Capes2007 1
Capes2007 1
Capes2007 1
Martial LENZEN
[email protected]
. ................................................................................................
Les mathématiques sont une gymnastique de l’esprit et une
préparation à la philosophie − Isocrate
2 CAPES 2007 : Première composition
c) Pour montrer que cette suite converge, il suffit encore de démontrer qu’elle est monotone. Pour tout
n > 1, on a
n+1 n
1 1 1
sn+1 − sn = ∑ 2 − ∑ 2 = > 0.
k=1 k k=1 k (n + 1)2
Par suite, la suite (sn )n>1 est croissante. Etant de plus majorée, elle est convergente. Un majorant de
sa limite est alors 2, puisque sn 6 2 pour tout n > 1.
1 1 1 1 1
tn+1 − tn = sn+1 + − sn − = 2
− =− 6 0.
n+1 n (n + 1) n(n − 1) n(n + 1)2
On en déduit donc le résultat recherché.
⋄ Montrons enfin que leur différence tend vers 0. Pour tout n > 1, on a
1 1
tn − sn = sn + − sn = .
n n
Le résultat est immédiat.
CAPES 2007 : Première composition 3
1, 54977 6 S 6 1, 64977.
1
y= t2
1
est majorée.
4. Montrer que cette suite est croissante.
5. En déduire qu’elle converge.
4 CAPES 2007 : Première composition
Solution :
n
1
1. L’aire de la surface rouge vaut ∑ k2 .
k=2
Z n
1 1
2. A (n) = dt = 1 − .
1 t2 n
n
1 1
3. On en déduit que pour tout n > 1, ∑ k2 6 1 − . D’où
n
k=2
n n n
1 1 1 1 1 1 1
∑ k2 6 1−
n
⇔ 1+ ∑ 2
6 1+1− ⇔ ∑ k2 6 2− ⇔ sn 6 2 − ,
k=2 k=2 k n k=1 n n
2 Utilisation de polynômes
1. P s’écrit P(X) = a0 + a1 X + a2 X 2 + · · · + an X n = an (X − α1 ) · · · (X − αn ). En identifiant les coeffi-
cients des polynômes, en particulier le coefficient de X n−1 , on trouve
n
an−1
an (−α1 − α2 − · · · − αn ) = an−1 ⇔ ∑ αi = − an
,
i=1
2. (a) Pour démontrer cette égalité, nous avons besoin de la proposition c-dessous, que nous allons
démontrer :
démonstration : En effet,
ℑm (cos x + i sin x)n = ℑm (eix )n
= ℑm(einx ) par la formule de Moivre
= ℑm cos(nx) + i sin(nx) = sin(nx).
Or pour tout valeur paire de j, le terme i j est réel. Par conséquent, la partie imaginaire que l’on
recherche s’obtient en ne considérant que les valeurs de j impaires :
2p+1 2p + 1 j
sin (2p + 1)ϕ = ℑm ∑ i sin j (ϕ ) cos2p+1− j (ϕ )
j = 0|
j
j impair
2p + 1
= ∑ 2k + 1 signe(i2k+1) cos2p+1−(2k+1)(ϕ ) sin2k+1(ϕ )
2k+1∈ I
p
k 2p + 1
= ∑ (−1) cos2p−2k (ϕ ) sin2k+1 (ϕ ),
k=0 2k + 1
(b) Soit k ∈ {1, . . . , p}. Alors nous avons la succession d’implications suivantes :
1 6 k 6 p ⇔ π 6 kπ 6 pπ
π kπ pπ
⇔ 6 6 (car 2p + 1 > 0)
2p + 1 2p + 1 2p + 1
kπ pπ
⇒ 0< 6 .
2p + 1 2p + 1
Or
2p + 1 p 1
p< ⇒ < ,
2 2p + 1 2
6 CAPES 2007 : Première composition
(c) Aidons nous de la question 1 pour déduire que la première somme recherchée est égale à l’op-
posé du quotient du coefficient de X p−1 par celui de X p :
1 2p + 1
p
k π (−1) (2p + 1)! 1
∑ cotan2 2p + 1 = − 0 2p 3+ 1 = 3! (2p + 1 − 3)! 2p + 1
k=1 (−1) 1
(2p)! (2p − 1)(2p) p(2p − 1)
= = = .
3! (2p − 2)! 2·3 3
Nous pouvons alors poursuivre nos calculs :
kπ
cos2
p
kπ p
2p + 1 p
1
∑ cotan2
2p + 1
= ∑
k π
= ∑
k π
− 1
k=1 k=1 sin2 k=1 sin2
2p + 1 2p + 1
p
1 p(2p − 1)
∑
=
kπ
−p=
3
k=1 sin2
2p + 1
p
1 p(2p − 1) p(2p + 2) 2p(p + 1)
⇔ ∑ = +p= = .
k=1 sin2
kπ 3 3 3
2p + 1
4. (a) Pour cette question, on définit sur [0, π2 [ les fonctions f et g respectivement par f (ϕ ) = sin ϕ et
sin ϕ π
g(ϕ ) = tan ϕ = cos ϕ . De plus, on a pour tout ϕ ∈ [0, 2 [, f (0) = g(0) = 0, ainsi que
(b) Soient p > 1 et k ∈ {1, . . . , p}. Alors (en utilisant les résultats de la question 3.c),
1 1 1 1
0 < sin ϕ < ϕ < tan ϕ ⇔ 0 < cotanϕ < < ⇔ 0 < cotan2 ϕ < 2 < 2
ϕ sin ϕ ϕ sin ϕ
2 kπ 1 −2 kπ
⇒ ∀ k, 0 < cotan < 2 < sin
2p + 1 kπ 2p + 1
2p+1
kπ2 (2p + 1)2 1 −2 kπ
⇔ ∀ k, cotan < < sin
2p + 1 π2 k2 2p + 1
p
kπ p 2
(2p + 1) 1 p
kπ
⇒ ∑ cotan2
<∑ < ∑ sin −2
k=1 2p + 1 k=1 π 2 k 2
k=1 2p + 1
p
p(2p − 1) (2p + 1)2 1 2p(p + 1)
⇔
3
<
π2 ∑ k2 < 3
.
k=1
1 p
π2
S = lim
p→∞
∑ k2 6 .
=
k=1
1 1 1
5. On montre facilement que les suites 2
et 2
sont équivalentes à
(2k) k>1 (2k + 1) k>0 k2 k>1
(c’est-à-dire que le quotient de leur terme général tend vers 1 lorsque k tend vers l’infini). Comme ce
sont trois suites à termes positifs, la règle des équivalents nous permet d’affirmer que (un ) et (vn ) sont
1
de même nature que (sn ), et convergent donc. De plus, lim 2 = 0, donc la suite wn converge par le
k→∞ k
critère des séries alternées.
π2 π2 π2
wn = un − vn ⇒ W= − =− .
24 8 12
8 CAPES 2007 : Première composition
(2n)! π
On en déduit que pour tout entier naturel n, In = .
4n (n!)2 2
3. Soit n > 1.
(a) Une première intégration par parties utilisant les fonctions u(t) = cos2n (t) et v(t) = t de classe
C 1 donne :
π
Z π Z π
2n 2 2n−1 2
In = [t cos (t)]0 + 2n 2
t sin(t) cos (t) dt = 2n t sin(t) cos2n−1 (t) dt.
0 0
Une seconde intégration par parties, en utilisant les fonction U(t) = sin(t) cos2n−1 (t) et v(t) =
t 2 /2 de classe C 1 , donne :
π
Z π
2n 2 2n 2
In = [t sin(t) cos2n−1 (t)]02 − t 2 1 − 2n(sin2 t) (cos2n−2 t) dt
2 2 0
Z π Z π
2 2
= n 2nt 2 sin2 t cos2n−2 t dt − n t 2 cos2n−2 t dt
0 0
Z π Z π
2 2
= 2n2 t 2 cos2n−2 t dt − 2n2 t 2 cos2n t dt − n Jn−1
0 0
= (2n − n) Jn−1 − 2n Jn = n(2n − 1) Jn−1 − 2n2 Jn .
2 2
CAPES 2007 : Première composition 9
(b) On a
2
4n−1 (n − 1)! 4n (n!)2
Kn−1 − Kn = Jn−1 − Jn
2(n − 1) ! (2n)!
2
(2n − 1)(2n)4n−1 (n − 1)! Jn−1 − 4n (n!)2 Jn
⇔ Kn−1 − Kn =
(2n)!
2
⇔ (2n)! (Kn−1 − Kn ) = 4n−1 (n − 1)! (2n − 1)(2n) Jn−1 − 4n2 Jn
2
⇔ (2n)! (Kn−1 − Kn ) = 2 · 4n−1 (n − 1)! In
2 (2n)! π
⇔ (2n)! (Kn−1 − Kn ) = 2 · 4n−1 (n − 1)!
4n (n!)2 2
2
4n−1 (n − 1)! π π
⇔ Kn−1 − Kn = n 2
= 2.
4 (n!) 4n
En effet, la définition de Kn pour tout entier naturel n nous permet d’affirmer que K0 = J0 .
4. (a) Nous avons déjà démontré plus haut que tout x ∈]0, π2 [ vérifiait x < sin x.Or π2 > 1, donc x <
π π π
2 sin x. De plus, il y a égalité pour x = 0 et x = 2 . On en déduit que pour tout réel x ∈ [0, 2 ],
π
x6 sin x.
2
π π2 2
06x6 sin x ⇔ 0 6 x2 cos2n x 6 sin x cos2n x
2 4 Z π
Z π Z π
2 2 2n π2 2 2n 2 2n+2
⇔ 06 x cos x dx 6 cos x dx − cos x dx
0 4 0 0
π2 π2 2n + 1
⇔ 0 6 Jn 6 (In − In+1 ) ⇔ 0 6 Jn 6 1− In
4 4 2n + 2
π2 1 π2
⇔ 0 6 Jn 6 In ⇔ 0 6 Jn 6 In .
4 2n + 2 8(n + 1)
Il vient ensuite que
π2 4n (n!)2 4n (n!)2 π2
0 6 Jn 6 In ⇔ 0 6 Jn 6 In
8(n + 1) (2n)! (2n)! 8(n + 1)
4n (n!)2 π2 (2n)! π
⇔ 0 6 Kn 6
(2n)! 8(n + 1) 4n (n!)2 2
π3
⇔ 0 6 Kn 6 .
16(n + 1)
10 CAPES 2007 : Première composition
4 Noyau de Dirichlet
1. Soient n > 1 un entier et x 6≡ 0 [2π ] un réel. Alors
1 n
1 e − e−ikx
n ikx
Dn (x) = + ∑ cos(kx) = + ∑
2 k=1 2 k=1 2
1 n ikx 1 2n ix −n ix k
= ∑ e = 2 ∑ (e ) (e )
2 k=−n k=0
2n+1 −n−1/2 2n+1
1 ix −n 1 − (eix ) 1 (eix ) 1 − (eix )
= (e ) =
2 1 − eix 2 (eix )−1/2 1 − eix
−n−1/2 n+1/2
1 (eix ) − (eix ) 1 −2i sin (n + 12 )x
= =
2 (eix )−1/2 − (eix )1/2 2 −2i sin( 2x )
1
sin n + x
1 2
= x .
2 sin
2
2. Soit n > 1 un entier.
(a) 2.a. Soit k > 1 un entier. En faisant une intégration par parties à l’aide des fonctions u(x) = x et
v(x) = sin(kx)
k de classe C 1 , nous obtenons :
Z π Z π
1 1 1 (−1)k − 1
x cos(kx) dx = [x sin(kx)]π0 − sin(kx) dx = [cos(kx)]π
0 = .
0 k k 0 k2 k2
Nous remarquons que cette intégrale est nulle pour toute valeur de k paire. On en déduit que :
Z π
(
0 si k est pair,
x cos(kx) dx = 2
0 − 2 si k est impair.
k
(b) Par conséquent,
Z π Z π n Z π Z π n
x 1
x Dn (x) dx = + x ∑ cos(kx) dx = x dx + ∑ x cos(kx) dx
0 0 2 k=1 2 0 0 k=1
Z π
π2 n
l’échange des symboles est possible
= +∑ x cos(kx) dx
4 k=1 0 car la somme et l’intégrale sont finies
π2 n
(−1)k − 1 π 2 n
1 n
(−1)k
= +∑ = − ∑ k2 ∑ k2 .
+
4 k=1 k2 4 k=1 k=1
CAPES 2007 : Première composition 11
3. Notons fb la fonction donnée dans l’énoncé. Il est clair que cette fonction est de classe C ∞ sur ]0, π [
en tant que quotient de deux fonctions de même classe. fb est donc en particulier de classe C 1 sur
cette intervalle.
Déterminons alors si fb admet une limite en 0 :
x
x X
= 2 2
⇒ lim fb(x) = 2 lim = 2.
sin( 2x ) sin( 2x ) x→0 X→0 sin X
Il s’en suit que lim f ′ (x) = 0. Par le théorème de polongement de la dérivée, on peut enfin conclure
x→0
que f est de classe C 1 sur [0, π ], avec f ′ (0) = lim f ′ (x) = 0.
x→0
4. On utilise une intégration par partie en utilisant les fonctions u(x) = φ (x) et v(x) = − cos(λλ x) de classe
C 1 sur [0, π ] :
Z π π Z
cos(λ x) 1 π ′
φ (x) sin(λ x) dx = − φ (x) + φ (x) cos(λ ) dx
0 λ 0 λ 0
Z
φ (0) cos(λ π ) φ (π ) 1 π ′
= − + φ (x) cos(λ ) dx
λ λ λ 0
Puisque les fonctions φ et φ ′ sont continues sur [0, π ], il existe deux réels m et M tels que pour tout
x ∈ [0, π ], m 6 φ (x) 6 M et m 6 φ ′ (x) 6 M. De plus, le cosinus est toujours compris entre −1 et 1.
On en déduit donc que les deux premiers termes ci-dessus tendent vers 0 lorsque λ tend vers l’infini,
ainsi que le troisième puisque l’intégrale est bornée, d’où le résultat.
!
π2 n
1 n
(−1)k
lim Ln = 0 ⇔ lim −∑ 2+∑ 2
=0
n→∞ n→∞ 4 k=1 k k=1 k
π2 π2 1
⇔ − S +W = 0 ⇔ −S− S = 0
4 4 2
π 2 3 2π 2 π 2
⇔ = S ⇔ S= = .
4 2 4·3 6
On retrouve ainsi la valeur de S.
1 2 3 ··· N −1 N N +1 1 2 3 ··· N −1 N N +1
Nous avons ainsi démontré le résultat suivant : pour tout M > 2 entier,
M−1 M
Hm 1 HM
∑ m(m + 1) = ∑ m2 − M .
m=1 m=1
(d) Le premier terme du membre de droite converge lorsque M tend vers l’infini, de limite S. Le
second converge aussi d’après la question b. On en déduit que
M−1 +∞
Hm Hm
∑
lim = ∑ = S.
m=1 m(m + 1) m=1 m(m + 1)
M→∞
Hérédité : Supposons maintenant le résultat vrai au rang N, et montrons qu’il l’est encore au
rang N + 1. Nous utiliserons la démonstration pour amorcer le raisonnement :
N+1 N
1 1 1
ZN+1,m = ∑ n(n + m − 1) = ∑ n(n + m − 1) + (N + 1) (N + 1) + m − 1
n=1 n=1
N
1 1 m−1
= ∑ n(n + m − 1) + m − 1 (N + 1)(N + m)
n=1
N
1 1 1 1
= ∑ n(n + m − 1) + m − 1 −
N +1 N +m
n=1
!
N+m−1
1 1 1 1
Hm−1 − ∑
H.R.
= + −
m−1 n=N+1 n N +1 N +m
! !
N+m (N+1)+m−1
1 1 1 1
= Hm−1 − ∑ = Hm−1 − ∑ n .
m−1 n=N+2 n m−1 n=(N+1)+2
Le résultat est donc démontré, et on a donc que pour tout entier m > 2,
!
N+m−1
1 1
Zn,m = Hm−1 − ∑ .
m−1 n=N+1 n
1 1
(b) Pour tout entier n strictement positif, n > N + 1 > 0 ⇒ 0 < 6 . D’où
n N +1
N+m−1
1 N+m−1 1 m−1
0< ∑ n 6 ∑ N + 1 6 N + 1.
n=N+1 n=N+1
Nous avons du séparer le premier terme (correspondant à m = 1) de la somme car ZN,m n’est pas
défini pour m = 1.
(b) Les sommes étant finies, nous pouvons aussi échanger les symboles ∑ et lim :
M M M
Hm−1 ZN,m ZN,m Hm−1
lim ZN,m = ⇒ lim ∑ = ∑ lim = ∑ ,
N→∞ m−1 N→∞
m=2 m m=2
N→∞ m
m=2 m(m − 1)
π2
d’où le résultat suivant (connaissant déjà S = lim ∑N 1
n=1 n2 = 6 ) :
N→∞
!
N M
1 N
1 M
ZN,m π2 M
Hm−1
lim ∑ ∑ = lim ∑ n2 + ∑ m = +∑ .
n=1 m=1 nm(n + m − 1) 6 m=2 m(m − 1)
N→∞ N→∞
n=1 m=2
6 La fonction Dilogarithme
1. Pour x ∈ [−1, 1[−{0}, il n’y a pas de problème : la fonction dans l’intégrale est continue. De plus,
ln(1 − t) est équivalent en 0 à 1t , ce qui rend la fonction dans l’intégrale équivalente en 0 à −1, c’est-
à-dire prolongeable par continuité, et elle est donc intégrable.
+∞
xn
3. (a) Soit x ∈ ] − 1, 1[. Posons f (x) = ∑ 2 . Rappelons avant tout que
n=1 n
+∞ +∞
xn+1 xn
∀ x < |1|, ln(1 + x) = ∑ (−1) n
⇒ ln(1 − x) = − ∑ .
n=0 n+1 n=1 n
Nous avons alors
+∞
xn−1 1
f ′ (x) = ∑ n = − x ln(1 − x)
n=1
Z x
ln(1 − t)
⇒ f (x) = − dt
0 t
+∞
xn
⇔ f (x) = Li(x) ⇒ Li(x) = ∑ 2.
n=1 n
16 CAPES 2007 : Première composition
4. (a) Soit x ∈ ]0, 1[. On rappelle que pour deux fonctions f et g dérivables, on peut avoir
Cette formule peut être appliquée ici car la fonction x 7−→ 1 − x renvoie un nombre lui aussi
strictement compris entre 0 et 1. Par suite,
′ ′ ′ ln(1 − x) ln(1 − (1 − x))
Li(x) + Li(1 − x) = Li (x) + Li (1 − x) = − + − (−1)
x 1−x
ln(x) ln(1 − x)
= − .
1−x x
(b) Posons, pour tout x ∈ ]0, 1[, g(x) = − ln(1 − x) ln(x). Soit x ∈ ]0, 1[. Alors
′ −1 1 ln(x) ln(1 − x)
g (x) = − ln(x) + ln(1 − x) = − .
1−x x 1−x x
′
Par suite, g′ (x) = Li(x) + Li(1 − x) , donc Li(x) + Li(1 − x) = g(x) + C, où C est une
constante que l’on va déterminer.
π2
En faisant tendre x vers 0, on trouve que lim Li(x) = 0, lim Li(x) = . De plus,
x→0 x→0 6
π2
C= .
6
De plus,
′
ln(1 − x2 ) ln(1 − x2 )
1 2 1
Li(x ) = − (2x) = −
x2
.
2 2 x
1
Li(x) + Li(−x) = Li(x2 = +C,
2
avec C une constante que l’on détermine en remplaçant x par 0 dans les deux membres. Puisque
Li(0) = 0, on trouve C = 0, et le résultat s’en suit.
(b) Dans cette égalité, il suffit alors de faire tendre x vers 1 afin de trouver
1 π 2 +∞ (−1)n 1 π 2
2
lim Li(x) + Li(−x) = lim Li(x ) ⇔ +∑ =
x→1 x→1 2 6 n=1 n2 2 6
+∞
(−1)n 1 π2 π2
⇔ ∑ 2
= − = − .
n=1 n 2 6 12
′
1−x x−1
Li(x) − Li(−x) + Li − Li
1+x 1+x
ln(1 − x) ln(1 + x) 2 2x 2 2
= − − − + ln − ln
x x 1 − x2 1+x 1 − x2 1+x
1 1+x 2
= ln + ln x
x 1−x 1 − x2
1 + x ′
′ 1+x
= ln(x) ln + ln x ln .
1−x 1−x
avec C une constante que l’on détermine en faisant tendre x vers 0 dans les deux membres.
Puisque Li(0) = 0, on obtient :
π2 π2 π2
Li(1) − Li(−1) = C ⇔ C= + = .
6 12 4
√
(b) Appliquons la formule précédente au cas particulier x = 2 − 1 ∈ ]0, 1[. On trouve :
√ ! √ ! √ !
√ √ 2− 2 2−2 π2 2 √
Li( 2 − 1) − Li(1 − 2) + Li √ − Li √ = + ln √ ln( 2 − 1)
2 2 4 2− 2
√ !
√ √ √ √ π2 √ 2+1 √
⇔ Li( 2 − 1) − Li(1 − 2) + Li( 2 − 1) − Li(1 − 2) = + ln 2√ 2 ln( 2 − 1)
4 2 − 12
√ √ π2 √ √
⇔ 2 Li( 2 − 1) − Li(1 − 2) = + ln( 2 + 1) ln( 2 − 1)
√ √ 4
+∞
( 2 − 1)k +∞ (1 − 2)k π 2 1 √ √
∑ k2 − ∑ k2 = 8 + 2 ln( 2 + 1) ln( 2 − 1)
6.3.a
⇔
k=1 k=1
√ √
+∞
( 2 − 1)k (−1)k (1 − 2)k π 2 1 √ √
⇔ ∑ k2 + k2
=
8
+
2
ln( 2 + 1) ln( 2 − 1).
k=1
Lorsque k est pair, chaque terme de la somme est nul. La somme peut donc se faire uniquement
sur les k impairs. En posant k = 2n + 1, on trouve finalement que
√
+∞
( 2 − 1)2n+1 π 2 1 √ √
∑ (2n + 1)2 = 8 + 2 ln( 2 + 1) ln( 2 − 1).
n=0