SN Physiologie Humaine 7D
SN Physiologie Humaine 7D
SN Physiologie Humaine 7D
L’Inspecteur Général
La spermatogenèse se déroule dans les tubes séminifères et dure 72 jours ; elle comprend
4 phases :
* La Phase de multiplication : les spermatogonies (2n) se multiplient par mitose
L’action du testicule se fait par une hormone appelée Testostérone qui est secrétée par les
cellules de Leydig (La testostérone est une hormone appartenant à la famille des stéroïdes
qui sont des lipides).
- FSH agit sur la fonction exocrine du testicule (spermatogenèse) alors que LH agit sur
son activité endocrine (production de testostérone). Leurs actions ne sont toutefois pas
comparables.
-LH agit directement sur les cellules de Leydig en stimulant la production de testostérone.
- Une phase d'accroissement, durant laquelle les cellules précédentes deviennent des ovo-
cytes I (bloqué en PI) (2n).
- Une phase de maturation, au cours de laquelle se déroule une méiose,
Œstrogènes Progestérone
-Sécrété par les cellules de thèque interne -Sécrétée par les cellules lutéiniques du
des follicules cavitaires et mûrs et par les corps jaune pendant la phase lutéale.
cellules de la zone granuleuse ainsi que
par le corps jaune pendant la phase lutéale. -Agit seulement si les œstrogènes ont agit
avant (les œstrogènes et la progestérone
-l’œstradiol se fixe sur des récepteurs au agissent en synergie)
niveau de la muqueuse, favorise la mul-
tiplication cellulaire, développement des
glandes et des vaisseaux sanguins.
- stimule la contraction du myomètre. -- inhibe la contraction du myomètre.
-maintien la température du corps - légère hyperthermie
constante : effet hypothérmisant.
- elle permet le développement de la den- -- Hormone gestative assure le bon dérou-
telle utérine et stimule la sécrétion de mu- lement de la grossesse
cus et de glycogène.
- Assure le développement des CSI
- Assure le développement et le maintien des CSII.
2-Cycle sexuel
Chez la femme, les structures sont variables dans le temps et associées à un cycle. Le
fonctionnement cyclique de l'appareil génital féminin débute à la puberté et s'achève à
la ménopause. L'évènement le plus visible de cette activité cyclique est la menstruation,
marquant le début de chaque cycle.
Un cycle menstruel dure environ 28 jours et l'ovulation a lieu au 14e jour du cycle.
a- Cycle ovarien
Comprend deux phases :
- la phase pré-ovulatoire, ou phase folliculaire (J1 – J14), caractérisée par la croissance
folliculaire. Le premier jour de chaque cycle menstruel, plusieurs follicules cavitaires,
chacun contenant un ovocyte I bloqué en PI, entament simultanément leur développement
sous l’effet de l’hormone FSH sécrétée par la glande hypophyse. Dans des conditions nor-
males, un seul d’entre eux (follicule dominant) parviendra à maturité et sera en situation
d’arriver à l’ovulation, les autres dégénéreront au cours du cycle (phénomène d’atrésie).
- l’ovulation (J14): les follicules en cours de développement sécrètent l’hormone œstra-
diol (pic), qui agit sur l’hypophyse par RC+ et l’amène à produire l’hormone LH (pic) qui
stimule la première division méiotique de l’ovocyte.
Le follicule libère l’ovocyte II bloqué en MII et un GPI, qui seront recueillis par la trompe
de Fallope.
- la phase post-ovulatoire, ou phase lutéale (J14 – J28) :
Après l'ovulation le follicule rompu se referme et se transforme en corps jaune par une
croissance des vaisseaux sanguins qui colonisent la granulosa dans laquelle les cellules
folliculaires se transforment en cellules lutéales sécrétrices.
Le corps jaune se forme en quelques heures, fonctionne puis régresse rapidement en ab-
sence de fécondation (corps jaune cyclique ou provisoire), il perd sa couleur et se trans-
forme en masse fibreuse, le corps blanc, qui disparaîtra, ne laissant la place qu'à une cica-
trice à la surface de l'ovaire. En cas de fécondation le corps jaune se développe et devient
corps jaune gestatif
b- Cycle utérin
Parallèlement au cycle ovarien se déroule un cycle utérin, caractérisé par une évolution de
la muqueuse utérine ou endomètre et du myomètre.
• Dans la 1re partie du cycle, on parle de phase proliférative ou post menstruelle : la mu-
queuse se répare sous l’action des œstrogènes et s’épaissit progressivement de quelques
millimètres (1 a 5 mm). Des glandes en tubes apparaissent, et les vaisseaux sanguins de-
viennent nombreux.
• Dans la 2e partie du cycle, on parle de phase sécrétoire ou phase pré-menstruelle, sous
l’action de la progestérone, le développement de l’endomètre atteint son maximum
quelques jours après l’ovulation. Les vaisseaux sanguins se spiralisent et les glandes se
ramifient considérablement ce qui donne à l’endomètre une vue en coupe l’aspect d’une «
dentelle » prête à accueillir un embryon.
• En fin de cycle, en l'absence de fécondation, le corps jaune régresse en quelques jours,
ce qui provoque une chute des concentrations hormonales d'œstrogènes et de progesté-
rone. Les contractions du myomètre ne sont plus inhibées. La muqueuse se détache et est
éliminée dans un flux sanguin : ce sont les menstruations, ou règles.
Au niveau du myomètre utérin, les œstrogènes favorisent sa grande contractilité en phase
pré-ovulatoire
La progestérone diminue la contractilité du myomètre, ce qui facilite l’implantation d’un
embryon.
3-Régulation de l’activité sexuelle femelle
Le fonctionnement de l’ovaire est sous contrôle direct de deux hormones sécrétées par
l’hypophyse antérieur (FSH et LH).
L’hypothalamus contrôle la sécrétion hypophysaire par l’intermédiaire de la GnRH (sé-
crétion pulsatile)
L'ovaire exerce, par l'intermédiaire de ses hormones, un rétrocontrôle(feed-back) sur le
CHH.
Lorsque le taux d'œstradiol augmente, la sécrétion de FSH et LH diminue, c'est un RC(-)
qui se produit au début du cycle (jusqu'au 10ème j). On constate ensuite une augmenta-
tion rapide du taux d'œstradiol et aussi augmentation brusque (pic) de FSH et de LH, c'est
Tome 2 Reproduction Mohamed Mahmoud Said
un RC(+) qui se produit juste avant l'ovulation. Enfin, il y a un autre RC(-) exercé par les
hormones ovariennes au cours de la phase lutéale. A la fin du cycle, la chute du taux des
hormones ovariennes suite à la régression du corps jaune, entraine une reprise de la sécré-
tion des hormones hypophysaires et un nouveau cycle recommence.
4- Gestation
De la Fécondation à la nidation
Après la fécondation (T= 0) le zygote subit une segmentation grâce à des mitoses succes-
sives pour donner un embryon à différents stades. Au cours de la segmentation l'embryon
progresse dans la trompe pour atteindre l'utérus vers le 4ème jour en stade de morula, La
morula descend dans la cavité utérine se transforme en blastocyste formé d’une couche
périphérique de cellules appelée trophoblaste, d’une masse de cellules appelée bouton
embryonnaire
Le blastocyste se rapproche de l'endomètre, se fixe et s'y implante pour former son nid:
c'est la nidation qui se produit vers le 7ème jour après la fécondation.
Les cellules du trophoblaste créent la future zone d'échange appelée placenta entre la cir-
culation maternelle et la circulation fœtale.
-Après la nidation
Une mince couche de cellules se développe à la surface de l'embryon. C'est un processus
au cours duquel les trois feuillets du fœtus, l'ectoderme (épiblaste), le mésoderme (ou mé-
soblaste) et l'endoderme, se développent.
Ces trois couches se développeront pour former toutes les structures du corps de l'em-
bryon.
- Rôles du placenta.
Le trophoblaste se développe en une structure complexe dans laquelle se développent des
vaisseaux sanguins ou placenta.
- Respiration et nutrition : c’est à travers une mince couche de cellules que se font les
échanges gazeux de la respiration (rejet de CO2 et absorption d’O2), l’apport alimentaire
de la mère et le rejet des déchets du métabolisme fœtal.
- Protection contre les microbes.
La plupart des microbes sont arrêtés par la barrière placentaire à cause de leur taille. Seuls
les virus peuvent traverser le placenta (le virus du SIDA, par exemple). La plupart des
médicaments ne sont pas interceptés.
Les drogues absorbées par la mère traversent également la barrière placentaire : lorsque la
mère consomme du café, du tabac, de l’alcool ou d’autres drogues illicites, le fœtus les
reçoit également.
- Rôle endocrinien.
Depuis la nidation jusqu'à la 11ème semaine de la grossesse (~3 mois): Le placenta assure
la sécrétion d'une hormone la HCG identique à la LH. La HCG assure le maintien du
corps jaune (corps jaune gestatif) et active la sécrétion des œstrogènes et de la progesté-
rone pour maintenir l'endomètre.
-- Depuis la 11ème semaine jusqu'à l'accouchement (du 3ème mois jusqu'au 9ème mois) :
le placenta assure la sécrétion des œstrogènes et de progestérone.
Le placenta produit aussi la HPL.
5- Parturition
Le fœtus lorsqu’il a atteint un certain stade de maturité sécrète du cortisol qui est l’hor-
mone clé du déclenchement de la parturition sous l’effet de l’ACTH hypophysaire. Le
cortisol modifie l’équilibre œstro-progestatif de la gestation : diminution des taux plasma-
tiques de progestérone, augmentation des taux d’œstradiol. Il en résulte une augmentation
des sécrétions de prostaglandines. Cette modification de l’équilibre hormonal de la gesta-
tion est responsable du développement des contractions utérines. Lorsque la cascade
d’évènements endocriniens est déclenchée, elle aboutit inexorablement à la parturition.
4- Allaitement
C’est la succion du mamelon (La tétée ou la traite) qui est le moteur de la sécrétion de la
prolactine et de l’ocytocine. Cette stimulation aboutit, par voie nerveuse, à l’hypotha-
lamus et entraîne une inhibition du PIF (facteur hypothalamique inhibiteur de la prolac-
tine) : c’est la voie nerveuse ascendante du réflexe.
Les hormones libèrent le lait en agissant sur les acini et les galactophores : c’est la voie
descendante.
6- Maitrise de la reproduction
a- La contraception
C'est l'ensemble des moyens qui permettent d’empêcher la fécondation en évitant la ren-
contre des gamètes mâles et femelles. Les principaux moyens de contraception sont :
- les méthodes naturelles : interruption du coït en retirant le pénis avant éjaculation.
- le préservatif : il empêche le sperme d'aller dans le vagin de la femme,
- la pilule : pour la femme, la pilule bloque la maturation des ovules, elle met les ovaires «
au repos ».
De manière générale la pilule exerce un RC- sur le CHH pendant la période de prise. Les
pilules combinées représentent le moyen contraceptif féminin le plus efficace.
- l'implant : dispositif qui se met sous la peau du bras et libère une hormone (progestatif)
b- La contragestation
C'est l'ensemble des moyens qui permettent d’empêcher la gestation
- le dispositif intra-utérin ou stérilet que le médecin va déposer dans l'utérus lors d'une
consultation médicale : il peut rester en place pour 5 ans.
c- Procréation médicalement assistée
FIVETE
QCM
Pour chacun des items suivants (de 1 à 39), il peut y avoir une ou deux réponse(s) cor-
recte(s). Relevez le numéro de chaque item et indiquez dans chaque cas la (ou les deux)
lettre(s) correspondant à la (ou aux deux) réponse(s) correcte(s).
4-Le 8ème jour d’un cycle sexuel normal de 28 jours est caractérisé par :
a- l’expulsion du 1er globule polaire.
b- la formation de la dentelle utérine.
c- une glaire cervicale à maillage serré.
d- une glaire cervicale perméable aux spermatozoïdes.
10- La greffe d’un fragment de testicule sous la peau d’un mâle castré :
a) active la sécrétion des gonadostimulines,
b) freine la sécrétion des gonadostimulines,
c) corrige la stérilité,
d) à les mêmes effets que les injections d’extrait testiculaire.
11- Chez l’espèce humaine, les cellules hypophysaires sécrétrices de FSH présentent
des récepteurs à :
a) l’ABP,
c) la GnRH
b) l’inhibine,
d) la testostérone.
Tome 2 Reproduction Mohamed Mahmoud Said
12- Le silence utérin constaté au cours d’un cycle sexuel chez une femme correspond
à,
a. une augmentation du taux des œstrogènes.
b. une diminution du taux de la progestérone.
c. une augmentation du taux de la progestérone.
d. une augmentation du taux des gonadostimulines.
14. Une Rate sans hypothalamus, reçoit en perfusion continue du sérum contenant
des extraits hypothalamiques. On constatera alors,
a. l’hypertrophie de l’hypophyse.
b. la réactivation de l’hypophyse.
c. aucune réponse de l’hypophyse.
d. la réduction de l’activité de l’hypophyse.
19- Parmi les cellules suivantes, celles qui sont cibles à la LH sont :
a) les cellules lutéales.
b) les cellules de Sertoli.
c) les cellules de Leydig.
d) les spermatogonies.
22- Chez une femme ayant des cycles de 25 jours, on trouve dans son ovaire au
14ème jour :
a) des follicules primordiaux, primaires, secondaires et un follicule rompu.
b) des follicules primordiaux, primaires, secondaires et un jeune corps jaune.
c) des follicules primaires, secondaires, tertiaires et un follicule mûr.
d) des follicules primordiaux, primaires, secondaires et un follicule mûr.
Tome 2 Reproduction Mohamed Mahmoud Said
28- Des injections d’œstradiol à faibles doses chez une femme en ménopause en-
traînent
.a) une baisse des taux sanguins des hormones hypophysaires
.b) une baisse de LH et une augmentation de FSH
.c) une augmentation des taux sanguins des hormones hypophysaires
d) aucun effet.
33- L’injection d’une faible dose d’œstradiol à une guenon pubère ovariectomisée en-
traîne :
a) une chute du taux de LH.
b) un pic de FSH.
c) une augmentation du taux de Gn-RH.
d) un freinage du fonctionnement du complexe hypothalamo-hypophysaire.
Corrigé QCM
Item 1 2 3 4 5 34 35 36 37 38 39
Bonne réponse a-c b-c d c b, c c c-d b-c c a c
Exercice 1
Afin de préciser l’origine de la stérilité de deux hommes M.X et M.Y adultes, on effec-
tue différents tests.
On réalise une étude quantitative du taux d’ADN de
cellules germinales extraites directement, par biopsie,
d’un fragment des testicules de ces deux hommes
stériles et d’un homme fertile M.Z. On obtient trois
populations différentes de cellules germinales dont le
nombre ainsi que la quantité d’ADN correspondant à
chacune d’elles, figurent dans le document 1.
1- Indiquer les cellules germinales correspondant à
chacune des trois populations du document 1. Justifier
la réponse.
2- Expliquer la variation du nombre des cellules germinales des trois popu-
lations chez l’homme fertile M.Z.
3- Déduire, d’après le document 1, la cause de stérilité de M.X.
Des observations microscopiques réalisées sur le sperme de M.Y, ont
montré des spermatozoïdes dont la plupart ont un aspect identique à celui
schématisé dans le document 2.
4- Expliquer l’origine de la stérilité de M.Y.
Corrigé 1
1-Population 1 = spermatocytes I.
Car c’est une cellule ayant 2n chromosomes à deux chromatides chacun (2Q).
Population 2 = spermatocytes II
Car c’est une cellule ayant n chromosomes à deux chromatides chacun, obtenue après la
division réductionnelle de la méiose (Q).
Population 3 = spermatides ou spermatozoïdes
Car ce sont des cellules ayant n chromosomes à une chromatide chacun, obtenues après
la division équationnelle de la méiose (Q/2).
2- Chez l’homme fertile le nombre de cellules germinales double de 2 à 4 puis à 8 en
passant de la population 1 à la population 3 ce qui correspond au déroulement de la
méiose où le nombre de cellules se dédouble après chaque division.
Le spermatocyte I donne 2 spermatocytes II et chacun d’eux donne 2 spermatides.
3- Chez l’homme stérile X le nombre de spermatocytes I est identique à ce que l’on ob-
serve chez l’homme fertile (2UA), mais le nombre de spermatocytes II est plus grand
chez l’homme stérile 10UA que chez l’homme fertile 4UA. Par contre le nombre de
spermatides ou spermatozoïdes est anormalement inférieur chez cet homme stérile 1UA
Tome 2 Reproduction Mohamed Mahmoud Said
Exercice 2
Les figures a et b du document 2 illustrent deux évènements qui se
déroulent au niveau de l’appareil génital de la femme.
1-Légendez le document 2.
2- Identifiez les deux évènements illustrés par les figures a et b.
3- Précisez les lieux de leur déroulement.
4- Citez l’évènement manquant qui permet le passage de l’étape a à
l’étape b.
Corrigé 2
1-Légendes 1= ovocyte II ; 2= Follicule rompu ;
3= bourgeon (bouton) embryonnaire ; 4= Placenta
2- a : ovulation b : nidation
3- a : de l’ovaire à la trompe b : utérus
4- Fécondation
Exercice 3
A- L’urine constitue un milieu qui reflète de nombreuses activités endocrines car elle
contient des substances provenant de la dégradation
des hormones. Un dosage régulier de deux substan-
ces A et B dérivant d’hormones sexuelles dans les
urines de Mme S, a permis de tracer les graphes du
document 1.
1- En justifiant la réponse, identifiez les hormones
qui sont à l’origine des substances A et B dosées dans
les urines de Mme S.
Exercice 4
Le document 1 montre les résultats de dosage de LH chez une femme normale durant 40
jours.
1-Analysez ce graphe en vue de déduire :
1-1-La durée du cycle.
1-2-Date (s) d’ovulation (s).
2-Précisez le déterminisme du pic de LH.
Le dosage chez deux autres femmes X et Y du taux de
LH durant la même période a donné les courbes du document 2.
3-Analysez ces deux courbes et déduisez l’état possib-
le de chaque femme.
4-L’échographie ovarienne a révélé chez l’une de ces
femmes l’absence de follicules ovariens.
4-1-Reconnaissez cette femme, expliquez son état.
4-2-Interprétez l’allure de la courbe chez cette femme.
5-L’autre femme a remarqué la disparition de sa menstruation. Après des analyses, son
médecin confirme la présence de HCG dans ses urines.
5-1-Qu’apportent ces données ?
5-2-En utilisant l’axe de temps du document 2, estimez à partir de quel jour débute la
sécrétion de cette hormone par rapport au pic de LH ? Justifiez votre réponse.
5-3-Montrez comment la sécrétion de cette hormone était, directement ou indirectement,
à l’origine de la :
5-3-1-disparition de la menstruation de cette femme.
5-3-2-variation du taux de LH.
Corrigé 4
1-1-Le graphe montre une sécrétion cyclique de LH présentant deux pics identiques suc-
cessifs.
La durée du cycle sexuel = le temps séparant les 2pic de LH successifs : 33-5 = 28jours
1-2- Dates approximatives des ovulations : 5 et 33
2- Taux élevé d’œstrogènes, RC+
Tome 2 Reproduction Mohamed Mahmoud Said
Exercice 5
A- Les figures 1, 2 et 3, illustrent des étapes d’un phénomène qui se déroule dans les
voies génitales d’une femelle de mammifères.
1-De quel phénomène s’agit-il ?
2-Donnez les noms des éléments A, B, C, D et E.
3-Précisez la quantité d’ADN et la formule chromoso-
mique des éléments A, B, C, D et E en considérant
2n = 4 (une paire d’autosomes et la paire des gonoso-
mes). Votre réponse doit être sous forme d’un tableau.
4-Des ovules de souris sont fécondés in vitro, mais au
stade de la figure 3, on aspire l’élément A ou B. On
fait alors agir la cytochalasine B, qui permet le dédoublement strict des chromosomes.
La cellule ainsi obtenue peut se diviser et l’embryon qui en résulte est implanté dans
l’utérus d’une souris porteuse. Seuls les embryons à caryotype normal sont viables.
a-Décrivez l’état de l’utérus de la femelle porteuse au moment de l’implantation.
b-Peut-on prévoir le sexe des souriceaux ? Justifier votre réponse en envisageant les di-
vers cas possibles.
Jours
J-1 J0 J+1 J+3 J+6 J+8 J+11 J+13 J+14 J+17 J+20 J+22 J+30
Cycle
Normal (a) Trace 0.5 2 7 17 19 12 2 Trace Trace Trace Trace Trace
Corrigé 5
Exercice 6
On se propose de préciser certaines conditions de la fécondation humaine en se basant
sur un examen, des cultures et des expériences.
Examen :
On réalise des spermogrammes chez deux hommes X et Y.
Le document 1 présente les résultats obtenus chez X et Y et ceux obtenus chez un hom-
me normal témoin.
Paramètres L’homme X L’homme normal témoin L’homme Y
Volume 3,9 mL > 3 mL mL 4,2
pH 7,3 7,3 7,3
Numérotation dans
64,2.10e mL-1 > 60.10e mL-1 67.10e mL-1
le sperme
Mobilité totale 60% > 52% 55%
Spermatozoïdes de
10% > 56% 90%
forme normale
Expérience 1 :
Chez une femme normale ayant un cycle sexuel de 28 jours, on prélève de la glaire cer-
vicale le 8eme et le I4eme jour de son cycle. A chaque fois, le prélèvement est observé
puis placé dans un milieu en présence de sperme éjaculé d’un homme normal. Après
une heure, on vérifie la migration des spermatozoïdes à travers la glaire cervicale dans
chaque milieu. Le document 3 montre les résultats obtenus.
Corrigé 6
1- Comparées aux caractéristiques du sperme de l’homme normal, tous les paramètres
mesurés sont normaux chez les deux hommes X et Y à l’exception du pourcentage des
spermatozoïdes de forme normale qui est très faible (10%) chez l’homme X.
Déduction : le sperme de l’homme Y ne présente pas d’anomalies.
2-Dans les cultures 1 et 3, aucun gamète femelle n’est fécondé.
-Dans la culture 2, la majorité des gamètes femelles sont fécondés.
-Les spermatozoïdes acquièrent leur pouvoir fécondant au niveau de l’épididyme grâce
à des protéines membranaires leur permettant la reconnaissance du gamète femelle.
-Au niveau de l’urètre, les spermatozoïdes se mêlent aux sécrétions des glandes an-
nexes, l’antigène membranaire est alors masqué par un facteur de décapacitation.
Expérience 1 :
• Au 8ème jour du cycle, la glaire cervicale est dense et à maillage serré donc imper-
méable aux spermatozoïdes ce qui explique l’absence de leur migration.
• Au 14ème jour du cycle, la glaire cervicale est filante et à maillage large donc per-
méable
aux spermatozoïdes ce qui explique leur migration normale.
3-Expérience 2 :
Les spermatozoïdes qui ont été mis en contact avec la glaire cervicale du 8ème jour (mi-
lieu 1) ne fécondent pas les gamètes femelles. Ceux qui ont été mis en contact avec la
glaire cervicale du 14ème jour (milieu 2) fécondent les gamètes femelles.
-En franchissant la glaire cervicale filante, le facteur de décapacitation est décroché et
les spermatozoïdes retrouvent leur pouvoir fécondant.
4-Conditions de la fécondation mises en évidence :
sperme normal (spermatozoïdes normaux).
glaire cervicale filante.
spermatozoïdes capacités.
Tome 2 Reproduction Mohamed Mahmoud Said
Exercice 7
On se propose d’étudier certains aspects de la maîtrise de la procréation humaine.
Deux couples A et B ayant des difficultés à avoir des enfants depuis des années, consul-
tent un médecin gynécologue qui leur propose de réaliser les examens suivants :
Corrigé 7
1-Analyse comparative
- Examen 1 :
Comparé au spermogramme de l’homme témoin, le nombre de spermatozoïdes et le vo-
lume du sperme de l’homme A sont sensiblement les mêmes.
L’homme A est normal.
Comparé au spermogramme de l’homme témoin, celui de l’homme B montre un nomb-
re de spermatozoïdes très faible bien que le volume du sperme soit presque le même.
L’homme B est stérile.
- Examen 2 :
L’appareil génital de la femme A, comparé à celui de la femme témoin, présente presque
la même organisation sauf au niveau :
-Des ovaires qui sont de plus petite taille (atrophiés) montrant des follicules très petits
(pas de croissance folliculaire), pas de follicule mûr et évidemment pas d’ovulation.
-Une muqueuse utérine moins épaisse et lisse (pas de dentelle)
La femme A est stérile.
-L’appareil génital de la femme B, comparé à celui de la femme témoin, présente pres-
que la même organisation mais ses trompes ne sont pas dégagées.
La femme B est stérile aussi.
2-
Homme B Femme A Femme B
Cause de la Oligospermie ou nombre Stérilité hormonale Obstruction des
stérilité réduit de spz ou structurale trompes
3-Pour l’homme B, la stérilité peut être due à un dysfonctionnement :
-Testiculaire (hypothèse 1).
-Hypothalamo-hypophysaire (hypothèse 2).
NB : on accepte toute hypothèse logique pouvant être à l’origine de l’infertilité chez
l’homme B (blocage de la spermatogenèse, pas de sécrétion de testostérone, de GnRH,
LH, FSH, défaut de récepteurs...).
4- Chez l’homme stérile on constate un taux élevé de LH qui oscille entre 20 et 45 ng/
mL et on observe 3 pics/7h par contre chez l’homme témoin on constate un taux normal
de LH qui oscille entre 2 et 8 ng/mL et on note 2 pics/7h.
→ Chez l’homme stérile, le rétrocontrôle négatif normalement exercé par la testostérone
est faible ou absent témoignant d’une faible sécrétion ou absence carrément de testos-
térone.
→ L’homme B soufre d’un problème testiculaire → seule l’hypothèse 1 est validée.
5-Traitements proposés :
Pour le couple A : traitement hormonal visant à stimuler le développement folli-
culaire (exemple injections de FSH et de LH à des doses convenables).
Pour le couple B : la FIVETE.
Exercice 8
La figure a du document illustre une phase de la fécondation
1-Légendez le document en reproduisant les numéros des
flèches (de 1 à 4) sur votre copie.
2-a- Expliquez le mécanisme de la pénétration du sperma-
tozoïde à l’intérieur de l’ovocyte II.
b- Citez les transformations cytologiques et nucléaires qui se
déroulent depuis la pénétration du spermatozoïde jusqu’à la phase illustrée par la figure
a.
3-Expliquez comment l’élément désigné par la flèche n°3 contribue au maintien de la
grossesse.
Corrigé 8
1- Légende
1 2 3 4
Pronucléus mâle Pronucléus femelle Trophoblaste Dentelle utérine ou endomètre
ou muqueuse utérine
- synthèse de protéines.
- formation d’un aster
3- Les cellules du trophoblaste sécrètent la HCG dont l’action est voisine de celle de la
LH. Cette hormone passe dans le sang maternel et empêche la régression du corps jau-
ne. Celui-ci continue à produire des doses croissantes d’œstrogènes et de progestérone,
indispensables au bon déroulement de la grossesse.
Exercice 9
Le document représente deux schémas simplifiés de structures observables dans les go-
nades humaines.
1- Nommez les structures a et b
2-Légendez le document en reportant sur votre
copie les numéros de 1 à 6
3-Les structures a et b sécrètent respectivement
les hormones H1 et H2.
Recopiez, sur votre copie, le tableau suivant et complétez-le
Nom Organes cibles Effets physiologiques
H1
H2
4- Indiquez le devenir de la structure b
Corrigé 9
1- Structure a : tissu interstitiel testiculaire
Structure b : follicule cavitaire ou tertiaire
2- Légende :
1 2 3 4 5 6
Capillaire Cellule de Ley- Cavités folli- Granulosa Thèque Ovocyte I
sanguin dig ou intersti- culaires ou cellules (externe)
tielle folliculaires
3-
Nom Organes cibles Effets physiologiques
Testostérone Testicules Développement et maintien des ca-
Organes responsables ractères sexuels (Iaires et IIaires).
H1 Activation de la spermatogenèse
des caractères sexuels.
Axe H-H Rétrocontrôle négatif
Œstrogènes Utérus Développement de l’endomètre
Organes responsables Développement et maintien des ca-
H2
des caractères sexuels. ractères sexuels.
Axe H-H Rétrocontrôle négatif et/ou positif
4- la structure b évoluera en follicule mûr.
Exercice 10
On cherche à comprendre les relations fonctionnelles entre certaines structures au début
de la grossesse. Pour cela, on réalise un test de dosage et des expériences.
Test de dosage
On dose, chez la femme à partir de la fécondation, le taux de deux hormones : l’hormo-
ne gonadotrophique chorionique (HCG) et la progestérone.
Les résultats obtenus sont présentés par le document 1.
1-Analysez les deux tracés du document 1 en vue de proposer une hypothèse quant au
rôle de l’HCG.
Expériences 1, 2 et 3
Ces expériences sont réalisées sur des macaques femelles dont le cycle sexuel est com-
parable à celui de la femme.
Tome 2 Reproduction Mohamed Mahmoud Said
Expériences Résultats
1 On injecte à une femelle macaque (A) La radioactivité se localise au niveau
non gestante de l’HCG rendue radioacti- du corps jaune.
ve pendant la phase lutéale Le taux de progestérone passe de 4 5 à
9 nq/mL.
2 On injecte à une femelle macaque (B) Le taux de progestérone passe de 4 à 8
non gestante des extraits trophoblasti- ng/mL.
ques pendant la phase lutéale.
3 On suit la variation du taux plasmatique Le document présente les résultats
de progestérone chez deux femelles ma- obtenus
caques (C) et (D) gestantes dans deux
conditions différentes :
Conditions physiologiques normales (fe-
melle C)
la suite d’injections répétées d’anticorps
anti-HCG à partir du 18e™ jour de ges-
tation (femelle D).
2-A partir de l’analyse des résultats de ces expériences et en faisant appel à vos connais-
sances a- précisez l’origine de l’HCG.
b- vérifiez la validité de l’hypothèse émise dans la question 1.
c- prévoyez le devenir de la gestation chez la femelle (D) suite aux injections répétées
d’anticorps anti-HCG. Justifiez.
3-A partir des informations tirées précédemment et en faisant appel à vos connaissances,
représentez par un schéma fonctionnel les relations entre l’hypophyse, le corps jaune, le
trophoblaste et l’endomètre au début de la grossesse chez la femme.
Corrigé 10
1-Analyse des tracés :
Hormone Analyse
1- À partir de la fécondation, le taux augmente et atteint 24 ng/mL
HCG
vers la 3ème semaine de gestation.
2- Sécrété peu de temps après la nidation avec un taux pour atteindre
Progestérone
100 ng/mLau cours de 3ème semaine de gestation.
Hypothèse : rôle de l’HCG : stimule la sécrétion de la progestérone
2-Analyse de l’expérience 1 : A la suite de l’injection de l’HCG radioactive, la radioac-
tivité se localise au niveau des cellules lutéales du corps jaune : ces cellules sont les cel-
lules cibles de l’HCG. Le taux de progestérone augmente
Tome 2 Reproduction Mohamed Mahmoud Said
Analyse de l’expérience 2
A la suite de l’injection d’extraits trophoblastiques, le taux de progestérone augmente
Analyse du document 2
Chez la femelle C, en conditions physiologiques normales, le taux de progestérone aug-
mente passant de 7 à 14 ng/mL entre le jour 18 et le jour 26 de la gestation.
Chez la femelle D, à la suite de l’injection des anticorps anti-HCG, le taux de proges-
térone diminue jusqu’à s’annuler vers le 26ème jour.
a- l’origine de l’HCG est le trophoblaste.
b- l’HCG stimule la sécrétion de la progestérone. L’hypothèse est confirmée.
c- chez la femelle D il se produit un avortement.
Justification : l’absence de la progestérone vers le 26ème jour est suivie d’une destruc-
tion de la dentelle utérine ce qui provoque l’avortement.
3-Schéma de synthèse :
Exercice 11
A- L’échographie endovaginale est l’examen utilisé par les médecins pour suivre l’évo-
lution de l’épaisseur de l’endomètre. Réalisé chez trois femmes pubères X, Y et Z dont
l’une est normale, pendant une période donnée, cet examen montre les résultats suivants
Temps en jour 1 2 5 10 15 21 25 27 28
X 6 4 2 3 5 6.5 7.5 8 6
Epaisseur de l’endomètre
chez les femmes en mm Y 1 1 1 1 1 1 1 0.75 1
Z 5 4 2 2.5 4.5 6 6.5 6.5 5
1-Tracer la courbe de l’évolution de l’endomètre en fonction du temps chez la femme X
normale.
2- Décrire l’état de l’endomètre de la femme X aux jours J10 et J26, expliquez la différen-
ce.
3- Les femmes Y et Z présentent-elles des menstruations ? Déduisez l’état le plus pro-
bable de chacune d’elles.
4- Précisez le type de rétrocontrôle exercé par les ovaires de chaque femme sur son
CHH au 13ème jour, justifiez.
Corrigé 11
A-1-
Exercice 12 4
Dans le but de comprendre la cause de stérilité de trois rats pubères A, B et C, on réalise
les expériences suivantes :
Expérience 1 :
L’analyse du liquide extrait des épididymes de ces trois rats montre l’absence totale de
spermatozoïdes.
1. Déduisez, d’après cette expérience, la cause de stérilité des trois rats.
Expérience 2 :
Des injections répétées de GnRH à ces trois rats corrigent la stérilité du rat B, mais ne
corrigent pas la stérilité des deux rats A et C.
5. En vous basant sur les résultats des différentes expériences réalisées, reproduisez
et complétez le tableau en précisant si les structures sont normales ou anormales.
Rats A B C
Hypothalamus
Cellules sécrétrices de LH
Hypophyse
Cellules sécrétrices de FSH
Cellules de Leydig
Tableau 1
N.B : Mettez dans chaque case (+) si la structure est normale et (-) si la structure est
anormale.
6. En vous basant sur les résultats de ces expériences et vos connaissances, représen-
tez à l’aide d’un schéma clair et légendé, la régulation de la fonction reproductrice
chez l’homme.
Exercice 13
Le testicule produit de la testostérone de façon constante grâce à un système de ré-
gulation que l’on se propose de découvrir en réalisant les expériences suivantes :
Expérience 1 On injecte des gonadostimulines à un animal mâle impubère ayant des
cellules testiculaires inactives. Les conséquences de ces injections sur trois types de
cellules testiculaires sont consignées dans le tableau 1.
Hormones hypophysaires
Injection de LH Injection de FSH
Cellules testiculaires
Spermatogonies inactives activées
Cellules de Sertoli Non développées Développées
Cellules de Leydig activées Inactives
tableau 1
1- Citer le rôle des cellules de Sertoli et de Leydig.
7 -Que va-t-il se passer au niveau de la muqueuse utérine dans les jours qui suivent ce
phénomène ?
-Deux femelles normales : ovaires non modifiés pour les deux animaux.
-Femelle castrée + femelle normale : hypertrophie des ovaires de la femelle normale
- Mâle castré + femelle normale : hypertrophie des ovaires de la femelle normale.
-Mâle castré + mâle normal : hypertrophie des vésicules séminales et de la prostate chez
le mâle normal.
-Femelle castrée + mâle normal : hypertrophie des vésicules séminales et de la prostate
chez le mâle normal.
a) Comment interprétez-vous la différence entre les expériences 1 et 2 ?
Les réactions des organes génitaux des femelles et des mâles normaux dans les
b)
expériences 2 et 4 vous semblent-elles identiques ? Justifiez votre réponse.
c) Que vous apporte la comparaison des expériences 3 et 5 ?
On injecte à un Rat mâle normal un extrait hypophysaire de femelle. Quel résultat
d)
prévoyez-vous ?
Corrigé 15
a- Expérience 1 : toutes les glandes sont en place et sécrètent normalement.
Expérience 2 : le taux des hormones ovariennes diminue initialement, car il y a une
seule paire d’ovaires pour deux femelles, d’où stimulation par l’hypothalamus des deux
hypophyses, dont les gonadostimulines provoquent l’hypertrophie des ovaires restants.
b-Oui, la régulation du taux d’hormone mâle se fait de façon analogue à celle des hor-
mones femelles mais dans l’expérience 4, il y’a hypertrophie des effecteurs des hormo-
nes sexuelles, et non de la gonade.
c-Les gonadostimulines hypophysaires peuvent stimuler les gonades de l’autre sexe.
mâle (cf. question c), conséquence de l’augmentation du taux des hormones sexuelles
mâles, puisque la sécrétion des testicules a été stimulée.
Exercice 16
Au cours de la vie génitale de la femme, les structures A, B et C du document 1 peu-
vent être observées à différents niveaux de l’appareil reproducteur, suite à des phénomè-
nes physiologiques particuliers.
1-Identifiez les structures A, B et C.
2-Précisez le nombre de chromosomes des
cellules C1, C2 et C3.
3- Classez les structures A, B et C dans
l’ordre chronologique de leur apparition au
niveau de l’appareil génital de la femme.
4-Indiquez, pour chaque structure, le phénomène physiologique à l’origine de sa
formation.
B- Le document 2 représente deux coupes réalisées au niveau de l’utérus à deux mo-
ments différents du cycle sexuel chez la femme.
1-Complétez la légende de ce document.
2-Faites correspondre chacune de ces deux coupes
(a) et (b) à l’une des phases du cycle utérin.
3- Décrivez les transformations de la muqueuse
utérine au cours du cycle sexuel.
4-Indiquez les hormones ovariennes contrôlant ces transformations.
Exercice 17
Chez la femelle de Macaque, la gestation dure 168 jours. On connaît les faits suivants :
1-La nidation a lieu 8 jours après la fécondation (temps 0).
Exercice 18
I - A- Sur une Guenon ovariectomisée à laquelle on administre une quantité cons-
tante d’œstrogènes pendant une longue période, une chute lente et progressive du taux
d’œstrogènes provoque une régression lente des tissus utérins sans menstruation ; par
contre, un arrêt brutal des œstrogènes est suivi de menstruation.
1-Pourquoi agit-on sur une Guenon ovariectomisée ?
2-Quelles conclusions pouvez-vous tirer de cette expérience ?
C- Sur des Guenons, on greffe dans chacun des deux yeux un fragment d’endomèt-
re utérin. Dans un seul des deux yeux (œil traité), on introduit un cristal d’œstrogène
qui a pour effet d’augmenter localement le taux d’œstrogène. On observe les résultats
suivants :
Tome 2 Reproduction Mohamed Mahmoud Said
2-Quelle est l’hormone qui manque dans l’expérience décrite et qui intervient normale-
ment au cours de la formation du lait ?
3-Pourquoi cette hormone n’agit-elle qu’après la parturition dans les conditions phy-
siologiques normales ?
2-Chez la femelle du Zébu, les cycles ovariens sont bloqués pendant 180 jours si le
jeune a accès librement à la mamelle, 120 jours s’il tète seulement deux fois par jour, 80
jours s’il tète une fois par jour. Dans les trois cas, la croissance du jeune est comparable,
ce que l’on peut interpréter en considérant que la quantité de lait absorbée par le jeune
est la même. Quel est donc le facteur déterminant du blocage des cycles ?
II- 1. L’allaitement stimule, par voie réflexe, la sécrétion de la prolactine, et cette stimuline
hypophysaire provoque le maintien du corps jaune.
2- Le facteur déterminant le blocage des cycles est la succion du jeune, point de départ du
réflexe neurohormonal. Ici, c’est la fréquence du phénomène de succion qui intervient.
3-La succion effectuée par le bébé Dogon entraîne, comme on vient de le voir, un mainti-
en du corps jaune, et celui-ci bloque les cycles ovulatoires.
c- Le placenta sécrétant des hormones de même nature que les gonadostimulines, des ext-
raits hypophysaires sont inutiles pour le maintien de la grossesse.
2. a- L’analogie de rôle entre les gonadostimulines placentaires et hypophysaires existe
aussi bien en ce qui concerne le maintien de la grossesse que pour le déclenchement de
l’ovulation.
b- Il est plus simple et plus économique de se procurer des placentas que d’obtenir des
hypophyses par extraction post-mortem.
Exercice 20
Afin de comprendre les relations fonctionnelles entre l’hypothalamus, l’hypophyse et
les testicules, on réalise des expériences sur des singes. On rappelle que la physiologie
de la reproduction du singe est voisine de celle de l’homme. Le document 1 représente
la structure anatomique du complexe hypothalamo-hypophysaire.
Expérience 1 :
Chez un singe normal, on a mesuré d’une part la sécrétion de Gn
RH par les neurones de la zone 1 (du document 1) et, d’autre part, la
sécrétion des cellules hypophysaires (la LH).
Le document 2 présente les résultats obtenus.
Expérience 2 :
L’ablation de l’hypophyse chez un autre singe entraine une
chute de la sécrétion de la testostérone.
L’injection d’une dose de LH rétablit la sécrétion normale
de la testostérone chez cet animal.
Expérience 3 :
On dose le taux plasmatique de LH chez un singe castré de-
puis 6 jours, on constate une augmentation de la sécrétion
de LH par rapport à un singe normal.
L’injection d’une dose de testostérone a ce singe castré, ramene la sécrétion de LH à sa
valeur normale.
1- Analysez les tracés a et b du document 2 en vue de déduire la relation fonctionnelle
entre l’hypothalamus et l’hypophyse.
2- En utilisant les informations tirées des expériences précédentes, représentez par un
schéma de synthèse le mécanisme régulateur de la sécrétion de la testostérone.
3- Explication :
Expérience 2 : la sécrétion de la testostérone par les cellules interstitielles est sous le
contrôle de l’hypophyse par l’intermédiaire de la LH.
Expérience 3 : la castration de l’animal entraine la diminution de la testostérone du
sang, ce qui provoque une augmentation de la sécrétion de LH. L’injection d’une dose
de testostérone rétablit la sécrétion normale de LH. Cela s’explique par le fait que la tes-
tostérone contrôle la sécrétion de la LH.
7-1- Titrez et annotez chacune des figures en utilisant les numéros proposés
7-2- A quel moment du cycle sexuel peut-on observer le stade B ? Justifiez-vous.
Exercice 22
A- La figure a du document représente une structure ovarienne observée au microscope
optique.
1- Légendez cette structure.
Une coupe d’ovaire réalisée des jours plus
tard, montre la structure illustrée par la figu-
re b du document .
2-Donnez un nom à cette structure et décrivez l’évolution qui s’est produite dans l’inter-
valle de temps qui sépare les figures a et b.
3-Les figures c et d du document représentent deux aspects différents d’un même organe
sexuel.
a- De quel organe s’agit-il ?
Exercice 23
A- Le document (1) représente quelques structures observées au cours du cycle ovarien.
Corrigé 23
A- 1 - Titre et ordre:
Numéro Nom
1 Thèque externe
2 Thèque interne
3 Granulosa (cellules folliculaires)
4 Antrum (cavité)
5 Ovocyte I
3- Hormones et Origine
2- Phénomènes
Date Justification
a-Nidation 6 -7 j
ème ème
Début de sécrétion du HCG
b-Début de régres- 18ème j Chute de HCG (<seuil)
sion du corps jaune
3- Origine de l’hormone X
Le HCG est sécrétée par le trophoblaste (jeune placenta). Cette hormone assure
le maintien du corps jaune (transforme le corps jaune cyclique en corps jaune
gestatif).
Exercice 24
1- Légendez la coupe A.
2- Schématisez les cellules 4 et 5
en anaphase, pour simplifier on
considère 2n = 4 (utilisez une paire
d’autosomes et les chromosomes
sexuels).
3. Quelles informations pouvez-vous dégagez de ces structures concernant la fertilité et
l’état des caractères sexuels secondaires de chacun des trois individus ?
4. Indiquez pour chaque individu l’état hormonal qui justifie la structure du testicule.
5. Proposez un ou (des) traitement(s) qui permettrait (ent) de corriger les anomalies phy-
siologiques que pourraient présenter certains d’entre eux.
B- On effectue pour une période de trois mois, le dosage des hormones ovariennes chez
deux femmes inquiétées par l’absence de menstruation. On constate alors que dans les
deux cas les œstrogènes et la progestérone apparaissent comme l’indique le document
(2).
1-Rappelez l’origine de ces hormones au cours de
la gestation.
2 -Ces résultats justifient-ils l’absence des règles ?
Expliquez.
3-Peut-il s’agir d’une grossesse ? Expliquez.
4-On dose alors les hormones hypophysaires chez
les deux femmes :
Femme A : - FSH supérieur à 50 muI/ml (nor-
malement aux environs de 5 muI/ml)
-LH supérieur à 150 muI/ml (sécrétion maximale autour de 20 muI/ml).
Femme B : FSH et LH sous formes de traces.
4-1 -Quelles conclusions pouvez-vous tirez ?
4-2 -Expliquez comment pourrait-on envisager de rétablir le cycle de la femme B ?
Exercice 25
1-La vie génitale d’une femme commence à la puberté et se termine à la ménopause.
4- Pendant la grossesse le taux des gonadostimulines est très faible et les cycles sont
interrompus. Expliquez
5-Certaines femmes interrompent volontairement leurs cycles.
a- Qu’appelle-t-on cette pratique ?
b-Quel est son intérêt ?
4- Taux élevé des hormones ovariennes exerce un RC- sur le CHH ce qui provoque une
faible sécrétion des gonadostimulines et par conséquent un arrêt des cycles.
5- a- Contraception
Quelles sont les conséquences de cette opération sur les voies génitales?Qu’en
déduisez-vous?
2-Chez des femelles adultes
castrées, on greffe des ovaires
dans différentes conditions:
la greffe dans le tissu cutané,
c’est-à-dire dans un territoire de
la circulation générale, permet
d’observer l’appareil génital de la
figure 3.
a-Quelle est l’indication ap-
portée par les résultats de cette
expérience?
Si la greffe est effectuée dans le
tissu enveloppant deux anses intestinales (le sang issu de ce territoire passe obliga-
toirement par le foie), l’appareil génital prend l’aspect de la figure 4. L’ovaire ren-
ferme alors de nombreux follicules cavitaires et hémorragiques (follicules murs non
rompus).
b-Décrivez ces résultats (en vous référant aux cas précédents) et précisez le rôle des
secrétions hypophysaires.
c-En vous appuyant sur cette expérimentation et à l’aide de vos connaissances, dé-
duisez la propriété du foie mise en évidence de façon à interpréter le contraste entre
l’image ovarienne et celle des voies génitales.
d-Réalisez deux schémas mettant en évidence les relations entre les organes
concernés:
-Dans la situation normale
-Dans la situation de la figure 4.
-La figure 5 montre que dans quelques cas correspondant à cette dernière situation
expérimentale, l’un des greffons ne prend pas et l’autre ovaire greffé, hypertrophié,
présente spontanément des corps jaunes.Comment expliquez-vous ce résultat?
e-En utilisant ce résultat, formulez une hypothèse expliquant que l’accouplement
déclenche l’ovulation chez la lapine.
Exercice 27
Sur le document 1 figurent diverses formations visibles dans un ovaire humain.
1-Reconnaissez les formations a, b, c, d et e.
Tome 2 Reproduction Mohamed Mahmoud Said
Corrigé 27
1 – Structures et Legendes
a-follicule primaire 1-antrum
b-follicule secondaire 2- Zone pellucide
c-follicule mûr 3-Ovocyte I
d-follicule primordial 4-Cellules folliculaires (granulosa)
e-follicule tertiaire 5-Thèque interne (glandulaire)
6-Thèque externe
2 - Structures ovariennes observées:
-Au cours de la vie fœtale : Follicules primordiaux
- Pendant l’enfance : Follicules primordiaux, primaires
- Au cours du cycle sexuel : du follicule primordial jusqu’au corps jaune
3- le mecanisme hormonal
a-La F S H stimule le développement du follicule tertiaire en follicule mur. (FSH résulte
du levé du RC-).
b-La grande quantité des œstrogènes (supérieure au seuil) contenue dans le follicule
mûr, stimule l’hypophyse antérieure à sécréter la L H (feed-back positif). La L H est
libérée sous forme de pic, qui provoque l’ovulation, donc la formation du corps jaune.
4- Caryotype
a- Formule chromosomique n=23 chromosomes (22 A +X)
b- Cette cellule résulte d’une division réductionnelle (première division de méiose)
c- Evolution de la quantité d’ADN :
Exercice 28
Voici certaines données médicales et expérimentales concernant l’activité cyclique de l’ap-
pareil reproducteur femelle, ainsi que le déterminisme de cette activité.
- Chez des femmes à qui on a enlevé les ovaires, la menstruation ne se produit plus et
l’utérus s’atrophie progressivement. Un apport approprié d’extrait ovarien (œstrogènes et
progestérone) rétablit le développement de l’utérus.
- L’ablation de l’utérus chez la lapine ne modifie pas le fonctionnement des ovaires.
- Éliminée chez une femme après la ménopause (graphe B). De ce fait, cette femme ne
présente plus de cycles sexuels.
3-1- Comparer les deux graphes.
3-2- Quelles hypothèses peut-on avancer sur les relations existantes entre l’activité de
l’hypophyse et celle de l’ovaire ?
4-Les femelles de macaque Rhésus ont un cycle analogue à celui de la femme. Après abla-
tion des ovaires, une femelle reçoit pendant plusieurs jours une perfusion lente et à faible
dose d’œstradiol (1,8 µg/kg/jour). Une autre femelle, normale, reçoit, à partir du deuxième
jour du cycle, des injections d’œstradiol pendant trois jours (5 µg/kg/jour).
Le document 2 donne les résultats du dosage de LH dans le plasma de femelle de macaque
Rhésus dans les conditions normales (document 2a) et dans les deux cas expérimentaux
(documents 2b et 2c).
Corrigé 28
1 - Les ovaires contrôlent le développement de l’utérus. Le fonctionnement cycli-
que de ce dernier est matérialisé par les règles. Puisque la fonction perdue par l’ab-
lation des ovaires peut être restituée par injection d’extraits ovariens, Il s’agit d’un
contrôle hormonal.
L’hypophyse exerce un contrôle sur les ovaires et sur l’utérus : ce contrôle s’effec-
tue par voie sanguine. Il s’agit d’un contrôle hormonal. L’antéhypophyse n’agit pas
directement sur l’utérus. Elle agit par l’intermédiaire des ovaires.
2.
4-2- Nous avons vu dans la première question, que les hormones hypophysaire (LH)
exerçaient une action stimulatrice sur les ovaires. Au début de la phase folliculaire,
le follicule sécrète peu d’œstrogènes qui exercent donc une action inhibitrice sur la
sécrétion de LH. On parle de rétrocontrôle négatif. Il en est de même pendant la phase
lutéinique.
Avant l’ovulation, le follicule sécrète beaucoup d’œstrogènes qui exercent donc une
action stimulatrice sur la sécrétion de LH. On parle de rétrocontrôle positif. Le pic de
LH qui en résulte est à l’origine de l’ovulation.
Exercice 29
Les trois structures A, B et C sont observées dans l’ovaire à différentes périodes d’un
cycle ovarien de 28 jours.
1 -Nommez et annotez ces
structures.
Follicule tertiaire
StructureB
Corrigé 29
A= Follicule rompu B = Follicule de De Graaf C = Corps jaune
1= Ovocyte I (se transforme en un ovocyte II 24 heures avant l’ovulation).
2= Granulosa 3 = Thèque interne
4= Thèque externe 5 = Antrum
6= Zone pellucide 7 = Corona radiata
8= Cellules lutéiniques
2- B -A- C
3- La structure «A» résulte de l’ovulation.
Déterminisme hormonal : Vers le 13éme jour du cycle, le follicule mûr sécrète une forte
dose d’œstradiol qui exerce un rétrocontrôle positif sur l’axe hypothalamo-hypophysaire
→ pic de LH et de FSH qui déclenche l’ovulation au 14éme jour.
4- Le Tableau
Nom des follicules Schémas des follicules Caractéristiques
Exercice 30
Pour déterminer la cause de la stérilité chez une femme âgée de 30 ans, le gynécologue
lui prescrit le dosage des hormones : œstrogènes et LH au cours d’un cycle sexuel. Les
résultats obtenus figurent dans les documents 1 et 2.
Corrigé 30
1-Hormone :Une hormone est une substance sécrétée dans le sang par des cellules en-
docrines, qui agit sur des cellules cibles munies de récepteurs spécifiques.
LH = Ovulation Œstradiol = Prolifération de la muqueuse ...
2-
Temps en jours 0 4 10 12 14 18 21 28
Taux d’œstrogènes
60 75 150 240 75 150 200 60
(en pg/ml)
Taux de LH
5 10 13 13 60 10 10 5
(en mUI/ml)
Variations des taux d’œstrogènes et de LH au cours d’un cycle sexuel de la femme
3- La femme produit des gamètes normaux ce qui révèle un état normal du contrôle
endocrinien et du fonctionnement ovarien. En effet, les résultats obtenus montrent une
augmentation du taux d’œstrogènes entre les jours 0 et 10, ce qui indique un dévelop-
pement normal des follicules. Le pic d’œstrogènes au 12e jour provoque un rétrocontrô-
le positif sur le complexe hypothalamo-hypophysaire qui se traduit par un pic de LH au
14e jour provoquant l’ovulation. Alors, le problème réside effectivement au niveau des
trompes.
4- Cette femme peut avoir recours à la technique FIVETE.
5- Pendant 28 jours, les dosages des œstrogènes et de LH chez cette femme montrent
un taux presque constant d’œstrogènes qui fluctue entre 29,1 et 30,4 pg/ml et aussi un
taux presque constant de LH qui fluctue entre 5,3 et 7,3 mUI /ml tout au long du cycle.
Ceci implique qu’il n’y a pas de variations cycliques pour les taux de LH et d’œstrogè-
nes chez cette femme.
6- Les dosages réalisés révèlent une absence de variations cycliques des hormones sur-
tout la décharge des œstrogènes au 12e jour qui doit déclencher le pic de LH à l’origine
de l’ovulation. Alors, la stérilité probable de cette femme est due à un déficit d’œst-
rogènes bloquant le pic de LH et par suite l’ovulation. Ceci signifie que cette stérilité
peut être due à des perturbations soit dans les fonctions de l’hypothalamus, soit de
l’hypophyse soit des ovaires.
7- Il faut donner un traitement hormonal à cette femme. Par exemple, on peut lui ad-
ministrer une forte dose d’œstrogènes qui va stimuler la production d’un pic de LH qui
va déclencher l’ovulation.
Exercice 31
Le document 1 représente une coupe d’ovaire chez une femme.
Les éléments a, b, c et d représentent 4 stades de l’évolution d’un follicule ovarien.
1-Donnez un nom à chacun des 4 stades.
2-Quelles sont les transformations observées au cours de cette évolution.
Exercice 32
On se propose d’étudier quelques mécanismes hormonaux qui interviennent au cours de
deux périodes différentes chez la femme.
Le tableau 1 présente les résultats de dosage des hormones H1 et H2 impliquées dans
l’activité sexuelle chez la femelle de singe dont le cycle est comparable à celui de la
femme, à partir du 10 Mars jusqu’au 25 Avril.
15 30 15 20 25
10 Mars 20 Mars 25 Mars 5 Avril 10 Avril
Mars Mars Avril Avril Avril
H1 (UA) traces traces 4 105 6 traces traces 5 107 142
H2 (UA) 0 0 0 0 0 0 0 0 3 56
Tableau 1
c- une fécondation;
d- une nidation.
4-Déduisez deux différences qui distinguent la période A (Mars) de la période B (Avril).
5-Pendant le mois de Mars, on procède à des observations microscopiques de l’en-
domètre à trois périodes différentes X, Y et Z (document 1).
a-Donnez le nom qui correspond à chacun des numéros 1 et
2.
b-Identifiez les périodes X, Y et Z. Classez-les dans l’ordre
chronologique.
c-Représentez l’évolution et l’activité du myomètre au cours de ces trois périodes.
6-Le document 2 représente les taux plasmatiques des gonadostimulines chez cette fe-
melle aucours des mois d’Avril et Mai.
a. Analysez ce document.
b-Déduisez la relation qui existe entre les ovaires et
l’hypophyse à partir du 15 Avril.
7-Pour préciser le rôle de l’hormone H2, on réalise
les expériences suivantes :
Expérience 1 : l’injection de l’hormone H2 à une
guenon non gestante enfin de phase lutéale provoque une augmentation de la production
de H1, le maintien du corps jaune et l’allongement du cycle.
Expérience 2 : l’injection de H2 à une guenon castrée n’a pas d’effet sur l’endomètre.
a-A partir de l’exploitation de ces résultats, que peut-on déduire quant au rôle de l’hor-
mone H2.
b- A partir des informations précédentes et vos connaissances, établir un schéma mont-
rant le lien fonctionnel entre les différents organes mis en jeu chez la femme.
Exercice 32
Il est connu que certaines substances exercent une action importante sur l’un des orga-
nes représentés sur le document 1
2-La coupe A étant considérée comme témoin, donnez une conclusion pour cha-
cune des coupes d’utérus B, C, D et E
4 - Après avoir analysé les données de ce tableau, laquelle de vos hypothèses pou-
vez-vous retenir ?
Des chercheurs ont fait prendre du RU486 à des femmes ayant un cycle menstruel nor-
mal de 28 jours. Le schéma b du document 3 montre le moment de la prise de RU486 et
les modifications constatées.
Exercice 33
De la puberté à la ménopause, les organes génitaux de la femme (ovaire - utérus) pré-
On se propose d’étudier les transformations qui se déroulent dans ces organes à partir du
9 mars jusqu’au 18 mai. Le document 1 représente la fluctuation du taux plasmatique de
deux hormones ovariennes (H1 ; H2), sécrétées par une femme en bonne santé au cours
de cette période.
- un cycle menstruel pendant lequel les hormones sont secrétées par l’ovai-
re (follicule et Corps jaune),
- Un cycle gestatif pendant lequel les hormones sont secrétées par l’ovaire
puis le placenta.
3. Durée du cycle menstruel:
du 16 mars au 13 avril : c’est à dire 28 jours
4. Date (s) de:
a)- l’ovulation : il y a ovulation 24h après le pic des œstrogènes (ou juste avant la sécré-
tion de la progestérone) dans ce cas il y a deux ovulations, l’une le 28 mars et l’autre le
26 avril.
b)- Menstruation : il y a apparition des règles si les hormones ovariennes sont à leur mi-
nimum, ce document présente deux menstruations, l’une le 16 mars et l’autre le 13 avril.
5. L’évolution de l’endomètre
du 16 Mars au 26 Mars : C’est la phase folliculaire qui est caractérisée
par un endomètre peu développé.
du 30 Mars au10 Avril : endomètre développé et dentellé caractéristique
de la phase lutéale
du 11 Mai au 18 Mai : endomètre développé qui présente une dentelle
bien développée et très vascularisée, car cette période correspond à un début de
grossesse.
6. L’évolution des hormones à partir du 4 Mai
-Cette évolution correspond à un début de grossesse. Elle s’explique par le maintien du
corps jaune (corps jaune gestatif), puis par les sécrétions placentaires.
7. Type de Feed-back
Date Type FB Justificatif Conséquences
27 Mars FB (+) Pic d’Œstrogènes ou maximum des œstrogènes Pic de LH (et
de FSH)
6 Avril FB (-) Œstrogènes et Progestérone Chute de FSH
et de LH
20 Avril FB (-) Augmentation progressive des Œstrogènes Chute de FSH
15 Mai FB (-) .Œstrogènes et Progestérone Chute de FSH
et de LH
Exercice 34
La conception d’un être humain nécessite de nombreuses étapes, parmi elles, celles
indiquées sur le document suivant :
Tome 2 Reproduction Mohamed Mahmoud Said
Corrigé 34
1- étape a : fécondation
étape b : ovulation
étape c : nidation
2- b-a-c
3- a- les cas de stérilité conduisant à l’application de la FIVETE sont :
Tome 2 Reproduction Mohamed Mahmoud Said
Exercice 35
On se propose d’étudier:
• La condition nécessaire pour la formation de la dentelle utérine.
• L’instauration d’un nouvel équilibre hormonal maternel, au début de la grossesse.
• Le rôle hormonal du placenta.
à partir de certaines séries d’expériences :
Première série d’expériences :
Des utérus de guenon pubère ovariectomisée sont placés dans diverses conditions
expérimentales :
Condition a : utérus traité par l’œstradiol seul.
Condition b : Utérus traité par la progestérone seule.
Condition c : utérus traité par l’œstradiol associé à la progestérone.
Les résultats obtenus sont indiqués dans le tableau suivant :
Conditions a b c
expérimentales
Résultats Pas de formation de Pas de formation de Formation de la
enregistrés la dentelle utérine la dentelle utérine dentelle utérine
Interprétez les résultats obtenus afin de préciser la condition nécessaire pour la forma-
tion de la dentelle utérine.
Deuxième série d’expériences :
Expérience 1 : L’ovariectomie d’une femme pour des raisons médicales, lors des
premières semaines de la grossesse provoque l’avortement suite à la destruction de la
dentelle utérine.
Expérience 2 : La neutralisation de l’hormone HCG par injection intraveineuse quo-
tidienne des anticorps anti-HCG chez une femme lors des premières semaines de
grossesse provoque l’avortement.
loppement de follicules ovariens, mais il n’y a pas d’ovulation et la muqueuse utérine reste
peu développée. L’injection ensuite d’une dose de LH (hormone lutéinisante), provoque
l’ovulation après quelques heures.
Expérience 2 : Chez une autre guenon, l’ablation des deux ovaires provoque une régres-
sion de l’utérus et une augmentation du taux sanguin de LH.
Expérience 3 :Des lésions effectuées au niveau de certaines zones de l’hypothalamus
d’une guenon pubère provoquent l’arrêt des cycles utérin et ovarien, l’atrophie de l’utérus
et une chute importante du taux sanguin de la FSH et de la LH chez cette femelle.On ob-
serve le même résultat si on pratique une ligature au niveau de la tige reliant l’hypophyse
à l’hypothalamus (tige pituitaire).
3 - Que peut-on conclure des résultats de chaque expérience ?
4 - Exploitez ces résultats expérimentaux pour établir sous forme d’un schéma fonctionnel
annoté les interactions entre l’ovaire, l’utérus, l’hypophyse et l’hypothalamus.
Corrigé 36
1-Structure A : corps jaune
Structure B : follicule mûr ou de De Graaf
h1 : progestérone h2 : œstrogènes
2 - Phase a : phase lutéinique ou phase post-ovulatoire
Phase b: phase folliculaire ou phase pré-ovulatoire
3-Expérience 1 :
- L’hypophyse contrôle le cycle ovarien et le cycle utérin.
- Ce contrôle se fait par voie sanguine (humorale)
- La FSH stimule la croissance folliculaire. La LH provoque l’ovulation.
Expérience 2 :
- Les ovaires développe l’utérus.
-Les ovaires exercent un rétrocontrôle négatif sur l’hypophyse.
Expérience 3 :
- L’hypothalamus contrôle l’activité hormonale de l’hypophyse.
- Ce contrôle s’effectue par la voie de la tige pituitaire.
4- Schéma fonctionnel
Exercice 37
I- Le document 1 représente des structures observables dans un ovaire de femme
pubère.
1- Donnez un titre et une légende à chacune de ces
structures.
2- Parmi les structures représentées, situez dans le
temps, celles qui interviennent dans un cycle de 28
jours en précisant la phase du cycle à laquelle corres-
pond chaque structure.
II- Le graphe du document 2 représente la
variation du taux sanguin d’œstrogène dosés
chez une femme X à partir du 4 janvier jus-
qu’au 5 février.
En vous basant sur vos connaissances et en
vous limitant à l’intervalle de temps indiqué
sur ce graphe :
1-Précisez en justifiant à chaque fois votre
réponse, la ou les date (s) qui correspond(ent) à :
a-une ovulation
b-un début de menstruation
c-un maximum de développement du corps jaune.
2-Complétez le graphe du document 2 en représentant la variation du taux sanguin de
Corrigé 37
1- Légende des structures:
a = Follicule secondaire c = Follicule rompu b = Corps jaune d = Follicule cavitaire.
2- a et d = Phase folliculaire; c = Ovulation ; b = Phase lutéale.
II- 1-a - Les dates qui correspondent à l’ovulation sont : 7 Janvier et 4 Février. En effet, le
graphe 1 présente deux pics importants d’œstrogènes : un premier pic le 6 Janvier et un deu-
xième pic le 3 Février. L’ovulation aura lieu 24 heures après chacun de ces pics.
b- La date qui correspond à la menstruation est : 21 Janvier. En effet, à cette date
correspond un taux minimal d’œstrogènes; entassement maximal de l’endomètre;
menstruation.
c - La date qui correspond à un maximum de
développement du corps jaune est : 14 Janvier.
Car il correspond au 21eme jour du cycle sexuel.
2-
3-a
3-b
Exercice 38
1- Certaines hormones ovariennes, après dégradation métabolique, sont éliminées dans
l’urine sous forme de prégnandiol.
La figure 1 présente, en milligrammes par 24 heures, la quantité de prégnandiol dosée,
au cours d’un cycle ovarien, dans l’urine d’une femme de 22 ans.
Dosages
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
11 11,5 12 12,5 14,5 16,5 20 24 27 30 32 38 43 46 53 60 63 63
a-Comparez les valeurs obtenues à celles présentées sur la figure 1 ; quelles sont les dif-
férences observées ?
b-Quelles conclusions en déduisez-vous en ce qui concerne la femme sur laquelle ont
été réalisés ces dosages ?
Exercice 39
La fécondation n’est pas un phénomène automatique, seuls
25% des rapports sexuels ayant lieu pendant la période de
fécondité sont suivis d’une grossesse.
Le document 1 montre une partie des voies génitales
féminines.
1-Indiquer le lieu de la fécondation et le rôle de l’utérus.
2-Expliquer brièvement le déroulement de la fécondation.
Deux femmes, A et B, consultent un gynécologue pour cau-
se d’infertilité. Afin de déterminer l’origine de leur inferti-
lité, le médecin prescrit les tests suivants:
Tome 2 Reproduction Mohamed Mahmoud Said
Corrigé 39
1-La fécondation a lieu dans les trompes de Fallope (tiers supérieur)
L’utérus est le lieu de la nidation et du développement du fœtus.
2-L’un des spermatozoïdes qui entourent l’ovocyte II bloqué en métaphase II, arrive
vers la zone pellucide. Il assure sa digestion par ses enzymes acrosomiques. Les cel-
lules pédonculées se contractent. La tête du spermatozoïde s’accole à la membrane
ovocytaire. Ainsi l’ovocyte s’active : libère le contenu des granules corticaux formant
la membrane de fécondation, continue sa deuxième division méiotique et émet son se-
cond globule polaire. Le spermatozoïde est absorbé totalement. Les pronucléi mâle et
femelle se forment puis s’unissent, c’est la caryogamie. Ils forment la cellule œuf ou
zygote.
3-Le document 2 montre que la femme A présente un taux presque constant de LH
fluctuant entre 4 et 7 mU/mL, sans aucun pic au 14eme jour indispensable à l’ovulation.
Mais, le document 3 montre que la femme A présente un utérus et deux trompes ouver-
tes laissant passer le liquide opaque, alors elle n’a pas un problème de structure de l’ap-
Tome 2 Reproduction Mohamed Mahmoud Said
pareil génital. Donc le problème de Mme A est une absence d’ovulation par absence de
pic de LH.
Le document 2 montre que la femme B présente une variation normale de LH avec
un pic de 24 mU/mL au milieu du cycle pour provoquer l’ovulation. Par contre, le do-
cument 3 montre un utérus sans trompes de Fallope. Ces trompes sont invisibles à la
radiologie c-à-d elles n’ont pas laissé passer le liquide opaque. Donc, le problème de
la femme B se situe au niveau des trompes de Fallope qui sont bouchées et non pas au
niveau hormonal.
4-On aspire les follicules des ovaires, on les met dans un tube à essai. Les spermatozoï-
des se trouvent dans un autre. Puis on met en culture les spermatozoïdes et les ovocytes
ensemble. Après le développement embryonnaire, on obtient des embryons. Deux à
3 jours après le prélèvement, on transfère un ou plusieurs embryons dans la cavité de
l’utérus.
5-La Femme B peut être traitée par la FIVETE. Car cette femme a une ovulation mais
ses trompes sont bouchées. Ce qui empêche la rencontre des spermatozoïdes avec
l’ovocyte. La FIVETE permet de faire cette rencontre en dehors du corps de la femme
et de faire le transfert des embryons dans l’utérus de la même femme.
6-Hypothèse:
Les récepteurs des cellules hypophysaires au GnRH sont déficients. OU
Le taux de l’œstradiol est insuffisant pour effectuer un rétrocontrôle positif sur les cel-
lules hypophysaires. OU Les cellules hypophysaires présentent un faible nombre des
récepteurs à l’œstradiol.
Exercice 40
Plusieurs facteurs entraînent la stérilité d’une femme. La plupart sont irréversibles mais
certains peuvent être résolus.
Mme A consulte son médecin pour un problème de stérilité. Il lui demande de prendre
sa température corporelle quotidienne durant une période déterminée. Le résultat obtenu
chez Mme A ainsi que celui d’une femme non stérile sont représentés dans le document
1.
1-Déterminer la cause de la stérilité de Mme A.
Le gynécologue suppose que la stérilité de Madame
A est due soit à un manque de stimulation des ovaires
par l’hypophyse (hypothèse 1), soit à une insensibilité
des ovaires aux sécrétions hypophysaires (hypothèse
2).
2-Justifier les deux hypothèses formulées par le
médecin.
Le médecin demande à Mme A de réaliser une échographie avec biopsie de ses ovaires
Tome 2 Reproduction Mohamed Mahmoud Said
ainsi que des dosages hormonaux. L’échographie révèle deux ovaires de taille normale
alors que la biopsie réalisée à diverses reprises ne présente que des follicules primaires.
Les résultats des dosages hormonaux chez Mme A concernant les hormones
hypophysaires (LH et FSH) et les hormones ovariennes (œstradiol et progestérone)
montrent des concentrations nettement plus faibles à celles d’une femme non stérile du-
rant un cycle normal.
3-Montrer que les résultats obtenus sont insuffisants pour valider l’hypothèse 2.
Le médecin est conduit à pratiquer un traitement qui consiste à injecter d’abord un mé-
lange de LH et FSH puis de LH. Les dosages
d’œstradiol sont réalisés durant le cycle 1 avant
traitement et durant le cycle 2 sous traitement.
Les résultats obtenus sont représentés dans le do-
cument 2.
4-Préciser laquelle des deux hypothèses for-
mulées par le médecin est validée par les résul-
tats obtenus ci-dessus.
Suite à ce traitement, le contrôle régulier de la croissance des
follicules ovariens par échographie a donné le résultat présenté
dans le document 3.
5-Ce traitement a-t-il résolu le problème de stérilité de Mme A
? Justifier la réponse.
Le médecin annonce à Mme A qu’elle pourrait avoir deux faux
jumeaux.
6-Justifier cette annonce sur la naissance possible des faux jumeaux.
Corrigé 40
1 -La température fluctue chez les 2 femmes autour d’une valeur de 36,6°C, de zéro
jusqu’au 14ème jour du cycle. Cette température augmente brusquement au 14ème jour
jusqu’à 37,1°C chez la femme non stérile indiquant une ovulation et reste élevée au-
tour de 37,2°C pour le reste du cycle. Par contre chez Mme A, et tout au long du cycle,
la température subit des variations qui restent toujours faibles, autour d’une valeur de
36,6°C. Ce qui indique l’absence d’ovulation chez Mme A causant ainsi sa stérilité
5-Chez une autre femme F2 l’événement A, ne peut se dérouler: son médecin lui annon-
ce sa stérilité.
Citez deux causes probables de cette stérilité.
6-Afin de tester l’une des deux causes précitées, le médecin injecte à cette fem-
me (F2) un liquide opaque au niveau du col utérin et constate que ce liquide ne
se répand pas au niveau de ses ovaires.
a- Qu’apporte ce résultat?
b-A votre avis, comment la stérilité de cette femme peut être remédiée?
B- Chez deux femmes F3 et F4 stériles, le taux plasmatique maximal d’œstradiol ne dé-
passe jamais 190 pg. mL-1, alors qu’il est de 480 pg.mL-1, au 12ème jour du cycle chez
une femme normale.
1-Proposez la ou les cause(s) probable(s) du taux faible d’œstradiol chez F3 et F4
2-Quelle conséquence aura-t-elle sur l’évènement B ? Justifiez
Le dosage d’œstradiol chez ces deux femmes suite à un trai-
tement par l’injection d’une substance S permet d’obtenir le
document 2
3-Analysez ce document? Déduisez l’effet de la substance S.
4-Quelle est la cause confirmée de la stérilité de chacune de
deux femmes?
5-Proposez un remède pour la stérilité de F3 et F4.
Corrigé 41
A- 1- Événements et légendes
Evénement A : Nidation Evénement B : Ovulation Evénement C : Fécondation
1= Corps jaune 2= Follicule mûr 3= Endomètre (muqueuse utérine)
2- L’hormone H1= HCG
Rôle : Maintien du corps jaune et son développement en corps jaune gestatif
3- L’hormone H3= Œstradiol.
Le taux élevé d’œstradiol exerce un RC+ sur le CHH qui provoque un pic de LH puis
Ovulation
4- Les œstrogènes et la progestérone maintiennent l’utérus dans un état favorable à la
gestation (développement de l’endomètre, silence utérin...) et bloquent par rétroaction,
les cycles sexuels ce qui empêche l’apparition des règles et développent les glandes
mammaires…
Exercice 42
Dans le but de comprendre les causes de certains cas de stérilité humaine et les
remèdes possibles, on vous propose d’exploiter les résultats d’analyses et d’exa-
mens médicaux réalisés chez quatre couples qui présentent des difficultés de
concevoir des enfants.
Examens des ovaires:
Durant deux mois, les ovaires des quatre femmes X, Y, Z et T des couples con-
cernés ont été examinés. Les résultats sont consignés dans le tableau (A)
Femmes Ovaires
- absence de follicules cavitaires
X - absence de follicules mûrs
- absence de corps jaune
- Présence de tous les types de follicules
Y - Tous les follicules ont une structure et une activité normale
- absence de corps jaune
3-En exploitant les résultats des tableaux (A) et (C) précisez si les femmes Z et
T sont normales ou stériles.
Analyse du sperme
Le tableau (D) montre les résultats d’analyse du sperme du mari de la femme T
Volume d’éjaculat Nombre de Spermatozoïdes
Spermefécondant ≥1.5 ml ≥20 millions / ml
Sperme du mari de femme T 2.1 5 millions / ml
Tableau D
4- A partir de l’analyse de ces résultats, déterminez-la ou les cause(s) de la stéri-
lité chez le mari de la femme T.
5-D’après vos réponses précédentes, proposez un remède possible à la stérilité de cha-
que couple.
Pour l’un des couples, le médecin propose comme remède la FIVETE qui est une technique
de procréation médicalement assistée (PMA).
Les étapes de la FIVETE sont les suivantes:
-Traitement du sperme: Le sperme est recueilli dans une éprouvette stérile pour
subir un traitement.
6- Dans quel but ce traitement est-il réalisé?
7- Y a-t-il une date précise pour recueillir le sperme? Justifiez.
-Induction de 1’ovulation: Les équipes médicales qui pratiquent actuellement la FIVETE
préfèrent prendre le contrôle hormonal du cycle sexuel chez la femme. Pour cela:
- Ils bloquent le fonctionnement hypophysaire par une administration continue d’un analo-
gue de GnRH.
- Ils assurent un traitement hormonal spécifique qui permet la croissance de plusieurs folli-
cules à la fois.
- Ils induisent la maturation de ces follicules et 1’ovulation par injection d’une dose unique
de HCG au 14eme jour du cycle.
8- Proposez:
- une hormone qui peut être utilisée pour stimuler la croissance folliculaire.
- une durée de traitement.
9- Pourquoi dans un cycle sexuel naturel, un pareil résultat n’est-il pas obtenu?
10 - Pourquoi l’administration de HCG à une date précise, provoque-t-elle la maturation des
follicules et l’ovulation?
Prélèvement des ovocytes: Un jour après l’injection de HCG sur une patiente anes-
thésiée et sous contrôle échographique, le clinicien examine les ovaires et repère
des follicules de 17 mm de diamètre. Il aspire leur contenu.
11- De quel follicule s’agit-il ?Représentez-le par un schéma soigné et bien annoté.
12- A part l’échographie, un autre contrôle existe pour prévoir la date convenable de la
ponction. Précisez lequel ?
-Fécondation in Vitro : l’insémination des ovocytes par les spermatozoïdes est réa-
lisée in vitro.
Des fécondations peuvent avoir lieu.
13-Comment l’embryon par sa présence dans l’utérus, va-t-il modifier l’activité sexuelle
de la femme ?
Corrigé 42
1- a- Les femmes Z, T ont des cycles normaux alors que les femmes X, Y présentent des
anomalies du cycle sexuel. (pour X il n’y a pas de cycle sexuel et pour Y il n’y a pas
d’ovulation).
Donc les femmes X, Y ont une stérilité confirmée.
1-b- Femme X : défaut ovarien, défaut hypophysaire ou déficit hypothalamique
Femme Y : défaut des cellules sécrétrices de LH, LH mutée ou absence de récepteurs à
LH
1- c
-
2- Pour la femme X :
-Avant l’injection de la GnRH le taux de FSH et LH est inférieur à la normale.
-Après injection pulsatile de GnRH, le taux de FSH n’a pas changé alors que la
LH a beaucoup augmenté et est devenu dans les normes (10 – 54).
Pour la femme Y
-Avant l’injection de la GnRH le taux de LH est inférieur à la normale.
-Après injection pulsatile de GnRH, le taux de LH n’a pas changé alors que le
taux de FSH a beaucoup augmenté et est devenu dans les normes (12 – 32).
3- les femmes Z et T ont un cycle ovarien normal (Le tableau (A)). Le tableau C mont-
re une obstruction des voies génitales de la femme Z seulement. Donc la femme Z est
stérile et la femme T est fertile
4- Le tableau D montre une oligospermie chez le mari de la femme T qui peut être la
cause de sa stérilité.
5- Couple X : traitement de la femme par injection de la FSH.
Couple Y : traitement de la femme par injection de la LH.
Couple Z : intervention chirurgicale chez la femme ou recours à la FIVETE.
Couple T : insémination artificielle.
6- On traite les spermatozoïdes pour les capaciter et éliminer les formes atypiques.
7- Pas de date précise pour recueillir le sperme car la spermatogénèse est continue.
8- Une hormone qui peut être utilisée pour stimuler la croissance folliculaire: FSH
Une durée de traitement :11 à 14 jours
9- On ne maitrise pas l’évolution des follicules et des hormones.
10- HCG est une gonadotrophine semblable à la LH.
11- Le follicule mûr qu’on peut schématiser ainsi:
1- thèque externe
2- Thèque interne
3- granulosa
4- liquide folliculaire (antrum)
5- corona radiata
6- zone pellucide
7- ovocyte I
8- cumulus oophorus
12- Le dosage quotidien des œstrogènes.
13- L’embryon en sécrétant HCG stimule le maintien du corps jaune gestatif qui conti-
nue à sécréter la progestérone et les œstrogènes nécessaires au maintien de la grossesse
et exerçant un rétrocontrôle négatif sur le CHH arrêtant le cycle sexuel.
Exercice 43
A-1 - Le document 1 donne les résultats de deux spermogrammes (analyse du sperme) :
celui d’un témoin(1a) dont la fertilité est normale et celui de Monsieur R(1b).
Monsieur et Madame R ne peuvent pas avoir d’enfant.
Des examens effectués chez Madame R n’ont montré aucune anomalie, ni de l’anato-
En vous appuyant sur une comparaison issue d’une analyse méthodique du document 1,
dites quelles sont les causes possibles de cette stérilité.
2- Un éjaculat humain comprend en moyenne 100 à 400 millions de spermatozoïdes.
Il n’en parvient que 1% environ dans l’utérus et seulement une centaine au niveau des
trompes.
Expliquez les causes de cette disparition d’un grand nombre de spermatozoïdes dans les
voies génitales de la femme.
3- On s’est demandé si les nombreux spermatozoïdes qui ne parviennent pas jusqu’aux
trompes jouaient un rôle.
On a alors réalisé l’expérience dont les résultats figurent dans le tableau ci-dessous, sur
plusieurs souris.
Nombre de spermatozoïdes utilisés Nombre d’œufs en division Nombre d’ovocytes
lors d’une insémination des souris observés dans les trompes pondus au total
On oriente alors les recherches sur les phénomènes observés lors de la rencontre des
gamètes.
1- Les schémas suivants montrent quelques aspects de cette rencontre des gamètes.
Indiquez quelles sont les trois phases ainsi schématisées.
2- Dans quelques cas de stérilité, on constate, que les spermatozoïdes ne réalisent jamais
la phase (2).
Que révèle cette observation ?
3- Dans d’autres cas, on n’observe même pas la phase (1). Pour comprendre cette der-
nière anomalie, on peut s’appuyer sur des expériences réalisées chez la souris et dont les
conclusions sont applicables à l’espèce humaine.
Expérience :
La zone A du gamète femelle (document 2) est riche en glycoprotéines (protéines asso-
ciées à des sucres).
On extrait certaines de ces glycoprotéines et on les place in vitro en présence de sperme
de souris. Elles s’associent alors aux spermatozoïdes.
Les spermatozoïdes ainsi traités sont ensuite mis en présence de gamètes femelles de
souris et parallèlement on réalise une expérience témoin avec du sperme non traité.
Dans le premier cas on n’observe plus la phase (1) alors que cette phase est visible dans
l’expérience témoin.
a - Quelles explications pouvez-vous donner à ces résultats ?
b - Cette expérience apporte-elle une réponse nouvelle au problème de la stérilité ?
Corrigé 43
A - Analyse de spermogrammes
1 - Spermogramme de Monsieur R
La stérilité de ce couple ne peut pas être imputée à Madame R (aucune anomalie anato-
mique ou physiologique).
Le spermogramme de Monsieur R présente plusieurs anomalies par rapport à un témoin
normal :
- Ejaculat de faible volume : la sécrétion par les glandes annexes est faible ; on peut
supposer ainsi que la survie des spermatozoïdes dans ce liquide indispensable n’est pas
optimale ; par ailleurs le pH, un peu inférieur à la normale, a peut-être une action sur la
survie des gamètes ?
- Faible numération des spermatozoïdes : le sperme contient environ 25 fois moins de
gamètes que la normale ; même si pour 0,5 ml d’éjaculat cela représente 1 million de
spermatozoïdes, étant donné qu’une très large majorité de gamètes mâles meurt dans les
voies génitales femelles (1 sur 1 million arrive à destination I). Cette très faible numéra-
1-Analysez avec soin ces résultats expérimentaux et précisez le rôle des organes mis en
jeu dans la réaction étudiée.
2-Que pouvez-vous en déduire concernant les mécanismes possibles contrôlant cette
production de lait ?
3- Chez une femelle normale allaitante, on greffe des fragments de glande mammaire.
Dès que la vascularisation est correctement réalisée, ces glandes supplémentaires fabri-
quent également du lait.
3.1 -Que nous apporte ce résultat quant au contrôle de la sécrétion lactée ?
3.2- Quelle(s) expérience(s) complémentaire(s) proposez-vous pour confirmer votre
réponse ?
4- Pour conclure, présentez, par un schéma intégrant les figures 1 et 2, les relations qui
existent entre les différents organes envisagés au cours de cette étude.
Corrigé 44
1- Première expérience : les fibres nerveuses du mamelon sont indispensables à la pro-
duction du lait. Cette production est donc entretenue par voie nerveuse.
Deuxième expérience : Après la section des fibres nerveuses, l’excitation des bouts
centraux entretient la sécrétion de lait alors que celle des bouts périphériques n’a aucun
effet. On peut alors conclure que : la sécrétion est entretenue grâce à ces fibres nerveus-
es qui envoient des influx nerveux centripètes vers le système nerveux central ; ce sont
des fibres afférentes (sensitives).
Troisième expérience : L’hypothalamus est indispensable à la production de lait et son
action passe par la tige pituitaire dans laquelle les neurones hypothalamiques sont en
rapport avec les capillaires sanguins qui irriguent l’antéhypophyse.
2- La sécrétion de lait se fait par un mécanisme réflexe dans lequel intervient un
conducteur centripète : les fibres nerveuses du mamelon et un centre nerveux :
l’hypothalamus.
4- Les relations qui existent entre les différents organes envisagés au cours de cette étu-
de :
Exercice 45
I- Chez une vache non gestante, on a étudié parallèlement :
- l’évolution des structures ovariennes (document l) ;
- les variations hormonales (document 2).
1-Identifiez et annotez précisé-
ment les structures X et Y.
2- À partir de vos connaissan-
ces et de l’exploitation des cinq
courbes du document 2, pré-
cisez l’identité et l’origine des
hormones A et B.
3- Établir la durée d’un cycle chez la vache
1-Quelle réaction cherche-t-on à déclencher chez les lapins ? Que doit contenir le sérum
des lapins à l’issue de ce traitement ?
2-Pourquoi fait-on plusieurs injections ?
3-Pour sélectionner les sérums, on cherche à éliminer ceux des lapins les moins réagis-
sants. À cette fin, on met une quantité donnée de sérum de lapin traité en présence d’un
extrait de protéines d’embryons de dilution déterminée. On ne retient que les sujets dont
les sérums donnent un précipité abondant avec l’extrait de protéines embryonnaires.
Précisez l’origine du précipité obtenu et dites pourquoi on procède à cette opération de
contrôle.
b. Purification du sérum anti-embryonnaire
Le sérum des lapins réagissants est incubé en présence d’un sérum de plusieurs vaches
non gestantes pendant une durée suffisante. On observe un précipité que l’on élimine
par ultracentrifugation. Il reste un liquide purifié appelé anti-sérum. Mis en présence
d’un sérum de vache non gestante, cet anti-sérum ne forme pas de précipité, quelle que
soit la dilution utilisée.
1-Quelle est l’origine du précipité ?
2-D’après le résultat du test, que contient l’anti-sérum de lapin ?
c. Réalisation du test de gravidité
Afin de rendre plus apparent le précipité que l’anti-sérum est susceptible de donner, on
mélange l’anti-sérum réalisé précédemment à
une suspension de particules de latex de 0,79
de diamètre. On obtient ainsi du « latex sensi-
bilisé ». On mélange une quantité déterminée
de suspension de « latex sensibilisé » à un sé-
rum de vache à tester. Ceci a été réalisé pour
les individus A et B dont on veut vérifier l’état
de gravidité (document 5).
1-En vous reportant à ce qui est dit dans le
paragraphe 2 (purification du sérum anti-embryonnaire), donnez une interprétation de
l’agglutination éventuelle des particules de « latex sensibilisé » en présence de sérum de
vache à tester.
2-Que peut-on supposer quant à l’état de gravidité des vaches A et B?
Corrigé 45
I-1- Étude du document 1:
Structure X: follucule tertiaire
1= thèque ; 2 = granuilosa; 3 = cavité folliculaire; 4 = ovocyte I
Structure Y: corps jaune
d’agglutination antigène-anticorps.
L’agglutination caractérise les protéines spécifiques embryonnaires donc la gestation.
2- État des vaches A et B
Le sérum de vache A (tube 3) ne provoque pas d’agglutination : la vache A n’est pas
gravide.
Le sérum de la vache B (tube 4) provoque une agglutination : la vache B est gravide.
Exercice 46
On se propose d’étudier un aspect du contrôle de la grossesse (ou gestation).
La mortalité embryonnaire est la plus élevée dans les premières semaines qui suivent
la fécondation ; elle l’est davantage encore dans le cas de techniques de reproduction
assistée, couramment utilisées actuellement (fécondation in vitro, congélation et tran-
sfert d’embryons). Les avortements spontanés précoces sont liés, dans certains cas à
des anomalies génétiques de l’embryon, dans d’autres à une insuffisance hormonale.
C’est pourquoi les biologistes tentent d’identifier les facteurs indispensables au déve-
loppement embryonnaire, particulièrement ceux qui sont produits, au moment de la
nidation dans l’utérus, qui intervient quelques jours après la fécondation. Il n’y a pas de
menstruation à la fin du cycle fécond et le corps jaune se maintient pendant les premiers
mois de la grossesse alors que, dans un cycle non fécond, il est détruit par une substance
sécrétée par l’ovaire, la prostaglandine F2α
A- Chez 35% des femmes enceintes victimes d’un avortement spontané dans les 12 pre-
mières semaines suivant la fécondation, le taux de progestérone plasmatique ne dépasse
pas 10ng/ml.
Progestérone Plasmatique en ng/ml
Phase
· folliculaire 0,3
· lutéale 3-20
4è semaine 20
10è semaine 26
14è semaine 41
18è semaine 45
22è semaine 50
26è semaine 60
30è semaine 80
34è semaine 100
38è semaine 120
40-42è semaine 160
Corrigé 46
A- Comparaison: Le taux de progestérone plasmatique ne dépasse pas 10 ng/ml chez
la femme victime d’un avortement alors que chez la femme ayant mené une grossesse à
terme, ce taux est très élevé, passant de 20 à 160 ng/ ml de la 4è à la 42è semaine.
Hypothèse : L’avortement spontané est dû à un taux de progestérone plasmatique trop
faible.
B- On peut alors se demander quel organe secrète les œstrogènes et la progestérone
après le 3ème mois de grossesse lorsque la femme est privée d’ovaires.
C- L’expérience 1 permet d’affirmer que la HCG stimule par voie sanguine, le maintien
et l’activité du corps jaune.
- L’expérience 2 précise que l’action de la HCG s’effectue sur les ovaires et ne dépend
pas de l’hypophyse.
D- 1- Analyse du document 2
Les injections de broyats d’embryons de moutons le 12ème jour du cycle, ne maintien-
nent la survie du corps jaune que si les embryons sont âgés de 14 à 16 jours.
2- La substance active contenue dans les broyats d’embryons est une protéine.
3- a- Le document 3 montre que l’embryon est constitué du trophoblaste et du bouton
embryonnaire.
Hypothèse n°1 : La substance active est issue du trophoblaste.
Hypothèse n°2 : La substance active est sécrétée par le bouton embryonnaire.
b- Justification du protocole expérimental :
Cette expérience permet de tester la 1ère hypothèse de la question précédente en re-
cherchant si la HCG est issue ou non du trophoblaste.
Puisque des vésicules de trophoblaste d’embryons âgés de 14 jours maintiennent le
HCG est issue du trophoblaste. Etant donné que le trophoblaste va évoluer pour donner
le placenta, on peut donc en déduire que la HCG est d’origine placentaire.
Exercice 47
I-A - Des lapines adultes non gestantes sont réparties en deux lots :
Celles du lot 1 sont accouplées avec des mâles dont les spermiductes sont ligaturés.
Pour celles du lot 2, il n’y a pas d’accouplement.
Dix jours plus tard, on fait des prélèvements dans les oviductes ; on
recueille des formations comme celle du document 1 dans les oviduc-
tes des lapines du lot 1, alors qu’il n’y en a pas dans les oviductes des
lapines du lot 2.
1-Identifiez les cellules a, b, c du document 1 et annotez aussi
complètement que possible ce document.
2-Pour le problème physiologique étudié, comparez très briève-
ment le cas de la lapine à celui de la femme.
B - Avec les formations recueillies chez les lapines du lot 1, on
réalise des fécondations in vitro. Le document 2 correspond à
un stade de la fécondation.
1.Est-elle, alors, achevée ? Justifiez la réponse.
2.Relatez les phénomènes cellulaires intervenus entre le stade
document 1 et le stade document 2.
3.Sachant que le caryotype de la lapine est 2n = 44, dites
quel est le nombre de chromosomes dans les noyaux a, b,
c, d du document 2 ?
II-A - Le document 3 représente une coupe d’ovaire de
lapine quelques jours après l’accouplement avec un mâle
dont les spermiductes n’ont pas été ligaturés.
1.Annotez-le.
2.Expliquez quelle a été l’évolution de l’ovaire depuis
l’accouplement.
B - Les documents 4 et 5 montrent la structure de l’uté-
rus de lapine en coupe transversale avant l’accouplement
et peu de jours après.
1.Annotez-les.
Lot d Lot e
Injections d’œstradiol pendant plusieurs Injections d’œstradiol pendant plusieurs
jours jours
Ensuite pas d’injections de progestérone ensuite injections de progestérone
substance S administrée par gavage substance S par gavage
résultats : l’utérus reste au stade du doc-4 le résultat dépend de la dose de S fournie
Avec 1 mg /kg l’utérus n’atteint pas tout à
fait le stade du document 5. Avec 20 mg./kg
II reste au stade du document 4.
Proposez au moins deux hypothèses pour rendre compte de l’effet produit par la subst-
ance S.
B- Pour préciser le mécanisme d’action de la substance on a réalisé l’expérience suivan-
te :
L’endomètre d’une lapine non traitée est prélevé, découpé en fragments fins et broyé. Le
broyat est centrifugé à forte accélération. Le surnageant qui contient des protéines pro-
venant de l’endomètre est divisé en trois parties égales dans trois tubes.
Le premier tube : On y ajoute de la progestérone radioactive. Certaines protéines se
combinent avec elle. On évalue à 100 % par convention le % de liaison protéines-pro-
gestérone radioactive.
Le deuxième tube : On y ajoute un mélange de progestérone radioactive et de proges-
térone non radioactive en proportions égales. Le % de liaison protéines-progestérone
Tome 2 Reproduction Mohamed Mahmoud Said
radioactive n’est plus que de 50 % (50 % de la progestérone radioactive est sous forme
libre).
Le troisième tube : On y ajoute un mélange de progestérone radioactive et de substance
S. Le % de liaison protéines-progestérone radioactive n’est que de 25 % environ (75 %
de la progestérone radioactive est sous forme libre).
1.Quel rôle jouent, au niveau de l’endomètre, les protéines en question ?
2.Comment expliquez-vous l’action de la substance S ?
Corrigé 47
I-A - 1- Le document 1 représente un ovocyte. C’est le gamète femelle libéré par l’ovu-
lation
2. Analyse des expériences
-Les lapines du lot I se sont accouplées et présentent
des ovocytes II dans les oviductes : il y a eu ovulation.
-Les lapines du lot 2 ne se sont pas accouplées et ne
présentent pas d’ovocytes dans les oviductes : il n’y a
pas eu d’ovulation.
Conclusion : Chez la lapine, l’ovulation est déclenchée
par l’accouplement.
Comparaison de l’ovulation chez la femme et chez la lapine
- Chez la femme, l’ovulation survient spontanément le 14e jour du cycle.
-Chez la lapine, l’ovulation est provoquée par les stimulations liées à l’accouplement.
B-1-Étude du document 2
Le gamète femelle contient le pronucléus mâle (d) et le pronucléus femelle (c) nette-
ment séparés; la caryogamie n’a pas eu lieu et la fécondation n’est pas achevée.
2. Étapes de la fécondation
C’est l’ovocyte II du document 1 qui participe directement à la fécondation.
-De nombreux spermatozoïdes s’agglutinent autour de l’ovocyte II (phase
d’agglutination).
-Un spermatozoïde perce la membrane de l’ovocyte. Ceci déclenche :
a- une réaction nucléaire : la reprise de la méiose et l’émission du deuxième globule po-
laire ;
b- une réaction cytoplasmique : ouverture des granules corticaux et formation de la
membrane de fécondation qui fait obstacle aux autres spermatozoïdes.
Conclusion : Les 2 hormones n’exercent pas des actions indépendantes. Elles agissent
ensemble :
- l’œstradiol fait grossir la muqueuse ;
- la progestérone, conjointement à l’œstradiol est responsable de la différenciation.
2. Origine de l’œstradiol et de la progestérone
- Avant l’ovulation, la croissance utérine est assurée par l’œstradiol sécrété par les cellu-
les de la thèque interne du follicule.
-Après l’ovulation, la différenciation est assurée par l’œstradiol et par la progestérone
sécrétée par le corps jaune.
III-A- Analyse de expériences
Lot d Lot e
Hormones ovariennes Œstradiol Œstradiol +progestérone
Substance S Oui 1mg/kg 20mg/kg
Croissance + début de Croissance seule, pas de
Muqueuse utérine Croissance
différenciation différenciation
-Par comparaison avec les expériences II c 1 (lot a et lot b), on peut penser que la subst-
ance S inhibe la différenciation de l’endomètre.
-Hypothèse : La substance S peut empêcher soit la sécrétion de progestérone par l’ovai-
re, soit l’action de la progestérone sur l’utérus.
B - 1. L’endomètre utérin est l’organe cible de la progestérone.
-Dans le tube 1, des protéines se fixent sélectivement à la progestérone : ce sont les
récepteurs hormonaux des cellules de l’endomètre.
2. Le pourcentage de radioactivité indique le pourcentage de protéines réceptrices fixées
à l’hormone radioactive.
Corrigé 48
A- 1- Cette courbe de température montre une absence d’hyperthermie chez cette femme
donc une absence d’ovulation.
2- Causes possibles :
-absence de FSH et de LH donc pas de folliculogenèse et d’ovulation.
-Ovaire insensible (manque de récepteurs) aux gonadostimulines, donc pas d’ovulation.
3- Ces résultats ne confirment aucune des hypothèses car le faible taux de FSH et LH peut
être lié soit à :
• Une hypophyse non fonctionnelle.
• Un rétrocontrôle négatif exercé par le faible taux des œstrogènes
4- L’injection de FSH provoque une augmentation des œstrogènes caractéristique d’une
croissance folliculaire : on peut déduire que les ovaires de cette femme sont normaux, donc
l’hypothèse 2 est rejetée.
5- a- Légende :
Opération 1 2 3 4 5
Créer un cycle Dévelop- Avoir des Provoquer Les placer en pré-
artificiel par arrêt pement de informations plusieurs sence des spz pour
But
du cycle chez cet- plusieurs sur l’état des ovulations faire la fécondation
te femme follicules follicules. in vitro.
Exercice 49
Le document 1 représente les variations des taux sanguins de deux hormones (A et B) pen-
dant le mois de Janvier 2018, chez une femme de 25 ans, à cycle sexuel régulier.
Corrigé 49
1 -Identification des hormones :
Hormone A Hormone B
Nom Progestérone HCG
Justification Sécrétée pendant une phase. Sécrétée vers la moitié de la phase lutéale
2- Signification de la variation :
Taux élevés, caractéristiques d’un début de grossesse.
3- Evénements :
Evénements E1 E2 E3
Nom Ovulation Fécondation Nidation
4-Représentation
Au cours du mois de décembre on constate que seule la progestérone est présente pendant
la phase lutéale.
Exercice 50
Des dosages hormonaux chez une femme à cycle sexuel régulier au cours de deux mois
différents (avril et juin) ont permis d’obtenir le graphe du document :
Résultats
Corrigé 50
1-La durée du cycle sexuel de cette femme est de 30 jours (du 4 Avril au 4 Mai)
2- Phénomène X : Ovulation
3- Taux élevé d’œstradiol RC+ pic de LH Ovulation
4- En Avril, il y’a ovulation puis un pic de progestérone suivi de règles donc cycle
sexuel normal.
5- Phénomène Y : Nidation
6- L’augmentation du taux de HCG s’explique par la nidation
- L’augmentation du taux de progestérone après le 24 Juin s’explique par la sécrétion
de HCG qui maintien le corps jaune développé (corps jaune gestatif)
7-
Exercice 51
Le document 1 représente une coupe d’ovaire montrant des structures observées à diffé-
rents moments du cycle ovarien
d’une femme ayant des cycles
réguliers de 25 jours.
1- Donnez la légende correspon-
dante à chaque lettre.
2- Placez ces structures dans
l’ordre chronologique de leur
évolution.
3- A quel moment de la vie peut-
on trouver seulement les struc-
tures b
4- Nommez l’évènement M
5- Précisez, en justifiant la réponse, le déterminisme hormonal de cet événement.
6- Faites un schéma d’interprétation soigné et annoté de l’élément N.
(en prenant 2n = 4).
7- Précisez, parmi les structures représentées dans le document 1, celles qui s’observent
simultanément :
a- entre les jours J1 et J5.
b- entre les jours J13 et J15.
8- Donnez la courbe de variation du taux hormonal hypophysaire permettant d’expli-
quer ce schéma.
Corrigé 51
1-
a b c d e f
F. Tertiaire F. primordial C. jaune F. Primaire F. rompu F. mûr
2- Ordre chronologique :
b–d–a-f–e-c
3- Les structures b s’observent à partir de la vie fœtale jusqu’à la naissance.
4-L’événement M correspond à l’ovulation.
5-Le déterminisme hormonal de l’ovulation est le pic de LH qui résulte du RC+ provo-
qué par un taux élevé d’Œstrogènes.
6- Légende
1 cellules folliculaires (corona radiata)
2 chromosomes en métaphase II
3 zone pellucide
4 granules corticaux
5 GPI
Exercice 52
A-Afin de comprendre les interactions hormonales impliquées dans la fonction reproduc-
trice féminine, on propose les données du document 1
Exercice 53
A- Les dosages des quantités d’ADN contenues dans trois catégories de cellules germi-
nales de testicules de deux sujets adultes A et B, ont donné les résultats suivants :
Cellules X Cellules Y Cellules Z
Nbre de cellules en UA 8 4 2
Sujet A
Quantité d’ADN X 2X 4X
Nbre de cellules en UA 2 10 2
Sujet B
Quantité d’ADN X 2X 4X
1-Comparez le nombre de cellules puis la quantité d’ADN des cellules X,Y, Z du sujet
A.
2-Expliquez les résultats constatés chez A.
3-Identifiez les cellules X, Y et Z.
4- Analysez les résultats obtenus chez le sujet B. Que peut-on déduire ?
5- Proposez une explication à l’anomalie constatée chez le sujet B.
6- Quel traitement hormonal pourrait corriger ce dysfonctionnement ?
B- Le document (1) représente l’évolution de la quantité d’ADN par noyau depuis la
maturation de l’ovocyte jusqu’à l’obtention d’un embryon de deux cellules chez un
mammifère.
1- Déterminez les phénomènes qui se sont dérou-
lés :
a- Entre t1 et t2.
b- Entre t2 et t3.
c- Entre t4 et t5.
2-Nommez les phases de la fécondation qui cor-
respondent aux segments : 1,2 et 3.
3-Précisez le nombre de chromosomes et le
nombre de chromatides par chromosome pour les noyaux : b, c, d et e.
Corrigé 54
A- 1- Chez le sujet A, le nombre de cellules X est deux fois celui des cellules Y qui est
Tome 2 Reproduction Mohamed Mahmoud Said
3-
Cellules Nbre de chromosomes Nbre de chromatides
b n 1
c n 2
d 2n 2
e 2n 1
Exercice 55
A- Le document 1 illustre d’une façon schématique une étape d’un phénomène biolo-
gique (P1).
1.De quel phénomène s’agit-il ? Identifier cette étape.
2-Donner la légende qui correspond aux lettres : A, B, C et D.
3. Préciser les particularités de la cellule C.
4. Les cellules A résultent d’un autre phénomène cellulaire P2
qui affecte les cellules germinales localisées dans les gonades
mâles.
a. Nommer le phénomène P2.
b. Quels sont les intérêts génétiques des deux phénomènes P1 et P2.
B. Chez la guenon (femelle de singe), l’activité ovarienne est cy-
clique. Le document 2 représente un phénomène important.
1.Titrer et légender ce document.
2. Préciser le devenir des éléments 4 et 5.
3- Nommer l’hormone sécrétée par l’élément 1.
4- Citer les organes cibles de cette hormone.
Tome 2 Reproduction Mohamed Mahmoud Said
-On pratique chez une guenon l’ablation d’un organe. On constate, après analyse, une
atrophie de l’utérus.
5. Quels sont les organes qui ont pu être enlevés au cours de l’opération ?
6. L’injection des hormones hypophysaires à la guenon précédemment opérée, corrige
les troubles liés à cette opération.
a) Que pouvez-vous en déduire, quant à l’organe qui a été enlevé ?
b) Préciser quelle est son action dans le cycle sexuel.
C- L’injection de doses élevées d’œstrogènes et de progestérone pendant une semaine
sur une femelle de Mammifère vierge provoque le développement de la glande mam-
maire. A l’arrêt du traitement, on constate un début de sécrétion lactée, moindre que
dans des conditions normales de lactation.
1- Citer les hormones qui interviennent normalement dans la préparation d’un orga-
nisme femelle à la lactation ?
2- La prolactine est une hormone qui intervient au cours de la formation du lait :
a- Préciser son origine et son rôle.
b-Pourquoi cette hormone n’agit-elle qu’après la parturition dans les conditions nor-
males?
3- On constate que l’allaitement provoque souvent un arrêt des cycles sexuels.
a- Quels sont les effets hormonaux, directs ou indirects, de l’allaitement sur l’ovaire?
b- Permettent-ils d’expliquer l’arrêt des cycles sexuels?
Corrigé 55
A-1-Phénomène : Fécondation Etape : Attraction des Spermatozoïdes
2- A : Spermatozoïde B : Corona radiata (cellules folliculaires) C : Ovocyte II en
Métaphase II D : GPI
3-Grande taille, sphérique, riche en vitellus, immobile, en dormanse physiologique et à
n chromosomes fissurés
4-a- P2 : Méiose
b- P1 : Retour à la diploïdie et brassage chromosomique
P2 : Haploïdie et la diversité des cellules sexuelles
B- 1- Titre : Ovulation
1=Thèque interne 2= Granulosa 3=Thèque externe
4=Follicule rompu 5=Ovocyte II en MII
2- 4=Deviendra corps jaune cyclique ou gestatif 5= Zygote ou la mort (dégénéres-
cence)
3-Œstrogènes
Exercice 56
Une jeune femme de 20ans (Aicha), inquiétée par l’absence de la menstruation, consulte
un médecin.
Pour savoir l’origine de ce symptôme, le médecin demande des dosages d’une hormone
ovarienne (h)
1-Le résultat de dosages, effectués durant 28 jours, figure dans le tableau 1.
Aicha Femme normale de 20 ans
Concentration pg/ml 15 Phase folliculaire : 30 à 90
Pic ovulatoire : 90 à 400
Phase lutéale : 50 à 20
a-Analysez les résultats du tableau 1, identifiez l’hormone (h).
b-Proposez une explication quant à l’absence de menstruation chez Aicha.
c-Formulez trois hypothèses pouvant expliquer l’origine des symptômes constatés chez
Aicha.
2-L’hormone dosée est produite par des structures représentées sur le document ci-
contre.
a- Donnez la légende correspondant aux chiffres.
b-Identifiez les structures A ,B, C, D et E.
c-Citez les structures sécrétrices de cette hormone.
d-Expliquez les conditions et les résultats de l’action
d’une hormone sur une cellule cible.
3-Afin d’étudier les effets des hormones ovariennes sur l’hypophyse antérieure, on réa-
lise plusieurs expériences chez la femme normale. Les résultats obtenus sont consignés
dans le tableau 2.
FSH LH
Périodes du cycle
(ng.ml-1) (ng.ml-1)
Œstrogènes : 25 μg /jour
3 2 1
Progestérone : 4 mg /jour
Œstrogènes : 40 μg /jour
25 64 2
Progestérone : 0 mg /jour
Œstrogènes : 15 μg /jour
3 2.5 3
Progestérone : 0 mg /jour
a- Analysez les résultats obtenus dans chaque période en vue de préciser les effets des
hormones ovariennes sur l’hypophyse antérieure.
b- En tenant compte des résultats obtenus et d’après vos connaissances, répartissez ces
trois périodes sur un cycle de 28 jours, chez cette femme. Justifiez la réponse.
c-Exploitez ces informations afin de dégager la cause la plus probable de la stérilité de
Aicha.
4-Pour s’assurer, le médecin procède à :
la biopsie des ovaires de Aicha à diverses reprises qui a montré seulement la présence
des structures A,
-un traitement par injection de FSH et LH à doses normales chez Aicha qui a abouti à
terme à l’apparition des structures E.
-la mesure des taux de LH et de FSH chez Aicha avant et après 30 minutes de l'injection
de GnRH qui a donné les résultats figurant dans le document ci-contre.
a-Analysez ces résultats.
b-Que peut-on conclure ?
5-Le médecin prescrit à Aicha un traitement au clomifène
qui est un analogue structural des œstrogènes dont il
inhibe l’action en se fixant sur les récepteurs du complexe
hypothalamo-hypophysaire. Mais ce traitement n’a pas eu
d’effet chez Aicha. Déduisez la cause certaine de la
stérilité de Aicha.
6-Etablissez un schéma fonctionnel montrant les relations entre les différents organes
mis en jeu dans la régulation des cycles sexuels.
Corrigé 56
1-a-On constate chez la femme normale la présence de cette hormone durant tout le
cycle.
-Chez Aicha, la sécrétion de l’hormone est constante et très faible.
-L’hormone est l’œstradiol car sécrétée pendant tout le cycle chez la femme normale.
b- L’absence de menstruation chez Aicha s’explique par une absence de développement
de l’endomètre due au manque des hormones ovariennes (l’œstradiol…)
c- Hypothèses à l’origine des symptômes chez Aicha.
- dysfonctionnement (insuffisance) hypothalamique.
- dysfonctionnement hypophysaire
- dysfonctionnement ovarien.
2-a- Légende :
Numéro 1 2 3 4
Nom Thèque interne granulosa Ovocyte I Cellules lutéales
b- Identification des structures :
structure A B C D E
Nom F .Primordial F.Primaire F.Secondaire F.mûr C.jaune
c- structures sécrétrices de L’œstradiol : follicule et corps jaune.
d -action de l’hormone :
Une hormone est déversée dans le sang, agit sur des cellules cibles en se fixant sur des
récepteurs externes ou internes et forme un complexe : hormone-récepteur (H-R) afin de
stimuler ou inhiber l’activité de la cellule cible.
Exercice 57
Les expériences suivantes ont été faites dans le but d’analyser certains aspects du fonc-
tionnement de la glande mammaire : production du lait qui s’accumule dans les unités
sécrétrices, puis éjection de ce lait au moment de la tétée.
1. La courbe ci-contre résume les effets sur la sécrétion lactée d’une hypophysectomie
suivie d’une injection d’extraits hypophysaires Concluez.
2. Chez un animal ayant deux glandes mammaires, une
glande transplantée dans une région bien vascularisée du
corps, sécrète autant de lait que celle restée en place. Elle
se tarit si la glande restée en place n’est pas tétée.
En revanche, la succion de la glande transplantée ne peut
entretenir la sécrétion lactée d’aucune des deux glandes.
Expliquez.
3. L’injection d’extraits hypothalamiques réduit la sécrétion
de prolactine déclenchée par la tétée. Que pouvez-vous en déduire ?
4. Chez la chatte, la succion du mamelon accélère l’éjection du lait, ce qui se traduit
par une augmentation de la pression de ce liquide dans les canaux excréteurs. On note
en même temps une augmentation de la fréquence des potentiels d’action dans certains
neurones hypothalamiques. Expliquez.
5- Chez la Femme, l’éjection du lait est souvent déclenchée par la seule vue de l’enfant
et par le plaisir que la mère éprouve en lui donnant le sein. En revanche, un souci mo-
mentané ou une simple distraction peut y faire obstacle.
Comment peut-on expliquer ces phénomènes ?
6-A partir des résultats des différentes expériences, et de vos connaissances, établissez
un schéma fonctionnel montrant les relations entre les organes intervenant dans la sécré-
tion lactée.
Tome 2 Reproduction Mohamed Mahmoud Said
Corrigé 57
1 –courbe :
Avant l’hypophysectomie, la sécrétion lactée est de 2300ml /Jour. L’hypophysectomie
provoque une chute brutale de la sécrétion du lait, qui est corrigée après trois mois par
injection d’extraits hypophysaires.
L’hypophyse stimule la sécrétion lactée par l’intermédiaire d’une hormone.
2-la succion du mamelon de la glande en place maintient la sécrétion du lait quelque soit
la position d’une autre glande greffée, par contre la succion du mamelon de la glande
greffée ne peut entretenir en aucun cas la sécrétion lactée.
La succion de la glande en place provoque la naissance d’un influx nerveux sensitif qui
informe l’hypothalamus et provoque la sécrétion des hormones : Prolactine et Ocytocine
ces dernières véhiculées par le sang stimulent les glandes mammaires quelque soit leur
position (en place ou greffées).
Chez la glande greffée la voie nerveuse est absente c’est-à-dire que les hormones ne
seront pas sécrétées et par conséquent la glande se tarit.
3- Si l’injection des extraits hypothalamiques inhibent la sécrétion de prolactine c’est
que l’hypothalamus freine la sécrétion de prolactine par le biais d’une hormone :PIF.
4 - la succion du mamelon est à l’origine d’un influx nerveux qui provoque d’une part
l’inhibition de la sécrétion du PIF et d’autre part stimule la sécrétion du PRF et active
des neurones hypothalamiques à l’origine de la sécrétion de l’ocytocine ce qui provoque
l’éjection du lait car il y’à stimulation des cellules sécrétrices et myoépithéliales.
5- l’éjection du lait déclenchée par la seule vue de l’enfant est un phénomène qui té-
moigne de l’intervention d’un facteur externe, alors que le souci peut faire obstacle à la
sécrétion lactée : l’hypothalamus reçoit donc des informations du milieu extérieur qui
peuvent stimuler ou entraver la sécrétion du lait (rôle cortex cérébral).
6- schéma de synthèse
Exercice 58
A- Deux rats A et B, ayant atteint l’âge de puberté, et n’ayant aucun problème ana-
tomique au niveau de leur tractus génital, souffrent chacun d’une seule anomalie de
reproduction.
Pour comprendre les causes de leur anomalie, on réalise les expériences suivantes :
Expérience 1 :
L’analyse du liquide extrait de l’épididyme montre l’absence totale des spermatozoïdes
chez A et leur présence en très faible nombre chez le rat B.
1-Quelle conséquence découle de ce résultat sur la fonction de reproduction chez les
deux rats ?
Expérience 2 :
Le document 1 montre le résultat de do-
sage de la testostérone chez les deux rats et
celui d’un rat témoin.
2- Comparez les résultats de dosages par
rapport au rat témoin.
3- Montrez que ces résultats sont en ac-
cord avec les anomalies des rats A et B.
4- Emettez 3 hypothèses communes sur les origines probables des anomalies de sécré-
tion de testostérone. Expérience 3 :
Pour tester la validité de ces hypothèses, on pratique chez ces deux rats des injections
d’une hormone X extraite à partir de l’hypophyse d’un rat normal. Ces injections per-
mettent de corriger la sécrétion de testostérone chez le rat A seulement.
5- Précisez, en justifiant la réponse :
a- le nom de l’hormone X.
b- la ou les hypothèses à exclure pour chacun de ces rats.
6- Représentez dans le même système d’axes, le profil de sécrétion de la testostérone et
de l’hormone X chez le rat témoin.
7-Déduisez le lien entre la sécrétion de ces deux hormones.
B- Le document 2 montre l’évolution de la sécrétion des hormones hypophysaires, et
ovariennes, au cours d’une période donnée chez une femme.
1-Nommez les hormones H1, H2, H3 et H4.
2-Quelles sont les caractéristiques de la phase lutéale
concernant les sécrétions hormonales ?
3- Dégagez le type de rétrocontrôle exercé aux temps T1,
T2 et T3.
4-Afin de montrer l’un des effets de la progestérone, on
réalise l’expérience ci-dessous :
Quelques jours avant la fin du cycle, des brebis de deux
lots A et B subissent l’ablation du corps jaune suivie par
l’implantation de capsules sous la peau de chaque animal
selon les conditions suivantes :
-Pour chaque brebis du lot A, une capsule vide.
-Pour chaque brebis du lot B, une capsule contenant de la
progestérone. On dose les concentrations plasmatiques de
la FSH dans les jours qui suivent (document 3).
4-1-Que peut-on déduire des résultats obtenus ?
4-2-Expliquez, en s’appuyant sur les connaissances ac-
quises, les mécanismes qui permettent la reprise du cycle
ovarien.
4-3- L’implantation de capsules de progestérone peut être
utilisée comme méthode contraceptive, Expliquez.
Corrigé 58
A-1-La conséquence est la stérilité
2- le rat A présente un taux nul de testostérone
le rat B présente une sécrétion pulsatile et très faible
3-L’absence de testostérone chez le rat A, empêche la formation des SPZ ce qui explique
l’azoospermie
La présence de taux faible de testostérone chez le rat B explique aussi la présence d’un
petit nombre de SPZ car la testostérone assure l’achèvement (la continuité) de la sper-
matogenèse.
4-Hypothése 1 : Anomalie au niveau de l’hypothalamus
Hypothése 2 : Anomalie au niveau de l’hypophyse
Hypothése 3 : Anomalie au niveau des testicules
5-a-L’hormone X est la LH
b- Pour le rat A : l’absence d’anomalie au niveau du testicule
Pour le rat B : Absence d’anomalie au niveau de l’hypophyse
6-
Exercice 1
1 -Représentez dans un même repère les courbes de réponses des deux structures ner-
veuses A et B.
2 -Identifiez ces deux structures.
3- Déduisez la propriété de la structure A.
4-Donnez une conclusion concernant la structure B.
5-On porte une stimulation luminaire à une autre structure C et on
obtient la courbe ci-contre.
5-1- Identifiez la structure C ?
5-2- Expliquez cette courbe ?
B- On stimule 2 fois de suite la structure A. L’intensité de la stimulation est juste suffi-
sante pour provoquer une réponse.
La 2e stimulation est appliquée après un délai plus ou moins long.
Lorsque le délai est suffisamment long entre les 2 stimulations on constate qu’il faut
donner à la 2e stimulation les mêmes caractéristiques que la 1ère afin d’obtenir une 2e
réponse identique à la 1ère.
On diminue alors le délai entre les 2 stimulations et on cherche pour chaque valeur du
délai, l’intensité minimale de la 2e stimulation capable de donner une réponse. Les résul-
tats figurent dans le tableau suivant.
Délai entre les
0,7 0,9 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
2 stimulations (ms)
Intensité de la
ꝏ ꝏ 150 80 55 45 40 35 32 30 30 30 30 30 30
2e stimulation (mA)
1-Tracez la courbe de la variation de l’intensité de la 2e stimulation en fonction du délai.
2-Déterminez la valeur de la rhéobase de cette structure.
3-Que pouvez-vous dire de l’évolution de l’excitabilité de cette structure ? Que
concluez-vous ?
Corrigé 1
A-1- Graphe
2- Rh= 30 mA.
3- L’excitabilité diminue proportionnellement au délai
entre les deux stimulations donc la fibre a une période
réfractaire relative et une autre absolue.
Exercice 2
Lorsqu’on tient un chien en laisse, les muscles du
bras réagissent immédiatement à toutes les varia-
tions de traction qu’ils subissent. Il s’agit d’un
réflexe.
Dans le but d’étudier le codage du message impli-
qué dans ce réflexe, on réalise sur le montage du
document 1, les expériences ci-après.
Expérience 1 : On effectue 5 étirements du
muscle avec des masses croissantes. Le docu-
ment 2 montre les réponses obtenues en O1
(2a) et en O2 (2b). On constate en même temps
que les contractions sont de plus en plus im-
portantes au niveau du muscle étiré.
7- Schéma:
Exercice 3
Pour comprendre le fonctionnement du circuit neuronique impliqué dans le reflexe myo-
tatique on réalise les expériences suivantes ;
Expérience 1: on exerce sur le fuseau
neuromusculaire (document 1) des étire-
ments d’intensités croissantes E1, E2, E3
et E4 puis on détermine l’amplitude des
potentiels de récepteur au niveau de O1,
l’amplitude des potentiels d’action au
niveau de O2 et la fréquence des poten-
tiels d’action au niveau de O2
Les résultats obtenus sont représentés par
les tracés a, b et c du document 2
1-Analysez les tracés a, b et c du
document 2 en vue de dégager :
a- une propriété du potentiel de
récepteur ;
b- une propriété du potentiel d’ac-
tion ;
c- une propriété du message ner-
veux ;
d- le rôle du fuseau neuromuscu-
laire.
Tome 2 P Mohamed Mahmoud Said
Expérience 2
On mesure la concentration en ions Na+ et K+ dans les corps cellulaires des motoneu-
rones α1 et α2 avant et après injection de 2 neurotransmetteurs X et Y dans chacune des
fentes synaptiques F1 et F2. Le tableau résume les résultats obtenus :
2-A partir de l’analyse des résultats de l’expérience 2 et en faisant appel à vos connais-
sances :
a- expliquez le mécanisme à l’origine de la modification de la concentration en ions Na+
ou K+ dans les corps cellulaires de α1 et α2 après injection du neurotransmetteur X ou du
neurotransmetteur Y.
b-dégagez la conséquence de cette modification sur le potentiel de la membrane postsy-
naptique du corps cellulaire de α1 et α2.
c- Précisez la nature de chacune des synapses S1 et S2.
3-Intégrez les informations tirées précédemment et vos connaissances en vue d’expli-
quer la coordination de l’activité des muscles extenseur et fléchisseur suite à l’étirement
du fuseau neuromusculaire du muscle extenseur d’intensité E3.
Corrigé 3
1- a- Le tracé a du document 2 montre que l’amplitude du potentiel de récepteur est
proportionnelle à l’intensité de l’étirement ; il est codé en modulation d’amplitude (gra-
duable).
b- Le tracé b montre que l’amplitude du PA est constante et maximale pour E2, E3 et E4,
nulle pour E1 : c’est la loi du tout ou rien.
c- Le tracé c montre qu’à chaque intensité efficace correspond une fréquence de PA
donc le message nerveux est codé en modulation de fréquence.
d- Rôle du fuseau neuromusculaire (FNM): convertit l’énergie du stimulus mécanique
(l’étirement) en énergie électrique (message nerveux) : (ou il réalise la transduction sen-
sorielle).
2-a-Après injection de X dans F1 la concentration intra cellulaire en Na+ a augmenté
(ouverture des CCD à Na+) celle de K+ n’a pas changé ; l’injection de X dans F2 ne mo-
Tome 2 Physiologie nerveuse Mohamed Mahmoud Said
1- Analyser l’enregistrement a.
2-Expliquer les différences constatées entre les réponses a et b.
3-Représenter la réponse qui sera obtenue en O3. Justifier.
4- Quelles sont les réponses attendues en O1, O2 et O3 suite à une excitation efficace E2.
Justifier.
Corrigé 4
A-1- Le tracé s’explique par l’absence d’une ddp entre R1 et R2 qui sont à la surface de
l’axone (ddp nulle).
2- L’une des électrodes réceptrices sera introduite dans l’axone ce qui donnera un PR.
3- Influx nerveux (onde de dépolarisation).
4- Potentiel d’action diphasique à électrodes réceptrices éloignées.
5- Excitable et conductible.
6- V = d/t d = 5m t = 2s donc V = 25m/s
7- a
b-
8- Non parce que le potentiel complexe est caractéristique d’un nerf formé de fibres à
vitesses différentes.
B-1- Potentiel d’action monophasique simple qui présente : temps de latence, dépolari-
sation et repolarisation.
2- La différence s’explique par la distance et la présence de synapses.
3- Le PA se propage par conservation d’amplitude.
Exercice 5
On a excité deux fibres nerveuses de chats F et F’ avec un courant d’intensité variable et
on détermine pour chaque intensité utilisée le temps nécessaire. Les résultats sont consi-
gnés dans les tableaux suivants :
Fibre F :
Fibre F’:
Temps (ms) 8 9 10 12 14 16 22 36 42 50
Intensité (mA) 14 13 10 9 7 6 5 4 3 3
Corrigé 6
1- Structure X : FNM (fuseau neuromusculaire) Structure Y : Fibre musculaire
Zone 1 : synapse neuroneuronique Zone 2 : synapse neuromusculaire
2- a- Transduction.
b- Potentiel récepteur : Sommable (ou graduable).
c- Potentiel d’Action monophasique précédé d’un potentiel seuil.
Exercice 7
Les structures A, B et C du document sont prélevées de trois parties différentes du tissu
nerveux.
1- a - Annotez ces structures en précisant pour chaque
numéro le nom correspondant.
b - Indiquez à quelle partie du système nerveux, ap-
partient chacune de ces structures. Justifiez, à chaque
fois, votre réponse.
2- Ces différentes structures A, B et C appartiennent à une même cellule qui représente
l’unité structurale du tissu nerveux.
a - Décrivez, schéma à l’appui, une expérience permettant de mettre en évidence la conti-
nuité entre ces structures.
b - Nommez et représentez, à l’aide d’un schéma clair, la cellule en question.
3- Les récepteurs sensoriels et les boutons synaptiques sont des terminaisons de fibres
Tome 2 Physiologie nerveuse Mohamed Mahmoud Said
Expérience 2 :
On prélève le muscle squelettique d’une
grenouille. On le place dans un bain phy-
siologique en présence de concentrations
croissantes d’acétylcholine, neurotrans-
metteur du motoneurone.
Un montage permet d’enregistrer l’amplitude des contractions musculaires en fonction
de différentes concentrations d’acétylcholine.
Corrigé 8
1-Le rôle de la jonction neuromusculaire est de permettre la transmission du message
moteur au muscle.
2-En l’absence de curare, on observe un potentiel d’action (P.A) suite à la stimulation
efficace de l’axone du motoneurone. Cependant, en présence de curare, la membrane
postsynaptique montre une légère dépolarisation (PPSE) inférieure au seuil de dépolari-
sation, sans enregistrement d’un potentiel d’action au niveau de la fibre musculaire.
Alors, le curare empêche la genèse d’un potentiel d’action dans la fibre musculaire et
par suite la contraction du muscle d’où son rôle de myorelaxant.
3- Graphique de variations de l’amplitude de contraction du muscle en fonction de la
concentration en acétylcholine, sans et avec D-tubocurarine.
6-Le document 4a montre que deux molécules d’acétylcholine se lient au récepteur, une
molécule d’acétylcholine entre les chaînes B et C et une autre entre les chaînes D et E.
Le document 4b montre que les molécules de D-Tubocurarine se lient au même récep-
teur à acétylcholine entre les mêmes chaînes.
Donc, la D-tubocurarine prend la place de l’acétylcholine sur les récepteurs postsynap-
tiques au niveau de la fibre musculaire et empêche l’effet de l’acétylcholine.
7-La fixation des molécules de D-Tubocurarine sur les récepteurs de l’acétylcholine
empêche ce neurotransmetteur de se fixer sur ses récepteurs et de stimuler les fibres
musculaires. Ainsi, les molécules de D-tubocurarine atténuent l’action de l’acétylcho-
line sur les muscles du visage. Ces derniers ne se contractent plus et se relâchent, ce
qui fait disparaître les rides du visage.
Exercice 9
A- A l’aide d’une cathode on stimule point par point la surface d’une fibre nerveuse. En
fixant la durée de l’excitation, on cherche l’intensité minimale déclenchant la naissance
d’un influx nerveux. Les résultats sont résumés par le document (1).
alors qu’elle est à son maximum entre ces points. L’excitabilité de cette fibre varie donc
d’un point à autre.
2- Type de fibre : Fibre myélinisée
3-Les points où la rhéobase est la plus faible sont les nœuds de Ranvier.
4-Il existe un autre type de fibre : les fibres amyéliniques et dans ce cas la rhéobase reste
constante le long de la fibre (voir courbe).
B-
2 – Enregistrements
4-Le long d’une fibre myélinisée, l’onde de dépolarisation saute d’un nœud de Ranvier à
l’autre on dit que la conduction est saltatoire (voir schéma).
Exercice 10
1- On porte des stimulations sur deux structures nerveuses A et B. Les résultats sont
consignés dans le tableau :
b-Analyse :
- Structure A: elle ne répond pas à des intensités inferieures à 2 UA ; ces intensités
sont donc infraliminaires. Elle répond par la même amplitude (50 mv) pour toutes
les stimulations dont l’intensité est supérieure ou égale à 2UA.
c-La structure A est donc une fibre nerveuse, elle est excitable, conductible et obéit à la
loi du tout ou rien.
Exercice 11
Dans le cadre de l’étude des propriétés d’une fibre nerveuse, on place un axone géant de
calmar dans une cuve contenant l’eau de mer (Voir document 1).
ddp(mv) transmembranaire -70 -60 -50 0 +30 0 -50 -70 -80 -75 -70
Canaux de type 1 0 0 5 20 38 20 5 1 0 0 0
Canaux de type 2 0 0 0 0 5 18 20 19 14 10 0
a-Etablir la relation entre l’état des deux types de canaux et les phases de l’enregistre-
ment b’.
Tome 2 P Mohamed Mahmoud Said
7- Comparez ces deux enregistrements b et b’ et expliquer (la ou les) cause (s) des diffé-
rences.
8- Précisez les propriétés de la fibre nerveuse que peuvent fournir les enregistrements a,
b et c et la partie CD.
2-Analyse du tracé 1 :
-au temps t2 : on enregistre une ddp = -70mv donc la membrane plasmique de la fibre au
repos est polarisée C’est le potentiel de repos.
- Les canaux de type 1 s’ouvrent quand la ddp atteint la valeur -50mv ; le nombre de ces
canaux augmente et atteint un maximum à ddp = +30mv. Donc le fonctionnement de ces
canaux caractérise la phase de dépolarisation.
- Les canaux de type 2 s’ouvrent quand la ddp atteint la valeur +30mv ; le nombre de
ces canaux augmente et atteint un maximum à ddp = -50mv, puis il diminue et se ferme
totalement à -70mv, donc le fonctionnement de ces canaux caractérise la phase de repo-
larisation.
6-
L’enregistrement a : lorsque la fibre est excitée par une stimulation de faible intensité,
elle répond par une faible dépolarisation (absence de PA) donc la fibre nerveuse obéit à
la loi de seuil.
Exercice 12
On isole deux fibres de calmar reliées entre elles par une synapse (document 1). On les
fait plonger dans un liquide physiologique approprié. Une stimulation efficace appliquée
en S1S2 donne lieu aux enregistrements du document (2).
4- Si la stimulation est portée sur la fibre postsynaptique, obtiendra-ton les mêmes tracés
Justifiez votre réponse.
5- On utilise une eau de mer sans Ca++ à la place du liquide physiologique. Une stimula-
tion de même intensité que celle utilisée lors de la première expérience ne donne que le
tracé (1) du document (2). Que peut-on conclure ?
6-On injecte à l’aide d’une micropipette des ions Ca++ dans la terminaison présynap-
tique. On obtient en l’absence de toute stimulation le tracé (2) du document (2). Expli-
quez.
7- En se basant sur vos connaissances résumez le mécanisme de la transmission synap-
tique.
Exercice 13
On se propose d’étudier le fonctionnement d’un réseau neuronique formé de quatre neu-
rones A-B- C et D. Dans ce but, on réalise les deux expériences suivantes :
Expérience 1 : On porte sur le neurone A une stimulation S1, comme c’est indiqué dans
le document 1.
On enregistre sur les oscilloscopes O4 et O6 les phénomènes électriques du document 2.
Tome 2 P Mohamed Mahmoud Said
6-En comparant les résultats obtenus en O6 dans les deux expériences, dégagez la pro-
priété du neurone post-synaptique-B mise en évidence.
NB : Tous les oscilloscopes ont une électrode interne et l’autre de référence.
Corrigé 13
Expérience 1
1- Enregistrement en :
04 : PPSI (PIPS) : Potentiel Post Synaptique Inhibiteur.
06 : Potentiel d’action.
2- Analyse du PA :
(a-b)=Dépolarisation (inversion du potentiel membranaire)
(b-c) =Repolarisation (potentiel membranaire retrouve sa valeur
initiale)
d=Hyperpolarisation (l’augmentation du potentiel membranaire)
3-Enregistrement en 01, 02, 03 et 05
4- Type de Neurone :
A =Excitateur C =Inhibiteur
B =Excitateur ou inhibiteur D =Excitateur ou inhibiteur
Expérience 2 :
5-Enregistrement
En 01 Seuil un PPSE est enregistré donc local, c’est àdire ne se propage pas d’où l’absence
d’enregistrement en 06 (potentiel de repos).
6- Rôle de l’élément post synaptique
Exercice 14
Chez l’homme assis, les jambes pendantes, un coup sec porté sur le tendon rotulien
(au niveau du genou) provoque une brusque extension de la jambe. (voir document ci-
contre).
1- Précisez, en justifiant votre réponse, la
nature de cette réaction.
2- Indiquez les principales caractéris-
tiques de ce type de réaction.
3- Dans le mouvement de la jambe, quels
sont les rôles respectifs des muscles MA et
MP ?
4- Sachant que le choc donné sur le ten-
don rotulien stimule le muscle MA en
l’étirant, nommez le type de récepteurs
stimulés, et expliquez leur rôle dans l’élaboration de la réaction observée.
Corrigé 14
1. La nature de la réaction : il s’agit d’un réflexe myotatique.
2. Les caractéristiques du réflexe sont : La réaction est automatique, inéluctable,
prévisible, involontaire, spécifique, stéréotypée et adaptée.
3. Rôles respectifs des muscles impliqués.
1ère expérience :
On utilise la préparation représentée par le document 1 qui comporte :
- Un muscle M dont un des deux tendons a été disséqué et relié à un dispositif d’éti-
rement,
2-On étire le muscle M de façon modérée et on enregistre dans une fibre sensorielle
contenue dans le nerf les décharges provoquées par des étirements de plus en plus impor-
tants (document 1).
- Lorsque l’étirement est maintenu, la fréquence diminue (6 PA), mais reste supérieure à
celle du message nerveux au repos.
3-2- Même au repos, les centres nerveux supérieurs sont informés en permanence de
l’état du muscle par le fuseau neuromusculaire ; ces centres exercent un contrôle perma-
nent de la longueur du muscle et permettent le maintien du tonus musculaire.
a-b : le temps de latence : temps mis par le PA pour arriver jusqu’à l’électrode récep-
trice.
b-c : la dépolarisation.
c-d : la repolarisation.
d : l’hyperpolarisation.
L2 - L1 = 1,75 ms - 1 ms = 0,75 ms
Il s’explique par le délai synaptique (0,5 ms) qui correspond au franchissement d’une
seule synapse et du temps de conduction entre R1 et R2 (0,25 ms). La liaison est donc
monosynaptique.
Exercice 16
Chez l’homme, la percussion du tendon d’Achille détermine une extension du pied sur
la jambe par contraction du triceps sural (document 1).
On recommence l’expé-
rience en plaçant, cette fois-ci, une électrode réceptrice sur
une fibre en position B
(document 2). On obtient la réponse « b » du document 5.
6- Sachant que le délai synaptique est d’environ 0,5 ms, ex-
pliquez comment le document 5 permet de précisez l’organisation du circuit neuronique
intra- médullaire.
Corrigé 16
1- Cette réaction correspond à un réflexe myotatique simple. En effet, c’est une réaction
involontaire observée à la suite d’une stimulation.
-Plus l’étirement du muscle est fort, plus la tension développée par ce dernier est impor-
tante.
-Cette tension reste maintenue tant que l’allongement persiste. C’est donc l’étirement du
muscle qui est responsable de l’augmentation de la tension qu’il a développée.
5-Le document 4 montre que l’étirement du muscle à l’aide des charges qui y sont
accrochées, entraîne la naissance d’un message nerveux à partir de son fuseau neuro-
musculaire et qui se propage le long des fibres nerveuses qui en sont issues. Ce message
nerveux est formé de PA de même amplitude (aspect qualitatif) mais dont la fréquence
augmente au fur et à mesure que la charge accrochée augmente ; c’est à dire que l’étire-
ment est important.
De ce qui précède, nous pouvons déduire que c’est le fuseau neuromusculaire qui trans-
forme la stimulation mécanique en un phénomène bioélectrique correspondant au PA :
C’est donc un récepteur sensoriel.
tB – tA = 2,88 ms – 2,11 ms = 0, 77 ms
0,77ms correspond au temps mis par le message nerveux pour passer du point A au
point B. Puisque le délai synaptique est d’environ 0,5 ms, ce résultat montre donc
qu’entre A et B, le message nerveux n’a franchi qu’une seule synapse. En effet s’il y
avait plus d’une synapse au niveau du circuit nerveux intra médullaire, le message ner-
veux aurait mis au minimum 0,5 ms × 2 = 1 ms pour passer de A à B.
Exercice 17
On réalise, sur deux animaux différents, les sections S1 sur la racine antérieure, et S2 sur la
racine postérieure, comme l’indiquent les schémas du document. On stimule :
- en E1 puis en E2 pour la section S1,
- en E3 puis en E4 pour la section S2.
1- Schématisez l’effet de la section S1 sur la
zone A
2-En vous appuyant sur vos connaissances, pré-
cisez les oscilloscopes qui vont enregistrer des
potentiels d’action, justifiez-vous.
3-Sachant que la distance entre O1 et O2 est de 8cm, le temps mis pour parcourir cette
distance est de 9ms et que la vitesse de l’influx nerveux est de 10m/s,
a-Que déduisez-vous ?
b-Schématisez les structures nerveuses mises en jeu.
NB : Le délai synaptique est de 1ms.
Corrigé 17
1- L’effet de la section S1 sur la zone A :
3-a- t=d/v = 8.10-2/10 = 8ms qui est inférieur au temps réellement mis (9ms). Donc on
peut déduire l’existence d’une synapse qui est à l’origine de ce retard
Tome 2 Physiologie nerveuse Mohamed Mahmoud Said
b- Schéma
Exercice 18
Chez l’homme un coup sec appliqué au niveau du tendon d’Achille, provoque l’exten-
sion du pied.
Exercice 19
On isole un fuseau neuromusculaire muni d’une fibre nerveuse sensitive.
On place ce fuseau dans un milieu convenable.
On introduit à différents endroits des électrodes réceptrices reliées à des oscilloscopes afin
d’enregistrer des modifications de potentiels membranaires suite à des étirements d’inten-
sités croissantes portées sur le fuseau. Pour la simplification, on ne considère qu’une seule
fibre intrafusale à partir de laquelle part une dendrite.
- R1 est introduite à l’extrémité de la fibre nerveuse.
- R2 est introduite au niveau du 1er nœud de Ranvier.
- R3 est introduite au niveau du 2ème nœud de Ranvier.
Le document suivant représente les enregistrements obtenus suite à des étirements d’in-
tensités croissantes portées sur le fuseau neuromusculaire. A partir d’une exploitation des
résultats :
Corrigé 19
1-Un étirement de faible intensité (E1 et E2) provoque une légère dépolarisation locale
de la membrane à l’extrémité de la fibre : c’est le potentiel de récepteur, qui augmente
d’amplitude avec l’intensité du stimulus et ne se propage pas.
Avec E3, le potentiel de récepteur atteint le seuil (-50mV) au niveau du 1er nœud de Ran-
vier et déclenche la naissance d’un PA.
2-
Potentiel de récepteur PA
-Non propageable -Propageable
Exercice 20
Dans une cuve contenant du liquide physiologique, un fuseau neuromusculaire, isolé
accompagné de sa fibre nerveuse, est soumis à des étirements d’intensités croissantes.
Une microélectrode implantée dans la fibre capte le passage éventuel de message ner-
veux. (voir schéma et enregistrements).
Corrigé 20
1-L’amplitude des PA résultant de la stimulation est toujours constante, quelle que soit
l’intensité de l’étirement exercée sur le fuseau neuromusculaire, par contre la fréquence
de ces potentiels augmente avec l’intensité du stimulus.
2-Le message nerveux envoyé par le récepteur est codé selon la fréquence des PA : on dit
que le message est codé en modulation de fréquence.
3-Caractéristiques d’un message nerveux.
-C’est un train de PA.
-Il est codé en modulation de fréquence.
Exercice 21
On considère un nerf incluant un ganglion qu’on soumet à l’expérimentation. Deux cas
ont été étudiés.
1er Cas (document 1)
Tome 2 P Mohamed Mahmoud Said
Exercice 22
A- On applique des excitations espacées d’intensités croissantes à un nerf sciatique.
2- Quelle explication donnez-vous aux différences constatées entre les potentiels d’ac-
tion obtenues en I2, I3 et I4 ?
Corrigé 22
A-1-L’enregistrement en I4 est un potentiel d’action monophasique complexe composé de
trois pics indiquant la présence de 3 types de fibres nerveuses différentes par leurs vitesses
de conduction.
Va= (100 mm)/(1 ms) = 100m/s; Vb= (100 mm)/(2 ms) = 50m/s;
B-1- On constate une réponse en R1 malgré la section de la racine ventrale : les branches
A et B sont sensitives.
2-Les enregistrements (a) et (b) diffèrent uniquement par le temps de latence qui est plus
court en (a).
-La différence des vitesses: les fibres stimulées en A sont plus rapides que celles stimulées
en B;
-Différence de trajet en A l’influx nerveux passe par une synapse et passe par 2 synapses
en B.
5-La stimulation C au niveau de la racine dorsale recrute les deux types de fibres prove-
nant des branches A et B.
7-Arc reflexe
Deux schémas : L’un est monosynaptique (myotatique), l’autre est di-synaptique (cutané).
Exercice 23
A- On excite deux fibres A et B dans les mêmes conditions avec des courants dont l’in-
tensité et la durée de passage sont indiquées dans le tableau ci-contre et correspondent
aux valeurs limites efficaces.
Fibre A Fibre B
Intensité Durée Intensité Durée
(mV) (ms) (mV) (ms)
1.5 15 1 15
1.5 10 1 10
2.5 7 1.5 7
3.5 5 2 5
4 3 3 3
5 2 4 2
7 1 6 1
Expérience 2 :
A l’aide du montage schématisé dans le document 3, on applique une stimulation effi-
cace sur la fibre et on enregistre les phénomènes électriques grâce à trois électrodes
réceptrices RA, RB et RC placées aux points A, B et C
situés à des distances différentes des électrodes excita-
trices. On donne les distances :
S2-A = 18mm ; S2-B = 36mm ; S2-C=54mm.
Les enregistrements obtenus sont présentés par le docu-
ment 4.
4- Montrez que le message nerveux se propage le long
de la fibre avec la même vitesse.
Exercice 24
Afin de chercher les conditions et les caractéristiques de l’élaboration, d’un message
post-synaptique, on réalise les expériences sui-
vantes sur des synapses neuroneuronales (docu-
ment 1)
2. Comparez 2 à 2 les réponses a1 et a2, b1 et b2, c1 et c2, d1 et d2. Interprétez les diffé-
rences observées.
hypothèses émises en 2 ?
Exercice 26
Les agriculteurs utilisent des insecticides organophosphorés dans la lutte contre les in-
sectes. Certains de ces insecticides tel que le pyrèthre, agissent sur le fonctionnement du
système nerveux en bloquant la respiration, ce qui provoque la mort par asphyxie. En
effet, le mouvement respiratoire est assuré par une contraction suivie d’un relâchement
des muscles respiratoires.
Afin de mieux comprendre le mode d’action du pyrèthre, les expériences ci-après sont
réalisées.
Expérience 1 : le muscle gastrocnémien de la grenouille et le nerf qui lui est relié sont
plongés dans un milieu physiologique. Une stimulation efficace d’intensité I est appliquée
sur ce nerf, en présence et en absence de pyrèthre.
Exercice 27
Afin de comprendre comment un réflexe myotatique est contrôlé, on effectue des études
sur différentes fibres nerveuses sensitives et motrices impliquées dans ce réflexe.
Etude 1 :
On étire le muscle extenseur et on enregistre les
messages nerveux sensitifs et moteurs dans deux
situations différentes : dans la première, le muscle
fléchisseur est au repos et dans la deuxième, le
muscle fléchisseur est fortement étiré.
Le document 1 montre les muscles concernés avec
leurs connexions nerveuses.
Le document 2 présente les conditions expérimen-
tales ainsi que les enregistrements obtenus pour
une même durée dans les deux situations.
2- Comparer les circuits neuroniques innervant les
muscles antagonistes impliqués dans ce réflexe.
Situation 1 Situation 2
Muscle fléchisseur au Muscle fléchisseur forte-
repos ment étiré
Fibre issue d’un fuseau
neuromusculaire du
muscle extenseur
Enregistrements
3-Déterminer, à partir des résultats de la première situation (doc. 2), le muscle contracté
et celui relâché.
4-Indiquer le rôle de l’interneurone.
5-Expliquer le rôle du motoneurone α du muscle extenseur dans la deuxième situation.
Etude 2 :
On étire le muscle extenseur et on enregistre l’activité d’une fibre sensitive et celle d’une
Tome 2 P Mohamed Mahmoud Said
fibre motrice du muscle extenseur avec ou sans contraction volontaire du muscle fléchis-
seur. Les résultats figurent dans le document 3.
seau neuromusculaire
du muscle extenseur
Fibre issue du moto-
neurone α innervant le
muscle extenseur
Document 3
Corrigé 27
1- Le réflexe myotatique est la contraction du muscle en réponse à son propre étirement.
Le circuit du muscle fléchisseur possède un interneurone entre son neurone sensitif et son
motoneurone α. Alors que le circuit du muscle extenseur n’en possède pas.
Le muscle ne recevant aucun message nerveux, reste au repos. Or la fibre issue du moto-
neurone α innervant le muscle fléchisseur montre un potentiel de repos (ou l’absence de
PA). Alors ce muscle reste relâché.
4- L’interneurone a un rôle inhibiteur du motoneurone α du muscle fléchisseur.
5- L’enregistrement au niveau de la fibre issue du motoneurone du muscle extenseur
montre une disparition de la fréquence du PA (enregistré au niveau de la même fibre sans
contraction du muscle fléchisseur) malgré la présence du message nerveux sensitif ayant
une fréquence de 8PA au niveau du neurone sensitif. Cela peut être expliqué par une som-
mation spatio-temporelle du message nerveux excitateur provenant du neurone sensitif et
du message nerveux inhibiteur provenant du muscle fléchisseur dont la résultante (somme
Tome 2 Physiologie nerveuse Mohamed Mahmoud Said
Expériences O1 O2
S1 + S3
S1 + S2 + S3
2stimulationsS1 rapprochées
3- Préciser la nature des synapses : N1- M et N2- M
On porte des stimulations, simultanées ou successives en S1, S2 et S3. Le protocole expé-
rimental est présenté dans le tableau ci-contre :
4-Compléter le tableau en représentant les réponses obtenues en O1 et O2.
5- Exploiter ces réponses afin de dégagez le rôle du neurone M.
C- Chez un Homme normal le contact d’un objet chaud avec la peau de la plante du pied
entraîne systématiquement la flexion du membre inférieur (réaction A).
Une légère percussion sur la rotule provoque normalement l’extension de la jambe (réac-
tion B).
Après T2: l’amplitude de la courbe (b) augmente jusqu’à être identique au tracé (a)
B-1- Les stimulations S1 et S2 sont efficaces car elles provoquent des PPS sur O1 (M)..
- N1-M : Excitatrice
- N2-M : Inhibitrice
Tome 2 Physiologie nerveuse Mohamed Mahmoud Said
4-
Exercice 29
On réalise sur plusieurs grenouilles décérébrées des interventions successives afin de
vérifier le sens de passage de l’influx nerveux au cours d’un acte réflexe simple : flexion
de la patte postérieure. Ces interventions consistent à réaliser des sections soit en A, en
B ou en C, soit à détruire partiellement la moelle épinière
en D (document).
1. Qu’est-ce qu’une grenouille décérébrée ?
2. Dans chacune de ces interventions, le réflexe est-il
maintenu ? Pourquoi ?
Corrigé 29
1- Définition :
4- Arc reflexe
Exercice 30
Une fibre nerveuse F issue d’un fuseau neuromusculaire est reliée à deux motoneurones
A et B. La stimulation E de la fibre F ou l’injection d’une substance X ou Y au niveau
des deux synapses F-A et I-B modifie l’état électrique des neurones A et B et permet
d’obtenir en O1 et O2 des réponses différentes (voir
tableau).
Réponses
Stimulation E +
en : Stimulation E Injection de X Injection de Y
injection de Z
Dépolarisation Dépolarisation Potentiel de re- Potentiel de repos
O1
de 10mv de 10mv pos (-70mv) ( -70mv)
Hyperpolarisa- Potentiel de re- Hyperpolarisa- Hyperpolarisation de
O2 5mv
tion de 5mv pos (-70mv) tion de 5mv
4-La stimulation en E accompagnée par l’injection d’une substance Z nous permet d’ob-
tenir en O1 et O2 les résultats de la colonne 5.
a- Déduire l’effet de Z.
b- Proposer deux hypothèses concernant le mode d’action de Z.
c- Une expérience complémentaire confirme que les récepteurs de Z sont sur les terminai-
sons de cellule F. Que pouvez -vous conclure ?
Exercice 31
Soit trois neurones N1, N2 et N3, leur potentiel de repos est de -70mV ; leur niveau cri-
tique de dépolarisation est
de -50mV. Chaque PPSE
ou PPSI a une amplitude
de 10mv, en valeur abso-
lue.
Le neurone N1 est excita-
teur ; le neurone N2 est inhibiteur.
NB : Tous les oscilloscopes ont une électrode interne.
- On applique une stimulation efficace au point A.
1-Qu’enregistrera-t-on aux points 1, 2 et 3 ? Pourquoi ?
2- On applique une stimulation efficace au point B.
Qu’enregistrera-t-on aux points 1, 3 et 4. Pourquoi ?
- On applique 2 stimulations rapprochées et efficaces au point A.
3-Représentez les réponses obtenues en 1, 2 et 3.
4- Quelle est la valeur (en mV) du potentiel membranaire enregistré en 4 et pourquoi ?
5- Déduisez la propriété du neurone N2.
- On applique 2 stimulations rapprochées et efficaces au point B.
6-Représentez les réponses obtenues en 4 et 5.
Corrigé 31
1- Les enregistrements
2-
Oscilloscope Enregistrement Justification
O1 PR Contraire au sens de l’influx nerveux
O3 PA Excitation efficace
O4 PPSI (10mv) N2 est inhibiteur
3-
O1 O2 O3
2 PA 1 PA
4- -80mv, soit un PPSI d’amplitude (10mv) suite à la naissance d’un seul PA au niveau
de N2 inhibiteur.
5- N2 est intégrateur, car il répond à la somme de deux PPSE.
6-
O4 O5
Exercice 32
On cherche à étudier le comportement coordonné des muscles fléchisseur et extenseur de
la jambe lors d’un mouvement réflexe chez un mammifère.
Pour cela, on enregistre, chez un animal spinal (dont la moelle épinière a été section-
née), les variations d’intensité de la contraction du quadriceps, muscle extenseur de la
jambe, au fur et à mesure que l’on étire celui-ci (à partir du moment 0s). Tout en mainte-
nant l’étirement du muscle extenseur, on étire au moment S le muscle X ; et au moment
Tome 2 Physiologie nerveuse Mohamed Mahmoud Said
Corrigé 32
1- Réflexe myotatique :
car le muscle répond par une contraction à son propre étirement.
2- L’intensité de la contraction du muscle extenseur augmente de 0,2 UA à 2 UA entre
0s et 0,6s, puis elle baisse légèrement à 1,8 UA jusqu’à 1,8s tant que le muscle exten-
seur est étiré. Cela montre que le muscle répond par une contraction suite à son propre
étirement.
Par contre, cette intensité de la contraction diminue de 1,8 UA jusqu’à 1UA entre 1,8s
et 3,2s suite à un étirement simultané du muscle extenseur et du muscle X (moment S).
Cela montre que le muscle extenseur et le muscle X sont des muscles antagonistes.
Ou l’activité du muscle X atténue celle du muscle extenseur.
De même on observe une diminution plus importante de l’intensité de la contraction de
1 UA à 0,2 UA, suite à l’étirement simultané des deux muscles précédents et du muscle
Y (moment B). Cela signifie que: - le muscle Y est aussi un muscle antagoniste au
muscle extenseur et agoniste au muscle X.
Tome 2 P Mohamed Mahmoud Said
3- La fibre 1 est la fibre afférente du muscle extenseur car elle est reliée directement au
motoneurone M du muscle extenseur (circuit monosynaptique). De même, l’enregistre-
ment du tracé 1 montre une hypopolarisation (PPSE) d’amplitude 2mV ce qui signifie
que la synapse est une synapse excitatrice.
La fibre 2 est la fibre afférente du muscle X ou du Y car elle est reliée par l’intermédiaire
d’un interneurone au motoneurone M (circuit polysynaptique) qui a un rôle inhibiteur
dans ce réflexe. De même l’enregistrement du tracé 2 montre une hyperpolarisation
(PPSI) d’amplitude 2mV, ce qui signifie que la synapse est inhibitrice.
Exercice 34
Chez un homme ayant subi accidentellement une sec-
tion haute de la moelle épinière, le contact d’un objet
chaud avec la peau de la plante du pied entraîne systé-
matiquement un réflexe d’évitement se traduisant par la
flexion du membre inférieur correspondant. On cherche
à étudier les mécanismes impliqués dans une telle réac-
tion.
Le document 1 montre les muscles et les nerfs mis en
jeu lors du réflexe d’évitement. Le tableau présente les
résultats d’une étude expérimentale réalisée sur un ani-
mal spinal (chat) ayant comme seul centre nerveux la
moelle épinière. La musculature et l’innervation de cet animal sont comparables à celles
de l’homme.
Expériences Nerf poplité Nerf crural Nerf du quadriceps
Disparition de la disparition de la
disparition de la flexion
Section du nerf contraction du biceps contraction du quadri-
du membre inférieur
crural ceps fémoral
Excitation du bout flexion du membre infé-
pas de réaction pas de réaction
central* rieur
Excitation du bout contraction du biceps Contraction du quadri-
pas de réaction
périphérique* crural ceps fémoral
* Au niveau de la section d’un nerf, on appelle bout central le bout qui est encore rattaché au centre
nerveux et bout périphérique celui qui est encore rattaché aux organes périphériques (muscle ou peau).
Corrigé 34
1-Le nerf poplité est afférent (sensitif). Car la flexion du membre inférieur disparaît
suite à la section du nerf poplité et la stimulation de son bout périphérique ; par contre la
flexion apparaît suite à la stimulation du bout central ; cela montre que le message ner-
veux est transmis par ce nerf de la périphérie vers la moelle (sens centripète).
Le nerf crural est efférent. Car il n’y a plus de contraction du biceps crural suite à la
section du nerf crural ou à la stimulation de son bout central alors que le biceps crural se
contracte suite à la stimulation du bout périphérique de ce nerf ; cela montre que le nerf
crural fait passer le message nerveux de la moelle épinière vers le biceps crural.
Le nerf du quadriceps est efférent. Car il n’y a plus de contraction du quadriceps fémo-
ral suite à la section du nerf du quadriceps ou à la stimulation de son bout central alors
que le quadriceps fémoral se contracte suite à la stimulation du bout périphérique de ce
nerf ; cela montre que le nerf du quadriceps fait passer le message nerveux de la moelle
épinière vers le quadriceps fémoral.
2- De 0 à 5s et 10 à 15s, l’électromyogramme du quadriceps fémoral a une amplitude
qui fluctue entre -1 et 1mV plus grande que celle de l’électromyogramme du biceps cru-
ral qui est presque nulle.
De 5 à 10 mV, l’électromyogramme du biceps crural a une amplitude qui fluctue entre
-2 et 2,5 mV plus grande que celle de l’électromyogramme du quadriceps fémoral qui
est presque nulle.
Alors la flexion du membre inférieur est due à l’activité du biceps crural et au relâche-
ment du quadriceps fémoral et que ces deux muscles sont antagonistes.
Exercice 35
Chez l’Homme un coup sec porté sur le tendon d'achille entraîne l’extension du pied.
(document 1)
1- Précisez, en justifiant votre réponse la
nature de cette réaction.
2- Afin de préciser les circuits neuro-
niques impliqués dans cette réaction,
on réalise une série d’expériences sur
les neurones N1, N2 et N3 innervant les
muscles M1 et M2 de certains sujets acci-
dentés chez qui les sections S1, S2 et S3
peuvent être observées (tableau).
N.B : Les trois sections ne peuvent pas être observées en même temps.
Niveau de sections S1 S2 S3
Stimulation du bout central du neurone M1 M2 M1 M2 M1 M2
sectionné + - - - - -
Interprétez ces résultats afin de préciser les types de ces trois neurones et de les nommer.
Longueur de la structure F 60 mm 65 mm 70 mm 50 mm
Fréquence des potentiels d’action propagés 30 /s 45 /s 100/s 0/s
Sachant que la longueur de la structure F au repos est de 60 mm, exploitez ce tableau
afin d’identifier la structure F, indiquez à quelle catégorie de récepteur appartient-elle ?
Et expliquez son rôle dans l’élaboration de l’extension du pied suite au coup porté sur le
tendon d’Achille.
4-En vous basant sur vos connaissances et sur ce qui précède, complétez le schéma du
document 1 en représentant tous les circuits neuroniques impliqués dans la réaction étu-
diée ainsi que le sens de propagation du message nerveux au niveau de ces circuits.
Tome 2 P Mohamed Mahmoud Said
Exercice 36
Au niveau d’un neurone post-synaptique N2, on introduit 2 électrodes réceptrices Ml et
M2.
2- Utilisez les données du document 1 pour mettre en évidence le rôle intégrateur du neu-
rone post-synaptique N2.
3- Dans une deuxième expérience, on injecte à l’aide d’une micropipette dans la fente
synaptique située entre N1 et N2, des doses croissantes dl, d2 et d3 d’un neuro-transmetteur
l’acétylcholine.
-la dose dl est à l’origine d’enregistrements semblables à ceux obtenus avec le message
nerveux (a) du document 1.
-la dose d2 est à l’origine d’enregistrements semblables à ceux obtenus avec le message
nerveux (b) du document 1.
-la dose d3 est à l’origine d’enregistrements semblables à ceux obtenus avec le message
nerveux (c) du document 1.
Expliquez les similitudes des enregistrements obtenus par les deux expériences.
Exercice 37
Dans le but d’étudier certaines activités de la fibre nerveuse, on réalise les expériences
suivantes :
-Au temps t0, on porte sur cette fibre une stimulation efficace.
-Au temps t5, on place la fibre nerveuse en présence d’un poison métabolique qui tue
cette fibre.
Exercice 38
A. Nous savons que la membrane d’un neurone au repos présente un potentiel transmem-
branaire stable. On cherche à déterminer les caractères de la perméabilité membranaire
à l’origine de cette différence de potentiel. Pour cela, on procède d’abord à une analyse
chimique du cytoplasme d’un axone géant et du milieu extracellulaire mais en tenant
compte seulement des cations présentant une grande différence de concentration.
Concentrations en m mol/l
Cytoplasme de l’axone Milieu extracellulaire
Ions
K+ 400 20
Na +
50 440
A l’aide d’une microélectrode implantée dans l’axone isolé et reliée à un oscilloscope,
on mesure la variation du potentiel de repos pour deux valeurs de la concentration en K+
([K+] du milieu extracellulaire) (solution saline contrôlée).
Exercice 39
I- A- Le schéma du document 1 représente l’arc réflexe correspondant au mouvement de
flexion du pied chez la grenouille suite à une stimulation efficace de la peau.
Légendez ce document.
Substances injectées
X1 X2 X3
Synapses
SI Dépolarisation de Aucun effet sur N1 Aucun effet sur N1
N1
SII Dépolarisation de Aucun effet sur N3 Aucun effet sur N3
N3
SIII Aucun effet sur N4 Hyperpolarisation de N4 Aucun effet sur N4
SIV Aucun effet sur N4 Aucun effet sur N4 Dépolarisation de N4
5-Analyser les résultats obtenus dans l’expérience 3 en vue de déduire le rôle physiolo-
gique et la spécificité des substances X1, X2 et X3.
Expériences Résultats
On effectue la section S1 Le réflexe d’étirement naturel disparaît
Une stimulation du bout périphérique (BP1) Rien ne se produit
Une stimulation électrique du bout central Contraction de M1 et disparition du tonus deM2
(BC1)
Expériences Résultats
On effectue la section S2 Le réflexe d’étirement naturel disparaît
Une stimulation du bout périphérique (BP2) Contraction de M1 et disparition du tonus
de M2
Une stimulation du bout central (BC2) Aucune réaction
Exercice 40
A- Le document 1 présente une chaîne ner-
veuse incomplètement schématisée.
copes O1 et O2.
B- Dans le cadre de l’étude d’un réflexe myotatique, on cherche à comprendre les méca-
nismes nerveux de la commande des deux muscles : le semi tendineux et le quadriceps,
respectivement fléchisseur et extenseur de la jambe. Pour étudier la commande de ces
deux muscles antagonistes, on réalise chez l’animal dont la moelle est séparée de l’encé-
phale des expériences d’étirement des muscles, les voies nerveuses étant ou non mainte-
nues intactes.
1ère expérience : On conserve l’innervation des deux muscles. On étire le muscle semi
tendineux seul, puis au bout de 3 secondes on étire, en plus, le muscle quadriceps. Les
réponses de contraction et de relâchement du muscle semi- tendineux se traduisent par
une variation de tension dont les valeurs sont mesurables dans le document 2.
1- En vous appuyant sur les résultats expérimentaux et vos connaissances sur le réflexe
myotatique, expliquez les mécanismes nerveux de la commande du semi tendineux et du
quadriceps en tant que muscles antagonistes.
On soumet à une stimulation efficace la voie sensitive du semi tendineux (a) ou du qua-
driceps (b) et on enregistre la réponse du motoneurone (voir document 3).
A partir de l’étude des résultats, dites en quoi les résultats obtenus précisent la nature de
l’inhibition du semi tendineux par le quadriceps.
Corrigé 40
A-1- Les stimulations portées en A, B et C sont efficaces, car chacune a engendré un PA.
2- Etude du tableau :
- Les trois stimulations portées en A ont engendré 3PA enregistrés en O1. L’obtention d’un
seul PA en O2 montre que la fibre A et la fibre C font synapse au niveau du ganglion et
que le neurone A est excitateur : les 3PA ont engendré chacun un PPSE, le PPSE global a
atteint le seuil, a déclenché un PA au niveau du cône axonique et s’est propagé.
- Les trois stimulations portées en B n’ont rien provoqué en O2 : ou bien le seuil n’est pas
atteint au niveau du cône axonique, ou bien B est inhibiteur.
B-1- Lorsqu’on étire le muscle semi tendineux seul, on constate que la tension augmente
fortement pendant la première seconde, ce qui signifie que le muscle se contracte immé-
diatement après l’étirement. Le muscle réagit au stimulus de l’étirement par une contrac-
tion, qui est caractéristique du réflexe myotatique.
La tension diminue ensuite légèrement ; le muscle est donc en train de se relâcher.
Lorsqu’on étire également le muscle quadriceps, la tension du semi tendineux diminue
très rapidement : il y a donc relâchement du semi tendineux en réponse à l’étirement du
quadriceps. Cela met en évidence la deuxième caractéristique du réflexe, qui est le relâ-
chement du muscle antagoniste du muscle étiré.
2- Lorsqu’on stimule la voie sensitive du muscle semi tendineux, on enregistre au niveau
du corps cellulaire du motoneurone semi tendineux une dépolarisation à -65mv. Cette
dépolarisation constitue un potentiel postsynaptique excitateur. Il est donc très probable
qu’un potentiel d’action soit créé dans la fibre du motoneurone. Par conséquent la stimu-
lation de la voie sensitive du semi tendineux stimule la voie motrice de ce même muscle,
qui peut alors se contracter.
Lorsqu’on stimule la voie sensitive du quadriceps, on enregistre une hyperpolarisation
dans le corps cellulaire du motoneurone semi tendineux, à -75 mV. Cette hyperpolarisa-
tion correspond à un PPSI. Aucun PA ne pourra être créé sur ce motoneurone. Par consé-
quent, la stimulation de la voie sensitive du quadriceps inhibe la voie motrice du semi
tendineux, qui se relâche alors. L’inhibition du semi tendineux par le quadriceps est due
à l’existence de synapses inhibitrices dans la moelle épinière.
Exercice 41
Le dispositif suivant représente schématiquement un mécanorécepteur cutané (particule
de Pacini) dont la fibre efférente
est reliée à un oscilloscope grâce à
une microélectrode. Ce qui permet
d’enregistrer l’activité nerveuse et
par conséquent étudier les proprié-
tés du mécanorécepteur :
Exercice 42
Sur une fibre nerveuse isolée, convenablement choisie, on place deux microélectrodes
Interprétez ces résultats en tenant compte du fait que S correspond à un accident de dévia-
tion de spot à l’instant où l’on porte la stimulation ; S n’est ni la réponse de la fibre, ni
celle du nerf.
Exercice 43
Le document 1 montre le schéma d’une photographie d’une coupe transversale de moelle
épinière d’un mammifère, observée en microscopie optique (faible grossissement). Les
documents 2 et 3 représentent à plus fort grossissement les régions encadrées.
2-De très nombreuses méthodes ont été proposées pour découvrir les relations entre les
structures des documents 2 et 3. Par exemple, on peut observer l’amplitude, la direction
de la dégénérescence consécutive à des sections des racines rachidiennes. Le document
4 indique la position des sections et, en hachures, la direction des zones dégénérescentes.
3-A la lumière des faits précédents, quel circuit monosynaptique peut-on proposer pour
expliquer le parcourt des influx nerveux mis en jeu dans le réflexe d’étirement ?
Corrigé 43
1-Légendes
1-substance grise.
2- substance blanche.
3- racine rachidienne postérieure (ou dorsale).
4- ganglion rachidien (ou spinal).
5- racine rachidienne antérieure (ou ventrale).
6- nef rachidien.
7- pie-mère.
8- dure-mère.
9-emplacement du liquide céphalo-rachidien.
10- méninges.
11-cytoplasme d’un soma (ou corps cellulaire) de neurone.
12- axone.
13- dendrite ramifiée.
14- noyau de cellule névroglique (ou gliale).
15- axone.
16- myéline.
17- fibre nerveuse.
La substance grise est un tissu associant de nombreux types de cellules :
- somas de neurones (ici multipolaires) et leurs dendrites ramifiés ;
- cellule satellites gliales ;
- vaisseaux sanguins.
La substance blanche est constituée par la juxtaposition de nombreuses fibres nerveuses
myélinisées. Chaque fibre est constituée d’un cylindraxe entouré d’une gaine discontinue
de myéline. Les cellules de Schwann sont peu visibles sur le document 3.
2- Si on sépare en deux parties une cellule, l’une contenant le noyau, l’autre en étant
privée, on constate que le fragment anucléé (sans noyau) dégénère alors que le fragment
nucléé survit et régénère la partie manquante.
-Sections 2 et 3 : Elles indiquent que les fibres nerveuses constituant la racine postérieure
dépendent de somas situés dans le ganglion spinal correspondant.
Notons que la section 3 effectuée seule n’entraîne pas la dégénérescence des fibres de la
racine antérieure.
Par conséquent, celles-ci dépendent bien de somas situés dans la substance grise de la
moelle épinière.
Cette expérience montre les relations trophiques entre somas et fibres nerveuses.
3-D’après les conclusions précédentes, deux types de neurones au moins interviennent :
des neurones « sensitifs » dont les somas sont situés dans les ganglions spinaux, des neu-
rones « moteurs » dont les somas sont situés dans la moelle épinière.
En ce cas une seule synapse unirait l’arborisation terminale du neurone sensitif et le soma
du neurone moteur. L’arc réel étant bisynaptique, un troisième neurone complète le cir-
cuit. C’est un petit neurone « gris » intermédiaire entre le neurone sensitif et le neurone
moteur.
1- Analysez le document 2.
2- Déduisez de cette analyse
l’effet de la nicotine.
B- Le document 3 représente
le dispositif expérimen-
tal permettant de stimuler
électriquement un neurone
pré-synaptique N1, d’appliquer des substances dans la fente synaptique et d’enregistrer
l’activité électrique de la membrane du neurone post synaptique N2.
Les résultats obtenus dans différentes conditions expérimentales figurent dans le docu-
ment 4.
2- Comparaison :
Les courants entrant durent plus longtemps en présence de subéryldicholine qu’en pré-
sence d’acétylcholine.
Explication :
La subéryldicholine entraîne la diffusion d’une plus grande quantité de Na+ vers le milieu
intracellulaire d’où une excitation plus forte que celle de l’acétylcholine à doses égales.
D- La nicotine stimule des centres nerveux d’insectes en se fixant sur des récepteurs à
acétylcholine qui sont des canaux à Na+ chimio dépendants. Elle provoque leur ouverture
d’où l’entrée des ions Na+ dans la membrane entraînant sa dépolarisation.
Exercice 45
La sensation douloureuse implique l’intervention de circuits neuroniques.
Le document 1 représente les
structures impliquées dans la
sensation de la douleur et sa
modulation. On étudie certains
mécanismes de contrôle de la
transmission des messages no-
ciceptifs ou messages doulou-
reux, notamment pour montrer
comment agissent l’enképha-
line et la morphine.
On réalise deux expériences
1 et 2 au cours desquelles on stimule, en S1, un nocicepteur de la peau avec la même
intensité efficace et on enregistre l’activité électrique des trois fibres nerveuses :
- sensitive à l’aide d’une électrode E1 reliée à un oscilloscope O1 ;
- médullaire nociceptive à l’aide d’une électrode E2 reliée à un oscilloscope O2 ;
- du neurone à enképhaline à l’aide d’une électrode E3 reliée à un oscilloscope O3. Les
conditions ainsi que les résultats obtenus figurent dans le document 2.
3- La fréquence des potentiels d’action au niveau du neurone médullaire est élevée, elle
varie de 5PA/s jusqu’à un maximum de 65PA/s environ suite à la stimulation de la fibre
sensitive sans morphine (doc. 3a). Par contre cette fréquence diminue fortement et fluctue
entre environ 2 et 12PA/s suite à la stimulation de la fibre sensitive avec injection de la
morphine (doc. 3b). Ceci montre que la morphine a inhibé l’activité du neurone nociceptif
Tome 2 P Mohamed Mahmoud Said
4- Elles sont des agonistes car la morphine et l’enképhaline ont le même effet d’atténuer
la sensation de douleur au niveau du neurone médullaire nociceptif.
Exercice 46
Albert Hofmann est notamment connu pour avoir découvert une puissante drogue de
synthèse, le LSD. Dans l’un de ses ouvrages, il décrit ses sensations suite à la prise
volontaire de cette drogue au titre d’automédication expérimentale :.
« Tout ce qui entrait dans mon champ de vision oscillait et était déformé comme dans
un miroir tordu.
J’avais également le sentiment de ne pas avancer avec le vélo, alors que mon assistante
me raconta plus tard que nous roulions en fait très vite. Arrivé à la maison, les étourdis-
sements et la sensation de faiblesse étaient par moments si forts que je ne pouvais plus
me tenir debout et étais contraint de m’allonger sur un canapé.
Plus tard, je remarquais notamment la façon dont toutes les perceptions acoustiques,
telles que le bruit d’une poignée de porte ou celui d’une voiture passant devant la mai-
son, se transformaient en perceptions visuelles.
Chaque son produisait une image animée de forme et de couleur correspondante ».
1- Sachant qu’une hallucination est définie comme une « perception sans objet à perce-
voir », montrer que le LSD est un puissant hallucinogène.
2- Justifier que le LSD ne modifie pas uniquement les perceptions visuelles chez la per-
sonne.
Afin de mieux comprendre l’action du LSD et
de ses effets, on effectue les études suivantes.
Le document 2 représente le
schéma de la synapse entre les
deux types de neurones A et B au
niveau du relais cérébral.
dans le tableau.
2- Le LSD ne modifie pas uniquement les sensations visuelles, il perturbe l’état global de
la personne. En effet, Hofmann n’avait pas le sentiment d’avancer sur le vélo malgré qu’il
roulait vite et la sensation de faiblesse était si forte qu’il ne pouvait pas se tenir debout et
il était obligé de s’allonger.
4-Histogramme :
Variation de la quantité de sérotonine en fonction de l’intensité de stimulation
6-Les molécules de sérotonine et de LSD ont une partie de leur structure moléculaire
identique, or cette partie commune est celle qui permet la fixation de la molécule de séro-
tonine à son récepteur spécifique. On peut supposer que les molécules de LSD se sont
fixées aux récepteurs de la sérotonine grâce à la complémentarité de forme. En plus, ces
molécules sont agonistes (ont les mêmes effets). Ce qui déclenche un PPSE au niveau du
neurone B même en absence de message présynaptique dans le neurone A et par suite un
message nerveux se propage vers les centres visuels sans que les yeux ne détectent aucun
objet. Ce qui explique les hallucinations visuelles décrites par Hoffman.
Exercice 47
L’ecstasy est une drogue de synthèse, dérivée d’une amphétamine. Ses effets sont décrits
dans le texte ci-dessous :
« … si la quantité ingérée d’ecstasy est limitée, le consommateur devient euphorique,
loquace et ressent un bain de bonheur. Cette phase peut durer 2 à 4 heures selon la dose
et la sensibilité individuelle. Elle est suivie d’une période de « descente » marquée par un
abattement profond, voire un véritable syndrome dépressif…
Chez le singe, l’ecstasy provoque, à long terme, la destruction irréversible des neurones.
Et chez l’Homme, nous sommes en droit de supposer qu’il y a des destructions neuronales
et qu’elles pourraient être définitives… »
1- Relever du texte :
a- les effets de l’ecstasy à 1h et à 5h après la prise d’une dose limitée d’ecstasy.
b- l’expression montrant, chez le singe, la conséquence de la prise de l’ecstasy à long
terme.
Afin de mieux comprendre les effets de l’ecstasy sur le système nerveux, on enregistre
2 stimulations
éloignées
2 stimulations
rapprochées
Document 2
La sensation de plaisir est liée à l’activité de certains neurones à dopamine situés dans
l’encéphale. Le document 3 résume les effets de la prise d’ecstasy sur les neurones à séro-
tonine et à dopamine.
à sérotonine à dopamine
Paramètres Fréquence Activité de Quantité de Activité de Fréquence des
mesurés au des potentiels synthèse de sérotonine la pompe potentiels d’action
niveau des d’action au la séroto- libérée de au niveau des
neurones niveau des nine r e c a p t u r e neurones à dopamine
neurones à de la
sérotonine sérotonine
Sans ecstasy ++ ++ ++ ++ ++
0 à 4 heures
après une
++ ++ ++++ + ++++
prise d’ecs-
tasy
Au-delà de
4h après une Non
++ 0 0 +
prise d’ecs- mesurable
tasy
Document 3 N.B : le nombre de + indique l’importance du phénomène
Corrigé 47
1-a- A 1h : euphorique, loquace, ressent un bain de bonheur.
A 5h : une période de « descente » souvent marquée par un abattement profond, voire un
véritable syndrome dépressif…
b- destruction irréversible des neurones
2- Suite à un message nerveux conduit par le neurone à sérotonine présynaptique, on
observe au niveau de E2 soit un PPSE, une hypopolarisation d’amplitude 10 mV soit un
potentiel d’action de 100 mV, au niveau du neurone postsynaptique Alors la synapse F est
une synapse excitatrice.
3 -Sommation temporelle.
Car suite à deux stimulations éloignées on observe au niveau du même neurone présy-
naptique deux PA éloignés ce qui engendre au niveau du neurone postsynaptique deux
hypopolarisations indépendantes l’une de l’autre ayant chacune une amplitude de 10mV,
inférieure au seuil de dépolarisation. Par contre, suite à deux stimulations rapprochées,
on observe 2PA consécutifs rapprochés provenant du même neurone présynaptique. Ce
qui engendre des PPSE très rapprochés dont les effets s’additionnent et en conséquence
l’amplitude atteint le seuil de dépolarisation conduisant à un PA d’amplitude 100mV. Cela
montre que le neurone postsynaptique additionne les deux PPSE s’ils arrivent dans un
délai très court.
4 -Dans le cas de 2 stimulations éloignées, le PPSE enregistré au niveau corps cellulaire
(E2) n’est pas enregistré au niveau de l’axone (en E3) du même neurone. Alors l’hypopo
1. Montrer que la paralysie chez cet animal est due à un dysfonctionnement synaptique.
Tome 2 P Mohamed Mahmoud Said
Dans le cadre de l’étude de certains cas de paralysie, des scientifiques ont travaillé sur
Expérience 4 : On prélève de l’acétylcholine des synapses neuromusculaires de l’ani-
mal paralysé et on injecte cette Acétylcholine dans la fente synaptique entre N et M,
chez l’animal paralysé et chez l’animal normal. On obtient une contraction musculaire
du muscle M chez les deux animaux.
2. Déterminer les deux hypothèses rejetées après étude des résultats de chacune des
expériences 3 et 4.
Expérience 5 : On injecte dans le neurone N des deux animaux, normal et paralysé, de
la choline radioactive, substance transformée par le neurone en acétylcholine.
On stimule ensuite le neurone N des deux animaux. Le document 2 montre les élec-
tronographies des synapses suite à la stimulation nerveuse. La radioactivité paraît sous
forme de taches noires.
Corrigé 48
1-L’expérience 1 montre que le muscle se contracte quand il reçoit une stimulation effi-
cace directe. Alors ce muscle est fonctionnel.
Exercice 49
La morphine est une substance analgésique (antidouleur) qui agit au niveau des sy-
napses à enképhaline et à endorphine. Ces derniers sont des neurotransmetteurs produits
naturellement dans le cerveau et dans la moelle épinière, alors que la morphine est exo-
gène. Son usage excessif engendre une dépendance physique et psychique ainsi que des
troubles respiratoires et digestifs.
1- Expliquer comment la morphine agit au niveau des synapses à enképhaline.
Afin d’éviter les effets secondaires de l’utilisation de la morphine, des chercheurs ont
essayé de trouver d’autres substances analgésiques endogènes. Certaines de leurs études
sont représentées dans les expériences ci-après.
Expérience 1 : Les chercheurs ont injecté à des rats du sérum sans ou avec analgésique,
morphine ou endorphine. Ils ont déposé ensuite chaque rat dans la zone P d’une boîte
dont la surface est répartie en deux zones : zone P (périphérique) couverte de pointes
provoquant une douleur intense, et zone S (centrale) sans pointes. Puis, ils ont mesuré,
pendant trois minutes, la durée moyenne pendant laquelle les rats restent dans la zone P.
Cette durée indique l’effet analgésique de la substance étudiée. Les conditions ainsi que
Tome 2 P Mohamed Mahmoud Said
Corrigé 49
1-La morphine est agoniste de l’enképhaline. Elle a une forme complémentaire aux
récepteurs à enképhaline, elle se fixe sur ces mêmes récepteurs et elle agit comme
l’enképhaline et inhibe la libération de la substance P. Ce qui arrête la transmission du
message douloureux.
2-La durée de présence, dans la zone P, des animaux sans traitement ou ceux injectés
d’endorphine seule est la même de 5s. Elle est 14 fois inférieure à 72s, qui est celle des
animaux injectés par la morphine.
Donc, l’endorphine parait être sans effet analgésique, à la différence de la morphine qui
est puissant antalgique.
3-Hypothèse :
-L’endorphine ne peut pas traverser la barrière hématoencéphalique pour agir au
niveau des synapses à endorphine.
-L’endorphine est dégradée rapidement avant son arrivée à la synapse à endorphine.
-L’endorphine a un effet à courte distance ou à court terme.
4-L’expérience 2 montre une transformation rapide de l’endorphine en d’autres subs-
tances ; ce qui provoque sa disparition rapide dans le sang et empêche son arrivée dans
la moelle épinière et dans le cerveau. De même, elle montre que la radioactivité reste
au niveau du sang ce qui explique l’incapacité de l’endorphine de traverser la barrière
hémato-encéphalique qui est imperméable à cette substance et à ses produits. Cela ex-
plique l’inefficacité de l’endorphine en tant qu’analgésique administré ou exogène.
5-La durée de présence, dans la zone P, des animaux injectés d’opiorphine de 62s est
légèrement inférieure à 72s, qui est celle obtenue avec les animaux injectés de morphine
malgré leur injection de 1 mg/kg d’opiorphine. Cette quantité est 6 fois inférieure à 6
mg/kg, le taux de morphine injectée. Donc, l’opiorphine même à de très faibles doses,
est aussi efficace que la morphine.
6-Puisque l’opiorphine paraît protéger l’enképhaline des effets de l’enzyme NEP pré-
sente dans les fentes des synapses à enképhaline, cet analgésique diminue la dégradation
de ce neurotransmetteur après sa fixation sur les récepteurs postsynaptiques correspon-
dants. Ce qui entraine une augmentation de la concentration de l’enképhaline et sa per-
sistance dans la fente synaptique et sur les récepteurs. Ainsi, l’action de l’enképhaline
qui est d’inhiber la transmission du message douloureux, est renforcée. D’où l’effet
analgésique observé dans le document 2 révélé par la durée de présence de 62s proche
de 72s, celle de la morphine.
7-L’opiorphine agit à des faibles doses (6 fois < à celle de la morphine) pour avoir un
effet analgésique donné ;
Les effets secondaires de l’Opiorphine sont réduits en les comparant à ceux de la mor-
Tome 2 P Mohamed Mahmoud Said
Exercice 50
Des études ont été réalisées pour démontrer le mode d’action de la cocaïne au niveau des
synapses à dopamine, un neurotrans-
metteur cérébral.
Le document 1 révèle le schéma fonc-
tionnel d’une synapse à dopamine.
1-Rédiger un texte court décrivant le
mode d’action de cette synapse.
4- Laquelle des deux hypothèses émises est-elle validée par le document 3 ? Justifier la
réponse.
Corrigé 50
1- L’arrivée d’un potentiel d’action au niveau de la terminaison nerveuse du neurone pré-
synaptique permet la libération de la dopamine dans l’espace synaptique. La dopamine
se fixe sur les récepteurs à dopamine au niveau du neurone postsynaptique, puis elle est
recaptée par le neurone présynaptique.
Exercice 51
Le schéma ci-contre représente un circuit neuronique. Une stimulation S1 donne en O1
une ddp de -52 mV. Une stimulation S2
donne en O1 une ddp de -75 mV.
1-Nommez les ddp enregistrées en O1
suite à chaque stimulation. Que pouvez-
vous en déduire ?
2-Quel enregistrement obtient-on en
02 suite à chaque stimulation ? Que
Tome 2 P Mohamed Mahmoud Said
concluez-vous ?
3-Citez, dans l’ordre, les événements qui se produisent au cours de la transmission sy-
naptique au niveau de la synapse N2-M.
4-On injecte une substance chimique X au niveau de la synapse N1-M et on maintient la
stimulation S1, on enregistre toujours une ddp de -70mv quelque soit la stimulation.
4-1- Déduisez l’effet de cette substance.
4-2- Formulez deux hypothèses pour expliquer l’effet de X.
4-3- On injecte au niveau de synapse N1-M (en F), une faible dose de la substance X
radioactive et on détecte la localisation de la radioactivité dans la zone S, les résultats
obtenus sont indiqués dans le tableau suivant :
Radioactivité au niveau de N1 Radioactivité au Radioactivité au niveau
niveau de F de M
++++ + -
Corrigé 51
1- S1 en O1 : PPSE d’amplitude 8mV donc N1 est excitateur
S2 en O1 : PPSI d’amplitude 5mV donc N2 est inhibiteur
2- En O2, on aura un potentiel de repos (PR)
3- L’arrivée du PA présynaptique provoque au niveau du bouton synaptique l’ouverture
de CVDca++, pénétration de Ca++, exocytose de médiateur chimique (GABA)qui se
fixe sur leurs récepteurs spécifiques entrainant au niveau de la membrane poste synap-
tique l’ouverture de CCDcl- pénétration de Cl- PPSI
4-1- La substance X bloque la transmission synaptique
4-2-Hypothèse 1 : empêche l’exocytose (bloque l’ouverture de CVDca++)
Hypothèse 2 : occupe les récepteurs spécifique (ou dégrade le médiateur chimique
au niveau de la fente)
3- La présence de la radioactivité au niveau de l’élément présynaptique confirme l’hy-
pothèse 1 : bloquer l’ouverture de CVDca++
Exercice 52
Sur un axone géant de calmar, on enregistre à l'aide de deux électrodes reliées à un os-
cilloscope, la différence de potentiel dans trois situations différentes (document):
Situation 1 : on enregistre la partie X.
Situation 2 : on enregistre la partie Y.
Situation 3 : on enregistre la partie Z.
1-Précisez les conditions d'enregistrement à l’instant to et t1.
2- Nommez le phénomène apparu dans la partie X et citez son origine ionique.
3- Nommez les phénomènes électriques obtenus dans les parties Y et Z et indiquez dans
Tome 2 Physiologie nerveuse Mohamed Mahmoud Said
Corrigé 52
1- A l’instant to, les deux électrodes sont à la surface et à t1 on introduit la micro élec-
trode réceptrice
2- Phénomène X = PR qui s’explique par la différence de concentration entre Na+ (plus
concentré à l’extérieur) et K+ (plus concentré a l’intérieur).
3-
Phénomène X : potentiel récepteur Phénomène Y : PA
N’exige pas un seuil Exige un seuil
Subit le décrément (non propageable) Propageable
Codé en modulation d’amplitude Codé en modulation de fréquence
4- L’enregistrement YM, excitation inférieure au seuil.
L’enregistrement Z, excitation égale ou légèrement supérieure au seuil.
QCM
Pour chacun des items suivants, il peut y avoir une ou deux réponse(s) correcte(s). Rele-
vez le numéro de chaque item et indiquez dans chaque cas la (ou les deux) lettre(s) cor-
respondant à la (ou aux deux) réponse(s) correcte(s).
a- de proche en proche.
b- d’une manière saltatoire.
c- à une vitesse constante.
d- à une vitesse d’autant plus faible que le diamètre de la fibre est plus grand.
a- des synapses.
b- des fibres nerveuses myélinisées
c- des corps cellulaires unipolaires,
a- des axones
b- des dendrites.
c- des voies nerveuses motrices,
Corrigé QCM
Items 1 2 3 4 5 6 7 8 11 12 13 14 16 19 20 22 23
Réponse(s)
correcte(s) b bc c d bd cd c ac ac bc bd cd a b ad ad ac
QCM
1-Dans le cas de stress :
a -Le rythme cardiaque augmente
b -Le rythme cardiaque diminue
c -La circulation de sang augmente dans la peau
d -La circulation de sang vers les muscles diminue
13-L’acétylcholine et l’adrénaline :
a- sont des hormones.
b- agissent en se fixant sur des récepteurs spécifiques
c- interviennent dans la régulation de l’hypotension
d- interviennent dans la contraction du muscle squelettique.
16-Après section des nerfs X et stimulation d’un bout central de l’un de ces nerfs :
a - la pression artérielle se maintient élevée.
b - la pression artérielle baisse.
c - le rythme cardiaque reste normal.
d - le rythme cardiaque se maintient élevé.
Corrigé QCM
Items 1 2 8 9 10 11 12 13 14 15 18
Exercice 1
On enlève chez un chien les médullo-surrénales. L’animal continue à vivre mais il est affecté
de quelques troubles : en particulier sa pression artérielle s’abaisse.
1- Qu’en conclure ?
Des extraits de médullo-surré-
nales injectés dans la circula-
tion sanguine de ce chien font
disparaître les troubles men-
tionnés ci-dessus.
2 - Quelle(s) précision(s) cette
information apporte-t-elle ?
Des méthodes cytochimiques ont mis en évidence la présence
d’adrénaline dans les cellules de la médullo-surrénale. Le
document 1 représente le résultat d’une injection d’adrénaline
chez un chien normal.
3 - Que peut-on déduire de l’étude de la courbe ?
On réalise une mise en communication d’une veine surrénale (vaisseau par lequel le sang
quitte la surrénale) d’un chien « donneur » A et d’une veine jugulaire (veine du cou) d’un
chien « receveur » B.
On réalise, d’autre part, un retour sanguin de B vers A.
Le chien B est privé de ses médullo-surrénales et l’on procède sur A aux expériences indi-
quées sur les documents 2 et 3.
On ne considérera que l’allure générale des courbes.
4 - A quelles conclusions aboutit-on ? Justifier vos réponses.
On fait entendre à un chat normal les aboiements d’un chien : on
observe une augmentation de sa pression artérielle.La même ex-
périence est réalisée avec un chat auquel on a sectionné les fibres
nerveuses orthosympathiques innervant les médullo-surrénales :
on ne note aucune augmentation de sa pression artérielle, lorsque le chien aboie. Enfin, sur le
même animal, on sectionne les nerfs reliés au cœur: on observe le même résultat.
5 - Que peut-on déduire de chacune de ces observations ? Conclure.
- t1 : excitation des fibres orthosympathique aboutissant à la médullosurrénale.
- entre t2 et t3 : pincement de la communication sanguine.
- t4 : section des fibres orthosympathique aboutissant à la médullosurrénale.
Tome 2 Milieu interieur Mohamed Mahmoud Said
Corrigé 1
1- Les médullo-surrénales contrôlent la pression artérielle : elles exercent un pouvoir hyper-
tenseur
2- Ce contrôle s’exerce de façon hormonale puisque l’injection d’extraits de médullo-surré-
nales restaure la fonction supprimée par l’ablationdes médullo-surrénales.
3- Avant l’injection d’adrénaline, la pression artérielle du chien oscille autour de 12.5 cm de
Hg.
À l’issue de l’injection d’adrénaline, la pression artérielle augmente rapidement jusqu’à 25
cm de Hg. L’adrénaline a donc un pouvoir hypertenseur.
L’adrénaline a le même rôle hypertenseur que les extraits de médullo-surrénales.
4- Première expérience
Avant l’excitation du bulbe rachidien, la pression artérielle du chien A, donneur, oscille
autour de 13 cm de Hg. Celle du chien B, privé de médullo-surrénales avoisine 11 cm de
Hg. A l’issue de l’excitation du bulbe rachidien, la pression artérielle du chien A, donneur,
augmente rapidement jusqu’à plus de 20 cm de Hg. Celle du chien B, privé de médullo-sur-
rénales augmente avec une certaine latence et plus lentement jusqu’à plus de 13 cm de Hg.
Interprétation : La seule liaison qui existe entre ces deux chiens étant une liaison sanguine,
on peut émettre l’hypothèse que la stimulation du bulbe rachidien du chien A, a provoqué la
propagation d’un message nerveux dont l’effecteur est la médullo-surrénale qui libère dans
le sang une hormone à effet hypertenseur, l’adrénaline. Cette hormone passe dans le sang du
chien B par la liaison vasculaire réalisée entre ces deux animaux.
Seconde expérience
- Avant l’excitation des fibres orthosympathiques aboutissant à la médullo-surrénale, la pres-
sion artérielle du chien A, donneur, oscille autour de 13 cm de Hg. Celle du chien B, privé de
médullo-surrénales avoisine 11 cm de Hg.
A l’issue de l’excitation des fibres orthosympathiques aboutissant à la médullo-surrénale (t1),
la pression artérielle du chien A, donneur, augmente rapidement jusqu’à plus de 16 cm de
Hg. Celle du chien B augmente, avec une certaine latence, et plus lentement jusqu’à plus de
14 cmde Hg.
Interprétation : Les fibres orthosympathiques stimulées sont des fibres efférentesqui partent
du bulbe rachidien (centre nerveux) et aboutissent à la médullo-surrénale (effecteur).
- Après retour aux valeurs initiales pour les deux chiens, le pincement de la communication
sanguine (entre t1 et t2), est sans effet sur le chien A, mais provoque avec un certain temps de
latence, une chute de la pression artérielle jusqu’à moins de 9 cm de Hg chez le chien B. Le
Tome 2 Milieu interieur Mohamed Mahmoud Said
Exercice 2
Un médecin mesure la pression artérielle chez un homme adulte : il annonce 11,8 et 7,5 et
rassure le patient que sa pression est normale.
1- Que signifient ces valeurs ?
2- Chez un chien anesthésié, on réalise les deux expériences A et B représentées par les deux
schémas.
En A, on injecte, après ligature, au niveau du sinus carotidien, un certain volume d’une solu-
tion isotonique de sérum physiologique. document A
En B, on pince les deux carotides communes comme le montre le
document B.
a- Quelle perturbation a-t-on créée dans chacune des deux situations
A et B ?
b- Précisez la réponse du cœur pour chacune de ces situations.
c- Donnez, chaque fois, la succession des différents événements qui se sont produits et qui
ont abouti aux réponses observées.
Exercice 3
Tome 2 Milieu interieur Mohamed Mahmoud Said
I- Chez un chien anesthésié, on réalise les expériences 1 et 2 représentées par les schémas A
et B.
Expérience 1 : On réalise 3 ligatures au niveau d’un sinus carotidien, de telle façon qu’on
isole celui-ci du reste du vaisseau (schéma. A), puis on injecte un certain volume d’une solu-
tion isotonique de sérum physiolo-
gique. On observe un ralentissement
cardiaque.
- Expérience 2: On pince les deux
carotides primitives comme le
montre le schéma B. Une accéléra-
tion cardiaque se produit dans ce cas.
1- Quelle perturbation a-t-on créée
dans chacune des expériences préci-
tées ?
2- Donner, pour chacune de ces situations, la succession des différents événements qui se
sont produits et qui ont abouti aux réponses observées.
II- Les tracés 1, 2 et 3 sont obtenus par excitations prolon-
gées du nerf cardiaque* d’une grenouille anesthésiée.
Une stimulation importante des neurones parasympathiques situés dans le noyau moteur du
nerf pneumogastrique.
Une action renforcée du nerf parasympathique (ou nerf vague ou nerf X) sur le tissu nodal il
y a ralentissement cardiaque.
Une stimulation plus importante des neurones inhibiteurs bulbaires et une inhibition accen-
tuée des neurones orthosympathiques provoquent une diminution de la force des contrac-
tions cardiaques et de la résistance vasculaire. Ces deux actions concourent à faire baisser la
pression artérielle, en réponse à l’élévation enregistrée par les barorécepteurs.
En B, il y a les phénomènes suivants :
la baisse de la pression fait que les barorécepteurs sont moins excités et émettent moins de
potentiels d’action (étapes 1 et 2 du schéma).
Le parasympathique est moins stimulé (étapes 3 et 4 du schéma) ;
l’orthosympathique est moins inhibé (étapes 2;5;6 et 7 du schéma).
Les effecteurs répondent : de la fréquence cardiaque + vasoconstruction pression artérielle.
II- Analyse des cardiogrammes A et B et mode d’action des nerfs cardiaques :
-Les tracés (1) et (2) : des stimulations rapprochées du parasympathique avec une intensité
moyenne provoquent un ralentissement du cœur. Des excitations répétées avec une fré-
quence élevée (tracé 2) un arrêt du cœur en diastole, malgré la persistance du stimulus, il
y a reprise des battements, d’abord faibles et espacés puis normaux : c’est le phénomène
d’échappement. Le cœur échappe à l’action modératrice du parasympathique.
Le parasympathique a donc un effet cardiomodérateur. Il agit en diminuant la fréquence et
l’énergie des contractions cardiaques
-Le tracé (3) représente la stimulation des fibres orthosympathiques : on observe un effet que
si l’intensité de l’excitant est forte et répétée à une fréquence élevée la fréquence cardiaque
augmente.
Après un certain temps de latence on observe une accélération du rythme cardiaque et une
augmentation de l’amplitude des contractions. Quand on cesse les excitations, le rythme et
l’amplitude des contractions restent élevés pendant un certain temps; ils ne reviennent que
progressivement à leur valeur initiale.
Le système orthosympathique a un effet cardio-accélérateur : il augmente la fréquence et
l’énergie des contractions cardiaques ; il a donc une action antagoniste de celle du système
parasympathique.
En conséquence, le cœur, dans l’organisme est soumis constamment aux deux actions oppo-
sées des nerfs para et orthosympathiques.
Exercice 4
Un sujet au repos est allongé sur une planche à bascule. Son rythme cardiaque est de 60 bat-
tements /mn.
-On fait brutalement basculer la planche de telle façon que le sujet soit en position verticale
(debout).On constate une accélération passagère du cœur (80 bat/mn).
-Une hémorragie importante provoque également une cardioaccélération.
1- Comment on qualifie la réaction cardiaque observée ?
2- Quels peuvent –être les stimuli à l’origine de la réaction ?
3-Quelle en est globalement la signification ?
On veut maintenant préciser les mécanismes ayant permis les réactions observées après
l’hémorragie. On réalise chez un chien des sections de différents nerfs cardiaques, sections
suivies d’excitations électriques.
Les résultats observés sont regroupés dans le tableau suivant.
Section S1 + S2 (simultanée)
Section S1 au niveau
Au repos au niveau des interneurones
de l’interneurone N1
N1 et N2
Nerf X
Nerf sympathique
Nerf de Cyon
a-Interprétez les résultats de ces expériences.
b- En plus des sections S1 et S2, on réalise la section S3 au niveau de l’interneurone N3.
Prévoyez, l’effet sur le rythme cardiaque:
- des sections simultanées (S1, S2 et S3);
- d’une série d’excitations portées sur le nerf X.
4- Les maladies cardiovasculaires sont de plus en plus répandues dans la société.
a- donnez quelques exemples de maladies cardiovasculaires.
b-Indiquez les causes de ces maladies.
Exercice 6
La constance de la pression artérielle résulte d’une synergie et d’une coordination de deux
systèmes de régulation, l’un est nerveux et l’autre hormonal.
1- Le système neurovégétatif joue un rôle fondamental dans la régulation nerveuse de la
pression artérielle.
a-Nommez les nerfs moteurs innervant le système cardio-vasculaire (cœur + vaisseaux san-
guins).
b-Indiquez le médiateur chimique libéré par chacun de ces nerfs.
2- La régulation hormonale de la pression artérielle met en jeu plusieurs hormones telle que
l’adrénaline.
a- Nommez la glande sécrétrice de cette hormone.
b- Précisez l’action de cette hormone sur la pression artérielle.
c-Citez deux autres hormones qui interviennent dans la régulation de la pression artérielle.
Corrigé 6
1-a- Nom des nerfs moteurs:
-Nerf parasympathique (nerf X)
-Nerf orthosympathique (Sympathique)
b- Médiateurs chimiques
- Le parasympathique libère l’Acétylcholine;
- L’orthosympathique libère la Noradrénaline.
c- Reflexes
Réflexe correcteur de
Réflexe correcteur de l’hypertension
l’hypotension
Hering et cyon
Nerf stimulés Orthosympathique
Para sympathique (X)
Hering et cyon
Nerfs Inhibés Orthosympathique
Para sympathique (X)
Centre Nerveux stimulés Cardio-modérateur (bulbaire) Cardio -accélérateur
Centre nerveux inhibés Cardio-accélérateur (médullaire) Cardio -modérateur
2- Origines et Rôles des Hormones de régulation:
a- l’adrénaline est secrétée par les médullo-surrénales.
b- l’adrénaline augmente la fréquence cardiaque donc augmente la P A rtérielle.
c- Il existe d’autres hormones, exemples : l’ADH, l’aldostérone - l’angiotensine etc….
Exercice 7
Avant, pendant et après une course, on enregistre la fréquence cardiaque de deux lots de
chiens :
Lot 1: témoin
Lot 2: dont on a coupé les nerfs cardiaques.
Les résultats sont indiqués sur le document ci-contre.
1-Expliquez les différences de la fréquence cardiaque
constatées chez les deux lots:
a- avant la course.
b- pendant la course.
2-Montrez l’importance des nerfs cardiaques en ce qui concerne l’adaptation de l’organisme
à l’effort fourni.
3-Quelle hypothèse proposez-vous afin d’expliquer la variation de la fréquence cardiaque du
lot n° 2?
Corrigé 7
1-a- La fréquence cardiaque chez le lot 1 (témoin) est de 90bat /mn et chez le lot 2 (dénervé)
est de 130 bat/mn. le lot 1 est sous l’action du système parasympathique alors que Le cœur
dénervé est sous l’effet de l’automatisme.
b- Pendant la course, la fréquence chez le lot 1 passe rapidement de 90 à 260 bat/mn, tandis
qu’elle passe lentement de 130 à 170 seulement chez le lot 2. L’orthosympathique provoque
une accélération du rythme cardiaque.
2- Les nerfs cardiaques modulent la fréquence cardiaque en fonction des besoins de l’orga-
Tome 2 Milieu interieur Mohamed Mahmoud Said
Repos 65 63 105 85
Activité physique 125 100 145 120
1-Analysez les résultats du sujet au repos et pendant l’activité physique dans les expériences
1, 2 et 3.
2-Déduisez l’effet des deux nerfs, identifiez-les.
3-Comment expliquez les résultats de l’expérience 4 ?
4-Représentez l’arc reflexe intervenant chez un sujet normal au repos.
Corrigé 8
1- Au niveau de l’expérience 1, il y a augmentation de la fréquence cardiaque qui passe de
65 à 125.
Au niveau de l’expérience 2, la FC diminue surtout en activité.
Au niveau de l’expérience 3, la FC augmente fortement surtout au repos.
2- Le nerf A est cardio-accélérateur; c’est l’orthosympathique ;
Le nerf B est cardiomodérateur; c’est le parasympathique (pneumogastrique, Nerf X,
Vague).
3- les résultats de l’expérience 4 s’expliquent par :
-L’automatisme cardiaque pendant le repos.
- Mecanisme hormonale (L’adrénaline pendant l’exercice).
Exercice 9
On se propose d’étudier certains aspects de la régulation de la pression artérielle.
A- Le document montre les conséquences de stimulations successives portées sur deux nerfs
cardiaques A et B, sur la pression artérielle.
1-Analysez les résultats obtenus dans chaque cas et déduisez le rôle et le nom de chacun de
ces nerfs.
2-Quelles expériences proposez-vous pour :
a- confirmer les effets de ces nerfs sur l’activité cardiaque?
b-justifier le sens de propagation du message nerveux ?
Précisez dans chaque cas les résultats des expériences proposées et les conclusions néces-
saires.
B- On réalise des expériences d’anastomose entre des vaisseaux sanguins de deux chiens C1
et C2.
Le chien C2, receveur, est privé de ses glandes médullosurrénales. Le sang issu de la médul-
losurrénale gauche de C1 est directement déversé, de manière continue, dans le sinus caro-
tidien du chien receveur C2. On assure par ailleurs un retour du sang de C2 vers le chien C1.
Les nerfs X du chien C2 étant sectionnés.
On excite les nerfs splanchniques innervant les glandes surrénales du chien C1.
On observe :
Accélération des rythmes cardiaques et augmentation des pressions artérielles chez les deux
chiens,
Ensuite, ralentissement des deux rythmes, mais chez le chien C2, le rythme cardiaque est
maintenu à une valeur supérieure à la normale.
1-Expliquer le mécanisme entrainant l’accélération du cœur de C1 et de C2.
2-Expliquer le mécanisme permettant le retour du rythme cardiaque à la normale chez le
chien C1.
3-Pourquoi, chez le chien C2, le rythme cardiaque reste supérieur à la normale ?
Corrigé 9
A- 1-La stimulation du nerf (A) diminue la pression artérielle : c’est un nerf cardiomodéra-
teur, nerf X.
La stimulation du nerf (B) augmente la pression artérielle : c’est un nerf cardio-accélérateur,
nerf orthosympathique cardiaque.
2- a- Expériences de Magendie : sections
Section du nerf (A) augmentera la pression artérielle;
Section du nerf (B) diminuera la pression artérielle
b- Les nerfs sensitifs ont tous le même effet de stimulation qui diminue la pression artérielle
Nerf (A) : Stimulation du BP diminuera la pression artérielle : Nerf moteur cardiomodérateur
Nerf (B) : Stimulation du BP augmentera la pression artérielle : Nerf moteur cardio-accéléra-
teur.
B- 1- L’excitation du nerf splanchnique de C1 entraine la libération d’adrénaline qui aug-
mente le rythme cardiaque de C1 puis C2 (hormone cardio-accélératrice)
2- L’augmentation de FC augmente la pression au niveau du sinus carotidien ce qui aug-
mente la fréquence de potentiel d’action sur Herring, qui stimule le nerf X qui diminue FC
pour ramener le rythme cardiaque à la normale.
3- La section du nerf X de C2 empêche le retour à la normale.
Exercice 10
On se propose d’étudier quelques aspects de la régulation hormonale de la pression artérielle.
Chez un malade atteint d’hypertension rénovasculaire, on observe que son artère rénale
gauche est légèrement obstruée.
On a évalué chez ce malade le taux d’une substance X dans les sangs afférents et efférents au
niveau du rein gauche. Les résultats sont comparés à ceux obtenus chez un individu normal
(tableau).
Taux de la substance X chez Taux de la substance X
l’individu malade (Rein gauche) chez un individu normal
Artère (sang afférent) 5 4
Veine (sang efférent) 12 5
Corrigé 10
1 - X= Rénine.
2- Artère obstruée diminue l’irrigation rénale ce qui diminue la pression artérielle rénale et
provoque la sécrétion de rénine.
3- Avant injection de X, le taux de Y et Z était constant et faible (1-2) par contre l’excrétion
de Na+ est élevée (6) et après injection de X, le taux de Y augmente puis celui de Z et par
suite l’excrétion de Na+ diminue.
Donc Y : Angiotensine, origine : angiotensinogène hépatique (Foie) Z : Aldostérone, origine
corticosurrénale
4- La rénine, enzyme qui transforme angiotensinogène
en angiotensine. Celle-ci stimule la sécrétion d’aldosté-
rone responsable de la réabsorption rénale de Na+
5- Schéma
Exercice 11
Le tableau ci-dessous indique les quantités habituelles d’urine émises par 24 heures par deux
sujets A et B.
Sujets
Sujet A Sujet B
Urine
Volume d’urine l/24h 1,5 2,5
L’ingestion par le sujet A de 1 litre d’eau pure, en moins d’une demi-heure, modifie passagè-
rement sa diurèse qui revient à celle initiale 3 heures après.
1- Précisez les modifications induites, dans le milieu intérieur par l’ingestion de cette quan-
tité d’eau et la réaction des reins.
2- Chez le sujet B, sont injectés par voie intraveineuse, des extraits post hypophysaires. Le
volume d’urine émis est alors de 1,5L par jour.
2.1. Quel(s) renseignement(s) pouvez-vous déduire de ce résultat expérimental ?
2.2. Identifiez alors l’origine de la maladie dont souffre l’un des deux sujets du tableau pré-
cédent.
3- Schématisez le mécanisme de régulation intervenant chez le sujet A à la suite de l’inges-
tion de l’eau pure.
Corrigé 11
1. L’ingestion d’un litre d’eau pure provoque chez le sujet A une augmentation de la volémie
et une baisse de la pression osmotique.
injection d’un litre d’eau pure. C’est donc le sujet B qui souffre d’une polyurie due à un
déficit de sécrétion de l’hormone post hypophysaire.
3- Schéma fonctionnel
Exercice 12
Une hémorragie légère entraine une baisse du volume sanguin et de la pression arté-
rielle. Le retour à la situation normale passe par différents processus dont le rétablisse-
ment du volume sanguin.
Le tableau met en évidence la relation entre la concentration sanguine de l’hormone
anti diurétique (ADH) et l’activité rénale chez l’homme.
Volume d’urine émise en 24 heures (en litres)
Taux sanguin d’ADH faible 23,3
Taux sanguin d’ADH élevé 0, 5
Taux sanguin d’ADH normal 1,5
1-A partir de l’analyse du tableau, précisez le rôle de l’ADH dans l’activité rénale.
2-Le document 1 représente l’enregistrement de
l’activité électrique d’un neurone hypothalamique
sécréteur d’ADH avant et après l’hémorragie.
a- Quelle information tirez-vous du document 2 ?
b- Quel lien peut-on établir entre l’hémorragie et
la sécrétion d’ADH ?
3- Dans la paroi de l’oreillette gauche existent des
terminaisons nerveuses qui se prolongent par des
fibres gagnant l’encéphale, notamment les neu-
rones hypothalamiques sécréteurs d’ADH, en empruntant le nerf vague. Dans les conditions
de pression sanguine normale, des potentiels d’action parcourent en permanence ces fibres.
Dans une situation d’hémorragie, la fréquence des
potentiels d’action varie en fonction du volume san-
guin selon la courbe suivante (document 2).
a- Comment qualifier ces fibres nerveuses du nerf
vague ?
b- Quelle est la conséquence de la variation de la
fréquence des potentiels d’action parcourant ces
fibres, sur l’activité électrique des neurones hypotha-
lamiques sécréteurs d’ADH ?
4- A partir des informations apportées par les différents documents, établissez un schéma
fonctionnel résumant la régulation de la pression artérielle après une hémorragie.
Corrigé 12
1-Le tableau correspond à des données relatives à des taux sanguin d’ADH d’un homme et
les volumes d’urine émis en 24 heures correspondant.
On constate que lorsque le taux sanguin d’ADH est faible, le volume d’urine émis est très
important alors que lorsque le taux sanguin d’ADH est élevé, le volume d’urine émis est très
faible. L’ADH est donc une hormone qui stimule la rétention de l’eau au niveau des reins
diminuant ainsi la diurèse.
2- a- Le document 1 montre l’activité électrique d’un neurone hypothalamique sécréteur
d’ADH avant et après une hémorragie ; activité qui se matérialise par une série de potentiels
d’action. Cette activité est très faible avant l’hémorragie alors qu’après l’hémorragie la fré-
quence des PA au niveau de ce neurone devient très élevée.
b- l’Hémorragie provoquant une forte activité électrique du neurone hypothalamique
sécréteur d’ADH, nous pouvons alors en déduire que ce dernier sécrète une importante
quantité d’ADH.
L’hémorragie provoque donc une sécrétion d’ADH par ce neurone hypothalamique.
3- a- Ces fibres nerveuses du nerf vague sont des fibres sensitives. En effet elles ont une acti-
vité électrique permanente même lorsque la pression sanguine est normale dans
l’oreillette gauche ; ce qui témoigne de leur relation directe avec des barorécepteurs
auriculaires.
b- Le document 2 montre que lorsque le volume sanguin diminue, la fréquence des PA au
Tome 2 Milieu interieur Mohamed Mahmoud Said
niveau des fibres nerveuses du nerf vague diminue. L’hémorragie provoquant une baisse du
volume sanguin, l’activité électrique des fibres du nerf vague diminue, ce qui libère les neu-
rones hypothalamiques sécréteurs d’ADH dont l’activité électrique augmente.
4- Schéma fonctionnel
Exercice 13
On réalise, chez un même sujet en bonne santé, à deux moments de la journée (A et B) des
analyses de sang et d’urine dont les résultats sont les suivants :
Protéines 80 O 80 0
Lipides 5 0 5 0
Glucose 1 0 0,8 0
Exercice 14
La thyroïde est une glande hormonale dont l’un des rôles est de permettre à un organisme
vivant de lutter contre le froid.
Les hormones thyroïdiennes sont des dérivés
iodés : il s’agit de la triiodothyronine (ou T3) et de
la tétraiodothyronine (ou T4). L’exploration bio-
logique de l’activité thyroïdienne peut alors être
réalisée en injectant dans la voie sanguine (ou en
l’ingérant) une certaine quantité d’iode radioactif.
Une étude cinétique de
cette activité thyroïdienne peut être alors réalisée
par dosage de la radioactivité présentée par la thyroïde en fonction du temps. On se propose
de rechercher et de comprendre par quel mécanisme les sécrétions hormonales thyroïdiennes
sont régulées. On injecte à des rats sains une solution renfermant de l’iode radioactif. Ces
rats sont ensuite séparés en trois lots a, b, c :
- Le lot a sert de témoin ;
- Le lot b : les rats subissent une injection de T3 et de T4;
- Le lot c : on injecte à ces rats des extraits hypophysaires contenant une fraction dénommée
TSH. On étudie ensuite en fonction du temps les variations de la radioactivité décelée au
niveau de la thyroïde et traduisant l’activité de la glande.
Les résultats sont
représentés dans le
document 1.
1-Que déduisez-vous
de ces résultats en ce
qui concerne l’activité
thyroïdienne ?
Cette activité thy-
roïdienne, appréciée
selon la même tech-
Tome 2 Milieu interieur Mohamed Mahmoud Said
nique que précédemment, est étudiée sur une chèvre sur qui on réalise toute une série d’ex-
périences (voir document 2).
- Après une injection de 131I, on provoque un refroidissement de l’hypothalamus de cette
chèvre, puis une injection carotidienne de T3 ou T4 (voir document 2a).
- On réalise ensuite sur cet animal une ablation de l’hypophyse. Après une période de repos,
il subit une injection de 131I suivie d’un refroidissement de l’hypothalamus puis une injection
de TSH (voir document 2b).
1-Analyser et interpréter les résultats expérimentaux traduits par les graphes des documents
2a et 2b.
2-En déduire le mécanisme régulateur de l’activité thyroïdienne sous forme d’un schéma.
Exercice 15
On cherche à comprendre comment le taux plasmatique de calcium ou calcémie est main-
tenu relativement constant chez le chien.
On étudie l’évolution de la calcémie chez le chien :
- d’une part en produisant une hypercalcémie par
injection d’un sel de calcium dans le sang,
- d’autre part en injectant un produit fixant le calcium
du plasma (agent chélateur) et entraînant une hypocal-
cémie.
Le document 1 indique les résultats obtenus.
1-Faites une analyse comparée des deux graphiques
du document 1.
2- Quelle conclusion pouvez-vous en tirer ?
Pour comprendre ces variations du taux plasmatique
de calcium, plusieurs expériences ont été réalisées sur
des chiens.
Expérience 1 : On pratique sur un chien normal l’ablation des glandes parathyroïdes
(glandes accolées à la face postérieure de la thyroïde). On observe les résultats suivants :
Temps en h 0 1 2 ablation 3 5 7 11
mg de Ca++/l de sang 100 100 100 95 90 85 70
Expérience 2 : On fait des injections d’extraits pArathyroïdiens à un chien normal, et on suit
l’évolution de la calcémie chez le chien (document 2).
3-Analysez les résultats de l’expérience 1.
Tome 2 Milieu interieur Mohamed Mahmoud Said
artérielle, plusieurs observations et expériences ont été réalisées sur des Mammifères :
Exercice 17
Un grand brulé est admis à l’hôpital, il présente des œdèmes (l’eau quitte les vaisseaux pour
se concentrer dans les espaces intercellulaires).
On lui fait un traitement d’urgence par administration d’une solution de Na Cl à
9 ‰. Les résultats d’examens cliniques effectués avant traitement puis au cours du traite-
ment sont fournis dans le tableau 1.
au moment de 1 heure plus 2 heures
Examens réalisés valeurs normales
l’admission tard plus tard
entraîne la diminution d’excrétion urinaire suite a une rétention d’eau, son déficit entraine
l’émission d’une urine abondante.
•On connait une substance : l’angiotensine qui, injectée dans le sang, provoque une vaso-
constriction des artérioles et une augmentation de la teneur de l’aldostérone. L’angiotensine
se forme à partir de l’angiotensinogéne (protéine produite par le foie) grâce à une enzyme,
la rénine, produite par le rein. La sécrétion de rénine est augmentée lorsque le rein est mal
irrigué.
4- Précisez comment l’angiotensine contribue à une augmentation de la pression artérielle.
5- En exploitant ces données, proposez un schéma par lequel le rein pourrait intervenir dans
la correction de l’hypotension.
Corrigé 17
1- La formation des œdèmes entraîne une diminution du volume sanguin, ce qui fait baisser
la pression artérielle.
2- Au moment de l’admission, la pression artérielle est diminuée (- 20 mm Hg) et la fré-
quence cardiaque a augmenté (+ 42 bat/min). L’accélération cardiaque fait augmenter le
débit sanguin en envoyant du sang plus rapidement dans les vaisseaux, le cœur corrige la
baisse de la volémie et par cela, même la pression artérielle.
- La perfusion fait augmenter le volume du sang ce qui entraîne une remontée de la pression
artérielle et corrélativement, on enregistre une légère baisse de la fréquence cardiaque.
3- L’ADH fait diminuer la quantité d’urine émise, c’est pourquoi elle est nommée antidiuré-
tique hormone.
4- L’hypophyse postérieure libère l’ADH dans le sang ; le constat de la diminution de la
diurèse d’un rein perfusé avec du liquide physiologique contenant des extraits post hypophy-
saires le confirme bien.
• L’hypotension par perte d’eau, est corrigée par un réflexe de sécrétion d’ADH.
5- Lorsque le rein est mal irrigué, il produit d’avantage de rénine. Cet enzyme va favoriser
l’apparition de l’angiotensine, substance qui provoque la vasoconstriction des artérioles et
l’augmentation de la sécrétion de l’aldostérone.
La vasoconstriction est de nature à faire augmenter la pression artérielle.
L’aldostérone augmente la rétention de l’eau (urine moins abondante) qui est de nature à
augmenter la masse sanguine, donc provoquer une augmentation de la pression artérielle.
Donc la chute de la pression chez un brûlé est restaurée par l’intervention de plusieurs or-
ganes : hypophyse, reins, capsules surrénales.
Exercice 18
Suite à l’injection d’une substance X dans le système circulatoire d’un animal, on enregistre
la pression artérielle, les battements cardiaques et l’activité électrique de deux nerfs A et B
qui interviennent dans la régulation
du rythme cardiaques, (document
ci-contre).
1-Donnez la succession, dans le
temps, des événements produits par
l’injection de la substance X.
2-Précisez le nom et le rôle de la
substance X.
3-Identifiez les nerfs A et B en pré-
cisant le rôle de chacun.
4-Utilisez vos connaissances pour expliquer le retour de la pression artérielle à la normale.
Corrigé 18
1-Succession des événements
L’injection de la substance X entraine, dans l’ordre :
-Augmentation de la fréquence des battements cardiaques;
-Augmentation de la pression artérielle;
-Augmentation de la fréquence des potentiels d’action (stimulation) sur le nerf ;
-Augmentation de la fréquence des potentiels d’action (stimulation) sur le nerf ;
-Retour de la fréquence initiale des battements;
-Retour progressif de l’activité électrique initiale des nerfs A et B.
2- La substance X est l’adrénaline : c’est une hormone qui augmente la fréquence cardiaque,
donc hypertensive.
3-Nerfs A et B
Nerf Nom Rôle(s)
A Parasympathique (Nerf X) Fibres motrices inhibitrices
B Hering ou Cyon Nerfs sensitifs inhibiteurs
Exercice 19
Lors de l’étude du fonctionnement du cœur chez un Mammifère, on a mis en évidence des
nerfs qui relient :
-le bulbe rachidien au sinus carotidien (nerf a),
-le bulbe rachidien à l’oreillette droite (nerf b),
-la moelle épinière au myocarde ventriculaire (nerf
c).
Pour déterminer le rôle des structures citées ci-des-
sus dans la régulation de l’activité cardiaque, on réa-
lise les expériences suivantes :
Expérience 1 : On ligature l’artère carotide entre la
crosse aortique et le sinus carotidien (ligature L1,
document A). On enregistre alors la pression arté-
rielle et l’activité électrique au niveau du sinus caro-
tidien, ainsi que l’activité électrique des nerfs b et c.
Le document B1, représentes les résultats obtenus.
1- Analysez briévement ces enregistrements.
2- Quelle hypothèse pouvez-vous émettre quant au rôle du sinus carotidien ?
Expérience 2: On enlève la ligature L1, et on place une autre ligature en aval du Sinus caro-
tidien (ligature L2, document A). On réalise les mêmes enregistrements que ceux de l’expé-
rience 1. Le document B3 traduit les résultats obtenus.
3- De l’analyse de cette deuxième série d’enregistrements, déduire le rôle du sinus caroti-
dien.
4- En vous aidant des résultats expérimentaux précédents et de vos connaissances, expliquez
comment le cœur réagit a une importante perte de sang (hémorragie)
5- Complétez le document A en plaçant les voies et les centres nerveux qui interviennent
dans la régulation de l’activité cardiaque.
Exercice 20
Soit trois souris A, B et C initialement à jeun, reçoivent une même quantité de nourriture
riche en glucides. Leur glycémie, à la suite de cette même expérience, est représentée par le
document 1.
1-Deux souris parmi les trois, sont atteintes d’une maladie qui se ma-
nifeste par une déficience de la régulation de la glycémie.
a - Préciser ces deux souris, justifiez votre réponse.
b - Nommer la maladie en question.
2- Dans le but de comprendre l’origine de la maladie de ces deux sou-
ris, on réalise l’expérience suivante :
Des cellules hépatiques CA, CB et CC, prélevées respectivement des trois souris A, B et C,
sont placées, pendant 30 minutes, dans un milieu nutritif contenant de l’insuline radioactive.
Le document 2, représente la radioactivité mesurée à la surface de la membrane cytoplas-
mique des cellules CA, CB et CC, à la fin de cette expérience.
a - Les cellules hépatiques, sont-elles des cellules cibles de l’insu-
line ? Justifiez votre réponse en se basant sur le document 2.
b - Quelle(s) information(s) apporte le résultat de cette expérience,
sur l’origine de la maladie des deux souris indiquées en 1 ? Argu-
menter votre réponse en vous basant sur le document 2.
c - L’injection quotidienne d’une dose suffisante d’insuline assure-
t-elle une glycémie normale chez les deux souris ? Justifiez votre réponse.
Corrigé 20
1 –a –Les 2 souris A et C présentent une glycémie supérieure à la glycémie normale (1g/l),
elles présentent une hyperglycémie (2 g/l ) : ce sont les deux souris atteintes de la maladie.
b-Cette maladie est le Diabète.
2 - a- Le graphe du document 2 montre la fixation de l’insuline sur les récepteurs membra-
naires spécifiques des cellules hépatiques car ce graphe montre la présence de la radioactivité
au niveau de ces cellules : Les cellules hépatiques sont donc cibles de l’insuline.
b- Le graphe du document 2 montre que la radioactivité au niveau de la cellule hépatique de
la souris A est importante, donc présence en nombre important des récepteurs de l’insuline.
Ce même graphe montre une faible radioactivité au niveau de la cellule hépatique de la sou-
ris C : les récepteurs de l’insuline sont en nombre très réduit.
On déduit que le diabète de la souris A est dû à une quantité insuffisante d’insuline, alors que
Tome 2 Milieu interieur Mohamed Mahmoud Said
Exercice 21
Afin de déterminer les anomalies de la régulation de la glycémie chez deux sujets, on pra-
tique sur eux le test d’hyperglycémie provoquée et on les compare à un individu témoin, à
régulation normale. Ce test consiste à faire absorber aux trois individus à jeun 200 ml d’un
sirop contenant 75 grammes de glucose. Des prélèvements sanguins sont ensuite effectués
toutes les demi-heures pendant 3 heures pour déterminer la glycémie.
Le document 1 présente des courbes montrant l’évolution
du taux de glucose sanguin chez les trois individus A,
B et C : les deux sujets et le témoin qui ont subi ce test
d’hyperglycémie.
1- En vous basant sur des informations tirées de l’analyse
comparée de ces trois courbes A, B et C, montrez que
l’individu A est le témoin et que les individus B et C ont
une glycémie anormale.
Afin de comprendre l’origine des anomalies de la régula-
tion chez les individus B et C, les examens complémen-
taires suivants ont été effectués :
Examen 1 : On fait un prélèvement de tissu pancréatique
chez les 3 sujets A, B et C et on réalise des coupes his-
tologiques de ce tissu. On procède ensuite au comptage
des cellules du pancréas des trois individus. Les résultats
figurent sur le tableau du document 2.
Examen 2 : On pratique une technique radio-immunolo-
gique qui utilise des anticorps radioactifs (AC*) anti récep-
teurs insuliniques. Injectés à un sujet, ces anticorps ont la
propriété de se lier d’une manière spécifique aux récepteurs de
l’insuline fixés sur les membranes des cellules-cibles.
On injecte aux individus B et C une solution d’anticorps
radioactifs (AC*). La mesure de la radioactivité au niveau du
foie sur un intervalle de temps de soixante minutes à partir
du moment d’injection, nous permet d’obtenir les courbes du
document 3.
Tome 2 Milieu interieur Mohamed Mahmoud Said
2- A partir d’informations que vous tirez de l’analyse des documents 2 et 3, expliquez l’ori-
gine de l’anomalie de chacun des sujets B et C.
Dans le but de corriger l’anomalie, chacun des sujets B et C reçoit une injection quotidienne
d’insuline sur une période de trois mois. La glycémie reste toujours anormale chez le sujet B
alors que chez le sujet C elle devient normale.
3- En quoi ce résultat vient-il confirmer votre réponse à la question précédente ? Argumentez
votre réponse en utilisant vos connaissances en rapport avec le mode d’action de l’insuline
sur les cellules-cibles.
Corrigé 21
1-
Sujet A Sujet B Sujet C
Au début de Glycémie normale Hyperglycémie =
Hyperglycémie =1.25 g /L
l’ingestion 0.8 g /L 1.75 g /L
II se produit également une
il y a une légère hyperglycé- II y a une hyperglycémie
hyperglycémie sévère qui
Suite mie qui atteint 1,35 g /Lau sévère qui atteint3.,4 g /L au
atteint 3,1 g /L au bout de 1h
à l›ingestion temps t =30min suivie d’un temps t = 1 h 30’La glycémie
30’
du glucose retour décroit en suite jusqu’à 2,.25
La glycémie diminue ensuite.
au valeur normale initiale au g /Lsans revenir à la valeur
sans revenir ù la valeur ini-
bout de 2heures initiale
tiale au bout de 3h
il y a une correction La glycémie reste élevée chez les sujets B et C → absence
chez le sujet A , de la
déduction celui-ci représente
donc le sujet normal correction de l’hyperglycémie chez ces deux sujets → ces 2
(sujet témoin) sujets sont diabétiques
2-
Sujet B Sujet C
Nombre de cel- Présence de cellules β en nombre Absence totale de cellules β
lules β égal à celui du sujet témoin
3- L’injection d’insuline au sujet. B ne lui corrige pas le diabète. Ceci confirme l’idée que
l’anomalie de l’individu est liée au manque de récepteurs à insuline,
- L’injection d’insuline au sujet «C» lui corrige le diabète, ce qui confirme que la cause de
l’anomalie de «C» est liée à l’absence de la sécrétion de l’insuline.
- Ainsi, l’insuline ne peut agir que sur des cellules cibles présentant des récepteurs spéci-
fiques. En effet, la fixation de l’insuline sur les récepteurs favorise :
-L’augmentation de la perméabilité cellulaire au glucose.
-La stimulation de l’utilisation du glucose (glycolyse).
-L’activation de la mise en réserve du glucose sous forme de glycogène (glycogénèse),
de lipides (lipogenèse) etc.
Exercice 22
I- Dans les régions montagneuses se rencontraient des cas de « goitre ». Ce goitre a disparu
de ces régions dès qu’on a introduit l’usage de sel marin comme sel de cuisine. Quel rensei-
gnement nous apporte cette donnée ?
II- Une expérimentation chez l’animal a permis de préciser le rôle et le mode de fonctionne-
ment de la thyroïde.
La thyroïdectomie est pratiquée sur un lot de jeunes Lapins (lot A) que l’on compare à un lot
B non opéré : à 5 mois, le poids moyen des Lapins est de 1Kg en A et de 2,5Kg en B.
De plus, le lot A présente des pattes plus courtes que celles du lot B, tandis que la tête et le
tronc sont à peu près semblables.
On remarque également : une activité plus réduite en A qu’en B ; une hypothermie en A ; un
métabolisme basal diminué de 30% par rapport à celui de B.
1 - Déduisez de ces résultats le rôle de la thyroïde.
La greffe d’une thyroïde est réalisable en n’importe quelle partie du corps, elle supprime les
effets dus à l’ablation
Le même résultat est produit par l’injection intraveineuse d’extraits de tissu thyroïdien.
D’autre part, administré par injection ou ingestion (par voie orale), un acide aminé iodé, la
thyroxine, corrige aussi les effets de l’ablation de la thyroïde.
2- Déduisez de ces expériences la nature et le mode d’action de cet organe.
Par ingestion d’iode radioactif minéral 131I, une radioactivité apparaît au niveau du sang
mais aussi dans la thyroïde. On peut mesurer alors le taux d’iode radioactif dans le sang et
dans la thyroïde grâce à une méthode qui permet de distinguer l’iode minéral de l’iode orga-
nique (iode hormonal).
Tome 2 Milieu interieur Mohamed Mahmoud Said
Les résultats obtenus sont traduits par les courbes des documents 1 et 2
3- Analysez ces courbes. Que
peut-on en déduire ?
4-L’injection d’iode miné-
ral à des animaux privés de
thyroïde ne supprime pas les
troubles provoqués par l’abla-
tion.
a - Grâce à ces données, reconstituez le mécanisme de fonctionnement de la thyroïde.
b - Quel rapport voit-on entre ces résultats et la consommation de sel marin mentionnée
dans la partie I ?
Exercice 23
Dans certains cas, les variations de la glycémie et de la glycosurie sont anormales.
1- Définissez : glycémie et glycosurie.
2-Représentez l’évolution de la glycémie et la glycosurie chez un animal dépancréaté. Justi-
fiez
3-Le document représente une observation microscopique
d’une coupe du pancréas. Légendez ce document.
Les cellules pancréatiques portant les numéros 2 et 3 sont à
l’origine, respectivement, de deux substances X et Y empê-
chant la variation anormale de la glycémie dans l’organisme
sain.
4- Nommez ces deux substances et indiquez leurs rôles dans la régulation de la glycémie.
5- Indiquez le facteur sanguin déterminant la sécrétion de chacune de ces deux substances.
Corrigé 23
1-Définition
Glycémie: taux du glycose sanguin
Glycosurie : taux du glucose dans l’urine ou l’apparition du glucose dans l’urine
2- courbes
Exercice 24
Les glandes parathyroïdes sont au nombre de quatre. Leur structure ne montre pas de canaux
excréteurs, mais on constate qu’elles sont très richement irriguées par des vaisseaux san-
guins. Les glandes parathyroïdes ne sécrètent pas de calcium.
Expérience 1
L’ablation des quatre glandes parathyroïdes chez un chien pro-
voque des crises tétaniques (contractions prolongées) touchant
tous les muscles et une diminution du taux sanguin de calcium ou
calcémie.
1- Interprétez cette expérience.
Expérience 2
On injecte à un animal normal une substance isolée d’extraits parathyroïdiens et on mesure
l’évolution de la calcémie. Les résultats figurent sur le document.
2- Analysez les résultats obtenus. Que peut-on déduire ?
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Corrigé 24
1-L’ablation des parathyroïdes entraine une diminution de la calcémie, ce qui provoque une
augmentation du taux du calcium dans les cellules nerveuses et musculaires d’où une stimu-
lation continue à l’ origine de la mort par tétanisation.
2-Avant l’injection la calcémie était constante à une valeur minimale soit 100mg /l’injection
d’extraits parathyroïdiens augmente La calcémie : Les parathyroïdes sécrètent donc une hor-
mone hypercalcémiante.
3-La substance isolée des parathyroïdes est une hormone appelée : Parathormone ou para-
thyrine.
4-Les parathyroïdes sont des glandes endocrines car elles sont richement vascularisées, ne
présentent pas des canaux excréteurs et ne sécrètent pas du calcium.
5-Mécanisme :
Hypocalcémie → + glandes parathyroïdes → hormones parathyroïdiennes →
squelette → libération de Ca++ →+ élévation de la calcémie
Exercice 25
On fait ingérer à deux personnes à jeun A et B une même dose de 50 grammes de glucose.
Puis on dose toutes les demi-heures le glucose dans leur sang. On obtient les résultats sui-
vants (tableau):
1- Représenter sur un même graphe les variations de la glycémie de ces deux personnes.
Le glucose est directement assimilable par l’organisme. On peut estimer qu’après une heure
il est totalement passé dans le sang et le liquide interstitiel, ces deux milieux ayant ensemble
un volume de l’ordre de 20 litres.
2- Combien devrait être la glycémie du sujet A une heure après l’ingestion du glucose ?
Exercice 26
On injecte dans le sang d’un rat dont la glycémie est normale, une hormone sécrétée par la
paroi du duodénum au cours de la digestion. On constate une diminution de la glycémie.
1-Nommez cette hormone et déduisez son effet.
2-Après section en A (document 1) de la branche
pancréatique du pneumogastrique, la stimulation
du bout périphérique déclenche une augmentation
du taux sanguin d’insuline.
a- Qu’en déduisez-vous ?
b-Quelle sera l’évolution de la glycémie ?
Chez un autre rat, on perfuse le duodénum avec
des solutions de glucose à 5% et à 10% (docu-
ment 1), et on enregistre l’activité électrique d’une fibre afférente du nerf pneumogastrique,
les résultats sont représentés par le doc 2.
A la suite de cette perfusion, on constate une élé-
vation de la sécrétion d’insuline.
c- Que pouvez –vous en déduire ?
d- Faites sous forme de schéma, la synthèse de
ces données.
3-On constate que l’administration orale de glucose chez un animal à jeun est suivie d’une
plus forte libération d’insuline que l’administration par voie intraveineuse d’une quantité
équivalente. Expliquez.
Exercice 27
On mesure la glycémie et la glycosurie chez un chien après l’ablation de son pancréas. Les
résultats sont consignés dans le tableau.
Temps en h -1 0 1 2 3 4 5 6 7
Glycémie (g.l-1) 1 1 1.2 1.6 1.8 2.5 2.8 3 3.1
Glycosurie (g.l-1) 0 0 0 0 0.2 5 10 35 40
Ablation du pancréas
Tome 2 Milieu interieur Mohamed Mahmoud Said
Corrigé 27
1- Glycémie : Taux de glucose dans le sang sa valeur normale est de 1g/l
Glycosurie : Taux de glycose dans l’urine qui est normalement 0g/l
2- a- On constate qu’avant pancréatectomie la glycémie était 1g/l et la glycosurie est nulle.
Après pancréatectomie, la glycémie augmente et arrive à 1,8g/l; la glycosurie apparaît et
augmente. Donc le pancréas diminue la glycémie et empêche l’apparition de la glycosurie
(glande hypoglycémiante).
b- Une greffe du pancréas ou l’injection de ses extraits (insuline) corrigera les perturbations
causées par la pancréatectomie.
c- L’apparition de la glycosurie s’explique par le dépassement du seuil de réabsorption rénal
du glucose.
d- Le rein participe à la régulation de la glycémie par réabsorption du glucose inférieur au
seuil et le rejet de l’excédent dans l’urine.
3- Cette maladie est le diabète.
Exercice 28
A-Chez l’homme normal, la glycémie est maintenue constante même dans des conditions
variées : repos, activité, jeun, alimentation.
1. Donnez la définition de la glycémie.
2. Le document 1 montre, de façon simplifiée, la vascularisation du
foie et de l’intestin grêle.
a-Indiquez par des flèches, sur le document 1, le sens de la circula-
tion du sang au niveau des vaisseaux A, B et C.
Tome 2 Milieu interieur Mohamed Mahmoud Said
b-Précisez comment varie la glycémie par rapport à la valeur normale au niveau des vais-
seaux A et B, à jeun et après un repas riche en glucides.
B- L’ablation du pancréas chez un chien entraîne des troubles graves parmi lesquels les
symptômes du diabète. On réalise l’expérience suivante afin de préciser par quels méca-
nismes le pancréas influence la teneur en glucose du sang :
Chez un chien dépancréaté, on intercale sur la circulation
carotido-jugulaire un pancréas prélevé chez un autre chien.
Puis ce pancréas est supprimé après quelques heures. La
courbe du document 2 traduit les variations de la glycémie.
1. Quelles sont les autres troubles physiologiques qui
suivent la pancréatectomie?
2. Analysez le tracé.
3. Quelles sont les conclusions qu’on peut dégager de cette
expérience?
4. Citez une autre expérience qui confirme vos conclu-
sions.
Exercice 29
L’ablation des parathyroïdes, provoque une hyper-excitabilité neuro-musculaire avec crises
répétées, pouvant conduire à la mort par tétanie.
Les résultats, exprimés par la courbe ci-contre ont été obte-
nus chez un chien normal qui subit une ablation parathy-
roïdienne suivie, quelques jours plus tard, d’une injection
d’extraits parathyroïdiens.
1-Analysez ces résultats afin de déduire le rôle des para-
thyroïdes.
2-La maladie de Recklinghausen, due à l’hypertrophie des parathyroïdes, a pour consé-
quence essentielle une intense déminéralisation du squelette : les os deviennent fragiles.
Comment pouvez-vous, relier les effets de l’hyperparathyroïdie aux lésions osseuses de la
maladie de Recklinghausen ?
3-Dans la recherche de traitement de cette maladie, on a injecté des extraits thyroïdiens : il y
a eu retour à la normale et disparition des symptômes. Expliquez.
4-Schématisez l’effet de ces deux glandes sur la régulation de la calcémie.
Corrigé 29
1- La courbe montre que la calcémie chute après ablation des parathyroïdes et remonte après
injection des d’extraits parathyroïdiens.
donc les parathyroïdes, par voie hormonale ont un rôle hypercalcémiant
2- L’hormone parathyroïdienne décalcifie les os pour augmenter la calcémie d’où la fragilité
des os.
3- La thyroïde par voie hormonale (calcitonine) stimule la calcification des os d’où la correc-
tion de l’hypercalcémie.
4- Thyroïde calcitonine hypocalcémie
hypercalcémie parathormone parathyroïde
Exercice 30
Trois individus adultes A, B et C consultent un médecin suite à une polyurie et une sensation
de soif intense. Le médecin surveille leurs glycémie et insulinémie après l’ingestion de 50g
de glucose à t = 0 min. Les résultats sont présentés dans le document
1-Analysez ces
courbes afin de
déduire l’état de
santé de chaque
individu.
2-Précisez, chez le
sujet sain, le lien entre l’insuline et la glycémie.
Un traitement par pancréas artificiel mono-hormonal est actuellement prescrit pour certains
diabétiques. Ce pancréas correspond à un appareil inséré sous la peau.
Il assure une mesure automatisée et continue du glucose sanguin. Cette mesure est ensuite
transmise à un module de contrôle informatisé qui calcule la quantité d’insuline nécessaire et
envoie des commandes à une pompe à insuline pour délivrer la dose calculée.
3-Justifiez l’affirmation suivante : « le pancréas artificiel mono-hormonal est un traitement
plus adapté que le traitement reposant sur des injections d’insuline ».
4-Déterminez, en justifiant, la personne à laquelle le médecin va proposer le traitement du
pancréas artificiel.
5-Proposez des conseils qui seront donnés par le médecin pour la seconde personne. Justifier
la réponse.
Tome 2 Milieu interieur Mohamed Mahmoud Said
Corrigé 30
1- Après injection du glucose, la glycémie de A augmente jusqu’à 1,2g/l après 60mn puis
diminue pour atteindre 0,9g après 120mn et son insulinémie est passée de 10 à 50UI pendant
la première heure puis chute à moins de 10UI par contre la glycémie de B et C a augmenté
jusqu’à 3,9g/l et l’insulinémie de B a augmenté jusqu’à 40UI et celle de C est presque nulle
donc A est normal B et C sont diabétiques.
2- Chez le sujet sain l’insulinémie est proportionnelle à la glycémie : l’augmentation de la
glycémie provoque la sécrétion de l’insuline qui provoque un retour à la normale.
3- Le pancréas artificiel secrète l’insuline en fonction de la glycémie alors que le traitement
par injection d’insuline fournit une dose constante indépendamment de la glycémie donc le
pancréas artificiel est plus adapté.
4- Le sujet C peut être traité par pancréas artificiel parce qu’il a une DID.
5- Le sujet B est conseillé à suivre un régime alimentaire pauvre en glucose et à pratiquer du
sport.
Exercice 31
Afin de comprendre le rôle et le mode d’action de l’insuline dans l’organisme, on réalise les
expériences suivantes :
Expérience 1 :
Chez un rat, on effectue la perfusion (injection continue) d’un sérum contenant des anti-
corps anti-insuline. Ces anticorps neutralisent l’insuline, l’empêchant ainsi de se fixer sur
les récepteurs de ses cellules cibles. On étudie ensuite les
variations de la glycémie. Les résultats sont représentés dans
le document 1.
1- Analyser le document 1.
2- Conclure le rôle de l’insuline ainsi mis en évidence.
Expérience 2
On mesure, en fonction de la concentration d’insuline, d’une
part l’absorption du glucose par les cellules hépatiques et
d’autre part l’activité d’une enzyme hépatique E, impliquée dans la glycogénogenèse. Les
résultats sont présentés dans le document 2.
Corrigé 31
1- Durant les deux heures précédant la perfusion du sérum anti-insuline, de t=0h à t= 2h, la
glycémie du rat est constante à 1g/L.
La perfusion du sérum anti-insuline induit une augmentation de la glycémie de 1 g/L à 3 g/L
à t = 10h.
2- L’insuline a un rôle hypoglycémiant.
3- Pour une concentration de 5 pg/L, le taux d’absorption du glucose par les cellules hépa-
tiques est de 10 u.a et l’activité de l’enzyme hépatique E est de 15%.
Le taux d’absorption et l’activité de l’enzyme E augmentent en fonction de l’augmentation
de la concentration d’insuline, jusqu’à respectivement 90 u.a, valeur 9 fois plus importante,
Tome 2 Milieu interieur Mohamed Mahmoud Said
Exercice 32
A- Chez l’homme les cellules de l’organisme baignent dans un liquide extracellulaire ; sa
teneur en glucose, en éléments minéraux (Na+), en eau…, ne peut varier que dans d’étroites
limites, sous peine de troubles.
1- Nommez :
a- le liquide extracellulaire dans lequel baignent les cellules.
b- la teneur en glucose de ce liquide et les troubles découlant de l’excès de glucose.
2- Les troubles découlant de l’excès de glucose sont de deux types :
a- Citez ces deux types et préciser l’origine de chacun.
b-Proposer un traitement pour chaque type.
B- Dans le maintien de la composition chimique du milieu intérieur, le rein joue un rôle
essentiel.
1- Le tableau montre les concentrations de quelques constituants du plasma sanguin, de
l’urine primitive et définitive chez un individu normal.
Glucose en mmol. L-1 Ammonium en mmol.L-1 Protéines en g. L-1
Plasma sanguin 5 0 75
Urine primitive 5 0 0
Urine définitive 0 25 0
Tome 2 Milieu interieur Mohamed Mahmoud Said
Corrigé 32
A-1-a- Liquide extracellulaire = milieu intérieur.
b- La teneur du glucose = glycémie.
-Troubles liés à l’excès du glucose = Diabète.
2-a
Type DID DNID
Origine possible Manque d’insuline ou Manque de récepteurs
insuline mutée d’insuline
b-traitement :
-DID : Injection d’insuline.
-DNID : régime alimentaire, sport modéré et des substances qui augmentent la diurèse.
B-1- a- Comparaison :
On constate que le glucose est présent dans le plasma et dans l’urine primitive alors que les
protéines ne sont présentes que dans le plasma: le rein laisse passer certaines substances et
s’oppose au passage d’autres, c’est la filtration.
b -Le glucose est présent dans l’urine primitive mais absent dans l’urine définitive, il est
donc réabsorbé : c’est la fonction de réabsorption.
-l’ammonium est présent dans l’urine définitive alors qu’il est absent dans l’urine primi-
tive :il est sécrété on parle de la sécrétion.
2- a- L’ingestion d’eau provoque :
- augmentation de la volémie.
-diminution de la pression osmotique
-augmentation de la pression artérielle.
b- L’ingestion d’eau augmente la diurèse afin de ramener la volémie à sa valeur normale
et par conséquent les pressions osmotique et artérielleconstance du milieu intérieur.
Exercice 33
Le tableau 1 illustre les résultats du dosage de la concentration du sodium chez un sujet nor-
mal dans des conditions différentes.
On analyse le sang et l’urine d’un animal avant et après l’ablation de ces glandes. On obtient
les résultats du tableau 2.
3-Que peut-on conclure ?
4- Préciser le mode d’action des corticosurrénales sur l’excrétion du sodium.
5- Proposer une expérience qui met en évidence ce mode d’action.
Exercice 34
Pour comprendre les mécanismes de la régulation de certains paramètres de
l’homéostasie, on réalise les expériences suivantes :
Expérience 1 : Si l’on traite un rein de Mammifère par un poison (cyanure) qui bloque le
métabolisme et en particulier la respiration cellulaire, on constate que l’urine contient une
quantité de Na+ plus élevée, une quantité de K+ moindre que la normale et on constate une
polyurie.
Expérience 2 : Le tableau suivant illustre des dosages effectués sur un Mammifère normal
et un autre surrénalectomisé (ablation des deux glandes surrénales). On observe une polyu-
rie chez le dernier.
Dans le plasma(g/l) Dans l’urine(g/j)
Constituants Animal Animal Animal Animal
normal surrénalectomisé normal surrénalectomisé
Eau 810 810 1470 1830
Na+ 3.3 3.1 5 6.5
K+ 0.17 0.24 2.5 1.3
Corrigé 34
1- Homéostasie : Tendance de l’organisme à maintenir ou à ramener les différentes
constantes physiologiques à des degrés qui ne s’écartent pas de la normale.
2- Polyurie : augmentation du volume urinaire
3- Le rein utilise de l’énergie pour assurer une réabsorption de Na+, une excrétion de K+ et
par la suite une réabsorption d’eau.
4- La surrénalectomie a provoqué une polyurie, une augmentation du taux de Na+ et une
diminution du taux de K+ dans l’urine, qui sont les mêmes conséquences que la première
expérience.
Donc les surrénales interviennent dans la régulation des fonctions du rein.
5- Les extraits des surrénales stimulent par voie hormonale le métabolisme oxydatif ce qui
libère de l’énergie pour assurer les phénomènes de réabsorption et d’excrétion.
6- L’augmentation du taux de Na+ dans l’urine favorise le passage d’eau par osmose du
milieu le moins concentré (plasma) au milieu le plus concentré (urine) ce qui entraîne une
Tome 2 Milieu interieur Mohamed Mahmoud Said
polyurie.
7- Fonction du rein : Le rein assure un équilibre hydrominéral du milieu intérieur par les
phénomènes de : Filtration, réabsorption et excrétion.
Exercice 35
Dans le cadre de l’étude de la régulation de la glycémie, des données expérimentales ont été
relevées chez des personnes ou des animaux en bonne santé. Le tableau 1 montre la concen-
tration du glucose dans le sang entrant et sortant du muscle et de l’encéphale.
Concentration du glucose (en
mg/100mL de sang)
Sang entrant Sang sortant
Muscle au repos 90 87
Encéphale au repos 91 80
Afin d’étudier le rôle de l’insuline, des chercheurs ont effectué les deux expériences sui-
vantes :
Expérience 1 : ils ont mesuré l’absorption de glucose et les réserves en glycogène sur des
muscles dans un milieu avec ou sans insuline. Les résultats figurent dans le tableau 2.
Quantité de glucose absorbé par le muscle Quantité de glycogène contenu dans le muscle
(en mg/g de muscle) toutes les 10 mn (en mg/g de muscle) après 10 mn
Milieu sans insuline Milieu avec insuline Milieu sans insuline Milieu avec insuline
4- Les résultats obtenus dans les documents 3 et 4, valident-ils les hypothèses formulées
dans la question 3 ? Justifier la réponse.
5- Expliquer,
en se référant
au document
3 et aux
connaissances
acquises, le
mode d’action
de l’insuline
sur les cellules
hépatiques et
son effet sur la
glycémie.
Exercice 37
1- Chez certaines personnes, le taux sanguin du glucose est anormalement élevé (ou anor-
malement bas). Pour comprendre les causes de ces anomalies de régulation de la glycémie,
les chercheurs ont réalisé de nombreuses observations cliniques et expérimenté chez l’ani-
mal. Ils ont ainsi découvert les mécanismes qui commandent le stockage et la libération du
glucose avec, en particulier, le rôle clé joué par le pancréas. Afin de comprendre ce rôle clé,
et en vous basant sur vos connaissances, reproduisez et complétez les deux tableaux 1 et 2
suivants :
Tableau 1 Insuline glucagon
Origine
Condition de sécrétion
Effet
Cellules-cibles
Corrigé 37
1-
Tableau 1 Insuline Glucagon
Origine Cellule β Cellule α
Condition de sécrétion Hyperglycémie Hypoglycémie
Effet Hypoglycémiant Hyperglycémiant
Cellule hépatique
Cellule adipeuse Cellule hépatique cellule
Cellules cibles
Cellule musculaire adipeuse
Toute cellule (sauf nerveuse et rénale)
Tableau 2
Effet de la réac- Lieu de la réac- Effet de Effet du gluca-
Réactions
tion tion l’insuline gon
Hyperglycémi- Inhibe la réac- Stimule la réac-
Glycogénolyse Cellule hépatique
ant tion tion
Cellule hépatique
Hypoglycémi- Stimule la réac- Inhibe la réac-
Glycogenèse cellule muscu-
ant tion tion
laire
Hyperglycémi- Inhibe la réac- Stimule la réac-
Néoglucogenèse Cellule hépatique
ant tion tion
Hypoglycémi- Stimule la réac- Inhibe la réac-
Lipogenèse cellule adipeuse
ant tion tion
Hyperglycémi- Inhibe la réac- Stimule la réac-
Lipolyse cellule adipeuse
ant tion tion
Consommation toute cellule
Hypoglycémi- Stimule la réac- Inhibe la réac-
du glucose par (sauf nerveuse et
ant tion tion
les cellules rénale)
2-A chaque instant les écarts de glycémie sont détectés, dans les îlots de Langerhans par les
Exercice 38
A- On sait que la glycémie est une caractéristique importante du milieu intérieur. Chez le
rat, elle est d’environ 1 g/l. Après un repas riche en glucides, le taux de glycogène dans les
cellules du foie est voisin de 3 % (exprimé par rapport à la masse totale du tissu hépatique).
Si le rat est soumis à un jeûne prolongé, le taux s’abaisse à 0,1 %. Si le rat ingère du sucre,
le taux s’élève à 5 %. En tenant compte uniquement de ces données et de la position anato-
mique du foie, expliquez comment celui-ci intervient dans le maintien de la constance de la
glycémie.
B - On veut étudier, sur le foie de rat, les effets de deux substances extraites du pancréas :
l’insuline et le glucagon. Les foies de rats sacrifiés 2 heures après qu’on leur eut servi un
repas, sont prélevés et perfusés avec du sang provenant de rats à jeun depuis 20 heures. Le
sang, rendu incoagulable et approvisionné en oxygène est envoyé dans le foie par la veine
porte et en sort par les veines sus-hépatiques. On mesure la concentration du sang en glucose
à l’entrée et à la sortie du foie.
On peut ainsi déterminer le bilan hépatique du glucose qui est la quantité de glucose globa-
lement libéré par le foie dans le sang (bilan positif) ou capturé par le foie à partir du sang
(bilan négatif). Ce bilan s’exprime en mg de glucose/g de foie/minute. Après 1 heure de
perfusion, le bilan est nul. On ajoute alors dans le sang de la veine porte des quantités variées
d’insuline et de glucagon et on détermine le bilan hépatique du glucose dans ces différentes
situations expérimentales. Les résultats sont indiqués dans le document 1.
0 0 0
0,03 0 + 0,25
0,10 0 + 0,36
0,10 1.2 + 0,32
0,10 4,0 + 0,28
0,10 12,0 + 0,12
0,30 0 + 0,51
0,30 1.2 + 0,46
Corrigé 38
A - Rôle du foie dans le maintien de la glycémie
- Le foie reçoit directement par la veine porte les
sucres absorbés par l’intestin. D’autre part, le foie est
en relation directe avec la circulation générale par la
veine sus-hépatique.
Lorsque le glucose est trop abondant dans l’alimentation (repas sucré-tendance à l’hypergly-
cémie), le foie stocke le glucose sous forme de glycogène : glycogénogénèse.
Lorsque le glucose manque dans l’alimentation (tendance à l’hypoglycémie), le foie hydro-
lyse le glycogène et libère du glucose dans le sang : glycogénolyse.
La vascularisation particulière du foie lui permet, de jouer ce rôle régulateur entre les varia-
tions de la ration alimentaire et la constance de la glycémie générale.
B - Pour déterminer l’action des 2 substances, on réalise un foie à bilan hépatique nul. Dans
ce foie, les réactions chimiques glycogénolyse et glycogénèse s’équilibrent.
Glucagon (µg) Bilan hépatique
0 0
0,03 +0.25
0.10 + 0,36
0.30 + 0.51
Foie à bilan nul : glycogénolyse = glycogénogénèse
Avec des taux de substances (insuline, glucagon) variables, on peut mesurer l’importance
relative de ces 2 réactions.
Quand le taux d’insuline est nul, le glucagon est seul responsable des variations.
Insuline (µg) Bilan hépatique
0 + 0,36
1.2 + 0,32
4.0 + 0,28
12 + 0,12
Des doses croissantes de glucagon élèvent le bilan hépatique : il stimule la glycogénolyse.
Le glucagon agit à faible dose par voie sanguine; il a une action spécifique : la libération de
glucose par le foie. C’est une hormone hyperglycémiante.
• Quand le taux de glucagon est maintenu constant (0,10ng), l’insuline est seule responsable
des variations.
Tome 2 Milieu interieur Mohamed Mahmoud Said
Les doses croissantes d’insuline font baisser le bilan hépatique : l’insuline favorise la gly-
cogénogénèse. En présence d’insuline, le foie stocke du glucose sous forme de glycogène.
C’est une hormone hypoglycémiante.
Conclusion : Le stockage de glucose dans le foie est contrôlé par deux hormones antago-
nistes qui peuvent agir simultanément.
C- In vitro, la consommation de glucose par le muscle croît régulièrement quand le taux
d’insuline augmente dans le milieu de culture. L’insuline favorise l’utilisation du glucose par
les cellules musculaires : c’est une action hypoglycémiante.
In vitro, l’insuline favorise l’entrée du glucose dans les cellules adipeuses et son stockage
sous forme de lipides : c’est encore une action hypoglycémiante.
Exercice 39
Chez les mammifères en bonne santé, la glycémie ne s’écarte que très faiblement d’une
valeur moyenne égale à lg/l, et ce malgré l’irrégularité des apports alimentaires en glucose et
son utilisation continue par les cellules.
1- Que suggère cette constatation ?
2- Le tableau suivant montre l’évolution de la glycémie dosée chez un homme sain ayant
ingéré 50 g de glucose.
Temps (en minutes) 0 30 60 90 120 150 180 210
Glycémie (en g/l) 0,95 1,55 1,35 0,95 0,80 0,85 0,90 0,90
a- Sachant que l’organisme humain comporte 5 litres de sang et 15 litres de lymphe, quelle
devrait être, exprimée en g/l, la concentration en glucose du milieu intérieur après cette
absorption ?
b- Confronter cette valeur théorique aux valeurs réelles du tableau.
c- Emettre des hypothèses pour expliquer les différences constatées.
d- Dégager des enseignements des résultats de cette expérience.
Exercice 40
Selon une étude prévisionnelle récente réalisée
au niveau du monde par l’organisation mondiale
de la santé (OMS), le nombre d’individus atteints
de diabète serait de 300 million en 2025. Les
résultats de cette étude conduisent à rechercher
de nouveaux médicaments contre le diabète.
Le document 1 montre deux caractéristiques
majeures du diabète en comparant l’évolution de
Tome 2 Milieu interieur Mohamed Mahmoud Said
la glycémie chez deux individus, l’un est diabétique et l’autre non diabétique, après ingestion
de glucose.
1. Interpréter les résultats représentés dans le document 1.
Des chercheurs ont découvert une hormone, la GLP1 que les cellules intestinales sécrètent
dans le sang après un repas. Dans le cadre de l’étude de l’action de cette hormone, on réalise
les expériences suivantes:
Expérience 1: On sépare des personnes diabé-
tiques en deux groupes. L’un reçoit une perfusion
(injection continue) de GLP1 durant 240 minutes,
l’autre groupe reçoit une perfusion de placebo,
substance neutre n’ayant aucune action. Les résul-
tats sont représentés dans le document 2.
2-1-Analyser les résultats représentés dans le
document 2.
2-2-Que peut-on en conclure?
Expérience 2: Les rats Zucker sont des rats obèses
développant un diabète. Le document 3 montre l’effet de la GLP1 sur les cellules bêta du
pancréas de deux groupes de rats Zucker, l’un traité avec de la GLP1,
l’autre témoin ne recevant pas cette hormone.
3-Déduire l’effet de la GLP1 sur les cellules bêta du pancréas.
L’hormone GLP1 est dégradée dans l’organisme au bout de deux mi-
nutes par une enzyme, la DPP4. Elle se transforme ainsi en substances
inactives. La sitagliptine, un nouveau médicament, est un inhibiteur de
la DPP4: Lorsque la sitagliptine est administrée, elle bloque l’action de
la DPP4.
4-Dégager l’effet de l’administration de sitagliptine sur le taux de GLP1
dans le sang.
5-Expliquer comment la molécule de sitagliptine peut améliorer l’état de santé de certains
diabétiques.
Corrigé 40
1- Chez l’individu normal, au moment de l’enregistrement, la glycémie est seulement de 0,9
g/L, valeur inférieure à 1,3 g/L, celle de l’individu diabétique.
Suite à l’ingestion, il y a une augmentation de la glycémie chez les deux individus pendant
une heure, mais chez l’individu normal elle atteint 1,2 g/L, valeur inférieure à 2 g/L obtenue
chez l’individu diabétique. Ceci montre que le glucose ingéré est absorbé par le sang et pro-
Tome 2 Milieu interieur Mohamed Mahmoud Said
De même, durant la perfusion de GLP1, le taux d’insuline reste quasi constant et la glycémie
diminue légèrement en 240 minutes à 1,6 g/L pour les diabétiques recevant un placebo. Par
contre, chez les diabétiques recevant de la GLP1, la glycémie diminue pour atteindre de 0,8
g/L (valeur normale) en 240 minutes; en revanche, l’insulinémie augmente pour atteindre
150 pmol/L en 120 minutes, puis elle diminue pour atteindre 100 pmol/L, valeur supérieure
à la valeur initiale au bout de 120 minutes aussi.
N.B : On pourrait comparer la glycémie chez l’individu sans et avec la GLP1 puis l’insuliné-
mie sans et avec la GLP1.
2.2 -La GLP1 stimule la sécrétion d’insuline et présente un effet hypoglycémiant.
3-Le pourcentage des cellules bêta en prolifération est 2 %, valeur supérieure à 1,4%. Chez
les rats traités au GLP1. Donc la GLP1 favorise le développement des cellules bêta.
4- La sitagliptine fait augmenter le taux sanguin de GLP1.
5- Sitagliptine inhibe la dégradation de la GLP1 par la DDP4 ce qui fait augmenter le taux
sanguin de la GLP1. Cette hormone, stimule très rapidement la sécrétion d’insuline, hormone
hypoglycémiante; elle présente ainsi une action hypoglycémiante. À plus long terme, la
GLP1 entraîne une augmentation du nombre de cellules bêta. Comme ces cellules bêta sont
les cellules sécrétrices d’insuline, la production d’insuline par le pancréas des diabétiques
augmente. Ces propriétés hypoglycémiantes font qu’elle pourrait être utilisée dans le traite-
ment du diabète.
Immunité
Exercice 1
La cellule Y ci-dessous est un plasmocyte. Elle est issue de la cellule X.
Corrigé 1
1- Annotations:
1= cytoplasme ; 2 = noyau ; 3 = membrane plasmique ; 4 = ergastoplasme ;
5 = dictyosome ; 6 = diplosome ; 7 = mitochondrie.
2-Nom de la cellule X : c’est un lymphocyte B.
3-Les transformations:
Au cours de la formation du plasmocyte, plusieurs transformations s’opèrent au
niveau du lymphocyte B.
Ce sont : l’augmentation du diamètre, l’abondance du cytoplasme avec un développe-
ment important d’ergastoplasmes et de mitochondries.
Exercice 2
A- Les figures ci-dessous, représentent les étapes d’un phénomène qui intervient dans la
défense de l’organisme. Ces figures sont données en désordre.
1-Nommez ce phénomène.
2-Classez les figures dans l’ordre chronologique de déroulement du phénomène.
B-Afin de dégager quelques caractéristiques des réactions immunitaires, on réalise plu-
sieurs expériences. A partir de la toxine tétanique, on a fabriqué de l’anatoxine tétanique.
1-Définissez une anatoxine.
On injecte de l’anatoxine tétanique à un lapin Ao. Au bout de 15 jours, on prélève du
sang sur ce lapin devenu A1 et on prépare du sérum. A ce sérum, on ajoute une solution
aqueuse d’anatoxine tétanique et on constate
un précipité (voir document 1).
2-Interprétez le résultat de cette expérience.
3-Nommez avec précision la nature de la
réaction obtenue.
4-Précisez la propriété que l’anatoxine tétanique a conservé.
5-On injecte au lapin Al, une dose mortelle de toxine tétanique fraîche. Déduisez
sa réaction. Justifiez votre réponse.
C-On réalise les expériences du document
2:
1-Interprétez ces expériences.
2-A partir des deux documents précédents,
déduisez deux caractères de l’immunité
ainsi mise en évidence.
Corrigé 2
A-1- Nom du phénomène : c’est la phagocytose d’une bactérie par un granulocyte.
2-Ordre chronologique : B ; D ; C et A.
B -1-Définition : une anatoxine est une toxine dont la virulence est atténuée par un trai-
tement approprié.
2-Interprétation
Le précipité traduit la formation de macromolécules qui se déposent au fond du tube. Il
s’agit de complexes antigène-anticorps formés par la fixation des anticorps sur les anti-
gènes.
3-Nature de la réaction : il s’agit d’une réaction immunitaire à médiation humorale.
4- Propriété conservée par l’anatoxine.
L’anatoxine a conservé son pouvoir antigénique.
5-Déduction
Le lapin A1 survivra car son organisme a déjà élaboré des anticorps antitétaniques lors
Tome 2 Immunité Mohamed Mahmoud Said
C- 1-Interprétation
Le Lapin D meurt parce que le liquide physiologique ne contient pas d’anticorps
pour neutraliser la toxine tétanique. Le sérum du lapin A1 immunisé contre le tétanos,
contient des anticorps contre la toxine tétanique. Ce sérum immunise automatique-
ment le lapin C contre le tétanos. Les anticorps qui immunisent contre le tétanos ne
protègent pas contre la diphtérie ; c’est pourquoi le lapin D meurt de la diphtérie.
2-Déduction
Deux caractères de l’immunité ainsi mis en évidence sont :
- sa spécificité;
- son transfert d’un individu à un autre non immunisé.
Exercice 3
On dispose de plusieurs souris qu’on repartit en 4 lots différents. Sur chacun
d’eux, on pratique le traitement indiqué dans le tableau ci-dessous :
Souris Traitements effectués Résultats
Irradiation : destruction des cellules à multiplication
Lot a Pas de production de lymphocytes B et T.
rapide comme celles de la moelle osseuse.
Lot b Irradiation + greffe de la moelle osseuse. Production de lymphocytes B et T.
Ablation du thymus + irradiation + greffe de la Production de lymphocytes B et en plus,
Lot c
moelle osseuse. des lymphocytes T non matures.
Lot d Ablation du thymus + irradiation + greffe de thymus. Pas de Production de lymphocytes B et T.
Corrigé 3
1- Analyse
Les traitements du lot a et ceux du lot b diffèrent par la greffe de la moelle osseuse.
Dans le lot b des lymphocytes B et T sont produits. Les lymphocytes sont donc issus de
la multiplication des cellules de la moelle osseuse.
En comparant les traitements effectués sur les lots b et c, on se rend compte que l’abla-
tion du thymus a pour conséquence la non production des lymphocytes T. Le thymus est
donc un organe nécessaire dans la production des lymphocytes T.
Quant aux traitements des lots c et d, leur comparaison nous permet de déduire d’une
part que la production et la maturation des lymphocytes B se fait dans la moelle osseuse
et d’autre part que la moelle osseuse produit les lymphocytes T mais ceux-ci acquièrent
leur maturation dans le thymus.
Tome 2 Immunité Mohamed Mahmoud Said
Exercice 4
On dispose de deux souches de souris A et B de CMH différents. On introduit chez une
souris de souche A, le virus LCM qui infecte les cellules nerveuses et provoque une
maladie : la chorioméningite. Ce virus est pathogène mais n’entraine pas la mort. Sept
jours plus tard on teste les lymphocytes T8 prélevés dans la rate de cette souris immu-
nisée, en les transférant dans quatre milieux de culture différents. Les résultats sont
consignés dans le tableau ci- dessous :
N° Milieux de culture sur lesquels sont testés les lymphocytes T8 Résultats
Culture de cellules nerveuses de souris de souche A infectées par 90% des cellules sont
1
le virus LCM. détruites.
Culture de cellules nerveuses de souris de souche A non infec- Aucune cellule n’est
2
tées. détruite.
3 Culture de cellules nerveuses de souris de souche B infectées par Aucune cellule n’est
le virus LCM. détruite.
4 Culture de cellules nerveuses de souris de souche A infectées par Aucune cellule n’est
un virus voisin de LCM, attaquant les mêmes cellules cibles. détruite.
du LCM ne sont pas détruites. De même, les cellules d’une autre souche infectées par le
virus LCM ne sont pas détruites par ces lymphocytes.
5-Interprétation:
Les lymphocytes T8 prélevés ont un CMH identique à celui des cellules de la souris
de souche A, mais les cellules infectées de cette souche n’ont pas le même CMH que
celles qui ne sont pas infectées. En effet, lorsque le virus de LCM infecte les cellules
de la souche A, ces dernières fabriquent des protéines de ce virus. Ces substances
s’associent à leur CMH qui devient donc modifié : c’est le soi modifié. Or, les lym-
phocytes T8 prélevés ont été sensibilisés à reconnaître le soi modifié de la souche A.
Ainsi ils détruisent les cellules de la souche A infectées par le virus LCM. Dans les
autres cas, les lymphocytes ne reconnaissent pas le CMH des cellules comme étant
l’antigène contre lequel ils sont formés. C’est pourquoi ils ne les détruisent pas. Il y
a donc une double spécificité des lymphocytes T8 : une spécificité au CMH de la cel-
lule infectée et une spécificité à l’antigène.
Exercice 5
Chez un individu infecté par le bacille du tétanos, on observe
une hypertrophie des ganglions lymphatiques.
Un prélèvement dans un ganglion révèle la présence des
cellules A et B qui caractérisent la même réponse immu-
nitaire (document ci-contre)
1- Identifiez et légendez ces deux cellules.
2-Dans quel type de réponse interviennent-elles ?
3-Expliquez la présence des deux types cellulaires chez cet individu.
4-La cellule B sécrète une molécule intervenant dans cette réponse immunitaire.
a- Nommez et schématisez cette molécule.
b-Déduisez ses rôles.
Exercice 6
La myasthénie est une maladie caractérisée par une fatigue des muscles squelettiques pou-
vant conduire à la paralysie.
Il a été mis en évidence au niveau de la plaque motrice d’un malade, l’existence d’anti-
corps dirigés contre les récepteurs de l’acétylcholine.
1-Expliquez la paralysie du malade.
2-Precisez ce type de dysfonctionnement immunitaire.
Lorsqu’une mère myasthénique porte un enfant, celui-ci présente à la naissance, une para-
Corrigé 6
1-La paralysie s’explique par la fixation des anticorps sur les récepteurs d’acétylcholine
(occupation des récepteurs) ce qui bloque la transmission synaptique (Pas de PA muscu-
laire).
2-C’est une maladie auto-immune : Les anticorps sont dirigés contre le soi (Hyperfonc-
tionnement)
3-Cette particularité s’explique par la transmission d’anticorps maternels (anti-récepteur
acétylcholine) au fœtus et dont le nombre diminue à la naissance pour s’annuler à cause
d’une durée de vie limitée.
4-Ces anticorps sont des IgG parce qu’ils sont les seuls qui peuvent traverser le placenta.
Exercice 7
Afin de préciser des notions d’immunité, on se base sur les données suivantes :
A- On injecte de l’insuline d’un lapin A0 à une souris. Quinze jours après, on prélève du
plasma sur la souris. On prépare à partir de ce plasma, un sérum que l’on injecte à un
lapin A1, ce dernier présente une hyperglycémie et tous les signes d’un diabète passager.
1.Que contient ce sérum ?
2.Pourquoi faut-il attendre quinze jours avant de prélever le plasma de la souris ?
3.Expliquer le résultat de cette expérience.
B-Salmonella thyphi est l’agent pathogène de la fièvre typhoïde. Ce microbe doit son
pouvoir antigénique à l’antigène O.
Une fois l’antigène O est dans l’organisme, le système immunitaire élabore des anti-
corps anti-O.
Chez trois individus X, Y et Z, on a réalisé des tests (analyses) sérologiques.
Les résultats des analyses ont été consignés dans le tableau ci-dessous.
Individus Antigène O Anticorps anti-O
X - +
Y + +
Z + -
(-) absent (+) présent
Exercice 8
Le document illustre une relation entre deux cellules
impliquées dans l’induction d’une réponse immuni-
taire spécifique :
1. Annotez ce document (de 1 à 7).
2. Expliquez le(s) rôle(s) de la cellule 5 illustrée par
ce document.
3. Expliquez comment la cellule 1 intervient dans la production des anticorps.
4. Expliquez le déroulement de la phase effectrice dont les effecteurs sont les anticorps.
Exercice 9
On prélève :
- chez un individu malade des macrophages (M1),
- chez son vrai jumeau, des macrophages (M2), des lymphocytes B (LB) et des lymphocytes
T (LT), On réalise, avec ces cellules, des cultures dans lesquelles on recherche la présence
de plasmocytes, cellules sécrétrices de y globulines [anticorps]
Culture 1 Culture 2 Culture 3 Culture 4 Culture 5
Ajouts LB + Ml LT + Ml LB + LT LB + LT + Ml LB + LT + M2
Plasmocytes Aucun Aucun Aucun Nombreux Aucun
1- Rappelez ce qu’est un plasmocyte.
2- Dans quelles conditions les plasmocytes sont-ils produits ?
3- Dégagez les mécanismes de coopération entre les différentes cellules immunitaires.
Corrigé 9
1- Les plasmocytes sont des cellules sécrétrices d’anticorps issues de la différenciation
des LB.
2- Le tableau montre qu’il n’y a production de plasmocytes qu’en présence dans le mi-
lieu de LB, LT et de macrophages issus de l’individu infecté.
3- La coopération se fait par contact direct et/ou par l’intermédiaire de cytokine.
Exercice 10
On pratique, chez un nouveau-né dont la mère est séropositive pour le virus de l’immu-
nodéficience humaine (VIH) une série d’examens. L’un d’entre eux consiste à rechercher,
dans le sérum de l’enfant, la présence d’anticorps anti- VIH. On effectue cette recherche à
la naissance et aux cours des premiers mois de vie. Les résultats sont donnés par le docu-
ment.
1. Analysez ce document et indiquez si l’enfant
a été contaminé par le virus du sida. Justifiez la
réponse.
2. Citez les cellules responsables de la synthèse
des anticorps.
3. Donnez la nature biochimique des anticorps.
Précisez les différentes classes d’immunoglobulines.
4. Indiquez l’origine et précisez la classe des anticorps anti-VIH trouvés chez l’enfant, jus-
tifiez la présence de cette classe d’anticorps chez l’enfant.
Exercice 11
Le Document suivant montre des expériences réalisées avec des cobayes A, B, C et D,
de même souche. Le bacille de Koch (BK) est la bactérie de la tuberculose. Le bacille
de Calmette et Guérin (BCG) est le bacille de
Koch atténué.
1-Déterminez la cause de la mort ou de la survie
des cobayes A et B.
2-Déduisez la propriété de la réponse immunitaire
mise en évidence.
3-Analysez l’expérience 2, que déduisez-vous ?
4-Quelles sont les cellules et les substances qui
interviennent dans la phase effectrice de cette
réponse ?
5-Quelle application médicale pouvez-vous dé-
duire de ces expériences ? Citez deux propriétés
de cette application.
Corrigé 11
1- Le cobaye A n’était pas immunisé et n’a pas développé une immunité (dose mortelle)
Le cobaye B est immunisé par vaccination.
2- L’immunité est acquise.
3- Le sérum de B n’a pas immunisé C mais les lymphocytes de B ont immunisé donc il
s’agit d’une RIMC.
4- LTc et perforine.
5-Vaccination qui est lente et durable.
Exercice 12
A-Madame Fatma, séropositive pour le VIH a eu deux enfants dont la séropositivité a
été suivie depuis la grossesse, puis pendant 18 mois
après la naissance. Les résultats ont permis d’obtenir le
document.
1-Analysez les graphes.
2-Donnez l’origine des anticorps présents chez les
enfants à la naissance.
3-Expliquez l’évolution du taux d’anticorps chez cha-
cun des deux enfants sachant que leur système immunitaire n’est pas défaillant.
B- On injecte à un rat 0,5 mg de blanc d’œuf (ovalbumine). Le rat ne présente pas de
troubles particuliers. Deux semaines plus tard une injection identique déclenche immé-
diatement toux, écoulement nasal. Non traité, le rat meurt en quelques minutes. L’injec-
tion de substances antihistaminiques peut sauver l’animal.
1-Quel rôle joue l’ovalbumine dans cette expérience ?
2-Donnez un nom à cette réaction.
3-Nommer les cellules et anticorps caractéristiques de cette réponse.
Corrigé 12
A-1- Le document montre une augmentation du taux des anticorps chez les deux enfants
avant la naissance, ce taux diminue chez les deux après la naissance pour s’annuler chez
l’enfant 1 au 5è mois par contre chez l’enfant 2, ce taux croit à partir du 6è mois.
2-Origine maternelle.
3- L’enfant 1 devient séronégatif : il n’est pas contaminé ce qui explique la disparition
des anticorps.
L’enfant 2 continue sa séropositivité : il est contaminé pour cela son système immuni-
taire réagit en fabricant des anticorps.
B-1- Allergène (antigène).
2- allergie.
3- Mastocytes et IgE.
Exercice 13
Le document représente des opérations de greffe réalisées entre donneurs et receveurs.
Tome 2 Immunité Mohamed Mahmoud Said
Exercice 14
Une étude a été menée afin de préciser les mécanismes immunitaires impliqués dans le
rejet d’une greffe de peau chez les souris.
Des greffes de peau ont été réalisées chez des souris de lignées pures A et B. Le docu-
ment 1 indique les conditions expérimentales et les résultats obtenus. La souris rece-
veuse R1 est la même dans les 3 cas de greffe.
1.Interpréter les résultats obtenus.
Dans le but d’expliquer les résultats de la troi-
sième greffe, deux hypothèses ont été émises :
Hypothèse 1 : Les souris B ont des lymphocytes T
mémoires contre les antigènes portés par les cel-
lules des souris A.
Hypothèse 2 : Les souris B ont des anticorps
contre les antigènes portés par les cellules des
souris A.
Des souris de lignée B sont dites hyperimmu-
nisées lorsqu’on les a greffés, à 3 reprises et à 3
semaines d’intervalle, de la peau de souris de lignée A. Les chercheurs prélèvent, de ces
souris de lignée B hyperimmunisées, d’une part leur sérum (plasma sanguin) et d’autre
part des cellules lymphoïdes dans les ganglions lymphatiques situés près du greffon.
On réalise une expérience sur des souris de lignée B dites « neuves » (notées BN),
n’ayant subi aucun traitement préalable. Les conditions et les résultats figurent dans le
document 2.
Sérum des souris de lignée B Peau de souris de lignée Au jour 6: greffons fonctionnels
hyperimmunisées A au jour 11 : greffons détruits
Cellules lymphoïdes tuées de souris Peau de souris de lignée Au jour 6 : greffons fonctionnels
de lignée B hyperimmunisées A au jour 11 : greffons détruits
Document 2
Corrigé 14
1-Le greffon est accepté lorsque la greffe de peau de souris de lignée B est réalisée chez
des souris de même lignée B (greffe 1), alors qu’il est rejeté au bout de 11 jours quand
la greffe est réalisée entre deux souris de lignées différentes : une souris donneuse de
lignée A et une souris receveuse de lignée B (greffe 2).
Ceci montre que la greffe est seulement acceptée entre des individus de même lignée.
Le rejet du greffon (greffe 3) entre des lignées pures différentes A et B est de 6 jours,
nombre inférieur à 11 jours pour la greffe 2, lorsque la souris B a précédemment rejeté
un premier greffon issu d’une souris A.
Ceci montre que la réponse immunitaire responsable du rejet de greffe est plus rapide
lors d’un second contact avec le même greffon.
2-Lorsqu’on injecte du sérum des souris de lignée B hyperimmunisées à des souris
de lignée B «neuves» (BN) puis qu’on leur greffe du tissu de souris A ; 11 jours plus
tard, on observe que le rejet de greffe se fait dans le même temps que pour une souris
témoin dans la greffe 2 du document 1, n’ayant jamais été en contact avec l’antigène de
la souris A. Cela signifie que le sérum des souris de lignée B hyperimmunisées n’a pas
d’action dans le rejet de la greffe.
Donc, l’hypothèse selon laquelle les souris B ont des anticorps à l’origine du rejet de
greffe est non validée.
Lorsqu’on injecte des cellules lymphoïdes vivantes de souris de lignée B hyperimmu-
nisées à des souris de lignée B «neuves» (BN) puis qu’on leur greffe du tissu de souris
A ; après une durée plus courte, 6 jours plus tard, le rejet de greffe se fait dans le même
temps que pour une souris qui reçoit la même greffe une deuxième fois, greffe 3 du
document 1. De plus, la greffe est toujours rejetée, au jour 11, chez des souris témoin
de lignée B à qui on a injecté des cellules lymphoïdes tuées de souris de lignée B hype-
rimmunisées. Ceci signifie que les cellules lymphoïdes sont responsables de la réponse
déclenchée contre l’antigène.
Donc, l’hypothèse selon laquelle les souris B possèdent des cellules immunitaires mé-
moires à l’origine du rejet du greffon est validée.
3-Les cellules X sont des cellules à courte durée de vie de quelques jours à quelques
dizaines de jours et sont impliquées dans la réponse immunitaire à médiation cellulaire.
Or, les cellules immunitaires différenciées ont une courte durée de vie. Alors, ces cel-
lules sont des cellules effectrices Tc.
Les cellules Y ont une longue durée de vie, de quelques mois à quelques dizaines d’an-
nées, et peuvent proliférer. Or, les cellules ayant ces caractéristiques sont des cellules
mémoires qui apparaissent suite au premier contact avec l’antigène. Ces cellules sont
donc des cellules mémoires. Et comme il s’agit d’une réponse immunitaire spécifique à
médiation cellulaire, alors les cellules Y sont des LT8 mémoires.
4-La souris R1 de lignée B développe une réponse immunitaire spécifique primaire à
médiation cellulaire contre le greffon A (greffe 1). Les cellules LT8 activées prolifèrent
et donne un clone de lymphocytes dont certains se différencient en cellules effectrices et
d’autres gardent en mémoire l’antigène A, cellules mémoires.
Lors du second contact avec le même greffon A, les cellules lymphoïdes mémoires pro-
lifèrent rapidement et se différencient en LTc, assurant le rejet rapide du greffon. La
réponse immunitaire secondaire ainsi déclenchée étant plus rapide, le rejet du greffon
dans la greffe 3 du document 1, est donc obtenu au bout de 6j au lieu de 11j.
Exercice 15
L’introduction d’éléments étrangers, dont certains sont pathogènes, ou l’apparition de
cellules anormales dans l’organisme, entraîne des réactions de défense ou réactions
immunitaires. Une réaction immunitaire présente des aspects spécifiques et des aspects
Tome 2 Immunité Mohamed Mahmoud Said
non spécifiques. Des deux cellules A et B, représentées sur la figure 1, l’une est engagée
dans le processus non spécifique, l’autre dans le processus spécifique.
1-Après avoir identifié ces cellules, préciser le rôle de la cellule A et les rôles que peut
avoir la cellule B.
Une réponse immunitaire met en jeu
des réactions à médiation humorale
ou des réactions à médiation cellu-
laire.
A.- Le tétanos est une maladie due à
l’introduction dans l’organisme d’une
bactérie qui libère une toxine, la
toxine tétanique (TI), dans le milieu
intérieur. La diphtérie est aussi une
maladie due à l’action d’une toxine,
la toxine diphtérique (TD), également
libérée par une bactérie.
La figure 2 montre une série d’expériences réalisées chez le
cobaye et destinées à mieux cerner les conséquences d’une injection d’anatoxine (toxine
atténuée, non virulente) et de l’utilisation du sérum sanguin extrait des animaux traités.
La figure 3 représente les résultats de séparation par électrophorèse des protéines sé-
riques avant et après injection d’anatoxine tétanique.
2- Dégager des expériences A et B de la figure 2 une caractéristique de cette réaction
immunitaire.
3- Il s’agit ici d’une réaction immunitaire à médiation humorale. Trouver dans les expé-
riences de la figure 2 des données qui permettent de l’affirmer.
4- Expliquer en quoi les données de la figure 3 confirment
les conclusions précédentes.
5- Quelles applications médicales découlent de l’ensemble
des résultats établis, et dans quelles circonstances sont-
elles utilisables?
B- On a pratiqué sur trois lots de souris les traitements indiqués dans le tableau 1.
On rappelle que l’irradiation tue les cellules à multiplication rapide, en particulier celles
de la moelle osseuse.
Après ces traitements, on réalise sur les trois lots de souris l’expérimentation indiquée
dans le tableau 2.
expérimentation test après 5 jours Résultats des tests
sérum de souris A+ pneumocoques Agglutination nette
injection de pneumocoques à
sérum de souris B+ pneumocoques très légère agglutination
toutes les souris
sérum de souris C+ pneumocoques Pas d’agglutination
6- Par une étude méthodique du tableau 1, montrer comment on a pu identifier les rôles
respectifs de la moelle osseuse et du thymus.
7- En étudiant méthodiquement le tableau 2, préciser les conditions de cette réponse im-
munitaire.
Exercice 16
Les monocytes circulent dans le sang et peuvent migrer vers les tissus où ils deviennent
des macrophages.
1-Indiquer l’origine des monocytes.
Afin d’étudier le mode d’action des macrophages et leur coopération avec certaines cel-
lules du système immunitaire, les expériences ci-après ont été réalisées.
Expérience 1 :
On prélève les cellules des ganglions d’un cobaye immunisé contre un antigène donné
X. On isole les lymphocytes T4 et les macrophages et on les place dans des milieux de
cultures différents. Les conditions expérimentales et les résultats figurent dans le docu-
ment 1.
Expérience 2 :
On réalise une expérience sur deux cobayes de souches différentes A et B. Les condi-
tions expérimentales ainsi que les résultats figurent dans le document 2.
3-Indiquer la condition indispensable à la prolifération de lymphocytes T4 mise en évi-
dence par cette expérience. Justifier la réponse.
Expérience 3:
On incube des macrophages avec le
même antigène X marqué par l’isotope
radioactif 131Iode.
On remarque dans un premier temps que
la radioactivité se retrouve à l’intérieur
du macrophage et, dans un deuxième
temps, on remarque que l’antigène X est
rapidement dégradé. Peu après, 80 %
de la radioactivité se retrouvent dans le
milieu de culture sous forme d’isotope
131
Iode lié à des peptides alors que les 20
% restants se retrouvent associés à la surface de la cellule.
4-Dégager le rôle des macrophages mis en évidence lors du premier temps de l’expé-
rience 3.
5-Expliquer les résultats obtenus lors du deuxième temps de l’expérience 3.
6-Expliquer le mode d’action des macrophages permettant la prolifération des lympho-
cytes T4.
7-Préciser la conséquence de l’absence de macrophages sur les réponses immunitaires
spécifiques.
Corrigé 16
1- Moelle osseuse.
2-La prolifération des lymphocytesT4 prend place uniquement dans le milieu de culture3
qui contient des macrophages, des LT4 et de l’antigène X. Alors, la prolifération des LT4
nécessite une coopération entre macrophages et LT4 en présence de l’antigène.
3-Les macrophages et LT4 doivent être de même souche.
Car il n’y a pas de prolifération de LT4 quand les lymphocytes T4 de souche A sont incu-
bés avec des macrophages d’une autre souche B. Par contre, la prolifération est obser-
vée quand les LT4 et les macrophages –qui sont déjà entrés en contact avec l’antigène
X- sont de même souche A.
4-Phagocytose.
Tome 2 Immunité Mohamed Mahmoud Said
la cellule. Car une partie (80%) des protéines radioactives dégradées est éliminée en
dehors de la cellule ; les 20% restants sont dégradés en peptides associés aux molécules
du CMH-II à la surface des macrophages.
6-Les macrophages, transformés en cellules présentant l’antigène, présentent à leur sur-
face le complexe CMH-II du soi-peptide du non-soi. Ainsi, le TCR des LT4 se lie à ce
complexe et le LT4 devient activé.
7-L’induction des réponses immunitaires spécifiques s’arrête car l’activation des LT4
nécessite leur fixation sur les CPA. Ainsi, en absence d’activation des LT4, il n’y a plus
de sécrétion d’interleukine 2 responsable du déclenchement de la réponse immunitaire
spécifique à médiation cellulaire. De plus, Il n’y a plus de sécrétion d’IL4 responsable
du déclenchement de la réponse immunitaire spécifique à médiation humorale.
Exercice 17
Le document ci-contre représente une étape essentielle de la réponse immunitaire.
1- Identifier cette étape.
2- Ecrire la légende qui correspond aux lettres.
3- En vous basant sur les données du document et vos
connaissances :
a- Indiquer le(s) rôle(s) de la cellule (1).
Corrigé 17
1- Phase d’induction.
2-Légende :
Tome 2 Immunité Mohamed Mahmoud Said
4-a- La cellule cible du VIH est LT4 car elle présente des récepteurs CD4 qui reconnaissent
les GP-120 du VIH.
b- Conséquence: effondrement du système immunitaire par diminution des LT4 et donc
SIDA (Déficit immunitaire acquis).
Exercice 18
On se propose d’étudier certains aspects de la réponse immunitaire développée contre
une bactérie pathogène (bp)
On dispose de deux souches de souris S1 et S2.
Quatre souris de la souche S1 ont subies les expériences suivantes :
Exercice 19
Le document ci-contre représente la structure d’une molécule d’anticorps sécrétée par
une cellule X.
1- Quelle est la nature chimique des anticorps et quelle est leur dénomination exacte ?
Tome 2 Immunité Mohamed Mahmoud Said
Corrigé 19
1- Nature : Protéine.
Nom : Immunoglobuline.
2- Cellule X = Plasmocyte.
Origine = LB.
3- site A = Site de fixation de l’antigène.
site B= Site de fixation sur la cellule immunitaire (Phagocyte).
4- Formation du complexe immun (neutralisation de l’antigène).
-Aider la phagocytose.
Exercice 20
UNE NOUVELLE PROTEINE D’ESPOIR
Des chercheurs de Toronto au Canada ont découvert une protéine qui serait à l’origine
de l’inactivation du système immunitaire. La protéine baptisée TIM-3 n’est synthéti-
sée que par les Lymphocytes T confrontés au Virus du SIDA. Ces derniers sont alors
inhibés, laissant le champ libre au virus de se reproduire. L’objectif des chercheurs est
de parvenir à bloquer la protéine TIM-3 afin de contrôler le virus du SIDA dans l’orga-
nisme.
Source : Extrait du journal of Expérimental Médecine, N°006 Décembre 2008.
1-Indiquez la signification de la présence de la protéine TIM-3 dans le sang d’un
individu.
2-Précisez le mode d’action de la protéine identifiée.
3-A partir du texte, montrez comment le virus du SIDA provoque l’inhibition du
lymphocyte T.
4-Expliquez les intérêts immunologiques qu’on peut tirer de l’identification de
cette protéine dans la lutte contre le VIH :
a-au plan curatif;
b- au plan préventif.
Tome 2 Immunité Mohamed Mahmoud Said
Corrigé 20
1-La présence de la protéine TIM-3 dans le sang d’un individu signifie qu’il est infecté
par le VIH, donc séropositif.
2-La protéine TIM-3 inactive le système immunitaire en inhibant les lymphocytes T,
cellules essentielles dans la réponse immunitaire.
3-Le virus induit l’autodestruction du lymphocyte T par la production du TIM-3 ou le
TIM-3 produit par le lymphocyte T à la suite de l’infection par le virus du SIDA, détruit
le lymphocyte lui-même (autodestruction).
4- a- Au plan curatif : l’identification de la protéine TIM-3 pourrait faciliter la mise au
point d’anticorps capables de neutraliser cette protéine. L’inoculation d’un tel anticorps
chez un individu séropositif pourrait bloquer la protéine TIM-3 et empêcher la destruc-
tion du lymphocyte.
NB : l’on peut employer le terme de sérum contenant des anticorps anti-TIM-3 et de
vaccin dans son explication.
b- Au plan préventif : l’inoculation de TIM-3 inactivée ou partiellement détruite dans
le corps d’un individu séronégatif pourrait déclencher la production d’anticorps anti-
TIM-3 pouvant protéger cet individu contre les infections futures par le VIH.
Exercice 21
Des expériences sont réalisées chez des souris de lignées pures AA et BB (A et B dési-
gnant des molécules équivalentes à celles du système HLA humain). Le document
illustre les résultats obtenus.
1- Pourquoi la souris B2 tolère-t-elle la greffe
alors que les souris B1 et B3 la rejettent ?
2- Quelles sont les cellules du système immuni-
taire qui interviennent dans le rejet de greffe ?
3- Quel rôle du thymus est ici mis en évidence
?
Dans une autre étude, des lymphocytes sont
prélevés chez une souris AA et injectés à une
autre souris receveuse AA ; ils ne font l’objet
d’aucune réaction immunitaire. Toutefois, s’ils ont été traités au préalable par des en-
zymes modifiant les glycoprotéines membranaires, ces lymphocytes introduits chez la
souris receveuse sont détruits.
4- Pourquoi les lymphocytes dont les glycoprotéines membranaires ont été modifiées
Corrigé 21
1- L’absence du thymus.
2- Lymphocytes T.
3- Le thymus est nécessaire pour la formation des LT (c’est le siège de leur maturation).
4- Les lymphocytes dont les glycoprotéines membranaires ont été modifiées sont
détruits par les cellules immunitaires de la souris receveuse parce qu’ils sont devenus
« non soi » ou antigène = histocompatibilité.
5- Les hybrides AB possède des protéines marqueurs du soi de type A et de Type B →
tolérance.
Exercice 22
Afin d’étudier les caractéristiques de la réponse immunitaire, on réalise plusieurs expé-
riences sur des souris de même souche :
1ere expérience
On injecte par voie intraveineuse, à des souris A, une dose convenable d’un antigène X (la
sérum-albumine bovine) ; cette injection provoque l’apparition de molécules d’anticorps
capables de fixer et de provoquer l’agglutination de l’antigène. On dose, en fonction du
temps, les molécules d’anticorps apparues après une première et une seconde injection de
l’antigène (voir courbes 1 et 2 du document).
2eme expérience
On pratique sur des souris B, de même souche que
les souris A, les injections intraveineuses suivantes :
- première injection : sérum-albumine (même dose
que celle utilisée pour les souris A). Les résultats
obtenus ont les mêmes caractéristiques que ceux
observés dans la 1ere expérience (courbe 1 du docu-
ment) :
- seconde injection : un antigène Y différent de la
sérum-albumine bovine, mais injecté à une dose
équivalente (courbe 3 du document).
3eme expérience
Deux semaines après la seconde injection d’antigènes, on prélève du sérum chez les souris
A et B, et on observe la capacité qu’ont les sérums de provoquer l’agglutination soit de
l’antigène Y soit de l’antigène X.
Les résultats sont consignés dans le tableau 1
Antigène
Sérum
sérum-albumine bovine (X) antigène Y
Sérum des souris du lot A agglutination pas d’agglutination
Sérum des souris du lot B pas d’agglutination agglutination
Tableau 1
1- À l’aide des résultats, comparer les réponses des souris A à une première et à une se-
conde injection de l’antigène sérum-albumine bovine.
2- Montrer à partir de l’analyse de l’ensemble des données que la réponse immunitaire étu-
diée est spécifique et douée de mémoire.
Corrigé 22
1. La réponse immunitaire à la première injection d’antigènes sérum-albumine bovine ne
débute qu’au bout d’un moment : elle est maximale quatre semaines après cette injec-
tion; la quantité d’anticorps diminue jusqu’à être nulle au bout de sept semaines (réponse
primaire).
La réponse à la seconde injection est immédiate et plus rapide : le maximum est atteint une
semaine après l’injection, il est aussi plus durable : sept semaines après, on dose encore
plus de 500 g d’anticorps par ml de sérum (réponse secondaire).
2. Les caractéristiques énoncées et soulignées lors de l’analyse précédente permettent de
dire que la réponse immunitaire est douée de mémoire, puisque la seconde injection d’un
même anticorps entraîne une réponse immunitaire plus rapide et plus importante. La
deuxième expérience, montre que l’injection d’un antigène différent du premier antigène
injecté provoque une réponse immunitaire qui a les caractéristiques d’une réponse pri-
maire : délai d’une semaine, amplitude et durée « limitée ». Le phénomène de mémoire
ne se manifeste donc pas ici.
L’analyse du tableau, qui recouvre les anticorps présents dans le sang des souris A et B,
deux semaines après la « seconde injection », c’est-à-dire au moment où les deux ani-
maux présentent des anticorps, montre que :
- le sérum de la souris A contient uniquement des anticorps anti-X bovine, puisqu’il
n’y a pas d’agglutination des antigènes Y ;
- le sérum de la souris B contient uniquement des anticorps anti Y. puisqu’il n’y a pas
agglutination des antigènes sérum-albumine bovine.
Les anticorps présents dans le sérum sont donc bien spécifiques de l’antigène injecté (et
non du nombre d’injections). De surcroît, la réponse immunitaire n’est secondaire que
si la seconde injection introduit dans l’organisme le même antigène que la première : la
mémoire immunitaire est elle-même spécifique.
Exercice 23
L’infection à VIH / SIDA est devenue une menace planétaire. Une étude menée sur une
population à risque élevé a montré que certaines per-
sonnes ont été à plusieurs reprises exposées au VIH et
restent séronégatives.
On se propose de rechercher les causes possibles de
cette résistance à l’infection. Le document 1 est rela-
tif à l’entrée du VIH dans une cellule immunitaire. Le
tableau 1 fournit des informations génétiques et sérologiques dans une population à
risque.
Génotype des populations étudiées SS SR RR
Pourcentagede séronégatifs 30 30 100
Pourcentage de séropositifs 70 70 0
tableau 1
S et R représentent 2 allèles du gène codant la protéine membranaire CCR5 de la cel-
lule immunitaire. La chaîne polypeptidique synthétisée à partir de l’allèle S comporte
352 acides aminés au total, alors que celle qui est synthétisée à partir de l’allèle R a 205
acides aminés.
L’allèle S est l’allèle le plus fréquemment rencontré dans les populations humaines.
1- En exploitant le document 1, expliquez comment le VIH infecte les cellules immuni-
taires.
2- Formulez une hypothèse expliquant la résistance de certains sujets à l’infection à VIH
/SIDA, à partir des informations fournies par le document 1 et le tableau 1.
L’infection par le VIH provoque après un délai variable, un déficit immunitaire sévère
puis l’apparition du SIDA.
Le tableau 2, résume les résultats d’une enquête portant sur le génotype et sur la pro-
portion de personnes séropositives ayant développé le SIDA.
Corrigé 23
1- Les deux étapes du document1 résument le processus de pénétration du VIH dans une
cellule immunitaire. Ainsi on peut constater à l’étape 1 de ce document 1 que le VIH se
fixe d’abord, grâce à ses protéines GP120 sur des protéines, CD4 et CCR5, de la mem-
brane cytoplasmique de cette cellule, pour pouvoir y entrer. En effet il existe une forte
affinité entre les protéines GP120 du VIH et celles de la membrane cytoplasmique de cer-
taines cellules, notamment les protéines CD4 et CCR5. C’est pourquoi, seules les cellules
possédant ces protéines CD4 et CCR5 sont infectées par le VIH.
2- Les résultats regroupés dans le tableau du document 2 montrent que certains sujets
Tome 2 Immunité Mohamed Mahmoud Said
notamment ceux du génotype RR résistent au VIH. En effet aucun sujet ayant ce géno-
type n’est séropositif. Le document 1 montre que le VIH pénètre ses cellules hôtes à
la faveur des protéines membranaires CD4 CCR5 de ces cellules. L’allèle R ne codant
que pour une protéine CCR5 plus courte que celle obtenue de l’allèle S, nous pouvons
envisager l’hypothèse ci-dessous pour expliquer la résistance de certains sujets au VIH :
« Les sujets de génotype RR sont résistants au VIH car leur protéines membranaires
CCR5, des cellules hôtes de ce virus, sont plus courtes que celles normales ».
3- Proportion de personnes séropositives ayant développé le sida (en %)
Exercice 24
Afin de préciser certains aspects du déroulement de la réponse immunitaire spécifique
on réalise les expériences suivantes :
-Dans les jours qui suivent l’injection d’une
toxine X atténuée (anatoxine X) à un animal on
compte le nombre des lymphocytes B (LB) et
des plasmocytes (P) par millilitre de sang et on
fait le dosage des anticorps anti-toxine X libres
(AC) dans le sang de cet animal. Le document
ci-contre représente les résultats obtenus.
La formation des anticorps nécessite une coopération cellulaire entre des LB et des LT
(LT4), ces derniers acquièrent leur maturation au niveau du thymus, ce qui explique
l’absence du complexe immun dans l’expérience 2.
Exercice 25
Le document 1 est le schéma d’une molécule intervenant dans la
neutralisation d’un antigène.
1- Nommez cette structure et lui mettre une légende.
2- Présentez les particularités fonctionnelles de cette molécule en
relation avec sa structure.
3- Le document 2 est le schéma de trois types d’antigènes A, B et C.
Précisez en justifiant votre réponse l’antigène qui peut être neutra-
lisé par la molécule du document 1.
4- Expliquez comment l’organisme devient immunisé contre ce même
antigène.
Corrigé 25
1. Cette structure est une immunoglobuline (anticorps).
Légende : 1 : Partie variable ; 2 : Partie constante ; 3 : Site de fixation de l’antigène ;
4 : Chaîne légère ; 5 : Site de fixation du complément ; 6 : Chaîne lourde ; 7 : Site de
fixation de certaines cellules immunitaire.
2. - Elle neutralise les antigènes en s’y fixant grâce aux sites de fixation spécifiques à
chaque type d’antigène.
- Elle porte le complément qui participe à la destruction de l’antigène.
- Elle présente un site qui lui permet de se fixer sur les autres cellules immunitaires (LB
par exemple) et servir dans la reconnaissance d’antigènes.
3. C’est antigène C car ayant des structures complémentaires (épitopes).
4. En mémorisant l’épitope de l’antigène considéré.
Exercice 26
Vers 1980 étaient signalés les premiers cas d’une maladie mortelle : le SIDA.
Quatre ans après, l’agent causal était isolé ; c’est un virus appelé
VIH; sa structure a été identifiée (document 1).
1- Annotez le document et précisez la particularité du matériel
génétique du VIH.
2-Indiquez le rôle des éléments 3 et 4 dans l’infection des lympho-
cytes par le VIH et sa prolifération (production des nouvelles parti-
Tome 2 Immunité Mohamed Mahmoud Said
cules virales).
3-A un certain stade de la maladie les réactions immunitaires humorales et cellulaires
(RIMH et RIMC) sont inhibées.
Expliquez l’inhibition de RIMH et de RIMC chez les sidéens (malades atteints du
SIDA).
4- Enumérez les modes de transmission du VIH, en déduisez les modes de prévention
utilisés pour lutter contre la contamination par ce virus.
Corrigé 26
1- Légende:
1=Enveloppe (couche) lipidique, 2=Protéine de surface,
3=Transcriptase inverse, 4=ARN.
Le VIH est un rétrovirus (Virus à ARN).
2- Rôle des éléments 3 et 4 dans la prolifération:
L’élément 3 : Assure la transcription inverse de l’ARN en ADN viral.
L’élément 4 : l’intégration de l’ADN viral dans l’ADN du LTa, ainsi que son expression
assure la synthèse des protéines virales qui sont à l’origine de la production des nouvelles
particules virales (prolifération).
3-L’effet du VIH:
Le VIH détruit les LTa responsables de la coopération cellulaire → pas de sécrétion
d’interleukines (IL) → pas de coopération cellulaire → inhibition des RIMH et RIM C.
4- Transmission et prévention:
Modes de transmission Moyens de prévention
Transmission sexuelle - Eviter les rapports sexuels à risque (adultère)
Transmission sanguine - Contrôle systématique du sang au cours des transfu-
sions. Utilisation des seringues stérilisées.
Transmission materno-foetales - Eviter les grossesses chez les femmes séropositives.
Exercice 27
Le tableau représente les résultats de dosage d’anticorps dans le sang d’un nourrisson de
la naissance à 12 mois.
Âge en mois 0 1 2 3 4 5 6 9 12
Anticorps A1 en g/l 12 9,5 7,5 5,5 3,5 2,1 1 0 0
Anticorps A2 en g/l 0 0,25 0,5 1 1,5 2 2,5 5,5 12
Taux sanguin global
12 10 8,3 6,5 5 3,5 3 6 12
d’anticorps en g/l
1- Représentez dans le même graphique les courbes d’évolution des taux d’anticorps A1,
d’anticorps A2 et du taux sanguin global d’anticorps en fonction de l’âge. La première
courbe est à représenter en pointillés, la deuxième en trait plein et la troisième à votre
choix.
2-Analysez les courbes d’évolution des taux d’anticorps A1 et d’anticorps A2.
3- Déduisez de cette analyse l’origine probable de chacun des anticorps A1 et A2.
4- La période allant du 4e au 6e mois est qualifiée de « moment critique ». Comment
l’expliquez-vous à partir de l’évolution du taux sanguin global d’anticorps ?
Exercice 28
L’infection d’un organisme par une bactérie provoque un ensemble de réactions de dé-
fense dont l’une est la production de molécules spécifiques : les anticorps.
1- Nommez la cellule productrice d’anticorps et citez ses particularités.
2- Représentez, à l’aide d’un schéma légendé, une molécule d’anticorps.
3- Indiquez le(s) rôle(s) des anticorps.
4- On dispose de :
Souris A immunisée contre la toxine tétanique.
Souris B et C non immunisées.
Toxine tétanique (T), toxine diphtérique (D) et Bacille de Koch (BK).
En utilisant les souris et les substances qui conviennent parmi celles indiquées ci-dessus
et en vous basant sur vos connaissances, décrivez (à l’aide de schémas), des expériences
permettant de dégager chacune des notions suivantes:
a- La spécificité de la réponse immunitaire.
b- La notion de RIMH.
c- La mémoire immunitaire.
Corrigé 28
1-La cellule productrice des anticorps est le Plasmocyte. Ses particularités
sont :
- La richesse en réticulum endoplasmique.
- La richesse en Ribosomes
- Un appareil de golgi développé
- Plusieurs mitochondries
- Un noyau peu volumineux
2-Anticorps
Exercice 29
La grippe est une maladie due à la contamination par un virus, celui-ci infecte les cel-
lules de l’appareil respiratoire et il s’y multiplie, toutefois le système immunitaire réagit
à cette infection et mobilise des cellules spécialisées pour détruire le virus et d’immuni-
ser l’organisme pendant un certain temps.
1- Précisez ce qu’est un vaccin ?
2- Expliquez comment la vaccination entraîne- t-elle une immunisation ?
Afin d’étudier le type de réaction immunitaire mis en jeu contre le virus de la grippe, on
a prélevé des lymphocytes d’un individu (I1) récemment vacciné contre la grippe, on les
a mis en culture avec des cellules humaines préalablement infectées par le même virus
de la grippe. Les expériences ainsi que leurs résultats sont consignés dans le tableau 1 :
Expériences Résultats
1 Lymphocytes de I1+cellules infectées de I1 Les cellules infectées sont détruites
2 Lymphocytes de I1+cellules infectées de I2 Les cellules infectées sont détruites
3 Lymphocytes de I1+cellules infectées de I3 Les cellules infectées ne sont pas détruites
I1 et I2 sont deux vrais jumeaux I3 est un individu non apparenté à I1 et I2
3-1- Indiquez en justifiant votre réponse, le type de réaction immunitaire mis en jeu
contre le virus de la grippe.
3-2- Expliquez pourquoi il ya une destruction des cellules infectées dans les expériences
1 et 2 et l’absence de destruction dans l’expérience 3.
Exercice 30
Chez l’Homme, il existe plusieurs maladies affectant le système immunitaire.
Quand on dose la quantité d’immu-
noglobulines G (anticorps de type
gamma) présentes dans le sang d’un
fœtus et d’un nouveau-né, on obtient
le résultat du document 1.
1. Sachant que pendant la vie fœtale,
il n’y a pas de fabrication d’IgG,
analysez et interprétez le graphe du
document 1 en précisant l’origine des
IgG chez le fœtus puis chez le nou-
veau-né.
2. Certains nourrissons ont une très grande sensibilité aux infections bactériennes à par-
tir du 3ème mois. Le dosage des IgG de ces enfants montre les résultats représentés par le
document 2.
a) Que se passe-t-il chez cet enfant ?
Une analyse précise montre que le taux de cellules immunitaires est déprimé.
b) Quelle(s) catégorie(s) de lymphocytes est-il possible de mettre en cause ?
Corrigé 30
1. Document 1:
Les anticorps du fœtus et du nouveau-né :
Le fœtus, incapable de synthétiser les anticorps, en possède pourtant une dose à
la naissance : ces IgG ne peuvent provenir que de la mère ; en effet ces anticorps
ont une taille suffisamment petite pour traverser la barrière du placenta.
Tome 2 Immunité Mohamed Mahmoud Said
Exercice 31
Le virus (EBV) infecte 90% de la population mondiale, mais de façon bénigne. Ce virus
persiste dans l’organisme. Il a pour cible les lymphocytes B.
Le document 1 présente l’activité de l’EBV dans les lymphocytes B « naïfs », c-à-d
n’ayant jamais rencontré l’antigène spécifique, et dans les lymphocytes B mémoires
spécifiques de cet antigène.
Exercice 32
LE VIH est un virus particulier responsable de l’apparition, chez les séropositifs,
d’une maladie mortelle : le sida.
1- Définissez : rétrovirus et individu séropositif
2- Quel doit être l’évolution du rapport T4 / T8 chez un séropositif au cours du
temps ? Justifiez votre réponse
N.B : - T4 = Nombrede lymphocytes T auxiliaires
- T8 = Nombre de lymphocytes T cytotoxiques.
3- Représentez à l’aide d’un schéma clair et bien légendé, le mode d’action du
VIH, depuis l’infection de la cellule cible jusqu’à la production de nouvelles
particules virales.
4- En déduisez l’effet du VIH sur le système immunitaire.
5- Citez les moyens de la transmission du VIH et en-déduisez pour chaque cas, les
moyens permettant d’éviter la contamination par ce virus.
Corrigé 32
1-
- Le rétrovirus est un virus à ARN.
- Un individu séropositif est un individu qui possède des anticorps anti-VIH. il est
contaminé par le virus de sida.
2- Étant donné que les T4 sont des cellules cibles de VIH, le rapport T4/T8 diminue au
cours du temps chez le séropositif car il y a destruction progressive des T4.
3-
Exercice 33
Dans le but d’étudier certains aspects du mécanisme de l’immunité spécifique, on réa-
lise les expériences suivantes
Expérience 1 : On injecte à un cobaye de l’insuline de lapin. Quinze jours après, on in-
jecte le sérum de ce cobaye à un lapin normal, celui-ci présente alors une hyperglycémie
et tous les signes d’un diabète qui disparaît quelques jours après. En vous basant sur les
résultats de l’expérience 1 :
1- expliquez l’apparition du diabète chez le lapin après l’injection du sérum du cobaye
Corrigé 33
1- L’injection de l’insuline de lapin au cobaye → production des anticorps anti-insuline
car l’insuline de lapin injecté au cobaye représente un « non soi » (antigène).
L’injection du sérum du cobaye à un lapin normal → l’insuline du lapin est neutralisée
par les anticorps anti-insuline contenus dans le sérum du cobaye → l’insulinémie du lapin
diminue → apparition du diabète.
2- Élimination des anticorps anti-insuline par le système immunitaire du lapin → pas de
neutralisation de l’insuline → insulinémie normale du lapin → disparition du diabète.
3- Au cours de la 1ere injection du sérum du cobaye au lapin, le système immunitaire de
ce lapin mémorise le « non soi » (production des anticorps anti-insuline) → au cours
de la 2éme injection du sérum du cobaye au lapin il y a déclenchement d’une réponse
immunitaire secondaire contre les anti- insulines qui sont rapidement neutralisés d’où le
résultat obtenu.
4- L’injection du sérum qui contient des anticorps anti-glucagon à ce malade → neutra-
lisation de l’excès du glucagon → diabète corrigé.
5-Les cellules hépatiques sont des cellules cibles d’insuline, elles portent à leurs sur-
faces, des récepteurs spécifiques d’insuline.
6- les LTc détruisent les cellules du « soi » infectées par l’insuline : Or les cellules hépa-
tiques du lapin portent l’insuline mais possèdent un CMHI diffèrent de celui des LTc du
Tome 2 Immunité Mohamed Mahmoud Said
cobaye → pas de reconnaissance de l’antigène associé à CMHI par les LTc→ les cel-
lules hépatiques ne seront pas détruites par les LTc.
Exercice 34
On n’observe jamais d’accident hémolytique du nouveau-né à la naissance d’un premier
enfant [Rh+] né d’une mère [Rh-]. Pourtant, dans ce cas, on injecte à la mère, aussitôt
après la naissance, des Ig G anti-Rh : c’est une sérothérapie préventive qui permettra à
cette femme d’avoir un deuxième enfant [Rh+] sans risque d’accident hémolytique pour
ce bébé.
1-Quel type de réponse immunologique développera un organisme de phénotype [Rh+]
au contact des hématies d’un premier fœtus [Rh+]?
2-Le passage des globules rouges du fœtus dans l’organisme maternel ne se produit
qu’au moment de la naissance ou, au plus tôt, un mois avant. Pourquoi n’observe-t-on
jamais d’accident hémolytique à une première naissance de ce genre (mère [Rh+], enfant
[Rh+])?
3-Sur quels antigènes peuvent se fixer les IgG anti-Rh injectés à une mère [Rh+] venant
d’avoir un premier enfant [Rh+]?
4-Si l’injection d’IgG anti-Rh n’est pas faite suffisamment tôt, et si on ne prend aucune
autre précaution, un deuxième enfant [Rh+] a un risque très grand de présenter un acci-
dent hémolytique à la naissance. Rappelez le mécanisme immunologique responsable de
cet accident.
5-Quelle réaction immunologique de l’organisme maternel cherche-t-on à supprimer en
réalisant cette injection d’IgG anti-Rh?
6-Donnez la démarche théorique qui permet d’obtenir de telles IgG anti-Rh.
Corrigé 34
1-Il y aura reconnaissance de l’Ag Rh par quelques lymphocytes B maternels, activation
de ceux-ci et transformation de certains d’entre eux en plasmocytes sécréteurs d’Ig, pen-
Exercice 35
On injecte à une Souris, par voie intraveineuse, un antigène particulaire P schématisé
ci-dessous (fig. A) avec ses déterminants antigéniques a, b et c, tous trois capables dans
ces conditions d’induire la synthèse d’Ac spécifiques.
exemple ?
Corrigé 35
1-Il se formera un Ac spécifique pour chacun des déterminants, donc des Ac anti a, anti
b et anti c.
2-Le prélèvement de l’organe lymphoïde a lieu pendant la période de la réponse pri-
maire. On observera donc, dans les deux chambres, des lymphocytes B transformés en
voie de prolifération, des plasmocytes sécréteurs des anticorps, mais, dans la chambre
R, on observera que les Ag introduits réagissent avec les Ig sécrétées (agglutination pos-
sible).
3-On peut injecter à la Souris, en même temps que l’antigène particulaire, des Ig anti b
et anti c qui se fixeront sur ces déterminants, ce qui supprimera leur pouvoir d’induire la
synthèse des Ac spécifiques correspondants
Exercice 36
Certaines Souris mutantes sont sans thymus à la naissance. Cette absence de thymus
s’accompagne de l’absence de pelage, d’où l’aspect très caractéristique de ces animaux
et le nom qui leur a été donné (Souris « Nude »).
1-Quelle est la conséquence de cette absence de thymus au niveau des réactions immu-
nitaires de l’organisme?
2-On effectue chez une de ces Souris une greffe de peau provenant d’un Rat albinos.
Comment appelle-t-on ce type de greffe? Comment évoluera cette greffe chez cette Sou-
ris?
3-Que peut-on faire, au niveau des conditions d’élevage et au niveau expérimental, pour
éviter à ces Souris de souche « Nude » une mort prématurée dans un environnement
normal?
Corrigé 36
1. L’absence de thymus empêche la maturation des lymphocytes T et rend donc difficiles
les réponses immunitaires à médiation cellulaire dans lesquelles interviennent ces lym-
phocytes.
2-Un Rat et une Souris appartiennent à des espèces différentes; la greffe réalisée est
donc une xénogreffe. Dans des conditions normales, cette greffe devrait être rejetée, le
greffon étant, au bout d’un certain délai, détruit par les macrophages stimulés par les
lymphocytes T et par des cellules cytotoxiques. Chez une Souris « Nude », au contraire,
l’absence de thymus va provoquer un état de tolérance vis-à-vis des Ag d’histocompati-
bilité du Rat, qui ne seront plus reconnus comme appartenant au «non-soi» de la Souris.
3-On peut envisager, d’une façon théorique, soit une injection de lymphocytes T de Sou-
ris, soit une greffe du thymus.
Exercice 37
Le professeur Jean DAUSSET, prix Nobel, est à l’origine de la découverte du système
HLA (ou CMH). Il écrivait il y a plus de 20 ans: « Les antigènes d’histocompatibilité
apparaissent comme un véritable code, permettant à la fois aux cellules du système
immunitaire de reconnaître les éléments étrangers et de se reconnaître entre elles pour
coopérer à la réponse immunitaire. »
1- Citez les organes du système immunitaire et précisez leurs rôles.
2- Qu’entend le professeur Jean DAUSSET par les termes suivants :
-Antigènes d’histocompatibilité.
-Les éléments étrangers.
3- Expliquez, à l’aide de schémas commentés, le rôle des molécules HLA (ou
CMH) dans :
a - La coopération cellulaire entre les cellules du système immunitaire.
b – L’élimination du « non soi ».
Corrigé 37
1-Les organes du système immunitaire et leurs rôles.
Organes Rôles
lymphoïdes
-Production des LB et LT
Primaires Moelle osseuse
- Maturation des LB et LT
-Rate Lieu de stockage, de multiplication des lympho-
-Ganglions lymphatiques cytes immunocompétents et de rencontre avec
Secondaires
-Amygdales l’antigène
-Appendice
3-a-
-Les molécules du CMH (HLA) interviennent dans la reconnaissance de l’antigène par
les LT.
-La reconnaissance de l’antigène est nécessaire pour son activation.
-Activation du macrophage → sécrétion de IL1→ activation de LTa → sécrétion de IL2
-IL1 + IL2 provoquent l’activation des lymphocytes ayant reconnus l’antigène ainsi que
leur prolifération et leur différenciation.
b-
LTc ne peut reconnaître les cellules du « soi » infec-
tées que lorsque l’antigène est associé au HLAI
(CMHI) → libération de perforine → destruction
(lyse) de la cellule cible.
Exercice 38
Le SIDA est une maladie causée par le VIH. Des tests de séropositivité et des mesures
de paramètres physiologiques sont effectués chez six individus pour comprendre l’ori-
gine et l’évolution de la séropositivité. Ces tests réalisés chez six individus (I1, I2, M1,
E1, M2, E2) ont donné les résultats du document 1. I1, et I2 sont les individus témoins, M1
est la mère de l’enfant E1 ; M2 est la mère de l’enfant E2.
Comprise
Charge
0 entre 101 104 0 104 5.102
virale
et 108
Exercice 39
Pour déterminer les mécanismes intervenant dans la lutte contre le virus de l’hépatite B,
On a réalisé les expériences suivantes :
A. 1èresérie d’expériences :
1) Expérience 1 : L’électrophorèse des protéines du sérum sanguin chez un individu
atteint d’hépatite B et chez un sujet sain (témoin) fournit les résultats du document 1.
a- Comparez ces résultats.
b- Quelle conclusion peut-on dégager concernant le type de réponse développé
contre ce virus de l’hépatite B et les effecteurs correspondants.
2) Expérience 2 :
Sur une lame de verre recouverte de gélose, on creuse 3 puits. Dans le puits 1, on intro-
duit le sérum d’un individu atteint d’hépatite B et dans les puits 2 et 3, on introduit
respectivement des particules virales HBS et HBe. Le document 2 représente les arcs de
précipitations ou d’agglutination après diffusion des molécules.
La même expérience réalisée avec le sérum d’un individu sain n’entraîne aucun arc de
précipitation.
Document 2
Que représentent les particules HBS et HBe et quelles conclusions pouvez-vous dégager
des résultats obtenus.
3) Expérience 3 : On prélève :
- Chez un individu malade des macrophages (M1).
- Chez son vrai jumeau sain des macrophages (M2), des LB et des LT. On réalise avec
ces cellules des cultures dans lesquelles on recherche la présence de plasmocytes, cel-
lules sécrétrices d’Ig. Les résultats de cette expérience figurent dans le tableau corres-
pondant au document 3.
Culture 1 Culture 2 Culture 3 Culture 4 Culture 5
Ajouts LB+M1 LT+M1 LB+LT LB+LT+M1 LB+LT+M2
Plasmocytes aucun aucun aucun nombreux aucun
Document 3
Document 5
Exercice 40
Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est responsable d’un affaiblissement
des défenses immunitaires de l’organisme aboutissant à la mort des personnes malades.
Le document 1 montre l’évolution de la concentration de LT4, mesurée chez des
patients contaminés par le VIH.
Etude 1 : On prélève les lymphocytes d’un singe, et on les sépare en LB, LT4 et LT8.
- On place les LB dans des chambres de culture 1 (1a, 1b et 1c) au fond desquelles se
Tome 2 Immunité Mohamed Mahmoud Said
trouvent des molécules d’antigène X. Seuls 0,01% des LB restent fixés au fond de
chaque chambre et ne sont pas éliminés par rinçage.
- On place les LT8 dans des chambres de culture 2 (2a et 2b) au fond desquelles se
trouvent des fibroblastes cancéreux de singe. Seuls 0,01 % des LT8 restent fixés au
fond de chaque chambre et ne sont pas éliminés par rinçage.
- Puis on ajoute à certaines chambres de culture des lymphocytes activés par les
mêmes antigènes (X ou fibroblastes cancéreux).
Le document 2 montre les conditions expérimentales ainsi que les résultats.
document 3
Le second traitement consiste à administrer trois médicaments pendant 5 ans à des indi-
vidus qui avaient au début du traitement un nombre de LT4 entre 200 et 350 LT4/mm3 de
sang.
Les résultats figurent dans le document 4.
5- Expliquer l’importance de la vaccination.
Tome 2 Immunité Mohamed Mahmoud Said
Corrigé 40
1 -La concentration en LT4/mm3 de sang augmente de 550 à 800 juste après la contami-
nation jusqu’au 12e mois durant la phase asymptomatique. Par contre ce taux diminue
de 800 à 200 au 60e mois début d’apparition des maladies opportunistes pour s’annuler
au 84e mois.
2 -La cause de l’apparition des maladies opportunistes est le taux faible de LT4, infé-
rieur à 200/mm3 de sang.
3 -On observe la présence d’anticorps dans le milieu de culture 1b contenant des lym-
phocytes B activés par l’antigène X et des LT4 activés par le même antigène. Par contre,
on n’observe aucun anticorps dans les milieux de cultures 1a et 1c qui contiennent res-
pectivement des LB seuls ou des LB activés par l’antigène X et des LT8 activés. Cela
signifie que la coopération uniquement entre LT4 et LB est indispensable pour la sécré-
tion des anticorps.
On observe une lyse des fibroblastes cancéreux de singe dans le milieu 2b contenant les
LT8 et LT4 activés par le même antigène. Par contre, on n’observe pas de lyse dans le
milieu de culture contenant uniquement de LT8 activés. Cela signifie que la coopération
entre les LT4 et les LT8 est indispensable à la lyse cellulaire.
4 -Le document 2 montre l’importance de LT4 dans l’activation des réponses immu-
nitaires spécifiques à médiation humorale dont les acteurs sont les LB et à médiation
cellulaire dont les acteurs sont les LT8. Le document 1 montre que les maladies oppor-
tunistes apparaissent quand la concentration de LT4 diminue à un taux inférieur à 200/
mm3. Ce qui peut être expliqué par une faible sécrétion d’interleukines insuffisante pour
induire la prolifération des LB et des LT8 activés. Ce qui bloque les réponses immuni-
taires spécifiques, diminue l’immunité générale de l’organisme et rend le milieu propice
pour le développement des maladies opportunistes.
5 -Le vaccin assure le premier contact avec l’antigène et déclenche la formation de la
mémoire immunitaire. Ce qui va permettre à l’organisme, lors du second contact, de
développer une réponse secondaire plus amplifiée, plus rapide et plus durable contre cet
Tome 2 Immunité Mohamed Mahmoud Said
antigène.
6 -Dans le premier traitement, le vaccin n’est efficace que lorsque le taux des LT4/mm3
de sang est supérieur à 500 LT4/ mm3 (document 3). Or, les maladies opportunistes ne
se développent qu’à un taux inférieur à 200/mm3 de sang, (2,5 fois inférieur).
Le premier traitement n’est efficace que contre la pneumonie, l’une des maladies oppor-
tunistes.
Alors, le premier traitement n’est pas efficace contre le développement des maladies
opportunistes.
7 -Le second traitement assure une augmentation de la concentration des LT4/mm3 de
sang de 250 (2 fois inférieure à 500) à 480 LT4/mm3 entre le début du traitement et la 5e
année (document 4). Cela n’aboutit pas à un taux inférieur à 200/mm3 caractérisant la
phase de SIDA. Alors ce traitement prolonge la phase asymptomatique et retarde l’arri-
vée de la phase de SIDA.
Exercice 41
La piqure par une guêpe (insecte) entraine chez certaines personnes un choc anaphylactique
au cours duquel une hypotension aigue se produit et peut conduire à la mort.
Divers paramètres (rythme cardiaque, diamètre des artères et pression artérielle) sont mesu-
rés lors de cette réaction. Le document
illustre les résultats obtenus :
1- Mettez en relation les variations de
ces différents paramètres.
2- Les individus atteints d’un choc
anaphylactique doivent être immédiate-
ment injectés par l’adrénaline. Justifiez
le recours de ce traitement
3-L’accélération cardiaque consécutive
à l’hypotension est une réponse correctrice. Expliquez le mécanisme nerveux de cette
réponse.
4-Expliquez, à l’aide d’un schéma, le mécanisme de cette réaction anaphylactique et
dites, en le justifiant, s’il s’agit d’une réponse au premier ou au second contact avec le
venin de la guêpe. Donnez le nom de ce type d’antigène.
Exercice 42
Sidi présente un gonflement au cou au niveau de la glande thyroïde et souffre de nom-
breux troubles d’origine métabolique. Le dosage des hormones thyroïdiennes de Sidi
5. Montrer que Sidi souffre d’une maladie auto-immune, dirigée contre le soi.
Corrigé 42
1- Hypothèse : Sidi pourrait souffrir d’une infection de sa glande thyroïde. Sidi pourrait
avoir une maladie auto-immune.
Sidi pourrait avoir un cancer dans sa glande thyroïde.
2- Une grande quantité d’anticorps est produite dans le milieu de culture 3, en présence
des 4 types de cellules : thyroïdiennes, lymphocytes B, macrophages et lymphocytes T4.
Par contre, aucun anticorps n’est produit quand les lymphocytes T4 manquent (culture 2)
ou quand les lymphocytes T4 et les macrophages manquent (milieu 1).
Cela signifie que la sécrétion d’anticorps nécessite une coopération entre les lympho-
cytes B et T4, les macrophages et la présence d’un antigène, dans ce cas les cellules thy-
roïdiennes de Sidi.
3- Le document 2 montre une sécrétion d’anticorps ; donc, la réponse immunitaire spé-
cifique est à médiation humorale.
4- Lorsque les macrophages phagocytent et digèrent une cellule ou une protéine, les
peptides qui en résultent s’associent aux molécules du HLA classe II et l’ensemble est
présenté à la surface de la cellule.
Le macrophage migre vers le plus proche ganglion lymphatique, où il devient une cel-
lule présentatrice de l’antigène ou CPA.
Le lymphocyte T4, spécifique du peptide présenté par la CPA, s’attache à cette dernière.
Le lymphocytes T4 est alors activé et prolifère.
5- Les anticorps Anti-thyroglobuline du puits A diffusent dans le gel où ils reconnaissent
la protéine thyroglobuline, s’y fixent et forment un complexe immun qui apparait sous
forme d’un arc de précipitation.
Un arc de précipitation identique au premier est formé entre S et T, ce qui signifie que le
sérum de Sidi contient des anticorps spécifiques de la protéine thyroglobuline formant
un complexe immun.
Alors, les cellules de Sidi produisent des anticorps anti thyroglobuline qui neutralisent
la protéine thyroglobuline dans sa glande induisant des troubles métaboliques et un cou
gonflé. Ceci montre que Sidi est atteinte d’une maladie auto-immune.
Exercice 43
Le diabète de type 1 (DT1) est dû à une maladie auto-immune. Le traitement actuel basé
sur des injections d’insuline atténue les symptômes du diabète sans toutefois guérir
les personnes diabétiques. Pour cela, on cherche à vérifier l’efficacité d’une nouvelle
approche thérapeutique empêchant la progression de la maladie auto-immune à l’origine
de ce type de diabète.
Tome 2 Immunité Mohamed Mahmoud Said
Des mesures de la masse de certains constituants du pancréas sont pratiquées lors d’au-
topsies chez des individus sains et des individus diabétiques de type1. Le document 1
révèle les résultats obtenus.
Individu sain Individu diabétique de type1
Masse des îlots de Langerhans (en mg) 1400 415
Masse des cellules alpha (en mg) 220 200
Masse des cellules bêta (en mg) 850 0
document 1
1-1-Comparer les résultats obtenus.
1-2-En dégager la cause du diabète de type1
Les Souris NOD (Non obèse diabétique) développent une maladie similaire au diabète
DT1 à partir de l’âge de 10 semaines.
Le document 2 représente des îlots de
Langerhans d’une souris NOD à deux
stades différents de l’installation du
diabète : au début (2a) et à un stade
plus avancé (2b). Dans ce document,
les lymphocytes T8 apparaissent sous
forme de taches noires. On note que ces souris n’ont subi
aucune infection virale.
2-Identifier le type de la réponse immunitaire impliquée
dans cette maladie auto-immune.
3-Expliquer le mode d’action des lymphocytes T8 sur
leurs cellules cibles.
Un nouveau traitement du DT1 est testé sur deux lots de
souris NOD à l’âge de 4 semaines, avant l’apparition de
la maladie :
-le lot A reçoit une injection d’une solution saline sans effet attendu (lot témoin),
-le lot B subit ce nouveau traitement.
Le document 3 montre la survenue du diabète chez ces deux lots de souris NOD.
4-Dresser un tableau représentant les résultats du document 3.
5-Vérifier si ce nouveau traitement est effi-
cace contre le diabète de type 1
Le document 4 présente les résultats
du marquage des lymphocytes T8 cyto-
toxiques, dans le pancréas des souris des
lots A et B, six semaines après le début du
Tome 2 Immunité Mohamed Mahmoud Said
traitement. Les lymphocytes T8 apparaissent sous forme de taches noires dans les îlots
de Langerhans.
6-Dégager comment ce nouveau traitement empêche la progression du diabète DT1
Corrigé 43
1-1-L’individu atteint de DT1 a une masse :
- des îlots de Langerhans de 415 mg, inférieure à la masse des îlots de Langerhans d’un
individu sain, 1400 mg (presque 3fois inférieure)
- des cellules alpha de 200 mg, inférieure à celle des cellules alpha de l’individu sain
(220 mg).
- nulle des cellules bêta, contre une masse plus élevée de 850 mg chez ’individu sain.
1-2-Le diabète de type1 est dû à un manque de cellules bêta. (Perte des cellules bêta)
2-Le document 2a montre des lymphocytes T8 dans les ilots de Langerhans des souris
NOD. A un stade plus avancé (document 2b), la quantité des lymphocytes T8 présents
sous forme de taches noires dans l’îlot de Langerhans augmente et celle des cellules
bêta diminue indiquant leur destruction. Or, les LT8 sont impliqués dans la réponse
immunitaire spécifique à médiation cellulaire aboutissant à la destruction des cellules
cibles.
Donc, la réponse immunitaire impliquée dans cette maladie est une réponse immunitaire
spécifique à médiation cellulaire
3-Durant la réponse immunitaire spécifique à médiation cellulaire, les LT8 :
-reconnaissent les peptides antigéniques présentés par le CMH-I à la surface
des cellules cibles, grâce à leurs TCR;
-ils sont donc activés (par la double reconnaissance);
-une fois activés, les LT8 prolifèrent et forment un clone de T8 spécifique à l’antigène;
-les T8 activés se différencient en LT tueurs ou LT cytotoxiques (LTc) qui :
secrètent la perforine qui forme des canaux transmembranaires dans la mem-
brane cellulaire des cellules cibles.
sécrètent des granzymes qui traversent les canaux de polyperforine et dégradent
l’ADN.
Ceci entraine la mort (l’apoptose) des cellules cibles.
4-Tableau montrant la survenue de diabète type1 chez des souris NOD sous diverses
conditions.
Temps (en semaines) 0 1 2 3 4 5 6
% de souris Lot A témoin 0 20 20 40 60 70 70
diabétiques Lot B traité 0 0 0 0 0 5 5
5-Les résultats du document 3 montrent que le pourcentage des souris diabétiques aug-
Tome 2 Immunité Mohamed Mahmoud Said
6-Ce traitement semble protéger les cellules bêta des îlots de l’action cytotoxique des
lymphocytes T8 ce qui pourrait empêcher la survenue d’un diabète de type1 chez les
individus à risque.
Exercice 44
Chez l’homme, l’hyperglycémie chronique, ou diabète sucré, relève de causes diverses
et correspond à des maladies différentes. Parmi celles-ci, on distingue le diabète juvé-
nile.
Afin de mieux comprendre cette pathologie, les chercheurs utilisent des animaux élevés
en laboratoire.
Les rats BB sont des rats mutants chez lesquels on observe l’apparition d’un diabète
dans les premiers mois de la vie. Une série d’expériences est réalisée afin de déterminer
l’origine de ce diabète.
1-On étudie les effets de l’ablation du thymus. Le thymus est l’organe où les lympho-
cytes T (LT) terminent leur maturation.
On réalise les expériences avec deux lots de rats :
- Lot n°1 de 300 rats BB subit une ablation du thymus;
- Lot n°2 de 300 rats BB ne subit aucune intervention chirurgicale.
Les résultats obtenus sont reportés dans le tableau suivant :
Numéro du lot Nombre de rats âgés de 3 mois présentant un diabète
1 15
2 180
a-Quelle information tirez-vous de ce tableau ?
b-Quelle hypothèse pouvez-vous émettre concernant les causes de ce type de diabète ?
2-On étudie les effets de l’injection de lymphocytes. Les expériences sont réalisées avec
deux lots de rats sains :
- Lot n° 1 de 150 rats subit une injection de LT issus de rats BB diabétiques;
- Lot n°2 de 150 rats subit une injection de LT issus de rats sains. Les résultats obtenus
sont consignés dans le tableau suivant:
Numéro du lot Nombre de rats présentant un diabète
1 150
2 0
Exercice 45
Lorsqu’un organisme rencontre plusieurs fois au cours de sa vie le même agent patho-
gène, la réponse immunitaire vis-à-vis de cet agent est de plus en plus efficace.
Le virus de la grippe se présente sous différents variants ayant différents antigènes. On
étudie les réponses immunitaires déclenchées chez un individu suite au contact avec le
virus de la grippe à trois reprises au cours de sa vie.
Le document ci-dessous représente l’âge de l’individu lors de son contact avec l’un de
trois variants du virus de la grippe ainsi que l’évolution des taux d’anticorps spécifiques
aux antigènes du variant 1.
Age de l’individu lors de l’infection
Corrigé 45
1- La réponse immunitaire spécifique à médiation humorale, car suite à la pénétration
du variant 1 du virus de la grippe ayant les antigènes A, B, C et D, le taux d’anticorps
contre chacun de ces antigènes s’élève jusqu’à 1u.a.
2 -a- Lors du 1er contact avec le variant 1 du virus de la grippe à l’âge de 2 ans, le taux
d’anticorps spécifiques de chacun des antigènes A, B, C et D est de 1u.a, ce qui corres-
pond à une réponse immunitaire primaire.
Par contre, lors du 2e contact à l’âge de 5 ans avec le variant 2 du virus de la grippe
ayant les antigènes C et A en commun avec le variant 1, les taux d’anticorps spécifiques
à A et à C augmentent respectivement jusqu’à 5 u.a et 6 u.a (>1 ua), alors que le taux
des anticorps spécifiques à B et à D reste faible de 0.5 u.a. Ce qui signifie que la réponse
déclenchée suite au deuxième contact avec le même antigène (réponse immunitaire
secondaire) est plus amplifiée que la réponse primaire.
b- Lors du 3e contact à 20 ans avec le variant 3 du virus de la grippe ayant les antigènes
A et D en commun avec le variant 1, seul le taux des anticorps spécifiques à ces anti-
gènes communs augmentent respectivement de 8 u.a. (> 1 u.a ) et 6 u.a (>1 u.a ). Alors;
les anticorps sécrétés sont spécifiques de l’antigène et non du variant du virus.
c- L’organisme de l’individu garde en mémoire son premier contact avec un antigène
pour des dizaines d’années car le taux d’anticorps anti-D a augmenté pour atteindre 6 ua
(>1 u.a ) 18 ans après le premier contact avec l’antigène.
Ou le taux d’anticorps anti-B reste constant de 0,5 ua entre 5 et 20 ans.
Tome 2 Immunité Mohamed Mahmoud Said
QCM
1-Les immunoglobulines de surface assurent :
a-la fixation de l’interleukine 2.
b-la présentation de l’antigène,
c-la neutralisation de l’antigène,
d-la reconnaissance de l’antigène.
4-Lors d’une réaction allergique, les cellules immunitaires activées par les immunoglo-
bulines E (Ig E) sont :
a-les plasmocytes
b-les mastocytes,
c-les lymphocytes T.
d- les lymphocytes B
Tome 2 Immunité Mohamed Mahmoud Said
5-L’activation du complément :
a -caractérise la phase effectrice cellulaire
b -précède la formation de complexes immuns
c -suit la formation de complexes immuns
d -conduit à la lyse de l’antigène pourvu de membrane
6-La sérothérapie :
a -assure une prévention contre les antigènes solubles.
b -assure la guérison contre les antigènes solubles.
c -est une application médicale de la RIMC.
d -est une application médicale de la RIMH
7-Le document ci-contre représente une phase d’une réaction allergique ; il s’agit :
a -de la sensibilisation du mastocyte.
b -de l’activation du mastocyte.
c -du premier contact de l’organisme avec l’antigène
d -du deuxième contact de l’organisme avec l’antigène
13- Le complément :
a- est un ensemble de nombreuses protéines.
b- est une interleukine sécrétée par certains lymphocytes.
c- intervient dans les réactions immunitaires à médiation humorale.
d- est spécifique de l’antigène.
Corrigé QCM
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Réponse (s)
d c-d a-d c-d c-d b-d b-d d bd c c a
correcte (s)