Rapport 6 Audit
Rapport 6 Audit
Rapport 6 Audit
Rapport n°06
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Rapport n°06
Sommaire
INTRODUCTION .
CHAPITRE 01 : GENERALITES.
Section 1 : historique du mot « audit ».
Section 2 : définition de l’audit.
Section 3 : objectifs de l’audit.
Section 4 : programme de la fonction d’audit.
CONCLUSION.
INTRODUCTION :
L’audit, ce terme anglo-saxon, désigne le contrôle et la vérification, par les
experts comptables et commissaires aux comptes, des différents documents
comptables d’une société, afin de s’assurer de leur exactitude et de leur sincérité.
C’est ainsi que l’audit doit garantir après examen la régularité des opérations
enregistrées la sincérité de l’inventaire, des comptes de résultats et du bilan de
l’exercice contrôlé. C'est-à-dire que ceux-ci sont exempts de toute fraude, ou de
toute volonté de dissimuler certains faits.
Toutes fois l’intérêt de l’audit n’a commencé à être reconnu qu’a partir du 13e
siècle, puisque c’est à partir de cette époque que l’on retrouve certaine référence
l’exemple de la cité PISE qui a demandé à un comptable d’exercer le rôle
d’auditeur de la municipalité des honoraires.
L’audit est une démarche où une méthodologie menée de façon cohérente par des
professionnels utilisant un ensemble de techniques d’information et d’évaluation
afin de porter un jugement motivé et indépendant faisant référence à des normes sur
l’évaluation, l’appréciation, la fiabilité où l’efficacité des systèmes procédures
d’organisation. Dans l’entreprise qui constitue son cadre privilégie d’exercice,
l’audit comprend généralement deux grandes approches selon l’objectif poursuivi :
L’appréciation de la qualité de l’information (il s’agit de formuler une
opinion sur informations produites par l’entreprise).
L’appréciation des performances et de l’efficacité des systèmes
d’information et d’organisation.
Section 3 : OBJECTIFS DE L’AUDIT
Pour que l’auditeur exprime une opinion motivée sur la régularité des états
financiers, il doit notamment s’assurer que toutes les opérations de l’entreprise sont
enregistrées en comptabilité, et que ces opérations sont réelles et correctement
enregistrées.
Pour atteindre cet objectif, il doit mettre en œuvre des contrôles pour vérifier
que les états financiers répondent aux divers critères qui assurent leur qualités et
permettent de les certifier c’est à dire :
3.1 – L'Exhaustivité :
Ce critère d'exhaustivité signifie que toutes les opérations réalisées par
l’entreprise sont reflétées dans les états financiers
3.2 - L’Existence :
Ce critère d’existence signifie :
3.5 - La comptabilisation :
Le critère de comptabilisation signifie que les opérations sont correctement
totalisées, comptabilisées et centralisées conformément aux règles généralement
admises en la matière, appliquées de façon constante.
La connaissance approfondie de ces critères évitera à l’auditeur le plus souvent
de procéder à des travaux de contrôles inutiles dans la mesure où ils ne contribuent
pas à la construction de l’opinion finale.
1 – Méthodes d’intervention :
Les interventions apparaissent sous trois formes :
Ces contrôles interviennent suite à des situations particulières, tels que les
travaux d’autres structures qui signalent des anomalies. Ces contrôles sont effectués
sans information préalable des structures auditées.
La fonction d’Audit devra être effectuée sur la base d’un programme annuel,
indiquant les structures à auditer et la durée des différentes phases. Ce programme
indiquera également quels sont les domaines d’intervention, qui ne sont pas
forcément les mêmes à chaque fois pour toutes les unités.
Dans le but d’établir une opinion fondée sur les états financiers, l’auditeur
procédera en trois phases :
La première phase : (Acquisition d’une connaissance générale de
l’entreprise)
Elle est consacrée à l’acquisition d’une bonne connaissance générale de
l’entreprise. Cette étape est essentiels car elle permet à l’auditeur de se familiariser
avec l’entreprise (procédures internes et circuits d’information) et avec son
environnement (réglementation professionnelle, spécificités sectorielles), ces
premiers travaux aboutiront à l’établissement d’un dossier permanent et permettront
de jeter les bases du plan d’audit.
La deuxième phase : (consacrée à l’étude du contrôle interne)
Cette appréciation du contrôle interne permettra l’émission d’un rapport
spécifique, la lettre de recommandations mais elle permettra aussi et surtout
d’adopter les programmes d’examens des comptes. Ce programme qui prévoient la
mise en œuvre des teste qui devront être pratiqués sur les comptes seront en effet,
considérablement renforcés pour toutes les rubriques des états financiers affectés
par une faiblesse du contrôle interne.
La troisième phase : (phase finale)
Cette phase sera consacrée aux tests pratiqués sur les comptes de l’entreprise
et à la revue finale précédant la rédaction du rapport.
La première phase :
1 – Travaux préliminaires
Prise de connaissance de la
documentation externe de l’entreprise.
Réglementation professionnelle
Éléments de comparaison inter entreprise.
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La deuxième phase :
Etude du contrôle interne
1 – Phase préliminaire :
o Questionnaire Description du
système.
o Guide opératoire
o Diagramme descriptif
o Mémorandum descriptif
3 – évaluation du dispositif
de contrôle interne.
Jugement de cohérence
et de fiabilité
Force du système
Éventuellement
Positive Négative
La troisième phase :
L’examen des comptes Evaluation définitive
du contrôle interne
Adaptation
Tests complémentaires du
programme
Adaptation
du
programme
Achèvement de l’audit :
revue des grandes options comptables.
Examen des évènements après bilan
Examen de la présentation des états financiers et des
informations complémentaires
Revue des papiers de travail.
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Emission de l’opinion
Section1 : ACQUISITION D’UNE CONNAISSANCE GENERALE DE
L’ENTREPRISE
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- secteur d’activité.
- nature d’activité.
- structure de la société.
- organisation générale.
- politique générale de l’entreprise en matière de production.
- commercialisation, marketing, financement, investissement.
- pratique comptable.
- délais et périodicité de production de l’information.
- connaissance de l’environnement du contrôle interne.
- des informations de gestion.
- intervention des conseils externes (expert comptable, autres conseils).
Que l’auditeur dispose de plusieurs techniques pour collecter ces
informations :
- l’inspection et l’observation physique, qui consiste á examiner les actifs.
les comptes ou á observer la façon dont une procédure est appliquée.
- l’analyse de la documentation interne et externe.
- les analyses, estimation, rapprochement et recoupement.
- l’examen analytique des domaines financiers.
- les informations verbales obtenues des dirigeants et salariés de la société.
Cette prise de connaissance permet à l’auditeur :
- de prendre des décisions sur les moyens á mettre en œuvre (programme
de travail, outils divers, mémento de contrôle).
- D’identifier l’opération inhabituelle.
- De prendre des décisions sur les travaux á entreprendre.
- D’adapter ses contrôles à la spécificité de l’entreprise.
- De prendre des décisions sur les rapports á établir, et même les heures et
les coûts á engager.
B - La Documentation Externe :
Cela concerne essentiellement la documentation spécifique à l’activité
professionnelle (plan comptable), publication des organismes spécialisés, ainsi que
les rapports rédigés par d’autres professionnels.
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C - La Documentation Interne :
A titre d’exemple en peut citer :
- Organisme.
- Pouvoirs de mandataires sociaux.
- Manuels de procédures ou recueil des notes.
- Rapports des auditeurs internes.
- Etats financiers antérieurs : bilan, compte de résultat, annexe.
D - La visite des lieux :
Les visites des bureaux et des ateliers permettent à l’auditeur de constater
l’état des immobilisations et des valeurs de l’exploitation, elles lui permettent de se
poser de nombreuses questions relatives à la propriété des biens, à leur entretien,
aux assurances.
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L’examen de la séparation des tâches restera néanmoins générale à ce stade de
la démarche pour être approfondi lors de l’étude des cycles.
L’auditeur à cette phase doit préparer le dossier permanant qui couvre les aspects
suivants :
A.1 - Aspect Général :
- Statut de l’Entreprise.
- Détenteur du capital.
- Mandataires sociaux.
- Convention collective.
- Règlement intérieur.
- Principaux contrats.
- Litiges.
- Filiales et participations.
A.3 - Aspects sur la politique générale de l’Entreprise :
Politique de recherche,
Politique d’investissement :
- Renouvellement.
- Développement.
Politique Financière :
- Augmentation de capital.
- Emprunt auprès des établissements de crédit.
Politique commerciale :
- Possibilité développement des marchés actuels.
- Existence de nouveaux marchés.
- Concurrence.
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Gestion du Personnel :
- Stabilité du personnel.
- Formation du personnel.
- Age.
- Politique de recrutement.
- Politique salariale.
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L’utilisation de tels éléments n’est pas pour autant systématique, les
informations que doit recueillir l’auditeur doivent être disponibles, en aucun cas, il
appartient à l’auditeur de pallier à la défaillance de l’entreprise.
La prise de connaissance de l’entreprise n’est pas limitée à la première phase
de la mission.
Elle doit rester un souci majeur de l’auditeur tout au long de sa démarche lui
permettant ainsi d’enrichir sa documentation pour les missions suivantes, ces
informations doivent être complétées et actualisées afin de prendre en compte les
événements propres à chaque exercice.
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Section 2 : EVALUATION DU CONTROLE INTERNE
L’intérêt de l’évaluation:
L’approche de l’audit, qui consiste à analyser le solde des comptes et à
vérifier la justification des écritures comptabilisées présente deux limites qui sont :
- L’auditeur ne peut pas examiner toutes les opérations enregistrées.
- L’auditeur ne peut pas avoir l’ambition d’appréhender les opérations
qui ne sont pas enregistrées.
- Les Entretiens.
- L’organigramme.
- Les diagrammes de circulation.
- Les descriptions narratives.
- Les grilles de séparations des tâches.
Lors de cette prise de connaissance, l’auditeur devra avoir à l’esprit les
« objectifs généraux » que le contrôle doit atteindre.
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Pour des raisons d’efficacité, les objectifs généraux subdivisés en « objectifs
élémentaires », définis pour chaque circuit audité.
2.2 - Tests préliminaire du système de contrôle interne :
A - Notions de système :
La pratique de l’audit conduit à regrouper les flux financiers qui traversent
l’Entreprise en différents circuits appelés ainsi systèmes.
Relevons qu’il est exceptionnel que lors d’une première mission, les circuits
significatifs présentant peu de risques ne soient pas audités. En outre, il est
« d’usage » que la fonction informatique soit systématiquement examiné.
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L’analyse est menée grâce à des questionnaires de contrôle interne (QCI) qui
permettent d’énumérer les points - clés nécessaires à l’atteinte des objectifs
élémentaires, entraînant de ce fait la réalisation des objectifs généraux.
Ces questionnaires servent de guides et permettent de dégager les points forts
et les points faibles du contrôle interne.
Cette évaluation préliminaire porte sur la Conception théorique de
l’organisation en place. Elle ne présume pas en particulier de la bonne exécution
des points forts sur les quels l’auditeur compte s’appuyer pour limiter ses travaux
de contrôle des comptes.
Il convient dés lors de vérifier le fonctionnement réel des forces relevées.
Par ces sondages, l’auditeur va chercher à démontrer que les contrôles sont
effectués :
- Réellement.
- Régulièrement.
- Correctement.
- Par des personnes habilitées.
Si le résultat des sondages est satisfaisant, on pourra conclure que les points
forts identifiés fonctionnent réellement et que l’auditeur pourra s’appuyer sur le
contrôle interne pour orienter sa mission de contrôle des comptes.
Dans le cas inverse, l’auditeur se retrouve confronté à une faiblesse car un
contrôle non appliqué équivaut à une absence de contrôle.
Cette étape de la démarche est fondamentale pour l’orientation finale de la
mission. C’est pourquoi, lors de la rédaction du programme de travail, l’auditeur
doit suivre l’ordre du QCI afin de ne pas oublier de contrôles significatifs.
Il convient, chaque année, de remettre à jour les programmes de travail afin de
tenir compte des changements intervenus dans les systèmes. En effet, l’auditeur
doit s’assurer d’année que les systèmes fonctionnent et que ses conclusions sont
toujours valables.
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Estimation de l’incidence des faiblesses :
Les faiblesses détectées à ce niveau d’examen du contrôle interne concernent
des défauts de conception du système.
L’auditeur doit alors essayer de vérifier si les faiblesses relevées ont généré
des irrégularités. Cette recherche n’a pas pour objectif de mesurer l’incidence des
faiblesses sur la présentation des comptes, mais d’orienter le programme de
contrôle de ceux-ci, on emploiera la technique des sondages pour déceler les faits
révélateurs de ces faiblesses.
Analyses des points forts et des faiblesses : « Evaluation définitive du contrôle
interne ».
Au cours des phases précédentes, l’auditeur a mis en évidence les faiblesses et
les points forts du système. Il lui faut faire la synthèse de ses travaux sur un
document appelé « Remarques sur le contrôle interne (RCI) ».
L’auditeur y indiquera, en outre, si les faiblesses :
- Peuvent avoir une incidence significative sur les comptes annuels.
- Ne peuvent pas avoir d’incidence significative sur les comptes
annuels, mais doivent être portées à la connaissance de la Direction
afin d’améliorer les systèmes.
L’auditeur proposera des actions correctives qui, sans être détaillées,
fourniront à la Direction des moyens d’analyses.
Outre les faiblesses, le « RCI » mentionnera les points forts lors de l’audit et
les sécurités apportées par ces forces. Chaque point fort et chaque faiblesse
indiquée sur le R.C.I ; doivent être hiérarchisés par l’auditeur. Cela aidera
l’auditeur à mesurer l’incidence de ses remarques sur le programme de contrôle
des comptes.
2.5 - Evaluation définitive du contrôle interne :
Avant de présenter un rapport à l’entité auditée, il est de bonne courtoisie (et,
en outre, prudent) de discuter avec les responsables directement intéressés des
faiblesses détectées et de leur incidence.
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3 - L’EXAMEN DES COMPTES:
3.1 - Orientation du programme de contrôle des comptes :
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B - Revue analytique des comptes :
B.1 - Définition :
L’examen analytique est un ensemble de procédures de révision consistant à :
- Faire des comparaisons entre les données résultant des comptes
annuels et les données antérieurs, postérieures et prévisionnelles de
l’Entreprise et d’établir des relations entre elles.
- Analyser les fluctuations et les tendances.
- Etudier et analyser les éléments inhabituels résultant de ces
comparaisons.
Donc l’examen est un moyen de contrôle qui permet :
- l’identification les éléments significatifs de l’Entreprise.
- De vérifier les régularités et la sincérité de certains éléments
constitutifs des comptes annuels.
- De vérifier la cohérence de l’ensemble des comptes.
B.2 - Méthodes et techniques de revue analytique :
Il consiste trois phases de la revue analytique.
Exemple :
- Salaires
- Ventes
- Intérêts
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- Loyers
c) - Analyse des tendances :
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3.3 - Contrôle des comptes:
A - Objectif d’audit :
A.1 - Réalité et exactitude :
a) - Réalité :
Les stocks inscrits à l’actif sont-ils bien réels (et donc non fictifs) ?
- Les créances inscrites à l’actif existent-elle réellement ?
- Les dettes au passif sont-elles effectivement dues ?
- Les ventes comptabilisées correspondent-elles à des marchandises
effectivement livrées ?
b) - Exactitude :
- Positions : La valeur des actifs et de passifs est-elle déterminée avec
exactitude ?
- Transactions : Les produits et les charges sont-ils évalués aux
exactitudes ?
Exemple :
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A.3 - Appartenance :
Cet objectif est scindé en deux :
- Appartenance effective des enregistrements.
- Intégralité de l’appartenance.
a) - Appartenance effective des enregistrements :
- Positions : Les actifs sont-ils la propriété de l’Entreprise et les
passifs lui sont-ils attribuables ?
- Transactions : L’Entreprise est-elle réellement partie aux
transactions et celles-ci sont-elles effectivement réalisées pour les
besoins de l’Entreprise ?
Exemples :
Dans le cas où les dépenses personnelles d’un dirigeant sont payées par
l’Entreprise et inscrites à son compte courant, le problème est de s’assurer n’ont
pas été inscrites par erreur à son compte courant des dépenses concernant
l’Entreprise.
A.4 - L’Evaluation :
Cet objectif se scinde en trois :
- Exactitude,
- Sur évaluation,
- Sous évaluation.
La sur évaluation et la sous évaluation n’affectent que les positions et ne
concernent pas les transactions.
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A.5 - Présentation et Information :
- Positions : Les actifs et les passifs sont-ils correctement présentés au
bilan ?
L’information financière est-elle conforme aux règles en vigueur ?
B - Technique de contrôle :
NB :
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L’observation physique n’est qu’un moyen et non une fin en soi permettant
à l’auditeur de se forger une opinion.
C.2 - Domaine d’application :
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- Il n’existe pas de procédures fiables permettant de s’assurer que toutes
les livraisons sont facturées, il peut en résulter des inexpliqués sur le
stock.
Préalablement à tout inventaire, l’auditeur doit s’interroger sur :
- La valeur et la nature des différentes catégories des stocks.
- La localisation des stocks.
- La saisie des quantités (date et modalités).
- Les méthodes de valorisation.
C.4 - Planning d’intervention :
L’auditeur doit établir un planning fixant les étapes de ses interventions si
certains stocks sont détenus par des tiers, il doit prévoir de demandes de
confirmation directes, inversement ces mêmes demandes pourront être effectuées
pour les stocks détenus par l’entité et appartement à des tiers.
L’auditeur doit visiter les lieux de stockage pour s’assurer qu’ils permettront
une saisie correcte des quantités (rangement, accès, etc....)
C.5 - Description et évaluation des procédures :
Avant l’inventaire, l’auditeur doit obtenir une description des procédures
prévues pour l’exercice en cours. Si les instructions ne sont pas écrites, il est
nécessaire d’en faire une description suffisante. L’absence de procédure écrite est
en soi une faiblesse, car le plus simple décompte nécessite un minimum
d’instructions pour que chaque personne connaisse biens ses responsabilités.
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En fait, une partie des travaux nécessaires à cet examen est faite au fur et à
mesure des autres étapes du travail (toutefois, ces travaux sont souvent fait sur des
documents provisoires ou avant ajustement des comptes si nécessaire).
L’auditeur doit donc procéder à un nouvel examen global des comptes annuels
soumis à son approbation en fonction de l’ensemble des travaux réalisés et vérifier
leur cohérence.
3.4 - Travaux de fin de mission :
Les risques et pertes intervenus au cours de l’exercice ou d’un exercice
antérieur doivent être provisionnés lors de l’établissement des comptes même s’ils
sont connus entre la date de clôture de l’exercice et celle arrêtant les dits comptent.
Seuls les éléments significatifs seront retenus.
Exemples :
Qu’ils aient ou non un lien direct avec une situation existant avant la clôture,
les événements postérieurs à celles-ci doit être mentionnés dans le rapport de
gestion.
Dans l’hypothèse où des événements majeurs interviendraient entre la date
d’établissement du rapport de gestion et l’assemblée générale, un complément au
dit rapport doit être établi.
3.4.3 - Diligences de l’auditeur :
L’auditeur devra :
S’assurer que des procédures existant dans la société permettant d’identifier
les opérations ont faits recherchées.
Procéder, par discussion avec la direction de l’Entreprise à une revue critique
des situations intermédiaires et documents de gestion, ainsi qu’à leur
comparaison avec les comptes annuels afin de déceler toutes variations
importantes ou anormales.
Prendre connaissance des P.V ; du conseil d’administration et du comité de
Direction (s’il en existe un).
Interroger la direction de l’entreprise sur le dénouement d’opération en cours
et sur ses plans de restructuration éventuelle.
Prendre connaissance des budgets d’investissements.
Se tenir informé, auprès de la direction de l’entreprise, de l’évolution de la
marche des affaires et demander à celle-ci une lettre d’affirmation attestant,
entre autres, qu’aucun événement ou fait postérieur de nature à entacher
l’image fidèle des comptes annuels présentés et dont il n’aurait pas été tenu
compte lors de l’arrêté des comptes, n’est intervenu depuis la clôture.
L’obtention d’une lettre d’affirmation ne dispense pas l’auditeur des contrôles
énumérés ci-dessus.
3.4.4 - Travaux spécifiques du commissaire aux comptes :
Bon nombre de travaux complémentaires doivent être mis en oeuvre par le
commissaire aux comptes qui sont relatifs au Rapport spécial à savoir :
- Les dix rémunérations les plus élevées
- Tableau des résultats des cinq derniers exercices
- Convention avec les administrateurs
- Rapport de gestion
3.4.5 - Synthèse :
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Afin de pouvoir émettre une opinion motivée l’auditeur rédigera une note de
synthèse permettant aux décideurs finals d’apprécier la portée des problèmes
rencontrés.
D’une manière générale, un rapport d’audit contractuel sera articulé comme suit:
- Etendue de la mission : sujets traités, période concernée.
- Objectifs.
- Explosé des faits constatés et leurs causes.
- Incidence des erreurs ou anomalies réelles ou potentielles.
- Recommandations.
Le rapport ou tout rapport doit présenter les qualités suivantes, qui sont au
nombre de trois:
Précision :
- Description complète des faits.
- Toutes les remarques doivent se justifier par des preuves.
- On doit s’exprimer avec autorité et assurance.
- Objectivité : relation entre les faits constatés et les observations décrites.
Clarté :
- Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement.
- Style clair, concis, sans termes techniques intelligibles.
- Rapport bien structuré, écarter le superflu.
- On peut utiliser des cartes, graphiques, croquis.
- Doit être fonction du destinataire du rapport : on doit lui transmettre des
idées en des termes ayant un sens pour lui.
- Le titre du rapport doit être étudié avec soin : descriptif court et précis.
Actualité :
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- Le rapport n’est pas un document historique, il doit faire appel à l’action
courante.
- Il doit être fourni en temps opportun.
- Il doit être inattaquable, donc réfléchi.
- Ce qui implique réflexion et rapidité.
B - Audit légal :
Cela concerne le rapport général du commissaire aux comptes, les rapports sont
formalisés et débouchent :
- Sur la certification pure et simple des comptes annuels.
- Sur la certification avec réserves des comptes annuels.
- Sur le refus de certification des comptes annuels.
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CHPITRE 03 : AUDIT INTERNE ET AUDIT EXTERNE :
3 – Contrôle de conformité
Les activités de vérification et d’évaluation aboutissent à mise en œuvre de
mesures correctives.
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L’article 41 de la loi 91 – 08, dans le même esprit prévoit que le
commissaire aux comptes peut se faire assister, dans l’exercice de ces activités,
sous sa responsabilité, par tout autre expert professionnel.
2 – Evaluation du système de contrôle interne :
Le commissaire aux comptes doit estimer le degré de fiabilité qu’offre les
documents comptables à travers l’évaluation de la séparation des tâches est donc
mesurée, le niveau du contrôle interne dans la société contrôlée.
Le réviseur doit donc apprécier les sécurités qui présentent l’organisation de
l’entreprise.
3 – Identification des domaines significatifs :
Le commissaire aux comptes doit pouvoir justifier son opinion, il doit donc
avoir mis en œuvre des travaux suffisants pour avoir acquis sur les comptes une
‘intime conviction’ : la certification est le résultat d’une appréciation s’ensemble
strictement personnelle, mais la conviction du commissaire aux comptes ne peut
être fondée que sur un ensemble d’informations et de contrôle adapté aux
circonstances propres à chaque cas d’espèce permettent de donner une garantie
objectivement raisonnable de régularité et de sincérité.
La loi 91 – 08 du 27 avril 1991 dans son article 39 stipule que sous réserve
de l’observation des normes de vérification et des devoirs professionnels, le
commissaire aux comptes détermine librement l’étendue et les modalités de
déroulement et de conduite de sa mission de contrôle. Donc le législateur ne
détermine de minimum de travaux à accomplir qu’a concurrence des normes
professionnelles, d’ailleurs qu’il ne prend pas la peine de les définir.
4 – Rédaction du rapport :
La mission du commissaire aux comptes aboutit normalement à l’élaboration
d’un rapport permettant d’exprimer son opinion sur les tétas financiers. Bien sûr ce
rapport permet soit la certification des comptes avec ou sans réserve de la
régularité ou la sincérité des documents annuels soit le refus de certification
dûment motivé.
Section 3 : Tableaux comparatifs
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l’organisme. D’autre part, les auditeurs externes sont représentés par des
organismes externes à l’entreprise qui a pour objet d’émettre une opinion sur la
régularité et al sincérité des comptes.
Il n’est qu’accessoirement
concerné par la détection et la
Il est directement concerné par
prévention des fraudes, sauf si les
la détection et la prévention
La mission de documents financiers peuvent s’en
des fraudes.
trouver affectés de manière
L’auditeur importante.
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et aux demandes émanant des également dans son attitude
responsables de l’entreprise. mentale générale.
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- Responsabilité permanente
- Action intermittente
- Opérationnel dans les services
- Fonctionnel financiers
- Intervention à posteriori - Prévisionnel, il aide à définir
Fonction
- Fonction de constatation les objectifs à atteindre (plans,
programmes…)
- Recherche d’information
de façon indépendante - Reçoit l’information et
demande des explications.
CONCLUSION :
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L’exécution des travaux de clôture des opérations comptable et financières,
conduisant notamment à l’émission d’une opinion sur la qualité des états financiers
des entreprises, doit être menée en plusieurs étapes [planification, évaluations du
contrôle interne, contrôle des comptes] reliées entre elles par leurs résultats
respectifs.
L’étude du contrôle interne, bien que devant être considéré comme travail
préparatoire au contrôle des opérations financières et comptables, constitue
véritablement la première étape de vérifications sur place.
Observation physique.
Et ce, dans le but d’aboutir à des évaluations partielles [par compte] et puis
globale [évaluation des états financiers].
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