Sip - Essais Sur Les Sols Au Laboratoire - Lpee
Sip - Essais Sur Les Sols Au Laboratoire - Lpee
Sip - Essais Sur Les Sols Au Laboratoire - Lpee
Encadré par :
M. KHABAZE Khaled
Responsable en Chef du
Réalisé par : service des essais sur sols.
CHAROUANI Mohamed 2 GC 3 CES -LPEE
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S.I.P C.E.S-L.P.E.E E.H.T.P 2014/2015
Je tiens à remercier tous les gens qui mon aidé de près ou de loin durant
mon stage
Je remercie vivement monsieur KHABAZE, ingénieur responsable en
chef des essais sur sols pour m’avoir accueillie au sein de ces
laboratoires et pour m’avoir fourni toute la documentation et les
explications nécessaires à la compréhension des essais
Je remercie M. Abdelmalek ADABDLKARIM chef de la cellule des essais
d’identification M.AHMED chef de la cellule des essais mécaniques et
monsieur Mustapha NAIM chef de la cellule des essais sur les roches
pour m’avoir accompagné et supervisé de très près pendant la période
de mon stage.
Aussi, je remercie tout le personnel du Centre Expérimental des Sols
(C.E.S.) Du Laboratoire Public d’Essais et d’Etudes (L.P.E.E) qui m'ont
formés et accompagnés tout au long de cette expérience
professionnelle avec beaucoup de patience et de pédagogie et pour les
conseils qu'ils ont pu me prodiguer au cours de ces semaines et à
travers eux toute l’institution LPEE pour l’intérêt qu’elle porte aux
stagiaires.
Je remercie bien toute l’équipe pédagogique de mon école l’EHTP, les
expressions de circonstances ne sont pas assez fortes pour traduire ma
profonde gratitude envers tous mes enseignants pour leur bonne
volonté et leur disponibilité chaque fois que j’avais besoin de leur aide
et leur savoir-faire qui ma a été de grande utilité.
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Avant-propos
Remerciements
Présentation de l’organisme d’accueil
1. …………………………………………… LE LABORATOIRE PUBLIC D’ESSAIS ET D’ETUDES.
2………………………………………………………….…..LE CENTRE EXPERIMENTALE DES SOLS.
Préparation des échantillons du sol pour les essais :
1. ……………………………………………………………PRELEVEMENT ET ECHANTILLONNAGE.
2. ……………………………………………………………………………………………………….LE LAVAGE.
Les essais d’identification des sols :
1……………………………………………………………………………LA TENEUR EN EAU D’UN SOL.
2……………………..LE POIDS SPECIFIQUE DES GRAINS ƔS ET LA MASSE VOLUMIQUE.
3… L’ANALYSE GRANULOMETRIQUE PAR TAMISAGE ET PAR SEDIMENTOMETRIE.
4………………………………………………………………………………….. L’EQUIVALENT DE SABLE.
5…………………………………… LA VALEUR AU BLEU DE METHYLENE D’UN SOL (V.B.S.).
6………………………………………………………………………………. LES LIMITES D’ATTERBERG.
Les essais mécaniques :
1………………………………………………….L’ESSAI DE CISAILLEMENT DIRECT RECTILIGNE.
2…………………………………………………………………………………. L’ESSAI OEDOMETRIQUE.
3. ………………………………………………………………………………………………L’ESSAI TRIAXIAL.
LES ESSAIS SUR LES ROCHES
1 …………….....…. DETERMINATION DE LA RESISTANCE A L’USURE - MICRO-DEVAL.
2…..DETERMINATION DE LA RESISTANCE A LA FRAGMENTATION : LOS ANGELES.
3……………………………………………………………… L’ESSAI DE COMPRESSION UNIAXIALE
LES ESSAIS IN-SITU REALISES LORS DE LA VISITE AU CHANTIER.
CONCLUSION
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Le siège (25 route d’AZILAL, Casablanca) Les laboratoires à Casablanca (route d’El Jadida,
regroupant la direction générale : kilomètre 7, Casablanca) :
1). C.S.C.T. : Centre Scientifique et Technique des
D.L.R.H. : Direction de la Logistique et de Constructions ;
Ressources Humaines ; 2).C.E.R.I.T. : Centre d’Etudes et de Recherche des
D.R.D. : Direction Recherche et Infrastructure de Transport ;
Développement ; 3). C.E.G.T. : Centre Expérimental des Grands Travaux ;
D.F. : Direction Financière ; 4).C.E.S. : Centre Expérimental des Sols ;
C.F.D. : Centre de Formation, Documentation 5).C.E.E.E. : Centre d’Essais et d’Etudes Electriques ;
(communication et coopération) ; 6).L.N.M. : Laboratoire National de Métrologie ;
C.I. : Centre Informatique. 7).C.E.H. : Centre Expérimental de l’Hydraulique ;
8).C.E.G.I. : Centre Expérimental du Génie Industriel ;
9).D.Q. : Direction de la Qualité.
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12%
7% 32%
13%
14%
22%
5%3%
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52%
28%
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mosquée Hassan II ;
construction du siège du Ministère des Affaires Etrangères et de la
Coopération ;
centrales thermiques à Mohammedia, Tétouan etc. ;
siège du Conseil Constitutionnel et Conseil Consultatif des Droits de
l’Homme ;
immeuble TWIN Center à Casablanca ;
gare maritime de Nador…
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Une fois les résultats sont contrôlés et validés, le chef de service laboratoire
prépare la première partie du rapport qui reprend les différents renseignements
sur le dossier : client, chantier, nature des matériaux, type d’essai, date de
commande, lieu, date et responsable du prélèvement.
A l’issu de ce travail, les techniciens fournissent la partie technique du rapport
d’essais qui contient en principe les résultats finaux trouvés et les courbes
tracées.
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I) .
Lors d’une campagne de reconnaissance géotechnique, des
échantillons sont prélevés afin d’analyser leurs propriétés au laboratoire. Il
existe plusieurs techniques de prélèvement qui sont toutes normalisées :
prélèvements dans des puits, fouilles tranchées ou galeries ;
prélèvements grâce à un forage (carotté par exemple) ;
prélèvements manuels de blocs ;
prélèvements manuels à l’aide de boîtes...
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Objectif recherché :
Essais
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Echantillon réceptionné au
laboratoire
Détermination
Echantillon
de la quantité
paraffiné
nécessaire aux
essais
Séparation par
quartage
Pesage et
répartition des
échantillons
suivant le type
d’essai
Pesage
(détermination
de la masse
Essais humide)
mécaniques
Etuvage
Essais
d’identification
Lavage
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2) Division du matériau :
Par quartage : le matériau doit être suffisamment
humidifié, pour éviter la perte d’éléments fins, et brassé.
On constitue ainsi un tas homogène, que l’on étale sur
une surface lisse. On sépare ce tas en quatre parties à peu
près égales suivant deux axes perpendiculaires et l’on
prélève les deux parties opposées. Ces deux parties sont
étalées afin de recommencer l’opération.
Diviseur échantillonneur.
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II) Le lavage
Les échantillons doivent être lavés avant de subir les différents essais
d’identification. Il faut noter l’importance de cette phase de lavage cruciale
lors de la préparation du sol aux essais. En effet, un échantillon mal lavé nous
induira en erreur lors de l’interprétation des analyses quelles qu’elles soient.
Granulométri Limites
Essai Sédimentométrie V.B.S.
e d’Atterberg
Passan
Ouverture Passants
Refus 80m Passants 80m ts
tamis 400µm
5mm
Lavage de l’échantillon.
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I) La teneur en eau W :
C’est le rapport de la masse de l’eau évaporée lors de l’étuvage (mw) sur la masse
des grains solides (md), exprimée en pourcentage : w = mw/md.
Définition :
La masse volumique des sols est un paramètre d’état c’est-à-dire qu’elle
définit l’état des sols. Combinée avec la teneur en eau, elle permet de
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= m / Vt
1) Méthode géométrique :
Le volume est déduit de pesées dont une est réalisée après immersion dans l’eau.
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La prise d’essai est pesée (sa masse vaut m) et paraffinée immédiatement après.
Lorsque la température de l’échantillon paraffiné est revenue à celle de la salle
d’essais, on pèse la prise d’essai à l’air libre (on obtient la masse mp) puis on
procède à la pesée hydrostatique proprement dite. L’échantillon est placé dans
un panier suspendu à l’étrier de la balance et est immergé afin d’être pesé avec
la balance hydrostatique : on a alors la masse m’p.
On a donc :
m : la masse de l’échantillon avant
paraffinage ;
mp : la masse à l’air libre de
l’échantillon paraffiné ;
m’p : la masse dans l’eau de
l’échantillon paraffiné.
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(mp – m’p)
V=
1000 - Vpa
=m/V
Dans le cas d’un sol, la densité est déterminée par le rapport de la masse
volumique du sol sur la masse volumique de l’eau.
h = Ph / Vt
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d = Ps / Vt
V = Vt - v
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h = P / V
Etalonnage :
Essai et calculs :
Mg = M3 – M1.
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M4 = (V – v) w + v s + M1
M 3 M1
s
Donc : M 2 M 3 M1 M 4
w
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Cet essai permet d’identifier les sols en déterminant la répartition en masse des
granulats en fonction de leurs dimensions et ce en faisant passer le sol dans des
tamis de dimensions de plus en plus petites jusqu’au plus petit dans la
dimension est de 63 microns si on applique la norme européenne et 80 microns
si on se réfère à la norme française.
Il s’agit de fractionner les grains agglomérés d’une masse connue de matériau
au moyen d’une série de tamis normalisés et à peser successivement le refus
cumulé sur chaque tamis.
Exécution :
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I. Principe de l’essai:
Cet essai utilise le fait que, dans un milieu liquide au repos, la vitesse de
décantation des grains fins à très fins dépend de leur dimension. Dans le cas
de grains sphériques de même masse volumique, la loi de Stokes donne la
relation entre le diamètre des grains et leur vitesse de sédimentation. Cette
loi est donc par convention, appliquée aux éléments d’un sol afin de
déterminer des diamètres équivalents de particules.
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Le tamisât séché se
présente comme sur la figure, il
est donc nécessaire de le
désagréger grâce à un pilon puis
de l’homogénéiser avant l’essai.
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Où :
Vs : volume de la suspension ;
t = Rc * w = (R + Ct + Cm + Cd) w
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18 Ht
0,5
D 1 * *
g s w t
Viscosité dynamique :
0.00179
²
Où :
: viscosité dynamique (Poiseuille) ;
: Température de l’éprouvette témoin à l’instant t (°C) ;
: Constante valant 0.03368 ;
: Constante valant 0.00022.
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Ht = H – 100 * H1 * (R + Cm –1) – Hc
H = H0 + 0.5 * h1
Hc = 0.5 Vd / A
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Vd : volume du densimètre ;
A : aire de la section droite de l’éprouvette d’essai.
Eprouvettes pour
l’essai de
sédimentométrie.
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Principe
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60 < ES < 70 sable légèrement argileux, de propreté acceptable pour des bétons
de qualité moyenne
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I. Principe de l’essai :
Préparation de l’échantillon :
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Dispositif de dosage.
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B = V * 0.01
Pour les matériaux dont le Dmax est supérieur à 5 mm, la VBS vaut :
Ordres de grandeur :
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Définition :
Les limites d’Atterberg sont des teneurs en eau pondérales qui correspondent à
des états particuliers du sol en termes de sa consistance.
La transition entre l’état liquide caractérisé par une consistance très faible et
l’état plastique de consistance moyenne correspond à une teneur en eau dite la
limite de liquidité.
Le passage entre l’état plastique et l’état solide est relatif à la teneur en eau
appelée la limite de plasticité.
Le Guide des Travaux pour la Réalisation des Remblais et des couches de forme
fournit une classification des sols en se basant sur plusieurs paramètres dont les
limites d’Atterberg.
La classification des Laboratoires des Ponts et Chaussées s’appuie également, en
plus de l’analyse granulométrique, sur les limites de plasticité et de liquidité.
Les limites d’Atterberg sont alors reconnues dans le domaine de Génie Civil
comme des paramètres incontournables pour identifier les sols.
Ils permettent par la même occasion de prévoir la consistance d’un sol à partir
de sa teneur en eau grâce à l’indice de consistance :
Abaque de
plasticité de
Casagrande –
Classification
LCPC
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Préparation de l’échantillon :
L’échantillonnage se fait conformément à la norme. On prélève alors une masse >200*Dmax
qu’on trempe pendant 24h. On procède ensuite au tamisage par voie humide à 400 µm en
récupérant l’eau de lavage et le tamisât. On laisse alors l’échantillon pendant 12 h pour se
décanter. On se débarrasse de l’eau clair par siphonage et on de celle excédentaire par
séchage à 50 °C.
Limite de liquidité :
La norme propose deux méthodes pour la recherche de cette teneur en eau
Méthode à la coupelle de Casagrande :
On étend la pâte du matériau qui se trouve à une teneur en eau élevée sur la coupelle de
Casagrande de caractéristiques normalisées. On la partage en deux à l’aide d’un outil à
rainurer et on imprime à la coupelle des chocs réguliers, on calcule le nombre de chocs
nécessaires pour fermer la rainure. On calcule la teneur en eau de l’échantillon.
L’essai est exécuté 4 fois.
Exécution :
La coupelle est remplie de la prise d’essai en évitant l’emprisonnement des bulles d’air. La
pâte est étalée de telle sorte qu’elle recouvre la surface de la coupelle sauf une partie de 3
cm environ.
L’outil à rainurer doit être tenu perpendiculairement à la surface de la coupelle. On partage
alors la pâte.
On imprime à la coupelle des chocs réguliers à raison de 2 chocs par seconde. On note le
nombre N de coups nécessaire pour que les lèves de la rainure se rejoignent.
Si N<15, on est dans le domaine liquide, l’échantillon a une teneur en eau trop élevé, il faut
donc reproduire les étapes précédentes avec un matériau plus sec.
Si N>35, on est dans le domaine plastique, l’échantillon est trop sec, il faut humidifier la pâte
avec de l’eau distillée avant de recommencer.
Le résultat dans les deux cas est à rejeter.
Lorsque N est compris entre 15 et 35, on mesure la teneur en eau de l’échantillon et on note
la valeur du couple (N, w). Le prélèvement pour la masure de w est effectué au voisinage de la
zone de fermeture des lèvres.
Les 4 essais sont effectués à des teneurs en eau différentes et doivent fournir des résultats
encadrant 25 pour le nombre de chocs, et tels que l’écart entre deux valeurs consécutives ne
dépasse pas 10.
Expression des résultats :
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Exécution :
La pâte est introduite dans un récipient que l’on positionne correctement : la pointe du cône
doit être centrée par rapport au récipient et affleurer la surface de la pâte. Le pénétromètre
est déclenché et le cône s’enfonce dans la pâte pendant une durée de 5s ±1s, il est bloqué
juste après et on enregistre la profondeur d’enfoncement trouvée.
On désire avoir quatre valeurs de d’enfoncement encadrant la valeur 17 mm et compris dans
l’intervalle 12mm – 25mm. L’écart entre deux valeurs consécutives doit rester entre 2mm et
5mm.
Limite de plasticité :
On forme une boule avec la pâte de l’échantillon qu’on roule à la main sur une plaque lisse
(marbre par exemple) jusqu’à obtenir un rouleau de diamètre 3mm et d’une longueur de 10
cm. On contrôle alors si le rouleau se fissure. Sinon, il faut encore sécher la pâte avant de
recommencer.
La limite de plasticité est atteinte lorsqu’on arrive par ce processus à amincir la pâte jusqu’à
obtenir un rouleau de diamètre 10 cm sans avoir la possibilité d’obtenir un rouleau plus fin.
On prélève une portion de la pâte du centre du rouleau qu’on place dans une boîte pétri pour
la masure de la teneur en eau.
L’essai doit être effectué correctement deux fois.
Décantation
Pénétromètre
Siphonage
Coupelle Casagrande
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Feuille d’essai
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Définition du cisaillement :
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Contrainte de
cisaillement
max
1
1 Déformation
Courbe intrinsèque.
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But de l’essai :
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Le dernier essai cité est celui que j’ai pu réaliser au cours de ce stage,
c’est pourquoi c’est celui que je développerai.
= Cu
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Essai consolidé-drainé :
Cet essai est composé de deux phases: une phase de drainage avec
consolidation, qui comprend l’immersion de l’éprouvette dans l’eau sous
une pression de consolidation égale à la contrainte qu’elle subira pendant
l’essai, et la phase de cisaillement. La vitesse de cisaillement doit être
suffisamment lente pour que la pression interstitielle de l’eau puisse se
dissiper et ainsi être considérée comme nulle à chaque instant.
= C’ + ’ tan
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Déroulement de l’essai :
Saturation et consolidation :
Cisaillement :
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Préparation de l’échantillon :
Tout comme pour les essais précédents, l’échantillon est retiré de son
contenant grâce à un carottier. Il est ensuite placé dans un moule
œdométrique afin de procéder à l’essai.
Pour saturer une éprouvette de sol, il faut appliquer une contre-pression
pendant toute la durée de l’essai.
L’essai consiste à appliquer différentes charges par palier comme
expliqué précédemment.
Pour chaque palier, on lit la différence de hauteur de l’échantillon à
intervalles de temps définis jusqu’à la stabilisation puis on passe au palier
suivant.
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But de l’essai :
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= C’ + ’ tan ’
’1 = 1 – u
’3 = 3 – u
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Il s’agit de l’essai que j’ai réalisé c’est pour cela que je le développerai
plus que les autres.
Description :
Essai :
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La cohésion C et l’angle de
frottement sont déduits de la courbe intrinsèque ainsi obtenue comme
pour l’essai de cisaillement “C“ est l’ordonnée à l’origine de la droite et
est l’angle. Formé par la droite et l’horizontale.
Presse triaxiale.
Feuille d’essai
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Principe
Cet essai a pour principe de simuler des phénomènes d’usure par attrition liés aux
frottements entre les granulats en présence de charges abrasives et de l’eau.
A noter que dans certains cas, l’essai est réalisé à sec.
Préparation de l’échantillon
Un échantillon de 2 Kg au minimum de la classe granulaire 10/14 doit être envoyé
au laboratoire.
La préparation de l’échantillon pour essai est exactement similaire à celle du Los
Angeles.
On réduit le matériau pour avoir deux prises d’essai de 500 ± 2 g chacune.
Exécution de l’essai
On introduit chaque masse dans un cylindre d’essai avec 5 kg des billes d’acier et
2,5±0,05 litres d’eau avant de placer les deux cylindres sur les arbres du dispositif.
La machine fait tourner le granulat à une vitesse de 100 tours/min pendant 2h
(soit 12000 tours).
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S.I.P C.E.S-L.P.E.E E.H.T.P 2014/2015
L’échantillon est retiré du cylindre et il est séparé des billets à l’aide d’un aimant
avant de subir le lavage et le tamisage au tamis 1,6 mm avec protection du 8mm.
Le refus est recueilli dans un plateau puis séché à l’étuve jusqu’à masse constante.
Expression des résultats
Le coefficient Los Angeles est un paramètre pour évaluer la dureté des granulats
en les faisant subir à des chocs de boulets en acier combinés à l’attrition par
frottement entre les particules.
Il s’agit du pourcentage de la masse fragmentée de l’échantillon soumis à l’essai
constituée par les éléments inférieurs à 1,6mm, la prise d’essai étant de classe
granulaire bien déterminée.
Préparation de l’échantillon
La classe granulaire standard prévue dans l’essai de référence est 10/14mm.
Cependant, la norme indique la possibilité d’utiliser d’autres classes granulaires
selon le besoin (voir remarque).
Pour que l’essai soit faisable, le laboratoire doit réceptionner une quantité de 15
Kg des granulats de la fraction 10/14.
La prise d’essai est tamisée avec une série de trois tamis 10, 12,5 (ou 11,2), 14.
On écarte les passants du tamis 10 mm et les refus du tamis 14 mm et on retient
séparément les fractions 10/12,5 et 12,5/14.
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S.I.P C.E.S-L.P.E.E E.H.T.P 2014/2015
Pour éliminer les fines et les impuretés affectant l’échantillon, on trempe les
deux fractions du matériau pendant un certain temps avant de procéder au
lavage sur un tamis d’ouverture 63 µm avec protection (1 ou 2mm). Elles sont
ensuite étuvées à 110±5 °C jusqu’à masse constante.
On mélange les deux fractions en respectant la granulométrie suivante : 60 à 70
% des passants du tamis 12,5. On réduit ce mélange pour avoir une masse de
prise d’essai de 5 Kg ± 5g.
Exécution de l’essai
L’échantillon est introduit dans le tambour de la machine, exempt de toute
impureté, avec une charge abrasive de 11 boulets d’acier normalisés.
La machine Los Angeles fait tourner le granulat dans le cylindre avec les billes
d’acier à une vitesse de 33 tr/min pendant 15 min (soit 500 tours).
Par la suite, Le matériau est recueilli soigneusement dans un plateau en évitant
toute perte.
Les granulats sont alors tamisés puis lavés au tamis 1,6 mm le refus est étuvé à
110 °C jusqu’à masse constante.
Expression des résultats
Le coefficient L.A est calculé, arrondi à l’unité la plus proche, par l’expression :
Remarque :
Le prélèvement de l’échantillon sur chantier doit se faire de manière à respecter
la granularité du matériau mis en œuvre : chaussées, ballast ferroviaire…de ce
fait la norme offre plusieurs options possibles quant à la classe granulaire de
l’échantillon comme le montre ce tableau :
Classe granulaire Taille du tamis Nombre de Nombre de
(mm) intermédiaire boulets rotations
(mm)
4 – 6.3 5 7 500
4–8 6 ,3 8 500
6.3 – 10 8 9 500
8 – 11,2 10 10 500
11,2 – 16 14 12 500
16 - 31,5 22,4 14 500
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31,5 – 50 40 12 1000
(ballast
ferroviaire)
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La prise d’essai est placée entre les deux plateaux de la presse entre
deux morceaux de carton afin d’uniformiser la charge. On démarre la
compression à une vitesse
d’écrasement constante de 2 mm / s.
La rupture totale de l’éprouvette est
attendue, on lit la valeur de la
résistance à la compression (RC) de
cette dernière sur le cadran de la
presse.
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Le carottier simple
Le carottier double
Le carottier triple enveloppe :
Le carottier à trousse dépassante :
Le carottier à câble :
Les couronnes :
Les couronnes équipant la base des
carottiers et sont de nature diverse selon
le type de terrain traversé.
Couronnes de carottier.
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longueur _ carotte
Taux _ de _ récupérati on *100
longueur _ passe
R.Q.D.
longueur _ des _ carottes 10cm
*100
longueur _ passe _ de _ carottage
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