Autour Des Fontaines de Martinique Light
Autour Des Fontaines de Martinique Light
Autour Des Fontaines de Martinique Light
de Martinique
“Après ce témoignage, souffrez que je m’arrête. Voyez ce que vous faites,
et voyez ce qu’ils font... Des fontaines sans eau, voilà ce que vous êtes
Mais le peuple de Dieu, seuls les témoins le sont.”
Victor HUGO
Extrait de “LES RAYONS ET LES OMBRES” paru en 1840
d
Autour des fontaines
de Martinique
5
Fontaine Comairas située au bout de la Batterie d’Esnotz - Ville de Saint-Pierre -
Source : Les Cahiers du Patrimoine
Sommaire
PAGES
EDITORIAL 8
AVANT-PROPOS 9
REMERCIEMENTS 11
APPROCHE HISTORIQUE 13
APPROCHE TECHNIQUE 21
CLASSIFICATIONS 149
GLOSSAIRE 158
RÉFÉRENCES 159
7
Editorial
Dans une logique de sensibilisation et de sauvegarde du petit patrimoine bâti, le CAUE de la Martinique a
recensé une centaine de fontaines remarquables de Martinique qui méritent d’être valorisées et protégées.
Ces fontaines ont été classées en fonction de différents paramètres : leur datation, leur type, leur localisation,
Cette étude, réalisée dans le cadre de l’année des 40 ans du CAUE de la Martinique, vous fera découvrir
la diversité de ces créations hydrauliques qui, bien que souvent éprouvées par le temps, jouent un rôle
Joachim BOUQUETY
Une grande majorité des fontaines présentées dans cet ouvrage est accessible au public.
Ne vous rendez pas sur les propriétés privées et militaires sans autorisation officielle
8
Avant-Propos
Des sources d’eau douce ou « fontaines naturelles » étaient utilisées durant la période amérindienne en
Martinique. Quelques fontaines bâties au XIXe siècle nous servent encore de repères. Certaines, apparues
au XXe siècle, nous montrent une diversité de formes et de matières originales. D’autres, plus récentes,
nous proposent des techniques plus modernes et élaborées : fontaines sonores, lumineuses, ou à jets
chronométrés. Plusieurs d’entre elles ont été transformées en jardinières au fil du temps ou ont tout
simplement disparu.
Chaque histoire de fontaine correspond à celle d’un site qui s’est développé à un moment donné, en
bénéficiant de l’animation de cet ouvrage hydraulique. Par conséquent, laisser l’histoire des fontaines de
Martinique dans les méandres de l’oubli reviendrait à ne plus se remémorer l’évolution de notre territoire
Quand une fontaine disparaît, c’est un peu l’âme de l’espace qu’elle animait qui s’en va avec elle. Alors
prenons le temps de les observer, de les valoriser, de continuer à en faire des vecteurs de sociabilité, de les
considérer comme des patrimoines de notre cadre de vie à préserver grâce à nos meilleurs dispositifs de
protection.
Corinne PLANTIN
Chargée d’études
9
Canal de Beauregard construit en 1760 par des esclaves
10
Remerciements
Nous remercions tous les partenaires qui ont contribué à l’inventaire de ces fontaines, ainsi que tous ceux
ayant permis la réalisation de cette étude : élus, militaires, socioprofessionnels, étudiants, particuliers,
personnel du CAUE... Nous remercions la Direction des Affaires Culturelles de la Martinique pour sa
contribution ayant permis l’impression de cette étude.
Réalisation :
Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement de la Martinique
Coordination
Corinne PLANTIN
CAUE Martinique
Graphisme
Marie-Lyne CHATON
Etude :
Débutée en 2002 par Mylène LANDERNEAU
Reprise en 2014 et achevée en 2017 par Michel BUCHER et Corinne PLANTIN
Recherche bibliographique :
Michel BUCHER
Barbara CIDALISE
Huguette LEWIS
Corinne PLANTIN
Textes :
Michel BUCHER
Marie-Lyne CHATON
Corinne PLANTIN
Patrick VOLNY-ANNE
Photos :
CAUE Martinique
Jacques MAUGEE
Collection du Musée Régional d’Ethnographie et d’Histoire de Martinique
Relecture :
CAUE Martinique
11
APPROCHE HISTORIQUE
ET TECHNIQUE
Approche Des évolutions techniques ont aussi permis
l’alimentation en eau des lieux habités de plus
en plus éloignés, et par conséquent l’apparition
historique
et le développement des fontaines. Par exemple,
les Babyloniens et les Perses avaient fortifié des
villes en développant des systèmes d’aqueduc qui
permettaient d’utiliser des rivières souterraines. Si
les fontaines existaient déjà dans la Grèce antique
Histoire d’eau, comme l’attestent des peintures sur vases ou
Histoire d’ hommes des écrits, participant aussi à la vie religieuse de
la cité, ce sont les Romains qui les ont répandues
et valorisées. Les Romains ont véritablement
De la source
aux systèmes d’irrigation révolutionné les systèmes de distribution d’eau
dans les lieux habités en construisant des
L’histoire de l’eau et celle de l’homme sont systèmes souterrains sous les voies carrossables
intimement liées. L’eau est l’élément fondamental et des aqueducs. Ces derniers permettaient de
sans lequel toute vie serait impossible. Ainsi, dès transporter l’eau depuis des zones très lointaines
l’origine, l’homme s’est toujours arrêté ou installé et élevées et de desservir des villes. Il s’agissait
à proximité d’un point d’eau (cours d’eau, mare, de systèmes de distribution d’eau par gravité
source, puits, etc
). Puis, avec le développement qui alimentaient des fontaines, bains publics et
de l’agriculture et des centres urbains, des thermes. Certains utilisaient des tuyaux de plomb.
difficultés d’approvisionnement en eau ont vu le L’eau était distribuée de manière collective dans
jour en raison de l’éloignement des points d’eau des espaces publics accessibles à tous (place,
ou de leur production insuffisante. Ce contexte a carrefour, lieu de passage...), car les moyens
favorisé la création de systèmes d’alimentation en techniques de l’époque ne permettaient pas
eau. encore d’amener l’eau à chaque construction.
Des systèmes d’irrigation principalement destinés
à l’agriculture existaient déjà dans l’Antiquité.
Des aqueducs… aux fontaines
Dans les régions montagneuses, les Incas, de
même que des peuples asiatiques, avaient
Les premières fontaines ont été créées par la nature,
développé des systèmes d’irrigation sophistiqués
formées par une source ou une petite cascade
le long des pentes qui préfiguraient les aqueducs.
qui s’écoulait dans un bassin naturel qui retenait
Les Egyptiens quant à eux ont été à l’origine de
l’eau. A partir de ce constat, les hommes qui se
systèmes d’irrigation alimentés par des pompes
sont sédentarisés du fait de la présence de l’eau,
manuelles, constituées de perches avec un
ont pu fabriquer les premières fontaines. L’histoire
contrepoids et comportant un récipient en peau
des fontaines remonte quant à elle à des milliers
qui permettait d’élever l’eau prélevée dans des
d’années, à l’époque de l’Antiquité. On retrouve
rivières, pour alimenter les fossés d’irrigation des
des traces des premières fontaines en Grèce et en
cultures. Par la suite, Archimède, célèbre savant
Egypte plusieurs siècles avant Jésus-Christ. Des
grec, a inventé une des premières pompes à vis.
gravures sur les tombes égyptiennes témoignent
de leur utilisation pour des besoins fonctionnels et
esthétiques. énéralement de forme rectangulaire
et bordées d’arbres, elles étaient alimentées par
une eau provenant de sources et de rivières. On y
retrouvait parfois des poissons. D’autres pays ou
civilisations ont construit des fontaines de styles
différents (Perses, Espagnols ou Chinois).
15
ingénieurs romains utilisaient alors des tuyaux A partir du XIVe siècle, les populations des villes
en plomb au lieu du bronze et étaient capables augmentant, il fallut les alimenter en canalisant
de réaliser des jets d’eau en mettant l’eau en l’eau des sources. Pour ce faire, des conduites
pression. De nombreuses fontaines existaient furent réalisées avec des troncs d’arbres creusés
dans la Rome antique. Il pouvait s’agir de qui acheminaient l’eau vers des fontaines
fontaines jaillissantes à bassin ou d’abreuvoirs. constituées d’un bassin et d’une borne. Les bassins
Des fontaines monumentales étaient quant à elles étaient équipés d’un trop plein qui se déversait
construites en l’honneur de personnes célèbres ou dans les caniveaux des rues, permettant ainsi leur
pour marquer de grands évènements, tandis que nettoyage.
les autres étaient destinées à l’apport en eau pour
les populations. Elles étaient souvent alimentées
à partir de vastes châteaux d’eau édifiés à l’arrivée
des nombreux aqueducs. Pline l’Ancien, écrivain A la Renaissance, entre les XVe et XVIIe siècles,
romain du Ier siècle, auteur d’une importante grâce à la redécouverte par les humanistes
encyclopédie de trente-sept volumes dans italiens de textes se rapportant aux fontaines et à
laquelle il a rassemblé le savoir de son époque, a l’hydraulique de l’époque romaine, les fontaines
rapporté qu’Agrippa, général et homme politique retrouvèrent leur importance.
romain du Ier siècle av. J.-C., avait fait construire ou
réparer 700 bassins, 105 fontaines jaillissantes et
130 châteaux d’eau. A cela, il convient d’ajouter Entre les XVIIe et XVIIIe siècles, vint l’âge d’or
les fontaines privées qui appartenaient à la famille des fontaines monumentales. Ces dernières
impériale et aux riches propriétaires. Celles-ci se répandirent en Europe, montrant des
étaient implantées dans l’atrium de leurs villas. sculptures luxueuses, donnant une impression
Les Romains ont aussi répandu leurs techniques de mouvement, proposant des effets variés
d’adduction et leurs fontaines dans une grande accentués, notamment par de très nombreux
partie de leur empire, comme en témoignent de jets d’eau. Les fontaines de Rome et du parc de
nombreuses ruines observées en Italie, en Gaule Versailles, fortement imprégnées par l’architecture
et dans les autres provinces. et l’art de l’époque, en sont de beaux exemples.
Les fontainiers occupant alors une fonction
importante étaient parfois anoblis par le roi. Les
fontaines de villes restaient cependant rares,
tandis que les petites fontaines de village et de
campagne perduraient, à l’instar des fontaines à
dévotion. Il s’agissait de fontaines «miraculeuses»
qui avaient des facultés médicinales ou
apportaient des bienfaits particuliers attribués par
la coutume.
16
Au début du XIXe, avec l’avènement de
l’ère industrielle, les techniques évoluèrent,
permettant alors de développer de nombreux
réseaux de canalisation pour approvisionner
en eau des populations qui connaissaient une
explosion démographique. C’est ainsi que des
aqueducs et de nouvelles fontaines destinées à
l’approvisionnement en eau furent construits.
D’anciennes fontaines avaient été remises en
service par Napoléon Ier qui fut également à
l’origine de la construction de châteaux d’eau. A
cette période, se répandirent des fontaines et des
bornes-fontaines métalliques. Les fontaines furent
utilisées jusque dans les années 1950 dans certains
villages de France. Les habitants devaient faire une
demande à la mairie et payer une redevance pour
obtenir une clé numérotée pour en bénéficier. Un
règlement très strict régissait l’accès à l’eau, afin
d’économiser l’eau et de la préserver. L’exemple
le plus remarquable et le plus connu est celui
de la fontaine Wallace, qui tient son nom du
philanthrope britannique Richard Wallace qui
finança leur édification. Les premières fontaines
Wallace furent installées à Paris, associant ainsi
leur image à cette ville. De nombreuses fontaines
Wallace furent également édifiées dans le monde.
17
citoyens que pour les commerçants et artistes. Les
fontaines se répandent de plus en plus dans les
espaces privés, les logements ou les entreprises
(centres commerciaux, hôtels, cliniques, etc.).
Elles se retrouvent aussi bien en extérieur qu’en
intérieur, avec des gabarits allant de l’objet posé
sur un meuble à la fontaine monumentale. Elles
offrent souvent une fonction de relaxation et de
détente. Chez le particulier, la fontaine apporte
non seulement de la fraîcheur, mais aussi une
touche décorative et d’animation. La variation des
tailles, des formes et la multiplication des lieux
de vente permettent sa démocratisation. Quant
aux fontaines à eau potable, elles deviennent des
bornes-fontaines alimentées par des bonbonnes
ou par une arrivée d’eau qui permettent de se
désaltérer. Borne-fontaine au CAUE Martinique
à Fort-de-France
18
Les fontaines de Martinique : en faisant construire à mains d’hommes des aque-
ducs tels ceux de Saint-James à Saint-Pierre et de
De la colonisation l’Anse Latouche au Carbet. C’est durant l’époque
esclavagiste qu’a été réalisé à flanc de morne,
à nos jours entre 1777 et 1822, le canal de Beauregard dit «Ca-
nal des esclaves», reliant la commune de Fonds-
Saint-Denis à celles du Carbet et de Saint-Pierre.
L’histoire des fontaines de la Martinique ne
s’est pas faite à l’identique de celle du continent
européen. Elle a suivi les principales périodes
historiques allant de la colonisation à nos jours. En développant leurs activités et leur fortune, les
Elle a été influencée en particulier par le XIXe siècle colons, influencés par le prestige des manoirs et
et la Révolution industrielle. petits châteaux de province de France, ont voulu
montrer leur puissance en aménageant des jardins
d’apparat aux abords de leur maison. L’eau étant
un élément important dans l’habitation, il n’est
De 1635 à la fin du XVIIe siècle, période qui pas étonnant que les colons aient fait aménager,
constitue le début de la colonisation, les réseaux à l’exutoire de sources ou de réseaux d’adduction,
d’adduction d’eau n’étaient quasiment pas des fontaines destinées à l’alimentation en eau,
développés, voire inexistants. Les premiers mais aussi servant à décorer et animer les lieux.A
habitants de l’île, les Amérindiens, puis les titre d’exemple, on peut citer la fontaine de
premiers colons et esclaves, s’approvisionnaient l’Habitation Leyritz qui date de 1805, alors que
dans les rivières et les sources naturelles. Ainsi, l’habitation fut créée en 1791.
seules les fontaines à l’état naturel existaient.
19
Toutefois, la distribution de l’eau courante à Au milieu du XXe siècle, avec l’impulsion de M.
Saint-Pierre commença dès le XVIIIe siècle. Les Alphonse Jean-Joseph (Maire de Rivière Salée de
fontaines monumentales étaient pour la plupart l’époque) et une délégation de l’Association des
commandées sur catalogue à des fonderies de Maires de la Martinique, le syndicat d’Adduction
France. On peut citer celles du Carbet, de Case d’eau fut créé le 16 avril 1948. Le but de ce projet
Pilote, de Fort-de-France et du Lamentin. Ce titanesque était d’alimenter en eau potable
n’est qu’à la moitié du XXe siècle que les zones tout le centre et le sud de la Martinique. Par la
rurales furent concernées par l’alimentation en suite, plusieurs syndicats ou régies virent le jour,
eau potable. permettant d’alimenter en eau potable 95% du
territoire.
Plusieurs fontaines «historiques» de la période
fin XIXe siècle - début XXe siècle sont encore Aujourd’hui, les fontaines sont souvent
visibles en Martinique. Elles sont généralement monumentales et jouent sur des effets
situées sur des places publiques comme celles spectaculaires de masses liquides et de jets d’eau.
des communes du Carbet, Case-Pilote, Fort- Faisant appel à de nouveaux matériaux (fibre
de-France, Le Gros-Morne, Le Lamentin, Le de verre, céramique, marbre, PVC...), elles sont
Robert, La Trinité, Rivière-Salée et Saint-Pierre. alimentées par des machineries plus ou moins
La ville de Saint-Pierre disposait des meilleurs sophistiquées qui fonctionnent à l’électricité.
aménagements hydrauliques de la Martinique Elles sont gérées par des supports électroniques
avant l’éruption volcanique de mai 1902. Parmi et présentent de multiples éclairages pouvant
eux, il y a avait de nombreuses fontaines et s’adapter à des variations sonores. Elles font
bornes qui permirent notamment de lutter partie intégrante des aménagements d’espaces
contre les incendies. L’eau était omniprésente publics ou privés, lieux propices aux échanges,
dans l’ancienne capitale appréciée pour sa aux animations festives et à la détente.
fraîcheur et son cadre de vie. L’influence des
fonderies continentales permit l’implantation
de fontaines décoratives, souvent au coeur des
bourgs sur une place publique. Elles servaient
de points d’approvisionnement en eau potable
pour les riverains qui jusque-là utilisaient
les puits, les sources et les cours d’eau. Lieux
d’échanges et de rencontres, elles généraient
diverses pratiques sociales et permettaient à
tous de se rencontrer ou de régler les conflits.
On y lavait aussi le linge ou la vaisselle.
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Approche technique
Comment fonctionne une
fontaine ?
BASSIN
CREPINE
A RRIVE E
G RILL E D'E VA CUAT IO N D'E AU
RÉSERVOIR
D'EAU
ALIMENTATION ELECTRIQUE
21
Typologie des fontaines
Depuis le début du XIXe siècle, les fontaines offrent une plus grande variété de formes et de motifs décoratifs
empruntés aux modèles du passé. Adossées, isolées ou parfois élevées en vue de rendre hommage à un
homme illustre ou de perpétuer le souvenir d’un grand événement, les fontaines font toujours appel à la
sculpture ou à l’architecture, souvent un peu au détriment des effets d’eau, mais avec une telle liberté de
composition, qu’il serait difficile de les classer, comme le faisait Quatremère de Quincy à la fin du XVIIIe
siècle. Cet archéologue philosophe les classait en effet en fontaines de sculpture, fontaines d’architecture,
fontaines composées de sculpture et d’architecture, etc.
Les fontaines isolées sont constituées d’un bassin Elles représentent une ou plusieurs figurines
de forme polygonale ou circulaire dans lequel se à partir de laquelle ou desquelles s’écoule
déverse un jet d’eau, d’une statue, d’un groupe l’eau dans un bassin de forme polygonale.
de figures ou d’un massif sculpté autour duquel Les fontaines à bassins isolées ou adossées et
il est possible de circuler. Ce sont généralement les fontaines satyriques à mascaron sont les
des constructions monumentales qui servent plus répandues en
de décor à des espaces publics (places, squares, Martinique et datent
centres commerciaux, fronts de mer...). pour la plupart de la
fin du XIXe siècle.
Les plus récentes
quoique
de même
typologie,
sont remises
au goût du
jour avec des
sculptures
monumentales réalisées par des artistes locaux,
notamment sur les places publiques.
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AUTRES TYPES DE FONTAINES ET POINTS la Renaissance ou en France, dans les jardins des
D’EAU palais de Trianon et de Versailles. Une des plus
belles fontaines du parc du Grand-Trianon dessiné
par Mansard est encore appelée le buffet d’eau.
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Fonctions des fontaines
24
LES ARBRES DE LA LIBERTÉ - SCHOELCHER
« Brillante sous le soleil, élancée sur l’asphalte
Je surgis au milieu de la petite place
Offrant aux regards des badauds
Mes dauphins et mes angelots »
In Fontaines en temps longtemps
APPROCHE
SPATIOTEMPORELLE
ET ACCESSIBILITÉ
Quelle que soit la période historique, les fontaines sont majoritairement localisées dans le Nord de la
Martinique qui dispose d’une topographie plus accidentée. L’eau est en effet plus présente dans ces
zones de relief où le réseau hydrographique demeure plus dense.
Les ancienne et actuelle capitales que sont respectivement Saint-Pierre et Fort-de-France, sont
particulièrement pourvues en fontaines par rapport à leurs fonctions historico-urbaines auxquelles
s’ajoute une concentration démographique pour le cas foyalais.
Toutefois, avec les améliorations techniques de la distribution de l’eau, le Sud de l’île va disposer
de davantage de fontaines au fil du temps. Il convient de noter que toutes les fontaines ne sont
pas systématiquement accessibles au public. Certaines peuvent l’être avec l’autorisation de leurs
propriétaires et sous certaines conditions. D’autres ne sont accessibles qu’à l’occasion de certains
événements publics (Journées du patrimoine, Rendez-vous aux jardins...) ou privés.
28
Les fontaines
anciennes accessibles
Il existe encore quelques fontaines anciennes datant d’avant le XXe siècle qui appartiennent au domaine
public et au domaine privé recevant du public.
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19
12 13 14 15
16 17 18
20
7 8
1
11
9 10
3 4 5 6
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1. Fontaine de la Place Jules Grévy
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Place Jules Grévy
Commune :
Le Carbet
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
1864
Historique
Description
Cette fontaine régulièrement entretenue est en bon état. Elle est alimentée par des caniveaux longeant
la rue Perrinon et la Mairie qui acheminent l’eau provenant de la rivière du Carbet jusqu’à son bassin.
Observation
Cette fontaine a fait l’objet d’une rénovation de la maçonnerie et de la ferronnerie en 2006. A quelques
mètres de l’édifice, se trouve une autre fontaine adossée contemporaine sur la place des Caraïbes.
32
2. Fontaine Monnerville
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit : Place Gaston-
Monnerville
Commune : Case-Pilote
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
1884
Historique
Description
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3. Fontaine Mackau
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Boulevard Alfassa
Commune :
Fort-de-France
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
1836
Historique
Description
Il s’agit d’un massif en marbre composé de quatre pilastres d’angle supportant un chapiteau et entre
lesquels se trouvent des faces en creux carrelées présentant des mascarons en tête de lion d’où jaillit
l’eau. Son bassin de forme carrée possède des angles chanfreinés.
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4. Fontaine Gueydon
TYPE
Fontaine adossée
LOCALISATION
Lieu-dit :
Rive Droite Levassor
Commune :
Fort-de-France
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
1856
Historique
A partir de 1854, l’Amiral de Gueydon, Gouverneur de la Martinique, décida de capter les eaux de la
rivière Case Navire et de les canaliser jusqu’à la ville, afin d’alimenter en eau la population foyalaise. Des
travaux furent ainsi réalisés en 22 mois sur 9 km par des sapeurs-mineurs aidés de quelques prisonniers.
L’inauguration eut lieu le 13 juillet 1856. L’utilisation de cette fontaine fut remise en cause en 1900 par
rapport à la qualité de l’eau et aux besoins croissants de la population. Un château d’eau fut édifié près
de l’évêché et les conduits existants furent bouchés au fil du temps.
Description
Observation
35
5. Fontaine aux Tritons
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit : Place Mgr
Roméro
Commune : Fort-de-
France
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
1854
Historique
Face à la cathédrale Saint-Louis, cette fontaine se trouve au milieu de l’ancienne place du Père Labat,
devenue Place Monseigneur Roméro en 1980. Elle résista au terrible incendie de 1890. Restaurée en
mars 1994, elle anime depuis, la place rénovée en janvier 1996.
Description
La fontaine est constituée d’un bassin octogonal au centre duquel reposent deux vasques étagées sur
un soubassement en pierre. Sa première vasque est décorée de tritons, de quatre masques de femmes
et de dix-huit bouches crachant de l’eau. Deux tritons habillent sa seconde vasque.
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6. Fontaines de l’Ancien Hôtel de Ville
de Fort-de-France
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Ancien Hôtel de Ville
Commune :
Fort-de-France
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Fin XIXe siècle -
Début XXe siècle
Historique
La construction de l’Hôtel de Ville débuta en 1884 sous l’égide de l’entrepreneur KROUS. Elle fut
interrompue par le grand incendie de la ville du 22 juin 1890 et le cyclone du 18 août 1891. Elle fut reprise
et suivie par de Laguarigue, après une modification des plans. L’Hôtel de Ville et ses aménagements
extérieurs furent achevés et inaugurés le 21 septembre 1901.
Description
Dans le jardin de l’ancien Hôtel de ville se trouvent actuellement deux bassins circulaires revêtus de
carreaux bleus au centre desquels s’élève un jet d’eau plus récent en forme de boule.
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7. Fontaine de la Place de l’Hôtel de Ville
du Gros-Morne
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Place de l’Hôtel de Ville
Commune :
Gros-Morne
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Dernier quart du XIXe
siècle
Historique
Cette fontaine a été fabriquée par la fonderie Durenne (à Sommevoire en Haute-Marne) qui fut en
activité de 1850 à 1905. Le modèle érigé au Gros-Morne parut pour la première fois sur la deuxième
édition du catalogue Durenne en 1875.
Description
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8. Fontaine de la Place de la Liberté
TYPE
Fontaine adossée
LOCALISATION
Lieu-dit :
Place de la Liberté
Commune :
Gros-Morne
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Fin XIXe siècle - Début
XXe siècle
Historique
La fontaine de la place de la Liberté est localisée à proximité de l’église du Gros-Morne qui a eu une
histoire très mouvementée. Dans les années 1730, une chapelle fut construite au-dessus du quartier
la Tracée. L’église fut transférée au bourg à côté du cimetière. En juillet 1772, elle fut reconstruite sur
un terrain donné par Blanchetière Dubys. Le 9 février 1774, le nouvel édifice fut béni par le prêtre
Cazeneuve, préfet apostolique des Dominicains. Le cyclone de 1812 endommagea la construction et
celui de 1813 la détruisit entièrement. Après l’ouragan de 1817, l’édifice reconstruit entre 1823 et avril
1825 fut béni par le Préfet apostolique J.B. Carrand. Mais, l’église fut à nouveau gravement touchée
par le séisme de 1839. Le clocher qui menaçait de s’effondrer fut alors démoli. De grandes réparations
eurent lieu en 1870. C’est à cette période que fut construite la galerie autour du choeur. Après le passage
du cyclone de 1891, l’église fut encore reconstruite, notamment au niveau de la toiture. La fontaine de
la place de la Liberté fut édifiée entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle. Mais, elle fut par la
suite détruite en partie.
Description
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9. Fontaine aux Enfants
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Place Emile Berlan
Commune :
Le Lamentin
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Deuxième moitié du
XIXe siècle
Historique
Cette fontaine créée par les fonderies Chappée et signée « Chappée et fils », a probablement été
fabriquée entre 1895 et 1922. Il s’agit d’une fonte de fer de seconde fusion.
Description
La fontaine, fixée sur un socle en béton de forme octogonale, comporte deux vasques au-dessous
desquelles se trouvent trois enfants potelés ressemblant à des anges. Le bassin est constitué d’éléments
en pierres assemblées.
Observation
Située dans une zone en cours de réaménagement, la fontaine aux Enfants est inscrite à l’inventaire des
Monuments historiques par arrêté du 16 mars 1995.
40
10. Fontaine à la Nymphe ou Fontaine Debuc
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit : Place Debuc
ou du Calebassier
Commune :
Le Lamentin
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Fin du XIXe siècle -
début du XXe siècle
Historique
Description
Observation
41
11. Fontaine du Front de mer du Robert
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Front de mer
Commune : Le Robert
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Fin du XIXe siècle
Historique
Description
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12. Fontaine de l’Espérance
TYPE
Fontaine adossée
LOCALISATION
Lieu-dit : Rue Levassor
Commune :
Saint-Pierre
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
1850
Historique
La fontaine de l’Espérance est également appelée « fontaine des Jésuites », probablement parce qu’elle
était proche de leur domaine et qu’elle coulait peut-être déjà en 1763, date à laquelle les membres
de cet ordre furent expulsés de la Martinique. Elle fait partie du réseau de fontaines de Saint-Pierre
installées au XVIIIe siècle avec le concours des Dominicains, du Gouverneur de Nozière et de l’Intendant
Tascher de Saint-Pierre. La fontaine qui a résisté à l’éruption de 1902, a été aménagée en 1850, comme
l’indique la plaque de marbre blanc qui y est apposée.
Description
Située au bord de la rue Levassor, la fontaine comprend un muret en pierre de taille d’où coulait l’eau
qui se déversait dans un bassin rectangulaire sur lequel étaient scellées des barres de fer. Ces dernières
permettaient de poser des récipients afin de recueillir l’eau. Le surplus d’eau était évacué à travers le
bassin vers le caniveau de la rue pavée. Ce bassin est en partie réalisé en pierre de taille tandis que le
mur courbe en béton, situé en arrière-plan, protège la fontaine d’éventuelles chutes de pierres.
Cette fontaine qui a connu les différentes phases éruptives à partir de mai 1902 est restée en bon état
de conservation bien qu’elle ne fonctionne pas.
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13. Fontaine du Théâtre de Saint-Pierre
TYPE
Fontaine adossée
LOCALISATION
Lieu-dit : Théâtre de
Saint-Pierre
Commune :
Saint-Pierre
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Fin du XVIIIe siècle
Théâtre Inauguré en 1786.
Historique
Il est dit que le théâtre abritant cette fontaine fut construit à la fin du XVIIIe siècle sur le modèle du
grand Théâtre de Bordeaux et qu’il témoignait de la richesse de la ville et de sa vie culturelle. Lieu de
spectacles et de concerts donnés par des troupes locales et d’ailleurs, il servit aussi de lieu de réunions.
Pendant la période politiquement agitée qui suivit l’abolition de l’esclavage en 1848, de nombreux
orateurs y venaient s’exprimer. Lourdement déficitaire, le théâtre ferma en 1901, juste avant l’éruption
volcanique du 8 mai 1902. Sur le site, on distingue aujourd’hui les vestiges du parterre des loges et de
la scène de l’ancien théâtre. Aujourd’hui, les escaliers et la fontaine servent de fond de scène lors de
manifestations culturelles.
Description
Cette fontaine est adossée au mur de couleur ocre, placé entre les deux escaliers courbes qui
permettaient d’accéder au théâtre. Elle est située au centre de ce mur, nichée dans une alcôve délimitée
de chaque côté par des pilastres en pierre de taille. Elle sert de fond de scène au parvis du théâtre
revêtu de briques pleines. A partir d’un mascaron en bronze en forme de tête de lion, l’eau s’écoulait en
cascade dans des demi-vasques, puis dans un bassin en pierre de taille de forme polygonale aux bords
chanfreinés. L’eau recueillie par celui-ci était évacuée à travers une grille installée devant lui. La demi-
vasque inférieure repose sur un socle sculpté en bronze représentant probablement des cétacés. Cet
ensemble participait à l’instar des autres éléments constituant cette fontaine à l’effet de symétrie qui
caractérisait celle de la façade du théâtre.
L’état de conservation du bassin est relativement correct, malgré les dégâts occasionnés par la période
volcanique et un manque d’entretien régulier. La fontaine ne fonctionne pas.
Observation
Les ruines de l’ancien théâtre sont classées à l’inventaire des Monuments historiques par arrêté du 12
décembre 1996.
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14. Fontaine de la Place du Musée
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Batterie d’Esnotz
Place du Musée
Commune :
Saint-Pierre
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Novembre 1875
Historique
Description
La fontaine comporte un bassin circulaire en pierre de taille posé sur un soubassement d’épaisseur
variable afin d’assurer son horizontalité. Les parois extérieures du bassin sont en partie planes à la base,
puis concaves, leur rebord étant convexe. L’inscription de l’année de réalisation est gravée dans la pierre
et figure dans une enfonçure ovale sur l’un des blocs de pierre composant le bassin. Le fond du bassin
de couleur ocre est cimenté et présente de nombreuses fissures. On note en son centre le vestige de ce
qui pourrait être un jet d’eau et un trop-plein en bordure positionné vers l’aval du terrain.
L’état du bassin reste correct malgré les effets dévastateurs de la période volcanique. La fontaine ne
fonctionne pas.
45
15. Fontaine de la Place Franck Perret
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Place Franck Perret
Commune :
Saint-Pierre
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
1846
Historique
Cette fontaine située à l’entrée sud de la ville approvisionnait en eau douce les bateaux et était
raccordée au réseau d’eau Morestin. Des tuyaux acheminaient l’eau jusqu’au rivage. La place du Marché
du Mouillage établie vers 1743, sur laquelle elle se trouve, fut pendant longtemps appelée « Marché
aux esclaves ». Cette place porte aujourd’hui le nom de « Franck Perret », célèbre volcanologue qui
consacra une grande partie de ses recherches à la ville de Saint-Pierre. La fontaine fut alimentée par le
canal du Mouillage dès 1846, peu de temps avant l’abolition de l’esclavage de 1848.
Description
La fontaine comporte un bassin circulaire en pierre de taille posé sur un soubassement en ciment teinté
de faible épaisseur bordé d’une couronne de pavés disposés de manière concentrique. Cet ensemble se
démarque du reste de la place triangulaire arborée dont les pavés sont disposés de manière classique.
Sur cette place située à proximité du buste de Franck Perret, sont disposés des bancs et une croix
métallique fixée sur un massif en maçonnerie de pierre.
Le bassin et son environnement sont relativement bien conservés mais la fontaine ne fonctionne pas.
46
16. Fontaines du Bureau du Génie
TYPE
Fontaine centrale -
Fontaine adossée
LOCALISATION
Lieu-dit : Rue Levassor
- Quartier du Fort
Commune :
Saint-Pierre
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Fin XVIIIe siècle -Début
XIXe siècle
Historique
Le Bureau du Génie était à l’origine une maison privée de 1772 à 1851 qui fut transformée en hospice
civil de 1851 à 1855. Le site a regroupé les bureaux du Génie et des Ponts et Chaussées quand l’hospice
civil fut déplacé à la rue Hurtault.
Description
Le Bureau du Génie disposait de trois terrasses étagées possédant un système hydraulique très moderne
pour l’époque. Une cascade supérieure alimentait une niche-fontaine, des bassins, une autre petite
cascade et deux bassins circulaires d’ornements à jets d’eau. Ces différents éléments utilisaient comme
matériaux la pierre de taille, la maçonnerie de pierre et la terre cuite.
Malgré l’éruption volcanique de mai 1902, cet ensemble hydraulique demeure relativement bien
conservé mais ne fonctionne pas.
Observation
Le site est classé à l’inventaire des Monuments historiques par arrêté du 12 décembre 1996.
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17. Fontaines de la Maison coloniale de Santé
TYPE
Fontaine adossée
LOCALISATION
Lieu-dit : Ancienne
Maison coloniale de
Santé
Commune :
Saint-Pierre
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Maison coloniale
de Santé : 1839
Historique
Située en face de la Maison du Génie, la Maison coloniale de Santé fut inaugurée en 1839 par le
Gouverneur Théodore de Moges, suite à une loi de juin 1838 qui imposa à chaque ville française d’avoir
un asile. Avant cela, les aliénés présentant les pathologies les plus graves étaient enfermés dans un
cachot de la prison de Fort-de-France. Lieu de repos à proximité de la rivière Roxelane dont le bruit
apaisait les malades qui se promenaient et entretenaient un jardin, il fut rapidement occupé, la structure
étant réputée pour ses thérapies, équipements modernes et bassins. Les patients étaient calmés par
des bains chauds et froids.
Description
Le lieu abrite des fontaines adossées disposant de bassins de forme rectangulaire en pierre.
Observation
L’édifice est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 12 décembre 1996.
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18. Fontaine de l’Evêché de Saint-Pierre
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit : Rue Percée
Commune :
Saint-Pierre
STATUT DU SITE :
Domaine privé
DATATION
1872
Historique
Ce bassin situé dans le jardin de l’ancien Evêché a été découvert en 1970, sous une couche de cendres
issues des phases éruptives de la Montagne Pelée débutées en 1902, grâce à une photo d’époque et
aux recherches du Père Allain, curé de Saint-Pierre, soit près d’un siècle après sa construction.
Description
Le bassin en maçonnerie de pierre, en forme de croix aux extrémités arrondie, disposait d’un jet d’eau
en son centre. Il est placé dans l’axe de l’allée centrale engazonnée, bordées d’arbres et de haies,
conduisant à l’Evêché qui est situé à l’arrière-plan d’un grand jardin.
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19. Fontaine du Centre culturel
de Fonds-Saint-Jacques
TYPE
Fontaine adossée
LOCALISATION
Lieu-dit :
Centre culturel de
Fonds Saint-Jacques
Commune :
Sainte-Marie
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
1659
Historique
En 1659, la veuve de l’ancien gouverneur Jacques Duparquet fit don aux Dominicains des terres du
Fonds Saint-Jacques pour y bâtir un couvent, une église et une sucrerie. En 1696, sous l’égide du
Père Labat, la sucrerie fut agrandie. En 1762, près de 1000 esclaves y travaillaient. Une distillerie y fut
construite. C’est sous Arthur de Pompignan, en 1873, que le domaine prit sa physionomie actuelle. En
1892, une usine centrale fut créée. La crise sucrière entraina l’arrêt de toute activité en 1903. En 1980, le
site fut inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques. En 1987, deux hectares du site
furent transformés en centre culturel.
Description
En contrebas du bâtiment voué aujourd’hui à l’accueil, se trouvent des vestiges comprenant un lavoir
rectangulaire réalisé en maçonnerie de pierres et de briquettes. Ce lavoir, adossé à un muret, est
toujours alimenté en eau potable par le biais d’un robinet de puisage. L’évacuation du bassin se fait à
travers un tuyau qui se déverse dans un caniveau du même matériau situé en contrebas. On observe
un trop-plein dans la partie supérieure d’un des bords du lavoir. On note la présence d’autres petits
bassins intégrés à d’autres bâtiments en ruines du site. A l’origine, un système hydraulique alimenté par
la rivière voisine parcourait l’ensemble du site.
Le lavoir, en état de conservation moyen, fonctionne toujours. Les autres ouvrages hydrauliques du site
sont à l’état de ruines.
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20. Fontaine de la Place Joyeuse
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Place Joyeuse
Commune : La Trinité
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Deuxième moitié du
XIXe siècle
Historique
Suite à la décision de son édification prise le 17 décembre 1827, cette fontaine fut vraisemblablement
érigée durant la deuxième moitié du XIXe siècle, bien qu’aucune date n’y figure. Elle fut déplacée lors du
réaménagement de la place Joyeuse dont l’inauguration eut lieu en 2001.
Description
Située sur le front de mer, cette fontaine en fonte à double vasques superposées représente sur son fût
central quatre enfants : l’un découvrant un nid, un autre coiffé d’un chapeau, le troisième moissonnant
et le dernier debout portant un fléau. L’eau, issue du sommet, se déverse en cascades jusqu’au bassin
circulaire. Ce dernier est revêtu sur sa face extérieure de deux rangées de briquettes en terre cuite, ainsi
que sa bordure. L’intérieur est protégé par une peinture bleue résistant à l’eau. Quatre spots d’éclairage
sont disposés sur la paroi intérieure. Cette fontaine, dont uniquement la partie centrale a été conservée,
a subi plusieurs transformations depuis son origine.
Actuellement, cette fontaine n’est pas en eau. Les spots lumineux sont endommagés.
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FONTAINES DU DOMAINE PRIVÉ RECEVANT DU PUBLIC
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21. Fontaines de l’Habitation Anse Latouche
TYPE
Fontaine centrale -
Fontaine adossée
LOCALISATION
Lieu-dit :
Anse Latouche
Commune : Carbet
STATUT DU SITE :
Domaine privé
DATATION
Site : XVIIe siècle
-XVIIIe siècle
Historique
L’habitation Anse Latouche est l’une des plus anciennes habitations de la Martinique. A l’origine, elle
aurait appartenu à Guillaume d’Orange. Quand en 1667 François Samuel de La Touche (1637- 1721)
épousa Marie-Madeleine d’Orange (1654 - 1728), la fille de Guillaume d’Orange, il donna son nom à
l’habitation ainsi qu’à la rivière qui la traverse. À la fin du XVIIe siècle, Banchereau, négociant de Saint-
Pierre, fit de l’habitation l’une des plus importantes exploitations de l’île. En mai 1717, le Gouverneur
de la Varenne et son Intendant furent retenus prisonniers sur l’habitation par des colons, avant d’être
renvoyés par bateau en France. Ces derniers étaient venus annoncer l’interdiction de la création de
nouvelles sucreries et du commerce du sucre avec les îles voisines.
L’habitation Anse Latouche fut acquise dans la seconde moitié du XVIIIe siècle par François Louis Aubin
de Bellevue, dit Jean François, Capitaine de cavalerie qui épousa avant 1755 Marie Anne Charlotte
Banchereau Latouche. En 1804, celle-ci, devenue veuve, vendit l’habitation à son fils unique, Jean
Anne François. En 1836, la famille Crassous en fit l’acquisition. Puis, l’habitation passa entre les mains
de plusieurs propriétaires. En 1889, les frères Ambaud y installèrent une distillerie dont la production
cessa en 1940. Le domaine fut acheté par la famille Marie qui périt lors de l’éruption volcanique de
1902. Avant sa destruction, l’habitation s’appelait « Habitation Marie ». De nos jours, il existe un parc
zoologique dans cet espace qui valorise des espèces végétales et animales tropicales, mais également
l’histoire du site. On y trouve un ancien barrage qui fonctionne encore et des fontaines. Le site, disposant
d’un patrimoine hydraulique remarquable, est traversé par la Rivière Latouche qui matérialise la limite
communale entre Le Carbet et Saint-Pierre.
Description
Le site est riche d’un ensemble de fontaines et de bassins aménagés en maçonnerie de pierre. En amont
de ces ouvrages hydrauliques, se trouve un barrage de style Vauban datant de 1716, implanté dans la
partie haute de l’habitation et retenant les eaux provenant de la rivière Latouche. L’eau issue du barrage
s’écoule par l’aqueduc et par différents ouvrages implantés sur le site (bassins, cascades, etc.), avant
d’être évacuée vers l’aval de la rivière.
Malgré leur ancienneté, ces ouvrages sont en bon état de conservation et de fonctionnement.
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22. Fontaine abreuvoir de l’Habitation Clément
TYPE
Abreuvoir
LOCALISATION
Lieu-dit :
Habitation Clément
Commune : Le François
STATUT DU SITE :
Domaine privé
DATATION
Site : Fin XVIIIe siècle -
Début XIXe siècle
Historique
L’Habitation Clément, appelée autrefois « le Domaine de l’Acajou », s’étend sur un terrain de 300 hectares.
Elle comprend : l’ancienne distillerie fondée par Homère Clément et qui a été transformée en musée ; des
chais de vieillissement du rhum encore utilisés de nos jours ; des bâtiments d’habitation d’architecture
antillaise traditionnelle ; les salles d’exposition de la Fondation Clément ; et un parc botanique de 17
hectares ouvert au public, comprenant des espèces végétales tropicales. Le rhum Clément bénéficie
de nos jours d’une réputation internationale. Il n’est plus distillé sur le site, contrairement au processus
de vieillissement qui s’opère toujours sur place. L’année 1991 fut une année riche en événements pour
cette habitation qui, d’une part, reçut la visite de François Mitterrand et de Georges H. W. Bush, lors
de la rencontre au sommet du 14 mars, à la suite de la guerre du Golfe, et d’autre part, fut classée à
l’inventaire des Monuments historiques le 9 août. Outre les petites fontaines modernes distribuant de
l’eau fraiche aux visiteurs et fixées sur certaines façades de bâtiment, il existe un abreuvoir d’époque à
proximité d’une ancienne écurie.
Description
Cet abreuvoir jouxtant l’ancienne écurie, composé de deux réservoirs disposés en escalier, permettait
d’alimenter en eau les chevaux. Il a été réalisé en pierres maçonnées enduites et repose sur un
soubassement du même matériau. Il est alimenté par un avaloir qui recueille les eaux pluviales du
caniveau situé en amont. Des orifices placés aux extrémités permettaient la circulation de l’eau entre
les bassins.
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23. Fontaines de l’Habitation Le Simon
TYPE
Fontaine adossée
LOCALISATION
Lieu-dit :
Habitation Le Simon
Commune :
Le François
STATUT DU SITE :
Domaine privé
DATATION
Habitation :
fin XVIIIe siècle -
fontaine :Années 2000
Historique
Non loin de l’ancienne maison principale réhabilitée et datant de la fin du XVIIIe siècle, il a été construit
un nouvel édifice à côté duquel se trouve une jolie fontaine adossée en pierre. En 1870, l’habitation
appartenait à Wallé-Clerc qui fit construire l’usine de Simon grâce à l’aide du Crédit Foncier et la
participation du maire de l’époque, Ludovic Brière de L’Isle. La distillerie du Simon fonctionne encore
de nos jours.
Description
Cette fontaine décorative est adossée contre un talus naturel végétalisé et arboré situé à l’arrière de la
maison et réalisée en pierres assemblées. Elle comporte un massif en arc de cercle, un bassin en forme
de « huit » dans lequel poussent des nénuphars, un tuyau positionné sur un côté qui projette de l’eau,
et des projecteurs qui la mettent en valeur. L’évacuation se fait par un canal situé sur le côté et longeant
la façade pour aboutir près de la piscine en béton située devant la façade principale de la maison.
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24. Fontaine du Musée Saint-James
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Musée Saint-James
Commune :
Sainte-Marie
STATUT DU SITE :
Domaine privé
DATATION
Maison principale :
Dernier quart du XIXe
siècle
Historique
Description
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Les fontaines
peu accessibles,
transformées et disparues
Des fontaines ont été transformées ou ont disparu progressivement des paysages. Certaines ont été
détruites, déplacées ou sont cachées par la végétation. D’autres, peu accessibles, sont localisées sur
des sites privés et publics ne pouvant être visités sans autorisation. En voici quelques-unes :
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25. Fontaine de l’Habitation Pécoul
TYPE
Fontaine adossée en
cascade
LOCALISATION
Lieu-dit :
Habitation Pécoul
Commune :
Basse-Pointe
STATUT DU SITE :
Domaine privé
DATATION
Site : XVIIe – XVIIIe
siècles - Bassin : 1959
Historique
Description
Ce bassin de forme mixte, à dominante rectangulaire, comprend une partie en forme de demi-
cercle réceptionnant l’eau s’écoulant en cascade à partir de la fontaine adossée à un talus naturel. En
amont du site se trouve une roue à aubes qui acheminait l’eau provenant de sources. Aujourd’hui, le
fonctionnement hydraulique de ces ouvrages participe à l’animation du site.
Observation
Le site fut classé dans sa totalité à l’inventaire des Monuments historiques en 1981. Il est
occasionnellement ouvert au public.
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26. Fontaines de l’Habitation Lajus
(Maison Bally)
TYPE
Fontaine centrale -
Fontaine adossée
LOCALISATION
Lieu-dit :
Maison Bally -
Habitation Lajus
Commune : Le Carbet
STATUT DU SITE :
Domaine privé
DATATION
Maison Bally : 1776
Historique
La maison de l’habitation-sucrerie a été construite en 1776 par le baron Félix François de Lajus. La
famille de Lajus s’était installée en Martinique vers 1755. Au début du XXe siècle, la propriété revint à la
famille Bally. Jean Bally qui eut une longue carrière politique entre 1964 et 2001, fut Maire du Carbet
et Conseiller général. Il vécut pendant plusieurs décennies dans la maison dite « Bally » dont l’entrée
principale et la cour arrière sont enjolivées par des fontaines.
Description
Observation
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27. Fontaine de l’Auberge du Varé
(Ancienne Habitation l’Enclos)
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Auberge du Varé
Rue Victor Sévère
Commune :
Case-Pilote
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Site : XVIIe siècle
et XIXe siècle
Historique
L’habitation l’Enclos, anciennement appelée «Auberge le Varé », est localisée dans l’un des plus
anciens bourgs de la Martinique, plus précisément celui de Case-Pilote, près de la place du marché.
Les Dominicains, dits les « Pères blancs », installèrent la paroisse de Case-Pilote au XVIIe siècle. Ils
édifièrent un enclos paroissial entre deux rivières alimentant en eau les maisons du mouillage. A l’abri
de cet enclos, se trouvait une habitation connue sous le nom de l’Enclos, dite « Habitation Boursel »
en 1670. En 1889, l’habitation connut une extension (rajout d’un étage et corps central avancé). Des
aménagements intérieurs furent réalisés et sur les impostes ajourées du salon furent gravées les
initiales de la propriétaire, Dame Gilberte Blanchet (DGB). En 1975, Monsieur Alaric fit l’acquisition de
l’habitation et créa l’Auberge le Varé, du nom des espadons pêchés par le centre de pêche sportive
créé quelques années auparavant. En 2009, la Municipalité de Case-Pilote racheta le domaine pour le
restaurer et le valoriser. On retrouve sur la propriété plusieurs édifices (chapelle, écurie, cachot, maison
principale
) et une fontaine centrale.
Description
Devant la façade principale de cette ancienne habitation, entre deux majestueux manguiers, trône
une fontaine centrale composée d’un bassin de forme hexagonale en béton peint en bleu sur sa face
intérieure. Au centre de ce bassin un petit socle en béton supporte une vasque en fonte sculptée avec
un jet d’eau positionné au sommet. Contre un des murs de façade d’une dépendance, située à la droite
du site, est aménagé un lavoir constitué de deux bassins de hauteurs différentes en béton. Un robinet
alimente le bassin principal. A l’arrière de l’édifice, les ruines d’un autre bassin rectangulaire revêtu de
carreaux sont encore visibles.
Observation
61
28. Fontaines de la Maison Saint-Cyr
TYPE
Fontaine centrale -
Fontaine adossée
(lavoir) - Abreuvoir
LOCALISATION
Lieu-dit :
115 rue Victor Hugo
Commune :
Fort-de-France
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Début XXe siècle - 1901
Historique
Le 19 mars 1900, Charles Jean Baptiste Bruaud, manufacturier et propriétaire à Fort-de-France, vendit
à l’entrepreneur Gustave de Laguarrigue un terrain à la rue Victor Hugo sur lequel il y avait les ruines
de constructions incendiées le 22 juin 1890. Le 21 mai 1901, la propriété fut acquise par Emmanuel
Jurquet, docteur en médecine. La maison actuelle et ses dépendances dateraient de cette époque
durant laquelle le maître d’oeuvre Gustave de Laguarrigue participa pleinement à la reconstruction
de la ville de Fort-de-France (notamment les chantiers de la Mairie en 1901 et de l’ancien Palais de
Justice en 1906). Dans une logique de spéculation immobilière, le lot fut vendu à Mme Anne Louise
Valentine Cécile Raby le 31 mai 1901. Le 10 septembre 1907, Marie Amélia Lucien, épouse de Gaëtan
Joseph Emilien Saint-Cyr, reçut le bien de Gustave Caminade, en échange d’un immeuble que le
couple possédait à Fort-de-France. Depuis cette date, l’édifice resta dans la famille Saint-Cyr, famille
de notaires et d’avocats sur cinq générations. Le dernier propriétaire de la maison n° 115 fut Philippe
Joseph Armand Saint-Cyr, Professeur et Président Emérite de l’Université des Antilles et de la Guyane.
Fils unique, il en hérita de sa mère Jeanne Geneviève Rousset, veuve d’Eugène Albert Saint-Cyr. La
maison Saint-Cyr fut un lieu d’habitation disposant d’une petite fontaine centrale et d’un lavoir situé
dans une arrière-cour. A l’emplacement d’un des bâtiments annexes qui servit de cabinet d’avocats
et de notaires, se trouvait autrefois un bassin dans lequel venaient s’abreuver des chevaux. La Ville de
Fort-de-France a récemment racheté cet édifice.
Description
Au centre d’un petit jardin aménagé devant la façade principale, s’élève une fontaine constituée d’un
bassin de forme circulaire en béton, au centre duquel est positionné un petit massif trapézoïdal se
terminant par un jet d’eau. Sur un côté de la propriété, contre un mur de façade d’une dépendance,
se situe un lavoir de forme rectangulaire en béton. Ces différents ouvrages étaient reliés par des petits
caniveaux disposés autour de la construction qui permettaient l’approvisionnement en eau, tout en
animant le site.
Observation
Le site a été inscrit au titre des Monuments historiques par arrêté du 26 février 2010. Il n’est pas encore
ouvert au public.
62
29. Fontaines de la Villa de la rue du Père Pinchon
TYPE
Fontaine centrale -
Fontaine adossée
LOCALISATION
Lieu-dit :
Rue du Père Pinchon
Commune :
Fort-de-France
STATUT DU SITE :
Domaine privé
DATATION
Le site : XIXe siècle -
XXe siècle
Historique
A proximité du Séminaire Collège, en face de l’Evêché de Fort-de-France, une villa fut construite par un
chef des douanes landais, puis vendue à deux reprises : en 1815 et en 1892. Cette maison urbaine faisait
partie des deux villas achetées par la famille Magallon-Graineau, notamment par le célèbre avocat à la
Cour d’Appel de Fort-de-France, Eugène Magallon-Graineau, qui fut également Maire d’Ajoupa-Bouillon
en 1929 et 1943, Conseiller Général et Chevalier de la Légion d’Honneur. L’autre villa fut habitée par sa
soeur. En 2000, celle où vécut l’avocat fut achetée par un architecte argentin. Dans les deux propriétés,
il existe des fontaines qui animent un jardin de ville.
Description
Sur un côté de l’une des villas, un lavoir, comprenant deux compartiments et un robinet a été aménagé
contre le mur de clôture. Il sert aujourd’hui de jardinière pour plantes aquatiques. Un autre petit lavoir
placé à l’angle de deux façades récupère les eaux de la toiture. Un caniveau situé dans son prolongement
permet à la fois la circulation et l’évacuation de l’eau. A l’arrière de la maison, au centre de la cour trône
une fontaine composée d’un bassin circulaire en béton, revêtu sur sa face intérieure et sur son bord de
carreaux. En son centre est disposé un jet d’eau décoratif relativement récent qui remplace l’ancien.
Ces ouvrages, qui sont aujourd’hui décoratifs, assuraient autrefois une fonction utilitaire.
Observation
Le site n’est pas ouvert au public. L’édifice est classé à l’inventaire des Monuments historiques.
63
30. Fontaine de la Lunette Bouillé
TYPE
Fontaine adossée
LOCALISATION
Lieu-dit : Fort Desaix
Mess des Officiers
Commune :
Fort-de-France
STATUT DU SITE :
Domaine militaire
DATATION
1817
Historique
La fontaine dite également des Marsouins (nom donné aux soldats de l’infanterie de Marine), a été
construite en 1817 près de la Lunette Bouillé. À cet endroit, Magloire Pelage, esclave affranchi devenu
colonel, repoussa les Anglais en 1794.
Description
Cette fontaine blanche en béton et en maçonnerie de pierre, adossée à un muret stylisé aux formes
courbes dans sa partie supérieure, est constituée d’un massif triangulaire s’élevant au centre d’un
bassin en demi-cercle. Au-dessus de ce massif, trois marsouins crachent des jets d’eau. Trois pissettes
sont disposées à mi-hauteur et aux angles du massif. Au sommet de l’ensemble une plaque indiquant
« Fontaine de la Lunette Bouillé -1817 » est apposée.
Etat de conservation et de
fonctionnement
Observation
64
31. Fontaines de l’Habitation Beauséjour
TYPE
Fontaine adossée -
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Habitation Beauséjour
Commune :
Grand’ Rivière
STATUT DU SITE :
Domaine privé
DATATION
1670
Historique
Sur un domaine d’une cinquantaine d’hectares, la maison principale de l’Habitation Beauséjour fut
fondée en 1670. Elle eut plusieurs propriétaires et porta les noms suivants : Chambert, Desruisseaux,
Brière, Courcy, Le Malgré et Grand-Rivière. C’est l’ingénieur et sénateur mulâtre Amédée Knight qui
lui donna son nom actuel. Celui-ci, qui présida le Conseil Général en 1899, apporta son soutien aux
réfugiés de la catastrophe du 8 mai 1902, et transforma la seule sucrerie de Grand’ Rivière en distillerie.
A sa mort en 1916, ses filles héritèrent de l’habitation et la cédèrent en 1927 à Louis de Lucy de
Fossarieu. Ce dernier, à partir de 1959, abandonna la culture de la canne pour la remplacer par celle de
la banane. Dissident du régime de Vichy à l’âge de 18 ans, il a habité sur l’habitation de 1970 à 1993 et
fut l’un des créateurs du GIPAM (regroupement de producteurs de bananes). Avant la spécialisation du
domaine dans les cultures de la canne puis de la banane, du café et du cacao furent autrefois exploités
sur l’Habitation Beauséjour. La cuisine extérieure de l’Habitation Beauséjour ainsi que son bassin
sont antérieurs aux autres bâtiments. De ce bassin coulait une eau potable en continu qui permettait
d’effectuer de multiples travaux domestiques. Le site concentre une dizaine de fontaines remarquables.
Description
Ce site, implanté en escalier et suivant la topographie des lieux, a permis l’implantation de nombreux
ouvrages hydrauliques : bassins, lavoirs, bornes-fontaines
Devant la façade du bâtiment principal
de l’habitation trône une fontaine réalisée en petits massifs en pierre superposés en redans. L’eau
provenant du robinet placé en haut de l’ouvrage, se déverse dans un bassin, puis s’écoule en aval dans
un caniveau en pierre. A droite du bâtiment de la cuisine se trouve un bassin en pierre contre lequel est
aménagée une fontaine adossée à un muret en pierres maçonnées. Ce bassin récupère les eaux issues
de l’amont du site qui permettaient autrefois d’alimenter la cuisine et la buanderie.
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A proximité, existe un bassin rectangulaire accessible par trois marches, dans lequel se dresse un
bénitier adossé à un mur, l’ensemble étant réalisé en pierres maçonnées. L’intérieur du bassin est revêtu
de carreaux blancs, tandis que sa bordure est constituée de briques pleines.
Dans le reste du jardin et dans les dépendances, on trouve des bassins, des fontaines en massifs
superposés, et des petits lavoirs rectangulaires revêtus de briquettes ou de carreaux. A l’opposé, on
peut apercevoir également de grands bassins en cascade qui servaient de retenue d’eau à l’époque,
comme en témoigne la présence de robinets et de vannes d’arrêt. La partie du site séparée par la route
départementale, où se trouvent des maisonnettes, accueille une borne-fontaine abritant un oratoire.
Celle-ci est constituée d’un massif en béton comportant un robinet et un puisard pour l’évacuation de
l’eau.
En bon état de conservation malgré leur âge, la plupart des ouvrages fonctionnent encore. La fontaine
« oratoire » continue à jouer un rôle utilitaire, comme en témoignent les bassines posées sur son bord.
Observations
Le site est classé à l’inventaire des Monuments historiques. Le jardin et l’aménagement hydraulique de
ce domaine sont exceptionnels.
66
32. Fontaines de l’Habitation Morne l’Etoile
TYPE
Fontaine adossée -
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Habitation Morne
l’Etoile
Commune :
Saint-Pierre
STATUT DU SITE :
Domaine privé
DATATION
1864
Historique
Les frères Littée, ingénieurs, construisirent les bâtiments de l’habitation Morne l’Etoile en 1864. Epargnée
par l’éruption volcanique de 1902, l’habitation fut acquise par Louis Ernoult, premier maire de Saint-
Pierre lors de la reconstruction de la ville. De nos jours, la maison du géreur est louée à la semaine. Le
domaine appartient toujours à la famille Ernoult.
Description
Observation
67
33. Fontaine de l’Habitation Le Galion
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Habitation du Galion
Commune :
La Trinité
STATUT DU SITE :
Domaine pprvé
DATATION
Fin XIXe siècle -
Début XIXe siècle
Historique
Description
Cette fontaine est constituée de maçonnerie et de fonte. Au centre d’un bassin circulaire, sur un massif
en béton, repose un fût décoré de fleurs à sa base. Ce dernier supporte deux niveaux de vasques.
Debout sur la vasque inférieure, la statuette d’un garçonnet qui porte sur la tête, la vasque supérieure
surmontée d’un jet.
Observation
Classé à l’inventaire des Monuments historiques le 23 août 1991, le site n’est pas ouvert au public.
68
FONTAINES PUBLIQUES ET PRIVÉES TRANSFORMÉES
69
34. Fontaine du Château Aubéry
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Château Aubéry
Commune : Ducos
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Château Aubéry : 1931
Historique
Le château de 30 pièces de style Art déco est situé sur un terrain de cinq hectares. L’habitation fut
acquise par le propriétaire de l’usine du Lareinty en 1896. La famille d’Eugène Aubéry qui avait huit
enfants et dont les initiales figurent sur le perron (« AE Année 1930 »), vécut dans l’édifice de 1931 à 1942
(année de décès du propriétaire). Le château devint par la suite une propriété du Département et servit
de structure pour l’Ecole Normale, avant d’être transformé en école d’agriculture et d’être abandonné.
Il fut acquis par la commune de Ducos et accueillit de nombreuses manifestations culturelles. Inscrit à
l’inventaire des Monuments historiques en 1992, le château est en train de tomber en ruine. Devant le
perron, trône une fontaine centrale.
Description
La fontaine, située au pied des deux escaliers menant au perron du château, est composée d’un bassin
circulaire simple et d’un socle en béton. Cet ouvrage ornementant le site a été dégradé. Il n’est plus
alimenté en eau et son bassin a été transformé en jardinière.
Observation
Le site n’est pas ouvert au public, compte tenu de l’état de dégradation avancée du bâtiment et de sa
dangerosité. Il est inscrit à l’inventaire des Monuments historiques.
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35. Fontaine du Collège Asselin de Beauville
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Rue Frantz Fanon
Commune : Ducos
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
1985
Historique
L’oeuvre originelle était structurée en trois parties : une sphère, une plateforme hexagonale et un
bassin. Ces éléments étaient constitués en béton recouvert de tesselles de mosaïque dans des tons
bleutés. La sphère, en béton moulé de 2,40 mètres de diamètre, comportait trois niveaux de jets d’eau
et l’escalier se rabattait afin d’accéder à leur mécanisme. Le bassin refait par la suite en résine blanche
comportait trois siphons pour l’évacuation de l’eau.
Avec le temps, l’ensemble de l’oeuvre s’est dégradé. Elle a été déplacée et il n’en reste que la sphère.
Elle est devenue par conséquent une simple sculpture.
Observation
Situés dans un collège, les vestiges ne sont pas accessibles sans autorisation.
71
36. Fontaine du SICSM
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
SICSM -Avenue
des Ecoles
Commune :
Rivière-Salée
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Fin du XXe siècle
Historique
Au début des années 1950, le Maire de Rivière-Salée de 1945 à 1965, Alphonse Jean-Joseph (1903-
1965), décida la pose de conduites acheminant l’eau depuis le Centre de la Martinique vers le Sud de
l’île qui ne bénéficiait pas de l’abondante irrigation naturelle du Nord. Il fut également le Président
fondateur du Syndicat Intercommunal du Centre et du Sud de la Martinique (SICSM), créé en 1948 et
aujourd’hui intégré dans la Communauté d’Agglomération de l’Espace Sud Martinique (CAESM). C’est
en sa mémoire qu’une fontaine située à proximité du SICSM a été aménagée.
Description
Cette fontaine en béton comporte un bassin et deux vasques superposées, tous trois de forme
heptagonale. La vasque supérieure supporte le buste d’Alphonse Jean-Joseph. Une des faces du bassin
intègre un déversoir en forme d’escalier tandis que sur une autre est apposée une plaque en l’honneur
de l’ancien maire. L’ensemble est revêtu d’un carrelage bleu à l’intérieur et sur sa bordure. Sa face
extérieure ainsi qu’une couronne périphérique au sol sont habillées d’un plaquage de quartzite. Le
reste du sol est constitué de pavés autobloquants. A partir de la vasque supérieure, l’eau se déverse en
cascades jusqu’au bassin.
72
37. Fontaine du Patio de Cluny
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Patio de Cluny
Commune :
Schoelcher
STATUT DU SITE :
Domaine privé
DATATION
XXe siècle : années
1980
Historique
Le Patio de Cluny est un bâtiment commercial à deux niveaux, présentant une cour intérieure occupée
par une fontaine imposante constituée d’une dizaine de bassins étagés transformés en jardinières. Le
site est réputé pour sa concentration de restaurants variés. Le midi, une partie du deck de la fontaine
est occupée par des tables.
Description
Cet ouvrage était constitué de plusieurs bassins en cascades à travers lesquels l’eau circulait en circuit
fermé, créant ainsi une animation et un rafraichissement des lieux. Ils ont été transformés en jardinières,
la végétation ayant remplacé l’eau.
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38. Fontaine du Domaine Saint-Aubin
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Domaine Saint-Aubin
Commune :
Trinité
STATUT DU SITE :
Domaine privé
DATATION
Début XXe siècle
Historique
Description
Ancienne fontaine constituée d’un bassin circulaire en béton au centre duquel il y avait probablement
un jet qui projetait de l’eau issue de la partie amont du domaine. Des caniveaux et orifices situés autour
de l’ouvrage témoignent de l’utilisation de l’eau sur ce site. Aujourd’hui, cette fontaine est devenue une
magnifique jardinière qui s’intègre parfaitement dans le paysage.
74
FONTAINES PUBLIQUES ET PRIVÉES DISPARUES
75
39. Fontaine de face au bâtiment principal de l’habitation, elle
était composée d’un petit bassin polyforme peu
DATATION LOCALISATION
Habitation : XVIIIe siècle- XIXe siècle - Lieu-dit : Place de l’Abbé Grégoire
Début XXe siècle Terres-Sainville
Commune : Fort-de-France
Description Observation
76
41. Fontaine 42. Fontaine de l’Ancienne
Didier Wallace route Brithmer
TYPE TYPE
Fontaine centrale Fontaine centrale
LOCALISATION LOCALISATION
Lieu-dit : Tunnel de Didier Lieu-dit : Terres-Sainville
Commune : Fort de France Commune : Fort-de-France
Historique Historique
La fontaine Didier doit son nom Le quartier des Terres-Sainville autrefois appelé
à Alphonse Didier, ancien Maire «Faubourg Thébaudière» ou encore «Quartier des
de Fort-de-France né en 1811. Misérables», est l’une des premières extensions
L’eau captée en aval d’Absalon de la ville de Fort-de-France. Il fut établi sur une
est riche en minéraux. La zone marécageuse insalubre d’une trentaine
fontaine est un modèle des d’hectares qui appartenait au Marquis de
fontaines réalisées par le Sainville. Le faubourg se développa parallèlement
sculpteur Charles-Auguste au coeur de la ville qui prospéra au XIXe siècle,
Lebourg (1829-1906). particulièrement après le séisme meurtrier de
Ces dernières portent 1839. Il accueillît de nombreux réfugiés ayant
le nom du philanthrope échappé à l’éruption volcanique de mai 1902,
fortuné Sir Richard Wallace ce qui engendra une augmentation des prix des
Source : Le Patrimoine des (1818-1890) qui en fit loyers.
Communes de Martinique p. 143 don d’une centaine au
peuple de Paris. De style
Renaissance, plus que de simples points de
ravitaillement, elles restent de véritables oeuvres
d’art.
Description
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aux enchères pour la somme de 100 000 francs. Description
Y furent construites de nombreuses constructions
pauvres. Les propriétaires des maisonnettes Située au bout de l’actuelle Avenue Jean Jaurès,
devaient payer une redevance locative mensuelle l’ancienne entrée de la route Brithmer, cette
aux propriétaires. En 1904, sous l’initiative de ancienne fontaine centrale aujourd’hui disparue,
Victor Sévère, le faubourg fut exproprié au profit alimentait en eau la population environnante
de la Ville de Fort-de-France. Victor Sévère, Maire ainsi que les passants. De type Wallace, elle était
de Fort-de-France entre 1900 et 1945, décida fixée sur un socle en béton de forme hexagonale.
vers 1920 d’assainir et d’aménager le quartier Quatre caryatides soutenant un entablement,
des Terres-Sainville. Les travaux d’assainissement étaient debout sur un massif en fonte.
furent poursuivis par le Maire Aimé Césaire à partir
de 1945. Le quartier reçut les flux d’exode rural Etat de conservation et de fonctionnement
provoqué par la crise sucrière des années 1880
Cette fontaine n’existe plus.
et devint progressivement une terre d’ouvriers
et d’artisans. De nos jours, les Terres-Sainville
sont devenues un espace du multilinguisme
réceptionnant des migrants provenant de la
Caraïbe.
Historique
78
44. Fontaine Agnès Observation
Historique
STATUT DU SITE : Domaine public
79
46. Fontaine de la Place du Marché du Fort
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit : Place du Marché du Fort
Commune : Saint-Pierre
Historique
La place du Marché du Fort était l’ancienne place Après 1848, la fontaine se situait dans le Marché
d’Armes, première place publique de la ville de couvert du Fort, avant la mise en place du réseau
Saint-Pierre apparue au XVIIe siècle. Morestin.
Description Observation
Un canal public fut construit pour acheminer l’eau Fontaine disparue lors de l’éruption volcanique
à la fontaine du Marché du Fort en 1830. Elle fut de 1902.
déplacée au centre de la place du Fort en 1837.
DATATION
Fin XVIIIe siècle -Début XIXe siècle
Historique
Description
80
48. Fontaines du Jardin Colonial des Plantes
promenade dont la
célèbre « allée des
TYPE duels », bordée de
Fontaine centrale palmiers royaux, où
se réglaient certains
LOCALISATION litiges. Le jardin
Lieu-dit : Morne Parnasse botanique disparut
Commune : Saint-Pierre lors de l’éruption
volcanique du 8
STATUT DU SITE : Domaine public mai 1902. Mais
le concept fut
DATATION renouvelé dans de
Jardin colonial des Plantes : 1803 nouveaux jardins
d’essai de Fort-de-
France, notamment
dans le jardin de
Historique Tivoli dès 1902,
Source : patrimoines-martinique.org pour relancer
Au lendemain de la paix d’Amiens rétrocédant l’agriculture auprès des réfugiés de Saint-Pierre,
la Martinique à la France, un Jardin colonial des et dans celui de Desclieux en 1918. En 1940, un
Plantes fut établi à Saint-Pierre par l’arrêté du 19 enseignement agricole fut mis en place au jardin
février 1803, sur l’habitation de Corinthe dite « le d’essai de Tivoli.
Poirier », appartenant autrefois aux Ursulines.
Destiné à l’embellissement de la colonie, l’accès Description
au jardin se faisait en remontant la Savane du
Fort, le long de la rivière Roxelane, jusqu’au Une photo d’époque témoigne de l’existence
morne Parnasse où était situé le Jardin. Conçu à d’une fontaine constituée d’un bassin circulaire
la fois comme un jardin d’essai, d’acclimatation et d’où jaillissait au centre un jet d’eau.
un lieu de promenade, il reçut un grand nombre
d’espèces de plantes venant de plusieurs pays, Etat de conservation et de fonctionnement
sous la direction de Gabriel Castelnau d’Auros.
On y retrouvait des bassins, un château d’eau, Les fontaines du Jardin des plantes ont disparu
une cascade, des canaux d’irrigation, des lacs et lors de l’éruption volcanique de mai 1902.
îlots artificiels, des allées ombragées invitant à la
81
« Avec mes angelots, dodus et gracieux
84
86.FONTAINE DE L’HÔTEL DE VILLE DE SAINTE- 92.FONTAINE DE LA RUE DE LA FONTAINE - LES
LUCE - SAINTE-LUCE TROIS-ILETS
85
50. Fontaines du bourg d’Ajoupa-Bouillon
TYPE
Fontaine en cascade
LOCALISATION
Lieu-dit : Bourg
Commune :
Ajoupa-Bouillon
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Fontaine de la Place
du 22 Mai : 2013
Fontaine de l’Hôtel de
Ville : Années 2010
Historique
Ajoupa-Bouillon devint une paroisse en 1848, au moment où une petite chapelle fut érigée en église
paroissiale. L’église de l’Immaculée-Conception d’inspiration baroque reçut son clocher en 1880.
C’est en 1925 que furent bâtis ses deux transepts en croix. En 1962, son clocher fut démoli et sa
chapelle fut transformée en campanile. Près du cimetière et de l’église, sur la place du 22 Mai, il a été
récemment réalisé un aménagement comprenant des gradins en plein air utilisés lors de projections
cinématographiques, un espace de jeux, un marché couvert et une fontaine monumentale en cascade.
A quelques dizaines de mètres de cette dernière, se situe l’Hôtel de Ville dont l’escalier principal d’accès
comprend de part et d’autre une fontaine en cascade.
Description
La fontaine de la Place du 22 Mai est en état moyen de conservation. Elle fonctionne occasionnellement.
Celle de l’Hôtel de Ville demeure en bon état de conservation et de fonctionnement.
86
51. Fontaine monumentale d’Arlet
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit : Allée des
Arlésiens - Bourg
Commune :
Les Anses d’Arlet
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Décembre 2009
Historique
Cette oeuvre du plasticien Laurent Valère représente une conque de lambi, symbole de la ville des
Anses d’Arlet.
Description
Participant à l’aménagement du front de mer, cette fontaine, constituée d’une spirale de béton haute
de quatre mètres incrustée de lamelles de lambis, anime la petite place des marins-pêcheurs du bourg
des Anses d’Arlet. Fonctionnant en circuit fermé géré par une minuterie, elle vaporise à intervalles
réguliers des gouttelettes d’eau. Bénéficiant également d’un éclairage, elle contribue à la mise en
valeur nocturne du site.
La fontaine est en bon état mais ne fonctionne pas à cause d’une panne de minuterie.
Observation
87
52. Fontaines du Bourg de Fonds-Saint-Denis
TYPE
Fontaine adossée
LOCALISATION
Lieu-dit :
Bourg
Commune :
Fonds-Saint-Denis
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Place : XXe-XXIe siècle
Eglise : XIXe siècle
Historique
De 1945 à 1962, Jules Théodore Pain a été maire de Fonds Saint-Denis et Conseiller général. Une place
portant son nom, présentait autrefois une fontaine centrale qui a récemment disparu dans le cadre
d’un réaménagement. Elle a été remplacée par une fontaine adossée récemment érigée en l’honneur
de l’ancien maire. A quelques mètres de la place, se trouve une petite fontaine adossée au mur de
soutènement de l’église Saint-Denis datant du XIXe siècle et construite en pierre. L’abbé Goux bénit en
1846 le petit oratoire placé au-dessus de cette fontaine. En 1854, le sanctuaire fut agrandi à l’initiative
de l’évêque Le Herpeur, aux frais du diocèse.
Description
La nouvelle fontaine adossée de la place Jules Théodore Pain est constituée d’un muret réalisé en
béton revêtu de pierres de Bavière, au pied duquel est positionné un point d’eau avec une évacuation
s’écoulant dans une grille Sur le muret, on peut voir une sculpture représentant le buste de Jules
Théodore. L’ancienne fontaine centrale disparue comprenait un bassin de forme heptagonale en béton
revêtu de carreaux de terre cuite. Un massif positionné en son centre supportait un enfant tenant un
poisson au bout duquel un jet d’eau se déversait dans ce bassin.
Sur l’autre versant de l’église, dans un espace de recueillement, est aménagée une petite fontaine
composée d’un jet inséré dans un mur de pierres assemblées dont l’eau s’écoule dans un petit bassin
en béton de forme carrée revêtu de galets. Une statuette représentant l’ange Saint Michel est placée
dans une alcôve située au-dessus du robinet. Une plaque gravée est apposée au-dessus du bassin.
A l’entrée de bourg, se trouve une fontaine en cascade ayant un bassin dans lequel se trouvent des
plantes aquatiques.
Observation
Les trois fontaines sont alimentées par de l’eau provenant de sources naturelles.
88
53. Fontaine du Rond-point du Viêtnam Héroïque
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Rond-point du
Viêtnam Héroïque
Commune :
Fort-de-France
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Années 1960-1970 Photo : CAUE Martinique
Historique
Description
Cet ouvrage, aménagé à l’intérieur du carrefour giratoire, est composé d’un bassin central de forme
circulaire entouré de plusieurs bassins en arc juxtaposés et suivant le dénivelé naturel de la voie.
L’ensemble est réalisé en béton armé. Des orifices situés entre les bassins permettent le circuit de l’eau.
89
54. Fontaine du Centre Agora
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit : Centre
d’affaires AGORA
ZAC de l’Etang
Z’Abricot
Commune : Fort-de-
France
STATUT DU SITE :
Domaine privé
DATATION
2009
Historique
Description
Située au centre de l’agora de cet ensemble de bureaux, la fontaine en forme de croix se compose de
bassins rectangulaires en béton disposés en escalier, l’eau s’écoulant l’un dans l’autre. L’intérieur est
revêtu d’un matériau étanche.
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55. Fontaines « Les Cascades »
TYPE
Fontaine en cascade
LOCALISATION
Lieu-dit :
Place F. Mitterrand
Commune :
Fort-de-France
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Années 1990
Historique
Ces fontaines ont été réalisées aux alentours des années 1990, lors de la construction de la place et de
l’escalier reliant le centre d’affaires « Les Cascades » aux Hauts du Port. En contrebas du parvis, une stèle
en hommage des victimes du crash aérien du 16 août 2005 a été érigée.
Description
Cet ensemble monumental est constitué de deux fontaines. La première comprend de part et d’autre de
l’escalier trois niveaux de chutes séparés par des bassins à chaque palier qui aboutissent à des bassins
à débordement. L’eau recueillie par ces derniers se déverse le long du mur qui sert de fond de scène
à la place jusqu’à un bassin final polygonal où sont installés des jets d’eau et des projecteurs. Cette
première fontaine est principalement revêtue de carrelage, de coloris à dominante bleue, de dessins et
de dimensions variés. Un tableau en mosaïque représentant des poissons stylisés participe au décor. La
seconde fontaine, située en contrebas du parvis du centre d’affaires, comprend un bassin rectangulaire
carrelé à l’intérieur duquel est installé un massif en aluminium, en forme de promontoire à plan incliné
au sommet duquel l’eau s’écoule sur de légères marches, créant ainsi un effet de cascades. De part et
d’autre de celui-ci, deux rangées de jets d’eau et de projecteurs animent le bassin.
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56. Fontaine de « Tropiques Atrium »
TYPE
Fontaine adossée
LOCALISATION
Lieu-dit :
Rue Jacques Cazotte
Commune :
Fort-de-France
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Site inauguré en 1998
Historique
L’Atrium, inauguré en 1998, fut construit à l’initiative du Conseil Général sur un projet de Fanny Auguiac,
alors directrice du CMAC. La structure, offrant de bonnes conditions acoustiques et de confort, devint
rapidement un haut lieu de la culture martiniquaise. Ses deux salles et son hall accueillent des spectacles
de musique, de théâtre, de cinéma, mais également des expositions, des conférences, des débats, des
colloques et séminaires. La structure met à disposition des lieux de répétition et reçoit des artistes
en résidence. En 2015, en redevenant scène nationale, elle a été dénommée « Tropiques Atrium » en
référence à l’ancienne revue « Tropiques ». La façade du bâtiment donnant sur le boulevard du Général
de Gaulle offre une fontaine adossée.
Description
Cette fontaine revêtue d’un plaquage de pierres est constituée d’un ensemble composé de deux
bassins recevant chacun de l’eau provenant de six jets, entre lesquels est installée une cascade d’eau
aboutissant à un réceptacle placé au niveau du trottoir. Une animation lumineuse venait agrémenter
l’ensemble.
Observation
Quand la fontaine est à sec, elle est fréquentée par des sans domiciles fixes qui utilisent ses bassins
comme lieux de couchage.
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57. Fontaine de la Savane
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Place de La Savane
Commune :
Fort-de-France
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Le site : XVIIIe siècle -
La fontaine : fin XXe
siècle
Historique
Description
Cet ensemble, situé non loin du Monument aux morts, est constitué de deux bassins et d’un circuit
d’eau les reliant entre-eux. Il est aménagé dans des ruines d’une dépendance du Fort Saint-Louis. Les
bassins réalisés en béton armé sont revêtus de plaquage de pierres afin de s’intégrer aux maçonneries
existantes. Le premier bassin, surélevé et de forme circulaire, est prolongé par de petits caniveaux et par
un canal aboutissant à l’autre bassin circulaire moins profond. Ce dernier épouse le mur supportant une
guérite auquel il est accolé. L’ensemble, ombragé par des arbres, est traversé par des cheminements
pavés et bétonnés, bordés de banquettes en béton.
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58. Fontaines du Parc Aimé Césaire
TYPE
Fontaines centrales
LOCALISATION
Lieu-dit :
Parc Aimé Césaire
Rue Xavier Orville
Commune :
Fort-de-France
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Parc : Deuxième moitié
du XXe siècle
Historique
Le Service Municipal d’Action Culturelle (SERMAC) existe depuis plus de 30 ans. Il a formé de nombreux
martiniquais et a fait naître des vocations grâce à ses ateliers. Situé sur un ancien hôpital militaire, il
présente un jardin au coeur de la capitale : le Parc Aimé Césaire. En 1975, le Conseil Municipal fut à
l’origine de la création d’un organisme chargé exclusivement de l’action culturelle à Fort-de-France,
avec un budget autonome, alimenté entièrement par la municipalité. Il s’agit de l’OMDAC qui s’installa
dans les locaux du Parc Floral, sous la direction d’Yves-Marie Séraline. L’OMDAC créa les bases de l’action
culturelle au Parc Floral et dans les quartiers populaires foyalais. Au fil du temps, l’office fut transformé
en service municipal : le SERMAC. Jean-Paul Césaire fut désigné par le conseil municipal pour assurer
la mise en place du service et la coordination des activités. Au fur et à mesure, apparurent à Fort-de-
France de nouveaux espaces scéniques : un chapiteau, un théâtre de verdure avec mille places en plein
air, des salles de quartier aménagées en plateaux permanents (Dillon, Sainte-Thérèse, Coridon)... En
décembre 2002, le SERMAC fonctionne en régie autonome. Il existe plusieurs fontaines sur le site du
Parc Aimé Césaire. Devant l’un des bassins, des personnages réalisées en 1990-1991 par le sculpteur
Joël Gordon étaient positionnés : l’un représentant le vent, affectueusement nommé « L’Espoir », et
l’autre, le « Jourdain », par Aimé Césaire. Le nom de ce dernier a été attribué au parc le 26 juin 2008 en
son hommage, deux mois après son décès, le jour de son anniversaire.
Description
Au bout de l’allée de l’accès principal, trois petits bassins de forme circulaire agrémentaient le site
auparavant. A leur emplacement, en 2004, furent plantés les trois arbres de la négritude (un boucaré,
un courbaril et un baobab) symbolisant respectivement Aimé Césaire, Léon Gontran Damas et Léopold
Sédar Senghor. Dans la partie nord du site, on distingue trois grands bassins en béton : deux de formes
courbes bordant de part et d’autre un kiosque datant de 1866 de forme octogonale et occupé par
l’atelier bois ; et un autre bassin de forme rectangulaire à bords arrondis devant lequel sont implantées
des sculptures -l’Espoir et le Jourdain - fixées sur un socle en béton.
En mauvais état de conservation et de fonctionnement, ces fontaines font partie d’un vaste programme
de rénovation et de modernisation portant sur l’ensemble du parc.
Observation
94
59. Fontaine de la Place Abbé Grégoire
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Terres-Sainville
Place Abbé Grégoire
Commune :
Fort-de-France
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Dernier quart du XXe
siècle
Située non loin de l’emplacement de la fontaine lumineuse disparue et datant du début du XXe siècle,
cette fontaine a été édifiée lors du réaménagement de la place Abbé Grégoire.
Description
La fontaine est constituée d’un bassin circulaire en béton armé dont l’intérieur est revêtu d’un carrelage
en mosaïque à dominante bleue. Sa face extérieure à l’origine de couleur ocre jaune a été repeinte en
rouge. Sa bordure est réalisée en appareillage de pierres taillées.
Elle comprend une multitude de jets d’eau centraux et périphériques, de puissances et d’inclinaisons
différentes, donnant des effets variés. Dans le revêtement de la place qui l’entoure, deux couronnes
de pavés clairs ont été incrustées, contribuant à la mise en valeur de la fontaine. L’absence de spots
lumineux dans le bassin est compensée par les nombreux luminaires de la place.
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60. Fontaine de la Gare maritime
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Quai Ouest
Port maritime
Commune :
Fort-de-France
STATUT DU SITE :
Domaine privé
DATATION
Années 2010
96
61. Fontaine du Collège Perrinon
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Collège Perrinon
Boulevard Amilcar
Cabral - Cluny
Commune :
Fort-de-France
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
1980
Historique
Cette oeuvre qui est à l’origine une fontaine, a été réalisée par l’artiste Georgette Bazabas qui créa
également une ronde-bosse monumentale située dans le même collège, dans le cadre du 1% artistique.
Georgette Bazabas a vu le jour au Burkina-Faso et fit ses études en Côte d’Ivoire. Installée par la suite en
Martinique, elle enseigna les arts plastiques et réalisa de nombreuses sculptures. Le Collège Perrinon
fut construit en 1979 par l’architecte Yves Edmond. François-Auguste Perrinon (1812-1861) fut l’enfant
d’une mère noire (esclave affranchie sous le Consulat) et d’un père blanc (commerçant prospère de
Saint-Pierre). Abolitionniste, il fit partie de la Commission de l’abolition de l’esclavage, à l’invitation de
Victor Schoelcher. Suite au décret de l’abolition de l’esclavage, il devint Commissaire d’abolition, puis
Commissaire général de la Martinique de juin à novembre 1848. Il fut également député à l’Assemblée
nationale législative de 1849 à 1850.
Description
Cette fontaine à base circulaire, de 3 m 60 de hauteur et faite en béton moulé, se trouve dans le hall de
l’administration du Collège Perrinon. Cette sculpture recouverte d’un enduit blanc cassé est localisée
dans un petit patio vitré dont les vitres ont été ajoutées par la suite. Elle a pour nom « Anthurium »,
célèbre fleur de Martinique. Sa surface est irrégulière.
97
62. Fontaines de l’Eglise du François
TYPE
Fontaine centrale
Fontaine adossée
LOCALISATION
Lieu-dit : Bourg -
Place de l’église
Commune : Le François
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Eglises : 1695 – 1726
– 1814 – 1855 – 1897 -
1986 et 2010
Historique
98
63. Fontaine de la Place de l’Eglise Sainte-Catherine
TYPE
Fontaine adossée
LOCALISATION
Lieu-dit :
lace de l’église
Commune :
Grand-Rivière
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
2010
Historique
Face à l’église Sainte-Catherine, datant du XIXe siècle et rénovée en 2008, se trouve une fontaine adossée
très contemporaine, créée en 2010 dans l’optique d’animer sa place. Il existait autrefois des fontaines
dans le bourg, notamment sur la place publique et le terrain de pétanque.
Description
99
64. Fontaine de la Place André Aliker
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Place André Aliker
Commune :
Le Lamentin
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
2012
100
65. Fontaine « La fille aux Lamantins »
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Parvis de la Mairie
Commune :
Le Lamentin
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
1998
Historique
Cette sculpture-fontaine a été réalisée par Katherine Van Noorden, artiste originaire de Boston (Etats-
Unis). Ses sculptures en bronze et en pierre se retrouvent à travers le monde, aussi bien sur des sites
privés que dans des espaces publics. Elle fait suite à l’édification du nouvel Hôtel de Ville dont elle
anime le parvis.
Description
La fontaine est constituée : d’un bassin ovale en béton revêtu de quartzite, de sculptures en bronze
représentant deux lamantins semblant sortir de l’eau et une fillette agenouillée sur un rocher leur
proposant une feuille de laitue d’où s’échappe un jet d’eau.
101
66. Fontaines de l’ancienne Aérogare
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Ancienne Aérogare
Commune :
Le Lamentin
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Site : 1949
Fontaines : 2003
Historique
L’aéroport de Fort-de-France /Le Lamentin a été conçu en 1949 et mis en service en 1950. Toutefois,
le trafic maritime prédomina dans les années 1960. Les passagers étaient à cette période reçus dans
une petite bâtisse en bois où s’opérait également le fret. En 1962, un arrêté d’occupation introduisit
la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Martinique dans les activités aéroportuaires, avec
notamment une piste de 2300 mètres qui ne pouvait accueillir que des avions à hélice et une
aérogare de 1870 m². En 1965, un arrêté ministériel accorda à la CCIM la concession, l’aménagement
et l’exploitation commerciale de l’aéroport pour 30 ans. Cette même année, le premier Boeing 707 qui
avait à bord Jacques Brel se posa en Martinique pour la première fois. L’arrivée des gros porteurs permit
le développement du tourisme. Un programme d’aménagement de l’aérogare « passagers » allant de
1969 à 1971, concerna de nouvelles surfaces (soit 8 400 m²) et permit de séparer les flux d’arrivées
de ceux des départs. En 1974, la piste d’envol fut allongée à 3000 mètres, ce qui permit des voyages
sans escale dans des Boeing 747 vers la France hexagonale. Une nouvelle aérogare de fret fut créée en
1972 par rapport à l’augmentation des flux de marchandises. La deuxième aérogare de fret fut bâtie en
1993. Le 8 Juillet 1995, en présence du Concorde, la nouvelle aérogare « passagers » fut inaugurée. La
nouvelle tour de contrôle fut mise en place en 1997. Suite à cela, l’aéroport du Lamentin fut adapté aux
normes internationales de qualité. En 2007, il fut dénommé Aéroport International Martinique Aimé
Césaire. Ce dernier est aujourd’hui géré par la SAMAC (Société par Actions Martinique Aimé Césaire)
créée en 2012. Dans l’ancienne aérogare, se trouvait un mur de pierre végétalisé d’où ruisselait de l’eau.
Ce mur a été supprimé dans le cadre d’un programme de désamiantage. Deux petites fontaines de
forme cubique décorent actuellement le hall de l’ancienne Aérogare.
Description
Ces deux fontaines très épurées sont constituées d’un bassin en métal et d’un habillage de bois en
harmonie avec les bancs et jardinières qui les entourent. Les motifs du carrelage du hall symbolisent une
placette servant de mise en scène aux fontaines et au mobilier. Les fontaines comprennent un jet d’eau
central se déversant dans un bassin muni d’un trop-plein, ce qui laisse à penser qu’elles fonctionnent
en circuit fermé.
102
67. Fontaine de la Place Joël Pamphile
TYPE
Fontaine
Photos : CAUE centrale
Martinique
LOCALISATION
Lieu-dit :
Place Joël Pamphile
Commune :
Le Lorrain
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
2003
Historique
Dans le cadre de la Résorption de l’Habitat Insalubre (RHI) dénommée « Pavillon Lorrain », cette fontaine
a été érigée au milieu d’une place aménagée à proximité de l’église et inaugurée en août 2003. Cette
place, comme l’indique une plaque commémorative, porte le nom de Joël Pamphile, originaire de
la commune, sociologue et urbaniste. Ce dernier fut le premier Directeur du Conseil d’Architecture,
d’Urbanisme et de l’Environnement de la Martinique de 1979 à 1998 et également le premier Président
du Conseil de la Culture, de l’Education et de l’Environnement de 1984 à 1998.
Description
Cette fontaine en fonte à simple vasque est fixée sur un massif cylindrique. Elle s’élève au milieu d’un
bassin circulaire revêtu sur sa face extérieure de pierres de Bavière et sur son bord, de carreaux en terre
cuite. L’intérieur du bassin et le massif sont revêtus d’une mosaïque à dominante bleue. Elle est animée
par des jets d’eau périphériques orientés vers le centre du bassin, et par l’eau issue du jet d’eau central
qui s’écoule dans la vasque. Des projecteurs sont disposés au fond du bassin.
103
68. Fontaine du Monument aux morts du Lorrain
TYPE
Fontaine adossée
LOCALISATION
Lieu-dit :
Rue Victor Schoelcher
Commune :
Le Lorrain
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Fontaine : XXe siècle
Historique
Le monument aux morts qui intègre une fontaine, présente deux personnages : un poilu noir en
uniforme bleu clair et l’ange de la Victoire. Cette oeuvre réalisée par un sculpteur inconnu fut reprise
avec quelques modifications en 1993. Elle est dédiée aux Lorrinois morts au combat lors des deux
guerres mondiales et des guerres d’Indochine, d’Algérie et du Vietnam.
Description
Ce monument, situé en contrebas du presbytère, est composé de deux murs de forme trapézoïdale
séparés par deux escaliers symétriques conduisant à un palier dominé par le poilu et l’ange. Le poilu est
accoudé à une stèle présentant deux fusils en relief et supportant le drapeau tricolore français. Derrière
le soldat, l’ange de la Victoire porte à son bras gauche une couronne de laurier. A la base du mur aval, la
fontaine adossée est constituée de deux orifices qui laissent couler l’eau dans deux bassins superposés
aux bords en béton brut. Sur ce mur est fixée une plaque en marbre, gardée par deux lions assis, qui
indique les noms des soldats honorés. Au fond du bassin inférieur carrelé, une grille métallique permet
l’évacuation de l’eau. L’ensemble est peint de couleur vive et revêtu d’un carrelage bleu.
La fontaine rénovée en 1993 est en bon état de conservation, mais ne fonctionne pas.
104
69. Fontaines de l’Hôtel de Ville du Morne-Rouge
TYPE
Fontaine adossée -
Borne-fontaine
LOCALISATION
Lieu-dit :
Hôtel de Ville
Commune :
Le Morne-Rouge
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Fin XXe siècle
Historique
105
70. Fontaine de la Place Alexandre Elice
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Rue Jean Jaurès
Commune :
Le Morne-Rouge
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Début XXIe siècle
Historique
Cette fontaine « à mascarons » a été réalisée dans le cadre de l’aménagement urbain de la petite place
Alexandre Elice d’où l’on peut apercevoir la Montagne Pelée et les Pitons du Carbet. Cet ensemble a été
inauguré le 26 juillet 2009.
Description
La fontaine est constituée d’un bassin hexagonal au centre duquel s’élève un massif en béton de forme
identique incrusté de deux têtes de lion. La partie supérieure du massif comprend un jet dont l’eau
retombe dans un réceptacle avant de se déverser dans le bassin de couleur ocre. Le rebord du bassin,
revêtu de terre cuite, se singularise par sa façade extérieure circulaire et sa façade intérieure hexagonale.
Des spots lumineux sont disposés au fond du bassin.
106
71. Fontaines péléennes liées au Volcan
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Bourg
Commune :
Le Morne-Rouge
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Fin XXe siècle-Début
XXIe siècle
Historique
Les fontaines du Souvenir du 30 Août 1902 et de l’Espace Vulcano ont été réalisées en mémoire des
éruptions volcaniques de 1902 qui ont fait de nombreuses victimes.
Description
La fontaine du Souvenir du 30 Août 1902 est une sculpture en pierres volcaniques. Son bassin est
revêtu d’un plaquage, son corps central est constitué de quatre blocs rocheux bruts. Sur le plus petit
d’entre eux, un texte rend hommage aux victimes. Des lamelles métalliques disposées entre les blocs
symbolisent la lave. Des spots lumineux mettent en valeur l’ensemble la nuit.
La fontaine de l’Espace Vulcano est constituée d’un bassin circulaire au centre duquel s’élève un massif
cylindrique supportant un plus petit de forme identique. Ce dernier est alimenté par un jet d’eau central.
L’eau recueillie est alors dirigée par gravité vers les trois bouches en tête de lion, pour aboutir dans le
bassin inférieur. L’ensemble est revêtu de carreaux à trois teintes en harmonie avec le sol.
107
72. Fontaine du Mémorial du 22 Mai 1848
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Bourg
Commune :
Le Morne-Rouge
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Fin XXe siècle
Historique
La fontaine est incluse dans un site dédié à la liberté retrouvée des esclaves, liberté symbolisée par cinq
colonnes de bois dressées non rectilignes et par une construction caractérisée par des arcades portant
l’inscription « Mémorial du 22 Mai 1848 ».
Description
Cette fontaine est constituée d’un jet central s’écoulant dans une vasque à la bordure octogonale pour
ensuite se déverser, grâce à des canules, dans un bassin circulaire semi-enterré. Le bord et la paroi
extérieure du bassin sont revêtus d’éléments en terre cuite, tandis que la vasque et l’intérieur du bassin
sont carrelés.
108
73. Fontaines du Domaine d’Emeraude
TYPE
Fontaine centrale -
Fontaine adossée
LOCALISATION
Lieu-dit :
Domaine d’Emeraude
Commune :
Le Morne-Rouge
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Jardins Estripeaut :
XXe siècle.
Domaine d’Emeraude :
ouvert au public le 27
février 2011
Historique
Description
109
74. Fontaine de l’Hôtel de Ville du Morne-Vert
TYPE
Fontaine adossée
LOCALISATION
Lieu-dit : Hôtel de Ville
du Morne-Vert
Commune :
Le Morne-Vert
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
XXe siècle
Historique
Description
Il s’agit d’un simple point d’eau potable, sans valeur esthétique, qui sert de fontaine utilitaire à l’instar
des bornes-fontaines d’antan. Il est constitué d’un bouton poussoir fixé à un mur de soutènement et
raccordé à un tuyau d’alimentation. Au sol est disposé un réceptacle en béton recouvert par une grille
métallique qui recueille également des eaux pluviales. Un panneau interdisant le lavage des véhicules
est apposé sur le mur au-dessus du robinet.
Observations
Ce point d’eau gagnerait à être mis en valeur afin de mieux s’intégrer au site.
110
75. Fontaines de Pointe Lamare
TYPE
Fontaine adossée +
Borne-fontaine
LOCALISATION
Lieu-dit :
Pointe Lamare
Commune :
Prêcheur
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Fin du XXe siècle
Historique
Description
La borne-fontaine de type Bayard en fonte de couleur verte a été installée sur la plateforme supérieure
du site, séparée du kiosque par un escalier. Le dessus de la borne peint en bleu est assorti au mobilier
du site. Un robinet permet de s’alimenter en eau et l’évacuation se fait par une grille métallique.
La fontaine adossée ne fonctionne pas, le robinet étant condamné. La borne-fontaine est utilisée
régulièrement. Elles sont en état de conservation moyen.
111
76. Fontaines du bourg de Rivière-Pilote
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Place de l’Hôtel de Ville
Marché couvert
Commune :
Rivière-Pilote
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Fin XXe siècle -Début
XXIe siècle
Historique
Description
Les deux fontaines identiques du Marché couvert sont constituées d’un bassin rectangulaire avec un
léger débord supérieur reposant sur un socle de forme similaire. Les faces extérieures et le socle sont
revêtus de quartzite, le bord supérieur est fait de margelles de même teinte. L’intérieur est carrelé dans
des tons bleus. Trois jets multiples animent ces bassins éclairés la nuit.
112
77. Fontaines du bourg de Rivière-Salée
TYPE
Fontaine centrale -
Fontaine adossée –
Borne-fontaine
LOCALISATION
Lieu-dit :
Place Gérard Pierre-
Rose + Hôtel de Ville
de Rivière Salée + Parc
Commune :
Rivière-Salée
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Fontaine de la Place
Gérard-Pierre-Rose :
Années 1950
Fontaines de l’Hôtel de
Ville : XXe siècle
Fontaine du Parc : 2015
113
78. Bornes-fontaines de la Place des Cités Unies
TYPE
Borne-fontaine
LOCALISATION
Lieu-dit :
Front de mer
Commune :
Le Robert
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Fin XXe siècle : années
1980
Historique
Situées en bord de mer sur la place des Cités Unies, des bornes-fontaines placées le long d’un
cheminement ont été installées afin de permettre aux promeneurs de se désaltérer. La place doit son
nom au jumelage effectué le 26 avril 1992 avec la Ville de Sainte-Rose (Guadeloupe).
Description
Chaque borne-fontaine est constituée d’un tube de PVC rempli de béton, à travers lequel passe un
tuyau d’alimentation. L’ensemble est fixé sur un socle en béton de forme carrée comportant des bords.
L’eau s’écoulait par un robinet à bouton poussoir en inox et était évacuée par une grille d’évacuation
en fonte.
Observation
Les robinets ont été récemment supprimés, sans doute afin d’éviter le gaspillage d’eau.
114
79. Fontaine de l’Hôtel de Ville du Saint-Esprit
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Place de la Mairie
Commune :
Le Saint-Esprit
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Fin du XXIe siècle
Historique
Description
La fontaine demeure en très bon état de fonctionnement et de conservation. Toutefois, en 2017, elle a
été partiellement démontée afin d’être protégée des jets de cailloux envoyés par les enfants dans son
bassin inférieur.
115
80. Fontaine du Marché du Saint-Esprit
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit : Rue
Capitaine Pierre-Rose
Commune :
Saint-Esprit
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Marché : 1924
Historique
Description
Observation
116
81. Fontaine de Cœur Bouliki
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Coeur Bouliki
Commune :
Saint-Joseph
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Site : 1983
Réaménagement :
2014-2015
Historique
En 1983, le site de Cœur Bouliki, localisé à proximité d’un des méandres de la Rivière Blanche, fut
aménagé à l’initiative de l’Office National des Forêts. La Rivière Blanche, prenant source dans les
Pitons du Carbet, traverse un milieu humide où s’épanouit une forêt tropicale. En 2014, ce site a été
réaménagé afin d’améliorer les pique-niques familiaux et de permettre les découvertes pédagogiques.
L’ONF y a fait construire des tables, des bancs, des kiosques, des barbecues, des sanitaires et un sentier
« découverte ». Le site, dont la marraine est la chanteuse populaire Gisèle Baka, accueille 150 000
visiteurs par an. Une petite fontaine centrale a été érigée à proximité d’un panneau pédagogique
consacrée au cycle de l’eau.
Description
Cette fontaine est composée d’un bassin circulaire en béton, de faible profondeur, au centre duquel
est positionné un jet d’eau. Sa bordure de même forme est constituée d’un platelage en bois qui sert
de cheminement piéton. On peut aussi y accéder grâce à des pas japonais en rondins de bois. Son
mécanisme est accessible par une trappe aménagée dans la bordure.
117
82. Fontaine de la Place Emile Maurice
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Place Emile Maurice
Commune :
Saint-Joseph
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Années 2010
Historique
Dans le cadre de l’aménagement de la place Emile Maurice située à proximité du stade de Saint-Joseph,
a été érigée une fontaine centrale. A proximité de cette dernière, se trouvent des aires de jeux et un
aménagement paysager. La place doit son nom à Emile Maurice (1910-1993), Maire de Saint-Joseph de
1959 à l’année de sa mort. Conseiller général du canton de Saint-Joseph de 1957 à 1993, il présida le
Département de 1970 à 1992.
Description
La fontaine est constituée d’un assemblage de blocs rocheux superposés et scellés dans un massif
de béton de forme conique s’élevant au centre d’un bassin circulaire. Ce dernier, réalisé en béton, est
revêtu de pierres sur sa face extérieure, le bord supérieur étant en dalles de granit. L’intérieur est revêtu
de matériaux granuleux. A partir d’un système d’alimentation, constitué de tuyaux en PVC encastrés
entre les blocs rocheux, l’eau ruisselle vers le bassin.
118
83 . Fontaine Ernoult
TYPE
Fontaine adossée
LOCALISATION
Lieu-dit :
Bourg de Saint-Pierre
Commune :
Saint-Pierre
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Première moitié du XXe
siècle
Historique
Des fontaines ont été aménagées dans le cadre de la ville de Saint-Pierre renaissante, ville détruite par
une série d’éruptions volcaniques à partir de mai 1902. Une d’entre-elles porte le nom de Louis Ernoult,
ancien adjoint au maire en 1902 et désigné Maire par le Ministère des Colonies pour administrer la ville
de 1923 à 1924.
Description
La fontaine Ernoult est située au Sud de l’ancien Evêché, à l’Ouest du cimetière du Mouillage. La place
qui l’abrite est très ombragée grâce à la présence d’arbres imposants. Dans cet espace vert, on trouve
également un grand bassin de forme circulaire et les vestiges d’une ancienne fontaine adossée se
trouvant autrefois près de l’Evêché. La fontaine Ernoult est constituée de deux bassins superposés
de forme pentagonale adossés à un mur en U de hauteur variable. Ce dernier, tout en soutenant le
talus, délimite un troisième bassin. Les élévations sont en béton. La bordure supérieure du mur de
soutènement est en pierre taillée. Le revêtement du sol est constitué de tomettes en terre cuite. L’eau
partait d’un goulot placé dans l’axe du mur, sous une plaque commémorative, et s’écoulait en cascades.
Un cheminement en pavés, éclairé par des lampadaires de style ancien, contourne la fontaine et se
prolonge en allée, dans l’axe du bassin circulaire implanté en amont.
La fontaine est en voie de rénovation. En état de conservation moyen, le bassin circulaire ne fonctionne
pas. La fontaine adossée est en voie de rénovation.
119
84. Fontaine de la rue du Gouverneur Ponton
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Rue du Gouverneur
Ponton
Commune :
Saint-Pierre
STATUT DU SITE :
Domaine privé
DATATION
Deuxième moitié du
XXe siècle.
Historique
Cette fontaine est située à proximité d’une sculpture blanche contemporaine d’Hector Charpentier
fils datant de 1981-1982. L’artiste explique sur une plaque que Saint-Pierre est « l’affaire de tous ceux
qui contribuent à la vie de la cité ». A travers cette oeuvre, il invite les habitants de l’ancienne capitale
ravagée par l’éruption volcanique de 1902, « à faire un pas vers l’avenir ».
Description
Cette fontaine, dont le bassin est de forme ovale, dispose de bords rectangulaires blancs très prononcés
et de faible épaisseur. Les parois intérieures du bassin sont revêtues d’un carrelage de couleur brique
assortie à celle du revêtement en briquettes de la place. La fontaine constitue un élément central de la
place et participe à la mise en valeur de la sculpture d’Hector Charpentier.
Observation
La fontaine se situe à quelques mètres de l’emplacement d’une fontaine disparue marquant l’angle des
rues Gouverneur Ponton et Caylus et adossée au mur de clôture de l’Hôtel de Ville.
120
85. Bornes-fontaines de la Pointe Marin
TYPE
Borne-fontaine
LOCALISATION
Lieu-dit : Pointe Marin
Camping municipal
de Sainte-Anne
Commune :
Sainte-Anne
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Site : XXe siècle
Historique
La ville de Sainte-Anne offre la possibilité de se rapprocher de la nature grâce à des séjours dans
son camping municipal situé face à la plage de la Pointe Marin. Cette dernière, appréciée pour ses
eaux calmes de couleur turquoise, est très fréquentée durant les fêtes pascales pour la dégustation
du matoutou (plat traditionnel à base de crabes et de riz mélangés). Ce camping offre trois bornes-
fontaines contemporaines facilitant l’accès à l’eau et dont l’aménagement favorise les échanges autour
d’une vaisselle.
Description
Réalisées tout en béton armé, ces trois bornes à fonction utilitaire sont composées d’un pilier circulaire
sur lequel a été scellé une vasque à mi-hauteur, et de quatre boutons poussoirs positionnés à son
sommet. L’ensemble est fixé sur une plateforme circulaire, ceinturée d’un léger rebord, qui récupère
les eaux d’évacuation issues de la vasque par le biais d’un tuyau en PVC. Un muret courbe situé en
périphérie de chaque plateforme permet de s’asseoir ou de déposer des ustensiles. Les couleurs
pastelles et les formes arrondies des bornes-fontaines créent un effet ludique.
Ces bornes sont en bon état de conservation et de fonctionnement. Certains boutons poussoirs ont été
remplacés par des robinets classiques.
121
86. Fontaine de l’Hôtel de Ville de Sainte-Luce
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Place de l’Hôtel de Ville
Commune :
Sainte-Luce
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
2011
Historique
La fontaine est intégrée à l’un des trois petits édifices réalisés
lors du réaménagement de la place de l’Hôtel de Ville au début des années 2010. Ces derniers ont été
décorés par le plasticien Victor Anicet en 2011, en hommage au site amérindien de la forêt Montravail.
Dans le hall d’accueil de la Mairie, on trouve un bassin d’angle décoratif .
Description
La nouvelle configuration de la place intègre trois massifs en béton, de base carrée, revêtus de pierres
de Bavière. Celle du milieu est une fontaine de type « mur d’eau » comportant un bassin périphérique
et des murets banquettes sur lesquels ont été posés des carreaux en terre cuite. L’eau jaillit du
sommet du massif et se déverse en lame dans son bassin.
Observation
Le site offrant une borne d’accès wifi, des usagers viennent parfois s’asseoir sur les murets banquettes
des massifs pour se connecter à internet.
122
87. Fontaine « Les Arbres de la liberté »
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Place des Arawaks
Commune :
Schoelcher
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
2001
Historique
Cette sculpture monumentale en bronze a été conçue par l’artiste Martiniquais Henri Gueydon en
2001. Elle comporte une série de huit ornements posés sur un socle en béton qui retracent les écritures
« Abakua Caraïbes ». Ils symbolisent l’esprit de l’homme libéré ainsi que la fraternité et l’harmonie entre
l’Homme et la Nature.
Description
Cette oeuvre d’art est placée en fond de scène du front de mer. Une rampe de jets d’eau est aménagée
derrière les sculptures la composant, l’eau s’écoulant à travers une grille métallique au sol. Un éclairage,
composé de spots encastrés dans le sol entre les alignements de sculptures, met en valeur l’ensemble.
Véritable lieu de détente, la place des Arawaks est très fréquentée.
La fontaine en bon état de conservation ne fonctionne pas, le système de jets d’eau étant défectueux.
Observation
123
88. Fontaine de l’Université des Antilles
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Campus Universitaire
de Schoelcher
Commune :
Schoelcher
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
1978
Historique
En état de conservation moyen, la fontaine ne fonctionne pas. La partie en résine de la sculpture est
endommagée.
124
89. Fontaine de l’Hôtel des Finances de Cluny
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit : Hôtel des
Finances de Cluny
Commune :
Schoelcher
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
1985
Historique
Description
125
90. Fontaine du Front de mer de Trinité
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Place du 22 Mai 1848
Commune :
La Trinité
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
1993
Historique
Cette fontaine a été intégrée dans l’aménagement du front de mer de 1993 qui a été baptisé par la suite
« Place du 22 Mai 1848», à l’occasion de la 165ème commémoration de l’abolition de l’esclavage et dans le
sillage de «Siyonnaj pou 22 mé» en 2013. Le site est de nos jours apprécié pour les photos de mariage.
Description
Il s’agit de trois murailles d’eau en béton revêtues de pierres symbolisant « la Trinité », à partir du sommet
desquelles se déversent des nappes d’eau dans des bassins carrelés de formes variées. Une fontaine de
forme pyramidale complète l’ensemble éclairé par des spots lumineux et animé par une multitude de
jets d’eau. Les tons dominants sont l’ocre jaune, l’ocre rouge et le gris de la pierre.
126
91. Fontaine du Village créole
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Village Créole
Pointe du Bout
Commune :
Les Trois-Ilets
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
1999
Historique
Dans le cadre de la construction de la résidence du Village créole, une fontaine a été aménagée au
centre d’une placette entourée de commerces en rez-de-chaussée d’immeubles.
Description
La fontaine comporte un bassin en pierre claire de forme circulaire à la face extérieure concave. En
son centre s’élèvent trois vasques supportées par un fût. L’eau s’échappe du sommet et retombe en
cascades jusqu’au bassin. Une plaque fixée sur ce dernier mentionne que l’eau circulant dans cette
fontaine n’est pas potable.
127
92. Fontaine de la Rue de la Fontaine
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Rue de la Fontaine
Commune :
Les Trois-Ilets
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
inconnue
Historique
Description
128
93. Fontaine du Parc des Floralies des Trois-Ilets
TYPE
Fontaine adossée
LOCALISATION
Lieu-dit :
Parc des Floralies
Commune :
Les Trois-Ilets
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
Fontaine :XXe siècle -
Réhabilitée en 2015
Historique
Description
129
94. Fontaine de l’Hôtel de Ville du Vauclin
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit : Hôtel de Ville
du Vauclin
Commune :
Vauclin
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
1973
Historique
L’actuel Hôtel de Ville du Vauclin a été construit dans les années 1970 à l’emplacement de l’ancien
marché. Il a été inauguré le 5 mai 1973. Dans son prolongement, a été aménagé un jardin dans lequel
un bassin est disposé en son centre.
Description
Il s’agit d’un bassin en béton de forme octogonale comportant en son centre un massif de forme
identique surmonté d’un jet. L’intérieur du bassin est revêtu de petits carreaux bleus clairs et foncés,
agencés suivant des formes géométriques. La paroi extérieure du bassin peinte en jaune est surmontée
d’un bord carrelé bleu clair. Sa base est ceinturée d’une bordure en ocre rouge.
130
95. Fontaine du Front de mer du Vauclin
TYPE
Fontaine adossée
LOCALISATION
Lieu-dit :
Front de mer
Commune :
Vauclin
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
2008
Historique
Cette fontaine adossée a été réalisée dans le cadre du réaménagement du front de mer du bourg en
2008. Elle constitue l’arrière-plan d’une scène légèrement surélevée, séparée de cette dernière par de
la pelouse.
Description
La fontaine comprend un mur courbe et triangulaire sur lequel sont adossés des bassins étagés disposés
symétriquement par rapport à sa médiane. L’ensemble est revêtu d’un plaquage de pierres. La fontaine
est animée par deux types de mouvements d’eau : ceux issus des jets et ceux créés par les effets de
débordement entre les bassins. L’eau sort également au centre d’un blason par un goulot. Des spots
lumineux sont disposés dans les bassins. La fontaine est alimentée en eau grâce à un circuit fermé. La
machinerie est placée dans un coffre en béton situé à l’arrière du mur.
En état moyen de conservation, la fontaine ne fonctionne pas. Des traces de corrosion sont visibles.
131
FONTAINES DU DOMAINE PRIVÉ RECEVANT DU PUBLIC
132
96. Fontaine de la Station « Total » de la Rocade
TYPE
Fontaine adossée
LOCALISATION
Lieu-dit :
La Rocade
Commune :
Fort-de-France
STATUT DU SITE :
Domaine public
DATATION
1990
Historique
La route départementale RD41 dite « Rocade » relie l’Autoroute A1 à la Route nationale RN2. Elle fut
mise en service dans la deuxième moitié des années 1980, afin de désengorger le centre-ville de Fort-
de-France. Via ses échangeurs, elle permet d’accéder plus rapidement aux quartiers périphériques
surplombant le chef-lieu. Juste après l’échangeur de Dillon, une station-service accueille sur son site
une fontaine adossée. Les automobilistes profitent régulièrement de la fraîcheur qu’offre la fontaine.
Description
La fontaine est adossée contre un mur de soutènement courbe épousant le talus naturel du site. Elle se
compose d’un mur de pierres maçonnées au sommet duquel ruissellent des filets d’eau se déversant
dans un bassin en béton courbe peint en blanc. Une végétation constituée de fougères et de lianes, se
développe spontanément sur le mur et dans le bassin. Des spots lumineux positionnés contre le mur
de façade de la station agrémentent le site de nuit.
Observation
133
97. Fontaine de la Clinique Saint-Paul
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit : Clinique Saint
Paul - Rue des Hibiscus
Commune :
Fort de France
STATUT DU SITE :
Domaine privé rece-
vant du public
DATATION
Clinique Saint-Paul :
1929
Cette fontaine est située dans le patio de la partie ancienne de la clinique fondée par le Docteur Paul
Lodéon. Depuis, des travaux de modernisation et d’extension ont été réalisés, et de nouveaux services
ont été ajoutés. La fontaine décore le site et apporte de la fraicheur aux visiteurs.
Description
La fontaine est composée de deux bassins superposés de forme octogonale. Ces derniers sont
entièrement revêtus de carreaux de couleur ocre dont les rangées supérieures sont ornées de motifs
géométriques. A partir d’un jet central disposé dans le bassin supérieur, l’eau s’écoule en cascade vers
le bassin inférieur.
134
98. Fontaine du Centre commercial « Le Rond-Point »
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit : Centre
commercial Le Rond-
Point - Boulevard de la
Pointe des Nègres
Commune :
Fort-de-France
STATUT DU SITE :
Domaine privé
recevant du public
DATATION
1990
Historique
Description
Encadrée par quatre colonnes monumentales et une grille de protection stylisée, la fontaine centrale
en béton dispose de plusieurs jets d’eau qui se déversent dans un bassin octogonal situé entre deux
jardinières trapézoïdales. L’ensemble est revêtu des petits carreaux bleus de tons variés. Des spots
lumineux sont disposés au fond du bassin.
135
99. Fontaines du Centre commercial « La Galléria »
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit : Centre
commercial La Galléria
Commune :
Le Lamentin
STATUT DU SITE :
Domaine privé
recevant du public
DATATION
1989 et années 2010
Historique
Le Centre commercial la Galléria a été construit en 1989. Ce dernier a depuis été agrandi. On peut
observer trois fontaines dans les parties anciennes et récentes du centre.
Description
Il existe deux fontaines disposant de jets d’eau centraux se déversant dans des bassins de forme
octogonale : celle du rez-de-chaussée, la plus ancienne, est structurée en deux bassins animés par des
jets d’eau de différentes tailles ; l’autre, plus récente, présente au centre de son bassin un regroupement
de jets. Une autre fontaine composée de deux blocs symétriques se faisant face, structure l’une des
entrées du centre commercial. Ses filets d’eau droits et verticaux coulant entre deux colonnes en
marbre, constituent une sorte de mur d’eau se déversant dans un bassin dans lequel un jet en boule
complète l’animation.
136
100. Fontaines de la Distillerie J.M.
TYPE
Fontaine adossée
LOCALISATION
Lieu-dit :
Distillerie JM
Commune :
Macouba
STATUT DU SITE :
Domaine privé
recevant du public
DATATION
Site : 1790
Fontaines : XXIe siècle
Historique
En 1790, Antoine Leroux-Préville fit l’acquisition du domaine. En 1845, Jean-Marie Martin l’acheta. A
partir de la fin du XIXe siècle, les activités sucrières furent arrêtées. Seule fut gardée celle de la distillerie
agricole. Le domaine fut acquis par Ernest Crassous de Médeuil en 1912. En 1914, Gustave Crassous
de Médeuil racheta la Rhumerie J.M. à la famille de Jean-Marie MARTIN. Depuis cette date, les héritiers
Crassous de Médeuil ont perpétué la production du Rhum J.M. assurée de nos jours par le groupe GBH.
Située dans le Nord de la Martinique sur les flancs de la Montagne Pelée, l’Habitation Bellevue où se
situe la distillerie, bénéficie d’un climat tropical humide et de terres volcaniques fertiles favorables à la
culture de la canne à sucre. Il n’est donc pas étonnant que le rhum J.M., fait à partir d’eau de source, ait
été primé à plusieurs concours internationaux.
Description
Un premier ouvrage en béton, situé dans le hall d’accueil, est constitué d’un mur vertical à la base
duquel se trouve une banquette comprenant en son centre un bassin rectangulaire. Ce mur est décoré
par une coupe topographique du flanc nord-est de la Montagne Pelée partant de l’Océan Atlantique et
matérialisée à l’aide de petits carreaux verts. Trois pissettes positionnées dans le mur se déversent dans
le bassin, tout en indiquant l’altitude de la distillerie, de l’habitation et de sa source.
Un second ouvrage, aménagé dans le hall d’exposition, est constitué d’une alcôve où ruisselle de
l’eau qui s’évacue dans un caniveau recouvert d’une vitre, passant sous une banquette en bois, avant
d’aboutir à un caniveau ouvert, situé à l’extérieur, longeant la façade du bâtiment agrémentée d’une
jardinière.
137
101. Fontaines du Château Depaz
TYPE
Fontaine adossée
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Château Depaz
Commune :
Saint-Pierre
STATUT DU SITE :
Domaine privé
DATATION
Site : XVIIe siècle
Château Depaz : 1922
Historique
Etudiant à Paris, Victor Depaz échappa à l’éruption volcanique du 8 mai 1902. Il perdit ainsi à l’âge de 16
ans toute sa famille et ses biens. En 1905, il décida de partir au Canada, mais une escale en Martinique
le fit changer d’avis. Après une expérience aux usines du Vauclin, de Petit-Bourg et de Basse-Pointe, il
racheta la propriété La Montagne en 1917. Il fit construire le Château Depaz d’après ses souvenirs de la
Maison Perrinelle dont son père était gérant. Ce château est aujourd’hui utilisé pour des événements.
Il est à proximité de la célèbre distillerie Depaz et bénéficie d’un somptueux jardin où l’eau est très
présente. Le premier Gouverneur, Du Parquet, puis des membres de la famille Pécoul, ont habité sur le
site du Château Depaz autrefois appelé l’habitation La Montagne.
Description
Deux grands bassins d’une forme combinant un rectangle et deux demi-cercles aux extrémités, sont
implantés de part et d’autre de l’allée centrale qui mène au château. Ces bassins, constitués d’éléments
en béton, comportent en leur centre un jet d’eau et également des goulots d’évacuation qui alimentent
des petits bassins adossés, situés en contrebas du mur qui limite la partie haute du jardin. A l’arrière du
château, au milieu d’un escalier à deux volées, est implantée une fontaine adossée alimentée par un
bassin situé en amont.
138
102. Fontaine de la Maison Roy-Camille
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Maison Roy-Camille
Commune :
Saint-Pierre
STATUT DU SITE :
Domaine privé
accueillant du public
DATATION
Maison : 1936
Historique
La maison du négociant Raphaël Roy-Camille (frère de l’ingénieur moderniste Jules Roy-Camille) a été
conçue en 1936, sur une étroite parcelle, par l’architecte moderniste Louis Caillat (1911-2002). L’édifice
aux formes cubiques est structuré en terrasses et comprend un jardin composé traduisant une influence
Art déco, influence que l’on retrouve au niveau de la fontaine située à l’entrée du site.
Description
Cette fontaine décorative est implantée au centre du jardin, en contrebas de la maison. Il s’agit d’un
petit bassin de forme circulaire, posé sur un socle carré à deux niveaux. Quatre petits massifs de briques
appareillées ponctuent chaque quart du bassin. En son centre, s’élève un socle en béton en forme de
boule, laissant échapper un jet d’eau. Le fond du bassin est revêtu de carreaux et de mosaïques.
139
103. Fontaines de l’Hôtel-restaurant
« Pierre et Vacances »
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Hôtel-restaurant
« Pierre et Vacances »
Commune :
Sainte-Luce
STATUT DU SITE :
Domaine privé
accueillant du public
DATATION
Site : Années 1990
Historique
Ce village club bordant les plages de l’Anse Pont-Café, bénéficie d’un vaste jardin tropical dans lequel
on peut observer deux fontaines centrales.
Description
La fontaine principale située dans l’axe du hall d’accueil, de forme biconcave en plan, est constituée
d’un grand bassin à débordement dans lequel sont disposés quatre jets d’eau ; l’eau se déversant dans
un plus petit bassin au niveau inférieur. Il s’agit d’une structure en béton armé revêtue d’un placage de
pierre.
La deuxième fontaine occupe le centre d’une placette. Elle est constituée d’un bassin circulaire au
milieu duquel s’élève un massif parallélépipédique en béton surmonté d’un chapiteau. Sur chacune
de ses faces, s’écoule de l’eau à travers des pissettes prolongeant des mascarons en forme de fleur. Le
massif central et les bords du bassin sont dans des tons ocres, tandis que la bordure de ce dernier ainsi
que sa base sont revêtues d’un carrelage dans une teinte assortie.
140
104. Fontaine du Musée de la Banane
TYPE
Fontaine adossée
LOCALISATION
Lieu-dit :
Habitation Limbé -
Quartier Fourniols
Commune :
Sainte-Marie
STATUT DU SITE :
Domaine privé
accessible au public
DATATION
Habitation : XVIIIe siècle
- XIXe siècle
Musée : Années 1990
Historique
La fontaine est située sur une habitation vieille de plus de deux siècles qui n’a pas toujours eu le
même nom, ni la même vocation. Cette habitation appartenait à la famille Levassor de Latouche. Par la
suite, elle prit le nom de « Limbé » du nom d’un groupe de négociants bordelais. Depuis 1950, elle est
dédiée à la culture bananière et emploie une quarantaine d’ouvriers. Une partie de l’exploitation a été
transformée en musée de la banane.
Description
Ce bassin de type « lavoir » est édifié au fond d’une cour séparant deux petits bâtiments en bois. De
forme rectangulaire, il est revêtu par des petits carreaux blancs et bleus. La fontaine est alimentée
par un bassin naturel situé en amont de l’habitation auquel elle est raccordée par un tuyau en PVC.
L’écoulement se fait par un goulot en cuivre. L’eau issue du bassin s’écoule par débordement dans une
canule et est évacuée à travers une grille située au pied du bac.
141
105. Fontaine de la Clinique Sainte-Marie
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit :
Clinique Sainte-Marie
Commune :
Schoelcher
STATUT DU SITE :
Domaine privé
accueillant du public
DATATION
Bâtiment annexe de la
clinique : Années 1980
Historique
La Clinique Sainte-Marie, actuel Centre de Santé Martiniquais du groupe de santé Kapa, a été bâtie il y a
plus de 50 ans. Ayant vu naître plus de 50 000 enfants, elle demeure un repère sanitaire incontournable.
Elle est à l’origine de l’unique centre de Procréation Médicalement Assistée de la région qui a une
activité moyenne de 160 implantations par an. Dans le bâtiment annexe le plus récent de la Clinique
Sainte-Marie où se concentrent des cabinets médicaux et commerces, trône une fontaine imposante et
complexe autour de laquelle les patients et clients de la structure aiment venir s’asseoir.
Description
142
106. Fontaine du Palais des Congrès de Madiana
TYPE
Fontaine centrale
LOCALISATION
Lieu-dit : Palais des
Congrès de Madiana
Commune :
Schoelcher
STATUT DU SITE :
Domaine privé
accueillant du public
DATATION
1996
Historique
Le Palais des Congrès de Madiana inauguré en 1996, est à la fois un multiplexe cinématographique,
de loisirs et de restauration, mais aussi un espace consacré aux salons et congrès. Les jeunes aiment se
retrouver en fin de semaine dans cette structure créée à l’initiative de Max Elizé. Devant ce multiplexe
se trouve une fontaine contemporaine.
Description
Ce bassin de forme rectangulaire aux angles arrondis est situé dans un espace vert, le long de la voie
jouxtant l’entrée principale du complexe. Réalisé en béton, il est animé par six jets d’eau alignés sur
toute la longueur.
143
107. Fontaines de l’Hôtel-restaurant
« Cap Macabou »
TYPE
Fontaine centrale
Fontaine adossée
LOCALISATION
Lieu-dit :
Macabou
Commune :
Le Vauclin
STATUT DU SITE :
Domaine privé
accueillant du public
DATATION
Années 2010
Historique
Description
CONSEILS ET PERSPECTIVES
144
CONSTAT et CONSEILS
En Martinique, il y a eu, de tout temps, une volonté d’améliorer les espaces publics et privés par l’installation
de fontaines. Malheureusement, à travers le recensement mené par le CAUE, il a été constaté un grand
nombre de fontaines en mauvais état ou hors d’usage, particulièrement dans le domaine public.
Plusieurs causes peuvent expliquer cette situation : entretien couteux, défaillance mécanique ou
électrique du matériel, vandalisme, matériaux peu adaptés au climat, personnel peu ou pas formé à leur
maintenance, …Celles qui ne sont pas mises en eau servent souvent, avec le temps, de réceptacle à déchets,
et favorisent la présence d’eau stagnante, ce qui entraine la prolifération de moustiques et autres nuisibles.
Leurs bassins sont parfois aménagés en jardinières. Quand elles fonctionnent, elles sont le plus souvent
mises en service occasionnellement, voire à la demande, à l’occasion d’évènements privés ou publics.
MAITRES D’OUVRAGE
Conception et installation
147
Classifications
LISTE NON EXHAUSTIVE DES FONTAINES EXISTANTES,
TRANSFORMÉES ET DISPARUES :
Classification par type de fontaine et par numéro de classement dans l’ouvrage
NUMÉRO DE
TYPE DE FONTAINES NOMS DES FONTAINES
CLASSEMENT
Fontaine monumentale d’Arlet – Les Anses d’Arlet 51
Fontaine de l’Habitation Laillet - Bellefontaine 39
Fontaine de la Place Jules Grévy – le Carbet 1
Fontaine n°1 de l’Habitation Anse Latouche – Le Carbet 21
Fontaines n° 1 et 2 de l’Habitation Lajus – Le Carbet 26
Fontaine Monnerville – Case-Pilote 2
Fontaine de l’Auberge du Varé – Case-Pilote 27
Fontaine du Collège Asselin de Beauville – Ducos 35
Fontaine du Château Aubéry - Ducos 34
Fontaine Mackau – Fort-de-France 3
Fontaine aux Tritons – Fort-de-France 5
Fontaines de l’ancien Hôtel de Ville de Fort-de-France 6
Fontaine du Rond-point du Vietnam Héroïque – F-de-F 53
Fontaine de la Savane – Fort-de-France 57
Fontaines du Parc Aimé Césaire – Fort-de-France 58
Fontaine de la Place Abbé Grégoire – Fort-de-France 59
Fontaine de la Gare maritime – Fort-de-France 60
Fontaines centrales Fontaine n° 1 de la Maison Saint-Cyr – Fort-de-France 28
Fontaine n° 1 de la Villa de la rue du Père Pinchon – F-de-F 29
Fontaine Lumineuse – Fort-de-France 40
Fontaine Didier Wallace –Fort-de-France 41
Fontaine de l’Ancienne route Brithmer – Fort-de-France 42
Fontaine du Centre Agora – Fort-de-France 54
Fontaine de la Clinique Saint-Paul – Fort-de-France 97
Fontaine du centre commercial « Rond-Point » - Fort-de-France 98
Fontaine du Collège Perrinon – Fort-de-France 61
Fontaines de l’Habitation Beauséjour – Grand’ Rivière 31
Fontaine de la Place de l’Hôtel de Ville – Le Gros-Morne 7
Fontaine aux Enfants - Le Lamentin 9
Fontaine à la Nymphe - Le Lamentin 10
Fontaine de la Place André Aliker - Le Lamentin 64
Fontaine « La fille aux Lamantins » - Le Lamentin 65
Fontaines du centre commercial « La Galléria » - Le Lamentin 99
Fontaines de l’Ancienne Aérogare – Le Lamentin 66
Fontaine de la Place Joël Pamphile - Le Lorrain 67
149
NUMÉRO DE
TYPE DE FONTAINES NOMS DES FONTAINES
CLASSEMENT
Fontaine de la Place de l’Eglise du Marin – Le Marin 43
Fontaine de la Place Alexandre Elice - Le Morne-Rouge 70
Fontaines péléennes liées au volcan - Le Morne-Rouge 71
Fontaine du Mémorial du 22 Mai – Le Morne-Rouge 72
Fontaine n°1 du Domaine d’Emeraude – Le Morne-Rouge 73
Fontaine du SICSM - Rivière-Pilote 36
Fontaine n°1 du bourg de Rivière-Salée 77
Fontaine du Front de mer du Robert – Le Robert 11
Fontaine de l’Hôtel de Ville du Saint-Esprit 79
Fontaine du Marché du Saint-Esprit 80
Fontaine de Cœur Bouliki – Saint-Joseph 81
Fontaine de la Place Emile Maurice – Saint-Joseph 82
Fontaine Agnès - Saint-Pierre 44
Fontaine de l’Evêché - Saint-Pierre 18
Fontaine de la Place du Musée – Saint-Pierre 14
Fontaine de la Place Franck Perret – Saint-Pierre 15
Fontaines du Bureau du Génie – Saint-Pierre 16
Fontaines du Château Depaz – Saint-Pierre 101
Fontaine de la Maison Roy- Camille – Saint-Pierre 102
Fontaines de l’Hab° Morne l’Etoile – Saint-Pierre 32
Fontaines centrales Fontaine de la place du Marché du Fort – Saint-Pierre 46
Fontaines du Jardin colonial des Plantes – Saint-Pierre 48
Fontaines du Réseau Morestin – Saint-Pierre 49
Fontaine près de l’Hôtel de Ville de Saint-Pierre 84
Fontaine de l’Hôtel de Ville de Sainte-Luce 86
Fontaines de l’Hôtel « Pierre et Vacances » - Sainte-Luce 103
Fontaines du Musée Saint-James – Sainte-Marie 24
Fontaine « Les Arbres de la Liberté » - Schœlcher 87
Fontaine de l’Université des Antilles – Schœlcher 88
Fontaine du Patio de Cluny – Schœlcher 37
Fontaine de la Clinique Sainte-Marie – Schœlcher 105
Fontaine du Palais des Congrès de Madiana – Schœlcher 106
Fontaine de l’Hôtel des Finances de Cluny – Schœlcher 89
Fontaine de la Place Joyeuse - La Trinité 20
Fontaine de l’Habitation Le Galion - La Trinité 33
Fontaines du Front de mer de Trinité – La Trinité 90
Fontaine du Domaine Saint-Aubin – La Trinité 38
Fontaine du Village créole - Les Trois-Ilets 91
Fontaine de la Rue de la Fontaine – Les Trois-Ilets 92
Fontaine de l’Hôtel de Ville du Vauclin – Le Vauclin 94
Fontaine n°1 de l’Hôtel « Cap Macabou » - Le Vauclin 107
150
NUMÉRO DE
TYPE DE FONTAINES NOMS DES FONTAINES
CLASSEMENT
Fontaines du Bourg d’Ajoupa-Bouillon – Ajoupa-Bouillon 50
Fontaine de l’Habitation Pécoul – Basse-Pointe 25
Fontaines n° 2 de l’Habitation Anse Latouche – Le Carbet 21
Fontaine n° 3 de l’Habitation Lajus – Le Carbet 26
Fontaines du Bourg de Fonds-Saint-Denis 52
Fontaine Gueydon - Fort-de-France 4
Fontaine « Les Cascades » - Fort-de-France 55
Fontaine de l’Atrium – Fort-de-France 56
Fontaine de la Station « Total » de la Rocade - Fort-de-France 96
Fontaines n° 2 et 3 de la Maison Saint-Cyr – Fort-de-France 28
Fontaines n° 2 et 3 de la Villa de la rue du Père Pinchon – F-de-F 29
Fontaine de la Lunette Bouillé – Fort-de-France 30
Fontaine abreuvoir de l’Habitation Clément – Le François 22
Fontaines de de l’Eglise – Le François 62
Fontaine de la Place de l’Eglise – Grand’ Rivière 63
Fontaines de l’Habitation Beauséjour – Grand’ Rivière 31
Fontaine de la Place de la Liberté – Le Gros-Morne 8
Fontaine du Monument aux morts - Le Lorrain 68
Fontaines de la Distillerie JM – Le Macouba 100
Fontaines adossées Fontaines de l’Hôtel de Ville du Morne-Rouge 69
Fontaine n° 2 du Domaine d’Emeraude - Le Morne-Rouge 73
Fontaine de l’Hôtel de Ville – Le Morne-Vert 74
Fontaines de l’Habitation Anse Céron – Le Prêcheur 23
Fontaine n°1 de Pointe Lamare – Le Prêcheur 75
Fontaine de l’Espérance – Saint-Pierre 12
Fontaines du Bureau du Génie – Saint-Pierre 16
Fontaines de la Maison coloniale de Santé – Saint-Pierre 17
Fontaines du Château Depaz – Saint-Pierre 101
Fontaine de l’Ancien Couvent (Camp Billote) – Saint-Pierre 45
Fontaine Monumentale – Saint-Pierre 47
Fontaines du Réseau Morestin – Saint-Pierre 49
Fontaine Ernoult – Saint-Pierre 83
Fontaine du Théâtre – Saint-Pierre 13
Fontaines de l’Habitation Morne l’Etoile – Saint-Pierre 32
Fontaine du Musée de la Banane – Sainte-Marie 104
Fontaines de Fonds-Saint-Jacques – Sainte-Marie 19
Fontaine du Parc des Floralies – Les Trois-Ilets 93
Fontaine du Front de mer du Vauclin – Le Vauclin 95
Fontaine n°2 de l’Hôtel « Cap Macabou » - Le Vauclin 107
Borne-fontaine près de l’Hôtel de Ville du Morne-Rouge 69
Borne-fontaine de Pointe Lamare – Le Prêcheur 75
Borne-fontaine du Carré vert du bourg de Rivière-Salée 77
Bornes-fontaines
Bornes-fontaines de la Place des Cités Unies – Le Robert 78
Bornes-fontaines du Réseau Morestin – Saint-Pierre 49
Bornes-fontaines du Camping de la Pointe-Marin – Sainte-Anne 85
151
LISTE NON EXHAUSTIVE DES FONTAINES EXISTANTES,
TRANSFORMÉES ET DISPARUES :
Classification par commune et par datation
152
COMMUNES FONTAINES DATATION
Fontaine de la Place de l’Hôtel de Ville Dernier quart du XIXe siècle
Le Gros-Morne
Fontaine de la Place de la Liberté Fin XIXe – Début XXe siècle
Fontaine aux Enfants Deuxième moitié du XIXe siècle
Fontaine à la Nymphe Fin XIXe siècle - XXe siècle
Fontaine de la Place André Aliker 2012
Le Lamentin
Fontaine « La fille aux Lamantins » 1998
Fontaines de « La Galléria » 1989 et années 2010
Fontaines de l’Ancienne Aérogare 2003
Fontaine de la Place Joël Pamphile 2003
le Lorrain
Fontaine du Monument aux morts XXe siècle et 1993
Le Macouba Fontaines de la Distillerie JM Fontaines : XXIe siècle
Le Marin Fontaine de la Place de l’Eglise du Marin XIXe siècle ?
Fontaines de l’Hôtel de Ville Fin XXe – Début XXIe siècle
Fontaine de la Place Alexandre Elice Début du XXIe siècle
Le Morne-Rouge Fontaines péléennes liées au volcan Fin XXe – Début XXIe siècle
Fontaine du Mémorial du 22 Mai Fin XXe – Début XXIe siècle
Fontaines du Domaine d’Emeraude Fin XXe – Début XXIe siècle
le Morne-Vert Fontaine de l’Hôtel de ville du Morne-Vert XXe siècle – XXIe siècle
Le Prêcheur Fontaines de Pointe Lamare XXe-XXIe siècle ?
Fontaine de la Place de l’Hôtel de Ville XXe siècle – Début XXIe siècle
Rivière-Pilote
Fontaines de la Place du Marché Années 2010
Fontaine de la Place Alphonse Jean-Joseph Fin XXe siècle
Fontaine de la Place Gérard Pierre-Rose Années 1950
Rivière-Salée
Bassins de l’Hôtel de Ville de Rivière-Salée XXe siècle
Borne-fontaine du carré vert du bourg 2015
Fontaine du Front de mer Fin du XIXe siècle
Le Robert
Bornes-fontaines de la Place des Cités Unies Fin XXe siècle
Fontaine de l’Hôtel de Ville XXe siècle – Début XXIe siècle
Le Saint-Esprit
Fontaine du Marché Début XXe siècle
Fontaine de la villa Belle-Etoile Début XXe siècle
Saint-Joseph Fontaine de Cœur Bouliki Années 2010
Fontaine de la Place du Emile Maurice Années 2010
153
COMMUNES FONTAINES DATATION
Fontaine Agnès 14 février 1853
Fontaine de l’Espérance 1850
Fontaine de l’Evêché 1872
Fontaine du Théâtre 1786
Fontaine de la Place du Musée Novembre 1875
Fontaine de la Place Franck Perret 1846
Fontaines du Bureau du Génie Fin XVIIIe– Début XIXe siècle
Saint-Pierre
Fontaines de la Maison coloniale de Santé 1839
Fontaine de l’Ancien Couvent 1685
Fontaine du Marché du Fort Fin XVIIIe- Début XIXe siècle
Fontaine Monumentale Fin XVIIIe - Début XIXe siècle
Fontaines du Réseau Morestin Deuxième moitié du XIXe siècle
Fontaine Ernoult Première moitié du XXe siècle
Fontaine près de l’Hôtel de Ville Fin du XXe siècle
Fontaines du Château Depaz Château : 1922
Fontaines du Jardin des Plantes Site : 1803
Fontaine de la Maison Roy-Camille Maison : 1936
Fontaines de l’Habitation Morne l’Etoile Maison : 1864
Sainte-Anne Bornes-fontaines du Camping de la Pointe-Marin Site : XXe siècle
Fontaines de l’Hôtel de Ville 2004 – 2010
Sainte-Luce
Fontaines de l’Hôtel « Pierre et Vacances » 1998
Fontaine du Musée de la Banane XIXe siècle – XXe siècle ?
Sainte-Marie Fontaines de Fonds-Saint-Jacques Site : 1659
Fontaine du Musée Saint-James Maison : fin XIXe siècle
Fontaine « Les Arbres de la liberté » 2001
Fontaine de l’Université des Antilles 1977
Fontaine de la Clinique Sainte-Marie Fin XXe siècle
Schoelcher
Fontaine du Patio de Cluny Fin XXe siècle
Fontaine du Palais des Congrès de Madiana 1996
Hôtel des Finances de Cluny 1985
Fontaine de la Place Joyeuse Deuxième moitié du XIXe siècle
Fontaine de l’Habitation Le Galion Fin XVIIIe – Début XIXe siècle
La Trinité
Fontaines du Front de mer 1993
Fontaine du Domaine Saint Aubin Début XXe siècle
Fontaine du Village créole 1999
Les Trois-Ilets Fontaine de la Rue de la Fontaine Première moitié du XXe siècle ?
Fontaine du Parc des Floralies XXe siècle
Fontaine du jardin de l’Hôtel de Ville 1973
Le Vauclin Fontaine du Front de mer 2008
Fontaines de l’hôtel-restaurant « Cap Macabou » Années 2010
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LISTE NON EXHAUSTIVE DES FONTAINES EXISTANTES,
TRANSFORMÉES ET DISPARUES :
Classification par accessibilité et par domaine
155
DOMAINES ET ACCESSIBILITE FONTAINES
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DOMAINES ET ACCESSIBILITE FONTAINES
Fontaine de l’Habitation Pécoul - Basse-Pointe
ACCESSIBLES DU
Fontaines de l’Habitation Lajus - Le Carbet
DOMAINE PRIVÉ
FONTAINES PEU
Fontaine de l’Auberge du Varé - Case-Pilote
OU PUBLIC
Fontaine du Château Aubéry – Ducos
Fontaines de la Maison Saint-Cyr - Fort-de-France
Fontaines de la Villa de la rue du Père Pinchon - Fort-de-France
Fontaine de la Lunette Bouillé - Fort de France
Fontaines de l’Habitation Beauséjour - Grand’Rivière
Fontaines de l’Habitation Morne l’Etoile - Saint-Pierre
Fontaine de l’Habitation Le Galion - La Trinité
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Glossaire
Allégorie : Représentation par une image symbolique d’une idée abstraite.
Angelot : Petit ange - figure d’ange - que l’on trouve dans la religion juive et chrétienne. Leur figure
est une « créature de sainteté », physiquement mélange de lion, de taureau, d’oiseau et d’homme.
Aqueduc : Canal en maçonnerie, à fleur de sol ou plus généralement aérien (pont), destiné à capter et
à conduire l’eau d’un lieu à un autre.
Bassin : Plan d’eau de forme régulière pouvant servir de réceptacle des eaux d’une fontaine.
Borne-Fontaine : Distributeur d’eau en forme de borne, manoeuvré à l’aide d’un poussoir ou d’un
levier.
Cariatide ou Caryatide : Sculpture en forme de statue de femme vêtue d’une longue tunique, tenant
lieu de colonne ou de pilastre pour soutenir un entablement, une corniche, un balcon
Chapiteau : Élément évasé vers le haut qui couronne une colonne, un pilier, un pilastre, ou un
piédroit.
Cloître : Espace clos, cour intérieure carrée, parfois rectangulaire, dont le pourtour est constitué d’une
galerie couverte.
Entablement : Partie appuyée par une colonnade qui se situe entre un chapiteau et une corniche.
Fontaine : Construction comprenant une bouche à partir de laquelle s’écoule de l’eau dans un bassin.
Mosaïque : Assemblage fait de petits carrés ou de fragments multicolores de divers matériaux (pierre,
marbre, émail, verre, métal, bois, etc.), formant un motif décoratif qui pare le revêtement d’un sol, d’un
mur, d’un plafond ou la surface d’un objet.
Nymphée : Petit temple consacré aux nymphes pourvu d’une fontaine ou d’une grotte ayant une
source.
Ornement : Elément accessoire peint, sculpté, moulé ou mouluré, dont la fonction est purement
esthétique.
Pilastre : Membre vertical formé par une saillie rectangulaire d’un mur généralement muni d’une
base et d’un chapiteau à la manière d’une colonne.
Soubassement : Partie inférieure d’une construction située au-dessus du niveau du sol, reposant sur
des fondations.
Vasque : Bassin ornemental peu profond qui reçoit l’eau d’une fontaine, d’un jet d’eau.
Volute : Motif d’ornementation formé d’un enroulement en spirale, caractéristique notamment des
chapiteaux ioniques et corinthiens.
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Références
BIBLIOGRAPHIE
- Le Patrimoine des communes de la Martinique, collectif, Editions Attique (version enrichie), 473 p.
- Les cahiers du Patrimoine, n° 9, Fort-de-France dans les années 30, Septembre 1990 ; Bureau du
Patrimoine, édité par le Conseil Régional de la Martinique, 108 p.
- Les cahiers du patrimoine n° 25, L’eau en Martinique ; Musée Régional d’Histoire et d’Ethnographie,
édité par le Conseil Régional de la Martinique, Juillet 2008, 154 p.
- Mémoire d’eau, patrimoine lié à l’eau en Meuse, lavoirs et fontaines ; CAUE de la Meuse, le comité
départemental du tourisme de la Meuse Éditions Conseil général de la Meuse.; 19 p.
- Le mobilier urbain et sa mise en scène dans l’espace public ; collectif, CAUE des Yvelines, Novembre
1990, 32 p.
- Espaces publics, guide pour la conception et l’aménagement des espaces publics dans les villages et
petites villes de la Vienne ; L-M Catta, I. Lerouvillois ; CAUE de la Vienne, édité avec le concours du
F.I.Q.V.), 1984, 83 p.
- Aménager les espaces publics, le mobilier urbain ; A. Boyer et Rojat-Lefevre. E. Novembre 1994, Éditons
Le Moniteur. 327 p.
- Les espaces urbains, concevoir, réaliser, gérer ; J-P Muret, Y-M Allain, M-L Sabrie, Editions du Moniteur,
1982, 364 p
- La lumière urbaine, éclairer les espaces publics ; R. Narboni, Editions le Moniteur, 1995, 263 p.
- Eaux et fontaines dans la ville ; collectif. Éditions du Moniteur, Juillet 1982, 184 p.
- Le grand atlas de l’architecture mondiale ; collectif, Editions Encyclopédia Universalis France S.A. 1982,
414 p.
- Trois ans à la Martinique, études de moeurs paysages et croquis -profils et portraits ; Louis Garaud,
Editions Clio, 1987, 382 p.
SITES INTERNET
- Parcours santé urbain au fil de l’eau des fontaines : Vence-cité d’Art et d’Azur : http://www.vence.fr/
parcours-de-sante-urbain-au-fil-de
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CAUE MARTINIQUE
Tel : 05 96 70 10 10 Fax : 05 96 60 52 76
www.caue-martinique.com
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Autour des fontaines
de Martinique
Centrales, adossées, monumentales, en bornes ou historiques, les fontaines
animent notre cadre de vie. Elevées parfois pour rendre hommage à un
personnage illustre ou pour perpétuer le souvenir d’un grand évènement,
elles ont souvent fait appel à la sculpture. Elles servent aussi de repères
spatiotemporels depuis plusieurs décennies, voire plusieurs siècles.
CAUE de la Martinique
31, avenue Pasteur
97200 Fort de France
Téléphone : +33 596 70 10 10
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