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CORRECTION DE BACCALAUREAT MALIEN 2021-2022 STG MG

Exercice 1
1 1
1. Module et un argument de z1 = − i
2 2

 
2 2
1 1 2
z1 = + =
2 2 2

 2
 cos θ =

arg ( z1 ) = θ ⟹
2
⟹θ = −
π + 2kπ ; k ∈ ℤ
 4
 2
 sin θ = −
 2

−
π est un argument de z 1 pt
1
4

2. a. Le nombre complexe z 2 sous forme algébrique et démontre que z 2 = z1

z 2 sous forme algébrique

z2 =
2+i
=
2 + i 3 + i = 5 + 5 i = 1 + 1 i 0,5 pt
3−i 3² + 1² 10 10 2 2

Démontre que z 2 = z1

1 1 1 1 1 1
z2 = + i or z1 = − i = + i = z 2 d'où z 2 = z1 0,5 pt
2 2 2 2 2 2

Sous forme exponentielle le nombre complexe z 2.

2 π
z 2 = z1 = et arg ( z 2 ) = − arg ( z1 ) + 2kπ = + 2kπ ; k ∈ ℤ
2 4

π
2 4i
z2 = e 0,5 pt
2

3. Le nombre complexe z 3 sous forme algébrique ;

π
z3 =
2
3 − 6i
e =
2
3
cos −
π + isin − π
6 6    
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=
2
3
 2
3 1 3
− i = −
2 4 4
3
i 0,5 pt

4. On donne Z = z1 × z 2

a. Calculons le module et un argument du nombre complexe Z ;

2 2 1
Module de Z : Z = z1 × z 2 = × = 0,5 pt
2 2 2

Un argument de Z :

arg Z  = Arg z1 + Arg z 2  + 2kπ = −

π + π + 2kπ ; k ∈ ℤ
4 4

arg Z  = 0 + 2kπ ; k ∈ ℤ 0,5 pt

b. Le nombre complexe Z sous forme algébrique ;

Z = z1 × z 2 =
 1
2 
1 1
− i
2 2
1
+ i =
2
1
2  0,5 pt

π π
c. Déduction des valeurs exactes des nombres réels cos et sin
12 12

Ici nous allons poser le nombre complexe T = z 2 × z 3

    
π π π −π i
2 4i 3 − 6i 6
T= e e = e 4 6 =
2 2 2
π
6 12 i 6 π 6 π
T= e = cos +i sin
2 2 12 2 12

T=
 1
2
1 3
+ i
2 4
−
4
3
i =

3 − i 3 + 3i + 3
8
=
3+ 3
8
+
3− 3
8
i

Donc nous avons :

  π 3+ 3 2
6 π 3+ 3  cos = ×
 cos = 12 8
 2 12 8 
 6
 ⟹
 6 3− 3  3− 3
 π  sin π = 2
 sin = ×
2 12 8  12 8 6
 

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 π 6+ 2
 cos =
 12 8
⟹ 0,5 pt
 6− 2
 π
 sin =
 12 8

Exercice 2
Soit la suite numérique U n  définie sur ℕ par U 0 = 2 et pour tout entier naturel n par

2 1
Un + 1 = Un + n + 1
3 3

1. a. Calculons U1, U 2, U 3, et U 4 on peut donner les résultats à 10 − 2 près :

2 7 2 1 26
U1 = U + 1 = ≈ 2,33 ; U 2 = U1 + + 1 = ≈ 2,89
3 0 3 3 3 9

2 2 97 2 3 356
U3 = U2 + + 1 = ≈ 3,59 ; U 4 = U 3 + + 1= ≈ 4,40. 2 pts
3 3 27 3 3 81

b. Une conjecture sur le sens de variation de cette suite U n ;

U1 ≤ U 2 ≤ U 3 ≤ U 4 donc on peut dire que la suite U n  semble être croissante.

0,5 pt
2. c. Démontrons que, pour tout entier naturel n,
1
Un + 1 − Un = ( n + 3 − Un ) .
3
On a :
2 1
Un + 1 − Un = Un + n + 1 − Un
3 3

1 1
= − U + n+1
3 n 3

1
Un + 1 − Un = ( n + 3 − U n ) . 0,5 pt
3
b. Démontrons que, pour tout entier naturel n, U n ≤ n + 3 ;

Soit P n la proposition : ∀ n ∈ ℕ; U n ≤ n + 3

Pour n = 0 on a U 0 = 2 ; U 0 ≤ 3 vraie ;
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Supposons vraie la proposition au rang n c'est-à-dire U n ≤ n + 3 et montrons

qu'elle est vraie au rang n + 1 c'est - à - dire U n + 1 ≤ n + 4

Nous savons que U n ≤ n + 3 est vraie donc

2 2 1
U n ≤ n + 3⟺ U n ≤ n + 3 , en ajoutant n + 1 aux deux membres de
3 3 3

l'inégalité alors on obtient :

2 1 2 1
U n + n + 1 ≤ n + 3 + n + 1 ⟹ U n + 1 ≤ n + 3 ≤ n + 4
3 3 3 3

D'où ∀ n ∈ ℕ; U n ≤ n + 3 0,5 pt

c. Déduction d'une validation de la conjecture précédente.
D'après ce qui précède :
1
U n ≤ n + 3⟹ n + 3 − U n ≥ 0 ⟹ n + 3 − U n  ≥ 0 donc ∀ n ∈ ℕ
3
U n + 1 − U n ≥ 0 d'après 2 ) a ) alors on peut dire que la conjecture est validée

0,25 pt
3. On désigne par V n  la suite définie par sur ℕ par V n = U n − n.

a. La nature de la suite V n  et sa raison :

Méthode 1:
Vn = Un − n ⟹ Vn + 1 = Un + 1 − n − 1

2 1
= Un + n + 1 − n − 1
3 3

2
⟹ Vn + 1 = U − n = 23 V n d'où V n est une suite géométrique de
3 n

2
raison q = et de premier terme V 0 = 2. 0,5 pt
3
Méthode 2:
2
Vn + 1 Un + 1 − n − 1 U − n 2
3 n
= = = d'où V n  est une suite géométrique de
Vn Un − n Un − n 3

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2
raison q = et de premier terme V 0 = 2.
3


n
2
b. Déduisons que pour tout entier naturel, n, U n = 2 +n ;
3


n
2
L'expression du terme général de V n  est : V n = 2
3


n
2
Nous avons V n = U n − n⟹ U n = V n + n = 2 +n 0,5 pt
3

c. La limite de la suite U n


n
2
lim U n = lim 2 +n=+∞
n⟶ + ∞ n⟶ + ∞ 3

car lim
n⟶ + ∞ 
2
3
n
= 0 puisque
2
3
< 1 0,25 pt 
Problème : ( 10 points )

A. Le plan est muni d’

un repère orthonormal O, i ; j d’  
unité graphique : 2cm.

Soit la fonction g x = 1 − e 2x − 2xe 2x

1. Montrons que lim g x= 1

x⟶ − ∞

lim g ( x ) = lim 1 − e 2x − 2xe 2x

x⟶ − ∞ x⟶ − ∞

= lim 1 − lim e − lim 2xe 2x = 1 − 0 − 0 = 1 1 pt

2x
x⟶ − ∞ x⟶ − ∞ x⟶ − ∞

2. Sens de variation de g ;

g est dérivable sur ℝ, g' x = − 2e 2x − 2 e 2x + 2xe 2x  = ( − 4 − 4x) e 2x

∀ x ∈ ℝ, e 2x > 0 donc g' x a le même signe que − 4 − 4x

g' x = 0 ⟺ − 4 − 4x = 0 ⟺ x = − 1

x −∞ −1 +∞
g ' x + 0 −

∀ x ∈ − ∞ ; − 1 , g' x ≥ 0 alors g est croissante

∀ x ∈ − 1; + ∞ , g' x ≥ 0 alors g est croissante. 2 pts

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3. Calculons g 0 et déduisons en le signe de g x suivant les valeurs de x ;
g 0 = 1 − e0 − 0 = 0 alors l'équation g x = 0 admet 0 comme solution
Signe de g x

x −∞ −1 0 +∞

g' x + 0 −

1+ e − 2
g x 0

1 −∞

D'après le tableau de variation de g

∀ x ∈ − ∞ ; 0 ; g' x > 0

∀ x ∈ 0 ; + ∞ ; g' x < 0

Pour x = 0 alors g x = 0 1,5 pt
4. a. Déterminons les nombres réels a et b pour que la fonction définie sur ℝ

par F: x ↦ F x= ax+be 2x soit une primitive de la fonction : x↦−xe 2x

F' x = ae 2x + 2 ax + be 2x = 2ax + 2b + ae 2x = − xe 2x
Par identification des coefficients
a = − 1

 2a = − 1  2

 ⟹

 2b + a = 0 
 1
b=
 4

F x = −
 1
2
1

x + e 2x 1 pt
4

b. Primitive de la fonction g qui prend la valeur 3 en 0

g ( x ) = 1 − e 2x − 2xe 2x ⟹ G x = x −
1 2x
2 1 1

e + 2 − x + e 2x + k ;
2 4

k ∈ ℝ
G x = x − xe 2x + k ; k ∈ ℝ
G 0 = 3 ⟺ k = 3
G x = x + 3 − xe 2x 0,75 pt
B. Soit f x = x + 3 − xe 2x
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1. Les limites de f en −∞ et en +∞
lim f x= lim x+3−xe 2x  =−∞
x ⟶−∞ x ⟶−∞
 car lim xe 2x =0
x ⟶−∞ 
lim f x = lim e 2x
x ⟶+∞ x ⟶+∞  e
x
2x
3

+ 2x −x = − ∞
e
0,5 pt


3
ou lim f x = lim x 1+ −e 2x = − ∞
x ⟶+∞ x ⟶+∞ x  0,5 pt
Les variations de f
f ' x = 1 − e 2x − 2xe 2x = g ( x ) donc f ' ( x ) a le même signe que g ( x )
∀ x ∈ − ∞; 0 g x > 0 alors f ' x > 0 donc f est strictement croissante

∀ x ∈ 0; + ∞ g x < 0 alors f ' x < 0 donc f est strictement décroissante
Tableau de variation de la fonction f
f x = 3

x −∞ −1 +∞

f ' x + 0 −

3 1 pt 
f x
−∞ −∞

2. a. Montrons que la droite D: y = x + 3 est asymptote oblique à la courbe

Cau voisinage de − ∞
lim f x − y = lim − xe 2x  = 0 d'où la droite D est asymptote
x⟶−∞ x⟶−∞

oblique à la courbe C  ( 0,5 pt )

b. La position relative de D par rapport à C 
f ( x ) − y = − xe 2x

∀ x ∈ − ∞; 0 ; f x − y > 0 alors C  est au dessus de D

∀ x ∈ 0; + ∞ ; f x − y < 0 alors C  est en dessous de D

Pour x = 0 alors f x − y = 0 alors C  coincide avec D. 0,25 pt
3. Traçons la courbe C  et la droite D ( 1 pt )

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y

2
∁

-5 -4 -3 -2 -1 O 1 2 3 x

-1

-2

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