Parcours Vers La Liberté en Christ

GUIDE DU FORMATEUR
GUIDE DU FORMATEUR
PARCOURS VERS
LA LIBERTÉ EN CHRIST
PARCOURS VERS LA LIBERTÉ EN CHRIST

13 semaines de formation de disciples
pour tous les chrétiens
Faites des disciples.

Des disciples qui porteront
beaucoup de fruits !
PARCOURS VERS
LA LIBERTÉ
Les jeunes chrétiens dans la foi, tout comme les plus expérimentés,
ont besoin de grandir spirituellement. Le Parcours vers la liberté en
Christ est un moyen simple, mais puissant, qui encouragera chaque
CHRIST
chrétien à devenir un disciple authentique.
Ce manuel contient 13 sessions qui aideront les participants à :

EN
• Saisir la nouvelle identité qu’ils ont reçue lors de leur conversion ;
• Résoudre les conflits spirituels et personnels ;
NEIL T. ANDERSON
• Faire de leur relation avec Jésus un véritable mode de vie.
& STEVE GOSS

Ce programme accessible et pertinent stimulera votre croissance spirituelle. Son contenu est
conçu pour les petits groupes et les binômes. Il est aussi adapté aux réunions d’Église et sert
de canevas de prédications. Il peut être également une suite logique aux parcours d’initiation
à la foi, tels que le cours Alpha.
NEIL T. ANDERSON
Ce manuel s’adresse à ceux qui animent un groupe Parcours vers la liberté en Christ.
Il contient de nombreuses explications indispensables à la préparation de chaque session. GUIDE DU FORMATEUR
En tant que formateur, vous bénéficiez de présentations PowerPoint disponibles sur le site :
& STEVE GOSS

www.liberteenchrist.com.
13 SEMAINES DE FORMATION DE DISCIPLES

POUR TOUS LES CHRÉTIENS
28,90 €
ISBN 978-2-36249-350-8
LIBERTÉ
EN
CHRIST 9 782362 493508
PARCOURS VERS
LA LIBERTÉ
EN
CHRIST
GUIDE DU FORMATEUR
GUIDE DU FORMATEUR
PARCOURS VERS
LA LIBERTÉ
EN
CHRIST
NEIL T. ANDERSON
& STEVE GOSS
Édition originale publiée en langue anglaise sous le titre :
Freedom in Christ - Leader’s Guide • Neil T. Anderson
© 2009 • Neil T. Anderson et Steve Goss
Traduit et publié avec la permission de Freedom in Christ ministries international.
Tous droits réservés.
Édition en langue française :

Parcours vers la liberté en Christ - Guide du formateur
Neil T. Anderson et Steve Goss
© 2016 • BLF Éditions • www.blfeditions.com
Rue de Maubeuge • 59164 Marpent • France
Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés.
Traduction : Monique Baynes Clarke

Une coédition BLF Éditions et Liberté en Christ France • www.liberteenchrist.com
Couverture et mise en page : BLF Éditions

Maquette et illustrations : Ezekiel Design
Impression n°XXXXX • Sepec • Rue de Prony • 01960 Péronnas • France
Sauf mention contraire, les citations bibliques sont tirées de la Bible version Segond 21
Copyright © 2007 Société biblique de Genève. Reproduit avec aimable autorisation.
Tous droits réservés. Les caractères italiques sont ajoutés par l’auteur du présent ouvrage.
BLF Éditions
ISBN 978-2-36249-350-8 broché
Dépôt légal 2e trimestre 2016

Index Dewey (CDD) : 248.4
Mots-clés : 1. Vie chrétienne. Sanctification.
2. Combat spirituel.
3. Bible. Étude et enseignement.
TABLE DES
MATIÈRES
Remerciements Page 6
Pourquoi utiliser ce cours ? Page 7
Comment utiliser ce cours ? Page 9
Comment fonctionne ce cours ? Page 15
Partie A : Vérités fondamentales

Session 1 | Je viens d’où ? Page 21
Session 2 | Qui suis-je maintenant ? Page 41
Session 3 | Choisir de croire la vérité Page 55
Partie B : Le monde, la chair et le diable

Session 4 | Comment le monde conçoit la vérité Page 69
Session 5 | Nos choix au quotidien Page 89
Session 6 | Démolir les forteresses Page 107
Session 7 | La bataille dans les pensées Page 121
Partie C : Rompre l’emprise du passé

Session 8 | Bien gérer nos émotions Page 141
Session 9 | Pardonner de tout son cœur Page 161
Les Étapes vers la liberté en Christ Page 179
Partie D : Grandir en tant que disciples

Session 10 | Marcher chaque jour dans la liberté Page 199
Session 11 | Nos relations avec les autres Page 221
Session 12 | Quelle direction prenez-vous ? Page 239
Session 13 | Restez sur la bonne voie ! Page 259
5
Remerciements
Nous remercions de tout cœur ceux qui ont contribué à la création de la version origi-
nale du cours Freedom in Christ, et qui ont accompagné les Églises pour les aider à
l'utiliser efficacement. Nous voudrions surtout remercier les personnes suivantes :
• Les bénévoles de l'équipe de Freedom in Christ qui donnent régulièrement de

leur temps sans compter, pour aider les Églises à communiquer ce message qui
transforme des vies. Ces bénévoles enseignent ce cours lors de rassemblements
de responsables d'Églises. Ils prient et intercèdent pour le ministère. Ils sont
toujours un grand soutien. Sans vous, nous n'aurions jamais pu en arriver là !
• L'équipe éditoriale de Monarch Books pour leur confiance.
• Andy et Jenny Moxon pour leur contribution aux nouvelles questions de la

rubrique « Pause-réflexion ».
• Sue Lindsay qui a contribué à la révision de la rubrique « Louange ».
• Jon Smethurst d’Ezekiel Design pour son excellent travail : il nous a offert un
graphisme et des illustrations de qualité malgré des délais très serrés.
• Les utilisateurs de la première édition du cours qui ont pris la peine et le temps
de nous donner des retours et des suggestions suite à leur utilisation de ce
matériel.
Pour la version française du cours Liberté en Christ, nous voulons également remercier
le Seigneur. Il a permis que de nombreuses personnes soutiennent cette démarche de
traduction pour la francophonie. À travers les années, il a mené ce projet à terme. Nous
voulons lui dire toute notre reconnaissance.
Nous voudrions tout particulièrement remercier l'équipe de BLF Éditions pour leur
travail de partenariat et leur patience avec toutes les adaptations et modifications qui
leur ont été demandées.
Nous remercions aussi les traducteurs qui ont fait un énorme travail (Viviane Régnez,
Tim Pooley, Jonathan Hanley et bien d'autres). Merci pour votre soutien.
Merci aussi à Tim et Monique Baynes Clarke qui ont accompagné ce projet du début à
la fin. Merci pour votre persévérance et votre patience !
6 LIBERTÉ EN CHRIST
POURQUOI UTILISER
CE COURS ?
Jésus nous a ordonné « d’aller et de faire des disciples ». Même si nous avons mené des personnes
à Christ, nous sommes nombreux à reconnaître que nous avons fait peu de vrais disciples. Bien trop
de chrétiens ordinaires ont du mal à s’emparer des vérités bibliques et à les vivre.
Il nous faut souvent beaucoup de temps et d’efforts pour devenir mature. Parfois nous semblons
« coincés » par les conséquences négatives du passé ou continuellement tourmentés, prisonnier de
notre péché.
Nous avons pourtant tous les outils nécessaires pour devenir de véritables disciples. Mais il nous sera
difficile de nous connecter avec « la vérité », si nous continuons à combattre nos péchés ou nos expé-
riences du passé. Or, comme Jésus l’a dit : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres »
(Jean 8 : 32).
Ces sessions aideront tous les chrétiens à résoudre leurs conflits personnels et spirituels. Une repen-
tance sincère leur permettra de s’emparer de leur identité en Christ et d’atteindre une certaine matu-
rité – probablement à un rythme bien plus rapide qu’ils ne l’imaginent.
Ce cours a pour but :
• D’expliquer aux chrétiens les vérités merveilleuses de ce que Jésus a fait, de façon à ce qu’ils
les acceptent en les intégrant dans leur vie quotidienne.
• De les aider à comprendre la nature de la bataille spirituelle dans laquelle ils se trouvent, et les
équiper à vaincre le monde, la chair et le diable.
• De les amener à s’emparer de l’autorité qu’ils ont maintenant en Christ pour résoudre les
conflits personnels et spirituels.
• De les encourager à vivre pleinement cette liberté acquise, pour gagner en maturité et porter du
fruit.
7
COMMENT UTILISER
CE COURS ?
Combien de semaines cela prend-il pour faire tout le

parcours ?
Ce manuel contient 4 parties dans lesquelles se trouvent 13 sessions – une session par semaine. La
troisième partie inclut les Étapes vers la liberté en Christ – à présenter sur un week-end ou une jour-
née à part.
Nous recommandons vivement de présenter les sessions 1 à 10 de façon continue – y compris les
Étapes vers la Liberté en Christ.
S’il est difficile pour vous de gérer dix sessions consécutives, vous pouvez associer la session 9 aux
Étapes lors de la journée à part.
Quelle est la structure du cours ?

Partie A. Vérités fondamentales
Jésus a dit que nous connaîtrons la vérité et qu’elle nous rendra libres ! Dans les trois premières
sessions, nous étudierons certaines vérités-clés nécessaires pour comprendre ce que signifie « être
chrétien ».
Session 1 | Je viens d’où ?

Quand Adam et Ève ont été créés, ils avaient tout en abondance. Dieu pourvoyait à tous leurs besoins.
Ils étaient parfaitement acceptés, en sécurité et valorisés. À cause de la chute, leur relation avec Dieu
a été brisée. Conséquence ? Nous naissons tous plein de vie, tout en étant spirituellement morts. Et
avec un grand besoin d’acceptation, de sécurité et de valorisation. Jésus est venu pour restaurer cette
vie-là et redonner cette appartenance, cette sécurité et cette valorisation dont Adam et Ève jouissaient
au commencement.
Session 2 | Qui suis-je maintenant ?

Beaucoup de chrétiens se voient comme des « pécheurs pardonnés ». Mais en réalité, la Bible dit
clairement que nous sommes de nouvelles créatures en Christ, grâce à ce que Dieu a fait pour nous.
En tant qu’enfants de Dieu, nous pouvons venir en sa présence avec confiance, sans être condamné…
et cela change tout.
Session 3 | Choisir de croire la vérité

Tout le monde vit par la foi, même ceux qui ne sont pas chrétiens. C’est ce en quoi ou en qui nous
plaçons notre confiance qui déterminera si cette foi est efficace. En tant que chrétiens, il est impéra-
tif que nos convictions soient en accord avec la parole de Dieu.
9
PARTIE B. Le monde, la chair et le diable
Tous les jours, nous devons lutter contre trois réalités qui tentent de nous éloigner de la vérité : le
monde, la chair et le diable. Comprendre comment ils opèrent nous permet de renouveler nos pensées
et de tenir ferme.
Session 4 | Comment le monde conçoit la vérité

Le monde veut nous donner une vision de l’existence opposée à celle de Dieu. Dieu la dénonce comme
étant « la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie ». L’ennemi peint une image
complète mais fausse de notre réalité, de notre conception du monde qui varie en fonction des
influences reçues lors de notre enfance. Quand nous devenons chrétiens, nous devons prendre une
décision radicale : arrêter de regarder au monde comme nous le faisions auparavant, et commencer
à voir le monde comme Dieu le voit, conformément à sa Parole.
Session 5 | Nos choix au quotidien

Puisque nous sommes chrétiens, notre cœur et notre esprit sont restaurés. Malgré cela, nous conti-
nuons à lutter en nous appuyant sur « la chair », à savoir nos anciens schémas de pensée et d’action.
Nous pouvons, jour après jour et à chaque instant, choisir de vivre selon la chair et ses désirs ou sous
la conduite du Saint-Esprit.
Session 6 | Démolir les forteresses

Des forteresses, dans notre esprit, nous empêchent de vivre selon la vérité. Elles proviennent d’un
certain contexte de notre enfance, d’expériences traumatisantes du passé ou de tentations auxquelles
nous avons cédées. Devenir chrétien n’a pas instantanément changé notre façon de penser. Mais nous
pouvons démolir ces forteresses en choisissant de renouveler notre esprit selon la vérité de la parole
de Dieu.
Session 7 | La bataille dans les pensées

Comprenez que nous sommes dans une bataille spirituelle. Abattre les forteresses se révèle alors
moins simple qu’apprendre à penser différemment. Chaque jour, nous devons combattre pour nos
pensées. Pour être victorieux, il faut impérativement comprendre comment le diable opère et qui nous
sommes en Christ.
PARTIE C. Rompre l’emprise du passé

Dieu ne change pas notre passé, mais, par sa grâce, il nous permet d’avancer en en étant libérés.
Dans cette partie du cours, nous verrons comment nous emparer de ce que Christ a fait pour nous,
afin d'être libres. Les Étapes vers la liberté en Christ font partie de cette section.
Session 8 | Bien gérer nos émotions

Nous ne pouvons pas contrôler parfaitement nos émotions, mais elles sont généralement le résultat
de ce que nous choisissons de croire. Si nous n’avons pas une compréhension juste de Dieu et de sa
Parole, ainsi que de notre identité en Christ, cela se révélera au travers de nos émotions. En exprimant
mal nos émotions, nous risquons d’être vulnérables face aux attaques spirituelles. Plus nous croyons
que la parole de Dieu est la vérité, moins nous laisserons nos sentiments prendre le dessus.
Session 9 | Pardonner de tout son cœur
Cette session est souvent enseignée lors de la journée réservée aux Étapes.
Notre relation avec les autres doit avoir le même fondement que notre relation avec Dieu. Rien ne vous
retient davantage esclave du passé ou rien ne donne davantage d’emprise au diable dans votre vie que
le refus de pardonner. Cette crise du pardon n‘est pas en fait entre vous et la personne qui vous a
offensé, mais entre vous et Dieu. Apprendre à pardonner sincèrement nous libère du passé et guérit
nos blessures émotionnelles. En réalité, c’est pour votre bien-être personnel que vous le faites.
Les Étapes vers la liberté en Christ

Ceci est l’aspect pratique de ce ministère. Les participants seront guidés vers la repentance en utili-
sant les Étapes vers la liberté en Christ. Ils pourront ainsi résoudre leurs conflits personnels et spi-
rituels en se soumettant à Dieu et en résistant au diable. De plus, ils feront l’expérience de leur liberté
en Christ (Jacques 4 : 7). C’est un cheminement simple, plein de considération et de tact. À travers ces
Étapes, les participants verront les forteresses de leur esprit mises en évidence et sur lesquelles ils
pourront travailler par la suite.
Nous vous recommandons d’aborder les Étapes en groupe entre les sessions 9 et 10 – le mieux étant
de privilégier les entretiens individuels. Chaque participant devra posséder sa propre copie des Étapes
vers la liberté en Christ.
PARTIE D. Grandir en tant que disciples

Maintenant que nous avons cette liberté en Christ, nous devons chercher à grandir en lui. Dans cette
section, nous apprendrons à tenir ferme, à entretenir de bonnes relations avec les autres, et à persé-
vérer sur la bonne voie pour ressembler davantage à Jésus.
Session 10 | Marcher chaque jour dans la liberté

Nous devons honnêtement faire face à tous les problèmes mis en évidence par le Saint-Esprit au cours
des Étapes. Ainsi, nous obtiendrons cette liberté que Christ a gagnée pour nous. En renouvelant nos
pensées et en cherchant à distinguer le bien du mal, nous la conserverons… et nous croîtrons toujours
plus.
Marcher dans la liberté doit devenir un véritable style de vie. Dans cette session, nous regarderons
aux stratégies pour renouveler nos pensées et résister aux attaques du diable. Les participants appren-
dront à gérer leurs mauvaises façons de penser mises en évidence pendant les Étapes.
Session 11 | Nos relations avec les autres

Le plus grand commandement, selon Jésus, c’est que nous devons aimer le Seigneur notre Dieu de
tout notre cœur, de toute notre âme et de toute notre pensée et aimer notre prochain comme nous-
mêmes. Cela résume tout le message biblique. Nous sommes appelés à aimer Dieu et les autres. Il
est impossible d’avoir une bonne relation avec Dieu en excluant les autres. Une bonne relation avec
Dieu devrait conduire à une bonne relation avec notre prochain. Dans cette session, nous considérerons
nos droits et nos responsabilités, le jugement et la discipline, ce que signifie être responsable et les
besoins des autres.
LIBERTÉ EN CHRIST 11
Session 12 | Quelle direction prenez-vous ?
Il est important de comprendre la différence entre objectifs spirituels et désirs spirituels. Si Christ vit
en nous, aucun objectif spirituel n’est irréalisable. Nos désirs spirituels seront ou non accessibles :
cela dépend de notre volonté. Souvenons-nous que nous ne pouvons pas maîtriser le résultat. Par
conséquent, notre valeur ne découle pas de la réussite ou de l’échec. Dieu veut que nos vies reflètent
de plus en plus le caractère de Christ. En conformant nos propres objectifs à celui-ci, nous vivrons
réellement libres.
Session 13 | Restez sur la bonne voie !

Si nous voulons vraiment réussir, être comblés et satisfaits, il nous faut croire, et surtout vivre ce que
la Bible dit. Dans cette session, nous examinerons nos convictions dans huit aspects de notre vie
personnelle, à la lumière de la parole de Dieu. De cette façon, les participants comprendront comment
la foi opère au quotidien. Ils seront également encouragés à ressembler davantage à Jésus.
Les Étapes vers la liberté en Christ, c’est quoi ?

Les Étapes vers la liberté en Christ représentent l’aspect pratique du ministère Liberté en Christ. Cet
outil donne l’opportunité aux participants d’exposer leur vie entière devant Dieu, et de régler tout ce
qui pourrait entraver leur marche avec lui.
Dans un premier temps, les participants demandent à Dieu de mettre en lumière tout ce qui pose
problème dans leur vie. Ils choisissent ensuite de se repentir de ces péchés dévoilés. De cette manière,
l’ennemi perd toute son influence dans leur vie. Le processus est fondé sur Jacques 4 : 7 : « Soumettez-
vous donc à Dieu, mais résistez au diable et il fuira loin de vous ». Très simple en soi… mais merveil-
leusement efficace.
Les Étapes vers la liberté en Christ font partie intégrante du cours. Ne les mettez pas de côté. Au
contraire, encouragez tous les participants à participer à ces Étapes.
Pour cet aspect pratique du cours, il est préférable de proposer un entretien individuel d’une durée
de 3 à 5 heures. Dans ce cas, le participant est généralement accompagné d’un assistant et d’un
partenaire de prière.
Lorsqu’il y a un grand nombre de participants, il est difficile de consacrer un entretien individuel à

tous – ce n’est donc pas la seule option possible. Mais bien souvent, les responsables sont surpris de
constater que l’on peut rapidement constituer une équipe d’assistants pour les Étapes – surtout si on
commence à former d’autres responsables dans l’Église. Alors, ne rejetez pas cette option.
L’alternative consiste à traiter les Étapes en groupe lors d’une journée à part, entre les sessions 9 et
10. Une ou plusieurs des sessions 8 à 10 peuvent être incorporées pour la journée – ou le week-end
consacré aux Étapes. Vous trouverez davantage d’informations dans la section des Étapes vers la
liberté en Christ du guide du formateur.
Comment démarrer dans une Église ?

Avec l’approbation et le soutien des responsables
À travers notre expérience, nous avons remarqué que l’enseignement de Liberté en Christ est vraiment
enraciné et devient un mode de vie, quand les responsables – et surtout le responsable principal – sont
engagés. Il est fortement recommandé pour eux de suivre l’enseignement, et de faire les Étapes en
entretien individuel avant tous les autres.
Il est nécessaire d’inclure ceux qui ont des responsabilités : les responsables de groupes de maison, les
personnes impliquées dans la relation d’aide, etc. Vous pouvez leur fournir les livres de Neil Anderson,
Une nouvelle identité pour une nouvelle vie (BLF Éditions, 2008), ainsi que le Libérateur (Éditions Clé,
2007). Présentez-leur également le cours Liberté en Christ. Pour en bénéficier au maximum, les res-
ponsables doivent l’avoir fait avant de le présenter à l’Église. En dépit des difficultés, une bonne prépa-
ration se révélera très utile au fil du temps et amènera un changement dans beaucoup de vies.
Apprendre à guider des personnes à travers les Étapes

Idéalement, les premières personnes qui passent leur entretien individuel sont les responsables
d’Église. Ils peuvent ensuite guider d’autres personnes à travers les Étapes, qui à leur tour, serviront
de guide, et ainsi de suite. Au fur et à mesure, vous vous apercevrez que la réussite de ces Étapes ne
dépend pas de l’assistant, mais de Jésus lui-même.
Démarrer votre première formation

Un conseil : commencez progressivement avec, par exemple, un ou deux petits groupes. Si les res-
ponsables sont prêts, vous pouvez présenter le cours à toute l’Église. Ainsi, certaines personnes
voudront probablement le refaire. D’autres voudront certainement s’y joindre, en voyant le changement
opéré dans la vie des participants. D’autres encore souhaiteront faire partie de l’équipe de formateurs.
À notre connaissance, il est rare qu’une Église ne le fasse qu’une fois.
Organisez-vous pour faire passer les Étapes individuellement

Durant ce cours, parlez de la journée consacrée aux Étapes et des entretiens individuels. Faites vous
la main en commençant avec les personnes qui ont un parcours de vie plutôt facile. Ensuite, travaillez
avec ceux qui ont de grands besoins. Il vaut mieux procéder de cette façon, même si la majorité des
participants assisteront à la journée consacrée aux Étapes.
Ceux qui ont participé au cours et aux Étapes en entretien individuel peuvent à leur tour guider d’autres
personnes de l’Église à travers les Étapes. Ainsi, la charge entre les formateurs sera bien répartie.
Insistez sur le fait que cela doit devenir un mode de vie

Encouragez vivement les personnes à continuer de progresser après le cours en renouvelant constam-
ment leurs pensées (utiliser « les démolisseurs de forteresses » de la session 10). Un groupe de suivi
peut les encourager. Les Étapes peuvent se refaire chaque année, comme une sorte de « contrôle
technique ».
Quelle est la meilleure façon de présenter ce cours ?

Formez-vous !
Pour bien présenter ce cours, faites-le pour vous dans un premier temps, ou participez à ce cours
dans une autre Église. Autrement, nous vous recommandons de lire Une nouvelle identité pour une
nouvelle vie (BLF Éditions, 2008) ou le Libérateur (Éditions Clé, 2007), ouvrages de base écrits par Neil
Anderson, fondateur du ministère Liberté en Christ.
Il est essentiel pour votre préparation personnelle de faire vous-même les Étapes. Le message passe
bien mieux quand le formateur témoigne : « Je l’ai fait et j’en ai bénéficié ». Vous serez plus crédible
lorsque vous affirmerez : « C’est pour tout le monde ».
L’idéal est de le faire dans votre propre Église.
Définissez et mettez en place votre « démolisseur de forteresse »

Le démolisseur de forteresses, présenté à la session 10 du cours, est une stratégie pour renouveler
nos pensées. Si vous pouvez parler à partir de votre propre expérience, l’impact sur les participants
sera plus important.
Autres conseils pratiques
• Pour les responsables d’Églises : donnez l’exemple et précisez bien que c’est pour tout le
monde. Pour cela, soyez les premiers à faire le cours, ainsi que les Étapes en entretien
individuel.
• Même si les résultats peuvent être spectaculaires, évitez de faire une recommandation du type
« solution miracle ».
• Soulignez le fait que chacun doit s’engager à demeurer ferme dans la liberté obtenue et à
grandir en tant que disciple.
• Commencez doucement. En règle générale, une Église ne le fait pas qu’une seule fois. Cela peut
devenir une partie « du programme d’Église ».
• Soyez vigilants et attentifs aux attaques de l’ennemi, souvent venant de personnes dont on s’y
attend le moins.
• Priez, priez, priez !
• Décidez dès que possible comment vous allez gérer la journée des Étapes (le fascicule des
Étapes vers la liberté en Christ contient de plus amples détails). Si vous décidez d’utiliser la
formule d’une journée à part, assurez-vous de réserver un lieu et une date que vous annoncerez
le plus rapidement possible.
• Assurez-vous que les participants comprennent que c’est une partie indispensable du cours.
• Précisez bien que cette formation de disciples est destinée à tous, pas uniquement aux « cas
difficiles » ou juste à certains groupes en particulier dans l’Église.
• Certains participants demanderont probablement de ne faire que les Étapes. D’autres
souhaiteront faire les Étapes immédiatement. Ne cédez pas et insistez pour que les participants
achèvent la partie de la formation qui précède les Étapes. De cette façon, ils sauront tenir ferme
dans leur nouvelle liberté.
• « Des vies transformées transforment d’autres vies ! » Attendez-vous à ce que le cours fasse une
différence positive dans votre Église et au-delà, une fois que les membres se seront emparés de
leur liberté. Réfléchissez aussi à l’impact que cela pourrait avoir sur votre communauté lorsque
les chrétiens comprennent que Jésus est vraiment la solution aux problèmes du monde qui
nous entoure.
• Souvenez-vous que le ministère Liberté en Christ existe pour former des leaders. N’hésitez pas
à nous contacter si vous avez des questions ou si vous avez besoin d’un conseil.
COMMENT FONCTIONNE
CE COURS ?
Comment pouvez-vous utiliser le cours ?

La plupart des Églises l’utilisent pour former des disciples (peu importe la date de leur conversion).
Les Églises qui ont le plus bénéficié du cours sont celles qui ont enseigné ses principes comme un
« style de vie ». Ceux-ci sont devenus partie intégrante de la structure de leur Église. Ils y sont géné-
ralement parvenus en l’enseignant à des petits groupes. Au départ, il n’y en avait qu’un ou deux. Puis,
au fur et à mesure, d’autres personnes ont constaté un changement chez les participants et ont sou-
haité participer au cours.
Ces Églises investissent beaucoup de temps au début du parcours. Mais cet effort est largement
récompensé les années suivantes : les participants appliquent les principes du cours et leurs vies sont
transformées.
La préparation est faite habituellement d’une formation préalable pour les leaders de façon à ce qu’ils
s’approprient ces vérités. Un groupe de leaders se construit alors et le cours est de nouveau proposé
(environ deux à trois fois dans l’année en fonction de la demande). Nous connaissons des Églises qui
ont commencé doucement, mais dont les équipes proposent désormais le cours jusqu’à huit ou neuf
fois dans l’année. Beaucoup d’Églises organisent le cours année après année, et les résultats sont en
constante progression.
Dans cette édition, nous avons donc mis l’accent sur les petits groupes à travers les pauses-réflexion
et le timing suggéré pour chaque session.
Certaines Églises associent en parallèle un autre cours orienté sur l’évangélisation (comme les cours
Alpha). Ils organisent même un repas en commun, avant que chacun rejoigne son groupe : les nouveaux
convertis vont au cours de Liberté en Christ, tandis que les non-chrétiens vont au cours Alpha. Cela
ne les empêche pas d‘aller ensuite au cours Liberté en Christ, qui leur montrera clairement, à travers
les deux premières sessions, la distinction entre non-chrétien et chrétien. Souvent, c’est à ce moment
que ces non-chrétiens s’engagent.
Le cours Liberté en Christ est conçu pour être flexible et utilisable par diverses Églises.
En petits groupes
Par expérience, c’est la meilleure de façon de transmettre cet enseignement. Si les participants
manquent une session, assurez-vous qu’ils peuvent la rattraper.
L’enseignement systématique avec un suivi en petits groupes

Chaque section « La parole » peut être présentée directement en 30 à 40 minutes. Vous pouvez donc les
utiliser comme un programme d’enseignement pour l’Église – par exemple le dimanche – avec un suivi
en petits groupes dans la semaine.
15
L’inconvénient survient lorsque plusieurs personnes ne sont pas présentes à toutes les sessions. Il n’est
alors pas facile d’organiser une séance de « rattrapage ».
Les rencontres de semaine

Lors une rencontre de semaine, quand il n’y a pas de groupe déjà constitué, vous pourriez rassembler
tous les participants pour leur présenter la session. Ensuite, formez des petits groupes pour les pauses-
réflexion.
Une autre option serait de présenter la session en petites parties, en s’arrêtant pour des pauses-
réflexion au fur et à mesure de la présentation.
De quel matériel ai-je besoin ?

Nous recommandons pour chaque formateur d’avoir sa propre copie du guide du formateur. Vous
aurez aussi besoin du manuel du participant et du livret des Étapes vers la liberté en Christ.
Chaque participant aura besoin :

• d’une copie du manuel du participant qui contient des notes pour chaque session, les questions
des pauses-réflexion et la liste des vérités bibliques ;
• du livret des Étapes vers la liberté en Christ.
Quel est le format de chaque session ?

Chaque session a le même format et contient les éléments suivants :
Notes pour le formateur

Une introduction destinée au formateur de la session afin de l’aider dans la préparation.
Accueil (pour petits groupes)

Une question d’ouverture pour faciliter le développement des liens relationnels, et surtout pour encou-
rager le groupe à discuter du thème abordé. À ce moment, il est plus important de favoriser la parti-
cipation et les échanges, plutôt que l’enseignement. L’objectif principal est de construire des relations.
Louange (pour petits groupes)

Nous ne faisons que suggérer un thème. Ce qui importe, c’est que la personne de Jésus soit au centre
de chaque session.
La parole
Ceci est la partie centrale de chaque session. Chaque présentation dure entre 40 et 50 minutes – sans
compter les pauses-réflexion. Il faut prévoir de séparer chaque présentation en trois ou quatre parties,
entrecoupées de pauses-réflexion. Une présentation ininterrompue est aussi possible. Nous recom-
mandons de rester fidèle à ces notes lors de votre présentation – sans toutefois les réciter machina-
lement – en ajoutant si possible des exemples tirés de votre propre expérience.
Pause-réflexion
La section « La parole » contient deux ou trois groupes de questions pour la pause-réflexion. Nous
suggérons que vous fassiez un arrêt en petits groupes pour chaque pause-réflexion, et que vous
consacriez ainsi du temps pour les discussions. Chaque session reprend les principes de la précédente :
il est donc important que les participants aient l’occasion d’assimiler les éléments principaux de chaque
session. Au début de chacune d’elle, nous proposons un timing pour chaque partie, y compris les
pauses-réflexions. Dans le cas où la section « La parole » a été donnée dans un autre contexte – par
exemple pendant le culte du dimanche –, seul un suivi est alors nécessaire. Une session peut être
consacrée uniquement aux questions des pauses-réflexions.
Témoignage
Cette étape a pour objectif d’encourager les participants à mettre en pratique ce qui a été appris. Elle
cherche aussi à les faire réfléchir sur l’impact que cela peut avoir sur ceux qui ne sont pas encore
chrétiens. C’est, en quelque sorte, une question de pause-réflexion supplémentaire. Elle peut donc
être utilisée soit en question supplémentaire, soit en remplacement. Dans le timing, la question de
témoignage n’est pas considérée comme étant un élément à part.
Travail personnel
Une ou deux activités facultatives à faire avant la session prochaine. Nous voulons particulièrement
encourager les personnes à mettre du temps de côté tous les jours pour la lecture de la Bible et la
prière – si ce n’est pas encore le cas. Assurez-vous surtout que les participants comprennent que ce
ne sont que des suggestions, et que c’est entièrement facultatif : ainsi, ils ne ressentiront aucune
pression.
Que me conseillez-vous de faire

pour encadrer un petit groupe ?
Voici comment pourrait se dérouler une soirée :
Pour commencer
Servir une collation pour encourager les échanges. Vous pourriez utiliser la question d’accueil à ce
moment.
Accueil
La question d’accueil est utile pour mettre les gens à l'aise, se détendre et établir la communication
entre les participants en début de session. C’est efficace pour créer des groupes de deux ou trois
personnes. Ne vous sentez pas obligé d’enseigner à ce moment de la session. Demandez plutôt aux
participants ce qu’ils ont pensé de la session précédente : qu’est-ce qui les a particulièrement touchés
lors de cette dernière session ? Ont-ils, pendant la semaine, mis en pratique ce qu’ils ont appris ?
Louange (pour petits groupes)

Il est préférable que la personne qui conduise la louange ne soit pas la même que celle qui fera la
présentation. Prévoyez des chants de louange. Si vous n’avez pas de responsable pour la louange, vous
pouvez toujours utiliser un CD. Prenez l’habitude de lire les textes bibliques tous ensemble à voix haute.
Vérité fondamentale et verset-clé
Présentez le verset-clé et la vérité fondamentale de la session. Il n’y a pas besoin de dire davantage
que ce qui est écrit dans le guide du formateur. Ensuite, passez directement à la section « La parole ».
La parole
Commencez votre présentation, tout en la rythmant par les pauses-réflexion. Faites attention au temps
qui passe et évitez de trop vous éloigner des notes : vous pourriez perdre le fil directeur. Les temps
impartis pour la présentation en petits groupes vous aideront à maintenir le timing.
Pause-réflexion
Si votre groupe compte plus de huit personnes, divisez-le-en sous groupes – de sept personnes maxi-
mum. Composez les groupes de façon différente chaque semaine. Il est parfois préférable de séparer
les hommes et les femmes, surtout lorsque le sujet de la tentation sera abordé (session 6). Pour varier,
faites des petits groupes de deux ou trois personnes afin de permettre aux plus discrets de participer.
En tant que responsable du groupe de discussion, vous devez constamment essayer de faire en sorte
que chacun puisse s’exprimer. Ne craignez pas les moments de silence.
En plus des questions proposées, vous pourriez commencer les diverses pauses-réflexions par des
questions ouvertes :
• Que pensez-vous de ce que vous venez d’entendre ?

• Y a-t-il quoi que ce soit dans ce que vous venez d’entendre qui nécessiterait de plus amples
explications ou clarifications ?
• En quoi pensez-vous que ce que vous avez entendu vous concerne ?
Essayez de ne pas perdre le fil de la conversation et de respecter le temps imparti. Une suggestion
de timing pour chaque pause-réflexion est donnée au début de chaque session. Arrêtez la discussion
au moment opportun en proposant un bref résumé de la session. Les objectifs de la pause-réflexion
dans le guide du responsable peuvent vous aider à synthétiser.
À la fin
Abordez la question « Témoignage », puis suggérez le « Travail personnel » (mais rappelez-vous que
cela est tout à fait facultatif), et faites les annonces, si vous en avez, comme les informations concer-
nant la journée mise à part pour les Étapes.
PARTIE A
VÉRITÉS FONDAMENTALES
Jésus a dit que nous connaîtrons la vérité et qu’elle nous rendra libres !
Dans les trois premières sessions, nous étudierons certaines vérités-clés
nécessaires pour comprendre ce que signifie « être chrétien ».
19
Session 1
JE VIENS D’OÙ ?
21
Session 1 :
Je viens d’où ?
VERSET-CLÉ :
« Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie » (1 Jean 5 : 12).
OBJECTIF :
Comprendre comment la désobéissance d’Adam et Ève nous a conduits à la mort spirituelle.
Comprendre que nous naissons donc tous avec un terrible besoin de valorisation, d’appartenance et
de sécurité.
VÉRITÉ FONDAMENTALE :
Avant de devenir chrétiens, nous étions motivés par ces besoins. Désormais en Christ, nous sommes
enfants de Dieu, spirituellement vivants : acceptés, valorisés et en sécurité.

Au cours de cette première session, vous aiderez les participants à répondre à la question :
« Qui suis-je ? » Question facile ? À première vue seulement. Mais leurs réponses révéleront
ce qu’ils croient à propos de l’Évangile et de leur héritage spirituel.
Les chrétiens ont besoin de comprendre pourquoi l’apparence physique, le succès et le statut
social ne répondent pas à leurs besoins d’identité, d’appartenance, de sécurité et de
valorisation. Vous leur ferez comprendre de quelle manière ces besoins sont parfaitement
comblés lorsqu’ils deviennent enfants de Dieu (voir la 2e session).
N.B. : si vous avez prévu une journée pour les Étapes vers la liberté en Christ après la 8e
session, rappelez la date aux participants.
Introduisez cette session par des témoignages de personnes qui ont trouvé la liberté en
Christ après avoir suivi ce programme. Ou partagez les témoignages suivants, tirés de lettres
envoyées à Steve Goss du ministère Liberté en Christ (Angleterre).
Témoignages
Extraits de lettres reçues au siège de l’association Liberté en Christ
1. Je peux vraiment affirmer qu’après avoir découvert Jésus comme mon Sauveur, entrer
dans la plénitude de ma liberté spirituelle en Christ a été le moment le plus significatif
de ma vie. Je vous recommande de le faire.
2. […] La découverte de ma liberté spirituelle en Christ a transformé ma vie […].
3. J’étais chrétien depuis de nombreuses années. Je participais à toutes sortes de ren-

contres, j’étais très engagé dans ma foi ! Mais cela faisait un certain temps que je ressen-
tais une sorte de découragement. J’étais insatisfait de ma vie d’Église. Je me disais que
si, peut-être, quelqu’un pouvait prier pour moi, ou si je pouvais expérimenter quelque
chose de spectaculaire, alors je serais plus spirituel et je deviendrais un meilleur chrétien.
Mais en écoutant votre enseignement la semaine dernière, je me suis rendu compte qu’en
réalité je connaissais toutes les vérités présentées. Cela m’a tellement encouragé.
Samedi, en faisant les Étapes vers la liberté en Christ, je n’ai rien « ressenti » de particu-
lier. Mais plus tard, j’ai compris que je n’avais pas de problèmes majeurs à régler (juste
quelques problèmes mineurs) : Dieu les avait déjà réglés ! Je ne l’avais simplement pas
cru. Si d’autres problèmes surviennent, je saurai maintenant comment y faire face. J’ai
pleuré pendant le temps de louange du dimanche matin.
4. J’ai voulu vous exprimer mes remerciements et ma reconnaissance ! Hier soir, pour la
première fois, je me suis couchée en louant Dieu, en lui disant que je l’aimais. Et ce matin,
je me suis réveillée, le cœur tout plein de son amour !
Les vérités que j’ai découvertes pendant ce cours m’ont libérée. Certes, j’en « connaissais »
déjà une bonne partie, mais pas avec mon cœur. Un grand mur de douleurs, de blessures
et de mensonges (tant de mensonges au sujet de Dieu !) m’avait tenue pendant des années
à l’écart de l’amour de Dieu et de la liberté en Jésus. Mais, cette semaine… ce mur s’est
effondré.
Programme pour petits groupes -
Session 1
Le programme présenté ci-dessous aidera le responsable à organiser le cours en petits groupes.
Comptez environ deux heures par rencontre. Ce déroulement propose des durées optimales pour chaque
section et indique le cumul de temps. Vous trouverez ce type de programme dans chaque session.
Accueil 5 minutes 0:05
Louange 10 minutes 0:15
La parole 1 20 minutes 0:35
Pause-réflexion 1 20 minutes 0:55
Note :
La section « Témoignage » n’est pas
incluse dans le programme. Elle s’utilise
plutôt à la place d’une section « Pause-
réflexion ». Il vous faudra alors ajouter
5 à 10 minutes si vous voulez vous en
servir séparément.
ACCUEIL
Prenez quelques minutes, par binôme, pour découvrir un
maximum de choses concernant votre partenaire. Ensuite,
en 30 secondes, répondez à la question : « Qui est-il » ou « qui
est-elle ? ».
LOUANGE
Thème suggéré : les plans et les promesses de Dieu.
Lisez un ou plusieurs des passages suivants :

Psaume 33 : 10-11 ; Job 42 : 2, Proverbes 19 : 21.
Invitez les membres du groupe à adorer Dieu à voix haute,

en louant ses attributs divins : sa sagesse, sa souveraineté,
sa sainteté, sa fidélité, etc.
LA PAROLE
INTRODUCTION
Qui êtes-vous vraiment ?
Le but de ce cours est de nous aider à marcher dans la
liberté que Jésus nous a acquis. Comment ? Jésus a dit :
« Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres »
(Jean 8 : 32). Nous devons être sûrs que nous connaissons
réellement la vérité ; non pas seulement de manière intel-
lectuelle, mais avec notre cœur.
Les premières questions auxquelles nous devons répondre

sont : d’où venons-nous et qui sommes-nous réellement ?
Alors qui êtes-vous ? Cette question paraît simple.
(Complétez avec vos informations personnelles.)
— Eh bien, je m’appelle………………….
Ce à quoi vous pouvez rétorquer :
SESSION 1 | JE VIENS D’OÙ ?
— Non, ce n’est que votre nom. Qui êtes-vous ?
— Je travaille pour…………………………
— Non, ça, c’est ce que vous faites.
— Je suis français.
— Non, ça, c’est votre nationalité.
Cette personne que vous êtes en train de regarder, est-ce

vraiment moi ?
(Décrivez votre apparence : taille, couleur de cheveux, etc.)
u Il faudrait peut-être m’allonger sur une table d’opération

pour tenter de trouver qui je suis vraiment.
u Si vous m’amputiez d’un bras, serais-je toujours moi-

même ?
u Si vous m’amputiez aussi d’une jambe, serais-je encore 2 DIAPOS
moi-même ?
u Et si vous transplantiez mon cœur, mes reins, mon foie,

serais-je encore moi-même ?
Mais où suis-je donc ? Si vous continuez à me découper,

finirez-vous par me trouver ? Je dois bien être quelque part !
La question est celle-ci : u Qu’est-ce qui constitue le vrai

« moi » ? Le vrai « toi » ? Est-ce notre corps ? Nos biens ? Nos
actes ? Nos pensées ?
Créés à l’image de Dieu

Paul dit en 2 Corinthiens 5 : 16 : « Ainsi, désormais, nous ne
percevons plus personne de manière humaine ». C’est pour-
tant ce que nous faisons bien souvent ! Nous avons tendance
à définir qui nous sommes et qui sont les autres sur la base
des apparences, des performances et du statut social.
La Bible est pourtant très claire sur ce point : ces choses-là

ne nous définissent pas ! u Elle déclare que nous avons été « Dieu est Esprit » (Jean
4 : 24). Jésus répondit : « En
créés « à l’image de Dieu » (Genèse 1 : 26), et que Dieu n’est vérité, en vérité, je te le dis,
ni chair ni sang. u Il est Esprit. à moins de naître d’eau et
d’Esprit, on ne peut entrer
Nous possédons une nature spirituelle, une personne inté- dans le royaume de Dieu. Ce
rieure (une âme, un esprit). Nous avons aussi un corps… qui qui est né de parents
humains est humain et ce
mourra un jour et que nous laisserons derrière nous. Ce qui est né de l’Esprit est
n’est pas notre personne extérieure qui est créée à l’image Esprit » (Jean 3 : 5-6).
de Dieu, c’est notre personne intérieure : celle qui a la capa-
:
Note éologienset l’âme
th
espr
it une
cité de réfléchir, de ressentir et de choisir. Au fond de nous-
ains mêmes, nous sommes des êtres spirituels.
Cert nt que l’ ain sont .
croieêtre hum e chose t que
de l’ e et mêment plutô e La Bible assure que la réalité ultime de l’univers est spiri-
seul tres croistingue dion de
D’au rit se di express » tuelle. Le monde invisible est tout aussi réel que le monde
l’esp e. Notre térieure cepts.
l’âm rsonne indeux con visible (Hébreux 11 : 3). Toutes les choses matérielles que
« pe rira les nous voyons ne sont que temporaires. Elles passeront, mais
couv
les choses spirituelles dureront toujours (2 Corinthiens
4 : 18).
Conçus par Dieu

u La Bible enseigne que, physiquement, tout le monde des-
cend d’un seul couple : Adam et Ève. Ils vivaient dans un lieu
réel, à un moment réel de l’histoire. Leur vie était complè-
tement différente de la nôtre. En tout cas, au début. La
question essentielle concernant Adam est la suivante : de
quelle manière était-il vivant ? La réponse tient en deux
parties.
Physiquement
u Tout d’abord, Adam était physiquement vivant : son esprit
– son être intérieur, son être le plus profond – était connecté
à son corps. En cas de mort physique, son esprit serait
déconnecté de son corps. Il allait « quitter ce corps pour aller
vivre auprès du Seigneur » (2 Corinthiens 5 : 8).
Nous sommes, nous aussi, physiquement vivants. Nous

avons un corps physique, ce qui signifie que nous pouvons
toucher, sentir, ressentir et voir.
Spirituellement
u Mais Adam était aussi spirituellement vivant. C’est autre
chose. Cela signifie que son esprit – son être le plus profond
– était connecté à Dieu.
C’est dans cette optique que nous avons été conçus : notre
esprit est, d’une part, connecté à notre corps physique, et
d’autre part connecté à Dieu.
u Cette connexion avec Dieu offrait à Adam une qualité de

vie totalement différente d’une simple existence physique.
Être spirituellement vivant signifiait que sa vie manifestait
certaines qualités très importantes :
1. Valorisation
u Dieu a donné à Adam une raison d’être, un objectif pour
sa vie : régner sur les oiseaux du ciel, les bêtes des champs
et les poissons de la mer (Genèse 1 : 26). Adam n’avait pas
besoin de chercher un sens à sa vie : il l’avait déjà.
2. Sécurité
u Il était parfaitement en sécurité dans la présence de Dieu.
Tout ce dont il avait besoin lui était fourni : nourriture, abri,
amitié. Vraiment tout ! Il ne connaissait pas le sens du mot
« besoin » !
3. Acceptation
u Adam était extrêmement proche de Dieu. À tout moment,
il pouvait lui parler et bénéficier de toute son attention. Puis
Dieu créa aussi Ève pour Adam (Genèse 1 : 27-28). Adam
appartenait désormais non seulement à Dieu, mais aussi à
un autre être humain.
Ils étaient acceptés par Dieu et s’acceptaient l’un l’autre.

Nus et sans honte, ils n’avaient rien à cacher, rien à dissi-
muler. Ils vivaient en toute intimité, dans la présence de
Dieu.
C’est ainsi que Dieu vous a voulu. Lorsqu’il vous a créé, il

vous a conçu pour ce genre de vie. Une sécurité totale, une
vraie raison d’être, aucun besoin de se soucier de quoi que
ce soit, et un sentiment d’appartenance à Dieu et aux autres.
PAUSE-RÉFLEXION 1
OBJECTIF :
FAVORISER LA DISCUSSION ET RENFORCER L’IDÉE QU’ADAM ET ÈVE ÉTAIENT TOTALEMENT
ASSURÉS DE LEUR VALEUR, LEUR SÉCURITÉ ET LEUR ACCEPTATION.
? u QUESTIONS :
POUVEZ-VOUS DIRE QUELLE EST LA RAISON DE VOTRE INSCRIPTION
À CE COURS ET CE QUE VOUS ESPÉREZ EN RETIRER ?
IMAGINEZ LA VIE QUOTIDIENNE D’ADAM ET ÈVE À L’ORIGINE. EN QUOI

ÉTAIT-ELLE DIFFÉRENTE DE LA VÔTRE ?
À VOTRE AVIS, À QUOI PENSAIENT-ILS AVANT DE S’ENDORMIR ?
Les conséquences de la chute

La mort spirituelle
u Adam et Ève ont été trompés par Satan et ils ont désobéi
à Dieu. La Bible appelle cela le « péché ». Dieu leur avait dit :
« Tu ne mangeras pas le fruit de l’arbre de la connaissance
du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras,
c’est certain » (Genèse 2 : 17). Ils en ont mangé et ils sont
morts. Physiquement ? Non, pas à ce moment-là ! Leurs
décès sont survenus 900 ans plus tard. u Ils sont morts
spirituellement.
La connexion entre leur esprit et Dieu a été rompue et ils

ont été séparés de lui. La conséquence ? Tout être humain,
depuis, naît spirituellement mort. Éphésiens 2 : 1 déclare
qu’à la naissance « [nous étions] morts à cause de [nos]
fautes et de [nos] péchés ». Nés morts ne signifie pas « mort-
nés » : nous sommes nés physiquement vivants, mais spiri-
tuellement morts, c’est-à-dire séparés de Dieu (Romains
5 : 12, 1 Corinthiens 15 : 21-22, Éphésiens 2 : 1).
Les conséquences de leur péché sont nombreuses et variées.

Elles se résument toutes en un mot : « mort ». Voici quelques
conséquences de cette mort spirituelle pour eux (et donc
pour nous) :
u 1. Perte de la connaissance de Dieu

Ils ne possédaient plus la sagesse divine et devaient décou-
vrir seuls leur identité, leur raison d’être et le sens de la vie
indépendamment de leur Créateur. Adam a vite démontré
les limites de sa compréhension : il a tenté de se cacher loin
du Dieu qui sait tout et qui est partout (Genèse 3 : 7-8) !
u Écoutez comment Paul décrit les descendants d’Adam :

« Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie
de Dieu à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de
l’endurcissement de leur cœur » (Éphésiens 4 : 18). Leur
intelligence est obscurcie à cause de leur absence de vie
spirituelle. Paul dit aussi que l’homme naturel – spirituelle-
ment mort – ne peut pas comprendre les choses qui viennent
de Dieu ; elles ne peuvent être discernées que spirituelle-
ment (1 Corinthiens 2 : 14).
u Être en relation avec Dieu, c’est le connaître. En péchant

et en étant privés de la présence divine, Adam et Ève ont
perdu la profonde connaissance de Dieu dont ils jouissaient Connaître vraiment Dieu
auparavant. Nous sommes arrivés dans ce monde, privés de implique d’avoir une relation
la véritable connaissance du Seigneur. Nous pouvons avoir intime avec lui. Il ne s’agit
pas de juste connaître
quelques notions à son sujet. Mais nous ne pouvons pas quelques faits le concernant.
vraiment le connaître sans établir une relation réelle avec On entend parler de couples
qui se marient après avoir
lui par Jésus-Christ.
fait connaissance sur
Internet. Mais quel genre de
Paul avait compris cela. Alors qu’il était en tête de liste pour relation auriez-vous avec
devenir le « théologien de l’année », Dieu l’a terrassé sur la votre conjoint si vous ne
route de Damas. Mais il a alors redécouvert la connaissance l’aviez jamais rencontré en
personne, vous contentant de
de Dieu qu’Adam avait à l’origine : une relation réelle et pro- communiquer par e-mail et
fonde, et non un simple concept religieux. Il a réagi ainsi : d’envoyer une photo de
« Je considère même tout comme une perte à cause du bien temps en temps ?
suprême qu’est la connaissance de Jésus-Christ mon

Seigneur […], et je considère tout cela comme des ordures »
(Philippiens 3 : 8).
2. Émotions négatives
u Ils ont subitement fait l’expérience d’un grand nombre
d’émotions négatives qu’ils n’avaient jamais connues aupa-
ravant.
u Peur et angoisse
La première émotion exprimée par Adam a été celle-ci :

« J’ai eu peur » (Genèse 3 : 10). « Ne crains pas ! » est le com-
mandement le plus répété dans la Bible. Les troubles liés à
l’anxiété : voilà le problème de santé mentale numéro un au
monde ! Cela est difficile à imaginer mais, avant d’avoir
péché, Adam et Ève n’avaient aucune crainte irrationnelle.
Nous sommes nés avec un terrible besoin de retrouver la
sécurité qu’ils ont perdue.
u Culpabilité et honte
Ils avaient à l’origine le sentiment d’être valorisés. Lorsque
leur relation avec Dieu a été brisée, ce sentiment a été rem-
placé par la culpabilité et la honte. Nous sommes tous nés
avec ce besoin de retrouver ce sentiment d’avoir de la valeur.
Ce qui était autrefois l’un des attributs d’Adam et Ève est
devenu pour nous une terrible nécessité.
Imaginez que j’aie le privilège pendant ce cours de vous

connaître, de vraiment vous connaître. Est-ce que je vous
aimerais ?
(Faites ici une pause assez longue, avant de continuer.)
Je sais que je vous aimerais, non pas parce que je suis ver-
tueux, mais parce que Dieu est en moi et qu’il est en vous.
Mais qu’avez-vous ressenti quand je vous ai posé la ques-
tion ? Les sentiments de culpabilité et de honte que nous
avons hérités d’Adam font que nous sommes morts de peur
à l’idée que quelqu’un puisse découvrir qui nous sommes
réellement à l’intérieur !
Depuis la chute, la crise d’identité et l’image négative de soi

sont le lot des humains.
u Rejet
À l’origine, ils jouissaient d’un sentiment d’appartenance,
sentiment d’être totalement acceptés. Lorsque leur relation
avec Dieu a été brisée, ils se sont sentis totalement rejetés.
Nous naissons tous avec ce sentiment de rejet, ce qui crée
en nous le besoin d’être acceptés – là encore, ce qui était

l’un des attributs d’Adam et Ève est devenu un terrible besoin
pour nous. Il n’y a qu’à voir l’influence de nos pairs. Il faut
un courage incroyable pour affirmer une opinion différente
de celle des autres ; tout simplement parce que notre besoin
d’appartenance, d’intégration, de nous sentir acceptés par
les autres est tellement fort.
u Faiblesse et impuissance
À l’origine, Adam et Ève avaient la puissance de Dieu en eux,
afin d’être et de faire tout ce pour quoi il les avait créés. Dès
lors, ils ont dû compter sur leurs propres forces et res-
sources. Nous avons tous en nous, dès la naissance, ce
sentiment d’être tout seul dans un monde que nous ne
pouvons contrôler. Voilà pourquoi, dès le plus jeune âge,
nous essayons de jouer les durs et de contrôler notre vie.
Dieu nous avait conçus de manière à ce que nous dépendions
totalement de lui. Comme nous ne le connaissions pas, nous
avons grandi en essayant de contrôler notre propre destinée,
ce qui nous conduit souvent à contrôler les autres. Cela ne
réussit jamais, et, paradoxalement personne n’est plus mal
Au Royaume-Uni, une étude
dans sa peau que quelqu’un qui cherche à contrôler les révèle que 70 % des femmes et
autres. 30 % des hommes auront au
moins un épisode cliniquement
u Dépression et colère reconnu de dépression avant
l’âge de 65 ans. Comment se
Il n’est pas surprenant qu’eux aussi aient été déprimés et fait-il que les femmes
en colère. Nous voyons cela tout au début dans la Bible souffrent plus de dépression
que les hommes ? Peut-être
lorsque Caïn et Abel ont apporté leurs offrandes à Dieu, mais que cela dépend des personnes
que Dieu n’a pas accepté celle de Caïn. Il a été gagné par avec qui elles vivent !
l’abattement et la colère (Genèse 4 : 5). La dépression est au
« Avant 2020, la dépression
deuxième rang des problèmes de santé mentale dans le sévère sera la deuxième cause
monde. Elle est si fréquente qu’on l’appelle le rhume de la de décès, après la maladie
cardiaque. Le problème le plus
santé mentale. Malgré toutes nos avancées technologiques,
courant est la dépression
nous vivons dans « l’ère de l’anxiété ». clinique. On évalue qu’entre 8
et 12 % des hommes et 20 à
26 % des femmes subiront au
moins un épisode de
dépression au cours de leur
vie ».
Richard Hornsby,
directeur du Sir Robert Mond
Memorial Trust, Londres.
Nous essayons de retrouver
ce que Dieu avait prévu
Les meilleures solutions proposées par le
monde ne marchent pas
u En conséquence de la chute, nous sommes nés avec de
forts besoins d’essayer de retrouver les sentiments d’accep-
tation, de sécurité et de valorisation qu’Adam et Ève ont
perdus. Mais nous ne savons pas comment nous y prendre.
Il n’est guère surprenant, donc, que nous n’arrivions pas
très bien à définir notre identité ni ce qui nous rendrait vrai-
ment heureux. Nous sommes comme des voitures sans
essence qui essaient de découvrir à quoi elles servent. Aussi
belles soient-elles, sans essence, elles ne rouleront pas.
u Le monde nous propose un certain nombre d’équations

fausses qui, selon ses promesses, nous permettraient de
retrouver ce qu’Adam et Ève ont perdu :
Bon nombre de chanteurs
populaires ont eux aussi Performance + talents = valorisation
cherché un sens à leur vie.
Certains expriment leur Prestige + appréciation = sécurité
déception dans leurs
Apparences + admiration = acceptation
chansons : « Je ne trouve
pas de satisfaction » (les
Rolling Stones) ; « j’ai pas u Mais nos efforts humains au travers de notre apparence,
encore trouvé ce que je nos performances et notre statut social ne nous permettront
cherche » (U2).
jamais de retrouver ce qu’Adam et Ève ont perdu.
Prenons l’exemple de Salomon, roi d’une nation à son apo-

gée. Il possédait le pouvoir et le rang qui lui permettaient de
faire tout ce qu’il voulait ; et la richesse pour tout financer
(qui n’a pas entendu parler des mines du roi Salomon ?). Il
avait toutes les femmes qu’un homme pouvait désirer, et
bien plus encore. Mais, même doté de tous ces avantages,
il cherchait encore à trouver un sens et un but à sa vie, indé-
pendamment de Dieu. Pourtant, Dieu lui avait donné plus de
sagesse qu’à aucun autre être humain. Il avait donc la
sagesse pour interpréter ce qu’il découvrait. Il a écrit ses
conclusions dans un livre intitulé l’Ecclésiaste que nous
trouvons dans l’Ancien Testament. Qu’a-t-il conclu ? u
« Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, vanité des vanités, tout
est vanité. » (Ecclésiaste 1 : 2 – NEG).
Bernhard Langer, chrétien et golfeur renommé, en est venu

à la même conclusion :
Dès l’âge d’environ 28 ans, j’avais, dans l’ensemble, réussi

tout ce que je voulais faire. Je me suis rendu compte que
les choses matérielles ne vous rendent pas heureux et qu’il
doit y avoir quelque chose de plus dans cette vie que d’ac-
cumuler de l’argent à la banque, des voitures, des maisons
ou quoi que ce soit d’autre. On veut plus, plus et toujours
plus et on n’est jamais satisfait.
Impossible de retrouver cette vie que possédait Adam en

faisant des efforts sur ce qui n’est qu’apparence ! Le pro-
blème, c’est que nous sommes nés séparés de Dieu.
L’obéissance aux règles ne marche pas En réalité, nous avons tous

u Dieu avait un plan pour restaurer l’humanité déchue. Mais un besoin profond d’être
il a d’abord dû nous convaincre que toute tentative de nous en aimés inconditionnelle-
ment, tels que nous
sortir par nos propres moyens ne marchait pas. Il l’a fait en sommes. Et par définition,
établissant une alliance avec l’humanité, fondée sur le concept nous ne pouvons rien faire
pour mériter cela.
de la loi. Si nous étions, par nos propres efforts, capables de
vivre selon cette loi, alors nous serions bénis. Si nous ne le
pouvions pas, nous serions maudits. Bien entendu, nous n’en
étions pas capables et la loi est devenue une malédiction pour
nous. Elle était incapable de nous rendre la vie qu’Adam et
Ève avaient perdue (Galates 3 : 10, 21). Cela faisait partie du
plan puisque Dieu voulait que la loi nous serve de guide pour
nous mener à Christ (Galates 3 : 24). Il fallait qu’il nous fasse
prendre conscience de notre total désespoir, conséquence de
notre mort spirituelle, c’est-à-dire de notre séparation d’avec
lui. Mais, dans sa grâce, il a aussi mis en place un système de
sacrifices pour expier le péché, tous annonçant celui qui serait
le sacrifice suprême : Jésus-Christ.
Ainsi, nous ne sommes pas venus dans ce monde selon le

concept divin originel ; nous sommes séparés de la source de
la vraie vie spirituelle.
PAUSE-RÉFLEXION 2
OBJECTIF :
AIDER LES GENS À COMPRENDRE QU’ILS SONT PERSONNELLEMENT AFFECTÉS PAR

LES CONSÉQUENCES DU PÉCHÉ D’ADAM ET ÈVE ET QU’ILS NE PEUVENT PAS Y
REMÉDIER EN DEHORS DE CHRIST.
u QUESTIONS :
QUELLES SONT LES CONSÉQUENCES DU PÉCHÉ D’ADAM ET ÈVE
? POUR NOUS ?
AUXQUELLES DE CES CIRCONSTANCES VOUS IDENTIFIEZ-VOUS

PARTICULIÈREMENT ? POURQUOI ?
REGARDEZ LES FAUSSES ÉQUATIONS DE LA PAGE 10 DANS LE

MANUEL DU PARTICIPANT. COMMENT LES GENS ESSAIENT-ILS DE
SE DÉBROUILLER AVEC LEURS GRANDS BESOINS DE SE SENTIR
VALORISÉS, EN SÉCURITÉ ET ACCEPTÉS ? ESSAYEZ DE DONNER DES
EXEMPLES PRÉCIS DE CE QUE VOUS AVEZ OBSERVÉ CHEZ LES
AUTRES ET VÉCU VOUS-MÊME.
Ce que Jésus est venu faire

Nous rendre la vie spirituelle
Le seul moyen pour nous sortir de ce mauvais pas est de
restaurer notre relation avec Dieu, reconnecter notre esprit
avec celui de Dieu, redevenir spirituellement vivants.
Impossible de faire cela nous-mêmes ! u Dieu a donc envoyé
Jésus pour détruire les œuvres de Satan qui a trompé Ève.
Ce qui a eu pour résultat le péché qui l’a séparée, tout comme
Adam, de Dieu.
Jésus était comme Adam par le fait qu’il était vivant à la fois
physiquement et spirituellement. Mais, contrairement à
Adam, Jésus, lui, n’a jamais péché. Il nous a montré com-
ment une personne spirituellement vivante peut, dans ce
monde déchu, vivre dans la dépendance de son Père céleste.
Cependant, Jésus est venu pour nous donner plus qu’un

exemple. Il est venu pour… ? Alors que diriez-vous ? Pourquoi
est-il venu ? Beaucoup diraient : « Il est venu pour pardonner

mes péchés ». Bien sûr, c’est vrai. Mais c’était le moyen de
parvenir à une fin. Jésus lui-même a dit :
u « Je suis venu afin que les brebis aient la vie et qu’elles
l’aient en abondance » (Jean 10 : 10).
Qu’est-ce qu’Adam a perdu ? La vie. Qu’est-ce que Jésus est
venu nous donner ? La vie. On trouve ce mot « vie » partout
dans le Nouveau Testament.
u « Au commencement, la Parole existait déjà […] En elle il
y avait la vie, et cette vie était la lumière des êtres humains »
(Jean 1 : 1 et 4).
u « C’est moi qui suis la résurrection et la vie. Celui qui croit
D’autres versets de Jean
en moi vivra, même s’il meurt » (Jean 11 : 25). font référence à la vie que
Jésus est venu offrir :
En d’autres termes, il vivra spirituellement, même s’il meurt
Jean 6 : 48 et 14 : 6.
physiquement.
Quand nous devenons chrétiens, notre esprit est reconnecté
à l’Esprit de Dieu. Nous naissons de nouveau, spirituelle-
ment, et nous pouvons connaître Dieu et communiquer avec
les autres avec la même intimité qu’Adam et Ève. u Ce
qu’Adam a perdu, c’est la vie. Ce que Jésus est venu nous
offrir, c’est la vie.
Retrouver notre valeur, notre

sécurité et notre acceptation
Vous pensez peut-être que nous recevons la vie éternelle au
moment de notre mort. u Mais c’est bien plus que cela :
c’est une qualité de vie totalement différente dès mainte-
nant. En fait, c’est retrouver la vie qu’Adam a perdue au
moment de la chute. En 1 Jean 5 : 12, l’apôtre Jean écrit :
« Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n’a pas le Fils de Dieu
n’a pas la vie ». Dès le moment où nous avons accepté Christ
dans notre vie, nous avons reçu le droit d’être appelés
enfants de Dieu (Jean 1 : 12). Avoir en nous la vie de Christ
nous permet de retrouver ce qu’Adam et Ève ont perdu lors
de la chute.
u Maintenant, en Christ, nos besoins d’avoir une identité,

d’être acceptés, en sécurité et valorisés sont pleinement
satisfaits.
Voyons ce que la Bible en dit :
u (Lisez ensemble la liste « Valorisation, sécurité et accep-

tation restaurées en Christ » à la fin de cette section).
Vous avez peut-être du mal à croire que ces affirmations

sont vraies pour vous, personnellement. Mais si vous êtes
chrétiens, Dieu affirme qu’elles le sont ! Allez-vous faire
confiance à ce que le Créateur de l’univers vous dit ou à ce
9 DIAPOS que vous ressentez ?
En progressant dans ce cours, nous en apprendrons davan-

La question : « Allons-nous tage au sujet de ces choses et sur ce qu’elles signifient pour
faire confiance à ce que le notre vie de tous les jours : pourquoi nous n’avons plus
Créateur de l’univers nous
dit ou à ce que nous
besoin de faire des efforts pour que les gens nous acceptent,
ressentons ? » est très pourquoi nous sommes en sécurité en Christ malgré les
importante pour l’ensemble circonstances, pourquoi nous n’avons pas besoin de nous
du cours. Ceux qui comptent
sur leurs sentiments inquiéter au sujet de nos besoins.
finissent par être « ballottés
et emportés par tout vent de Il est fondamental de comprendre maintenant que si Dieu
doctrine, par la ruse des dit que ces choses sont vraies, alors c’est qu’elles le sont
hommes et leur habileté
vraiment. Dieu est la vérité : notre responsabilité est de
dans les manœuvres
d’égarement » (Jacques découvrir ce qui est vrai et d’y croire, même si nos senti-
1 : 6-8, Éphésiens 4 : 14). ments et nos circonstances nous disent le contraire.
PAUSE-RÉFLEXION 3
OBJECTIF :
RECONNAÎTRE HONNÊTEMENT QUE NOUS NE PERCEVONS PAS TOUJOURS CES

DÉCLARATIONS DE LA BIBLE COMME VRAIES. RECONNAÎTRE QUE SI DIEU LES
DÉCLARE VRAIES, ALORS ELLES LE SONT.
?
u QUESTIONS :
PARMI LES DÉCLARATIONS QUE NOUS AVONS LUES ENSEMBLE, Y EN
A-T-IL QUI VOUS SURPRENNENT ? POURQUOI ?
QUELLES SONT CELLES QUI VOUS ONT ENCOURAGÉ ? POURQUOI ?
COMMENT RÉAGIR SI DIEU DIT QUELQUE CHOSE À VOTRE SUJET QUI

NE CORRESPOND PAS À VOTRE RESSENTI ?
En résumé Tout au long de ce

programme, nous
Nous avons vu qu’Adam et Ève jouissaient de la vie spiri- montrons la différence très
tuelle : ils bénéficiaient d’une relation très proche avec Dieu nette entre ceux qui sont
déjà chrétiens et ceux qui
et étaient parfaitement acceptés, en sécurité et convaincus ne le sont pas encore.
de leur valeur. Mais ils l’ont perdue. Et à cause de cela, nous Selon les participants, il
naissons sans cette vie spirituelle ; même si elle était le faudrait peut-être
souligner dès ce stade
projet originel de Dieu pour nous. qu’on ne retrouve « la vie »
qu’à condition de devenir
Jésus est venu pour nous rendre cette vie. Les chrétiens ont chrétien. Vous pourriez dire
cette même vie dès maintenant. Ils en font l’expérience quelque chose comme : « Si
vous n’êtes pas sûr d’être
quand ils prennent Dieu au mot. chrétien, il s’agit
simplement de recevoir le
« Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n’a pas le Fils de Dieu don gratuit de Dieu.
n’a pas la vie » (1 Jean 5 : 12). Remerciez-le de ce qu’il a
envoyé Jésus pour mourir
Dans la prochaine session, nous reviendrons à la question pour vous alors que vous
étiez sans espoir et
« Qui suis-je ? » et nous examinerons en réalité ce que signi-
recevez-le comme votre
fie être chrétien. u Seigneur et Sauveur.
Demandez à un autre
membre du groupe de prier
avec vous ».
TÉMOIGNAGE
En général, comment les gens essaient-ils de gérer leurs
profonds désirs d’être valorisés, acceptés et en sécurité ?
Comment expliqueriez-vous à un voisin non-chrétien que
ces besoins ne peuvent finalement être comblés qu’en
Christ ?
TRAVAIL PERSONNEL
Lisez à voix haute, tous les jours, la liste intitulée « Valorisation,
sécurité et acceptation restaurées en Christ ». Choisissez
une des vérités qui vous parle particulièrement, lisez-la dans
son contexte et demandez au Seigneur de vous aider à mieux
la comprendre.
VALORISATION, SÉCURITÉ ET
ACCEPTATION RESTAURÉES EN CHRIST
Ma vie a de la valeur
Je ne suis plus sans valeur, inadapté, impuissant ou sans espérance. En Christ, ma vie a un sens et une valeur.
Dieu dit de moi :
Matthieu 5 : 13-14 Je suis le sel de la terre et la lumière du monde.
Jean 15 : 1, 5 Je suis un sarment du vrai cep, Jésus, un canal de sa vie.
Jean 15 : 16 J’ai été choisi et établi par Dieu afin de porter du fruit.
Actes 1 : 8 Je suis un témoin personnel de Christ, rempli de la puissance du Saint-Esprit.
1 Corinthiens 3 : 16 Je suis le temple de Dieu.
2 Corinthiens 5 : 17-21 J’ai reçu le ministère de la réconciliation avec Dieu.
2 Corinthiens 6 : 1 Je suis co-ouvrier avec Dieu.
Éphésiens 2 : 6 Je suis assis avec Dieu dans les lieux célestes.
Éphésiens 2 : 10 Je suis l’ouvrage de Dieu, créé pour de bonnes œuvres.
Éphésiens 3 : 12 J’ai la liberté de m’approcher de Dieu avec confiance.
Philippiens 4 : 13 Je peux tout faire par Christ qui me fortifie !
Je suis en sécurité
Je ne suis plus coupable, sans protection, seul ou abandonné. En Christ, je suis totalement en sécurité.
Dieu dit de moi :
Romains 8 : 1-2 Je suis libre à tout jamais de toute condamnation.
Romains 8 : 28 J’ai l’assurance que toutes choses concourent à mon bien.
Romains 8 : 31-34 Je suis libre de toute accusation qui me condamnerait.
Romains 8 : 35-39 Je ne peux pas être séparé de l’amour de Dieu.
2 Corinthiens 1 : 21-22 J’ai été établi, oint et scellé par Dieu.
Philippiens 1 : 6 J’ai confiance que la bonne œuvre que Dieu a commencée en moi sera rendue parfaite.
Philippiens 3 : 20 Je suis un citoyen des cieux.
Colossiens 3 : 3 Ma vie est cachée avec Christ en Dieu.
2 Timothée 1 : 7 Je n’ai pas reçu un esprit de timidité, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse.
Hébreux 4 : 16 Je peux trouver compassion et grâce, pour être secouru dans les moments difficiles.
1 Jean 5 : 18 Je suis né de Dieu et le malin ne peut pas me toucher.
Je suis accepté
Je ne suis plus rejeté, mal aimé ou sale. En Christ, je suis totalement accepté.
Dieu dit de moi :
Jean 1 : 12 Je suis enfant de Dieu.
Jean 15 : 15 Je suis ami de Christ.
Romains 5 : 1 J’ai été déclaré juste.
1 Corinthiens 6 : 17 Je suis uni au Seigneur, et un seul esprit avec lui.
1 Corinthiens 6 : 19-20 J’ai été racheté à un grand prix. J’appartiens à Dieu.
1 Corinthiens 12 : 27 Je suis membre du corps de Christ.
Éphésiens 1 : 1 Je suis un saint.
Éphésiens 1 : 5 Dieu m’a adopté comme son enfant.
Éphésiens 2 : 18 J’ai un accès direct auprès de Dieu, par le Saint-Esprit.
Colossiens 1 : 14 J’ai été racheté et pardonné de tous mes péchés.
Colossiens 2 : 10 J’ai tout pleinement en Christ.
Session 2
QUI SUIS-JE MAINTENANT ?
- JE
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N T?
I NA
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MA
41
Session 2 :
Qui suis-je maintenant ?
VERSET-CLÉ :
« Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici,
toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5 : 17).
OBJECTIF :
Prendre conscience que tout au fond de nous, nous sommes désormais de nouvelles créatures en Jésus
Christ.
VÉRITÉ FONDAMENTALE :
Votre décision de suivre Christ a été un moment déterminant qui vous a complètement transformé.
Vous allez diriger une formidable session ! Vous rencontrerez des personnes, qui, pendant des
années, ont cru au plus profond d’elles-mêmes qu’elles n’étaient pas en règle avec Dieu. Elles
vont commencer à comprendre ce que Jésus a réellement fait pour elles. Il les a radicalement
transformées : elles étaient en rébellion contre Dieu, mais elles sont devenues des personnes
en qui il trouve tout son plaisir. Certains auront de la difficulté à saisir ce concept, parce qu’ils
n’ont pas l’impression d’être des saints. Invitez-les à écouter la parole de Dieu plutôt que leurs
opinions et leurs sentiments.
PROGRAMME POUR PETITS GROUPES :

Accueil 10 minutes 0:10
Louange 15 minutes 0:25
Cette question permet de
ACCUEIL
voir si, pour les participants,
la présentation de l’Évangile
Imaginez que vous parlez à une personne qui n’est pas
va plus loin que « Jésus est encore chrétienne. Pouvez-vous lui résumer le message de
mort pour nos péchés », si l’Évangile en une ou deux phrases ?
elle inclut les vérités de ce
que signifie avoir la « vie » et Ou : comment vous a-t-on expliqué le message de l’Évangile
la victoire sur l’ennemi.
quand vous êtes devenu chrétien ?
LOUANGE
Thème suggéré : Dieu nous aime et se réjouit en nous.
Lisez un ou plusieurs des passages suivants :

Éphésiens 3 : 16-19 ; Sophonie 3 : 17 ; 2 Corinthiens 3 : 18 ;
Hébreux 12 : 1-2.
LA PAROLE
Qui suis-je maintenant ?
Revenons à la question posée lors de la dernière session :
qui êtes-vous vraiment ?
Autrefois, « nous étions, par notre condition même, destinés

à la colère » (Éphésiens 2 : 3). Autrement dit, au fond de
nous-mêmes, nous étions une offense pour Dieu et nous n’y
pouvions strictement rien.
Mais au moment décisif où vous êtes devenu chrétien, tout

a changé pour vous. La Bible en parle de façon radicale :
u Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature.

Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses
sont devenues nouvelles.
2 Corinthiens 5 : 17
Peut-on appartenir en partie à l’ancienne création et en

partie à la nouvelle ?
u Autrefois vous étiez ténèbres, maintenant vous êtes

lumière dans le Seigneur.
Éphésiens 5 : 8
SESSION 2 | QUI SUIS-JE MAINTENANT ?
Peut-on être à la fois ténèbres et lumière ?
u Il nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a

transportés dans le royaume de son Fils bien-aimé.
Colossiens 1 : 13
Peut-on être dans les deux royaumes en même temps ?
Saint… et non pécheur

Diriez-vous que vous êtes « un pécheur sauvé par grâce » ?
[Laissez aux gens le temps de répondre.]
u Voici un verset intéressant : « Alors que nous étions encore

des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5 : 8).
Ce verset laisse entendre que nous ne sommes plus des
pécheurs.
u Vous étiez pécheur, c’est certain ! Vous avez été sauvé,

uniquement par grâce. Alors, si vous n’êtes plus un pécheur,
vous êtes qui ou quoi maintenant ?
Dans le Nouveau Testament, les non-croyants sont appelés

(plus de trois cents fois) des « pécheurs ». Par contre, les
croyants sont clairement identifiés (plus de deux cents fois)
comme u « les saints » ou « les justes »… et jamais le
contraire. Si vous avez reçu Jésus comme le Seigneur de
votre vie, vous n’êtes plus un pécheur pardonné, mais un
saint racheté !
Oui, vous êtes un saint ! u Vous êtes, littéralement, une per-

sonne sainte, quelqu’un qui est juste. Il ne s’agit pas d’un
simple titre. Cela reflète le fait qu’à l’instant où vous êtes
devenu chrétien – même si vous n’êtes pas tout à fait certain
du moment où cela s’est passé – vous êtes devenu une nou-
velle créature en Christ. Votre nature elle-même, la per-
sonne que vous êtes tout au fond de vous, a changé ! Vous
êtes passé de quelqu’un qui ne pouvait que déplaire à Dieu
à quelqu’un qui est accepté, en sécurité et valorisé en Christ.
Une dame l’a exprimé ainsi : « Je me considérais autrefois

comme un chien pouilleux, vêtu d’un manteau blanc. Je
savais que j’étais couverte par la justice de Christ mais, au
fond de moi-même, j’étais convaincue que, devant Dieu,
j’étais une abomination. Mais maintenant je commence à
comprendre que je suis comme un chien tout propre ! ».
Certaines personnes considèrent qu’elles sont vêtues de la
justice de Christ (cf. Galates 3 : 27), comme s’il s’agissait d’une
couverture (ou d’un déguisement) accordée à une personne
afin de couvrir sa saleté ou sa pourriture intérieure. L’histoire
du fils prodigue permet de bien le comprendre : lorsqu’il est
rentré à la maison, on lui a offert la plus belle robe (Luc
15 : 22). Est-ce la robe qui faisait de lui un fils ? Non ! Elle lui
a été offerte parce qu’il était déjà un fils.
Nous sommes justes, complètement justes ! Nous pouvons

nous vêtir de Christ car au plus profond de nous-mêmes, il
nous a rendus saints.
Quand Dieu, votre Père, vous regarde, il sourit. Il vous aime.

Il ne voit pas Christ vous couvrir. Il vous voit, une nouvelle
créature, entièrement sainte.
En Christ
Nous sommes des saints à cause de notre nouvelle identité
et de notre nouvelle position « en Christ ». Dans les six cha-
pitres de la lettre aux Éphésiens, nous trouvons l’expression
« en Christ » pas moins de quarante fois. Elle signifie que
nous possédons une identité totalement nouvelle. Au lieu
d’être des « objets de colère », nous sommes devenus par-
ticipants de la nature divine (2 Pierre 1 : 4).
Même le plus jeune chrétien est un saint ! Ce terme décrit

notre nouvelle identité et notre nouvelle position en Christ,
et non notre maturité spirituelle.
PAUSE-RÉFLEXION 1
OBJECTIF :
RAPPELER LE FAIT QUE LES CHRÉTIENS SONT DEVENUS DES
PERSONNES ENTIÈREMENT NOUVELLES. LA LISTE DE LA
:
Noteeux dernpièarreesnt leement
SESSION PRÉCÉDENTE MONTRE COMBIEN LE CHANGEMENT
EST RADICAL. ELLE AIDE LES GENS À COMPRENDRE QUE CE QUI
EST FONDAMENTAL, CE N’EST PAS CE QUE NOUS FAISONS, MAIS Les dtions prél’enseignas trop
CE QUE NOUS SOMMES DÉSORMAIS. ques in pour assez p is
terra uit. Ne p sus, ma ettre
qui s mps des our permà ces
de te ez-les p réfléchir choisir
utilisgens de pourrez ard.
aux ts. Vous r plus t
u QUESTIONS : poin s aborde
de le
? RELISEZ LA LISTE QUI SE TROUVE À

LA FIN DE LA SESSION PRÉCÉDENTE.
QU’EST-CE QUI VOUS FRAPPE LE PLUS ET POURQUOI ?
QUE S’EST-IL VRAIMENT PASSÉ LORSQUE VOUS ÊTES DEVENU
CHRÉTIEN ? (Aidez-vous en lisant 2 Corinthiens 5 : 17, Éphésiens 5 : 8,
Colossiens 1 : 13.) QU’EST-CE QUI A CHANGÉ EN VOUS ? (Demandez des
témoignages de personnes dont les croyances ou le comportement ont été
transformés.)
ÉTANT DONNÉ QUE LES CHRÉTIENS PÈCHENT ENCORE, EST-IL

JUSTE, À VOTRE AVIS, DE DIRE QUE NOUS NE SOMMES PLUS DES
PÉCHEURS, MAIS DES SAINTS À QUI IL ARRIVE ENCORE PARFOIS DE
PÉCHER ? EST-CE SEULEMENT UN JEU DE MOTS ?
POURQUOI EST-IL IMPORTANT DE NE PAS NOUS CONSIDÉRER
SIMPLEMENT COMME PARDONNÉS, MAIS D’ALLER PLUS LOIN ?
Pas seulement pardonné : une

personne entièrement nouvelle
Comprendre que vous êtes une personne
entièrement nouvelle entraîne un changement
de comportement.
Si vous vous considérez comme un pécheur pardonné (mais
un pécheur quand même), que risquez-vous de faire ? Pécher !
Si vous voulez changer de comportement, u il ne faut pas vous
contenter de vous considérer comme pardonné.
Supposons qu’une prostituée apprenne un jour que le roi a

signé un décret déclarant que toutes les prostituées sont
pardonnées. Pardonnées ! Excellente nouvelle ! Mais si le
décret ne dit que cela, est-ce qu’il changera la façon dont
cette femme se considère ? Non ! Elle sera toujours une
prostituée. Le décret changera-t-il son comportement ?
Probablement pas. Mais si le décret ajoute que le roi veut la
prendre pour épouse et faire d’elle sa reine ? Est-ce que cela
changera l’image qu’elle a d’elle-même ? Bien sûr ! « Je suis
la reine ! ». Est-ce que cela changera sa conduite ? Bien sûr !
« Pourquoi vouloir retourner à mon ancienne vie alors que
je suis reine ? ».
Vous n’êtes pas seulement pardonné, vous faites partie de

l’épouse du Christ ! u Vous êtes une personne entièrement
nouvelle. Dans notre interprétation de l’Évangile, nous nous
sommes surtout concentrés sur la première partie de l’his-
toire : Jésus est mort pour nos péchés. Cela nous laisse
croire que nous ne sommes pas tellement différents de ce
que nous étions avant. Que nous ne sommes « que » pardon-
nés et que nous serons avec Jésus après la mort. Mais la
vérité dépasse de loin cette affirmation !
Souvenez-vous de notre problème : nous sommes nés spi-

rituellement morts à cause du péché. u Supposons que vous
trouviez un homme mort et que vous vouliez le sauver. u Que
faudrait-il faire ? Deux choses :
u 1. Trouver comment guérir la maladie qui l’a fait mourir.

u Paul dit : « Le salaire du péché, c’est la mort » (Romains
6 : 23). Dans notre cas, cette maladie s’appelle le péché : le
remède est la mort de Jésus à la croix – pour mes péchés.
2. Mais il y a plus. C’est bien beau de trouver un remède, par

exemple contre le sida, mais cela n’aide pas du tout ceux qui
en sont déjà morts. u Pour sauver ces gens-là, il faut leur
redonner vie. Si nous lisons ce verset (Romains 6 : 23) jusqu’à
la fin, nous constatons que Jésus a non seulement guéri la
maladie qui nous a fait mourir (le péché), u « mais le don
gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre
Seigneur ».
Connaître uniquement la vérité que Jésus est mort pour

résoudre le problème du péché, c’est croire que nous
sommes des pécheurs pardonnés.
Pour mener une vie qui honore Dieu, il est crucial de connaître
la vérité : nous avons reçu la vie qu’Adam a perdue et nous
sommes devenus des saints ! Sinon, notre comportement ne
changera guère.
Le fait que vous soyez un saint ne vous donne pas, bien

entendu, le droit de vous vanter ! Vous ne l’avez pas mérité, C’est le moment idéal
c’est un cadeau. Les non-croyants peuvent eux aussi devenir pour revenir sur les
des saints, à tout moment. Il suffit qu’ils placent leur foi en deux questions de la
pause-réflexion.
Jésus-Christ.
La défaite vient du manque de prise de

conscience que vous êtes une personne
entièrement nouvelle
u Les chrétiens vaincus ne connaissent pas cette formidable
vérité. Satan ne peut rien faire qui puisse changer le fait
historique de votre nouvelle identité. Mais s’il arrive à vous
faire croire un mensonge concernant cette identité, il peut
paralyser votre marche avec le Seigneur. Il est en effet
impossible de se comporter d’une manière contraire à ce
que l’on pense de soi.
Aucun enfant de Dieu n’est inférieur ou inutile, mais si Satan

peut vous faire croire que vous l’êtes, vous agirez comme tel.
Aucun enfant de Dieu n’est souillé ou abandonné ; mais si

Satan peut vous faire croire que vous l’êtes, vous agirez
comme tel.
Montrez-moi un chrétien vaincu et je vous montrerai

quelqu’un qui n’a pas saisi ces vérités et ne s’est pas détourné
de son ancienne manière de vivre.
Beaucoup d’entre nous n’ont jamais vraiment compris que

nous sommes pardonnés une fois pour toutes et que Dieu
ne nous condamnera jamais. Il nous accueille en sa présence
parce qu’Il nous aime.
Certains diront :
— Vous ne savez pas ce qu’on m’a fait.
Cela ne change pas votre identité en Christ.
— Vous ne savez pas le mal que j’ai fait.
Cela ne change pas votre identité en Christ.
— Vous ne savez pas combien de fois je suis tombé depuis
que je suis chrétien.
Cela ne change toujours pas votre identité en Christ. Christ
vous a aimé lorsque vous étiez encore pécheur. Et cela
continue maintenant que vous êtes saint.
— Et qu’en est-il de mes péchés futurs ?
Lorsque Christ est mort une fois pour toutes, combien de
vos péchés étaient encore dans le futur ? Tous !
— Ne serais-je pas orgueilleux de croire toutes ces choses
à mon propos ?
Pas du tout. Car notre nouvelle identité en Christ n’est pas
quelque chose que nous avons gagné. C’est un cadeau. Offert
uniquement par la grâce de Dieu. Il attend de nous une
réponse de foi : croire ce qu’il a dit et fait pour nous. En fait,
si vous ne croyez pas, vous faites de Dieu un menteur !
u Ce n’est pas par votre façon de faire que vous êtes sauvés,
mais par votre façon de croire. Ce cours n’est pas là pour
vous apprendre à vous comporter différemment mais à
croire différemment.
Être agréable à Dieu

Qu’est-ce qui arrive quand je pèche ?
u Il nous est difficile de croire que nous sommes saints
(plutôt que pécheurs), car nous sommes tout à fait conscients
que parfois nous péchons. Nous en tirons la conclusion que
nous sommes pécheurs. Il m’arrive de temps en temps de
chanter, mais cela ne suffit pas à me définir comme un
chanteur ! Ce qui compte, c’est qui vous êtes vraiment ; si
vous êtes chrétien, l’affaire est réglée. Au fond de votre être,
vous partagez la nature divine. Vous êtes devenu quelqu’un
de totalement nouveau.
Ce n’est pas inévitable, mais il nous arrive encore

de pécher
Être un saint signifie que nous avons la capacité de choisir de
ne pas pécher : u « Mes petits enfants, je vous écris cela afin
que vous ne péchiez pas » (1 Jean 2 : 1). Nous ne devons pas
pécher. En fait, nous en avons fini avec le péché ; nous sommes
« morts au péché » (Romains 6 : 2 NEG) et morts à son emprise
sur nous.
Être un saint ne signifie cependant pas que nous vivons dans

la perfection : u « Si nous disons que nous n’avons pas de
péché, nous nous trompons nous-mêmes et la vérité n’est
pas en nous » (1 Jean 1 : 8). Nous nous faisons des illusions si
nous prétendons ne jamais pécher. La vérité, c’est que nous
sommes des saints qui pèchent parfois.
Nous ne vivons plus dans la crainte constante du jugement

de Dieu, comme si nous pensions : Si je fais une erreur, une
seule, alors la colère de Dieu s’abattra sur moi. La colère de
Dieu est déjà tombée sur Christ. Vous n’êtes pas un pécheur
entre les mains d’un Dieu en colère. Vous êtes un saint entre
les mains d’un Dieu d’amour. Il vous appelle à venir en sa
présence avec votre cœur purifié ; avec confiance, avec
audace même.
Si nous péchons, cela ne change pas

fondamentalement notre relation avec Dieu :
« Mes petits enfants, je vous écris cela afin que vous ne
péchiez pas. u Mais si quelqu’un a péché, nous avons un
défenseur auprès du Père, Jésus-Christ le juste » (1 Jean
2 : 1). Notre destin éternel est assuré, car Jésus a payé le
prix pour nos péchés.
u Existe-t-il quelque chose qui puisse changer le fait que

vous êtes l’enfant de vos parents ? Non ! Impossible de chan-
ger votre ADN. Vous pouvez renier vos parents et faire toutes
sortes de choses qui les déçoivent. Peut-être n’allez-vous
jamais les voir parce qu’ils habitent à l’autre bout de la pla-
nète. Peut-être sont-ils décédés. Mais rien ne peut changer
le fait que vous êtes leur enfant et eux vos parents.
u Lorsque vous êtes né de nouveau, vous êtes devenu un

enfant de Dieu. D’une certaine manière, vous avez reçu son
ADN : l’Esprit de Dieu habite en vous (Romains 8 : 9) et vous
partagez sa nature (2 Pierre 1 : 4). Rien ne peut vous séparer
de l’amour de Dieu (Romains 8 : 39). Personne ne peut vous
arracher de sa main (Jean 10 : 28). Si vous êtes vraiment né
de nouveau, votre relation avec Dieu est une affaire réglée,
quoi que vous fassiez, vous ou quelqu’un d’autre.
L’harmonie est restaurée quand nous revenons

à lui et nous détournons du péché
Peut-on perturber l’harmonie de cette relation en faisant
quelque chose qui déplaît à Dieu ? Bien sûr ! Une relation
harmonieuse se fonde sur la confiance et l’obéissance.
L’absence de l’une ou l’autre affecte la qualité de la relation.
Qu’arrive-t-il lorsque nous faisons quelque chose dont nous

avons honte, que nous savons ne pas être juste ? Que devons-
nous faire ?
u Nous devons simplement revenir à notre Père qui nous
aime, reconnaître devant lui que nous avons eu tort (confes-
sion) et ensuite nous détourner de notre péché (repentance),
sachant qu’il est déjà pardonné à cause de la mort de Christ.
Dieu ne nous condamne pas

u « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour
ceux qui sont en Jésus-Christ » (Romains 8 : 1). Nous pou-
vons toujours être honnêtes avec Dieu, car nous sommes
déjà pardonnés et il n’y a aucune condamnation pour ceux
qui sont en Jésus-Christ.
Dieu n’est pas du genre inspecteur ou accusateur. Nous

n’avons pas besoin de regagner sa faveur en ayant sept
excellents cultes personnels d’affilée ! Nous jouissons déjà
de sa faveur à cause de ce que Christ a accompli. Comprendre
que vous pouvez revenir à Dieu tout de suite dans la repen-
tance lorsque vous avez mal agi, et que vous pouvez être
assuré de son pardon, est une des clés de la maturité chré-
tienne.
PAUSE-RÉFLEXION 2
OBJECTIF :
AIDER LES GENS À COMPRENDRE QUE, LORSQU’ILS PÈCHENT, DIEU NE LES CONDAMNE
PAS, ET QUE RENOUVELER LA RELATION AVEC DIEU N’EST QU’À UNE PRIÈRE DE DISTANCE :
ROMAINS 8 : 1-2.
u QUESTIONS :
? IMAGINEZ QUE VOUS VOUS ÊTES LAISSÉ SÉDUIRE PAR UN
MENSONGE DE L’ENNEMI ET QUE VOUS ÊTES CONSCIENT D’AVOIR
COMMIS UN PÉCHÉ GRAVE. QUE DEVEZ-VOUS FAIRE ?
QUE FAIRE SI VOUS VOUS SENTEZ VRAIMENT CONDAMNÉ ?

(CF. ROMAINS 8 : 1 ; HÉBREUX 10 : 16-22 ; 1 JEAN 1 : 8-2 : 2.)
Inutile d’essayer de devenir

ce que nous sommes déjà
Posons maintenant une question capitale : u « Qu’est-ce que
je peux faire pour que Dieu m’accepte ? ».
La réponse est très courte : u « Rien du tout ! ». La vérité est

que vous êtes u déjà parfaitement accepté par Dieu, sim-
plement à cause de ce que Christ a accompli.
Si nous ne comprenons pas la grâce de Dieu et notre héri-

tage spirituel, nous essayerons sans arrêt de devenir ce que
nous sommes déjà !
Les chrétiens tourneront en rond tant qu’ils ne croiront pas

qu’ils sont déjà enfants de Dieu et qu’ils n’ont besoin de rien
de plus pour être sauvés et mener une vie victorieuse.
u Ce n’est pas ce que nous faisons qui détermine ce que

nous sommes.
u C’est ce que nous sommes qui détermine ce que nous

faisons.
Observons les lettres de Paul. Elles se divisent toutes en

deux parties. Dans la première, il explique qui nous sommes
et ce que Dieu a accompli pour nous. Ce n’est qu’après qu’il
donne les applications pratiques pour notre vie quotidienne.
Nous avons tendance à faire plus attention à la seconde

partie des lettres de Paul : nous voulons savoir comment
vivre la vie chrétienne. Par conséquent, nous avons un type
de christianisme qui nous dit « comment faire » et « comment
ne pas faire » ; mais nous ne savons pas ce que signifie
« être » un chrétien libéré et spirituellement vivant. Si nous
Il y aura peut-être des
lisons attentivement la première partie des lettres de Paul membres de votre groupe
(qui nous établit en Christ) nous pourrons vivre la seconde qui savent qu’ils ne sont pas
chrétiens. D’autres ne
de façon naturelle (ou plutôt surnaturelle). Nous ne sommes seront peut-être pas sûrs.
pas censés agir comme des chrétiens ; nous devons simple- Cette session souligne ce
ment être ce que nous sommes : des enfants de Dieu. qui leur manque. Si vous ne
l’aviez pas fait à la fin de la
u Inutile d’essayer de devenir ce que nous sommes déjà ! première séance, vous
pourriez inviter les gens qui
L’Évangile ne nous demande pas de devenir petit à petit veulent s’assurer qu’ils sont
quelqu’un de différent. Tout commence quand nous recon- des saints à répéter une
simple prière
naissons que nous sommes réellement devenus différents
d’engagement. Demandez-
au moment où nous avons reçu Christ. leur de vous dire s’ils l’ont
fait.
Vous êtes déjà accepté par Dieu ! Il trouve son plaisir en vous.
Il est le bon berger. Il s’intéresse de près à chaque détail de
votre vie. Rien ne peut changer cela.
Il est amour. Cela veut dire qu’Il ne peut pas ne pas vous
aimer, quoi que vous fassiez. Vous ne pouvez rien faire pour
Pour la liste « Dieu est mon qu’il vous aime davantage… ni pour qu’il vous aime moins !
Père », expliquez que
renoncer à une croyance Si vous aviez été, de tout temps, la seule personne au monde
signifie lui « dire non ». qui ait besoin que Christ se sacrifie pour elle, il l’aurait fait,
C’est choisir de s’en
séparer de façon décisive.
uniquement pour vous. Voilà à quel point vous êtes précieux
à ses yeux !
La clé de votre croissance en Christ est la compréhension

de votre nouvelle identité. Vous voulez grandir plus vite ? Eh
bien oui, c’est possible ! Choisissez de croire ce que Dieu dit
à votre propos !
u Nous ne comprenons pas toujours bien qui est Dieu et

comment il est, et il en suit beaucoup de confusion. Pour
finir cette session, renonçons aux choses fausses que nous
avons peut être crues concernant le Seigneur et déclarons
ensemble la vérité.
u [Lisez ensemble la liste « Dieu est mon Père » à la page 21

du manuel du participant, et à la page 54 du guide du for-
mateur.]
6 DIAPOS
TÉMOIGNAGE
Comment expliqueriez-vous à votre voisin la différence entre
un chrétien et quelqu’un qui ne l’est pas ?
Un chrétien est-il, d’une certaine façon, meilleur qu’un non-

chrétien ?
Que répondriez-vous à quelqu’un qui vous demande :

« Pourquoi est-ce que je devrais devenir chrétien ? ».
TRAVAIL PERSONNEL
Lisez la liste « Dieu est mon Père » à voix haute tous les
jours. Choisissez une des vérités qui vous parle particuliè-
rement, lisez-la dans son contexte et demandez au Seigneur
de vous aider à mieux la comprendre.
Dieu est mon Père
JE RENONCE AU MENSONGE QUI DIT J’ACCEPTE AVEC JOIE LA VÉRITÉ QUI DIT
QUE MON PÈRE CÉLESTE EST : QUE MON PÈRE CÉLESTE EST :
Lointain et peu intéressé par Proche et impliqué dans ma vie
ma vie (Psaume 139 : 1-18).
Insensible et indifférent Bon et plein de compassion (Psaume 103 : 8-14).
Sévère et exigeant Aimable et plein de joie et d’amour pour moi

(Romains 15 : 7 ; Sophonie 3 : 17).
Impassible et froid Chaleureux et plein d’affection (Ésaïe 40 : 11 ;
Osée 11 : 3-4).
Absent ou trop occupé pour Toujours présent et désireux de l’être (Hébreux
penser à moi 13 : 5 ; Jérémie 31 : 20 ; Ézéchiel 34 : 11-16).
Impatient, coléreux Patient et lent à la colère, prenant plaisir en
et jamais content ceux qui mettent leur espérance en son amour
constant (Exode 34 : 6 ; 2 Pierre 3 : 9 ; Psaume
147 : 11).
Méchant, cruel ou abusif Plein d’amour et de douceur, soucieux de veiller
sur moi (Jérémie 31 : 3 ; Ésaïe 42 : 3 ; Psaume
18 : 2).
Rabat-joie Digne de confiance et désireux de me donner
une vie abondante ; sa volonté est bonne, par-
faite et agréable pour moi (Lamentations
3 : 22-23 ; Jean 10 : 10 ; Romains 12 : 1-2).
Autoritaire ou manipulateur Plein de grâce et de miséricorde ; il me donne
même la liberté d’échouer (Hébreux 4 : 15-16 ;
Luc 15 : 11-16).
Accusateur et rancunier Plein de tendresse et toujours prêt à pardonner ;
son cœur et ses bras me sont toujours grand
ouverts (Psaume 130 : 1-4 ; Luc 15 : 17-24).
Pinailleur et perfectionniste Désireux de me voir grandir et fier de moi, son
enfant en pleine croissance (Romains 8 : 28-29 ;
Hébreux 12 : 5-11 ; 2 Corinthiens 7 : 14).
Je suis la prunelle de ses yeux !
GUIDE DU FORMATEUR
GUIDE DU FORMATEUR
PARCOURS VERS
LA LIBERTÉ EN CHRIST

13 semaines de formation de disciples
pour tous les chrétiens
Faites des disciples.

Des disciples qui porteront
beaucoup de fruits !
PARCOURS VERS
LA LIBERTÉ
Les jeunes chrétiens dans la foi, tout comme les plus expérimentés,
ont besoin de grandir spirituellement. Le Parcours vers la liberté en
Christ est un moyen simple, mais puissant, qui encouragera chaque
CHRIST
chrétien à devenir un disciple authentique.
Ce manuel contient 13 sessions qui aideront les participants à :

EN
• Saisir la nouvelle identité qu’ils ont reçue lors de leur conversion ;
• Résoudre les conflits spirituels et personnels ;
NEIL T. ANDERSON
• Faire de leur relation avec Jésus un véritable mode de vie.
& STEVE GOSS

Ce programme accessible et pertinent stimulera votre croissance spirituelle. Son contenu est
conçu pour les petits groupes et les binômes. Il est aussi adapté aux réunions d’Église et sert
de canevas de prédications. Il peut être également une suite logique aux parcours d’initiation
à la foi, tels que le cours Alpha.
NEIL T. ANDERSON
Ce manuel s’adresse à ceux qui animent un groupe Parcours vers la liberté en Christ.
Il contient de nombreuses explications indispensables à la préparation de chaque session. GUIDE DU FORMATEUR
En tant que formateur, vous bénéficiez de présentations PowerPoint disponibles sur le site :
& STEVE GOSS

www.liberteenchrist.com.

28,90 €
ISBN 978-2-36249-350-8
LIBERTÉ
EN
CHRIST 9 782362 493508

Parcours Vers La Liberté en Christ - Neil Anderson

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GUIDE DU FORMATEUR

Faites des disciples.

Ce manuel contient 13 sessions qui aideront les participants à :

& STEVE GOSS

& STEVE GOSS

13 SEMAINES DE FORMATION DE DISCIPLES

Édition en langue française :

Traduction : Monique Baynes Clarke

Couverture et mise en page : BLF Éditions

Dépôt légal 2e trimestre 2016

Partie A : Vérités fondamentales

Partie B : Le monde, la chair et le diable

Partie C : Rompre l’emprise du passé

Partie D : Grandir en tant que disciples

• Les bénévoles de l'équipe de Freedom in Christ qui donnent régulièrement de

• L'équipe éditoriale de Monarch Books pour leur confiance.

• Andy et Jenny Moxon pour leur contribution aux nouvelles questions de la

• Sue Lindsay qui a contribué à la révision de la rubrique « Louange ».

Ce cours a pour but :

Combien de semaines cela prend-il pour faire tout le

Quelle est la structure du cours ?

Session 1 | Je viens d’où ?

Session 2 | Qui suis-je maintenant ?

Session 3 | Choisir de croire la vérité

Session 4 | Comment le monde conçoit la vérité

Session 5 | Nos choix au quotidien

Session 6 | Démolir les forteresses

Session 7 | La bataille dans les pensées

PARTIE C. Rompre l’emprise du passé

Session 8 | Bien gérer nos émotions

Les Étapes vers la liberté en Christ

PARTIE D. Grandir en tant que disciples

Session 10 | Marcher chaque jour dans la liberté

Session 11 | Nos relations avec les autres

Session 13 | Restez sur la bonne voie !

Les Étapes vers la liberté en Christ, c’est quoi ?

Lorsqu’il y a un grand nombre de participants, il est difficile de consacrer un entretien individuel à

Comment démarrer dans une Église ?

Apprendre à guider des personnes à travers les Étapes

Démarrer votre première formation

Organisez-vous pour faire passer les Étapes individuellement

Insistez sur le fait que cela doit devenir un mode de vie

Quelle est la meilleure façon de présenter ce cours ?

L’idéal est de le faire dans votre propre Église.

Définissez et mettez en place votre « démolisseur de forteresse »

Comment pouvez-vous utiliser le cours ?

L’enseignement systématique avec un suivi en petits groupes

Les rencontres de semaine

De quel matériel ai-je besoin ?

Chaque participant aura besoin :

Quel est le format de chaque session ?

Notes pour le formateur

Accueil (pour petits groupes)

Louange (pour petits groupes)

Que me conseillez-vous de faire

Louange (pour petits groupes)

• Que pensez-vous de ce que vous venez d’entendre ?

Notes pour le formateur