Chapter 4
Chapter 4
Chapter 4
Contents
4.1 Densité et fonction de répartition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
4.2 Espérance et variance mathématique . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
4.3 Lois usuelles d’une variable aléatoire à densité . . . . . . . . . . . . 26
4.3.1 Loi uniforme sur [a, b], (a < b) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
4.3.2 Loi exponentielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
4.3.3 Loi normale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
4.3.4 Loi de parito . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
4.3.5 Loi Gamma . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
4.3.6 Loi de Cauchy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
On va maintenant chercher à donner un sens au fait qu’une variable aléatoire prenne ses valeurs dans un
ensemble non dénombrable, et par exemple qu’elle pisse prendre toutes les valeures de R.
Z +1
— f (t)dt = 1.
1
Proposition 4.1.1 Soient X une variable aléatoire admet une densité f et F sa fonction de répartition. F est
continu sur R et en tout x0 où f est continue telle que F 0 (x0 ) = f (x0 ).
8
< cos(x), si x 2]0, ⇡2 ];
Exercice : Soit f : R ! R définie par : f (x) =
: 0 si non.
Z +1 Z 0 Z ⇡
2
Z +1
f (t)dt = f (t)dt + f (t)dt + f (t)dt
⇡
1 1 0 2
Z ⇡
2
= 0+ cos(t)dt + 0
0
⇡ ⇡
=
[sin(t)]02 = sin( ) = 1
2
Z x
Donc f est une densité de probabilité. Soit F (x) = f (t)dt
1
— Si x < 0 alors F (x) = 0 Z Z
x x
— si 0 x ⇡
2 alors F (x) = f (t)dt = cos(t)dt = sin(x)
Z ⇡2 0 0
— si x > ⇡
2 alors F (x) = cos(t)dt = 1.
0
Proposition 4.1.2 Soient a, b 2 R telle que a < b et X une variable aléatoire de fonction de répartition F
alors on a :
Z b
1. P(x b) = F (b) = f (t)dt.
1
Z b
2. P(a X b) = F (b) F (a) = f (t)dt.
a
Z +1
3. P(X > a) = f (t)dt = 1 F (a).
a
4. P(a X b) = P(a < X b) = P(a X < b) = P(a < X < b).
5. 8 a 2 IR; P(X = a) = 0.
admet une espérance mathématique on la note par E(x) = xf (x)dx et aussi appellé moment d’ordre 1 de X
R
ou moyenne d’ordre 1.
Exercice : Déterminer l’espérance si elle existe de la variable aléatoire X qui admet la densité f définie par
f (x) = cos(x) ⇠]0, ⇡2 ] .
Z Z ⇡
2
E(X) = xf (x)dx = x cos(x)dx, par intégration par parties nous obtenons
R 0
⇡
E(X) = 1.
2
Proposition 4.2.1 Soient X et Y deux variabless aléatoires à densité qui admetent un moument d’ordre 1,
8 a, b 2 R E(aX + bY ) = aE(X) + bE(Y ).
Définition 4.2.2 On dit que X est une variable aléatoire centrée si et seulement si E(X) = 0. Remarque : si
X admet une espérance mathématique alors Y = X E(X) est une variable aléatoire centrée.
Z
Proposition 4.2.2 Soient X une variable aléatoire admet une densité f et g : R ! R telle que g(x)f (x)dx
Z R
converge, alors la variable aléatoire Y = g(X) admet une espérance mathématique E(Y ) = E(g(X)) = g(x)f (x)dx.
Z R
En particulier si xf (x)dx converge alors la variable aléatoire X 2 admet une espérance mathématique et
Z R
E(X 2 ) = x2 f (x)dx.
R
Proposition 4.2.3 Soit X une variable aléatoire a pour densité f admet une espérance mathématique. V (X)
existe si et seulement si E(X 2 ) existe,
Preuve :
Z
V (X) = (x E(X))2 f (x)dx
R
Z Z Z
2 2
= x f (x)dx 2E(X) xf (x)dx + E(X) f (x)dx
R R R
= E(X 2 ) E(X)2
Contre exemple :
Définition 4.2.4 On dit que X est une variable aléatoire réduite si et seulement si (X) = 1.
X E(X)
Remarque : si X admet une espérance mathématique et une écart type non null alors (X) est une variable
aléatoire centrée réduite associé à X.
— f 0
Z +1
— ↵ exp( ↵x)dx = [ exp( ↵x)]+1
0 = 1.
1
Z +1
— E(X) = ↵x exp( ↵x)dx à l’aide d’une intégration par parties on obtient que
1
— E(X) = 1
↵.
Z +1
— E(X 2 ) = ↵x2 exp( ↵x)dx à l’aide d’une intégration par parties nous obtenons
1
— E(X 2 ) = 2
↵2 donc V (X) = E(X 2 ) E(X)2 = 2
↵2
1
↵2 = 1
↵2 .
q
— (X) = 1
↵2 = ↵.
1
1 1 x m
f (x) = p exp( ( )2 ), x2R (4.3.1)
2⇡ 2
Lemme 4.3.1 On a : Z +1
x2 p
exp( )dx = 2⇡.
1 2
Z +1 2 Z +1
x x2
Preuve : exp(
)dx = 2 exp( )dx
1 2 0 2
Z +1 2 Z +1 Z +1
y x2 + y 2
On pose I = exp( )dy, ce qui implique I 2 = 4 exp( )dxdy.
1 2 0 0 2
8
< x = r cos(✓)
Changements de variable en coordonées polaires avec r > 0 et ✓ 2]0, ⇡2 [ :
: y = r sin(✓),
0 1
dx dx
|J| = det @ dr
dy
d✓
dy
A=r
dr d✓
28 Probabilités et Statistiques
Z +1 Z ⇡
2 r2 2
I = 4 )rdrd✓exp(
0 0 2
Z +1 Z ⇡2
r2
= 4 exp( )rdr d✓
0 2 0
⇡ r2 +1
= 4 [ exp( )]
2 2 0
= 2⇡
p
Donc I = 2⇡
— f est continue sur R
— f 0
Z Z ✓ ◆2 !
1 1 x m
— f (x)dx = p exp dx.
R 2⇡ R 2
Z Z
1 1 2
On pose t = x m
, dx = dt, alors f (x)dx = p exp( t )dt = 1
R 2⇡ R 2
Donc f est une densité de probabilité.
Z ✓ ◆2 Z
1 x m 1
E(X) = xf (x)dx = x exp( p )dx
R R ✓ 2 2⇡
Z ◆2
p1
1 x m (4.3.2)
= 2⇡
(x m) exp( )dx + m
R 2
= m.
On pose t = x m
. alors :
Z +1
2 2 t2
V (X) = p1 t exp( ) dt,
2⇡ 2
Z 1
+1 (4.3.4)
2 t2
= p
2⇡
t2 exp( )dt.
1 2
8 8
< u = t, < u0 = 1
Par intégration par parties : t2
=) t2
: v 0 = te 2 : v= e 2
✓ Z +1 ◆
2 t2 t2 /2
Alors V (X) = p2⇡ [ te 2 ]+1 1 + e dt = 2.
p 1
(X) = V (X) = .
8 ⇣ ⌘↵+1
< ↵ a
, si x x0 > a
a x x0
f (x) =
: 0, si x x0 a
Z +1 Z +1 ✓ ◆↵+1
↵ a
f (x)dx = dx
1 a a+x0 x0x
Z +1 ✓ ◆↵+1
↵ ↵+1 1
= a dx
a a+x0 x x0
+1
↵ ↵+1 1
= a
a ↵(x x0 ) ↵ a+x0
↵+1
↵a 1
= = 1.
a ↵a↵
Z +1 Z +1 ✓ ◆
↵ ↵+1 x
E(X) = xf (x)dx = a dx, (4.3.5)
1 a a+x0 (x x0 )↵+1
x
(x x0 )↵+1 est équivalent au voisinage de l’infini à 1
x↵ qui converge si et seulement si ↵ > 1. Donc E(X) existe
si et seulement si ↵ > 1, dans ce cas nous avons :
Z +1 ✓ ◆
↵ ↵+1 x x0
E(X) = a dx + x0
a a+x0 (x x0 )↵+1
+1
↵ ↵+1 x x0
= a + x0
a ↵ + 1) a+x0
↵a↵+1
= + x0
a(↵ 1)
a↵
= + x0 , ↵ > 1
a(↵ 1)
Z +1
De même pour E(X ) = 2
x2 f (x)dx. Nous avons : x2 f (x) ⇠ x↵
1
1 converge si et seulement si ↵ > 2.
1
Dans ce cas (↵ > 2) on a :
Z +1
x2
E(X 2 ) = ↵a a↵+1 dx, posons t = x x0
a+x0 (x x0 )↵+1
30 Probabilités et Statistiques
Z
2 ↵ ↵+1 +1 (t + x0 )2
E(X ) = a dt
a a t↵+1
✓Z +1 Z +1 Z +1 ◆
↵ ↵+1 dt dt 2 dt
= a + 2x 0 + x 0
a a t↵+1 a t↵ a t↵+1
2
↵ ↵+1 1 1 x
= a a↵ 2 + 2x0 a↵ 1 + 0↵
a ↵ 2 ↵ 1 ↵a
↵a2 a↵
= + 2x0 + x20
↵ 2 ↵ 1
p q
↵a2
V (X) = E(X 2 ) E(X)2 = (↵ 2)(↵ 1)2 et (X) = V (X) = a
↵ 1
↵
↵ 2
Z +1 x Z +1
xe b xt 1
1 x
— E(X) = dx = e b xt dx
0 (t)bt (t)bt 0
p
— Alors V (X) = E(X 2 ) E(X)2 = b2 (t + 1)t b2 t2 = b2 t. =) (X) = b t.
Rafika LASSOUED - (ENIM) 31
— Réponse.
1. Évident.
2. Pour tout t 2 R
FY (t) = P(Y t)
✓ ✓ ◆ ◆
1 1+X
= P log t
2 1 X
✓ ✓ ◆ ◆
1+X
= P log 2t
1 X
✓✓ ◆ ◆
1+X
= P e2t
1 X
= P 1 + X e2t (1 X)
✓ ◆
e2t 1
= P X 2t
e +1
✓ 2t ◆ Z e2t 1
e 1 e2t +1 1 e2t
= FX 2t
= dt = 2t .
e +1 1 2 e +1
2e2t
Donc la variable aléatoire Y à pour densité fY (t) = (e2t +1)2 .
— Application 2.
Soit X une variable aléatoire à densité f .
— Réponse.
1) FY (t) = P(Y t) = P(X 2 t).
— Pour t 0, FY (t) = 0.
p p p p
— Pour t > 0, FY (t) = P( tX t) = P(0 X t) = FX ( t).
2) ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?