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    Mini Pro

    Transféré par

    Khadija Es-sousy
    Ce rapport présente la résolution numérique de l'équation de la chaleur 2D avec la méthode des différences finies. Le document décrit la discrétisation du domaine, la formulation du problème approché et la résolution du système matriciel résultant.

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    Filière :

    Cycle d’ingénieur GEE

    Mini-projet Résolution numérique de


    l’équation de la chaleur 2D

    Encadré Par : Réaliser par :

    Hasnae BRAYER

    Khadija ES-SOUSY

    Année Universitaire : 2022/2023


    Objectif  de travail :
    L'équation de la chaleur en 2D est une équation fondamentale utilisée pour modéliser la
    propagation de la chaleur dans un domaine à deux dimensions. La résolution de cette équation
    permet de prédire l'évolution de la température dans un système donné, que ce soit en régime
    transitoire ou en régime stationnaire. Dans ce mini-projet, nous nous intéresserons
    spécifiquement à la résolution en régime stationnaire.
    Le but de ce mini-projet est d'implémenter la méthode des différences finies pour résoudre
    numériquement l'équation de la chaleur en 2D en régime stationnaire. La méthode des
    différences finies est une approche couramment utilisée pour discrétiser les équations aux
    dérivées partielles, permettant ainsi de les résoudre sur une grille discrète.
    Nous utiliserons MATLAB comme langage de programmation pour implémenter la méthode
    des différences finies. MATLAB offre une gamme d'outils et de fonctionnalités qui
    faciliteront l'implémentation et l'analyse des résultats de manière efficace.
    Dans ce mini-projet, nous commencerons par modéliser le problème en définissant le domaine
    spatial 2D ainsi que les conditions initiales et les conditions aux limites appropriées pour le
    régime stationnaire. Ensuite, nous discrétiserons la grille en divisant le domaine en un
    ensemble de points, en utilisant des pas de discrétisation appropriés en x et y.
    En implémentant la méthode des différences finies dans MATLAB, nous mettrons à jour
    itérativement les températures sur la grille en utilisant les équations discrétisées, tout en
    prenant en compte les conditions aux limites du problème en régime stationnaire.
    Finalement, nous analyserons les résultats obtenus en affichant la distribution de température
    finale à l'aide de tracés, d'images ou d'animations. Nous discuterons des avantages et des
    limites de la méthode des différences finies pour résoudre l'équation de la chaleur en 2D en
    régime stationnaire, tout en mettant en évidence l'utilisation de MATLAB comme outil de
    programmation.
    La résolution numérique de l'équation de la chaleur en 2D en régime stationnaire à l'aide de la
    méthode des différences finies offre une approche puissante et flexible pour étudier les
    phénomènes de transfert de chaleur dans des conditions stables. Ce mini-projet permettra de
    mieux comprendre les principes fondamentaux de la méthode et de développer des
    compétences en programmation MATLAB tout en explorant les applications pratiques de la
    résolution numérique des équations aux dérivées partielles.
    Introduction :
    Dans le cadre de notre projet de groupe, nous avons essayé de développer un programme
    MATLAB pour résoudre numériquement l'équation de la chaleur en régime stationnaire en
    deux dimensions. L'équation de la chaleur est un concept fondamental dans le domaine du
    transfert de chaleur, et la résolution numérique de cette équation permet de prédire et
    d'analyser la distribution de température dans un système donné.
    En tant qu'équipe, notre objectif est de mettre en pratique la méthode des différences finies
    pour discrétiser l'équation de la chaleur en 2D et obtenir une solution approchée de la
    distribution de température. Ce projet nous offre l'occasion de collaborer, d'échanger des idées
    et de combiner nos compétences pour atteindre notre objectif commun.
    Au cours de ce projet, nous aurons plusieurs tâches à accomplir en tant qu'équipe. Tout
    d'abord, nous procéderons à une recherche approfondie sur l'équation de la chaleur en 2D et la
    méthode des différences finies. Cela nous permettra d'acquérir une compréhension solide des
    concepts théoriques sous-jacents à notre projet.
    Ensuite, nous travaillerons pour modéliser le problème en définissant le domaine spatial, les
    conditions initiales et les conditions aux limites appropriées pour le régime stationnaire.
    Ce rapport présente les résultats de l’étude et de la résolution numérique de l’équation de la
    chaleur en 2D donnée par l’équation suivante :
    Le schéma d’approximation de ce problème.
    On a l’équation de la chaleur stationnaire dans une cavité carré Ω = [0,1] × [0,1] comme suit :
    2 2
    ∂T ∂T
    -α ( 2+ 2 )= = 𝑓(𝑥, 𝑦 ), ∀(𝑥, 𝑦) ∈ Ω,
    ∂x ∂ y
    La condition aux limites de type Dirichlet : 𝑇(𝑥, 𝑦) = 0, ∀(𝑥, 𝑦) ∈ 𝜕Ω

    Approximation de la dérivée (schéma centré) :


    ∂2 T i , j Ti−1 , j−2 Ti, j+Ti+1 , j
    |y est constante =
    ∂x 2
    Δx 2

    ∂2 T i , j Ti, j−1−2 Ti, j+Ti , j+ 1


    |x est constante =
    ∂y 2
    Δy 2

    Problème approché :
    T i−1, j 2T i , j T i +1 , j T i , j−1 2T i , j T i , j +1
    𝑓i,j = -α 2 +α 2 -α 2
    −α 2 +α 2 –α 2
    Δx Δx Δx Δy Δy Δy
    1 1 α T i+ 1, j T i, j−1 T i, j+1
    𝑓i,j =2 α Ti,j ( 2+ 2) - 2 Ti-1,j - α 2 -α 2 -α 2
    Δx Δy Δy Δx Δy Δy
    𝑓i,j = Ti,j K + L Ti-1,j + L Ti+1,j + M Ti,j-1 +M Ti,j+1
    Donc, on peut remplacer 𝑇𝑖,𝑗 par 𝑇𝑵𝒊,𝒋 dans le problème approché Ti,j =0
    -𝑓Ni,j = TNi,j K + L TNi-1,j + L TNi+1,j + M TNi,j-1 +M TNi,j+1 , ∀ 𝑖,𝑗 ∈ [2, 𝑁𝑥 − 1 ]× [2, 𝑁𝑦 – 1]

    Numérotation globale (voir la figure ci-contre)


    Dans notre cas ∀ 𝑖,𝑗 ∈[ 2, 6− 1 × 2, 6 – 1
    on a 𝑁𝑥 = 6, 𝑁𝑦= 6 et donc 𝑁𝑏 = 36

    Explicitement :

    (2,2) : L TN1,2 + L TN3,2 + K TN2,2 + M TN2,1+ M TN2,3 = - 𝑓N2,2


    (2,3) : L TN1,3 + L TN3,3 + K TN2,3 + M TN2,2+ M TN2,4 = - 𝑓N2,3
    (2,4) : L TN1,4 + L TN3,4 + K TN2,4 + M TN2,3+ M TN2,5 = - 𝑓N2,4
    (2,5) : L TN1,5 + L TN3,5 + K TN2,5 + M TN2,4 + M TN2,6 = - 𝑓N2,5
    (3,2) : L TN2,2 + L TN4,3 + K TN3,2 + M TN3,1+ M TN3,3 = - 𝑓N3,2
    (3,3) : L TN2,3 + L TN4,3 + K TN3,3 + M TN3,2+ M TN3,4 = - 𝑓N3,3
    (3,4) : L TN2,4 + L TN4,4+ K TN3,4 + M TN3,3+ M TN3,5 = - 𝑓N3,4
    (3,5) : L TN2,5 + L TN4,5 + K TN3,5 + M TN3,4+ M TN3,6 = - 𝑓N3,5
    (4,2) : L TN3,2 + L TN5,2 + K TN4,2 + M TN4,1+ M TN4,3 = - 𝑓N4,2
    (4,3) : L TN3,3 + L TN5,3 + K TN4,3 + M TN4,2+ M TN4,4 = - 𝑓N4,3
    (4,4) : L TN3,4 + L TN5,4 + K TN4,4 + M TN4,3+ M TN4,5 = - 𝑓N4,4
    (4,5) : L TN3,5 + L TN5,5 + K TN4,5+ M TN4,4+ M TN4,6 = - 𝑓N4,5
    (5,2) : L TN4,2 + L TN6,2 + K TN5,2 + M TN5,1+ M TN5,3 = - 𝑓N5,2
    (5,3) : L TN4,3 + L TN6,3 + K TN5,3 + M TN5,2+ M TN5,4 = - 𝑓N5,3
    (5,4) : L TN4,4 + L TN6,4 + K TN25,4 + M TN5,3+ M TN5,5 = - 𝑓N5,4
    (5,5) : L TN4,5 + L TN6,5 + K TN5,5 + M TN5,4+ M TN5,6 = - 𝑓N5,5
    le système matriciel
    Compte tenu des valeurs aux bords, les températures au frontière sont nulles. D’où, le système
    matriciel suivant (pour les nœuds internes)
    KL00M00000000000 T21 f21
    LKM00M0000000000 T22 f22
    0 L KM 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 T23 f23
    00LKM00000000000 T24 f24
    L000KM0010000000 T25 f25
    0L00LKM00L000000 T26 f26
    00L0LLK000M00000 T27 f27
    000L00LK000M0000 T28 f28
    0000L000KM00L000 T29 f29
    00000L00LKM00M00 T30 f30
    000000L00LKM00M0 T31 f31
    0000L00000LK000M T32 f32
    00000000L000K0M0 T33 f33
    000000000L00LKM0 T34 f34
    0000000000L00LKM T35 f35
    00000000000L00LK T36 f36

    Conclusion:
    La méthode des différences finies présente plusieurs avantages pour résoudre l'équation de la
    chaleur en 2D. Elle est relativement simple à implémenter et peut être utilisée pour modéliser
    des systèmes complexes avec des géométries arbitraires. De plus, elle fournit une solution
    numérique précise en fonction de la taille de la grille et du pas de discrétisation choisis.
    Cependant, la méthode des différences finies présente également certaines limites. Elle peut
    nécessiter une grille fine avec un grand nombre de points pour obtenir une précision
    suffisante, ce qui peut entraîner des exigences de calcul importantes. De plus, elle peut être
    moins efficace pour traiter des problèmes avec des conditions aux limites complexes ou des
    changements brusques de la distribution de température.

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