Ecole Nationale D'ingénieurs de Monastir: TP2: Montages À Base Des Amplificateurs Opérationnels
Ecole Nationale D'ingénieurs de Monastir: TP2: Montages À Base Des Amplificateurs Opérationnels
Ecole Nationale D'ingénieurs de Monastir: TP2: Montages À Base Des Amplificateurs Opérationnels
Monastir
Sàadaoui Hazem
Bejar zied
Chihaoui Saber
Grp1
2022 /202
3
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But :
le but de ce TP est d’étudier quelques montages fondamentaux à base des A Op , mesurer les
caractéristiques vues en cours de l'ALI et de vérifier les différents modèles et leur domaine de
validité.
Manipulation :
Dans cette manipulation l’amplificateur opérationnel utilisé est le TL081.
I. Amplificateur suiveur :
On réalise le montage suivant :
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2. Insérons le montage diviseur de tension avec celui de suiveur
3. Après mesure de la tension aux bornes de Rc on retrouve la même valeur ultérieure 2.5V
4. En fait ce montage, de AOP suiveur est aussi couramment appelé "buffer" est un Adaptateur
d'impédance.
ainsi on se retrouve avec une GRANDE IMPEDANCE D'ENTREE pour le signal, donc on ne
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consomme pas de puissance sur ce signal (reste inchangé) et une FAIBLE IMPEDANCE DE
SORTIE, ce qui fait qu’on peut prendre tout le courant pour la charge à la tension du signal,
cette puissance ne proviendra que du +15Volts/-15Volts du AOP).
2. En BF Av = 9.6 ≃ 10
Alors ce montage amplifie Ve de R2/R1 et provoque un déphasage entre la tension d’entrée
et la tension de sortie de 180°.
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Si on réduit l’amplitude du signal d’entrée la courbe du signal de sortie commence à se déformer et
avoir des parties constantes ceci est confirmé à travers la fig. suivante :
4. la pente du signal dès qu’il commence à se déformer révèle en fait la vitesse de variation
maximale de la tension ou « slew rate » .
L’amplificateur amplifie bien la tension de d’entrée Ve. Par ailleurs, à cette fréquence de 250kHz, il
n’a pas le temps de suivre la vitesse de monter du signal d’entrée.
Ce phénomène apparaît car la vitesse de monté d’un amplificateur est fixée dans le montage à la
fabrication, et il ne varie pas en fonction de la fréquence et de l’amplification. Pour notre
amplificateur, le « slew rate » (vitesse de monter) est 2.67 V/µs. Donc en conclusion nous pouvons
dire que l’amplification est limitée en fonctionnement. Il sature lorsque que l’on cherche à avoir une
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tension plus grande que celle de l’alimentation, et le slew rate perturbe le signal lorsque la fréquence
est trop élevée.
Nous pouvons remarquer que la caractéristique est linéaire pour -15 v < Ve < +15 v. En dehors de cet
intervalle, l’amplificateur sature et la fonction n’est plus linéaire.
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III. Montage sommateur :
Ainsi ce montage a comme fonction additionner les deux signaux d’entrés et les inverser sans
interaction de réglage des gains affectés aux différentes entrées.
On applique un signal sinusoïdal du type V1 = 3× sin (2π × f × t) avec f=1kHz, aux bornes du
montage :
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Fig5 : montage sommateur
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1. le AOI est en régime linéaire : V-=V+
Milleman :
ve vs
+ + vs∗jcw
R R2 −ve vs∗1
V −¿ ce qui donne =
1 1 R R 2+ jcw
+ + jcw
R1 R2
1
Soit W 0= =136 π rad . s−1
R2C
−R 2 1
Donc Av ( jw ) = × =10
R 1 1+ jwR 2C
2. le montage intégrateur, n’intègre qu’en haute fréquence puisque tout signal a basse
fréquence sera très fortement amplifié jusqu’à saturation en tension de sortie de l AOI ainsi le
pseudo intégrateur s’intervient pour remédier a cet inconvénients jouant le rôle d’un filtre actif
1
(passe bande et passe bas) de fréquence de coupure f 0=
2 πR 2 C
3. ce montage fonctionne comme intégrateur pur dans les hautes fréquences ¿ w 0 ,∞ [
Aussi petit que soit l’amplitude d’entrée, est toujours divergente. L’amplificateur opérationnel
évolue donc vers un état de saturation : ce prétendu montage intégrateur ne peut fonctionner en
mode linéaire.
R2 a un rôle sur les courants continus. Quand R2 est élevé, R2>Zc, donc C ne voit que la
composante alternative (la composante continue passe dans la branche de R2).
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1
4. on a f 0= =189 . 47 Hz
2 πR 2 C
Si w ≪ w 0 :
−R 2 R2
Av( jw)= d’où Gdb =20*log et φ= π
R1 R1
Si w ≫ w 0 :
−1
Av( jw)= d’où Gdb =-20*log w+ 20log(R1*C) et φ= π / 2
jcwR 1
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−1
Dans le cas w ≫ w 0 : Vs=
jcwR 1
Ve
5. fc=68.42 Hz
1
Pour une fréquence de 68 Hz on aura R 2= ≈ 156 k Ω
2 πC∗fc
R2
Le gain en continue étant -10 R 1= ≈ 15.6 k Ω
10
6. en appliquant des entrées différentes au montage précédent on se retrouve avec :
a. signal sinusoïdal :
La sortie reste sous la forme sinusoïdale en BF et la même en HF jusqu’à ce que le signal s’affaiblisse.
b. signal en créneaux :
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Pour un signal en créneaux en entrée la sortie pour des fréquences faibles (40-50Hz) est pareille. En
effet plus on augmente la fréquence pus le signal de sortie se déforme et tend à avoir une forme
triangulaire (environ dans les 10KHz) puis il sera atténué jusqu’à presque s’annuler en très haute
fréquence (150KHz).
c. signal triangulaire :
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En revanche pour un signal triangulaire en entrée ; la sortie pour des faibles fréquences (30-80Hz) a
la même forme triangulaire. D’ailleurs plus on augmente la fréquence pus le signal de sortie se
déforme et tend à avoir une forme sinusoïdale (environ dans les 1KHz) puis il sera atténué jusqu’à
presque s’annuler en haute fréquence (15KHz).
Conclusion :
Nous avons pu observer les qualités des amplificateurs opérationnels et leurs
fonctionnements. Elles consistent en la facilité de fabriquer un bon nombre de fonctions utiles
comme des fonctions mathématiques ou encore des capteurs. Par contre les inconvénients des
amplificateurs ne sont pas négligeable : une limite en fréquence, le slew rate, qui perturbe le signal
de sortie et fausse l’information qu’il transporte, et une limite en amplification de tension, la
saturation, qui est encore plus important pour l’amplification de puissance à ce moment on utilisera
des transistors bipolaires.
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