17 Recommandations Techniques
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Commune d’Antibes
PIÈCE DU PLU
17
Recommandations
techniques
N°1 : N°1 :
Ville d’Antibes
Plan Local d’Urbanisme
Extrait du CD-reef versoin 121 (Edition 2000.3), imprimé par Eraldo Musso
Document NF P 91-100(mai 1994) : Parcs de stationnement accessible au public - Règles d’aptitude à
la fonction - Conception et dimensionnement (09/2000)
Recommandations techniques
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CORRESPONDANCE
À la date de publication du présent document il n’existe pas de travaux européens ou internationaux
sur le même sujet.
DESCRIPTEURS
Parc à voiture, ouvrage, aptitude à la fonction, conception, dimension, emplacement, pente, stabilité.
© AFNOR 1994
Président : M ANDRE
Secrétariat : M SMERECKI-AFNOR
MLLE AUX CERIR
- M ANDRE SYNCOPARC
- BLACHERE AUXIRBAT
- BRUYAS LYON PARC AUTO
- BUCHIN UTE
- COLIN SYNCOPARC
- CRETON BNS
- CUNIN CEP
- DE L’HERMITE BNTEC
- De REALS SYNCOPARC
- DELCROIX SARECO
- DEVILLEBICHOT SNBATI
- EUGEL SNPPA
- FILLOUX CSTB VALBONNE
- GINORE LYON PARC AUTO
MLLE GIRAUD SYNCOPARC
- GOUTAGNY PARIS DIRECTION DE LA VOIRIE - CS
- JARRIAND SERAPL BATIMENT
- KRUKOFF ISIS
- LAINE FIB
- LANERY SYNCOPARC
- LAURENT MINISTÈRE DE L’ENVIRONNEMENT
- LEMAY SERAPL BATIMENT
- MARRAST UNION NATIONALE DES SYNDICATS FRANÇAIS D’ARCHITECTES
- MEYER GZA DE FRANCE - DEC - SEDI
- MOREAU SNPPA
- NEGRON BNEVT
- PERFETTI CSNE
MME PERRON BUREAU VERISTASM POZZO DI BORGO SYNCOPARC
MME ROBIN CATED
- M ROGUET SCETAUPARC
- SACCONE SYNCOPARC
- TAREAU CETUR
- THONIER FNTP
- VACHAT SYNCOPARC
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SOMMAIRE
Avant propos
1 domaine d’application
2 références normatives
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AVANT-PROPOS
Les besoins de stationnement en centre ville sont en accroissement rapide partout en France et en
Europe. Devant ce besoin, les municipalités lancent des programmes de construction d’ouvrages de
stationnement. Pour réussir, ces programmes doivent prendre en compte les impératifs suivants, sou-
vent contradictoires :
- les ouvrages doivent être adaptés au parc automobile européen,
- une augmentation des dimensions au-delà du « standard » peut éventuellement fournir un attrait
commercial, en terme de confort accru d’utilisation pour la clientèle,
- les contraintes dues aux sites (arbres existants, réseaux, coût, etc.) exercent une forte pression
à la baisse sur les dimensions des ouvrages.
La présente norme met à profit l’expérience acquise. Elle a pour objet d’établir des dimensions nomi-
nales au-dessous desquelles il ne faut pas descendre si l’on veut garder suffisamment d’aisance pour
les manœuvres de stationnement et la circulation des véhicules. Des dimensions inférieures peuvent
éventuellement être utilisées dans le cas où les contraintes d’intégration de l’ouvrage dans le site ne
permettent pas leur respect.elles sont à négocier au cas par cas entre le promoteur du par cet la per-
sonne ou l’organisme ayant fait référence à la présente norme.
Il faut remarquer que chacune des dimensions caractéristiques d’une flotte de véhicules se définit par :
- une moyenne,
- un maximum,
- une répartition statistique.
Les « dimensions nominales » spécifiées par cette norme tiennent compte non seulement des dimen-
sions maximales, mais aussi de la répartition statique.
L’attention des prescripteurs faisant référence à la norme est attirée sur le fait que les dispositions de
la norme peuvent ne pas convenir dans le cas d’un parc associé à un centre d’activités particulier, tel
que centre commercial (en particulier s’il comprend une surface alimentaire), gare, aéroport, centre
de loisirs, etc.
En effet, la clientèle des ouvrages de ce type présente des besoins spécifiques. Il s’y observe égale-
ment des périodes prolongées de forte rotation pendant lesquelles le trafic interne doit rester fluide.
Ces deux considération peuvent justifier le recours à des dimensions plus confortables pour les empla-
cements, les voies de circulation, les rampes.
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1. DOMAINE D’APPLICATION
La présent norme spécifie les règles de conception générale et de dispositions géométrique des parc
de stationnement :
- accessible au public, pour les véhicules de moins de 3,5 t et de moins de 1,90 m de haut,
- à rangement non automatique.
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2. RÉFÉRENCES NORMATIVES
Ce document comporte par référence datée ou non datée des dispositions d’autres publications. Ces
références normatives sont citées aux endroits appropriés dans le texte et les publications sont énumé-
rées ci-après. Pour les références datées, les amendements ou révisions ultérieurs de l’une quelconque
de ces publications ne s’appliquent à ce document que s’ils y ont été incorporés par amendement ou
révision. Pour les références non datées, la dernière édition de la publication à laquelle il est fait réfé-
rence s’applique.
NF EN 81-1 Ascenseurs et monte-charge - Règles de sécurité pour la construction et l’installation
- Partie 1: Ascenseurs électriques (indice de classement: P 82-210).
P 92-701 Règles de calcul - Méthode de prévision par le calcul du comportement au feu des
structures en béton.
P 92-702 Règles de calcul - Méthode de prévision par le calcul du comportement au feu des
structures en acier - Annexe : Méthodologie de caractérisation des produits de pro-
tection.
DTU P 06-002 Règles NV 65 et annexes - Règles définissant les effets de la neige et du vent sur les
constructions.
DTU P 11-711 DTU 13.12 - Règles pour le calcul des fondations superficielles.
DTU P 18-702 Règles BAEL 91 - Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et
constructions en béton armé suivant la méthode des états limites.
DTU P 18-703 Règles BPEL 91 - Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et
constructions en béton précontraint suivant les méthodes des états limites.
DTU P 22-703 Justification par le calcul de la sécurité des constructions - Règles de calcul des
constructions en éléments à parois minces en acier.
DTU P 92-704 Règles FPM 88 - Méthode de prévision par le calcul du comportement au feu des
poteaux mixtes (acier + béton).
Fascicule 61 Titre II : Règles techniques de conception, de calcul et des épreuves des ouvrages
d’art.
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Un ouvrage est considéré comme répondant à la présente norme si les dimensions des emplacements
sont égales ou supérieures aux dimensions définies au paragraphe 3.1.2.
Certaines d’entre elles peuvent être diminuées en conformité avec le tableau 1. Si un emplacement
n’est pas rectangulaire, on doit pouvoir y inscrire un rectangle à ces dimensions.
Tableau 1
Nombre de Réduction
Catégorie Dimensions
places en % admise (cm)
1 80 Toutes Sans
Lorsqu’un emplacement est conforme par certaines de ses dimensions à l’une des catégories définies
ci-dessous, et par d’autres dimensions à une (ou plusieurs) autre(s) catégorie(s). il est compté dans
la catégorie de numéro le plus élevé.
3.1.2 dimensions
Les dimensions ainsi définies sont les suivantes (voir figures 1, 3, 4, 5, 6). Les angles intermédiaires
aux valeurs apparaissant dans le tableau 2 sont admis. On doit s’inspirer des valeurs présentées ici
en interpolant.
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Tableau 2
La largeur des places aménagées pour les personnes handicapées à mobilité réduite (voir NF P 91-201)
est précisée à l’article 4 de l’arrêté du 25 janvier 1979. Le nombre de ces places obligatoirement réser-
vées est précisé à l’article 5 du décret 78-109 du 1er février 1978.
Dans le cas d’une circulation à double sens dans une allée desservant un nombre d’emplacements
supérieur à vingt, la largeur de cette allée est augmentée de 20 %. avec un minimum de 5 m.
S’il y a des poteaux entre les places de stationnement, la distance entre le nu des poteaux et le bord
de la voie de circulation est au minimum de 0,65 m. Cette dimension peut être réduite si la largeur
des places est augmentée, dans les conditions fixées par le tableau 3.
Retrait du poteau Augmentation de la largeur des emplace-
ments (Cf note 1)
65 0
40 10
25 15
Note 1 : Dans le cas d’un emplacement entre deux poteaux, la largeur est augmentée une seule fois de la quantité
imposée par le poteau le moins en retrait
Tableau 3
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Cette facilité ne s’applique pas aux catégories 2 et 3 du tableau 1 et reste limitée à 40 % de l’ensemble
des places du parc.
Hors zone de stationnement et hors zones de péage, la largeur des voies de circulation et des rampes
entre murs et/ou poteaux est au moins de:
- 3,00 m en partie droite en sens unique,
- 5,50 m en partie droite à double sens,
- 4,00 m en courbe à sens unique,
- 3,50 m (voie intérieure) +, 3,00 m (voie extérieure) en courbe à double sens.
Pour les courbes, qu’il s’agisse de circulations horizontales ou de rampes, le rayon de courbure exté-
rieur de la voie unique, ou de la voie intérieure dans le cas des circulations à double sens, ne peut être
inférieur à 8,50 m. Dans le cas des rampes, ce rayon est mesuré en projection horizontale.
Dans le cas où les circulations et rampes à double sens comportent un îlot séparateur, la largeur totale
est augmentée de la largeur de l’îlot.
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3.4.1 planchers
Les planchers ont une pente d’au moins 1 % vers les dispositifs de collecte des eaux (avaloirs,
cuvettes, etc.).
L’inclinaison de l’axe longitudinal de tout emplacement ne doit pas excéder 5 %, sans que toutefois sa
plus grande pente excède 7,5 %.
La pente maximale des planchers au droit des places réservées aux handicapés doit être conforme à
la réglementation en vigueur.
3.4.2 rampes
NOTE : Dans tous les cas, la rugosité du sol des trémies extérieures doit être particulièrement pronon-
cée. Il faut prévoir des mesures particulières dans les régions à fort enneigement.
Sur une distance de 4 m en retrait de l’alignement des façades au débouché sur la voirie, la pente de
la rampe ne doit pas excéder 5 %. Cette disposition ne concerne pas les trémies aménagées dans la
voirie elle-même. Dimensions en mètres
Le raccordement des rampes s’effectuera suivant des courbes de rayon (R) (dans l’axe de a rampe) :
- R ≥ 10 m en sommet de la rampe,
- R ≤ 15 m en pied de rampe.
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NOTE : Circulation des piétons - Escaliers et ascenseurs. La circulation des piétons et escaliers fait l’
objet d’une réglementation. On peut se référer à la circulaire du 4 novembre 1987 relative aux parcs
de stationnement. De même, on peut se référer pour, les ascenseurs électriques à la norme NF EN
81-1 et pour les ascenseurs hydrauliques à la norme NF EN 81-2.
Le calcul des dimensions et de résistance des parties d’ouvrages doit répondre aux exigences suivantes
:
- pour les ouvrages construits sous chaussée, au fascicule 61 titre Il concernant les ouvrages d’art,
- pour les ouvrages construits en élévation, aux DTU P 06-006 (Règles N 84) et DTU P 06-002
(Règles NV 65),
- pour les projets situés dans le régions concernées par la protection parasismique, au DTU P
06-003 (Règles PS 69),
- pour les charges d’exploitation à l’intérieur de l’ouvrage, à la norme NF P 06-001,
- pour les structures en béton, aux règles techniques de conception DTU P 18-702 (Règles BAEL
91) , DTU P 18-703 (Règles BPEL 91, fascicule 62) ainsi qu’à la norme P 92-701 et au DTU P
22-703,
- pour les structures en acier, au DTU P 22-701 (Règles CM), ainsi qu’à la norme P 92-702 et au
DTU P 22-703,
- pour les structures mixtes acier-béton, au DTU P 92-704 (Règles FPM 88) et au DTU P 22-703,
- pour ce qui concerne plus particulièrement les fondations superficielles, au DTU P 11-711,
- pour les petits éléments, parois et murs en maçonnerie, à la norme NF P 10-202-1 (Référence
DTU 20.1).
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NF EN 81-1 (P 82-210) (novembre 1998) : Règles de sécurité pour la construction et l’installation des
ascenseurs - Partie I : Ascenseurs électriques
NF EN 81-2 (P 82-310) (novembre 1998) : Règles de sécurité pour la construction et l’installation des
ascenseurs - Partie 2 : Ascenseurs hydrauliques
P 10-202-1 (DTU 20.1) (septembre 1985. octobre 1993, avril 1994, décembre 1995, décembre 1999) :
Ouvrages en maçonnerie de petits éléments - Parois et murs - Partie 1 : Cahier des clauses techniques
Règles FB (P 92-701) (décembre 1993): Méthode de prévision par le calcul du comportement au feu
des structures en béton
Régies FA (P 92-702) (décembre 1993) : Méthode de prévision par le calcul du comportement au feu
des structures en acier
Règles N 84 modifiées 95 (DTU P06-006) (septembre 1996, avril 2000, Action de la neige sur les
constructions
DTU 13.12 (DTUP 11-711) (mars 1988, novembre 1988) : Règles pour le calcul des fondations super-
ficielles
Règles BAEL 91 révisées 99 (DTU P18-702) (mars 1992, février 2000): Règles techniques de concep-
tion et de calcul des ouvrages et constructions en béton armé, suivant la méthode des états limites
(fascicule 62, titre 1er section I du CCTG) (Cahiers du CSTB 3192)
Règles BPEL 91 (DTU P 18-703) (avril 1992, février 2000) : Règles techniques de conception et de
calcul des ouvrages et constructions en béton précontraint selon les méthodes des états limites (fas-
cicules 62, titre 1er section Il du CCTG) (Cahiers du CST B 2578 et 3193)
DTU P 22-703 (décembre 1978) : Justification parle calcul de la sécurité des constructions - Règles de
calcul des constructions en éléments à parois minces en acier
Règles PM 88 (DT P 22-704) (septembre 1988) : Méthode de prévision par le calcul du comportement
au feu des poteaux mixtes (acier + béton)
NF P 06-001 (juin 1986): Bases ce calcul des constructions - Charges d’exploitation des bâtiments.
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Extrait du CD-reef versoin 121 (Edition 2000.3), imprimé par Eraldo Musso
Document NF P 91-100(mai 1994) : Parcs de stationnement accessible au public - Règles d’aptitude à
la fonction - Conception et dimensionnement (09/2000)
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CORRESPONDANCE
À la date de publication du présent document, il n’existe pas de travaux européens ou internationaux
traitant du même sujet.
ANALYSE
Le présent document spécifie les dimensions minimales à observer pour les emplacements de station-
nement à usage privatif et pour les voies de circulation les desservant.
DESCRIPTEURS
Thésaurus International Technique : parc à voitures, aptitude à la fonction, conception, dimension,
emplacement, accès, pente.
MODIFICATIONS
CORRECTIONS
Editée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR), Tour Europe 92049 Paris La
Défense Cedex - Tél: (1) 42 91 55 55
Président: M MARRAST
Secrétariat: M LECOCQ - BNTB
M BAZIN CSTB
M BLACHERE AUXIRBAT
M DE L’HERMITE BNTEC
M DELCROIX SARECO
M DEVILLEBICHOT SNBATI
M EUGEL SNPPA
M JACQUET SOBEA IDF
M LABARDE FNPC
M LANERY SYNCOPARC
M LEMAY SERALP BATIMENT
MME LEROUX RENAULT SA
M MALAUBIER PSA
M MARRAST UNSFA
M MEYER GAZ DE FRANCE - DEC - SEDI
M PAQUIER SARECO
MME ROBIN CATED
M SACCONE SYNCOPARC
M SERRES COMITE DES CONSTRUCTEURS FRANCAIS D’AUTOMOBILES
M SMERECKI AFNOR
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1 Domaine d’application
2 Références normatives
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AVANT-PROPOS
Ce document relatif aux parcs de stationnement à usage privatif présente des similitudes et des diffé-
rences avec la norme NF P91-100 qui traite des parcs de stationnement publics.
Pour ce qui se rapporte aux emplacements, les différences traduisent la nécessité d’en traiter de
manière individuelle, s’agissant de parties «privatives».
Pour ce qui est des circulations, les différences visent à prendre en compte l’effet qu’apporte l’accou-
tumance aux lieux dans le comportement des usagers.
1- DOMAINE D’APPLICATION
Le présent document propose aux divers intervenants dans l’élaboration des projets de construction
des dispositions normalisées, relatives aux dimensions usuelles des parcs de stationnement à usage
privatif, qui permettent, lorsqu’on s’y réfère, de faciliter la compréhension et la communication des
éléments concernés du projet.
NOTE 1: II a également pour objet de faciliter une information correcte des parties pour toutes les
transactions telles que contrats de réservation, actes de vente, baux de location pour lesquels il est
recommandé de donner les classes d’appartenance, les dimensions des emplacements et autres infor-
mations utiles par référence à ce document.
Il traite :
- des dimensions minimales (dimensions horizontales et hauteurs libres), pour les emplace-
ments, les voies de circulation et les rampes
- de la pente des planchers et des rampes.
Il ne prend pas en compte les aspects liés à l’implantation des équipements tels que barrières, éclai-
rages et leurs protections.
Il ne traite pas des emplacements fermés (boxes) ; toutefois un emplacement de ce type peut être
classé selon les modalités du présent document. Ce classement s’effectue sans tenir compte des carac-
téristiques d’encombrement du mode de fermeture (portes, grilles).
NOTE 2 : Par extension, un emplacement peut être considéré comme « boxable », au sens du présent
document, lorsque ses dimensions lui permettent, après encloisonnement dans les conditions prévues
par les textes réglementaires en vigueur (Arrêté du 31 .janvier 1986) d’être classé selon les modalités
du présent document, et sans préjudice des autres dispositions réglementaires, administratives ou
techniques qui peuvent en disposer autrement (Règlement de copropriété, par exemple).
2- RÉFÉRENCES NORMATIVES
Ce document comporte par référence datée ou non datée des dispositions d’autres publications. Ces
références normatives sont citées aux endroits appropriés dans le texte et les publications sont énumé-
rées ci-après. Pour les références datées, les amendements ou révisions ultérieurs de l’une quelconque
de ces publications ne s’appliquent à ce document que s’ils y ont été incorporés par amendement ou
révision. Pour les références non datées, la dernière édition de la publication à laquelle il est fait réfé-
rence s’applique.
NF P 91-201 Construction - Handicapés physiques.
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Un emplacement est conforme aux spécifications du présent document si ses dimensions, et celles de
la circulation le desservant, lui permettent d’être rangé dans l’une des deux classes définies dans le
tableau 1, en fonction des dimensions de référence prévues à article 4 suivant.
Réduction
Classe Dimensions horizontales admise(1)
m
A Toutes dimensions de référence Aucune
Les emplacements de classe B, dits «réduits», conviennent aux petits véhicules. Leur aménagement
est réservé à l’utilisation de surfaces résiduelles. Leur nombre ne saurait excéder 10% de la capacité
totale du parc, à moins de dispositions spéciales dans les Documents Particuliers du Marché (DPM).
Lorsqu’un emplacement est conforme par certaines de ses dimensions à la classe A, et par d’autres
dimensions à la classe B, il est compté dans la classe B.
Si un emplacement n’est pas rectangulaire, il doit circonscrire un rectangle dont les dimensions
répondent à celles d’une des deux classes.
Les dimensions de référence des emplacements dépendent de la disposition des emplacements et leur
organisation par rapport aux voies de desserte.
Elles sont déterminées en fonction du tableau 2 et des figures 1, 2, 3, 4 et 5, en tenant compte des
précisions suivantes :
- la longueur est :
- comptée perpendiculairement à la voie de desserte pour les stationnements en bataille
(suivant un angle de 90° avec la voie) ou en épi (suivant un angle compris entre 0° et 90°
avec la voie),
- comptée parallèlement à la voie de desserte pour les stationnements en créneau (suivant
un angle de 0° avec la voie),
- la largeur est comptée perpendiculairement à l’orientation du rectangle inscrit.
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Les dimensions ainsi définies sont les suivantes (voir figures 1, 2, 3, 4, 5). Les angles intermédiaires
aux valeurs apparaissant dans le tableau 2 sont admis. On doit s’inspirer des valeurs présentées ici
en interpolant.
La largeur et la disposition des places aménagées pour les personnes handicapées à mobilité réduite
sont précisées dans la norme NF P 91-201. Le nombre et les dimensions de ces places réservées sont
précisés par la réglementation en vigueur.
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Figure 1 : Places de classe A - Application des tableaux 2 et 3 à un rangement en bataille
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Dans le cas d’un rangement en bataille ou en épi, le fond de l’emplacement doit maintenir dégagé le
gabarit défini par la figure 6.
Dans le cas d’un rangement en créneau, l’emplacement doit maintenir,dégagé côté parc, le gabarit
défini par la figure 7.
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4.3- Pente
La pente d’un emplacement ne doit pas excéder 5 % selon son axe longitudinal, et 7,5 % selon sa
plus grande pente.
La pente des emplacements réservés aux handicapés doit être conforme à la réglementation en
vigueur.
Les rampes et voies de circulation de véhicules doivent être libres de tout obstacle sur toute leur lar-
geur et sur une hauteur minimale de 2,00 m. Dans le cas d’une rampe, cette distance est mesurée
perpendiculairement à la surface de la rampe.
Aux raccordements avec les parties horizontales, la hauteur est majorée de la flèche correspondant à
l’empattement des véhicules, et dont la valeur est calculée pour un empattement minimal de 3,00 m.
Quelles que soient les largeurs indiquées dans le tableau 2, nécessaires à l’accessibilité des emplace-
ments, la largeur des voies de circulation est au moins de :
- 2,80 m en sens unique,
- 5,00 m en double sens.
S’il existe un îlot séparateur, la largeur totale est augmentée de la largeur de l’îlot.
5.1.3- Rampes
La largeur minimale L de la rampe est donné par l’abaque ci-après en fonction du rayon extérieur R
de la voie, et suivant la pente envisagée.
Figure 8
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Le raccordement des rampes s’effectue suivant des courbes de rayon de courbure p (compté dans le
plan axial de la rampe) de valeurs minimales (figure 9) :
- p = 10 m en sommet de la rampe,
- p = 15 m en pied de rampe.
Faute de pouvoir réaliser les arrondis correspondants, le raccordement peut être effectué par des suc-
cessions de plans enveloppés par ces arrondis.
Sur une distance de 4 m en retrait de l’alignement des façades au débouché sur la voirie, la pente de
la rampe ne doit pas excéder 5 % (figure 10).
NOTE : Dans tous les cas, la rugosité du sol des trémies extérieures doit être particulièrement pronon-
cée. Il faut prévoir des mesures particulières dans les régions à fort enneigement.
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SOMMAIRE
1- Preambule
1.1- Cadre réglementaire
1.2- Objectifs du zonage
1.3- Enquête publique
2- Contexte antibois
2.1- Facteurs conditionnels du site
2.1.1- Aperçu géographique et géologique
2.1.2- Hydrographie
2.1.3- Précipitations
2.2- Risques d’inondation et gestion actuelle des eaux pluviales
2.2.1- Situation générale
2.2.2- Plan de prévention des risques d’inondation
2.2.3- Schémas directeurs et travaux d’aménagement hydraulique
2.2.4- Mesures de maîtrise des ruissellements
2.2.5- Entretien préventif
2.3- Prise en compte de la pollution des eaux pluviales
2.3.1- Nature de la pollution et enjeux pour la commune
2.3.2- Traitement des eaux pluviales par la station d’épuration
2.3.3- Nettoyage préventif des réseaux pluviaux
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1- PRÉAMBULE
La maîtrise du ruissellement pluvial ainsi que la lutte contre la pollution apportée par ces eaux, sont
prises en compte dans le cadre du zonage d’assainissement à réaliser par les communes, comme le
prévoit l’article L2224-10 du Code Général des Collectivités Territoriales (ex article 35 de la loi sur
l’eau).
Cet article L.2224-10 oriente clairement vers une gestion des eaux pluviales à la source, en interve-
nant sur les mécanismes générateurs et aggravants des ruissellements, et tend à mettre un frein à la
politique de collecte systématique des eaux pluviales. Il a également pour but de limiter et de maîtriser
les coûts de l’assainissement pluvial collectif.
En pratique, le zonage d’assainissement pluvial doit délimiter après enquête publique :
- les zones dans lesquelles des mesures doivent être prises pour contrôler l’imperméabilisation des
sols et assurer la maîtrise du débit et de l’écoulement des eaux pluviales et de ruissellement,
- les zones où il est nécessaire de prévoir des installations pour assurer la collecte, le stockage
éventuel, et en tant que de besoin, le traitement des eaux pluviales et de ruissellement lorsque
la pollution qu’elles apportent au milieu aquatique risque de nuire gravement à l’efficacité des
dispositifs d’assainissement.
L’enquête publique préalable à la délimitation des zones d’assainissement est celle prévue à l’article R
123-11 du Code de l’Urbanisme.
Le zonage d’assainissement approuvé est en effet intégré dans les annexes sanitaires du Plan Local
d’Urbanisme de la commune (P.L.U.). Il doit donc être en cohérence avec les documents de planifica-
tion urbaine, qui intègrent à la fois l’urbanisation actuelle et future. Il est consulté pour tout nouveau
Certificat d’Urbanisme ou permis de construire.
Ce dossier d’enquête comprend deux pièces :
- la présente notice justifiant le zonage,
- la carte de zonage.
Il a pour objet d’informer le public et de recueillir ses appréciations, suggestions et contre-propositions,
afin de permettre à la commune de disposer de tous les éléments nécessaires à sa décision.
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2- CONTEXTE ANTIBOIS
2.1.2- Hydrographie
La partie nord du territoire recoupe la plaine alluviale de la Brague, et la Valmasque, son affluent
principal. Le bassin versant de ce petit fleuve côtier s’étend sur environ 70 km2 de Châteauneuf à la
mer. Les apports pluviaux urbains provenant d’Antibes participent très peu à la formation de ses crues
(jusqu’à 330 m3/s en crue centennale).
Le relief de la commune est assez peu marqué, et traversé par les petits vallons côtiers qui le cloi-
sonnent. Ces talwegs s’étirent sur des longueurs variant de 1 à 5 km, et constituent les axes naturels
de drainage pluvial de petits bassins versants de quelques dizaines à quelques centaines d’hectares.
Ces vallons côtiers sont secs en temps ordinaire. Ils doivent néanmoins être capables d’évacuer de
forts débits générés par les orages violents typiques du climat méditerranéen (quelques m3 à plusieurs
dizaines de m3 pour les bassins les plus importants).
Les caractéristiques des 5 bassins versants urbains principaux sont les suivantes :
Bassin versant Longueur (km) Superficie (km2)
Garbéro 1,3 1,6
Laval 4,8 4,1
St Honorat 0,8 0,6
Lys 1,7 1,6
Madé 2,1 7
D’autres bassins de petites tailles (inférieurs à 0,5 ha) drainent la commune : Beau Rivage, Val Claret,
Fort Carré, St Roch, Centre Ville, Illette (1 et 2), Cap Est, Cap Sud, Cap Ouest, Hollywood, Iles, Bas-
Lauvert.
L’urbanisation de la ville d’Antibes a connu un essor très important au cours des trente à quarante
dernières années.
Parallèlement, l’occupation des fonds de vallons par des habitats et activés s’est développée, condui-
sant à des aménagements disparates et sans cohérence des vallons, souvent couverts, busés, rem-
blayés, ou étranglés par des ponceaux insuffisants.
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2.1.3- Précipitations
Antibes est soumise à un climat méditerranéen littoral, caractérisé par de fortes variations saison-
nières, avec des étés très secs et des automnes très pluvieux.
Janv Févr Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Total
H
84.0 72.7 62.5 67.5 43.9 34.4 11.7 28.8 72.4 116.8 110.5 81.1 786.1
(mm)
Les orages à l’origine des crues sur les vallons sont des phénomènes localisés et brefs, mais très
intenses sur des durées de l’ordre de 30 minutes à 1 heure. Ils donnent lieu à des crues « éclair ». Les
temps de concentration des eaux dans les vallons sont ensuite très courts, compte-tenu de l’imper-
méabilisation des sols, des pentes des versants et collecteurs, et des faibles distances à parcourir sur
les réseaux de collecte secondaires.
Les enregistrements d’orages remarquables ayant touché Antibes au cours des dernières décennies
donnent les hauteurs d’eau suivantes :
- 13 octobre 1973 : 218 mm à la Garoupe (intensités instantanées non connues),
- octobre 1987 : 198 mm à la Garoupe, avec 45 mm en 45 minutes,
- octobre 1993 : 134 mm à Golfe Juan, avec 63 mm en 30 minutes,
- octobre 1993 : 103 mm à Golfe Juan, avec 39 mm en 30 minutes,
- 10 janvier 1994 : 117 mm à Golfe Juan, avec 42 mm en 2 heures,
- 24 décembre 1996 : 105 mm à la Garoupe, avec 58 mm en 1 heure.
L’orage du 5 octobre 1993 s’est distingué par des intensités exceptionnelles, dont les valeurs extrêmes
estimées par extrapolation varient entre 75 et 110 mm en 1 heure. Cet événement reste le plus vio-
lent enregistré à ce jour sur la commune. Sa période de retour serait supérieure à 100 ans d’après les
statistiques régionales de Météo-France.
La ville d’Antibes est dotée d’un plan de prévention des risques d’inondation approuvé par arrêté pré-
fectoral le 29 décembre 1998.
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Les 5 principaux vallons urbains sont concernés par le PPRi : Garbéro, Laval, St Honorat, Lys, Madé.
Le PPRi, opposable aux tiers, vise les objectifs suivants :
- améliorer la sécurité des personnes exposées à un risque inondation,
- maintenir le libre écoulement et la capacité d’expansion des crues en préservant les milieux
naturels,
- limiter les dommages aux biens et aux activités soumis aux risques.
La cartographie réglementaire distingue :
- des zones rouges à risques forts au regard des hauteurs d’eau, vitesses d’écoulement, conditions
hydrodynamiques ou phénomènes d’enclavement,
- des zones bleues à risques modérés.
Le règlement du PPRi précise notamment les mesures d’interdiction et les prescriptions applicables
dans chacune des zones.
Pour mémoire, le CETE-Méditerranée a réalisé en 1995, une approche géomorphologique des aléas liés
au ruissellement urbain et aux débordements des vallons et de la Brague.
Des schémas directeurs d’aménagement ont été établis pour les bassins versants antibois concernés
par le PPRi (Garbéro, Laval, St Honorat, Lys, Madé), afin de définir les travaux de restructuration
nécessaires sur les réseaux primaires. La remise à niveau de ces réseaux impliquera des aménage-
ments structurants très lourds, et une programmation des investissements sur plusieurs décennies.
Les schémas directeurs associent des bassins écrêteurs publics de grandes capacités (plusieurs
dizaines de m3), à des augmentations sectorielles de la capacité des vallons (recalibrages ou créations
de défluences).
Les bassins urbains secondaires ont également fait l’objet d’études hydrauliques préconisant des amé-
nagements pour limiter les débordements et mises en charge (Beau Rivage, St Roch, Ponteil, …).
Sur le bassin de la Brague, la Maîtrise d’Ouvrage de ces études et la mise en œuvre des travaux
préconisés, est déléguée au Syndicat Intercommunal pour l’Amélioration de la Qualité des Eaux de la
Brague et de ses Affluents.
Depuis 1989, une politique de maîtrise des ruissellements a été mise en œuvre par la commune pour
les nouvelles constructions et infrastructures publiques ou privées.
L’objectif est de compenser les nouvelles imperméabilisations des sols, par la création de bassins de
rétention des eaux pluviales à l’échelle de la parcelle.
La conception de ces dispositifs (bassins à ciel ouvert ou enterrés, vidange gravitaire ou par pompage)
est du ressort du maître d’ouvrage. La ville, lors de l’instruction des autorisations d’urbanisme, prescrit
:
- un volume de stockage, calculé sur la base de la surface nouvellement imperméabilisée à laquelle
est affecté un volume spécifique, variable suivant la vulnérabilité du bassin versant concerné par
l’implantation et les modalités d’évacuation des eaux (variant de 40 à 100 l/m2),
- un débit de fuite, calculé par les services municipaux,
- des dispositions permettant la visite et le contrôle du fonctionnement des ouvrages.
Les collecteurs situés sous le domaine public sont gérés et entretenus par la ville.
Un nettoyage pluriannuel des principaux vallons pluviaux est réalisé à titre préventif par les services
municipaux.
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La pollution véhiculée par les eaux pluviales est principalement générée par l’accumulation de polluants
durant les périodes de temps sec.
La majeure partie des flux polluants provient de sources urbaines, notamment :
- La circulation automobile : les véhicules constituent la source principale de rejets d’hydro-
carbures (huiles et essence), plomb (essence), caoutchouc et différents métaux provenant de
l’usure des pneus et pièces métalliques (zinc, cadmium, cuivre, chrome, aluminium,...).
- Les déchets solides ou liquides : lors du nettoyage des rues, une partie des déchets est
entraînée par les eaux de lavage. Plus graves sont les rejets accidentels ou délibérés (huiles de
vidange de moteurs, nettoyage de places de marchés,...) dans les réseaux.
- Les animaux : les déjections animales sont une source très importante de pollution.
- La végétation : la végétation urbaine produit des masses importantes de matières carbonées
(feuilles mortes à l’automne, ...). Elle est également à l’origine indirecte d’apports en azote et en
phosphate (engrais), pesticides et herbicides.
- L’érosion des sols et les chantiers : l’érosion des sols par l’action mécanique des roues des
véhicules, est une source importante de matières en suspension, qui peuvent contenir des agents
actifs (goudron).
- L’industrie : sa contribution est très variable, et dépend des types d’activité et de leur situation
par rapport à la ville.
- Les contributions diverses des réseaux : rejets illicites d’eaux usées dus à de mauvais rac-
cordements, en particulier dans le centre ancien des villes qui possède historiquement un réseau
unitaire, délestages accidentels d’eaux usées dans les réseaux pluviaux lors de pannes sur les
stations de relevage, ...
Pour la ville d’Antibes - Juan les Pins, les usages liés au tourisme (baignade en mer) et à l’alimen-
tation en eau potable (sources romaines) constituent des enjeux majeurs à protéger.
Les actions menées par la commune visent particulièrement les risques de contamination bactérienne
des eaux souterraines et de surface (en particulier de la Brague et de ses affluents), et des eaux du
littoral.
Le système d’assainissement de la Ville d’Antibes - Juan les Pins a été aménagé pour réaliser durant
les 5 mois de la saison estivale, la dérivation de petits écoulements pluviaux (eaux urbaines et pre-
miers flots d’orage) se rejetant sur des zones sensibles de baignade, vers le réseau d’eaux usées et
la station d’épuration.
Ce dispositif concerne une trentaine de points équipés de reprises gravitaires (clapets, vannes,
murettes) ou de mini-stations de pompage.
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- Reprises gravitaires : des clapets anti-retour évitent le délestage d’eaux polluées vers le milieu
récepteur, et empêchent l’intrusion des eaux pluviales dans le réseau d’eaux usées lorsque celui-
ci est en charge. Au total un vingtaine de reprises gravitaires sont en service.
Des nettoyages préventifs sont réalisés avant la période estivale, afin d’éliminer les pollutions accu-
mulées dans les réseaux lors des épisodes pluvieux précédents, ou par les déversements réguliers qui
y sont faits (lavage des voiries, etc).
Les techniques alternatives aux réseaux d’assainissement pluvial permettent de réduire les flux d’eaux
pluviales le plus en amont possible en redonnant aux surfaces de ruissellement un rôle régulateur
fondé sur la rétention et l’infiltration des eaux de pluie. Ces techniques ont l’avantage d’être moins
coûteuses que les ouvrages classiques et s’intègrent plus facilement dans la ville à condition que la
capacité d’infiltration du terrain et la topographie le permettent.
Les techniques à mettre en œuvre sont à choisir en fonction de l’échelle du projet :
- à l’échelle de la construction : citernes ou bassins d’agrément, toitures terrasses,
- à l’échelle de la parcelle : infiltration des eaux dans le sol, stockage dans bassins à ciel ouvert
ou enterrés,
- à l’échelle d’un lotissement :
- au niveau de la voirie : chaussées à structure réservoir, chaussées poreuses pavées ou
enrobées, extensions latérales de la voirie (fossés, noues, …),
- au niveau du quartier : stockage dans bassins à ciel ouvert (secs ou en eau) ou enterrés,
puis évacuation vers un exutoire de surface ou infiltration dans le sol (bassins d’infiltration),
- Autres systèmes absorbants : tranchées filtrantes, puits d’infiltration, tranchées drainantes.
L’une des formes les plus classiques est le bassin de rétention. Le recours à d’autres solutions est
toutefois à promouvoir, notamment les techniques d’infiltration (noues, tranchées), à favoriser dans
la mesure du possible. Cependant, les contraintes géologiques sont importantes sur la commune (sys-
tèmes karstiques, perméabilité très variable) et limitent leur champ d’application. Seules des études
de sols à la parcelle permettront de valider la mise en œuvre de techniques basées sur l’infiltration.
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Les prescriptions de la Ville d’Antibes - Juan-les-Pins se basent sur un découpage du territoire commu-
nal en sous-bassins versants, et sur la définition pour chacune de ces entités, de critères de dimension-
nement des ouvrages de stockage-restitution plus ou moins sévères en fonction de leur vulnérabilité
actuelle.
o Cas général
Les périodes de retour de protection retenues par la ville varient en fonction des risques d’inondation
existants, et de la saturation des réseaux publics (calculées pour des durées de pluie de l’ordre de
l’heure) :
- 10 ans pour les réseaux les moins exposés (40 l/m2 imperméabilisé),
- 100 ans pour les réseaux saturés et sensibles (70 l/m2 imperméabilisé),
- supérieure à 100 ans pour les réseaux très exposés (100 l/m2 imperméabilisé).
Ces dernières valeurs sont volontairement sécuritaires, pour tenir compte des défauts d’entretien sou-
vent observés sur les ouvrages privés.
La conception de ces dispositifs est du ressort du maître d’ouvrage, qui sera tenu à une obligation de
résultats, et sera responsable du fonctionnement des ouvrages.
o Cas particuliers
- Lorsque l’unité foncière concernée par le projet d’urbanisme est située en zone inondable du
PPRi, il est considéré que ces terrains jouent déjà un rôle d’épandage de crues, et le volume
unitaire retenu est plus faible.
- En l’absence d’exutoire dans un réseau ou vallon existant, et sauf cas très favorable d’infiltra-
tion, le dimensionnement des bassins sera basé sur un volume unitaire de 100 l/m2 de surface
imperméabilisée.
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- Zones à risques forts d’inondation identifiées dans le PPRi et dans l’étude CETE
Les ouvrages de rétention sont dimensionnés sur la base de 100 l/m2 de surface imperméabilisée, sauf
pour les propriétés situées dans les zones inondables du PPRi où les ouvrages sont dimensionnés sur
la base de 70 l/m2 de surface imperméabilisée.
Seules des études à la parcelle permettront de valider la mise en place de techniques basées sur l’infil-
tration et non sur la rétention.
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- « HOLLYWOOD 1 »
- Pas de zones inondables identifiées dans le PPRi ou l’étude CETE, risques de ruissellements
urbains
Les ouvrages de rétention sont dimensionnés sur la base de 70 l/m2 de surface imperméabilisée.
- « HOLLYWOOD 2 »
- Pas de zones inondables identifiées dans le PPRi ou l’étude CETE
Les ouvrages de rétention sont dimensionnés sur la base de 40 l/m2 de surface imperméabilisée.
- Zones à risques forts d’inondation identifiées dans le PPRi et dans l’étude CETE
Les ouvrages de rétention sont dimensionnés sur la base de 100 l/m2 de surface imperméabilisée, sauf
pour les propriétés situées dans les zones inondables du PPRi où les ouvrages sont dimensionnés sur
la base de 70 l/m2 de surface imperméabilisée.
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- Zones à risques forts d’inondation identifiées dans le PPRi et dans l’étude CETE
- Quelques possibilités d’infiltration à la parcelle
Les ouvrages de rétention sont dimensionnés sur la base de 100 l/m2 de surface imperméabilisée, sauf
pour les propriétés situées dans les zones inondables du PPRi où les ouvrages sont dimensionnés sur
la base de 70 l/m2 de surface imperméabilisée.
En dehors des zones où les sols présentent une aptitude bonne à moyenne à l’infiltration, seules des
études à la parcelle permettront de valider la mise en place de techniques basées sur l’infiltration.
Les facteurs hydrauliques visant à freiner la concentration des écoulements vers les secteurs situés
en aval, et à préserver les zones naturelles d’expansion ou d’infiltration des eaux, sont à prendre en
compte sur l’ensemble des vallons, fossés et réseaux de la commune.
Les principes généraux d’aménagement reposent sur :
- la conservation des cheminements naturels,
- le ralentissement des vitesses d’écoulement,
- le maintien des écoulements à l’air libre plutôt qu’en souterrain,
- la réduction des pentes et allongement des tracés dans la mesure du possible,
- l’augmentation de la rugosité des parois,
- la réalisation de profils en travers plus larges.
Ces mesures sont conformes à la loi n°2003-699 du 30 juillet 2003, qui s’attache à rétablir le caractère
naturel des cours d’eau, et valide les servitudes de passage pour l’entretien.
Sauf cas spécifiques liés à des obligations d’aménagement (création d’ouvrages d’accès aux proprié-
tés, nécessités de stabilisation de berges, etc), la couverture, le busage ou le bétonnage des vallons
et fossés sont à éviter.
Ce parti pris est destiné d’une part, à ne pas aggraver les caractéristiques hydrauliques, et d’autre
part, à faciliter leur surveillance et leur nettoyage.
La réalisation de murs bahuts, remblais, digues en bordure de vallons, ou de tout autre aménagement,
est à réserver à des objectifs de protection de biens existants, sans créer d’aggravation par ailleurs.
Les axes naturels d’écoulement, existants ou ayant disparus partiellement ou totalement, doivent
être maintenus voire restaurés, lorsque cette mesure est justifiée par une amélioration de la situation
locale.
Pour les zones classées inondables dans le Plan de Prévention des Risques d’Inondation de la com-
mune, les prescriptions d’aménagement sont définies dans le règlement en vigueur depuis le 29
Décembre 1998.
Pour les vallons et fossés secondaires, non identifiés dans le Plan de Prévention des Risques d’Inon-
dation mais débordant naturellement, le maintien d’une largeur libre minimale sera demandé dans les
projets d’urbanisme, afin de conserver une zone d’expansion des eaux qui participe à la protection des
secteurs situés en aval.
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- Techniques alternatives
Compte-tenu de la bonne décantabilité des eaux de ruissellement, les techniques alternatives sont
efficaces pour limiter la pollution rejetée au milieu naturel.
Les opérations de curage des réseaux et de nettoyage préventif des vallons, réalisées avant la période
estivale afin d’éliminer les pollutions accumulées, ont montré leur efficacité.
Le système existant de dérivation des eaux urbaines et des premiers flots d’orages vers la station
d’épuration comporte aujourd’hui une trentaine de points protégeant les zones les plus sensibles. Ce
dispositif répond bien aux problèmes à gérer, et doit être maintenu.
Dans le futur, avec la réalisation de travaux de réduction des flux en entrée de la station d’épura-
tion, une extension de ce système à d’autres exutoires pluviaux débouchant sur des zones sensibles
(plages, ports, …), pourra être envisagée.
- Rôle des bassins de rétention publics dans la dépollution des eaux pluviales
Dans le cadre de son programme de lutte contre les inondations, la ville d’Antibes projette de réaliser
des bassins de rétention publics de grandes capacités. Ces ouvrages joueront un rôle secondaire dans
le traitement des eaux pluviales (décantation et ouvrages spécifiques aménagés).
La ville travaille activement sur le dépistage et la suppression des rejets directs d’eaux usées et des
interconnexions « eaux usées / eaux pluviales ».
Pour les eaux de drainage des infrastructures routières et des parkings, des ouvrages de type sépara-
teurs à hydrocarbures sont à prescrire pour tout nouveau projet d’envergure.
Une priorité est accordée aux rejets dans la Brague et ses affluents, et aux rejets directs en mer.
Pour les cours d’eau disposant d’un milieu aquatique (Brague et affluents), les aménagements réalisés
dans le lit ou sur les berges des cours d’eau ne devront pas porter préjudice à la flore aquatique et
rivulaire d’accompagnement, qui participe directement à la qualité du milieu.
Les travaux de terrassement ou de revêtement des sols devront être réalisés en retrait des berges.
La suppression d’arbres et arbustes rivulaires devra être suivie d’une replantation compensatoire avec
des essences adaptées.
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Servitude d’écoulement : «Les fonds inférieurs sont assujettis envers ceux qui sont plus élevés, à
recevoir les eaux qui en découlent naturellement sans que la main de l’homme y ait contribué » (Article
640 du Code Civil).
Toutefois, le propriétaire du fonds supérieur n’a pas le droit d’aggraver l’écoulement naturel des eaux
pluviales à destination des fonds inférieurs (Article 640 alinéa 3 et article 641 alinéa 2 du Code Civil).
Servitude d’égout de toits : « Tout propriétaire doit établir des toits de manière que les eaux plu-
viales s’écoulent sur son terrain ou sur la voie publique; il ne peut les faire verser sur les fonds de son
voisin.» (Article 681 du Code Civil).
Il n’existe pas d’obligation générale de collecte ou de traitement des eaux pluviales. Si elles choisissent
de les collecter, les communes peuvent le faire dans le cadre d’un réseau séparatif.
De même, et contrairement aux eaux usées domestiques, il n’existe pas d’obligation générale de rac-
cordement des constructions existantes ou futures aux réseaux publics d’eaux pluviales qu’ils soient
unitaires ou séparatifs.
Le maire peut réglementer le déversement d’eaux pluviales dans son réseau d’assainissement pluvial
ou sur la voie publique. Les prescriptions sont inscrites dans le règlement d’assainissement pluvial.
4.2- Contrôles
Le service Eaux Pluviales donne un avis technique motivé sur toutes les demandes d’autorisation
d’urbanisme.
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Les ouvrages de rétention doivent faire l’objet d’un suivi régulier, à la charge des propriétaires :
curages et nettoyages réguliers, vérification des canalisations de raccordement, vérification du bon
fonctionnement des installations (pompes, ajutages), et des conditions d’accessibilité.
Il en sera de même pour les autres équipements spécifiques de protection contre les inondations :
clapets, etc.
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