Application Normes IFRS
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Application Normes IFRS
Application n° 1 :
La SA TOP est une société marocaine qui établit ses états financiers selon les règles du Plan
comptable général, mais qui est concernée par le passage aux normes IFRS.
Bilan de SA TOP (avant affectation) au 31/12/N (en KMAD)
Actifs immobilisés Capitaux Propres
Immobilisations incorporelles 200 Capital social 300
Immobilisations corporelles 800 Réserves 400
Immobilisations financières (1) 350 Résultat de l'exercice 150
(1) Il s'agit de titres de participation pour 300 et d'un prêt accordé à une filiale pour un montant de
50. Ce prêt doit être remboursé dans 6 mois.
(2) Dont. 60 correspondant à des créances à échéance supérieure à 12 mois.
(3) II s'agit d'un litige avec un salarié. La décision du Tribunal est attendue dans 3 mois.
(4) Dont 150 de découverts et 50 remboursables dans les 12 mois.
(5) Ces dettes ont une échéance inférieure à 12 mois.
TAF : Présentez le bilan TOP selon la norme IAS 1.
Application n° 2 :
Le compte de résultat suivant est présenté par nature de charges.
Ventes 10 000
+ Variation de stocks des produits finis (production stockée) 200
(1) La somme de ces charges (7 400 KMAD) comprennent : des frais de production pour 5
000, des frais de commercialisation pour 800, des frais de recherche pour 400 et des frais
d’administration générale pour 1 200.
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Application n° 3 :
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Application n° 5 :
Soit l’entreprise X qui en l’exercice N acquiert un titre d'emprunt (obligation) pour 100 ; au 31/12/N
(date de clôture), ce titre a une juste valeur de 110. En N+l, l'entreprise veut préserver cette valeur et
achète un instrument dérivé (supposé de coût nul) ou non significatif lors de son achat) qui la couvre à
juste titre. Au 31/12/N+1, les taux directeurs du marché ayant baissé, le dérivé enregistre une valeur
positive de 5 et corrélativement, le titre enregistre une baisse de 5. En N+2, le titre est cédé à 107 et le
dérivé est cédé au même moment pour la valeur normale de 3.
Passer les écritures de retraitements IFRS.
Application n° 6 :
En N-1, la société Tipa a fait l’acquisition de 35 % des actions de la société C pour 900 KMAD. Les
frais d’acquisition se sont élevés à 10 KMAD. C'est une société cotée. La société Tipa établit des
comptes consolidés et C fait partie des filiales consolidées. Au 31/12/N, la capitalisation boursière de
C atteint 3500 KMAD.
Au 31/12/N, Tipa peut choisir entre deux méthodes d’évaluation pour évaluer les titres Tipa dans
ses comptes individuels (à condition de respecter le principe de permanence des méthodes, c’est-à-
dire de ne pas changer de méthode chaque année).
Application n° 8 : La société BOX a acquis une licence d'exploitation d'une marque dans les
conditions suivantes :
- le 2 janvier N : versement d'un montant initial de 100 000 MAD ;
- chaque année, à compter du 31 décembre N, versement d'une redevance de 10 % du chiffre d'affaires
réalisé avec cette marque et ce pendant 5 ans.
Prévisions de CA réalisé grâce à cette licence
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Application n° 9 : Une entreprise a acquis le 1er janvier N un matériel dont le coût est de 90 000
MAD. Ce matériel est amorti en linéaire sur 5 ans et sa valeur résiduelle est considérée comme nulle.
Au 31/12/N+2, le comptable, constatant qu'un nouveau matériel plus performant est maintenant
disponible, décide de réaliser un test de dépréciation sur ce matériel.
La valeur d'utilité est déterminée en actualisant les flux de trésorerie générés par le matériel au taux de
9 % (taux d'actualisation utilisé par l'entreprise). Les flux de trésorerie générés par le matériel
correspondent à l'augmentation du résultat opérationnel (avant impôt) liés à l'utilisation du matériel.
Les prévisions pour N+ 3 et N+ 4 sont respectivement de 20 000 MAD et 15 000 MAD.
D'autre part, si le matériel était vendu au 31/12/ N+ 2, son prix de vente net estimé serait de 28 000
MAD.
Quelle est la dotation à constater ?
Application n° 10 : La société Invest a acquis pour 2 500 000 MAD en janvier N un immeuble de
bureaux qu'elle donne en location. Cet immeuble est amorti en linaire sur 25 ans. Au 31/12/N+ 4, il
figure à l'actif du bilan de Invest pour sa valeur nette comptable.
A Cette même date, le comptable constate que le prix de l'immobilier est en chute depuis 1 an. Il
dispose des informations suivantes :
- le prix de vente estimé de l'immeuble au 31/12/N+ 4 est de 1 800 000 MAD.
- les loyers annuels perçus par Invest sont de 200 000 MAD. Ils sont versés chaque
année le 31/12. Ils augmentent d'environ 1 % par an ;
- le taux d'actualisation retenu est de 10 % ;
- la valeur résiduelle de l'immeuble en janvier N+25 est supposée nulle.
Quelles méthodes d'évaluation pouvait choisir la société Invest après l'acquisition initiale de cet
immeuble ? Que conseillez-vous au comptable de la société ? A quelle valeur figurera l'immeuble
à l'actif du bilan de Invest au 31/12/N+ 4 ? Quelle sera la valeur de cet immeuble à l'actif au
31/12/N + 5 ?
Application n° 11 : La société X a acquis une immobilisation au 1er janvier 1994 pour 10 MMAD,
amortie sur 15 ans. Par rapport aux données techniques récentes, la société X conclut que
l’immobilisation est composée de 2 éléments : composant A pour 30% avec une durée d’utilité de 6
ans et composant B pour 70% avec une durée d’utilité de 20 ans. La valeur d’origine se répartit ainsi
sur le composant A pour 3 MMAD et sur le composant B pour 7 MMAD. Le composant A a été
renouvelé le 1er janvier 2000 pour un coût de 4 MMAD. C’est cette valeur qui deviendra la nouvelle
valeur brute de ce composant dans le bilan IFRS.
Application n° 12 : Une société a signé deux contrats de location dans les conditions suivantes :
Contrat 1 Contrat 2
Valeur du bien au début du contrat 300 000 50 000
Redevances annuelles (en début de contrat) 100 000 12 000
Durée du contrat 4 ans 2 ans
Durée d’utilisation estimée du bien 4 à 5 ans 5 ans
Prix de levée de l’option d’achat du bien à l’issue de 20 000 Aucune levée d’option
contrat n’est prévue
Le taux d’actualisation utilisé par l’entreprise est 8%.
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Ces deux contrats doivent-ils être considérés comme des contrats de location financement ?
Application n° 16 : Une entreprise émet une obligation convertible en actions, à échéance triennale,
taux d’intérêt fixe de 6 % annuel. Chaque obligation (valeur nominale 1 000 MAD) peut être échangée
en 250 actions ordinaires de l'entreprise émettrice pendant le délai de 3 ans. Le taux d'intérêt du
marché pour une obligation équivalente (échéance, risque de l’émetteur) sans possibilité de conversion
en actions est de 9 % annuel au moment de l’émission. Le volume global de l'émission s'élève à
3.000.000 MAD.
Application n° 17 : Vous êtes le directeur financier de Fast Car Ltd et vous recevez des instructions
de la maison mère pour appliquer la norme IAS 37. Vous êtes confronté avec 4 situations. Expliquez
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comment vous allez traiter chaque situation en conformité avec IAS 37 ; déterminez s’il est nécessaire
de constater une provision et comment vous estimez le montant de la provision (le cas échéant).
Justifiez vos démarches.
Situation 1
Deux mois avant la date de reporting la société a introduit un nouveau modèle de voiture. Ce modèle
est garanti pour 12 mois, comme toutes les autres voitures vendues par la société. Jusqu’à la date du
reporting et la date à laquelle les états financiers sont préparés, aucune réclamation n’a été reçue.
Situation 2
Un acteur célèbre qui a acheté l’année dernière un modèle spécial de la version A170 a eu un accident
avec un cerf, 5 jours après la date du reporting. La voiture a été complètement détruite et l’acteur a été
gravement blessé. Quelques jours avant, la société a reçu une notification du tribunal concernant le
procès que l’acteur a intenté à la société, en prétendant que les freins, qui sont garantis au moins deux
ans, ont échoué, et ainsi l’accident s’est produit. Il réclame 50.000 dh pour le remplacement de la
voiture et autres 200.000 dh pour les frais médicaux et en compensation des revenues qui a perdu en
restant une semaine en hôpital. La société a passé en revue la situation avec son avocat qui
recommandait la contestation du cas et qui croit qu’il est improbable que la société soit condamnée à
payer une indemnité.
Situation 3
Pendant la même année, la société a été contrôlée par l’administration fiscale pour la vérification du
calcul des taxes relatives aux dernières deux années. Avant la date du reporting, la société a reçu une
notification qui concerne un paiement supplémentaire de 800.000 dh estimé par les autorités fiscales.
La société a répondu aux autorités fiscales indiquant qu’elle accepte une partie des redressements mais
qu’elle rejette certains points qu’elle peut défendre, s’il est nécessaire, au tribunal suprême. Le
montant accepté est de 400.000 dh.
Situation 4
La société est informée antérieurement à l’émission des états financiers qu’un de ses clients a gagné le
procès concernant un produit défectueux livré pendant cette année. Aucune provision n’a été constatée
comme on croyait qu’aucune obligation ne surviendrait. Cependant, en conformité aux termes du
contrat avec le fournisseur, le coût du défaut est récupéré du fournisseur, en ajoutant une pénalité de
12%. Le client revendique 300.000dh. Le fournisseur a déjà annoncé qu’il va rembourser la société
pour les montants qu’elle versera à son client et a bloqué les fonds (336.000dh) pour ce cas.
Application n° 18 : La société « X » octroie à son personnel une indemnité de départ à la retraite
calculée sur le dernier salaire. Cette retraite est accordée à tous les salariés à l'âge de 60 ans, même
s'ils ont quitté l'entreprise. Elle est égale à 2 % du dernier salaire annuel par année d'ancienneté dans
l'entreprise. Elle n'est cependant pas versée aux salariés qui n'ont pas effectué cinq années de présence
et est limitée à 60 % du dernier salaire (ce qui correspond à 30 années de service).
Dans ce cas, le calcul de la charge imputable aux cinq premiers exercices devra prendre en compte la
probabilité que le membre du personnel n'achève pas ses cinq premières années. Aucune charge ne
sera plus affectée aux exercices qui ne donneront plus de droits (après les 30 années de service). Dans
tous les cas, il faudra tenir compte de la probabilité de décès avant 60 ans et de la probabilité de départ
avant 60 ans.
On suppose qu’un salarié est entré dans l’entreprise à 54 ans (ce qui donnera un maximum de 6 années
à 60 ans). On prendra un taux moyen d'augmentation des salaires de 5 % et un taux d'actualisation de 6
%. Si 20.000 MAD par mois est le salaire de son embauche, son salaire sera de 20.000 x 1,056 =
26.802 MAD au moment de ses 60 ans (soit un salaire annuel de 321 624 MAD). Si l'on tient compte
d'un taux de départ (ou de décès) avant la fin des six années à venir (taux déterminé à la fin de chaque
année) de :
N N+1 N+2 N+3 N+4 N+5
0,11 0,08 0,05 0,03 0,01 0
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Application n° 19 : Déterminez si les événements suivants nécessitent la comptabilisation d'un impôt
différé actif (IDA), d'un impôt différé passif (IDP), ou aucune comptabilisation.
Analyse des charges :
a. Une charge est comptabilisée en N, mais elle n'est déductible fiscalement qu'en N + 1, année du
versement. Il s'agit par exemple de la provision pour retraite.
b. Une charge est comptabilisée en N, mais elle ne sera jamais déductible fiscalement. Il s'agit par
exemple d’une pénalité ou d'une dépense à caractère somptuaire.
c. La société a dégagé une perte reportable.
Analyse des produits :
d. Une réévaluation a été pratiquée dans les comptes consolidés, mais pas dans les comptes sociaux.
e. La société constate une plus-value d'acquisition qui est en sursis d'imposition. La plus-value sera
taxable si le bien est cédé dans les 3 ans. La société estime que le bien ne sera pas vendu dans les 3
ans.
f. La société constate qu'il existe une plus value importante pour les immobilisations, néanmoins, elles
ne sont pas comptabilisées.
Application n° 20 : Étudier tes situations suivantes au regard des dispositions de la norme IAS 12.
Taux d'impôt retenu par convention : 30%.
1. Créances clients comptabilisées pour 100. Les produits liés ont déjà été incorporés dans
le bénéfice imposable. Cette situation implique :
La comptabilisation d'un impôt différé actif de 30 ;
La comptabilisation d'un impôt différé passif de 30 ;
Aucun impôt différé.
2. Une entreprise a comptabilisé une provision pour garantie de 100. Fiscalement, les coûts
de garantie ne sont déductibles que lorsque l'entreprise paie les réclamations. Cette situation
implique :
La comptabilisation d'un impôt différé actif de 30 ;
La comptabilisation d'un impôt différé passif de 30 ;
Aucun impôt différé.
3. Des frais de développement ont été inscrits à l'actif (100) et amortis comptablement (60)
mais sont déduits du bénéfice imposable de l'exercice au cours duquel ils sont encourus.
Cette situation implique :
La comptabilisation d'un impôt différé actif de 12 ;
La comptabilisation d'un impôt différé passif de 12 ;
Aucune comptabilisation d'impôt différé.