18 - Maîtrise de L'hygiène en IAA
18 - Maîtrise de L'hygiène en IAA
18 - Maîtrise de L'hygiène en IAA
INDUSTRIES AGRO-ALIMENTAIRES
Mbaka MALANDA
1- INTRODUCTION
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INTRODUCTION (suite)
- Depuis la plus haute antiquité, l’homme avait une connaissance empirique de l’hygiène, il
savait quelles étaient les bonnes pratiques qui permettaient d’empêcher la dégradation des
produits alimentaires, d’en assurer la conservation : au moyen du salage, du séchage des
denrées alimentaires ou de la fabrication de boissons alcoolisées. Mais il ignorait quels
étaient les facteurs de cette dégradation.
- C’est Pasteur qui le premier a mis en évidence ces germes responsables de l’altération de
la nourriture. Il a montré qu’il s’agissait d’êtres vivants microscopiques (micro-organismes)
qu’il était possible de combattre, par exemple grâce à la chaleur (procédé de pasteurisation).
- Il a ainsi donné toutes les bases de la microbiologie et de l’hygiène, à savoir : l’étude des
micro-organismes et les moyens de les combattre.
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INTRODUCTION (suite)
- D’ALTERATIONS : ils altèrent les qualités du produit sans risque spécifique pour
le consommateur (défauts d’arôme, trouble, défauts de texture).
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RAPPEL (2)
C’est la déclinaison de tous ces facteurs qui va faire qu’un milieu sera favorable
ou non à la croissance des micro-organismes, sachant que tous les micro-
organismes n’ont pas les même besoins (voir tableau suivant).
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EXIGENCES ECOLOGIQUES DES
MICRO-ORGANISMES
BACTERIES
BACTERIES FLORE
LEVURES MOISISSURES LACTIQUES ET
BANALES PATHOGENE
ACETIQUES
Exigences
(très) peu très peu A.A., sels, vitamines Variable Beaucoup
nutritives
Fermentat.
Toujours en
Divers Si pas Osmotolérant
surface
oxygène
pH (acidité) 2,8 – 6,5 2,5 – 8,0 3,0 – 5,0 4,0 – 8,3 4,5 – 8,3
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3 - IMPORTANCE DE L’HYGIENE
EN I.A.A.
Les contaminants peuvent nuire à la santé des consommateurs ou provoquer
l’altération des produits.
Dans les deux cas, il s’agit d’une impossibilité de vente ou de diminution importante
de la vente des produits et donc un manque à gagner pour le fabricant.
D’où la nécessité évidente pour ce dernier de se préoccuper de l’hygiène dans son
entreprise.
Mais si cet enjeu économique a toujours existé, il devient de plus en plus important
dans le contexte actuel de l’agro-alimentaire en pleine mutation.
En effet, aujourd’hui apparaissent et se développent sur le marché des produits
modernes qui se caractérisent par des contraintes de plus en plus sévères :
produits à D.L.UO. de plus en plus longues, produits ultra-frais conditionnés.
A ceci s’ajoutent une exigence croissante de standardisation des fabrications, une
plus grande concurrence.
L’industriel doit donc faire preuve d’une plus grande rigueur dans la fabrication de
ses produits, d’un souci constant de recherche de la qualité.
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4 - LA DEMARCHE DE L’HYGIENE
Pour obtenir la qualité hygiénique du produit fini, il est nécessaires d’exiger l’hygiène
à tous les stades de la fabrication et partout dans l’entreprise.
En d’autres termes, l’entreprise doit maîtriser l’hygiène de son personnel, de ses
installations et des matériels, et du process.
Même si les règles d’hygiène paraissent souvent relever du bons sens, il est
nécessaires de les énumérer et de les détailler toutes, car dans l’ensemble complexe
et dynamique de l’entreprise, l’hygiène forme un tout et le non respect d’une règle ou
procédure peut annuler l’effet de la bonne applications des autres (ex : Pédiluve dont
la solution n’est pas changée).
L’hygiène doit s’inscrire dans le cadre globale de la politique qualité, tant au niveau
des responsabilités qu’au niveau des objectifs.
L’hygiène coûte cher à l’entreprise, mais si elle est adaptée à ses besoins, elle coûte
bien moins cher que la non-qualité.
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5 - LES HOMMES ET L’HYGIENE :
UN ETAT D’ESPRIT
- Comme pour toutes les dispositions relatives à la qualité, la démarche hygiène implique la
volonté et l’investissement du plan au niveau de responsabilité dans l’entreprise.
- Pour que chacun soit conscient de l’importance de son rôle, accepte et partage une
discipline qu’il a comprise, la formation est indispensable.
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LES HOMMES ET L’HYGIENE :
LIMITER LES RISQUES DE CONTAMINATIONS PAR
L’HOMME (1)
→ L’HOMME : UN CONTAMINANT NATUREL
L’homme représente une des principales sources de contaminations pour les produits
alimentaires, notamment par :
- la respiration, la parole ou la toux (gouttelettes Flügge),
- la desquamation de la peau,
- la perte de cheveux, poils,
- les fibres de nos vêtements.
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LIMITER LES RISQUES DE
CONTAMINATIONS PAR L’HOMME (2)
La propreté corporelle
éviter les cheveux longs et le port de la barbe dans les zones à risques
(ex : conditionnement ),
- se laver fréquemment les mains, en particulier lors de la reprise du travail, à la sortie
des sanitaires, après la manipulation de matières salissantes,
- changer de vêtements fréquemment,
- éviter de circuler sans motif dans les endroit à risques, les déplacements d’air
provoque des mouvements de particules contaminées.
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LIMITER LES RISQUES DE
CONTAMINATIONS PAR L’HOMME (3)
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LIMITER LES RISQUES DE
CONTAMINATIONS PAR L’HOMME (4)
Les sanitaires
- les sanitaires doivent être séparés des ateliers sans être trop éloignés.
- ils doivent être nettoyés régulièrement et maintenus en état de fonctionnement.
- les toilettes, en nombre suffisant (en général 1 pour 10 personnes) doivent être équipées
de : brosses, distributeurs de papier, désodorisants, chasse à commande non manuelle si
possible.
- les lavabos (en général 1 pour 10 personnes) doivent se trouver à proximité des toilettes,
si possible entre les toilettes et la sortie des sanitaires. Ils doivent être équipés de : savon
(liquide), moyens de séchage ( de préférence serviettes non tissées jetables), munis de
commandes non manuelles. La présence de poubelles en nombre suffisant est
recommandée.
Les laves bottes : quand ils sont nécessaires, doivent être maintenus en bon état de
fonctionnement.
Les vestiaires :
Les vestiaires (hommes et femmes distincts) doivent être séparés des ateliers de production
mais non trop éloignés et aménagés de façon à ce qu’ils soient facilement et régulièrement
nettoyés (meubles espacés, armoires surélevées).
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LE COMPORTEMENT AU TRAVAIL
L’hygiène dans le travail commence par le respect de l’hygiène hors du travail. C’est
une habitude adoptée de façon consciente et définitive.
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6 - LA CONCEPTION HYGIENIQUE DE
L’ENTREPRISE
1) L’ENVIRONNEMENT DE L’ENTREPRISE
Pour maîtriser l’hygiène de notre production, il est nécessaire de connaître et de maîtriser les
sources de pollution extérieures.
a) Le voisinage
Notre voisinage peut être une source de contamination biologique ou chimique par la présence
d’habitations, voie de communication, stations d’épuration, installations agricoles, industries,
etc…
Il est utile de connaître le taux de biocontamination de l’air qui varie selon les climats ou les
saisons.
Si ces sources de contaminations sont incontournables, il faut se préoccuper du traitement de
l’air intra-muros.
Pour les visiteurs, l’aspect extérieur est le reflet de l’intérieur et donc de la qualité des produits.
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2 LES LOCAUX
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LES LOCAUX (2)
• la conception
- proscrire les arêtes vives entre 2 plans sur les murs et les sols,
- les fenêtres doivent être étanches et conçues de manière à ne pas provoquer
l’accumulation de poussières,
- soigner également la conception des structures annexes (ascenseurs, escaliers,
passerelles, etc.…).
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3) LA MAITRISE DE L’AIR
Il est important de connaître le taux de contamination de l’air pour mettre en place des traitements
appropriés.
Des études basées sur les mesures de l’empoussièrement de l’air ont montré que l’air peut contenir
jusqu’à plusieurs millions de particules > 0,5 µm/m3. Et on considère qu’une particule sur 10 000 et/ou
contient un germe.
En fonction du nombre de particules par unités de volume, on détermine la classe d’un
environnement.
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LA MAITRISE DE L’AIR (2)
a) La filtration
Elle est effectuée en fonction de la qualité de l’air que l’on souhaite obtenir et de la
charge polluante initiale.
Dans le cas d’une zone à protéger, on procède en général en 3 étapes :
- une préfiltration en avant de la centrale de traitement,
- une filtration grossière (pour protéger les filtres ultra fins),
- une filtration terminale, près de la zone à protéger avec des filtres ultra fins.
Le choix des filtres est important car ils doivent être adaptés au types de particules à
éliminer à chaque étape.
Les filtres doivent être vérifiés et changés régulièrement.
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LA MAITRISE DE L’AIR (3)
b) Le système de ventilation
Si l’on veut maîtriser la qualité de l’air ventilé, il est important que la centrale soit
étanche, nettoyable et ne présente pas de zones de stagnation de l’eau.
Les gaines de ventilation doivent être étanches (même entre les différentes
sections) et exemptes de bras mort.
La circulation de l’air doit être contrôlée et se faire depuis les locaux les plus
faiblement contaminés vers les locaux les plus fortement contaminés.
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LA MAITRISE DE L’AIR (4)
- Surpression d’air
Le local à protéger est sous pression relative permettant d’éviter l’introduction
d’air en provenance des volumes périphériques dont les caractéristiques sont
incompatibles avec la classe désirée.
Les zones en surpression doivent être étanches, si possible munies de sas.
Dans le cas de surpression d’air stérile, on met en place des filtres absolus dans
le réseau de climatisation.
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3) LA MAITRISE DE L’AIR (5)
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4) LA CONCEPTION DES EQUIPEMENTS
DE PRODUCTION
Le choix des matériaux et la conception des matériels sont déterminants car il est
nécessaire que les équipements en contact avec le produit soient nettoyables,
désinfectables et ne provoquent pas d’accumulation de salissures propices au
développement des contaminants.
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5) LA MAITRISE D’EAU
L’utilisation des eaux dans les entreprises alimentaires est soumise à autorisation
préfectorale.
La qualité exigée pour l’eau variera en fonction de ce à quoi elle est destinée.
L’eau utilisée pour un système de réfrigération sera différent d’une eau de
process utilisée pour une boisson.
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5) LA MAITRISE D’EAU (2)
- la potabilité selon les critères du décret n° 89-3 du 3 Janvier 1989 relatif aux eaux
destinées à la consommation humaine, modifié et complété par le décret n° 91-257
du 7 mars 1991.
les exigences requises pour le process concernant la dureté de l’eau ou un taux de
contamination particulièrement bas.
Dans ce cas l’entreprise procède à une désinfection et à un adoucissement de l’eau
.
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6) LES FLUIDES
Pour cela, les installations doivent être nettoyables, les conduits ou câbles en
bon état et suivant des circuits bien organisés.
En particulier, la production de fluide ne doit pas générer de condensation
d’eau ou de vapeurs d’huile incontrôlées.
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7 - LE NETTOYAGE ET LA DESINFECTION
(rappel)
Ces 2 opérations font partie intégrante du process, elles doivent être effectuées
uniquement par du personnel formé à cet effet.
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8 - LES DIFFERENTES TECHNIQUES
HYGIENIQUES UTILISEES EN FABRICATION
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1) LES TRAITEMENTS THERMIQUES :
PASTEURISATION
OU STERILISATION (2)
→ LA PASTEURISATION
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1) LES TRAITEMENTS THERMIQUES :
PASTEURISATION
OU STERILISATION (3)
→ LA STERILISATION
C’est un traitement thermique à une température supérieure à 100°C. entre 85° et 100°C,
on parle plutôt « d’auto-stérilisation ».
Le barème de stérilisation est établi selon le même principe que pour la pasteurisation.
On peut citer :
- la stérilisation classique qui s ‘effectue sur le produit conditionné pendant un temps
assez long.
- la stérilisation UHT que s’effectue par un chauffage de quelques secondes au-dessus de
135°C, par passage sur échangeur thermique.
Dans ce cas le produit doit être conditionné aseptiquement.
Attention :
Les produits ayant été traitées thermiquement doivent être soumis à des conditions
d’hygiène particulièrement importante, pour éviter toute recontamination.
Le couple temps-température doit être défini de manières très précise.
Si celui-ci est insuffisant, on risque le développement d’une flore thermorésistante
sélectionnée par le traitement thermique.
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2) LES FILTRATIONS STERILISANTES
(stérilisation à froid)
Il s’agit de faire passer les fluides liquides ou gazeux que l’on veut stériliser à
travers des filtres micro-poreux qui vont retenir les micro-organismes.
Le diamètre des pores est compris entre 0,2 et 1 µm.
Domaines d’application :
- la filtration des fluides industriels : eau, air et gaz,
- la filtration des boissons en général, des produits laitiers frais.
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3) LES TRAITEMENTS IONISANTS
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4) LES TRAITEMENTS PAR
LE FROID
→ LE REFRIGERATION
C’est la conservation au froid positif (0 à 6°C).
La réfrigération doit s’appliquer sur des aliments sains et en continu.
Ce traitement n’est pas destructif, il permet de ralentir le développement des
micro-organismes.
→ LA CONGELATION
C’est la conservation au froid négatif (en général entre – 10 et – 30°C).
La congélation entraîne une stabilisation de la population microbienne par
inhibition totale de son développement à partir de – 12° C.
L’action létale de la congélation est toujours incomplète, elle ne peut être
considérée comme un méthode véritable d’assainissement.
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5) LA CONSERVATION SOUS
ATMOSPHERE MODIFIEE
Il est important de ne conditionner sous vide que des produits sains. En effet
l’absence d’oxygène empêche le développement des germes aérobies, mais n’a
pas d’effet sur les germes anaérobies, qui se développent en l’absence
d’oxygène, ou anaérobies facultatifs.
En général, on conditionne sous vide des produits ayant subi un traitement
thermique.
Dans le cas des boissons, le vide (partiel) est obtenu en général par soutirage à
chaud, puis rétraction du liquide.
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5) LA CONSERVATION SOUS
ATMOSPHERE MODIFIEE (2)
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6) UTILISATION DE CONSERVATEURS
CHIMIQUES
Ce sont des additifs, dont le but est d’inhiber le développement des micro-
organismes indésirables pathogènes ou d’altérations.
Il existe des :
-conservateur minéraux : chlorure de sodium (sel de table), nitrites ou nitrates,
l’anhydride sulfureux et les sulfites, le gaz carbonique, l’eau oxygène, etc.…
- conservateur organiques :
• les acides gras : acide formique, propionique…,
• l’acide sorbique,
• l’acide benzoïque,
• l’alcool éthylique phénoliques,
• les antibiotiques.
L’emploi des additifs en général est soumis à autorisation explicite (principe des
listes positives).
De plus, pour pouvoir être utilisé, il faut que l’additif ne soit pas interdit pour
l’aliment dans lequel il doit être employé.
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TECHNIQUES MICROBIOLOGIQUES
POUR LE CONTRÔLE DE L’HYGIENE
1- ORGANISATION DES
CONTRÔLES
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2- LES DIFFERENTS CONTRÔLES
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2) CONTRÔLE DES MATIERES
PREMIERES
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2) CONTRÔLE DES MATIERES
PREMIERES (2)
Par exemple :
• des bactéries qui empêchent la fermentation normale d’un yaourt,
• des levures qui modifient la fermentation de la bière.
- les germes qui sont susceptibles de rejeter dans l’aliment des produits de
dégradation nuisibles, voire des toxines.
Il existe des toxines thermorésistantes qui subsistent dans le produit après un
traitement thermique, alors que les micro-organismes qui leur ont donné
naissance ont été détruit.
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3) CONTRÔLES SUR MATERIELS ET
LOCAUX
a) Contrôles du nettoyage
Ils sont destinés à mettre en évidence les résidus de souillures après l’action de
détergent.
L’examen visuel (lorsqu’il est possible) permet de vérifier que les salissures
macroscopiques ont été éliminées.
Sinon, on peut citer :
- le test à la fuchsine (la fuchsine réagit avec les matières organiques et minérales),
- le test au bleu de méthylène,
- mesure de l’ATP.
Même si le contrôle n’est que visuel et peu fiable, il est important car si l’élimination
des souillures n’est pas complète, la désinfection risque d’être inefficace.
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3) CONTRÔLES SUR MATERIELS ET
LOCAUX (2)
b) Contrôles de la désinfection
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3) CONTRÔLES SUR MATERIELS ET
LOCAUX (4)
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3) CONTRÔLES SUR MATERIELS ET
LOCAUX (5)
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5) CONTRÔLE DU PERSONNEL
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6) CONTRÔLE DES PRODUITS FINIS
En effet, l’entreprise est tenu de vérifier que le produit mis sur le marché est
conforme aux prescriptions en vigueur (Art 11-4 al. 2 de la loi du 1er Août 1905
modifiée par la loi du 21 Juillet 1983).
Le principe du contrôle des produits finis est le même que celui applicable aux
matières premières.
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3- LES TECHNIQUES
MICROBIOLOGIQUES RAPIDES
Pour les produits frais, à faible durée de vie, en pleine expansion actuellement,
la commercialisation intervient souvent après la réponse du laboratoires, d’où
l’intérêt de développer des techniques microbiologiques rapides.
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ANALYSES MICROBIOLOGIQUES
SCHEMA DES PRINCIPALES METHODES DE DETECTION ET DE
NUMERATION DES MICROORGANISMES
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1) MESURE DE L’A.T.P.
(BIOLUMINESCENCE)
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2) L’IMPEDANCEMETRIE
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3) MESURE DE RESISTIVITE
PRINCIPE
La présence de germes dans un milieu en modifie la conductivité. Les variations
impulsionnelles de ce paramètre, après passage individuel des cellules au travers d'un
micro-conduit, sont comptabilisées, ramenées au volume de liquide percolé et sont
corrélées avec le nombre de micro-organismes.
Schéma du système de
comptage Coulter
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Epifluorescence
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5) AUTRES METHODES
Recherche d'endotoxine
Méthodes radiométriques
A partir d'un substrat radioactif, on mesure la vitesse de formation d'un métabolite radioactif. Ou
encore, si le composé marqué est incorporé aux constituants cellulaires au cours de sa croissance,
la radioactivité mesurée exprime une activité métabolique de cellules vivantes et actives.
Méthodes chromatographiques
Analyse en CPG ou en HPLC de certaines substances excrétées dans le milieu par le micro-
organisme : acides gras, acides organiques,…
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