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Laboratoire : …………………………………………………………………
Thèse d’état
Présenté pour l'obtention du grade de
Thèse d'Etat en Sciences de la Terre
Option : Géodynamique des Basins Sédimentaires
Titre
Etude sismotectonique du littoral oranais
- Contribution à l'aléa sismique
Par :
Abdelmansour NADJI
Je tiens à remercier tous mes enseignants universitaires de la Faculté des Sciences de la terre
de Géographie et d’Aménagement du Territoire et les membres de jury; plus précisément à
Monsieurs:
Le Prof. Mahboubi M’hamed, pour avoir accepté de présider ce jury et pour avoir accordé le
premier co-encadrement et pour l’aide précieuse qu’il m’a apporté pour ma première note édité à
d’ORGM(2001); traitant la stratigraphie des terrains tertiaires en Algérie. J’apprécie beaucoup sa
sérénité et sa rigueur sur terrain.
Le Prof. Benhallou El-Hadj qui a assuré le suivi de cette thèse depuis 1997; du temps où il en
était le Directeur de Recherche du CRAAG; à Bouzaréaa, et qui m'a accordé l’aval du thème de la
thèse et sa confiance pour entamer ce travail. Je le remercie une autre fois pour ses orientations
sages et très objectives.
Le Prof. Bezzeghoud co-Directeur, qui m’a permis d’accéder à la consultation des données de
sources séismiques au sein de son laboratoire à Evora, où durant mes séjours j’ai eu le priv ilège
de collaborer avec ces collègues Chercheurs portugais de l’Université d’Evora.
Le Prof. Benhamou Miloud, sédimentologue et géo dynamicien de notre Faculté des Sciences
de la terre que je remercie pour avoir bien accepté l’examen de la thèse. C'est un privilège pour
moi que je puisse avoir une composante de jury qui répond parfaitement aux différents profils de
ce travail. Je tiens à le remercier une autre fois pour sa grande patience.
Le Dr. Ayadi, Directeur de Recherche au centre du CRAAG; de Bouzaréaa d’Alger, qui m'a
beaucoup aidé depuis la postulation du sujet de cette thèse (1997) et grâce à sa compréhension et
son expérience en séismologie, j’ai pu combler plusieurs lacunes du catalogue de la séismicité
régionale. Aussi, je tiens à le remercier sur la sérinité et sa rugueur dans le travail.
En fin, je ne peux oublier le soutient moral de mes collègues de l’équipe des risques naturels,
Mrs. Mansour, Foukrache, Zeroual et mes collègues enseignants et chercheurs du Département de
Géologie.
TABLE DES MATIERES
Avantpropos. . . . . . . . . . . . . . . .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. .. .. . .. .. .. .. .. .. .. .. .. . 01
PremierChapitre -GEOLOGIEREGIONALEDULITTORALQRANAIS
I- Contexte structural du système ‘socle-couverture’. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .......... ...... .... ........ 05
II-Cadre géologique régional du littoral oranais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .......... ...... .... ............ ............... . 06
III - Cadre géodynamique et structural ................................... .................................. ................ . 12
III-1 Synthèse géodynamique ............................................................... .................... ......................... 12
III-2 Cadre structural de la tectogenèse du Sahel oranais ..................................................... ............................. 13
Conclusion ........................................................................................... ............... ..... ............... 16
IV. Approche géochimique des terrains superficiels .……..... .... ..... ..... ..... ..... ..... ..... . ..... ..... …..138
1-Approchestatistique………………………..... .... ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... ... ..... ..... ..... ..... .. ...138
2- L’approche géochimiq ue .. .. .. . .. .. .. .. .. . .. .. ... .. .... .... .. .. .. ... .. .. ... .. ... .. .. . ....................................140
3- Analyse des données. .. .. .. . .. .. .. .. .. . ... .. ... .. .. .. ... .. .. .. ... .. ... .. .. ... .. ... ...................................145
a) classification automatique (CAF)………………………………………………………..…141
. b) analyse factorielle des correspondances (AFC) …….………………………………….…. 141
4-Synthèsegéochimique .. .. .. . .. .. .. ... ... ... ... .. .. .. .. ... .. .. .. ... .. .. ... .. ... .. . ..........................................145
II- Approches probabiliste d’évaluation de l’aléa sismique.... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . ...202
II-1 Sources sismiques(failles sismogènes) .... ... ... ... .. ... ... ... ... ... ... ... ... ..... ... ... .... .... .. ..............202
II-2 Unitéssismotectoniques du littoral oranais .... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... .. ... ... .. .... …..205
a) délimitation deszones séismiques ………….... ... ... ... ... ... ... ... ... ... .. ... ... ... ... ... ... ... . ...….205
b) calculdes paramètres séismogènes desunitéssismiques ... ... ... ... ... ... ... ... .. ... ... ... ... ...….….207
III- Calcul de l’aléaprobabiliste des différentes unités ... ... ... ... ..... ... ... .. . ... ... ... ... ...…………….221
Par ailleurs, l’approche géo-spatiale basée sur les traitements spécifiques des scènes
‘Landsate5/1990 m’a permis de résoudre la géométrie de la fracturation structurale. Aussi, l’étude
de la déformation à des échelles variées, depuis l’échantillon de roche, jusqu’aux formations
géologiques, détermine et précise le rôle que peuvent jouer les impuretés dans un matériau ou
encore, dans les inter stratifiés au sein d’une série géologique. Ces niveaux constituent les points de
faiblesse au sein de l’échantillon, de même au niveau d’une zone de fléxuration géologique, où les
contraintes tectoniques sont accumulées.
Par ailleurs, je dois souligner le grand intérêt d’application de la géo statistique dans la
résolution de certains problèmes liés à la fracturation et au classement des événements géologiques
lorsque les conditions d’auscultation sont impossibles ; [ cas d’utilisation de la géochimie relative à
la composition minéralogique des recouvrements superficiels de la ville d’Oran (urbanisée)].
Quant à l’étude sismotectonique régionale, qui s’intègre dans une étape d’un travail structural
bien avancée et d’une collecte systématique des événements, elle se base sur le modèle tectonique
régional sur lequel s’élabore le zonage des unités sismotectoniques.
L’évaluation de l’aléa sismique régional, est initiée lors d’une mise à jour d’un catalogue de
la séismicité régionale de l’Ouest algérien associé à une base de donnée mixte qui m’ont permis la
sélection et l’analyse thématique au moyen des requêtes liées au logiciel (Map.Info-V6.5) pour la
dérivation des lois fréquentielles des séismes.
En fin, une conclusion générale synthétise l’essentiel de ce travail multidisciplinaire, axé sur
la sismotectonique pour un aboutissement géodynamique conséquent à la diversité du paysage de la
région littorale et notamment à l’estimation de son activité séismique.
Abstract
The sismotectonic survey of the oranais coastal brings a modest contribution to the
geodynamic regional context and to the structural modelling of ‘sahelian’ fields. The geological and
structural components are deducted by synthesizes of the previous works achieved in the region,
with a complementary additive that underlines some aspects bound to the chronology and the
spatio-temporal evolution of the fracturation. Indeed, the morpho-structural survey of the tellian
mountains of the Oranie constitutes an important category in the restitution of the network of the
fracturation to the scale of the inshore massifs and the Neogene lands of the ‘basin Low Chellif '.
The analysis morphométrique of the pouring basins and their long-haired hydrographic puts in
relief several alluvial terraces having of made uneven them décamétrique, justifying the effect of an
neotectonic activity (asismic).
Otherwise, the geo-spatial approach based on the specific treatments of the stages
‘Landsate5/1990’ allowed me to solve the geometry of the structural fracturation. In the other hand,
the survey of the distortion to varied scales, since the sample of rock, until the formatted geological,
specified the role that the impurities can be played in a material or, in the inter-stratified within a
geological set. These levels constitute the points of weakness within the sample, as well as au level
of a geological flexure, where the tectonic constraints are accumulated.
The microtectonic analysis constitutes the fundamental method for the structural pr ospecting
and the derivation of tectonic triaxial constraints. As for the geophysical data, drifting of the small
seismic (refraction), of the seismology and the geo-electrical prospecting are bound indirectly to the
thematic resolution of the structural. The spatio-temporal evolution of relative geological limits to
the Neogene lands (terrific Miocene. Pliocene inf. and of the Plio-Quaternary) incited me to
establish several thematic maps on the what I traced the structural diagram. I underline like result of
this structural approach, the existence of a deep tectonic accident that crosses the endoreïc basin of
the Sebkha. This accident, composed of several segments, constitutes the axis regional
sismotectonique; generated at the time of the paroxysmal phases of the Plio-quaternary, to see
quaternary.
Otherwise, I underline the application interest of the geo-statistical in the resolution of some
problems of fracturation bound and the ordering of the geological events when the conditions of
auscultation are impossible. Case, of use of the mineralogical composition of geochemistry on the
superficial recoveries of the Oran city (urbanized).
As for the survey regional sismotectonic, that integrates in a very advanced stage of a
structural work and a systematic collection of the events, be based on the regional tectonic model
on which develops the zoning of the sismotectonics units.
the assessment of the regional seismic risk, is initiated at the time of an update of seismicity
catalogues’ in the western country of Algeria that is associated to a mixed data with means of
cartographic logiciel like (Map.Info-V6.5) that permitting the selection and the fast thematic
analysis of the requests bound to the resolution of the frequencies laws of the earthquakes.
In the end, a general conclusion synthesizes the essential of this multidisciplinary work,
centered on the sismotectonique for an outcome geodynamic consequent to the diversity of the
landscape of the coastal region and notably to the evaluation of his/her/its seismic activity.
Introduction 1
Avant propos
L'une des remarques essentielles pour la réalisation de ce travail est qu'en absence
d'aff leure ments géologiques notables, j'ai utilisé les méthod es de reconnaiss ance
indir ectes , passant par les carac tères les plus accessibles (morph o struct ures) , en
s'appu yant sur les proje ctio ns struct urale s qui sont à leur tour contr ôlées par le biais
d'im ager ie sate llit aire . L'ét abli ssement d'un schéma str uctu ral est une opér atio n
nécessaire pour la mise à jour de la fracturation tectonique éditée dans les travaux de certains
auteurs: Fenet (1973), Delfaud (1974), Guardia (1975), Thomas (1985), Neurdin (1992) et
Ciszak (1993). Par ailleurs, les données séismiques instrumentales et historiques ont été
investies au sens structural pour mieux localise r les accidents tectoniques séis mogèn es
(lieux fréq uentés par les séis mes). Dans une prem ière tent ative de classement
hiérarchique des séismes frappants la région littorale, j'ai regroupé au moyen d'analyse
statistique trois principales familles d'épicentres, regroupés en forme d'essaim de points
focalisés sur des aires qui configurent la distribution spatiale (régionale) des événements
séismiques. Cette tentative m'a incité à rechercher les principales causes de cet alignement
ternaire.
Dans le quatrième chapitre, trait ant la sismot ectoni que région ale, j'ai introd uit les
événements séismiques les mieux représentatifs dans la région pour étudier l'effet co-
séismique des unités sismotectoniques régionales. Citant respectivement, l'événement d'Aine
Témouchent (22/12/ 1999), affecta nt la zone-5 (chap. sismot ectonique) et l'événement
d'Oran Est (06/06/2008), affectant la zone-2, frange maritime du littoral oranais.
Quant au cinquième chapitre, traitant l'aléa sismique régional, a nécessité un temps asse z
long pour adapter une métho dolo gie simpl e et obje ctive avec les lacunes enregistrées
dans les catalogues de la séismicité. Notant que le calcul d'aléa sismique nécessite la
connaissance au préalable du modèle sismotectonique, qui dépend à son tour du modèle
tectonique synthétique de la région étudiée.
Cette démarche a été proposée à mon Directeur de thèse après avoir résolu le modèle sismotectonique, et en
conséquence une approche probabiliste de l'aléa sismique a été dirigée avec mon co -directeur, le Prof Bezzeghoud
qui m'a proposé rétablissement de cartes thématiques relatives aux paramètres sismogènes. L'utili sation des
catalogues de la séismicité du Nord algérien est nécessaire pour l'évaluation de l'aléa sismique. Rappelant que les principaux
catalogues utilisés sont ceux du CRAAG, édition Bezzeghoud et al.(1993), complétés par le fichier des données
séismiques (2000-2003), puis celui du (2004 -2006); communiqué par Monsieur Ayadi ; séismologue du CRRAG.
Quant au reste d'événements (jusqu'à l'été 2008), il a été obtenu à partir des réseaux séismiques universels; via sites
web. Ma recherche en sismotectonique s' est enrichit d'avantage lors de, mes travaux de recherche à l'Université d ’Evora.
où j'ai appris les techniques du traitement du signal et l'estimation de l'aléa sismique.
Dans une dernière étape, j'ai initié un catalogue régional relatif à la séismicité de l'Ouest algérien. Ce dernier
a nécessité rétablissement d'une base de données régionales qui s'intègre avec la thématique des mouvements de
terrain, contrôlée par notre réseau de surveillance dit: R -GEO. Ce dernier à été initié dans le cadre d'un projet national
'ANDRU- 2001'; où j'ai participé avec mes collègues et Chercheurs de notre Département des Sciences de la terre
de l'Université à l'étude de l'a spect géodésiqu e et Géodynamiqu e liés aux - mouvements de terrains sur le
littoral oranais.
Dans cette Recherche, l'objectif s'inscrit dans la détection d'une fracturation (récente) enregistrée par le biais
de la surveillance des basculements différentiels dus aux mouvements des blocs crustaux (substratum) sur l'ensemble
du Sahel oranais. Je dois préciser q ue cette opération a été entamée depuis l'année 2001 jusqu'à 2004. Pour information,
une trentaine de balises fixes, ont été bâtis pour des auscultations régulières, prélevant le positionnement et les données
géophysiques dont on a besoin pour la surveillance et la prévention des risques naturels. Ce canevas géodésique étant
installé, il continue à produire des données GPS en permanence par rapport au premier nivellement dit to, couvrant les
auscultation: 2001-2003.
Cette initiative géodésique nous a permi s de penser dés l'année 2003 à l'élaboration d'une base de
données: 'BD-GEO' pour produire et gérer l'information topographique, gé olog ique et géop hysique de
vi tess es d'on de s élas tiqu es Vp et Vs , ains i qu e la résistivités des sites balisés. Les vecteurs de déplacements
des entités environnementales (unités sismotectoniques) permettront, à travers le temps, de quantifier les rapprochements
différentiels inter blocs. L'extrapolation des points fixes par rapport à d'autres points éloignées du réseau local est
possible et permet de déduire d'autres données liées aux paramètres du modèle sismotectonique régional. Ce
canevas permettra également de lancer d'autres projets, d'observation concernant la dynamique des plaques
tectoniques; inter méditerranéennes.
II est à rapp ele r que dans le but de renf or cer la sur veil la nce séis miq ue de grands efforts ont
été déployés par notre équipe de labo, avec d'autres organismes et Universités étrangères; telle que
l'Université de Complutens (Madrid) et l'observatoire de San Ferna ndo (J erez); pour installer un
sism og ra ph e 'large ba nd e' qui demeure en instance rappelant que les paramètres sismogènes s'incluent dans
le calcul de l'aléa sismique et à l'évaluation et calcul des normes parasismique de la construction urbaine.
Comme le catalogue de la séismicité régionale vient toujours en amont des études de la sismicité, j'ai inventorié tout
événement séismique de magnitude supérieur ou égale à M=2.5 (Richter). Par ailleurs, les données de la
géophysique appliquée en domaines de la peti te séismique (port d'Oran) et avec la contribution des rapports géo
électriques consultés à d' A.N.R.H (réalisés par la sociétés étrangères Sogreaa -2004), j'ai entrepris l'examen et
l’interprétation des données brutes pour définir une cartographie thématiq ue (en courbes isobathes) matérialisant
l'architecturedesépontes de couches géologiques néogènes.
Ce travail m'a permis la réalisation de plusieurs coupes géo structurales dont l'extrapolation
des différentes discontinuités a permis le développement du modèle tectonique de la Sebkha
d'Oran. Les éléments structuraux profonds ont été déterminés par les méthodes de 'back stripping'
résolvant l'endroit d'emplacement des accidents tectoniques profonds. Par ailleurs, l'utilisation
de logiciels cartographique .performant avec les tables SGBD, m'ont facilité la réalisation d'un
jeu de cartes thématique, autorisant le drapage et la communication avec d'autres interfaces
exogènes. Le modèle tectonique qu'on propose constitue en fait l'anneau de liaison entre les deux
principales structures dissymétriques (Murdjadjo et Tessala) qui selon le champ de contraintes
tectoniques convergent selon une direction diagonale NW-SE au sein d'une zone à cisaillement
décrochant (E-W), dont un axe parallèle à la rive méridionale du bassin endoréique de la grande
Sebkha d'Oran. J'espère que ce modeste travail pluridisciplinaire, apportera une contribution
au développement du plan de prévention de risque sismique régional et facilitera la tâche pour nos
étudiants géologues et géographes à mieux juger l'aptitude d'outillage technique pour résoudre les
problèmes liés au risques naturels et spécialement ceux liés au risque sismique.
PREMIERCHAPITRE
Cadre régionaldu littoraloranais
Conclusion.
Dans toute étude géologique le style tectonique affectant la région est d'une grande importance dans
la mise en valeur des observations structurales qui s'opèrent à des échelles variées, depuis les méga
structures jusqu’aux méso structures, accessibles au niveau des affleurements de terrain ou dans des
secteurs restreints qui sont généralement fortement tectonisés.
Il existe trois ensembles structuraux qui parcourent le littoral oranais, à savoir la zone marginale
du Tell caractérisée par la zone crustale à faciès ‘schisto-grèso-dolomitique’ d’âge primaire
correspondant à la zone intermédiaire para autochtone. Quant à la zone de couverture elle est d'âge
secondaire à tertiaire constituant les nappes telliennes, dont chacune corresponde à un complexe
charrié vers le sud. L'analyse structurale et ‘chrono-stratigraphique’ nous a permis de mettre en
évidence le mode de déplacement et le leur style tectonique.
La zone marginale, formée d’un empilement de couches à faciès schisteux, avec de grands plis
synschisteux qui englobent des micro plissements multiples. Ces formations primaires à secondaires
sont d'origine tectonique profond, provenant des niveaux structuraux intermédiaires à inférieurs, où
dominent les faciès à schistosité et métamorphisme varié. Dans ces formations anciennes, on note
l’effet de variation de pendage et d'inversion des structures marginales d'est en ouest.
La zone de couverture tertiaire, par sa grande étendue, et la variété de structures; elle confère
généralement la ‘morpho structure’ du substratum secondaire .
. .
La stratigraphie de ces terrains reste problématique pour l'identification de limites de pla ques tectoniques et pour la
datation précise des recouvrements superficiels tertiaires dits ‘couverture néogène 'du Sahel oranais. Le découpage
séquentiel de la série néogène (Neurdin, 1992) m'a permis de souligner l'existence d'un antagonisme tectonique qui a
contribué à l'individualisation des bassins littoraux à la faveur d'un jeu de cisaillement régional dont le sens de mouvement
s'alternait durant tout le néogène. L'histoire géodynamique de cette marge littorale démontre que ces terrains, appartenant à
la zone externe des rnaghrébides, sont actuellement en fin de cycle tectonique (néo-alpin). En effet l'atténuation
tectonique est bien marquée par les variations stratonomiques (dépôts quaternaires) et par la nature du matériel
sédimentaire (dépôts mollassiques et épandages détritiques). La notion de recouvrement post-nappe s'adapte donc
parfaitement dans ce complexe structural en 'pull -apart' de la marge littorale de l'Ouest algérien; (Thomas, 1985).
L'interprétation de la carte géologique régionale, associée à l'analyse morpho structurale; microtectonique et
traitements spécifiques d'imagerie satellitaire m'ont permis de retracer la palinspastique de l'évolution des anciennes
structures de la région. L'opération consiste à établir tout d’abord; l'état des lieux des différents éléments structuraux
(cartographie), puis d'opérer par la restitution des écorchés géologiques successifs tes différents niveaux stratigraphiques
permettant la localisation des éléments structuraux relatifs à chaque ensemble structura l. La réalisation du schéma
structural régional a contribué au classement des unités ainsi qu'à la résolution de la chronologie des phases
tectoniques ayants affectées ces terrains. Quant à la reconnaissance néotectonique, j'ai utilisé le principe de
recoupement des objets géologiques (emboîtement des terrasses alluviales), et la restitution du sens de mouvement à
partir du tracé d'alignement des virgations du chevelu hydrographique à la faveur des profils Topo-Mnt , dont quelques
exemplessont donnés en annexes (1-12).
II - Cadre géologique du littoral oranais : Le littoral oranais occupe la partie marginale du Sahel occidental
de l'Algérie, dont l'activité tectonique est intimement liée à une séismicité modérée. La synthèse géologique de ces
terrains montre que le substratum de la région s'organise en un système de horts et de grabens, dont le fonctionnement
s'adapte conformément avec un paysage alterné; en rides et dépressions, hérités d'un cisaillement transversal, réactivé
lors des phases tectoniques tr anstensives et transpressives. Si la géologie régionale met en évidence un déséquilibre entre
le nombre d'unités géologiques (nappes telliennes) et le nombre de phases tectoniques néogènes et Plio -quatemaires, les
recouvrements superficiels présentent, en effet, de nombreux éléments structuraux permettant de résoudre
l'évolution structurale et la reconstitution du modèle tectonique de la région étudiée. Notant que les éléments
structuraux utilisés dans le schéma structural, développant ce modèle sont respectivement. La morphologie des unités
allochtones (nappes telliennes), l'orientation des axes de plis, l'extension latérale des grands accidents tectoniques
(ordre-1) et la configuration géométrique du réseau de la facturation (ordre 2 et 3). L'ensemble de ces paramètres ma
permis de définir le modèle tectonique propre à cette province littorale de l'Ouest algérien (qui sera traité
ultérieurement). Rappelant que cette démarche est fondée sur une vision qui englobe plusieurs variantes à savoir : la
morphologie, la sédimentologie, la tectonique, et la géophysique.
L'analyse des ces variantes , tributaires à structurale, confirme que la fracturation tectonique observée à différentes
échelles s'organise en trois à quatre familles de discontinuités qui répondent conformément au fonctionnement du
système 'Méga-Riedel', définit initialement par (Riedel, 1973). La cartographie structurale montre ainsi une
distribution spatio-temporelle conforme aux éléments tectoniques encadr ant plusieurs unités en cette zone de
cis aillement marginal du Nord-Ouest africain. Eh effet, la physionomie morphologique des unités structurales montre la
trace d'une déformation mixte: compressive et décrochante régulièrement répartie sur les rides méridionales.
L'observation l'imagerie satellitaire (Spot-5 et Landsat-7), après traitement spécifique à la télédétection m’a permis de retracer
les principaux linéaments morpho - structuraux ainsi que le suivie d'enchaînement des n œuds tectoniques une
échelle régionale (Planche-1). De même, la cartographie du réseau des accidents tectonique (ordre-1) est résolue grâce au
principe de connectivité directionnelle de ces motifs(nœudstectoniques).
La classification systématique des principales failles cartographiables , selon un ordre de grandeur décroissant
(ordre-1, 2 et 3) a permis d'obtenir une organisation structure hiérarchique partant du ‘méga’, ‘méso-Riedel’. Le premier
réseau (méga-Riedel) étant régional ; exprime des phénomènes tectoniques majeurs (antagonistes), le second étant moyen il
exprime des grands séismes dont le maillage des motifs peut regrouper plusieurs nœuds au sein d'un site donné (deca-
kilométrique). Enfin, le système Riedel est considéré, comme une base de référence pour l’organisation de la fracturation
tectonique affectant un volume macro sismique (régional). La généralisation de cette conception a permis de résoudre
l'esquisse du réseau régulier de la fracturation de l’Oranais. Le modèle de Riedel réconforte le branchement des failles et
accidents tectoniques régionaux. Ces dernières peuvent êtreregroupées selon plusieurs familles:
et la famille de failles verticales (failles d'équilibre isostatique), souvent confuse avec la première famille.
Dans ce contexte structural, on souligne que l'orientation des failles reste liée aux conditions
cinématiques des blocs basculés (substrat rocheux) qui fonctionnent sous l'égide des contraintes
tectoniques imposées par l’activité géodynamique du bassin marginal du Nord-Ouest algérien. En
effet, plusieurs auteurs ont signalé l'impacte de la tectonique régionale sur l'articulation des
branches de failles (Fenêt, 1975; Gourinard, 1958; Thomas, 1985; Neurdin, 1992 et Cisak, 1993).
Quoique les grands traits du style tectonique soient admis par la communauté scientifique, il
reste encore un problème à régler et qui concerne la caractérisation du régime tectonique
régional. Ce dernier est notamment lié notamment à l’affinité des sources sismiques affectant la
marge littorale et à la cinématique des unités géologiques responsable de l’édification de la
couverture Néogène et des dépôts Plio-quaternaires; voir actuels. Dans cette réflexion
plusieurs tendances ont été développées pour généraliser le mécanisme de la déformation
tectonique et définir les paramètres du modèle sismotectonique et la résolution de l’aléa structural. La
synthèse aux anciens travaux géologiques menés dans la région a pu introduire de nouveaux termes
géodynamiques et géotechniques caractérisant l’interaction de phénomènes mixtes tels que la
transtension et la transpression et les effets élasto-plastiques jouant un rôledéterminant dans le tracé des
fractures décrochantes et leur qualification au sens de mouvement de blocs crustaux ; en particulier en
cette zone de cisaillement marginal duSahel oranais.
Dans à ce modeste travail, j'ai essayé de rechercher le point commun entre l'organisation
séquentielles des corps sédimentaires et la géométrie des éléments structuraux apparentes, pour
mettre en évidence les inversions tectoniques, enregistrées par les différentes discontinuités
tectoniques qui délimitent les méga séquences néogènes (séries de formations géologiques). En effet, les
mesures microtectoniques et les coupes géologiques équilibrées par les données géophysiques et par les
corrélations de sondages espacés, ont permis de retracer plusieurs thématiques liées notamment à la
structurale des terrains néogènes de la région. Cette recherche, qui a débuté par une simple
reconnaissance géologique sur le terrain, puis par l'application des méthodes indirectes dites méthodes
inverses de restitution thématique, m'ont permis de proposer un modèle tectonique régional qui fait
apparaître l'état initial de la déformation qui débute par une propagation elliptique d’un volume de
terrain, sur laquelle les tenseurs de contraintes se développent depuis la base des unités structurales
jusqu’à la surface des reliefs.
Par ailleurs, les projections stéréographiques de plusieurs sites microtectoniques m'ont permis de
résoudre le système triaxial de la déformation ainsi l'identification de la nature des phases
tectoniques affectant la région. La chronologie relative des événements tectonique est
solutionnée par le biais d'évolution du réseau de la fracturation associé à l'alignement des virgations
du chevelu hydrographique de surface. Dans une seconde étape, l'intégration des techniques de
1 - La variante morpho structurale qui joue un rôle important dans la reconnaissance des segments de
failles et le tracé de la fléxuration des unités structurales, ondulation des rides (reliefs) et les zones endoréiques
(dépressions des S ebkhas et des Salines). En conséquence, la morphologie du paysage respecte
généralement l'articulation du système 'rampe -décollement' qui s’organise selon des formes losangiqu es
'pull-apart’ exprimant souvent des étirements latéraux en zones de cisaillements profonds.
L'analyse du schéma structural régional confirme la présence d'une tectonique polyphasée, dont la dernière
composante est un décrochante (dextre) de direction N 115°. Cette orientation est caractéristique d'un axe
sismotectonique traversant le Maghreb (Mc Kenzie, 1972). L'enchaînement et l'orientation des rampes tectoniques,
exprime vraisemblablement la cinématique et l'ampleur d'un écaillage rétrograde des unités de nappes telliennes
(allochtones), observés à l'échelle de la ceinture 'atlasique tellienne.
En effet, l'alternance de rejets latéraux prouve l'existence d'un cisaillement profond affectant le sillon tellien
au niveau des dépressions endoréiques (Sebkha et Salines d’Arzew) répartis en forme de couloir où le transfert
d'énergie entre le monteau supérieur et la lithosphère est réalisé grâce à un amincissement crustal potentiel. Notant
que cette annotation sera développée ultérieurement.
III- 1 Synthèsegéodynamique
Du point de vue géod ynamique, l'Ou est algé rien s'in tègr e dans la part ie Nord occ ide nta le
de la cha îne Ibé ro-Mag hré bid e dit e: l’Atl as tel lie n occ ide nta l. Les ens eign eme nts
géo log iqu es ind iqu ent qu e cet te rég ion a con nue plu sie urs pha ses paroxysmales qui ont
participé à l'édification du paysage littoral. Ce dernier prend une situat ion margin ale par rapport
aux fronti ères de plaques tecto niques eurasi atiqu e et africaine qui constituent un segment d'une
ancienne ligne transformante prenant départ depuis les Açores (Portugais) jusqu'à la chaîne 'trans-
asiatique' (in Buforn et al,1995). La compression exercée entre les deux plaques: cel le de
l'Afriqu e et de l’Ibérie, s'accompagne d'une extension Est Ouest, qui semble être héritée depuis les
phases néogènes tardives (Miocène post-nappe) jusqu'au Plio-quaternaire.
Les massi fs côtie rs du Sahel oranais sont expos és aux risq ues sismiques, où on enregistre
une activité sismique régulière, plus ou moins modérée, associée à quelques rares séismes historiques
importants; tels que l'événement d'Oran 09/10/1790 atteignant une intensité macrosismique (I 0 = X-
XI (mag M=7.5) et celui de mascara: du 18/08/1994 avec une magnitude M= 5.6 ( Bezzeghoud,
1999). Dans cette région littorale un dernier séisme du: 06/06/2008, de magnitu de M=5.5,
frappa nt le Nord -Est de la ville d’Oran, marquant certaines traces sur le terrain malgré sa faible
intensité (I0 = VI). La localisation épicentrale d'IGN le planta près d'un ancien épicentre équivalent
daté du 12/12/1959 selon le catalogue régional de la séismicité (Benhallou, 1971). Notant que les
caractéristiques cartographiques et macrosismiques, effectué durant l'été 2008, sont très corrélables
avec les observations macrosismiques décrits par la communauté rurale; in -situ (chapitre-4).
Dans cette province marginale de l’ouest algérien, on souligne l’impacte d’une téctogenèse
régionale qui s’est manifestait dés l’éocène moyen (Priabonien) pour produire les principaux édifices
de reliefs et bassins constituant les maghrébides (Atlas tellien de l’Algérie du Nord). L’étude
tectonique des massifs côtiers du Sahel oranais a fait l’objet de plusieurs recherches géologiques
depuis le début du XVIII siècle. Dans ce chapitre de la géologie régionale, j’ai essayé de synthétiser
et d’ordonner les éléments structuraux, liés aux grands accidents tectoniques, dans un cadre structural
qui permet la corrélation spatiale et l’établissement d’une chronologie relative assurant l’organisation
des différentes familles de discontinuités (accidents tectoniques). La compréhension architecturale
des structures géologique reste fondamentale pour résoudre le modèle sismotectonique régional et
l’interprétation des différentes périodes paroxysmales caractérisant l’histoire post-atlasique de la
marge littorale de l’Oranais. Dans ce contexte on souligne l’impacte de deux principales orogénèses
ayant structuré l’ensemble des terrains néogènes et Plio-quaternaires, connues par l’ensemble des
géologues algériens et étrangers sous l’indexation (l’Alpin-1 et 2):
Durant cette phase, un second épi métamorphisme apparaître en affectant l’ensemble des
massifs littoraux. Cette phase est subdivisée à son tour en deux phases secondaires: Une première
phase engendrant une schistosité de flux (plis couchés), associée à des failles inverses (écaillages) à
vergence sud et une seconde phase engendrant une schistosité de fracture, accompagnée de plis à
grand rayon de courbure. Cette période se caractérise par la mise place de nappes telliennes sous
l’égide d’une tectonique tangentielle.
Les études géologiques antérieures précisent que les massifs côtiers du Sahel Oranais
appartiennent tous à l’orogenèse maghrébide dite ‘Alpine’ par les géologues français tels que:
(Perrodon, 1957; Thomas, 1985 et Neurdin, 1992). Cette orogenèse est marquée par la présence de
trois à quatre principales directions tectoniques :
Cette direction correspond selon (Glangeaud, 1951 et Andrieux, 1971; Thomas, 1985) à
des discontinuités déduites de l’orogenèse Alpine ayant affecté l’Afrique du Nord, l’ensemble est
compris dans des grands couloirs décrochants :
Cette faille rectiligne, malgré qu’elle soit noyée dans les sédiments de la couverture néogène,
elle est identifiée grâce à l’alignement des plis disposés en échelons entre les salines d’Arzew.
Dans la zone orientale, correspondant aux unités sismotectoniques trois et sept, dans les monts
de ‘Mostaganem Dahra’ et ceux de ‘Beni Chougrane’, de grands décrochements senestres
encadrent la morphologie de ces rides orientales.
3- b. La direction N050-N070.
Cette direction est prédominante dans les ensembles sédimentaires, marquant son
importante extension sur l’ensemble des unités structurales étudiées. De façon général on doit noter
que la direction moyenne (N060) semble être liée à une fléxuration profonde, générée lors des
réactivations des blocs crustaux qui agissent simultanément en compression et en cisaillement.
Cette direction marque généralement l’effet d’un cisaillement profond postérieur aux
discontinuités précédentes affectant l’ensemble des terrains et en particulier la zone sismotectonique-
4 où, on peut analyser le sens des décrochements à la faveur du chevelu hydrographique. Cette
direction est en relation avec l’axe sismotectonique N115, marquant l’effet d’une néotectonique lors
des périodes asismiques
Suivant cette dernière direction on observe d’importantes failles associées avec des
structures tardivement plissées. Les failles N140 introduisent des décalages dextres dans les
structures hecto à déca-kilométriques orientées NE-SW, elle marque l’effet de distension à l’échelle
régionale, comme elle pourrait être à l’origine d’une activité séismique (Hatzfeld, 1977; Thomas,
1985).
Conclusion
Du point de vue géodynamique, l'Ouest algérien s'intègre dans La partie Nord occidentale de la
chaîne 'Ibéro Maghrébide' (du Tell algérien). Les enseignements tectoniques indiquent de cette
région a connue plusieurs phases paroxysmales ayant participer à l'édification du paysage littorale.
Ce dernier pend une situation marginale par rapport aux frontières de Plaques tectoniques
eurasiatique et africaine qui constitue un segment d'une ancienne ligne transformante prenant départ
depuis les Açores (Portugais) jusqu'à la chaîne trans-asiatique; (Buforn, 1995). La compression
Afrique Ibérie, s'accompagne d'une extension E-W, qui semble être héritée depuis les phases
néogènes tardifs (Miocène post-nappe) jusqu'au Plio-quaternaire.
Les massifs côtiers du sahel oranais sont exposés aux risque sismique, où on enregistre une
activité sismique modérée associée à quelques rares séismes historiques importants; tels que
l'événement d'Oran 09/10/1790 atteignant une magnitude M=7.5 et celui de mascara : du
01/03/1819 avec une magnitude M= 5.7. L'étude sismotectonique de la région constitue une
variante géodynamique importante dans la définition du modèle tectonique région. Il est à
souligner que toute estimation d'aléa sismique nécessite la connaissance géométrique des paramètres
sismogènes des failles actives.
DEUXIEME CHAPITRE
Introduction
Dans ce chapitre, on présente une nouvelle approche morpho structurale basée sur la
physionomie des profils surfaciques des MNT et la dérivation des segments morphologiques d'une
courbe enveloppe des variations topographiques. Cette technique m'a permis la détermination, à
une échelle régionale, du réseau de la fracturation néotectonique. Cette démarche est surtout
cartographique car elle exige l'acquisition d'un modèle numérique de terrain précis et d'un traceur
de profils pondéré de côtes altimétriques. L'avantage de cette approche est d'opérer les
dénivellations surfaciques, au niveau des pixels d'imagerie, donnant une moyenne hypsométrie
pondérée, qui joue un rôle de filtre des distorsions hypsométriques liées aux aléas de mouvements
brusques de terrain. L'agencement des segments ‘Topo -Mnt’ et l'estimation de leurs dénivelés
permettront ainsi la détection des endroits potentiels à la fracturation tectonique focalisés en zones
fragiles. Notant qu’à une échelle régionale, les accidents de failles qui ont rejoués durant l'ère
Quaternaire sont facilement détectés. Pour éclaircir la question d'échelle, on doit rappeler la notion
de résolution géométrique (taille du pixel) qui se répercute directement sur l'aptitude et la qualité
d'observation de l'anomalie. L'esquisse cartographique de plusieurs tronçons de coupes permet
d'effectuer un balayage surfacique régulier qui est orienté suivant la direction des structures
géologiques. La mise en évidence les variations spectrales selon différentes orientation des profils
et de façon rapide exige un outil informatique performant tel que le 'Global Mapper V.7’. En effet,
ce dernier m'a permis d'élaborer de découpage cartographique de plusieurs secteurs avec la mise
au point de leur calage ‘géoréférencement’ et la restitution des courbes de niveau associées aux
côtes topographiques.
En outre, je dois préciser que pour des mesures d'encombrement des tracés et pour
homogénéiser l'opération j'ai effectué: au départ un découpage cartographique rationnel des
différents secteurs de l'Oranais. L'analyse de chacun de ces secteurs m'a apporte' une
information cohérente avec ce qui se passe au niveau des sources séismiques, essaim des
répliques, et au niveau des structures profondes 'nœud tectonique'. La résultante de ce travail se
présume dans deux planches complémentaires donnant les principales failles 'néotectoniques' et les
accidents sismotectonique, ainsi qu’aux linéaments structuraux qui sont difficilement détectés par
la simple observation d'imagerie satellitaire. L'analyse morpho struc turale d'une séri e de profi ls
sera it alor s une opératio n essentiel le pour la locali satio n de zones fragi les; ayant rejou ées
duran t le phases paroxysmaux du Quatern aire voir à l'actuel.
La cartogr aphie systéma tique de ces zones fracturées par le moyen d'extrapolation
successive des différents segments de faille permet de retracer le schéma structural relatif aux
accidents actifs affectant la région d'étude. La précision des résultats reste liée à l'échelle de la
carte topographique et à la date du levé topographique. Dans ce contexte, on doit préciser que les
cartes topos de grande échelle et de levés plus ou moins récents et successifs constituent une
source d'information importante. En effet, les résultats des investigations morpho structurales
confirment la compatibilité des résu ltat s de ces trav aux avec ceux obte nus lors des
prospec tions géol ogiq ues géophysiques et de synthèses sismotectoniques.
1. Période (1830-1900)
Les premières reconnaissances géologiques sur l'oranais ont démarré avec (Rozet, 1831),
avec des observations géologiques essentiellement descriptives. Quinze années plus tard, la
découverte des formations nummulitiques éocènes dans les monts des Tessala a permis la
mise en place des grandes subdivisions stratigraphiques. D'autres précisions de datation de
terrains ont permis la cartographie géologique liée aux données minéralogiques de la région en
soulignant l'intérêt économique que porte l'Oranie. A partir de 1871, les reconnaissances
géologiques ont connu une progression remarquable avec les travaux de Pomel qui proposa la
première subdivision du miocène en trois systèmes indexés respectivement par le Cartenien,
l’Helvetion et le Sahélien. Cet auteur découvra en 1879, près d'Oran, un gisement d'Hipparion
définissant ainsi le littoral oranais par le Sahélien. Quant au géologue Bleicher, de la même
époque, il étudia la stratigraphie des massifs littoraux de Mers El Kebir, Murdjadjo et ceux des
monts d'Arzew pour attribuer l'âge Callovo-Oxfordien (Jurassique) aux formations
autochton es à faciès schisto -gréso-dolomitiq ue. Par ailleurs , entre 1881-1889, les éditions de
cartes géologiques de l'Oranais ont été établies par Pomel, qui attribua l'âge triasique à ces
formations schisteuses puis par Gentil et Gourinard dans les années cinquantes.
2. La période (1900-1945).
Il fallut atten dre le début du XIX eme siècl e pour que les études géologi ques
s'intensi fièrent, avec l'apparit ion d'autres auteurs: Doumergue et Ficheur, ils ont essayé de
mieux cartographier la géologie de l’oranais. En effet, Louis Gentil a fourni une première
étude géologique détaillée de l'Oranais occidental, mais l'absence des arguments
paléontologiques lui ont constitué un grand obstacle pour affiner la stratigraphie régionale.
C'est au cours de cette période qu'on assiste aux nombreux travaux encouragés par la
décou verte des indic es d'hydrocarb ure, ainsi qu'il y a eu la tenue du sixiè me congrès
international de géologi e tenu à Alger en 1952. Après l'épuisement de la première édition
de la feuille géologique d'Oran, (Gourinard, 1949) essaya de reprendre l'esquisse de la carte
géologique du littoral Oranais dont leur première édition eté en 1952.
Entre 1952 et 1958, cet auteur écrivait les mouvemen ts vertica ux en les interprétant
comme étant responsables d'une tectonique de type 'horts grabens'. Ces structures sont
attribuées à des mouvements épirogéniques dus à un réajustement isostatique. Puis, (Perrodon,
1957) dans une note souligna la présence de plusieurs phases de plissement générées lors de
glissements gravitaires.
On doit noter que la démarche géodynamique s'est bien concrétisée en Nord occidental de
Algérie. Les travaux de (Delfa ut, 1973) avec sa méthode d'analyse séquentielle lui a
permis d'établi r le modèles d'évolution de faciès dans les bassins sédimentaires (Delteil,
1974; Fenet, 1975 et Guar dia, 1975) essa yaie nt de retr acer l'évolution géod ynamique de
l'ensemble du bassin du Bas-Chellif; car c'est une opération compliquée à cette l'époque.
Les deux premiers géologues dans leurs interprétation aux plissements qu'ils sont le résultat
d'une flexuration liée à une tectonique de distension, tandis que l'auteur Guardia les interprètent par
un jeu de décrochement E-W dextre. En 1985, Thomas a mené l'étude du bassin du Sérravalien
jusqu'au Quaternaire et confirme que ce bassin s'est développé sur une croûte continentale
normale avec une tectonique transtenssive, puis transpressive.
Entre 1986 et 1991, Kazi-Tani a présenté une étude sur l'évolution géodynamique de la
bordure nord Africaine, puis, Belkebir et Bessedik proposaient une nouvelle nomenclature
pour le Miocène post-nappes :
En 1992, Neurdin Teresca mena une étude sur le bassin du Chélif en étudiant
précisément le Miocène du Bas Chélif, et a intégré l'étude sédimentologique et tectonique
pour interpréter la géodynamique du bassin. De son coté (Ciszak, 1993) présenta une étude
détaillée de la chaîne tellienne de l'Oranais, il s'agit de l'évolution géodynamique de celle-ci
pendant le Paléozoïque et le Mésozoïque.
De nombreux travaux géologiques ont été effectués dans le Littoral Oranais durant la
période (1952-1993) et ont apporté beaucoup de précisions sur l'état de la déformation et sur
le style tectonique affectant ces terrains encore jeunes. Dans ce contexte, Les arguments
utilisés sont les données d'affleurements et les mesures microtectoniques de terrain, puis
l'auscultation des sites et la vérification des certains affleurements. Dans cette approche
morpho structurale, nous avons classé nos observations selon l'échelle et selon la nature
structurale des événements tectoniques qui structuré les corps sédimentaires et/ou
magmati ques. En fin cet aperçu histori que souligne les contributions des géologues
dans une recherche multidisciplinaire et notamment structurale.
Parmi ces éléments on peut citer les grands accidents tectoniques décrits par plusieurs
auteurs. Ces accidents s'organisent généralement en trois à quatre familles de failles qui
répondent conformément au fonctionnement du 'mégariedel'; dérivé du modèle de Riedel
(Riedel, 1973). Ces acci dent s tect oniq ues enca dren t plus ieur s zone s de défo rmat ion par
cisail lement. Les zones déprimées sont situées au centre d'un réseau de fracture qui
s'oriente respectivement selon les directio ns suivantes; Fig.01
Une famille de failles longitudinales (failles décrochantes inverses) Une famille de failles
transversales (failles décrochantes normales) Une famille de décrochements horizontaux
(décrochantes dextre) Une famille de faille verticales (failles d'équilibre isostatique); Fig.02
-2° -1° 0° 1° 2°
-2° -1° 0° 1° 2°
Le s dire cti on s de ce résea u de fail le s so nt ass oci ées à la ciné mat ique de s bloc s
tilté s constituant s le substrat roche ux de la région qui fonct ionne : sous l'égide des
contraintes tectoniques imposées par la géodynamique des bassins occidentaux de la
méditerranée. Plusieu rs auteurs ; (Fenêt, 1975 ; Gourinard, 1958 et Thomas, 1985)
soulignent l'inversion tectonique lors des phases tectoniques ultimes qu'a connu la région.
Cet accident tecto nique constitue une limite géodyn amique qui sépar e la plaque Nord-
africaine de la plaque occidentale d'Europe.
L'activité des failles séismiques se répercute sur le modelé du paysage et notamment sur la
forme du chevelu hydrographique d'une région. Dans ce contexte j'ai constaté que les virgations
d'oueds sont fréquentes et s'alignent suivant plusieurs directions conformément au réseau de la
fracturation. En conclusion, on doit noter que la trace des dernières déformations est
marquée par la variété des formes du paysage Plio-quatemaires dans l’Oranais: monticules,
plateaux, terrasses alluviales, plaines et dépressions endoréiques 'Sebkhas'. Les changements
rapides des altitudes et les variations climatiques notables (climats contrastés) à faibles
distances confirment tous l'antagonisme de la tectonique sur les autres facteurs géodynamiques.
Comme illustration de cet aspect structural on doit noter l'effet d'upsidenc e (soulèvement
régional) marquant les massifs côtiers d'Oran ville; au niveau du 'Murdjadjo1 , 'Sonton1 et de
'Djebel Khar' caractérisant les horsts et à l'aval d'importantes épandages détritique couvrant les
plaines et dépressions qui caractérise l'allure physionomique des gra ben s. Fig .04 .
L'étude morpho structurale a été appréhendée par différentes approches: L'approche géo
morphologique, structurale et de télédétection. Ces approches nous ont permis de définir un réseau
de fracturation relatif aux derniers mouvements de terrains Plio-quaternaires et actuels générés
lors des réactivations tectoniques qui ont édifiés le paysage des reliefs de cette province littorale.
D'importants soulèvements et de formes de sudsidence ayant participées ensembles pour la
structuration des édifices telliens et des plaines intermédiaires à la suite d'interaction des phases
d'enfoncement pliocène et de redressement quaternaires accompagnants les dernières phases de
distension et de compression actuelles. Pour la définition de l'activité séismique, la définition
des zones sources (failles) a une importance particulière, dans la reconstitution de l'aléa sismique
régionale. Le processus de cette opération est lié à l'histoire orogénique (formation des reliefs) de la
région à différentes époques de son histoire. Les principales phases enregistrées dans les terrains du
Sahel oranais sont :
Le bassin méditerranéen se trouve au Nord de la partie continentale qui est affectée par une
subsidence (enfoncement) pendant tout le Néogène et au Quaternaire; à nos jours. La partie
continentale de la région étudiée, en dépendance avec les manifestations en mouvements
tectoniques et en conséquence des morpho structures caractérisant cet effet à savoir :
Les morpho structures d'enfoncement sont définies par l'effet des à-coups de subsidence
différentielle donnant une dissymétrie caractéristique des couches quaternaires et récentes.
Certains sites conservent encore la trace de ces manifestations tectoniques et l'organisation du
chevelu hydrographique ainsi que l'étagement des terrasses illuviales sur le pourtour de la
Sebkha d'Oran témoignent l'effet d'une néotectoniques active où deux groupes de formes sont
lisibles : les morpho structures d'oscillation de soulèvement pendant le Pliocène et le
Quaternaire et les morpho structures d'un soulèvement permanent (continu). Les premières sont
liées à la partie littorale, tandis que les autres sont liées à la partie du sud de la région examinée.
Cet observation morpho structurale vérifie la théorie d’une structuration régionale en système
de 'Horst-Grabben'; avancée par (Gourinard, 1952). Le soulèvement remarquable de l'unité
Murdjadjo, allongé sur plus de 50 km à l'Ouest d'Oran ville, jusqu'à l'embouchure des bassins
versants de "Bou Tlellis. Au Sud, la dépression de la Sebkha d'Oran et le plateau de Turgot,
tandis qu'au Nord elle rejoint le bassin méditerranéen et partiellement avec la dépression des
Andalouses. La largeur de cette morpho structure de soulèvement varie de 15 à 20km.
La région Murdjadjo et Santon comme structures de horst sont formées pendant le Miocène,
comme structure synsédimentaire lors des soulèvements qui ont séparés les grabens en zones
étroites à remplissage post "Miocène*. Les structures en horst sont formées de couches
Secondaires 'Crétacé et Jurassique', partiellement couvertes de couches miocènes. Sur
l'ensemble du Murdjadjo. Au Pliocène, le Murdjadjo a été repris par l'érosion ainsi se sont
structurées les surfaces élevées 'sommets-rampes’.
Les surfaces des plateaux susmentionnés, sont inclinées légèrement au sud, vers la Sebkha
d'Oran ou au Nord vers la mer, vers la Méditerranée. Ces surfaces sont subhorizontales
seulement sur les parties les plus hautes des plateaux (plateau de M'sila) témoignent une
physionomie de rampe tectonique que j'introduit dans le Sahel oranais d'après les observation
géologiques, géophysiques et de d'interprétation d'imagerie satellitaires. La déformation des
couches calabriennes et la position actuelle des aplanissements sur les plateaux indiquent un
caractère d'oscillation de mouvements tectoniques verticaux. Ces derniers, ont contribués au
soulèvements dissymétrique des terrains, suite aux réactivations (dislocations) de failles anciennes
et la formation de nouvelles failles.
Par ailleurs la formation d'une importante fléxuration au niveau des piedmonts telliens
caractérise l'effet d'un mouvement profond du substratum. La morpho structure du Murdjadjo est
l'exemple de cette fléxuration qui sépare deux unités sismotectoniques importantes (celle du
Murdjadjo et celle du bas Chellif).
Cette bordure, directement liée à la partie Ouest de la ville Oran, est représentée par la faille
expressive de pente 60-65°, qui se manifeste dans la direction Sud-Ouest puis, en forme de
segments de chevauchements qui s'étendent depuis ‘Missergine’ et ‘Bou Tlellis' vers l'Ouest
jusqu'à l'embouchure de l'Oued Sassel, et le bassin méditerranéen. A l'Est d'Oran, les Monts
d'Arzew, situés dans la partie littorale au Nord, représentent une autre unité sismotectonique en
phase de soulèvement. Par rapport aux terrains avoisinants (altitude > 400 m) Djebel Orous. Cette
morpho structure, s'étend sur plus de 15 km, tandis que sa largeur moyenne est d'environ 6 km.
La position des couches calabriennes indique que cette morpho structure été redressée d'environ
200m, pendant la période calabrienne (Fig.05+ Fig.06).
L'interprétation des profils Topo-Mnt; réalisés grâce au logiciel 'Global Mpper-V.8' pour les
différents secteurs, de la manière exposée en Annexes (d'Oran et Arzew), m'a permis de retracer
le réseau de la fracturation et de restituer la fracturation d'ordre-1 affectant les terrains néogènes
de l'Oranais. En effet, plusieurs familles de failles ont été prélevées dont leurs azimuts sont
intimement liés au modèle tectonique régional nommé le 'mégariedel; in Kazi Tani (1986). Ce
modèle est caractéri stique des zones à cisaillement et demeure comme un modèle
référentiel pour les déformations des chaînes maghrébides telliennes de cette province du Nord
Ouest Africain L'organisation des accidents tectoniques développées depuis la phase atlasique
d'Eocène, au miocène et au Plio-quaternaire suivent conformément le mécanisme de ce
modèle; avec la présence de trois composantes (synthétique, antithétique et tangentielle). Cette
dernière est dite fracturation de 'Skampton1 qui constitue la trace d'un chevauchement profond
dextre (fléxuration tectonique) ; d'extension régionale qui se place au niveau des piedmonts des
rides (Massifs telliennes), (Planche-I). Ces chevauchements peuvent être classés comme étant
des écailles délimitant les unités morpho structurales qui représentent au même temps les
sismotectoniques (qui seront détaillées dans un autre chapitre). L'emplacement de ces accidents se
confond avec les fronts de nappes néogènes, seulement ils se distinguent par le taux de transports
tectonique du à leur activité tectogénique (nappes allochtones dans les zones internes à des
déplacements> 5 Kilomètres.
- l'orga nisat ion progre ssive de la fract uratio n struct urale exprime une évolut ion des
événements tectoniques depuis les faibles séismes à déformation restreinte aux grands séismes
catastrophiques (régionaux).
- Dans cette région littorale, subdivisée en quatre unités structurales d'ordre-2, on constate
la configuration d'un mega-Riedel (ordre-3) qui regroupe quatre Willaya(s) :
Willaya de Mostaganem, Mascara, Sidi Bel Abbés et Oran.
Les premières investigations de terrain effectuées dans la région ont été focalisées sur des
observation géologique et morpho structurale pour établir un modèle structural spécifique à
l'organisation sismotectonique du sahel oranais. Plusieurs étapes ont été programmées dans ce
travail de terrain qui reste indispensable pour l'assemblage infographique des données
structurales, de faciès géologiques, et de morpho structures réalisées par le biais (Topo-Mnt) qui
permet l'organisation spatio temporelle de éléments architecturaux des corps géologiques.
La confrontation de ces arguments est nécessaire pour résoudre les paramètres du modèle
sismotectonique régional demandé pour cette étude qui suggère une conformité entre les
éléments structuraux de la région et ceux liés au modèle tectonique conceptuel. Les résultats
obtenues montrent clairement l'existence d'un cisaillement tectonique à extension régionale qui a
rejoué à plusieurs reprises entre senestre et dextre durant les phases tectoniques ultimes du
TMéogène1 et celles du "Plio-quaternaire1. L'analyse morpho structurale, réalisée au moyen du
modèle numérique de terrain, appuyée par des traitements spécifiques d'imagerie satellitaire
(télédétection) nous a permis de mettre en évidence l'existence d'une déformation mixte affectant
la couverture sédimentaire Plio-quaternaire' traduisant l'effet d'un cisaillement décrochant
profond affectant les blocs crustaux au niveau des dépressions endoréiques et des plaines
alluviales profondes. Ce contact anormal masqué affecte aussi bien les niveaux inférieurs du
substratum schisto-gréseux secondaire que les formations grèso argileuses superficielles du
littoral oranais. La cartographie thématique des courbes isobathes montre clairement le réseau de
la fracturation tectonique qui reste liée à l'activité sismotectonique contemporaine
caractérisant l'ensemble des massifs côtiers de l'Atlas tellien de l'Oranais. (Fig.07, Fig.08 et
Fig.09).
Fig.08 : coupe longitudinale (profil en long ) traversant les terrasses Sud- Sebkha d’Oran
Plusieurs essais d'analyse et de traitements spécifiques ont été abordés pour obtenir des
nouveaux canaux permettant d'obtenir une meilleure visualisation des structures masquées sous
les recouvrements Plio-quaternaires et d'en déduire des linéaments favorables à la
reconstitution des éléments morpho structuraux de la région. Dans une seconde phase j'ai
optimisé mon travail sur quelques sites de structures connus, pour généraliser la reconstitution
de certaines structures à chevauchement 'aveugle'. Les données utilisées sont respectivement :
En effet, plusieurs essais sont élaborés dans notre Laboratoire pour s’approcher d’une
méthode rigoureuse, apte à résoudre les problèmes liés à la délimitation cartographique et
structurale des différents sites prospectés. La réflectance des objets géologiques sera
présélectionnée par les différents canaux (TM) respectivement selon les longueurs d’ondes du
visible (testés au préalable sur terrain par un radiomètre). Une fois avoir sélectionné les canaux
bruts conformément à leur longueur d’onde, on procède à l’exécution de la composition colorée
selon les directives da l’organigramme proposé ci-dessous. La condition essentielle dans ce
travail consiste à faire coïncider les résultats obtenus par les traitements informatiques, (établir
un vrai parallélisme entre les données théoriques (statistiques) et celles dérivant de la
prospection géologique) avec les données de terrain. Dans notre test, on a choisi le site de
«Zennina » comme fenêtre de référence constituée d*un jeu de neuf images recouvrant
l’essentiel des formations post- Néogènes d'Oran. Données numériques (binaires), composition
colorée brute des canaux TM(2), TM(4), TM(7).
Etude détaillée de la fenêtre choisie, puis on choisit les couleurs en fonction des objets
recherchés par le biais d’information exogènes (telle que le lithofaciès).
Elle consiste à superposer trois images mono canal et mono chromes de couleurs
différentes. La composition colorée ainsi réalisée se représente par une grille de pixels colorés,
dont les teintes correspondent aux différentes valeurs de réflectances spectrales mesurées par les
canaux; TM(2), TM(3) et TM(4). Les couleurs de ces canaux sont sélect ionnées respectivement
selon les teintes, du bleu’, rouge et le vert.
- La teinte bleu, elle correspond aux ensembles carbonatés (les calcaires, encroûtements calcaréo -
siliceux et les marnes gypseuses). Cette teinte parait plus ou moins intense suivant q ue la
formation carbonatée est compacte ou tendre.
- La teinte rouge, elle correspond aux Argiles rouges d’altération et aux grés argileux. Le TM(4)
est souvent utilisé dans les classifications thématiques, comme un bon marqueur des oxydes de
fer, tel que l’hématite (Fe2O3) et la goethite (FeO-OH), voir Fig. 1V’58
- La teinte verte, elle correspond au passage des formations altérées aux non altérées,
caractérisant ainsi les limites des couches géologiques et parfois même la fracturation. Le résultat
de ce traitement semble être probant avec la géologie de terrain correspondante à la composition
colorée synthétique du Secteur étudié. Les données numériques des 09 fenêtres choisies ont été
extraites successivement canal par canal de la scène globale. Chaque fenêtre est composée de 256
lignes fois 255 colonnes, soit 65.536 pixels de 900 m² chacune. Sur la mosaïque de la composition
colorée, on constate une continuité des bancs carbonatés jurassiques ’et/ou crétacés. Par le biais
de la transparence de visibilité on constate la continuité des reliefs secondaires en dessous des
recouvrements tertiaires et quaternaires.
D’autre part, le passage brusque des teintes (ou cassure de couleurs) semble correspondre à un
linéament morpho structural ou tectonique. Les signatures spectrales du site choisi (Secteur de
Zennina) ont été réalisées en fonction des minima et des maximas relatifs aux histogrammes de
fréquences, tirés de la réflectance des pixels, Rappelons que la démarche complète qui vient d’être
citée est imprimée sur, un logiciel connu pour le ‘Numelec-1.000’ de l’école d’Arzew.
L’A.C.P qui est une des méthodes statistiques de synthèse, qui permet de générer un système
de référence hiérarchique. Ce dernier contribue à mettre en évidence le nombre de dimensions de
l’espace où se projette le nuage de points correspondant aux observations, en assurant un minimum
de perte d’information. Le changement d’axes de références permet de calculer de nouveaux
variables, indépendantes les unes des autres et classées selon leur pouvoir différenciateur
décroissant (C King-198s).
Le traitant à l’A.C.P la fenêtre du site; offre une approche structurale qui illustré bien les
observations faits sur terrain. Les sorties de chaque A.C.P donneront une information
complémentaire et non répétitive et par conséquent l’Information doit concerner plusieurs aspects
physiques et thématiques pour les différents terrains étudiés. La composition colorée synthétique
reflète généralement les grands traits morpho structuraux d'une région malgré la diversité des
lithofaciès et la densité du couvert végétal dans certaines régions.
Dans l’analyse des composantes principales les variables d'ACP d'axe factoriel (f1), d'axe
factoriel(f2) et d'axe factoriel(f3) représentent les tendances évolutives des phénomènes naturels
géologiques. La Moyenne des maxima et des minima offre une entité de distribution géostatistique
cernant les limites des couches ayant une réflectance similaire. En fin, l'effet de saturation des
couleurs RGB (Rouge vert et blue) est lié au la fonctions de seuillage d'histogramme des
réfléctances des pixels d’image.
Fig.12 : seuillage d’image Landsat-5 (en haut) et traitement des ratio (Bandes: 1-2-3).
L’application de ces notions sur la région d'Oran a été favorable aussi bien pour
l’assemblage des coupures des photos aériennes, que pour l’interprétation de la morpho
structure et la détermination des linéaments relatifs à la fracturation des terrains secondaires.
- une famille d’accidents d’ordre -1: qui représente les discontinuités profondes liés à la
fléxuration globale d’une unité structurale
- une seconde d’ordre-2 : qui caractérises les failles à décrochement ayant une extension
déca- kilométrique.
- Et une troisième famille d’ordre-3 : qui regroupe les fractures ayant une extension
moyenne (quelques kilomètres) donnant un motif textural d’entrecroisement qui semble être
lié aux manifestations séismique. Ce fait sera développée ultérieur est en relation avec les de
moyenne.
Conclusion
Etant donnée que cette distribution est bidimensionnelle, et que l'activité tectonique, Plio-
quaternaire, est relativement jeune à l'actuel, les formes de reliefs littoraux gardent encore
l'essentiel des structures profondes, malgré l'action météorique plus ou moins intense (climat
contrasté). Par ailleurs, la connaissance du style tectonique de la région d'étude, et le m odèle
géomécanique correspondant, de représentation planaire, de l'état de la déformation cisaillant, se
dé vel op pe so us fo rm e de lo be s (c er cl es ) pl us ou moin s dé fo rm és se lo n le
disproportio nnément (disparité) de la compétence des terrains superficiel. Rapp elant que le
critère géomécanique le mieux adapté dans cette région est en l'occurrence celui de Griffith;
modifié qui admet une déformation tectonique mixte (distensive -compressive et tangentielle.
Dans ce modèl e l'en veloppe, des cercl es d'éta t de contrai ntes tect oniques, trad uit une
fléxurat ion ou zone de chevauche ment tectonique correspon dant aux accident s de premier
ordre. Quant à la courbe de traction (distensive), elle englobe la fracturation secondaire relative aux
failles transversales et longitudinales; (Fenet, 1975).
En fin d'autres fractures, d'extension réduite de 06 à 12 km, focalisées sur les noeuds
tectoniques (d'anciens épicentres séismiques), forment une troisième catégorie de fractures.
Cette dernière suit généralement un maillage deçà kilométrique, dont leur l'organisation épouse les
lignes de dislocations linéaires tectoniques. Le tracer de ces linéaments, levé à partir du modèle
numérique de terrain 1/50.000 (Planche -1) définit le modèle tectonique régional. Cependant, je
souligne que chacune des disciplines : la géomorphologie, la télédétection ainsi que l'orographie
et l'hydrologie réconfortent l'objectivité du méga Riedel; (in Kazi Tani, 1986) pour résoudre
l'organisation spatio-temporelle de la fracturation tectonique du Sahel oranais.
Les éléments structuraux sont des dispositifs géologiques observés dans l'espace, par la
géophysique (profils), que nous égalisons avec les structures classiques qui sont relatives aux
structures géologiques (graben, dômes, plis, failles, joints, etc...). Analyses de rupture et de
linéament figurant dans l'espace indique souvent une persistance remarquable des tendances
au-dessus des deux secteurs cratoniques et ceintures mobiles. Les éléments structuraux
montrent souvent un rapport géométrique systématique avec une conformité aux linéaments.
Ces éléments peuvent être interprétés en termes d'extension, de glissement oblique ou la
tectonique de contraction est liée à la formation de bassin, à la déformation et/ou aux histoires
de soulèvement tectonique. La question comment les dispositifs de diagnostique pour les
arrangements géodynamiques particuliers peuvent être reconnu par les outils utilisés dans la
présente étude est traitée. Toutes les méthodes ont des limites: La télédétection permet
seulement l'analyse géométrique de quelques éléments structuraux. Les critères formulés de
l'identifica tion sont les suggestions qui doivent être justifiées par des champs d'observations
de la nature sédimentologiqu e et structurale. Les données séismiques de haute résolution de
réflexion donnent seulement des informations superficielles, quelques centaines de mètres, du
bassin étudié , et l'extr apolation à la profondeur nécessaire pour l'interprétation des structures
observées demeure souvent expérimentale. L'ignorance au sujet de la rhéologie crustal de
lithosphèr e limit e le prolon gement profond des struc tures observées. Néanmoi ns, des
inférences pour la synchronisation et le développement des structures étudiées peuvent être
établit à partir des interprétations multi disciplinaires. Ces modèles traitent les failles normales en
tant qu'une classe, indépendante de leur mécanisme d'entraînement. On peut distinguer les
failles entraînées par l'effet de la gravité d’extension induite par échec de pente dans la croûte
étirée par une partie de la croûte supérieure (couche séismogénique). L'importance de la
distinction est celle les failles normales conduits par pesanteur peuvent être indépendantes de la
prolongation lithosphérique. Ils forment généralement des sédiments mous, ayants de très
peti tes forc es, et par cons éque nt peut se déve lopp er dans des régi ons prat ique ment
aséismiques.
Les données microtectoniques obtenues par la prospection des affleurements des terrains
néogè nes de la régi on d'Oran confirment l'ex isten ce d'une compl exit é tect oniq ue importante .
Les abords proches de la ville d'Oran conserven t d'importa nts arguments marquant l'existen ce
d'une tectonique mixte et polyphasée, ayant affectée les terrains s econdaire et tertiaire de la
région. Les travaux antérieurs des géologues confirment ce fai t par leu r esq uis se
car tog rap hiq ue des str uct ure s app are nte s ave c que lqu es extrap olati ons azimut ales des
disco ntinui tés et contacts anorma ux. Bien que leurs approche s soient rigoureusement admises,
elles restent orientées selon des principes théoriquement liés à certaines observations
restreintes. Dans ce travail, je dois souligner l'existence d'une complexité structurale bien
prononcée, depuis la marge littorale vers les zones internes qui met en relief une alternance
entre les massifs côtiers et les vallées intermédiaires. L'organisation spatiale de ces unités
morpho structurales forme un modèle tectonique régional.
En effet, l'observation géologi que à des échelles variées souligne l'association d'une
déformation souple avec une autre déformation cassante qui reste bien conservée au sein dans les
terrains 'Plio-quaternaires' de la marge littorale. Cet aspect tectonique nous semble lié aux
déplacements des blocs crusta ux constituants les niveaux inférieurs du substratum des massifs
littoraux qui matérialisent une tectogenèse à tendance horizontale affectant la couverture
néogène et quaternaire par un système de 'Rampe Décollement' affectant les massifs côtiers
oranais; Fig. 15 .Ce style tectonique évoque l'interpr étation de coupes géo struc tural e
obser vées sur site; ainsi qu'aux niveaux des caneva s stéréographiques, traité par logiciel
(Stéréo net), qui m'ont permis de restituer le rapport déviatorique des contraintes tectoniques et
de restituer le régime de la déformation. Les deux exemples présentés dans la Fig.16 et 17) qui
sont échantillonnés pour montrer l'existenc e de variations de régime de contraintes d'une région
à autre; (Planche -II).
Cette approche structurale souligne l'effet d'un cisaillement profond affectant le stratum de la
région dont la direction est pratiquement Est -ouest, qui semble constituer la source d'une
séismicité modérée et entretenue de façon permanente sur l'ensemble du littoral oranais. Fig. 18
* Fig. 19 + Fig.20
MER S-EL-KEB IR
R
Données microtectoniques de la frange maritime ( Tenseur -1(Z): 290.0-28.0 Tenseur-2 (Y): 058.0^8.0
Tenseur-3(X): 182.0-28.0
La mise en évidence d'un transport tectonique de convergence entre deux grandes entités
morpho structurales devient évidente suite à cette dynamique de mouvement entre les blocs
crustaux. En effet, les chaînes côtières du Murdjadjo Andalouses et d'Arzew au Nord et celle des
chaînes interne; des Tessala-Sig' et des monts de Béni-Chougrane au Sud, s'organisent sous forme
de rides plus ou moins arquées, montrant ainsi l'existence de profondes variations structurales
qui semble constituer la source d'une subsidence différentielle affectant la grande sebkha d'Oran
qui s'oppose à une upsidence; source de soulèvement des rides littoraux Secondaire à Primaire.
L'interprétation des coupes géo électriques, réalisées par 'Sogrea-2004' m'a permis de mieux
concevoir la géométrie des format ions néogèn es en zones dépri mées, de comblement
détri tique aussi important (plusieurs centaines de mètres).
Par ailleurs, l'existence d'un rejet notable supérieur à ne 10aine de mètres, au niveau de la
dalle 'Calabrienne', qui se prolonge entre Djebel Khar et le plateau de Canastel, montre clairement
l'effet d'une néotectonique (différentielle) caractérisant la zone marginale ainsi que les zones internes
avec un rejet de : 15 à 17m (fig.8 etFig.9). Cet aspect structural souligne l'activité d'une
néotectonique, qui est responsabl e d'édificat ions des reliefs et de profonds changements
dans le mécanisme de circulation des eaux souterraines (hydrogéologie). En conséquence, les
changements de pression de confinement des couches géologiques profonde entraînent des variations
notables dans les contraintes tectoniques qui modifient le paysage. Les exsurgences de1 sources
hydrothermales et les bombements de terrains anhydritiques (gypses) au niveau de 'Hammame
Bouhadjar' et celle de la Source thermale 'd'Ain-Franine' font preuve de ce thermalisme qui
argumente à son tour la proximité d'un volcanisme récent dans la région; la profondeur des
griffons hydrother maux est voisine à 800 m; communication orale du Professeur Verdeil, les
années1983; lors d'un stage d'hydrogéologie.
La cartographie géologique régionale étant incomplète en données structurales, la couverture aérienne en photo
géologique, non accessible à notre niveau, j'ai jugé nécessaire d'utiliser d'autres techniques pour étudier le réseau
de la fracturation telles que l'a nalyse du réseau hydrographique associé au modèle numérique de terrain qui m'ont servi
pour restituer tes accidents tectoniques à la faveur deslinéaments correspondant auxalignements desvirgations d'oueds (chevelu
hydrographique). Cette approche thématique d’hydrologie,m'a permis de constater deux faits importants:
- L'orientation des principaux oueds et l'allongement des bassins sont souvent associés avec l'alignement de
cônesdedéjection,sur degrandesdistances,témoignantdel'existen œdezonesfragiles(fracturées).
- La localisation de sources thermo minérales au niveau des dépressions topographiques suit pratiquement
la même tendance, permettant ainsi d'argumenter l'impact des accidents tectoniques profonds sur la
remontée des eaux thermales vers la surface.
En effet, l'analyse microtectonique de plusieurs sites et quelques mécanismes au foyer, m'a permis de tracer des
cartes thématiques représentatives de la déformation tectonique. La configuration géométrique de la distribution
latérale des tenseurs tectoniques justifie que la contrainte irtemédiare ‘ 2’ suit parallèlement les zones fragiles qui
longent généralement les massifs littoraux et ceux des Tessala'; au niveau des zones internes du tell oranais. Ces
observations réconfortent l'hypothèse de la prédominance d'un jeu de cisaillement par rapport à d'autres hypothèses;
faisant intervenir la subduction dans ces zones de limite de plaques. Le support théorique de ces deux hypothèses est
fondé sur l'existence de pointements de roches volcaniques d'âg e Plio-quaternaire', et/ou sur la cartographie des
bassins losangiques ' pull-apart'. Quant aux grands accidents décrochants était jusqu'à 2004 non perceptibles
pour argumenter la trace du cisaillement profond. Autre théorie basée sur l'utilisation de la gé ochimie
pétrographique peut expliquer l'évolution des roches magmatique vis -à-vis la composition des roches profondes sur
un taux en minéraux indexes du matériel montellique. Fig.21 ; Fig.22 et Fig.23
La cartographie des failles à une échelle régionale met l'accent sur la présence d'un réseau
de segments de failles qui s'organise selon différentes directions qui suivent conformément le
modèle tectonique dit « Mega-riedel », connu dans tout le Maghreb. Édification de ce dernier par
l'approche sismotectonique en relation avec la topographie et du modèle numérique de terrain
semble importante pour la reconstitution des principales composantes morpho structurales de la
région oranaise. Dans ce contexte j'ai utilisé seules les failles les mieux étudiées, ayant une trace
sur terrain et/ou bien renseignées par les méthodes indirectes de la géophysique. Pour synthétiser
le travail, j'ai retenu quatre familles de failles directionnelles: les failles décrochantes (FDDS),
les failles inverses (FI) les failles normales (FN) et les chevauchements (CH) en zones de
flexures. Pour estimer leur activité, j'ai choisi comme limites de zones sismogènes les segments
directionnels ayant trait avec l'organisation du chevelu hydrographique (car les grands séismes ont
une influence conséquente sur le tracé des cours d'Eaux et sur l'emboîtement des terrasses
alluviales. Pour cette opération j'ai minimiser le nombre de critère de déformation pour ne citer
que les plus importants, ayant uneextension régionaled'ordre de 10 km à plusieursdizainesde km.
D'autres arguments géophysiques prouvent l'existence de failles cachées dans les vallées et au
niveau des bassins endoréiques de la région. Cette fracturation est sans doute la réponse des
événements séismiques fréquemment ressentis en Oranie (8-12 secousses/mois) sont
enregistrée par les stations régionales de surveillance locale. Cette activité semble être liée à la
continuité géodynamique de la formation des édifices morpho structuraux et des bassins
sédimentaires subsidents dans la région où j'ai repéré des rejets de 13-17 m entre les mêmes
niveaux des terrasses alluviales entre le «Murdjadjo» et des «Tessalas». Cette observation
marque l'effet d'une néotectonique active au sein des piedmonts des massifs côtiers telliens et
ceux des plus ou moins internes des Tessala et desBéni-Chougrane.
Les données microtectoniques relatives aux affleurements des terrains néogènes de la région
confirment l'existence d'une complexité tectonique importante. Les abords proches de la ville
d'Oran conservent d'importants arguments marquan t l'existence d' une tectonique mixte et
polyphasée affectant l’ensemble des terrains secondaires et tertiaires. L'esquisse cartographique
des anciens travaux géologiques confirme ce fait à partir de quelques extrapolations azimutales de
certains affleurements de contacts anormaux. Bien que leurs approches soient rigoureusement
admises, elles restent orientées selon des principes théoriquement liés à certaines observations
restreintes. Dans ce travail, on met l'accent sur l'existence d'une complexité structurale bien
prononcée, depuis la marge littorale vers les zones internes qui met en relief une alternance entre
les massifs côtiers et les vallées intermédiaires. L'organisation spatiale de ces unités morpho
structurales forme l’esquisse d’un modèle tectonique régional (Fig.24). En effet, les observations
géologiques, à des échelles variées, soulignent l'association d'une déformation souple avec une
autre déformation décrochante (cassante) qui reste bien conservée au sein dans les terrains 'Plio-
quaternaires' de la marge littorale. Cet aspect tectonique semble être lié aux déplacements de blocs
crustaux qui constituent les niveaux structuraux inférieurs. Ces derniers caractérisent le substratum
des massifs littoraux, matérialisant une tectogenèse à déplacement subhorizontal (tectonique
tangentielle) qui affecte les terrains de la couverture néogène selon un système de 'rampe-
décollement'. Ce style tectonique évoque l'interprétation de coupes géo structurale évoque la notion
de nappes de charriage « néogènes » à vergence méridionale. Les résultats de la stéréographie,
confirment l’existence d’une alternance dans les valeurs du rapport déviatorique des contraintes
tectoniques () permettant d'en déduire une variation du régime tectonique de la déformation sur
l’ensemble de la marge littorale. Sur la fig.25, on constate l'existence des variations de l’intensité de
la fracturation et de leur amplitude exprimant un régime tectonique mixte sur des terrains qui
appartiennent à la même région. A la lumière de cette approche structurale je souligne l'effet d'un
cisaillement profond affectant le substratum de la région dont la direction est pratiquement Est-
Ouest, qui semble responsable de la génération des sources séismiques récurrentes et entretenue
de façon permanente sur l'ensemble du littoral oranais; depuis le Plio-quaternaire jusqu'à nos
jours.
Cette séismicité résulte de l'effet des tenseurs de contraintes tectonique différentielles, dont
2' épouse les zones de fléxuration où se projettent les principaux accidents tectoniques d'ordre
'
inférieur. Les contraintes tectoniques changent de direction sur le long des rampes tectoniques
tout en respectant ta cinéma tique globale (fig.2 4).
Conclusionstructurale
Pour étudier la chronologie des événe ments tectoniques néogènes, j'ai utilisé les méthodes d'analyse et
d'auscultation du champ de fracturation locale. La restitution des principales phases de déformation ayant
affectées ces terrains est réalisée au moyen de la projection stéréographique. Par mi ces méthodes je citerai la
projection stéréographique des données microtectoniques et la cartographie thématique des isobathes relatives
aux épontes géologiques livrées par les données géophysiques (résistivités apparentes) du sub surface. La
synchronisation des discontinuités tectoniques livrées par la coupe synthétique régionale du néogène, (Neurdin,
1992), par la géophysique ainsi que par les mesures microtectoniques des plans de failles m'a permis d'identifier
la nature des accidents tectonique et de suivre l'évolution tectonique de région. En conséquence j'ai initié un
modèle tectonique régional lié à la déformation transpressive en zone de cisaillement. Ce modèle répond à trois
paramètres essentiels qui sont définis respectivement par :
- Paramètre de la distribution des tenseurs ou contraintes tectoniques définissant la nature d e déformation des couches
géologiques.
- et le paramètre de la profondeur du plan de décollement (accidents d'ordre -1) sur lesquels se réalise la rupture
sismique et/ou asismique (néotectonique).
Dans ce chapitre on doit noter que les failles d'extensi on régionale (ordre-2) se placent généralement à la tangente de
chaque unité structurale, enregistrant un escarpement plus ou moins important (quelques mètres à quelques
décamètres). Notant que la plupart de ces accidents se prolongent sur des distances de çà kilométriques selon des
orientations convergentes, dont ils se croisent au niveau d'un noeud tectonique qui exprime généralement
l'endroit d'un foyer sismique, où d'importantes dislocations peuvent être distinguées. Dans ce conteste je souligne
qu'au niveau des failles normales de faible pendage, on note une atténuation de l'activité séismique, contrairement
aux accidents inverses, dont les pendages sont plus importants, le risque d'une réactivation séismique sera plus
grand que la première. De même, les structures asymétriques dans les zones à distension, sont attribuées à une
déformation simple de cisaillement associé à une rotation senestre (décrochante). Les failles normales constituent la
source des principaux effondrements et des épandages des terra ins meubles sous l'effet de leur propre poids ; induisant
ainsi des discontinuités de forme listrique (courbe).
De façon générale il est a mentionner que le littoral oranais a subit durant le pliocène une phase de transtension
régionale induisant un amincissement crustal (Mc -Kenzie, 1978). Ce dernier a été la cause principale de la remontée
montellique en cette zone de cisaillement, associé au volcanisme Plio -quaternaire.
36.5
36.2
35.8
35.6
35.5
35ø 30'
35.4
35 35ø
Phi-Ratio
-1.8 -1.6 -1.4 -1.2 -1 -0.8 -0.6 -0.4 -0.2 0 0.2 0.4
TROISIEME CHAPITRE
Modèlesde reconnaissancethématique
Introduction
I- Elémentgéo mécanique
Par ailleurs, la défor matio n visco -élastique, qui intéresse certa ins soli des , et la
déformation visqueuse; avec la présence des fluides s’interfèrent sur le système, pour donner une
cour be intr insè que expr imant l’ef fet de cont rain te-déforma tio n qui est spéc ifiq ue à la natu re
du matériau d’objet étudié. Ainsi, les mêmes répercutions sont observés, sous l'effet des
contraintes dues aux mouvements des plaques tectoniques, sous la lithosphère s’accumule de
l'énergie dans les zones de confrontation inter et/ou intra plaques respectivement au niveau des
zones de subduction et des zones internes (avant-pays). Notant qu’à certain seuil de la
déformation tectonique, lorsqu'on atteint de la limite d'élasticité, il se produit une rupture sur un
plan, donnant une discontinuité qui libère une partie de l’énergie accumulée lors d’un cycle
séismique complet..
(Contrainte) R (rupture)
(Déformation)
La défor mation disc ontin ue s'eff ectue sous l'effet de la contraint e impo sée par
l'environnement lié à la minéralisation qui joue le rôled'un réactif pour la déformation des terrains à
la faveur des contraintes effectives. La composante principale minimale 'l' est une compression
si l'état de la minéralisation reste inférieur à la pression propre d'un fluide. En effet la même sorte
de rupture peut se produire en l'absence de fluide d'imprégnation sous-pression. Comme elle peut
se réaliser de façon très rapide en présence de fluide. On doit rappeler que la texture d'une roche
donnée comporte souvent une multitude de craquelures planes orientées dans des orientations et
sens différents. Pour une contrainte totale uniforme, seules tendront s'ouvrir celles dont
l'orientation est telle que la pression du liquide soit supérieure à la composante normale de la
contrainte, et cela peut contrôler très strictement leurs orientations. En l'absence de fluide
d'imprégnation sous pression, il n'est pas sûr que l'ouverture des craquelur es ne soit réalisée de
façon ordinaire. Cas souvent présent pour une surface de rupture irrégulière. L'éventualité d'une
rupture par traction, plane et perpendiculaire à la composante de traction de la contrainte effective, ne
dépend pas seulement de celle-ci mais également de la valeur de la pression propre du fluide
d'imprégnation qui a servi à l'initier. Il semble donc qu'avec le cisaillement et la tracti on, nous
obtenons deux modes de rupture fondame ntalemen t irréductibles. Dans la pratique, pour un
géologue, qui veut savoir ce qui se passe lorsque, d'un coup de marteau, on brise un bloc de roche
compact. Le front de la rupture se propage à travers le corps (effet de résonance); ses positions
successives concentriques, apparaissent lorsque la cassure courbe et conchoïdale, observée de façon
remarquable dans certains matériaux tels que le verre, la porcelaine, et l’obsidienne (Goguel, 1983).
Sa vitesse peut être déterminée et on peut montrer que, si la cassure passe par une aspirité physique,
d'inclusion, il peut y apparaître deux traces de striation dont les angles sont tels qu'on peut les
considérer comme marquant l'intersection du front de rupture et de l'onde sonore transversale
issue de l'inclusion au moment où le front de rupture l’atteinte (Fig.27). La mesure de ces angles
conduit à des vitesses de l'ordre (quelqu es km/s) pour lesquelles les variations de température, au
voisinage immédiat du front, sont importantes. 11 semble bien que cette rupture fragile soit
irréductible selon un segment de faille d'une fracturation tectonique.
De cette relation on peut en déduire que l'existence d'aspirité au niveau d'une discontinuité tectonique,
permet de développer la striation sur le plan de failles: '2*stries '; dont l'angle permet de calculer la vitesse de
propagation de la cassure si on connaît la vitesse des ondes transversales 'Vs'; ( Goguel, 1983).
On relève ici un aspect important dans l'évolution de la rupture. Dans un corps physique, qui
semble être homogène, règne une contrainte uniforme mais en certains points, précis du matériau,
survient une rupture (fissure). Dans beaucoup d'essais de laboratoire, on constate que la rupture
plane est souvent issue d'un défaut de surface, tel qu’une rayure, au fond de laquelle on conçoit
que la contrainte est maximale, d'où une première amorce de rupture qui se propage
progressivement de proche en proche sur le plan de discontinuité ou 'rupture'. Mais, pour la
fractura tion qui survienne au sein d'une masse rocheuse , la problématique devient complexe
et on doit chercher d'autres arguments pour expliquer la segmentation d'une fracture. Par -
ail leu rs, Si on fait int erveni r l'é pai sse ur d'u n cor ps, on doi t env isa ger en conséquence
des fluctuations aléatoires qui sont fonction de leurs propriétés élastiques. On doit préciser,
cependant, que si un élément est d'épaisseur plus faible que la moyenne dans une roche, il se
déformera autant plus que ses voisins.
Le résultat obtenu souligne qu'une partie de la charge due à l'excès d'épaisseur pondérée
s'additionne aux forces latérales s'exerçant sur le même corps. Cet effet reste évident du moins
tant que ia relation 'contrainte-déformation' est normale et la distribution uniforme de la
contrainte est en état d'équilibre, qui tend à stabiliser le corps malgré les fluctuations statiques
dues aux propriétés spécifiques de la matière. Mais il n'en est pas toujours le cas, car les propriétés
d'un corps constituent un facteur déterminant pour l'amplification ou l'atténuation de la
déformation. La contrainte qui augmentait d'abord passe par un maximum puis diminue
rapidement lorsqu'el le rencontre une aspirité (défaut de matière). Cette propriété est vérifiée
lors des études séismologiques, notamment lors des enregistrements des répliques associées à
un grand séisme. Il est à noter que la fracturation tende à augmenter jusqu'à un certain seuil
puis diminue rapidement, réagissant sur le comport ement de toute la structure du corps en
questi on, constitué de plusieurs unités (terrains), dont certains se rompent au-delà d'un pic de
déformation (Fig.28); tandis que les autres conservent un comportement plus ou moins élastique
et/ou plastique.
(Contrainte) R (rupture)
(Déformation)
1 – 3 Rupture -glissement
Les expérie nces de labora toire en doma ine de la géo mécanique, menées pour diverses
contraintes normales 'an' permettent de tracer de la distribution du champs de contraintes
'cercles', et les enveloppes de Mohr pour la rupture (Ar) et pour le glissement sont fort
signifiantes (Fig.29 & Fig.30) Pour un matériau comme l'argile, ces enveloppes sont des droites
donc le critère de rupture et le critère de glissement s'interprètent bien pur une loi de type
'Coulomb-Navier’:
= C +
n* tg ().
La cohésion de la roche fracturée C, (est voisine de ‘0’) est intérieure à celle une cohésion
normale; d'une roche intacte. L'angle de friction ‘2’, pour le glissement sur le plan existant est
infér ieur à l'angl e de fricti on inter ne ‘1’, pour lu rupture de la roche intacte. Des
expériences semblables menées sur divers types de roches montrent que le comportement après
rupture dépend de la composition minéralogique de la roche, de sa texture, de sa granulométrie
qui détermine la rugosité du plan de fracture. Plus le grain est fin, plus le plan est lisse et plus
le glissement après rupture est facile. En tout état de cause la fracturation de roche se réalise
selon les plans de faiblesse qui s’orientent suivant la maille primitive de la roche intacte.
Les roches à propriété physique anisotrope, comme les schistes, s'écartent du comportement
prévu par la méthode géomécanique, s’appuyant sur la représentation des diagrammes
planaires dits: cercle de Mohr. Car dans cette catégorie de roches, le plan de glissement se
produit sur le plan du clivage avec des seuils angulaires bien déterminés où : 15°< <45°.
L'étude géo mécanique permet de définir les conditions d'apparition de la rupture au sein d'un
échantillon (ou masse de terrain) en fonction de la distribution du champ de tenseurs appliqués
sur le corps géologique. Connaissant le régime de la déformation rhéolo gique, la structure de
l'échantillon (format ion) pourra être résolue grâce à la projection orthogonale des paramètres
intrinsèques de l'enveloppe de Mohr qui exprime le seuil optimal de la fracturation potentielle;
affectant le matériau étudié. L'analyse des diagrammes géo mécaniques permet l'estimation d'angle
de cisaillement limite pour l'apparition de la fragilisation (fractures) ainsi que la délimitation entre
les différents domaines de la déformation à savoir:
L'apport de ces notions géo mécaniques dans l'interprétation structurale semble être
important, car il permet la modélisation de la déformation cisaillemente en fonction des paramètres
externes (forces), tributaires aux tenseurs de contraintes tectoniques appliquées à la surface du corps
géologique. Dans ce contexte structural, notre modèle tectonique régional s'adapte parfaitement
avec le critère géo mécanique de la déformation discontinue dit 'critère de Griffith modifié'. Ce
critère admet, en effet, une déformation mixte de type: transtensive et transpressive au sein d'un
milieu composé d'alternance de couches meubles et compétentes.
Une des principales propriétés géo mécaniques est l'étude des conditions d'apparition de
fractures au sein d'un matériau et la caractérisation des domaines de la déformation en fonction des
régimes tectoniques. La représentation bi dimensionnelle du système de contraintes sur le
diagramme de Mohr, facilite l'analyse cinématiq ue du champ de contraintes tectoniques et leur
mise en évidence sur le plan cartographique structural.
L'avantage de ces diagrammes réside dans leur pouvoir de résoudre l'état de la déformation
par la simple configuration géométrique des courbes intrinsèques (enveloppe de Mohr),
modélisée par les paramètres de tenseurs appliqués à la surface d'un corps géologique. Rappelant
que le régime d'une déformation en compress ion admet une fonction linéaire dite : fonction
de rupture 'Coulomb Navier', alors qu'en régime de distension, la fonction de rupture devient une
courbe hyperbolique dite : 'courbe de Griffith'. Pour le cas de cette étude, traitant le cas d'une
déformation mixte, composée simultanément par la transpression et la transtension, le critère
géo mécanique le mieux adapté est celui de 'Griffith modifié', dont l'enveloppe intrinsèque se
compose en deux segments successifs délimitant deux domaines de déformations distincts;Fig.31.
Les essais géo mécaniques confirment deux faits important; intéressant la distribution latérale des
tenseurs de contraintes et l'organisation de leurs paramètres en profondeur. Rappelant que la
contrainte minimale 'a3'est par convention maximale en régime extensif; près de la surface, mais peut
évoluer, en profondeur, parallèlement avec la contrainte intermédiaire, (Price, 1970). En opposition,
la contrainte maximale 'l', a tendance à se permuter avec ‘2', à des profondeurs moyenne (05
km). Fig.32
En surface, la facturation se polarise généralement suivant des plans redressés (sub verticaux) lors
des phénomènes d'attraction récents; alors qu'on note une atténuation importante du pendage, au
niveau des anciennes failles normales. A des profondeurs intermédiaires, le cisaillement connaît une
atténuation de son angle (35-45°), avec des permutations entre ' 2 et 3', puis entre l et 2 au
niveau des zones de glissement (avec une déformation notable). En profondeurs, l'angle de
cisaillement augmente davantage jusqu'à l’orthogonalité entre les axes 'l et 3'; où les conditions
de glissement tangentiel sont maximales. Cette remarque est essentielle pour restituer l'allure des
structures profondes des accidents tectoniques, révélés par la géophysique. Fig.33
1- l’évolution de la nature des tenseurs en fonction de la profondeur des terrains de sorte que
la trajectoire des contrainte est vraisemblablement similaire (parallèles avec tendance
divergente. Cet aspect exprime une complexité dans la reconnaissance de la nature du
mécanisme focal avec les données séismiques (cas fréquent dans l’interprétation des
mécanismes focaux proches)
Cette appréciation m’a permis de configurer la répartition des contraintes en fonction de la morpho
structure sur l’ensemble des terrains étudiés conformément à ce modèle géomécanique (fig.32). En
effet, on remarque une parfaite concordance entre la physionomie globale du Sahel oranais est la
fléxuration limitrophe des édifices marginaux et les reliefs des zones internes. Quant aux fr actures
tangentielles, par rapport aux zones de flexures, elles représentent les failles longitudinales (R) et
transversales (R’) de la région. Notant ainsi que les zones instables sont comprises entre les contours
des tenseurs de contraintes intermédiaires ( 2).
L’ana lyse de champ de contr aintes au moyen de diagra mme de Mohr, permet de définir la
limite des domaines pour chaque type de déformation, ainsi que de déduire la nature du régime
de la déformation. L’application de ces notions géo mécaniques sur le modèle tectonique régional
souligne deux faits importants :
1- La cartographie structurale présente l’impact d’une fléxuration régulière long eant les
piedmo nts des reliefs litto raux. Cette derniè re est associée à de grands accidents
déc roc han ts don nan t une ima ge sim ila ire d’u n mod èle de fra ctu rat ion géo méc ani que
projeté sur le diagramme de Mohr.
En conclusion, on souligne l'intérêt que porte une étude géomécanique dans la reco nnaissanc e
de l'ampleur des paramètre s intri nsèques de défor mation et dans la définition de seuils
potentiels de la fracturation ainsi que la caractérisation de la stabilité des domaines de la
déformation tectonique.
Introduction : Le site retenu pour l'étude géophysique se situe dans la partie occidentale du port d'Oran. Aux falaises
marginales de ce vieux port affleurent les formations de schistes et de dolomies métameqtàques d’âge secondaire. Ces
Terrains accidentés se caractérisent par une intense dissolution géochimique des roches carbonatées magnésiennes
entraînant une importante karstification du rocher. Pour résoudre la donnée structurale, j'ai réalisé à l'aide de notre
équipe 'risques sismique' et au moyen du sismographe de notre Laboratoire une prospection sismique de trois profils
marginaux, couvrant les 900 m de sismique réfraction
Les données de cette prospection sismique ont été associées aux données géo électrique (sources externe) réalisée sur
le même site d'étude et presque à la même période. Cette dernière m'a permis de détecter les anomalies de terrain
(fracturation) et de calculer la géométrie des réfracteurs sismiques relatif au substrat rigide (sub surface).Dans ce chapitre,
j'ai essayé de présenter les résultats des deux approches précitées accompagnées d'une synthèse locale permettant de
mieux cerner la structure géologique, plus ou moins profonde, et de localiser les endroits fragiles, présentant un risque
d'effondrement ou d'éboulement majeur sur ce sitepopulaire.
I - Prospection par la sismique réfraction : Le but de cette prospection est d'obtenir une information sur les paramètres
physiques des terrains traversés par les ondes 'F de compression et de déterminer les zones d'anomalies tels que la
fracturation, les cavités et leschangements latéraux de faciès,
Pour obtenir les vitesses vraies de chaque réfracteur sismique, son pendage et ses haut eurs (profondeurs), nous
avons procédé, au moyen d'un sismographe à trois traces (EC - S3) et par la méthode de chute de poids en tir normal et inverse.
Le calcul des vitesses apparentes et les interprétations sont effectués sur les dromochroniques associées au même réfracteur.
Le dispositif de mesures sismiques comporte un câble coaxial long de : 105 mètres comprenant une grappe de 03 géophone
(répéteurs) régulièrement espacés de10 mm (Fig.36)
• Deux tirs en bout de ligne à une mi-distance de géophone. Un tir au centre, au milieu du dispositif
de deux offsets à une distance de base constante, en fonction de la longueur du dispositif et de la profondeur du
substratum qui est souvent égale à la moitié de la longueur du dispositif
Ces derniers permettent d'améliorer la qualité de la trace sismique. Pour chaque profil, nous avons (à l'aide de notre
équipe) effectué en moyenne .une dizaine de tirs successifs pour améliorer la qualité du signal et d'en déduire les
paramètres géométriques du subsurface.
3 - Anal yse des prof ils géo sism ique (sism ique réfr acti on)
tn, A= x/ Vn ,A +T n -1, A …… …. (1 )
Les vitesses apparentes V^A et Vn,b sont fonction des pendages des couches géologiques (ai) et des
vitesses vraies (Vj). Les relations de calcul des vitesses apparentes sont données respectivement par les
relations (2) et (3) :
A partir des relations (1) et (2), on calcule l'angle d'incidence limite (i) qui nous permettra
d'avoir l'angle de pendage (a) et le calcul de Cos (i), qui rentre dans le calcul partiel des profondeurs
du réfracteur sismique. Fig.39. Enfin le calcul des vitesses vraies sera effectué par la relation
fondamentale :
a - Méthod e des interc epte times :Avec cette méthode on peut calculer la profondeur
du substratum sous chaque géophone. L'ordinat eur peut effectuer les diverses opérations de
translat ion des dromochroniques et les calculs nécessaires pour obtenir l'intercepte et les
profondeurs de chaque géophone. La valeurs des intercepte time aux géophones donne
immédiatement une 'idée de la profondeur relative du substratum sous les géophones; en translatant
l'offset 1 sur l'extrémité du tir en bout 1 on peut reconstituer les arrivées « fantômes » sur le tir en bout.
Le même procédé s'applique à l'offset 11 et au tir en bout (11). On obtient 02 dromochroniques des
tirs en bout avec la vitesse du substratum seulement. Le temps total Tt est le temps que met
l'onde P pour aller d'une extrémité à l'autre d'un dispositif sismique. Il se détermine facilement
sur la dromochronique ainsi tracée.
On obtient ainsi pour tout les géophones, si le substratum est homogène et si l'enregistrement de
l'onde des offset ne touche que le substratum, des points alignés avec une pente correspondant à
l'inverse de la vitesse réelle du substratum (ligne V V’).
Ce procédé permet de supprimer les effets dus à l'inclinaison et aux ondulations du substratum.
Une pente plus forte entre deux segments de droite peut être due à une zone lente (fracture, autre
formation). On peut évidemment conjuguer les parties correspondant à un même terrain de n'importe
quels tirs. (Fig.41). C'est sur cette démarche analytique que nous avons étudié pour produire et
interpréter les données de la sismique réfraction. Nous devons expliquer la délimitation de la
profondeur selon la nature des terrains qui sont formés d"un matériel de compétence (massif) en
profondeur. Généralement les profondeurs acquises ne dépassent pas les 20 mètres.
Pour des raisons d'accès et d"acquisition des données, nous avons segmenté le profilage sismique
en trois tronçons parallèles et distincts A, B et C, de la base au sommet nous identifions (fig.42). Ces
profils renferment trois segmentsdistants de 100 m
- Segment Al [00 -100 m]: Les valeurs des temps d'arrivé es des ondes P sont en
millisecondes. Ces données nous ont permis de tracer les différentes courbes
dromochroniques (vitesses) en tir normal et inverse.
Segment A2 [100-200 m]: Les valeurs des temps d"arrivées des ondes P en millisecondes.
Ces données nous ont permis de tracer les dromochroniques en tir normal et inverse; (Annexes
/géophysique).
1,4 à 7,8 m.
- Segment A3 [200 - 300 m]: Les valeurs correspondantes aux temps d'arrivées des ondes P
en millisecondes. Ces données nous ont permis de tracer les dromochroniques en tir normal et
inverse; (Annexes /géophysique).
Après avoir traité et interprété le profil A dans ses trois composantes (Al, A2 et A3), les autres
profils géo sismiques B (RN-11) et C ont été traités systématiquement de la même manière. Leurs
résultats sont donnés respectivement par les figures indexées avec tableaux des profondeurs
relatives aux réfracteurs sismiques : substrat-1 et 2.
Dans cette prospection géo sismique j'ai utilisé la méthode de réfraction en enregistrant les
délais d'arrivées d'ondes réfractées (pointées). Cette méthode est pratique car elle permet
d'imager les niveaux réfracteurs du sous sol sans connaissance au préalable des vitesses sismiques
du milieu physique environnant. La méthode réciproque de Palmer, m'a permis d'évaluer les
profondeurs temps, au niveau de chaque trace (géophone), sans connaître des pendages des
couches traversées. Cette méthode de prospection rapide nécessite, selon l'objectif recherché,
une mise en œuvre spéciale du dispositif de prospection afin de contrecarrer les effets statiques et
dynamiques des traces sismiques. Le dispositif est constitué par une base (grappe) de trois
géophones à recouvrement successif. Cette opération a l'avantage de fournir une bonne précision
sur la géométrie du réfracteur en zones accidentées (pendage < 20°).
Sin (l) = V1/V2, Les ondes réfractées sont enregistrées au-delà de la distance critique :
Xc= 2.Zs * tan (l) et Ds =SH/ cos(l)*V/-SH .tg(l) /SH* tan (i)
2) - Calcul du Délai ou ' profondeur-temps ' : À une position donnée du géophone, le délai
est défini par: Ds - Zs* cos(l )/F7 V, est fournie par les temps de l'arrivée directe mesurée sur
de faibles déports; ( t = x /V1 ).
V2, et Délai, sont obtenus à partir des pointés des arrivées réfractées.
t + = t CR + RE - t CE
t + = 2 DR
• La courbe des t -, fournit la. vitesse V2 du réfracte ur, le pendage du réfracteur étant
supposé nul entre Rj et (Ri+1 ).
Avec la collaboration des membres de notre équipe de risques naturels (notre Laboratoire)
j'ai procédé à la réalisation de trois profils géo sismiques, longs de 300 mètre, longeant la
marge du vieux petit port d'Oran. Les profils sont réalisés à l'aide d'une source traditionnel
(coups de marteau) pour chaque 100 mètre, en tirs directs et inverses, couvrant
respectivement cinq tirs en amont et cinq tirs en aval. Les données de pointés de temps
d'arrivées d'ondes réfractées sont enregistrés sur place puis reportés dans les tableaux indexés
en chapitre géophysique, soit sous forme de tableurs associés au texte démonstratifs. Le
traitement de ces données sismiques est réalisé à l'aide d'un programme spécifi que que j'ai
réal isé pour ce type d'invest igat ion. Le calc ul des vitesses est obtenu par la dérivée des
distances par rapport aux temps de délais partiels. Quant aux profondeurs des niveaux
réfracteurs, j'ai utilisé la relation de Meyer De Stadehofen (1980).
TROISIEME CHAPITRE
Modèlesde reconnaissancethématique
III- 2 Prospectiongéo électrique
2-1 Méthode d’investigation géo électrique
a) Principe de la méthode
b) le trainé électrique
2-2 Interprétation desdonnéesgéo électrique
Le but de cett e investiga tion par la géoph ysique est de mettr e en évidence les variations
du paramètre résistivi té électrique des formations géologique s, et ainsi de tracer la limite
lors d'un changemen t de faciès. Cette variation peut être progressive ou brusque s'il y a une
présence de failles.
Nous avons adopt é le quadr ipôl e de Wenner pour le recueil de la résis tivi té électrique. Ce
dispositif a été choisi pour faciliter l'exécution du Traîné électrique, puisqu'il a fallu percer le
revêtement superficiel au préalable, pour pouvoir loger les électrodes A, B, d'envoi du courant I ,
et M et N, de réception de la différence du potentiel (AV). L'épaisseur Z de la tranche de terrain
investiguée par ce dispositif Wenner est ainsi établie: AB/Z = 0.11 à 0.17. En choisissant une
longueur maximal e AB = 90 m, nous parveno ns à avoir la résistivité de la tranche de terrain
comprise entre la surface du sol et une profondeur entre 13 et 15 m. A noter que des électrodes de
longueur 1 mètre ont été utilisées, de façon à atteindre le sol sous le bitume et les pavés,
préalablement percés au marteau piqueur. Mesurer le paramètre résistivité des terrains situés à la
verticale sous ces points, et de corréler avec leur lithologie. Les coupes à ces sondages,
cependant, ont permis de connaître la nature des terrains dans le secteur d'étude.
a) Principe de la méthode
Les variations latérales du sous-sol sont détectées grâce aux traînés. La géométrie du
quadripôle reste fixe pour mesurer la résistivité en chaque point du profil. Les courbes et les
cartes de résistivité obtenues en prenant des mesures sur un ou plusieurs profils parallèles
03 profils de Traîné ont été exécutés; le pas du traîné a été pris égal à 10 m .
Les valeurs sont là, très faibles et varient en général de 2 à 15 (Ohm.m). Certaines valeurs isolées,
trop élevées ne sont pas pris en considération. Le seul fait, est une légère augmentation des résistivités
entre les marques 20 et 50 m, à l'Ouest du profil. Ailleurs, l'intrusion marine marque 1"atténuation
considérable de la résistivité.
Les valeurs de résistivi té subissent ici, l'influenc e de l'eau de l'intrus ion marine, et sont
relativement basses par rapport au profil A précédent. Les schistes constituant le substrat sont
moins résistan ts. La tendance des variations de résistivi tés sur les deux profils A et B
montre qualitativement une certaine similitude : entre les marques 110 et 140 m, l'an omal ie
se cont inue . Plus à l'Es t, aprè s l'ab aiss ement des vale urs, une remont ée est perce ptible
sur les deux profi ls, entre les marque s 180 et 220m. Les sondages géo techniques ont mis
en évidence des cavités, ce qui laisse supposer un prolongement de la zone d'anomalie qui
regroupe l'espace entre les deux profils.
Plusieurs tronçons peuvent être distingués sur ce profil, suivant les résistivités p qui
varient entre 33 et 352 .m, l'étalonnage des valeurs maximales est réalisé à la base des
échantillons qui affleurent sur site. Ces dernières sont normalement élevées et que les faibles
valeurs sont dues aux altérations (karstification). Entre la distance 40 m et 80 m, à partir du
point 0 des mesures à l'extrême Ouest : les résistivités 'p' sont comprises entre les valeurs
106 à 119 .m. Etre la distance 80 et 100 m: 'p' est égale à 40 - 90 .m . Cette diminution
progressive d'Ouest en Est, est due à la karstification et également à la présenc e d'eau dans
les couches inféri eures, jusqu'à une profondeur d'envir on 15 m. Entre la dist. 100 m et 130
m : p est compris entre 208 et 352 .m. Entre la distance 130 m et 180 m:'p'; chute et atteint
les valeurs de: 30 - 83 .m. Il est possibl e qu'à cette limite de 130 m, existe un accident
différenciant deux compartiments de roches.
entre la distance 180 m et 220 m : [ p] est égale de 100 à 180 .m , alors qu'au delà
De même les données géo électriques, au moyen du tramer électrique réalisé par des
géophysiciens expérimentés, ont livré des résultats très proches de ceux obtenus par la
sismique réfra ction . Notant compte qu'au nivea u des effon drements les valeurs de
résistivités apparentes augmentent rapidement, ces anomalies m'ont servi pour corréler les
différentes coupes géophysiques et de définir que ces anomalies électriques s'intègrent
conformément avec les variations des vitesses apparentes des ondes élastiques traversant le sous
sol, permettant ainsi la détection des zones altérés et/ou fragiles.
L'ensemble des coupes géophysiques m'ont permis de résoudre enfin la géo - structure
du site du Port d'Oran Est. L'interprétation géologique de ces coupes mets en relief le type
de structure profonde du substratum, révélant l'existence d'une géométrie de type 'rampe
décollement' profonde, sur laquelle discorde le Tertiaire avec une allure plus ou moins
tabulaire. En conséquence, la structurale de ce site marginale situé à la limite orie ntale de la
(zone sismotectonique; zone -2) fait Apparaître la direction et le sens d'un ancien transport tectonique
qui plonge vers le Nord Ouest; en opposition contre la (zone sismotectonique; zone-1) connue par
un transport tectonique à vergence méridionale.
Introduction
L'étude géodynamique de la sebkha d'Oran a été depuis longt emps sujet de contre verses
entre les géologues structuralistes et sédimentologues vu la complexité de sa structure et la diversité
des phénomènes liés à ces terrains. Ce bassin endoréique regroupe plusieurs phénomènes
géologi ques tels que: le magmatisme (sources hydrothermales), la présence de décrochements et
d'accidents tectoniques (deçà kilométriques), l'existence d'un système de relais de plis et
d'emboîtement des terrasses alluviales et des phénomènes hydrogéologique liés à la communication
entre les différentes nappes aquifères. Cette variété de phénomènes géologique complique toute
interprétation spécialisée. Cependant il serait raisonnable d'appliquer plusieurs outils d'investigation
pour s'approche r du résultat thémati que pros péré.
La recherc he structurale vient en amont pour tout interprétation objective; qu'elle soit liée à la
sédimentologie à l'hydrogéologie ou bien à la sismotectonique. Cette dernière constitue un axe de
recherche fondamental dans la géodynamique des bassins qui permet la délimitation spatiale et
temporelle des différentes unités structurales et la définition de la dynamique interne à l'échelle
régionale.
Cette étude est basée nota mment sur les données géophysiques et de forages, obtenus par
l'I.N.R.H d'Oran, qui m'ont permis la consultation des rapports inédites de SOGREA -2004. Je dois
préciser que leurs données sont exploitées dans leur état brut pour résoudre la thématique structurale
et d'établir les coupes géo structurales ainsi que les différentes cartes thématiques de la Sebkha d'Oran.
Au total (06) coupes synthétiques ont été levés par la société étrangère 'SOGREA-2004, dont
l'objectif été la reconstitution des nappes aquifères de la grande Sebkha d'Oran grâce à
l'autoris ation du Directeur de FANRH d'Oran, la consultation du rapport géophysique m'a
favorisé l'intégration d'une nouvelle conception thématique liée à l'évolution structurale de la
Sebkha d'Oran à partir des profils géo électriqu es (annexes 66-71). L'interprétation
géologique de ces profils à la lumière des connaiss ances géodynamiq ues et structur ales
(fig.57 - fig.62) m'a permis de retracer les principales cartes isobathes et isopaques qui
s'adaptent avec la structure géologique régionale du Sahel oranais. Dans optique structurale, j'ai
itéré les principales discontinuités struct urale s liées respe ctiveme nt aux toits des formations
néogènes (Miocène inf., Miocène sup. et du Pliocène sup.) masqués sous les dépôts
sédimentai res de la grande dépression régionale qu'est la Sebkha d'Oran.
Les sorties des cartes thématiques sont réalisées par les logiciels 'Surfer et Global Mapper',
équilibrées par rapport à l'allure du variogramme (données régionalisées) . Rappelant que ces
outils sont perfo rman ts pour les opération de superposition et d'éch anges entr e les 'meta -
data ', travaillant sur les programmes SIG; utilisé notamment par le logiciel *Mapinfo-V.6,5). Le
calage des cartes (géo référencement) par rapport aux amères localisées sur l'imagerie 'Landsat-
1990' a permis d'obtenir une représe ntation cartographique relativement précise pour la
valeurs en profondeurs (courbes isobathes) et en valeurs d'épaisseur (courbes isopaches). Ces
cartes thématiques ont contribué à la valorisation de la variante structurale profonde de ces
terrains subsidents (néogènes). L'interprétation systématique de ces cartes présentées
respectivement dans les (fig.63- fig.68) confirme l'existence d'un important cisaillement
traversant la grande Sebkha d'Oran, mettant en relief deux entités géologiques en position de
convergence avec d'importants plissements et de chevauchements marquant l'emplacement
d'une fléx urati on tect onique situ ée aux pied monts du 'Murd jadj o' et au versant Nord des
monts de 'Tessala'.
Dans une vision structurale, afin de détecter les mouvements relatifs des blocs crustaux
composant le substratum anté-Néogène, j'ai établi sur la base de données géophysiques,
plusieurs cartes thématiques (isobathes et isopaques) pour analyser l'état de la déformation
tectonique affectantle bassindurant le Néogène et le Plio-quaternaire.
En effet, l'analyse géométrique des coupes de synthèse (coupe 1 -6) montre le schéma
d'une structur e complexe; compressive et décrochante au sein d'un bassin allongé et
subsid ent (variations strato nomique importa nte) marquant l'état d'une instabilité
importante en profondeur qui s'atténue vers la surface (quaternaire). L'interprétation de ces
cartes thématiques fait ressortir deux faits importants :
Les investigations profondes des profils géo électriques ont été calées par des dizaines de
forages qui montrent parfaitement les déformations du néogène et l'effet de la fract uratio n sur
les variat ions vertic ales des faciè s sédime ntair es. Cette analyse semb le moins conf orme aux
int erprét ati ons géol ogique s et notamme nt aux explications structurales mettant l'accent sur
les nappes de charriage et en particulier sur l'ef fet d'un e tectoni que tang enti elle . Deva nt cet
aspect frag ile pour une interprétation structurale objective j'ai établi des cartes thématiques par
l'extrapolation des épontes de chaque niveau stratigraphique pour une reconstitution structurale de
chaque horizon. Les cartes établies m'ont favorisé la restitution paléo structura le au sein de la
sebkha d'Oran, depuis le miocène inférieur jusqu'au Pliocène supérieur. L'emplacement des axes
de plis et des accidents pour chaque étage géologique ma permis de mieux cerner la limite des
zones fragiles où l'effet d'interaction entre les cont raintes tectoniques es t impo rtant et
corres pond à mon avis à l'en droit d'e mpla cem ent d'un profon d accident de cis ail leme nt
dont l'or ientat ion est pratiquement Est - Ouest. En fin je constate que l'effet d'une subsidence
différentielle tectonique est clair, ainsi on note l'effet de bombement dans les différentes
directions, ce qui confirme l'existenc e de phase compressives entretenue depuis le miocène
infé rieu r jusqu'à nos jours; les sort ies de cart es font preu ve de cett e état de déformations
récentes (quaternaire déformé ); (Fig. 69)
Pour établir une synthèse régionale sur la répartition des environnements sédimentaires des
formations tertiaires du littoral oranais, nous avons utilisé l'outil géochimique pour la
caractérisation et la cartographie des faciès géochimiques. Cette approche s'est avérée
possible pive à résolution rapide de l'outil informatique d'une pan et d'autre part, au
développement des algorithmes dérivant du domaine des probabilités statistiques. Ces
méthodes mathématiques utilisent les calculs d'ajustement de l'algèbre linéaire permettant la
représentation graphique des données sous forme de plans factoriels qui présument la
thématique étudiée. En associant à ces méthodes de synthèse d'autres algorithmes de
classificatio n et d'agenc ement des individus avec leurs variables, une cartographie
thématique est devenue possible pour l'établissement de canes potentielles de faciès
géochimiques qu'on utilise ici pour la caractérisation des déplacements latéraux des faciès
dans les zones d'agglomération urbaine ou les conditions de la prospection géophysique sont
pratiquement impossibles. L'association des ces cortèges minéralogiques dépend
naturellement des conditions physico-chimiques et paléogéographiques favorables à
l'identification des paragenèse (série référentielle d'association minéralogique). Cette dernière est
obtenue grâce à l'analyse factorielle des correspondances, qui a permis de résoudre la filiation
des faciès géochimiques propres aux terrains Plio-quaternaires constituant le sol pédogénétique
de la ville d'Oran ainsi que leur cartographie. En effet, l'application des méthodes statistiques
notamment celle de l'analyse hiérarchique ascendante (C.A.H) et celle de l'analyse factorielle
dus correspondances (A.F.C). se sont avérées déterminantes pour l'interprétation géodynamique
des recouvrements superficiels et l'établissement de cartes thématiques potentielles des faciès
géochimiques. Pour atteindre cet objectif, deux approches sont envisagées :
Cette notion spécifique au faciès géochimique nous a permis de détecter indirectement les
zones fragiles ou la fracturation néotectonique et/ou séismogène a pu être conservé grâce à
l'adhésion des contours de faciès aux contraintes tectoniques ayant affectées ces terrains
superficiels.
2- L'appro che géochim ique; Elle est basée sur le mode de la distri bution spatiale des
teneurs min éra log iqu es du vol ume tot ale de la roc he (éc han til lon ) et leu r ass oci ati on.
La configuration cartographique des ces minéraux montre que le tracer thématique des plans
facto riels épous e généralemen t la forme des variat ions latérales des faciès géochi miques
relatifs aux terrains pédogénisés de la région d'Oran. La superposi tion des cartes de teneurs
géochi miques et cel les du pla n fac tor iel syn thé tiq ue a per mis d'a rrê ter les
paléogéogr aphies potentielles propres à chaque faciès (minéral) des terrains analysés par le
laboratoire des travaux publiques de l'Ouest (LTPO-1994).
- METHODOLOGIE
Dans ce travail, nous proposons une cartographie thématique basée sur la géochimie des
minéraux constituant la fractio n totale des format ions ‘P lio-quatern aires’ de la ville d'Oran.
L'accent est mis sur le lien existant entre la répartition des ces minéraux et leur distribut ion
spatiale en subsurface. Pour des raisons d'homogén éisation des données et de disponi bilité
des affleurements de sols, les prélève ments des échanti llons ont été choisis selon deux
référentiels:
- Un référentiel horizon tal: qui répond au gradient topogra phique, nécessi te une
collecte systématiqu e des sols suivant une orientat ion méridional e (Nord -Sud), depuis la
Sebkha d’Oran vers la marge littoral e.
- Un réf érentiel vert ical : qui dépe nd de l'or dre de dépô t des faciès géochimiques, est
recommandé à suivre l'évolution verticale des différentes unités des terrains superficiels de la
région étudiée. La succession des prélèvements suivant ce référentiel admet une orientation
préférentielle qui est de l'Ouest vers l'Est. L'analyse de la géochimie des recouvrements
superficiels (sols) n'a pu être réalisée que grâce à la contribution du laboratoire des travaux publics
d'Oran/1994. La technique utilisée est en l'o ccu rre nce cel le des dosage s vol umétri ques des
min éra ux spé cif iqu e à la caractérisat ion de ces terrain s. Les résult ats obtenus sont donnés
sous forme d'un Tableau regroupant les teneurs géochimiques exprimées en pourcentage;
(Tableau-04).
Les résultats d'analyse géochimiques (Tableau-04) sont interprétés par des méthodes
statistiques qui dérivent des mathématiques appliquées du domaine des 'Probabilités
Statistiques' et qui s'intéressent particulièrement à la réduction du nombre de données
multidimensionnelles, telles que la classification automatique et l'analyse factorielle des
correspondances; (Laffite, 1972). Dans le cadre du présent travail, nous avons établi deux
analysesstatistiques complémentairesà savoir:
Cette analyse constitue une méthode de synthèse qui permet de visualiser l'information
contenue dans un tableau de données quantitatives sur un plan factoriel. La proximité de deux
points (variables) exprime la similarité des observations selon la distance 'Khi-2'. Le principe
de base de l'AFC, consiste d'abord à estimer la probabilité d'apparition de couples similaires et
de calculer ensuite la distance qui sépare les individus au sein du nuage de points
(échantillons).
La représentation des axes principaux ou axes factoriels sur un ou plusieurs plans factoriels et
le calcul des valeurs propres de la matrice des probabilités serait donc recommandé pour
visualiser le partitionnement vectoriel multidimensionnel correspondant aux différents
individus. Dans ce contexte, nous avons entrepris les deux types d'analyses statistiques:
4 - Synthèse géochimique
L’évolution quantitative des teneurs en minéraux dans ces terrains Plio-quaternaires caractérise les
changements dans les conditions sédimentologiques et tectoniques régnantes dans cette région
sismiquement instable. En effet, les variations notables en pourcentage des minéraux sont
observées ce qui fait apparaître l'accord avec les variations latérales des faciès géochimiques.
Ces changements suggèrent des variations importantes des flux sédimentaires, provenant des
zones sources, qui sont liées à leur tour aux facteurs géodynamiques qui ont édifié les
différentes paléogéographies tertiaires. Dans ce contexte, nous soulignons l'importance des
méthodes géostatistiques, appliquées dans le domaine de la géologie appliqué e et
notamment en géochimie. Pour résoudre la configurati on carto graphique de la répartitio n
des ces faciès cénozoïques une approche thématique a été appliquée sur la base du zonage
des faciès géochimique du à la fréquence d'apparition ou de la disparition de minéraux
indexes au sein des paragenèses relatives au lithofaciès. L'anal yse du spectre minéral ogique
montre une compatibilité évident e entre les assemblages des minéraux détritiques et leur
paléo environnement durant le Plio-quaternaire. Notons que l'organisation des ces paragenèse
géochimique nous a permis d'identifier le tracé des paléo courants 'fluvio-lacustres'
traversants la région. L'organisation de ces faciès est compatible avec l'individualisation des
dépôts sédimentaires quaternaires qui a gardé son empreinte durant ces dernières décennies.
Quant à l'interprétation des mouvements tectoniques ayant affectés la région nous
soulignons d'avoir utilisé plusieurs critères et connaissances structurales pour retrouver la
direction et le sens de mouvement des faciès qui resteront arbitraires au modelé géologique
(faciès géochimique). En effet, les princip aux critère s de reconnaissance de mouveme nts
sont déduits de la forme lenticulaire de ces assemblages de faciès et des décalages constatés
entre les segments de, faciès ayant la même nature géochimique. Pour les variati ons des
teneurs en silice et en carbonates de calcium, nous soulignons l'existence d'un important
décrochement senestre qui déforme le contour (faciès) qui est fragmenté probabl ement
par un acciden t tectonique au niveau de ‘Dar El-Beida' d'Oran Est cet accident et connus
par d'autres travaux inédites sous la nomination de l'accident 'Oran -port et Oued -Tlélat’. En
fin, je dois souligner l'importance d'étude géochimique des éléments minéralogiques du sol
dan s la pro spe cti on ind ire cte des sit es urb ain s pou r la rec her che des pal éo
environnements et l'identification des zones fragiles; l'endroit d'emplacement des
principaux résidus d'altération, où se sont agglom érés, à la faveur du fonctionnement
d'ancienne s failles (séismogènes). La cartographie de ces arrangements latéraux de faciès a
permis de restituer le réseau de fracturation traversant en partie la ville d'Oran. Cette
approche pourra constituer une nouvelle technique dans la recherche des paléo chenaux et
dans l'estimation d'extension des failles masquées.
II - Séismologie(donnéesinstrumentale)
V - Analysedes donnéesséismiques
VI - Interprétationsismotectonique
1 - Sismicit é historique
Les données des enregistrements séismiques ici utilisés sont tirées du catalogue national de
la séismicité algérienne (CRAAG), donné en annexes. La répartition spatiale des épicentres
séismiques à l'échelle des zones internes et externes du littoral oranais. (Fig.73)
b) Intensité locale et cartes isoséistes : par définition, elle mesure en un lieu des effets du
séisme, en termes de perception par la population (II à VI), désordres sur les constructions
(VI à X), bouleverse ments sur l'environnement (X à XII). Elle s'écrit en chiffres romains
quel le que soit l'éc hell e util isée . Aprè s un séis me, on établ it les cour bes isos éist es ou
courbes d'égale intensité (ou égale accélération). La localisation et la géométrie de la source
sont des facteurs déterminants des isoséistes. Mais ce ne sont pas les seuls. Les conditions
géologiques de la régi on sont également très impor tant es. En raiso n de la propagati on
radi ale des onde s, la profonde ur du séis me est un des para mètr es de l'es pace ment des
isoséistes, donc de l'étendue’ du territoire concerné par le séisme.
C'es t à Mer cal li ( 190 2), que rev ien t l'i nde xat ion d'échelle de mesure des effets locaux
d'un séisme. Cette dernière a été modifiée en 1931 pour évaluer l'intensité d'un séisme sur une
échelle discrète fermée de 12 degrés (de I à XII). L'intensité est dét erm iné e pou r cha que
sit e d'o bse rva tio n lor s des enq uêt es mac rosi smi que s par l'ampleu r des dégâts causé s
par un séis me et par la perce ption qu'a eu la popul atio n du séisme. Il s'agit d'une évaluation
qui fait appel à une certaine subjectivité. Mais, à l'époque, on ne possédait pas les moyens
d'établir une échelle objective comme la mesure de l'énergie à la source (Magnitude) et
l'enregistrement des accélérations sur les sites.
L'int ensité de l'éche lle Merca lli, présume l'effet ressen ti par l'évén ement , où à l'échelle
‘II’: Quelques personnes peuvent sentir un mouvement si elles sont au repos et/ou dans les
étages élevés de grands immeubles.
‘III’: A l'intérieu r de bâtiss es, beauc oup de gens sente nt un léger mouvement. Les objets
suspendus bougent. En revanche, à l'extérieur, rien n'est ressenti.
‘IV’: A l'in tér ieur, la plupart des gens ressen tent un mouveme nt. Les obj ets
suspend us bougent, mais aussi les fenêtres, plats, assiettes et portes.
‘V’: La plu par t des gen s res sen ten t le mou vem ent . Les per son nes som mei lla nt son t
réveillées. Les portes claquent la vaisselle se casse, les tableaux bougent, les petits objets se
déplacent, les arbres oscillent, les liquides peuvent déborder de récipients ouverts.
‘VI’: Tou t le mon de sen t le tre mbl eme nt de ter re. Les gen s ont la ma rch e tro ubl ée,
les obje ts, tabl eaux tombe nt, le plât re des murs peut se fendre, les arbre s et les buiss ons
sont secoués. Des dommages légers peuvent se produire dans des bâtiments mal construits,
mais aucun dommage structural.
‘VII’: Les gens ont du mal à teni r debou t. Les condu cteur s sentent leur voitu re secouée.
Quel ques meub les peu vent se bri ser . Des bri ques peuv ent tom ber des imme ubles. Les
dommages sont modérés dans les bâtiments bien construits, mais peuvent être considérable
dans les autres.
‘VIII’: Les cha uff eur s ont du mal à con dui re. Les mai son s ave c de fai ble s
fon dat ion s boug ent. De gran des stru ctur es tell es que des cheminées ou des immeu bles,
peuv ent se tordent et se briser . Les bâtime nts bien construits subissent de léger s
dommages, contra irement aux autres qui en subisse nt de sévères . Les branche s des arbres se
cassent . Les collines peuvent se fissurer si la terre est humide. Le niveau de l'eau dans les puits
peut changer.
‘IX’: Tou s les imme ubles subi ssent de gros dom mage s. Les mais ons sans fondations
se déplacent. Quelques conduits souterrains se brisent. La terre se fissure.
‘X’: La plu par t des bât ime nts et leu rs fon dat ion s son t dét rui ts. Il en est de mêm e
pou r quelques ponts. Des barrages sont sérieusement endommagés. Des éboulements
se produ isent . L'eau est détou rnée de son lit. De larges fissu rent apparaissent sur le sol. Les
rails de chemin de fer se courbent.
‘XI’: La plup art des cons tru ction s s'ef fondren t. Des pont s sont détr uits . Les cond uits
souterrains sont détruits.
‘XII’: Presque tout est détruit. Le sol bouge en ondulant. De grands pans de roches
peuvent se déplacer.
Sur le plan de plani ficat ion d'un rése au sismique 'large bande ', dans l'Ouest
médit erran éen, d'impo rtant s effo rts ont été déplo yés par les part enair es de ce résea u dit:
'Western Mediterranean' constitue une plate forme de travail de coopération permett ant
d'élar gir l’obse rvation et application séismol ogiques entre les équipes de recherche Scientifique
(universitaires) dans un proche avenir. Les potentialités de ce réseau sont importantes en matière
technique pour la production de données instrumentales précises. Notant bien, que nouvelles
stations sont projetées pour leur installer, dans l'Ouest méditerranéen et notamment dans l'Ouest
algérien, dont l'Université d'Oran, sera le privilège de gérer et entretenir une station pilote 'large
bande' codifiée sur le nom propre d'ORAN, destinée pour la recher che Scienti fique
universitaire, qui produit des données séismologiques en temps réelle qui nous permettront de
renforcer la recherche séismologique et avoir une propre contribution dans les études co-
sismiques sur le littoral oranais (Martín Davila, et al. 2006). Cette station sera le fruit d'une
étroite collaboration établit grâce à une collaboration scientifique tripartite entre ROA et UCM et
notre Université. L'installation de cette nouvelle station au sein de l'IGMO / UOR, sera exploitée
ensuite à une convention Scientifique entre les trois partenaires suscités par ROA et UCM.
Egalement une autre station large bande sera installer par l'équipe d'Evora (UEVO), au Sud de
Portugal.
Fig.74 ; Les principales stations du réseau large bande (W.M) et ses composantes séismiques
(opérationnelles et projetées) sur la marge maghrébide.
autr e composant e des 'GPS' sont co-localisé s et associées avec le même réseau permanent
installé par ROA.
La source séismique est définie de façon conceptuelle, sur un espace donné et sur une suite
récurrente des séismes de magnitude connue. Théoriquement, il existe trois modèles distincts
de source sismique par rapport à l'espace à savoir : le point, le linéament et la surface. Lors de la
définition de la séismicité locale du site prospecté, on utilise souvent deux types de modèles:
linéaire et de surface qui répondent aux conditions tectoniques et sismologiques de la région
étudiée. Le modèle de la source de la séismicité est défini sur la base de données séismologiques
enregistrées sur les catalogues de la séismicité régionale et des données sismotectoniques
déduites des cartes géo structurales associées aux épicentres séismiques. Le modèle
sismotectonique régional fait apparaître les dislocations de failles actives qui sont d'âge
pliocène à quaternaire, considérées comme des sources de déclanchement des ruptures lors d'un
excès de pression ou de contrainte tectonique Dans l'analyse du risque sismique, ce modèle
constitue l'objet d'examen et d'édification permanente en fonction des événements potentiels
pouvant affecter d’édifications permanentes en fonction des événements potentiels pouvant
affecter la région. Dans l'impossibilité de nommer certaines sources de séismicité, celles-ci sont
indexées par une numérotation conformément aux zones séismiques (unités sismotectoniques).
Devant le nombre restreint des données sur la séismicité historique il serait nécessaire de
regrouper plusieurs épicentres séismiques en une seule zone sismotectonique. De cette manière on
peut résoudre le problème de redondance des calculs déterministes et/ou probabilistes qui
resteront indispensables dans l'évaluation de l'aléa sismique et le calcul du risque sismique
régional. Notant que la magnitude maximale attendue de certaines sources est définie sur la
base des données séismiques enregistrées dans les catalogues et des résultats obtenus lors des
investigations géophysiques. les caractéristiques des sources sismiques possibles sur les
failles identifiées sont : le foyer ou hypocentre : représentant le point de déclenc hement
de la rupture , l'azimut de la faille: angle compris entre l'axe du méridien et celui de la
rupture, pendage de la faille: ou incl inais on de la discontinuité , surf ace: supe rficie du
plan de faille concernée par la rupture, déplacement moyen: longueur du glissement de la
roche de part et d'autre du plan de faille, magnitude: mesure de l'énergie libérée, dépend du
'moment sismique', donc de la rigidité du milieu, de la surface et du déplacement de la
rupture, vitesse de rupture: ou vitesse de propagation de la rupture dans la roche qui dépend
Par définition, la Magnitude est une grandeur obtenue par la mesure de l'amplitude des
ondes enregistré es par un sismo graphe ; la magnit ude fournit une estima tion de l'éner gie
dissipée au foyer sous forme d'ondes sismiques. Il existe plusieurs définitions de la magnitude
(Tableau.5):
Magnitude locale (ML) Utilisée pour des saisines proches (locaux). Elle est définie à
partird'amplitude maximale d'ondes 'P'.
Magnitude de durée (Md ) Utilise également pour des séismes proches mais elle est
définie à partir de la durée du signal.
Magnitude des O-surface (Ms) Utilisée pour les séismes lointains, dits télé séismes, dont la
profondeur est inférieure à 80 km. Elle se calcule à partir de
l'amplitude des Ondes de surface.
Magnitude d'énergie (MW) Définie pour les très gros séismes. Elle est calculée à partir d'un
modèle physique de 'Source sismique', reliée au moment
sismique Mo
A l'origine de toute faille a un niveau de contrainte élevée dans un milieu rocheux plus ou
moins homogène; une première rupture qui s'est propagée à partir d'un "point faible" en
s'accompagnant d'une chute brutale de contrainte. La faille ainsi créée constitue un plan de
rupture privilégié à la faveur d'une contrainte qui continue de progresser jusqu'à atteindre à
nouveau un second point de rupture. La faille pourra s'allonger et se ramifier sous l'effet des
séismes successifs, à travers les segments de cette faille principale en fonction des niveaux de
contraintes accumulées et des forces de friction associées. En raison de ces forces présentes entre les
deux parois d'une faille, les déplacements le long de la faille ne se font pas de manière continue et
uniforme, mais par à-coups successifs, générant à chaque fois un séisme. Dans une région soumise à
un régime de contraintes donné, les séismes se produiront de façon récurrente sur les différents
segments d'une même faille.
Le processus se déroule en trois étapes : Accu mulat ion de contr ainte s, déclenchement de
la rupture au delà du seuil de résistance des roches et l'arrêt de la rupture sismique (quelques
secondes plus tard). Le cycle sismique d'une faille est une succession de périodes d'augmentation
des contraintes et de ruptures brutales dont il faut établir la périodicité pour définir son activité.
Chaque faille a un cycle sismique qui lui est propre et qui dépend de son mécanisme, de la vitesse de
progression des contraintes, de la nature des roches et de sa géométrie. Le cycle de retour des séismes
de différentes magnitudes obéit à des lois de probabilité. L'identification de ces lois fait partie des
outils de la prévention et du risque sismique. Les régimes de contraintes d'origine tectonique
évoluent à l'échelle des temps géologiques, ainsi des nouvelles failles naissent et d'autres cessent leur
activité progressivement.
Dans cette étude nous avons utilisé les données séismiques du catalogue national
(CRAAG) et internationale (USGS) relatives à la zone tellienne (interne) et littorale du Nord-
Ouest d'Algérie. La période: 1900-1980 est sélectio nnée d'après l'information en données
instrumentales bien renseignées sur la Méditerranée occidentale. Les données triées figurent
sur le Tabl eau-06. Asso cian t les méth odes mathémat iques déri vant du domai ne des
probabilités statistiques nous avons appliqué la classification hiérarchique des données
séismogéniques pour obtenir un regroupement optimal des épicentres séismiques. Le résultat de
cette anal yse est donn é sous for me d'un dia gramme dit 'Den dro gramme' de la
classification , basé essentiellement sur le calcul des fréquences croisées d'associations de
variables séismogéniques qui sont respectivement listées :
Tableau- 06 : Données utilisées pour l'étude sismotectonique de la ré gion littorale (Période 1900-1980)
3. Interprétation sismotectonique.
L'é tu de géo stat is ti que des ép ic en tr es séi smiq ues as soci ée à la cl as sif ic at ion automatique
'Clustering' montre que le groupement optimal des foyers séismiques s'effectue selon une fonction non
aléatoire, récurrente suivant une partition ternaire correspondante au de cisaillement 'Riedel: R, R' et P. Cette
configuration géométrique correspond aux phases néotectoniques et sismotectonique (déformation
contemporaine). La projection spatio-temporelle de ce système répond respectivement aux variantes cinématique et
hiérarchique de la tectonique régionale. L'observation sismotectonique à l'échelle régionale confirme que les séismes
de magnitude M>5.5 ont un impacte directe sur les mouvements de terrain et sur la fracturation des sites. Quant au
mécanisme 'Mégariedel' affectant une grande région (deçà kilométrique) telle que l'unité de zones internes
marginale. Cette zone en particulier prouve une rotation senestre suite aux déplacements latéraux ré sultant de ce
mécanisme transformant de la marge littorale du Sahel oranais.
VI -1 Séismicité historique
La région de l'Oranie a subi dans le passé plusieurs événements séismiques dont le plus
important est celui du 09 Octobre 1790 qui reste gravé dans la mémoire des citoyens pour sa
violence et les pertes humaines qui s'élevaient jusqu'à plus de 2000 personnes. Ce séisme,
localisé en mer serait probablement du au jeu d'accidents actifs de l'unité sismotectonique (1)
et précisément à. Djebel Murdjadjo. La ville de Ain Témouchent située a soixante dix
kilomètres au Sud-Ouest de la ville d'Oran elle à été frappée par plusieurs séismes mais
d'une intensité faible par rapport à Oran. On peut citer parmi ces séismes historiques
(Tableau-7); Réf-GRAAG-2000. Le faible nombre de séismes est bien entendu dépend du
nombre de stations de surveillance séismiques existence. Afin de comprendre l'occurrence du
séisme du 22 Décemb re 1999, il est import ant de le repla cer dans son conte xte
géologique. Celui-ci est marqué par diverses structures géologiques tels que des plis et plis
failles qui affectent les terrains 'Plio-quat maires'. Les traces causées par cet événement sont
détectés en plusieurs endroits; notamment à Aine Laalame, Aine Tolba et au Nord Est d'Aine
Témouchent. (Photos-2 et 3).
Fig. 84
Fig.86
Fig. 85 :
Fig. 86
Le séisme du: 22-12-1999 à fait l'objet d'une étude détaillée. Les auscultations de terrain ont
contribuées à mieux définir le plan de faille principal ayant rejoué à cette date et d'estimer l'ordre de
grandeur de la fracture dite 'Source sismique' au moyen du programme Seisan-V8'. Le traitement
des données séismologiques a fait l'objet d'un stage de perfectionnement en séismologie /Evora-2004
sous l'encadrement de mon co-encadreur avec ces collaborateurs du Département de Physique d’Evora
(Portugal).
Le mécanisme focal représente la rupture tectonique actuelle au moyen des tenseurs de tensio ns
ou de contrai ntes agissantes sur les plans séismogènes (plan princip ale de la discontinuité et le
plan auxiliaire de la faille). Le mécanisme focal de cet événement régional traduit l'activité
tectonique du substratum en précisant que la nature de la déformation est surtout compressive dont
la contrainte maximale 'al' est orientée NW-SE. Ce résultat séismologique traduit la projection
inverse du triaxial tectonique régional de cette unité sismotectonique (zone-5), ayant comme
composante deux failles décrochantes, tangentes au front de chevauchement septentrional qui
délimite la rampe tectonique de Ain Témouchent (Fig. - 88) • Le foyer sismique se situe près d'un
nœud tecto nique situé en profo ndeur à l'endroit d'intersection des plans de failles décrochante. On
remarque que le décalage existant entre les failles et la position de l'épicentre de l'événement est du
notamment à l'effet de la projection en surface d'un foyer.
Le mécanisme focal du dernier événement séismique, affectant la marge littorale d'Oran Est ;
localisé à 20 km de la ville, est un séisme de Magnitude moyenne (Mw=5.5). La distribution des
répliques de ce séisme, durant l'été 2008 répond conformément à notre modèle sismotectonique,
selon l'orientation de branches de failles transversales et méridionales du 2 eme ordre. Ces failles se
croisent en mer dans la parie Nord orientale de Djebel Khar et Bel Gayd (fig.89). Les observations
de terrain, réalisées durant juin et juillet 2008 (in situ), et suite à quelques enquêtes menées sur l'axe
d'Aine Franine et de Kristel révèlent quelques traces de dislocation de terrain et au niveau de
quelques anciens bâties et falaises de la fronge maritime (Canastel Ain-Franine et Ain-Defla). Sur cet
axe long d'une dizaine de kilomètres j'ai enregistré plusieurs cas de tassement de terrain meubles
(marnes néogènes) et des dislocations de croûte calcaire 'Calabrien' ayant une direction comprise
entre NI 10 et N120°. Comme j'ai appris, sur le plan hydrogéologique, que le débit de la source de
Kristel a augme nté de façon notable. Ces info rmatio ns conv ergen t vraisemblablement avec
l'esquisse cartographique de la macro sismicité du séisme d'Oran du : 12/12/1959;in Benhallou et
Roussel, 1971). Malgré la proximité relative du foyer sismique de la ville d'Oran, il n'y a pas eu de
dégâts notables dans les sites marginaux ; notamment à (Bel Gaïd). En comparant sa faible intensité,
cet événement présente une particularité par rapport aux autres séismes. Ce qui suggère le cas d'un
séisme subductée à une profondeur d'environ 30 kilomètres en deux branches de failles. Cet
interprétation semble logique avec les deux mécanismes focaux présentés (fig.90 et fig.91), dont le
premier enregistre mouvement de compression affectant la ville d'Oran quant au second il enregistre
une distension au Nord Est de marge littorale, (fig.91). Ce fait marque une atténuation considérable
de l'énergie du séisme destinée à la déformation du milieu. Comme on enregistre des perturbations
notables au niveau du débit de la source de Kristel. Ces observations de terrain reflètent pratiquement
les mêmes signes présentés par la carte d'intensité. Ce séisme vient de confirmer le régime tectonique
régional qui se prête à un grand cisaillement qui affecte la région littoral et qui évolue sous différentes
échelles en système de failles de Riedel et de méso- Riedel et en méga- (Riedel in Kazi Tani, 1986) à
plusieurs et mieux localiser les zones fragiles. Ces dernières sont placées à l'endroit de la
déformation par cisaillement et que les contraintes tectoniques peuvent se dissiper à travers plusieurs
branches ou discontinuités tectoniques.
id date heure minuit sec lat_y lon_x Profond mag Intensité localisation
1 09/01/2008 23 55 0 35.46 -0.45 19 3.9 - -
2 09/01/2008 23 56 40 35.37 -0.36 23 4 0 -
3 09/01/2008 22 24 2 35.38 -0.38 19 5 sidi bel Abb es
4 12/01/2008 0 32 57 37 0.95 9 2.7 0 -
5 06/06/2008 22 48 23 35.8269 -0.6299 30 4 3 N-ORAN
6 06/06/2008 20 2 57 35.7009 -0.5374 30 5.5 3 NE-ORAN
7 18/06/2008 13 23 58 36.1944 1.1542 33 4.5 4 W- Chélif
8 19/06/2008 21 39 58 35.7963 -0.5669 26 3.3 0 NE- Oran
g 28/06/2008 5 15 45 35.2742 -1.4522 11 2.5 0 Ain- Témouchent
10 08/06/2008 16 35 50 35.9389 -0.6441 17 3.5 i 0 N- Méditerranée
11
07/06/2008 13 14 35 35.7955 -0.5542 36 4 0 NE -Oran
12 07/06/2008 7 24 34 35.8023 -0.4744 23 3.9 0 NE -Oran
13 07/06/2008 4 24 42 35.8646 -0.5601 35 3.6 0 NE -Oran
14 07/06/2008 2 18 14 35.6725 -0.4879 31 3.9 ! 0 Est -Oran
15 07/06/2008 1 39 18 35.7307 -0.5135 28 4.2 0 NE -Oran
16 07/06/2008 1 9 29 35.8023 -0,4995 21 3.9 0 NE -Oran
17 1 3/06/2008 3 15 17 35.7787 -0.4942 35 3.4 0 NE -Oran
13 19/07/2008 20 2 53 35.0636 -1.9436 0 3.2 0 NW- Tlemcen
19 25/07/2008 20 14 22 35.9898 -0.6527 30 2.4 0 NW- Oran
20 24/07/2008 17 19 52 35.6407 -0.9762 22 4.9 4 W -Oran
21 25/07/2008 21 34 42 36.0203 -1 .2257 0 2.1 0 Large méditerranée
22 26/08/2008 1 11 55 35.9472 -0.7209 0 3.8 0 N- Oran
Fig.89: Distribution des répliques séismiques; janvier - juillet 2008 Support /Spot-5 (mozaîque de la scène d'Oran)
•Analyse du stéréogramme
Tenseur (P): 18 -12 ; Tenseur (N): 58-09 ; Tenseur (T): 239-81
1 m n Strike Dip
• Analyse du stéréogramme
L'anal yse des failles a stries en termes de paléo contrai ntes (Angeli er , 1990) repose sur le
principe que la strie observé e sur un plan de faille est parallèle a la contrainte cisaillante exercée
sur ce plan. Dans le cas d'un poly phasage, les systèmes de failles sont séparés sur la base de leur
compatibilité mécanique et des observations de chronologie relative. La reconstitution des paléo
contraintes, fondée sur l'inversion tient compte des proje ctions stéré ographiques les plans de
faill es et des linéament s d'intersection d'autres plans géologiques (clivage, stratification).
Le processus permet de séparer les états de contraintes d'une tecto nique polyph asée, mais
non de fixer l'ordre chronologique des événements. Il est à noter que dans ces terrains récents, il
est difficile de suivre l'état de la déformation avec les méthode s de la microtectoniq ue seule;
mais il serait nécessaire d'appréhender d'autres techniques de détermination géométriques des
éléments structuraux.
V-5 Répar titions des tens eurs tect oniqu es sur le Sahel orana is
- L'orientation des principaux oueds et rallongement des bassins, sont souvent associés avec
l’alignement de cônes de déjection, sur de grandes distances, témoignant l'existence de zones fragiles
(fracturées).
Ces observations renforcent l'hypothèse de la prédominance d’un jeu de cisaillement à la faveur d'autres
hypothèses faisant intervenir la subduction dans ces zones de limite de plaques. Le support
théorique de ces deux hypothèses est argumenté soit par l'existence de pointements volcaniques
d'âge Plio-quaternaires , soit par la cartographie des bassins losangiques 'pul - appart' et les grands
accidents décrochants pour argumenter le cisaillement ou encore l'utilisation de la géochimie
pétrographique pour expliquer l'évolution des roches magmatique vis-à-vis la composition
montellique.
Les grands failles d'extension affectent la couche séismogénique de totalité semblent généralement à
avoir une géométrie d'escarpement important. Des problèmes de l'espace sont résolus en assumant
l'écoulement plastique dans la croûte inférieure adaptant à la prolongation fragile dans la couche
séismogénique. La plupart des failles normales de faible pendages apparents dans la nature; ne sont
pas en activité, mais résultat de la rotation inactive due aux mouvements suivants d'autres failles.
Cependant, cette remarque reste à discuter, Ils peuvent être expliqués par le fluage et la rotation
aséismiques de la trajectoire d'effort en profondeur. L'existence des failles de détachement dans les
complexes métamorphiques de noyau a été expliquée par l'évolution mûre d'un décollement de base
(découplant la zone entre la croûte et le mant eau) . Les stru ctur es asym étri ques dans des
doma ines anti ques et mode rnes d'extension, généralement attribué à la déformation simple de
cisaillement avec la rotation de défaut et le développement de détachement, bidon également être
interprété comme restes hérités des événements dans la croûte précédents et supérieurs de
déformation. Les derniers sont commandés par les défauts entraînés par gravité (balance secondaire
séismogénique de couche), qui sont généralement listrique. Dans la présente étude, le de la gravité les
défauts sont d'importance primaire dans les domaines d'extension étudiés. Les mécanismes de la
prolongati on continent ale ont été encore élaborés dans plusieurs modèles, combinant McKenzie
pur cisaillent le modèle [McKenzie, 1978] d'un cisaillement- simple.
En conclusion, il est remarquable de mentionner une confirmation acquise de plusieurs travaux et qui
prouve que le contrôle principal dans le graben continental, la géométrie est le rapport de force entre la
croûte fragile et inférieure, fortement selon le taux de prolongation. Cette prolongation dans la croûte,
fait amincir la lithosphère et la dissolution continentale lors des mouvements d'upwelling
asthénosphérique (convection) ou des efforts horizontaux de champs lointains produi ts par
l'inte raction de plaques reste à discuter. Les champs de contrainte de tension responsables de la
prolongation lithosphérique peuvent être provoqués par l'épaississement dans la croûte et les
instabilités consécutives de pesanteur, couvrir d'un dôme thermique, le chargement vertical et
l'amincissement élastique du certains endroits renforce les potentialités de la tension de cisaillement
pure provoquant ainsi des mouvements de divergence au sein d'un continent ancré de fossé ou la
tension secondaire le long d'un bord d'une plaque en phase de compression
CINQUIEME CHAPITRE
Conclusion sismotectonique.
Introduction
Le besoin de définir l'intensité maximale de certaines sources sismiques est nécessaire dans
l'étude de l’aléa sismique ou des risques attendus pour certains sites donnés. L'inclusion des
paramètres séismogènes dans l'élaboration d’une étude du risque sismique constitue une
donn ée néces sair e dans les trava ux d' engineering du génie civil . Les séis mes les plus
dangereux sont ceux qui ont un hypocentre peu profond et affectent les zones d'agglomération
dense (villes). Leur énergie potentielle peut provoquer d'importantes destructions en peu de
temps quelques secondes seulement du temps de leur déclanchement. 11 faut signaler que les
potentialités d'une catastrophe causée par un séisme peuvent êtres importantes dans le cas où la
faille émerge à la surface (M>=6), où on enregistre d'importantes formes de destruction
(canalisat ion vital e et résea ux de communicati on). C'es t pour cette raiso n que l'étude du
risque sismique devient de plus en plus demandée. Une bonne connaissance sur la nature des
terrains et leur état en matière de stabilité contribueront à l'estimation du risque par le biais du
calc ul de leur l'aléa et du zonage sismique. Le calc ul d'alé a sismique repr ésent e une
composante importante dans les traitements des programmes socio-économiques d'un pays. Le
choix des normes parasismiques devient une nécessité pour l'emplacement des ouvrages qui
répondent aux paramètres de la résistance des matériaux, de leur longévité en l'occurrence
d'intensité séismique, et de la période de retour de cet événement.
Vu ces conditions, il serait donc nécessaire de prendre toutes les mesures pour le choix de la
méthode do calcul d'aléa sismique d'une région vulnérable à cet énigme et le calcul des
paramètres géotechniques liés au site. En effet, la question du choix des paramètres sismiques,
nécessite une connaissance pluridisciplinaire et intégrée qui permet de faire associer les
observations géologiques, sismotectoniques et géotechniques pour la définition d'un canevas
relatif aux normes parasismiq ues dont réagit la forme des ouvrages envers les ondes de
volume s, 'P' et 'S' poten tiell es, affect ant un site donné. Pour arrive r à rédui re des effet s d'aléa
sismique, il est important de connaître les caractéristiques régionales et locales du site examiné
ainsi que son activité séismogène à des échelles distinctes: local et régionale.
L'un des paramètres fondamentaux dans la définition de l'aléa sismique revient au mouvement
du sol; liés notamment aux enregistrements de l'accélération, ou de la vitesse des ondes
sismiques, le temps ou durée du séisme, ainsi que la fréquence de sa résonance. La base de
l'élaboration des normes parasismique des ouvrages tient compte de la définition des
caractéristi ques du mouvement du sol; donnés par les 'Puncted Acceleration Ground'; PAG
relatifs des futurs séismes à périodes de retours distinctes (50, 100, 250 et 500 ans) qui
correspondent généralement à la demi vie de la compétence d'un ouvrage civil ou industr iel. La
probabilité de la définition de ces paramèt res est d'une grande impo rtan ce pour l'au then tici té
des résu ltat s qu'o n obtiend ra par l'an alys e de la stabilité sismique envers la construction. C'est
pourquoi le problème d'étude de la séismicité du site et la définition des paramètres sismiques
d'un projet donné doit être abo rdé par plu sie urs asp ect s, por tan t not amment sur l'a spe ct
tec hni que et économique. La natur e et les causes de l'intervention de ce phénomè ne par des
méthodes déterministes existantes nécessitent le traitement statistique de données tirées du
catalo gue régiona l de la séismic ité et du modèle sismot ectonique régional. Le calcul de l'aléa
se base sur les théories mathématiques du domaine des probabilités statistiques qui ont un grand
ressort pour définir le nombres d'événements pouvant se produire durant une période donnée et
de calcule r la probabi lité d'occu rrence moyenne et annuelle pour un seuil donné d'intensité et/ou
de magnitude pour un site dont il découle l'aléa sismique de ce dernier. Le produit de la valeur
d'aléa avec l'intensité ou l'am plitude de l'événem ent cara ctér iser a le risq ue rech erch é. Dans ce
trav ail d’ évaluation de l'aléa sismique régional on a opté à la méthode probabiliste faisant
intervenir les magnitudes maximales correspondantes à chaque unité sismotectonique. Les
éléments de calcul nécessaires pour cette opération sont respectivement:
La détermination de la fréquence des séismes pour chaque source (zone) de la séismicité pour marquer
la dépendance des événements en fonction de la relation de Gutemberg et Richter donnée par:
Pour une période du retour (Tr= 475 années). L'estimation de la périodicité se réalise par la
relation suivante: Tr = -t / ln (1-p)
Notant que cette donnée rentre dans l'évaluation quantitative de la probabilité d'occurrence
annuelle d'un séisme ayant une magnitude maximale (M) pouvant affecter une région donnée. Cet
aléa peut être cartographi é au moyen d'un maillag e appropr ié avec le report systématique de
valeurs calculées P (M) sur l'ensemble des unités sismotectoniques étudiées.
Elle a pour but l'évaluation de l'événement sismique le plus violent pouvant atteindre le substrat
(rocher) d'un site, ou d'une région. La démarche pour cette évaluation est:
3- Identific ation du séisme maximum connu pour chaque domaine, du Séisme Maximal
Historiquement Vraisemblable (S.M.H.V) et de ses paramètres (magnitude M, profondeur focale
(h), . . . ).
L'évaluation déterministe de l'aléa sismique régional est la première étape d'une protection 'totale'
des ouvrages contre les séismes. El le est obligatoi re pour les ouvrages à risque spécial, pour
lesquels on n'admet pas d'échec.
I – 3 Loid’atténuation des(PGA)
L'aléa sismique est souvent discuté sur le plan de prévention du risque sismique pour estimer la
résistance d'un site donné face à l'intensité de l'événement et en le comparant avec la dur ée de vie
des installations urbaines et/ou économiques. On peut formuler la régleme ntation parasis mique
qui devient stricte ment exigea nte dans la planification du P.P.R (Plan de prévention de risque).
L'évaluation de cet aléa confronte le problème de choi x de la méthode de calc ul de cet aléa .
Rapp el ant qu'il exis te deux appr oche s distinc tes à savoir: une méthode détermi niste et une
autre probabi liste. La distinction entre ces méthodes soulève certaines spécificités liées à
l'importance et à l'objectivité de cha que app roche . Sel on l'i nce rti tude de l'é val uat ion des
al éas on peu t cit er la classification de (Seed, 1982), donnant une première vision sur
l'importanc e des études de l’ alé a sis miq ue . Cet aut eur dis tin gua deu x fac teu r s dan s sa
ter min olo gie de l'évaluation du risque lié aux tremblements de terre:
le MCE; 'Maximum Crédible of Earthquake': ce facteur désigne le plus fort séisme concevable,
sur des bases rati onnel les dans le contexte tect onique de la régi on étudiée. Quant à l'adjectif
crédible du 'MCE', vise la qualification d'une appréciation objective, à partir des données
disponibles sur le potentiel sismique maximal qui peut être produit par le système de failles
tectoniques (séismogènes). Sa détermination pratique est non précise (incertitudes) car notre
connaissance en géologie structurale et en séismologie reste encore insuffisante.
Le S.E. D.E; 'Séi smiq ue Engi neer ing Desi gn Eart hqua ke': qui cara ctér ise l'ac tion sismique
et traduisant toute hypothèse préconisée pour la sécurité des installations. Le 'S.E.D.E', est de la
responsabilité des ingénieurs du génie civil , car il dépend des facteurs qui s'intéressent aux
problèmes techniques de restauration, du type d'ouvrage et du dimensionnement de leur structure.
Les principaux accide nts tectoniques affectant le sahel oranais, se réparti ssent
généralement en trois à quatre familles de failles (Fig.97):
Une seconde famille de failles normale extensive de direction NI40-160 se plaçant souvent au
niveau des effondrements ainsi qu'au niveau des cotes littorales marquant les baies du Sahel. Elles
sont classées en deuxième catégorie car ils sont d'extension régionale et en nombre supérieur à
cinq segments de failles.
Famille de failles inverses de direction N020-030. Elles sont antithétiques aux premières
animées par un mouvement senestre.
Se sont des décrochements répartis en relais décrochant d'Est en Ouest (N080-100). Leur
mouvement peut être alterné soit en dextre ou en senestre
Ce classement est chronologique et hiérarchique qui suit dans son évolution spatiale le modèle du
'méga Riedel donnant une structure de cisaillement conforme au régime tectonique qui a gouverné
la dynamique des bassins sédimentaires depuis le Miocène post - nappe (Thomas, 1985).
Elle se prolonge sur une longueur moyenne de 40 km. Sa nature est de type inverse
correspondant à une ancienne faille appartenant au bassin d'Alboran méditerranéen. Le
paramétrage séismogénique de cette faille a été estimé comme équivalent à un séisme de magnitude
>= 7 Richter et taux de déplacement compris entre 3-5 mm/an.
Celle faille affleure sur terrain sur une longueur d'environ 30 km (Thomas, 1985) est classée
comme un accident de deuxième ordre qui prend départ depuis la fléxuration de l'unité
sismotectonique-6 traversant la plaine de la M'léta; selon une direction NNE-SSW.
Les dénivelés des escarpeme nts géomo rphologi ques ont permi s d'est imer un taux de
déplacement de 1 mm/an. En conséquence, de façon générale, les mouvements de terrains étudiés
par plusieurs méthodes: la morphologie, la télédétection, et par la séismologie confirment tous
que l'activité tectonique de la marge littorale est importante par rapport à l’activité sismique
enregistrée par les stations séismiques (trois fois moins atténués).
Dans cette région littorale sismo-tectoniquement active, il est possible de délimiter plusieurs
zones séismogènes par le biais de grands accidents tectoniques qui sont majoritairement cachées
(subhorizontaux). Bien que le sahel occidental se caractérise par une complexité structurale
importante (présence de plusieurs phases tectoniques néogènes) l'exercice de modéliser l'activité
tectonique soit donc très difficile, et dans cette situation, on ne peut qu'appréhender une démarche
indirecte basée sur plusieurs disciplines dont la cartographie thématique constitue la pièce
maîtresse du travail à fournir. Les premières investigations géologiques que j’ai effectuées sur le
terrain datées des années 80. Ces reconnaissances structurales m’ont permis de constaté plusieurs
faits intéressant indiquant la présence de variation notables, dans l’aspect morpho structural,
hydrogéologique et sismotectoniques de la région étudiée.
Le découpage en unité sismotectonique n'a été possible qu'après avoir résolu le modèle
tectonique régional qui reste intimement lié à la géologie régionale, où j'ai répertorié sept
(7) zones d'aléa sismique, présentant des particularités importante dans révolution structurale
du sahel oranais. Le système d'orientation NE -SW qui suit généralement les axes de plis de
l'atlas tellien se distingue des failles normales antithétiques failles inverses et au cisaillement
décrochant (dextre) et sénestre d'orientation globale 'Est-oues t’; (F ig.9 8).
Quant à l'activité néotectonique, en analysant la morphométrie des bassins associée aux images
satellites (Landsat-1990) j'ai contrastée l'existence de virgations au niveau du chevelu
hydrog raphi que qui se relaye nt suivant des direc tions carac téristique s aux accidents tectoniques.
De même pour les cônes de déjection, ils s'alignement suivant l'axe du dernier événement tectonique
(sismotectonique) marquants ainsi, l'effet sismique et asismique des failles régionales. Parmi les
failles actives, j'invoque comme exemple, la faille des Jenets; ou celle de la frange maritime d'Oran qui
est compressive à nos jours, suivant la direction N022° (Chap-4). D'autres arguments géophysiques ont
prouvé l'existence de failles cachées par les recouvrements sédi mentaires; dans les vallé es et les
dépressi ons de la régi on. Cette fracturation est en grande partie sollicitée par les événements
séismiques fréquents ressentis dans cette province littorale. Notant qu'en moyenne les données
séismiques du CRAAG relèvent l'enregistrement de petites secousses en nombre de 08 à 12 secousses
(Ml<2) par mois. Cet argument semble confirme la présence de faibles mouvement, probablement
profonds dus notamment aux contraintes tectoniques qui s'exercent à la limite des microplaques
tectoniques. Cette activité semble être liée à la géodynamique régionale qui est chargé par la tectogenèse
des édifices régionaux à la faveur de la transpression entre les deux rides régionaux qui délimitent le
bassin allongé de la grande Sebkha d'Oran. Le rejet vertical du même niveau, estimé entre 13-17 m, des
terrasses alluviales du Murdjadjo et des Tessala(s) semble répondre à aux réactivations: tectoniques et
séismiques.
Pour une approche probabiliste d'estimation de l'aléa sismique régional, j'ai essayé
d'homogénéiser au maximum les éléments relatifs à la structure géologique en faisant ombrer les
limites des unités sismotectoniques par des zones tampons relative aux incertitudes de localisation les
épicentres séismique de façon précise. Les données séismiques utilisées sont sélectionnées à partir du
catalogue régional de l'oranais (actualisé: 2006- 2008) et après test d'hypothèse des variables
d'estimation de la loi de Gutenberg Richter (G-R) j'ai identifié et répertorié la loi de fréquence de la
sismicité relative à chaque zone, dont l'unité carré est de 10*10 km2 ; sur l'ensemble du littoral oranais.
Les variations notables en superficie relative à chaque unité sismotectonique prouvent l'indépendance du
zonage sismique, avec la distribution spatiale des épicentres séismiques. Pour obtenir un bilan équilibré,
j'ai normalisé la droite de régression pour moyenner les paramètres'a1 et !b' de la relationde G-R.
3.0000 1.322
4.0000 0.954
5.05 0.602
6.55 0.301
Col 1 vs Col 2
Log (N)
Plot 1 Regr
0.1
2 3 4 5 6 7
Magnitude (M)
N =4, R= 0.989, Rsqr= 0.979, Adj Rsqr = 0.968 Standard Error of Estimate =0.079
Analysis of Variance:
DF SS MS F P
3 • Régression linéaire:
On retient donc, comme valeur moyenne desdeux dernièresrelations(2 et 3). La loi d'occurrence
Log( N) = 2. 42 -0. 31 * m
Remar que*: L'al éa des autr es zone s sism otec toni ques est donn é en
anne xe. (tir é à part ) 9
a= 4. 90 -2. 33 = 2. 57 et bk = b
On retient donc, comme valeur moyenne des deux dernières relations (2 et 3). La loi
d'occurrence séismique spécifique à la zone du 'Sahel d'Oran’
Lo g( N) = 2. 42 5 - 0. 31 5* m
Plusieurs classes ont été sélectionnées en fonction de leur magnitude, dont trois
N =3
- Anaiysis of Variante:
DF SS MS F P
• Régressionlinéaire
a= 3. 35 -2. 33 = 1. 01 55 et bk - b
Log(N)=2.57-0.043*m…………………………………(3)
On retient donc, comme valeur moyenne des deux dernières relations (2 et 3). La loi
Les paramèt res sismiqu es nécessa ires au calcul d'aléa sismiqu e pour chaque unité
Sismotectonique sont donc, les magnitudes minimales et maximales Mo et Mu, le taux annuel
des séismes de magnitude supérieure à Mo et la pente de la relation‘fréquence-magnitude’.
Le modèle de sismicité pris en compte pour chaque zone source est un modèle statistique
‘Poissonien’; qui considère que chaque séisme est indépendant des autres séismes. Cette
condition n'est respectée que si les catalogues de sismicité de référence ne contiennent pas les
répliques ou précurseurs des séismes principaux. A chaque point de la zone source est associée
une probabilité identique d'occurrence d'un séisme de magnitude ‘M’, fixée. Le taux annuel de
séismes de magnitude supérieure ou égale à M est donné par la formule suivante :
e-M - e-M]/
(M ) =0 * e-M u - e-M0] ; ( Mc Guire, 1993)
0 : est le taux annuel de séismes de magnitude supérieure à la magnitude minimale considérée Mo;
= b * ln (10);
Unités sismotectoniques Lois de fréquence (a) (b) m(max) Magnitude maximale Probabilité d'occurrence
(Zones- sources) séismique (Gutenberg. valeur d'occurrence annuelle séismique annuelleà p:10%)
Richter ) (Pm )
M.max (p:10%)
Zone-1 (Sahel d'Oran) Log (N)= 2.425-0.315*(m) 2.425 0.315 7.698 8.174 0.51
Zone-2 (Arzew littoral) Log (N)= 2.I8S-0.310*(m) 2.185 0.310 7.048 7.517 0.52
Zone-3 (Mostaganem littorale) Log(N)= 2.200-0.340*(m) 2.200 0.340 6.470 6.979 0.49
Zone- 4 (Bassin du bas-Cheliff) Log (N)= 2.340-0.275*(m) 2.340 0.275 8.509 8.926 0.54
Zone-5 (Ain Temouchent_Beni saf) Log (N)= 1.815-0.285*(m) 1.815 0.285 6.368 6.800 0.24
Zone-6 (Tessala Sidi Bel Abbés) Log (N)= 2300-0.245*(m) 2.300 0.245 9.388 9.754 0.56
Zone-7 (Mascara-Mohammedia) Log (N)= 2.045-0.282*(m) 2.045 0.282 7.252 7.680 0.53
Tableau -11 : Paramètres séismogènes des unités sismotectoniques du littoral oranais; période (1790-2006).
SIXIEMECHAPITRE
II-2 Analysethématique
Synthèse infographique
Cette conception repose sur deux approches méthodologiques qui s'intègrent pour modéliser l'aléa
sismique régional. La première approche portera sur la gestion statistique des données
séismologique s. Quant à la deuxiè me, complé mentair e à la premièr e, elle contribue à
l'orientat ion de la distri butio n carto graphique des objet s associ és à leurs attributs. La
méth ode cons iste à déve lopp er un syst ème d'in form ati on géog raphiqu e 'SIG ' qui permet la
création de catalogues séismiques qui favorisent la modélisation des paramètres de l'aléa
sismique de sahel oranais. En désignant les attributs des objets sous formes d'enregistrements
systématiques avec les champs de la base données qui sont respectivement mentionnées par: la
date d'événement et heures du séisme, la localisa tion, l’intensité d’événement et son identifiant
(code), puis on passera à leur gestion au moyen de programmes appropriés pour l’échange avec
d'autres logiciels spécifiques au SIG (Accès, Arc View, MapInfo et Idrisiw). Pour cet objectif, j'ai
initié une base de données interactive avec le système S.G.B.D (système de gestion de base de
données) qui permet la visualisation et le calcul de nouvelles variantes. Le passage entre Accès et
Mapinfo est réalisé par les fonctions d'import/export (méta-data) qui admettront la combinaison
entre la recherche spécifique des objets par la sélection requête et la localisat ion spatiale sur un
support cartographique géocodé (soit en mode raster et/ou en vect eur) . La réalisat ion de cett e
base de donn ées repo se sur plus ieur s logi ciel s qui s'intègrent pour la complémentarité de
l’information liée à la thématique recherchée (aléa sismique). Cette dernièr e constitue une
donnée essentielle pour l'évaluation du risque sismique pour la région entière. La réalisati on
d'un SIG favorise ainsi la modélisati on de l'aléa régional dont sa conception nécessite la
réalisation de programmes de calcul et de gestion des données de façon interactive.
Les principaux programmes opérationnels utilisés dans ce travail sont respectivement: Access-
97, Map-Info.V.6-5 et IdrisiwV.2. Ces logiciels sont introduits successivement ou par étapes durant
l'élaboration du catalogue de la séismicité régionale à la faveur de la base de donnée; extensible pour
la mise à jour et le fonctionnement avec d'autres programmes du risque sismique. La conception d'un
SIG lié à cette thématique n'a pu voir le jour sans la récolte systématique de données obtenues
grâce aux anciens catalogues nationaux (CRAAG) élaborés par mes directeurs et leurs
collaborateurs : Benhallou (1985), Bezzeghoud et al (1993). Rappelant que les données de la
magnitude historiques et instrumentales sont souvent vérifiées par la macro sismicité. Dans ce travail,
j'ai synthétisé l'information obtenue des différentes sources sous forme d'une banque de données
régionales, enregistrée après mise à jour de certains événements sur le fichier (Sismo-2006) relatif à
la base de données séismiques du catalogue régional de l'Ouest algérien (proposé). Quant à la
modélisation des paramètres séismiques ; tels que l'aléa d'intensité, et les valeurs d'activité sismique
( b-valeurs) elles sont obtenues en mode booléen, caractérisant les calculs réalisés par le processeur
image d'Idrisiw (fonction essentielle dans le programme des traitement spécifiques). On peut citer
d'autres approches similaires travaillant sur la modélisation des risques, tel que: programme 'Merise'.
Quant au niveau logique de l'information, on a effectué une transformation du schéma conceptuel en
schéma relationnel, en transformant les identifiants en clés primaires. A cette étape d'application, on
implémente la structure de données sous un tableur S.G.B.D d'Idrisiw. Le langa ge utilisé et en
l'oc curre nce le systè me ‘Quer y-Langage’ (SQL); qui perme t la réalisation des sélections et le
calcul de nouveaux champs infographiques de la base de don née . Ra ppe lan t que le mod èle
ph ysi que de don née s doi t cor res pon dre vraisemblablement à la structure des données
enregistrées dans les tableurs des logiciels cartographiques utilisée (MapInfoet Idrisiw),
I-2 Caractéristiques spatiales et temporelles des données : Les données séismiques sont
représentées, suivant un niveau de distribution spatiale en fonction de leur localisation
géométrie "cartes" en respectant leurs valeurs attributaires d'objets qui sont de type ponctuel.
On stocke comme information la localisation (Coordonnées Géographiques et/ou en UTM /WGS-
84 soit : "X", "Y"), la projection avec indexation de symboles (épicentres) en fonction de leur
taille facilite l'interprétation des thématiques recherchées. Les coordonnées sont donc stockées
dans les tables d'accès tandis que les cartes enregistrées en fichier map (méta data), se trouvant
au niveau des tables 'MapInfo'. Concernant l'aspect temporel, on peut distinguer l'instant ou
l'intervalle de temps ainsi que les variations des paramètres par des requêtes traditionnelles de
la sélection. Pour certains cas, on peut effectuer des tris avec croisement de tables portant le
même caractère de la recherche. C'est ainsi que le catalogue régional de la séismicité à été établi
ainsi que ces compléments (mise à jour jusqu'à 2008). Le dénombrement des événements
devient rapide est opérationnel avec la thématique recherchée; (Planche-VI). Dans cette opération
on souligne certains problèmes liés à la reconnaissance de la date (dans les tables d’Access) en
traitant certain type d'enregistrement des années. Les requêtes spécifiques sont programmées pour
éviter cette difficulté et l'établir des catalogues homogènes avec les autres sources d'information
(Réseaux Net).
Les cri tèr es de recher che se dif fér enci ent d'u ne thé mati que à une autre. Les anciens
catalogues sont établis en fonction des formulaires statistiques. Les critères de recherche sont
disponibles sur la base de donnée réalisée 'Simo-2006'; respectivement indexés par: le numéro
d'inventaire (clé-primaire: Id) donnée séismique, Date d'événement, Coordonnées d'épicentre
(latitude et longitude), Magnitude locale /Mb,s et Mag (en degrés Richter), Intensité séismique (10), 'le
nom' et/ou le code des stations de surveillance séismique. Quant à la conception de la ‘requête de la
sélectio n’, elle reste libre au choix de l'utilisateur de la base de donnée, pour exercer les éventuels
filtres propres à la thématique recherchée. Notant que sur cette base j'ai établie le catalogue régional de
la séismicité; compris entre la période (1790-2008). Ci-joint à ce chapitre, quant aux autres catalogues
(complémentaires), ils sont respectivement annexés à la fin de ce manuscrit. Il est à noter l’existence
de certaines difficultés rencontrées au niveau des critères liés à la lecture et à la manipulation des
dates (jj/mm/aaaa) en particulier avec l'interface d'Accès. Un second problème qui persiste encore,
lors de la formulation des requêtes infographiques, liées à l'emplacement des objets selon les
coordonnées de positionnement géographique. Pour éviter ces problème on a enregistré les dates
d'événements en différé (par champsséparés) qu'on l’enregistre respectivement à la saisie de l’événement.
II-1 Module cartographique : La base de données Access est couplée avec le logiciel
MapInfo, au moyen de fichiers '.dbf qui répondent souvent aux modalités d'une cartographie, plus ou
moins précise et souple, en matière de communication avec les autres interfaces tels queGlobal mapper,
Arc info, Auto cad, Surfer et Idrisiw. Ces logiciels sont d'une grande assistance dans la
compilation de données raulti sources. Notant que le support de visualisation est basé
notamment sur MapInfo-V(6.5), ainsi que sur Idrisiw (V.2) pour la représentation des sortie en
mode raster (imagerie) telle que la carte thématique des probabilité d'occurrence des aléa
sismiques. Pour visualiser les données, l'opérateur doit procéder par MapInfo en ouvrant la
commande 'ouvrir' ainsi d'enregistrer ces données un tableur spécifique (Tab.) L'attribut point,
dans une table provisoire servira à stocker l'information, avant d'ajouter d'autres données
correspondantes à la sélection, les anciens enregistrements sont automatiquement supprimés. Le
chemin d'accès vers le logiciel Map-Info est donné par le path: C:\ Program Files\MapInfo
Professional\ Map-lnfo .exe.
II-2 Analyses thématiques : Les requêtes paramétrées des événements séismiques et les
analyses croisées pour l'étude de la fréquence des séism es sur la marge littorale de l'Ouest
algérien ont été introduites à la base de données au moyen des requêtes d'Access associées à
Maplnfo. A partir de ce dernier de nouveaux catalogues sont établis avec une mise à jour par
pério des, index ées et enregistrée s dans le même fichi er de la base (d'Access). Ce catalogue
sert à stocker l’information spatiale sur les tables de requêtes info graphiques. La réalisation
d'une base de données séismiques sera donc accessible à la carto graphie des événement s en
n'imp orte quel momen t et de faço n inte racti ve en donnant une nouvelle table avec un tableur
d'attribution des données, où une nouvelle ligne s'ajoute dans la table Maplnfo-V6.5 pour
recevoir de nouvelles données 'méta data'. Une fois que le catalogue de la séismicité régionale,
période (1790-2008) a été créé, la cartographier les différentes thématiques liées aux paramètres
séismiques sont devenues pratiques au moye n de simp les requêtes. Le choi x de la
projec tio n cartogr aphi que est im po rt an t po ur fai re ad me tt re la su pe rp os it io n de s
di ff ér en te s co uc he s in fo gra phi que s ave c le urs sym bo le s.
II-3 Cryptage des données : Les attributs de la base de données peuvent être auscultées par
l'outil 'Bloc notes', si la base de données n'est pas cryptée à l'avance; dans l’Accès. Pour écarter
cette invalidité, la base de données peut être cryptée. Par contre si la base de données est
recopiée sous un nom de fichier différent. La copie doit être de nouveau cryptée pour une
éventuelle sécurité; si c'est nécessaire (modifications), ou tout sorte de suppressions, de mise en
page des différents objets Access (formulaires, états, tables) l'utilisateur utilise un mot de passe
aux options lors des opérations de paramétrage de la base de donnée définie par le tableur
initial (d'Accès).
La réalisation de ce catalogue est basée sur des documents nationaux et étrangers déjà existants. Les
périodes et les espaces qu'ils couvrent constituent une problématique pour les géologues. Les données
sont organisées sous forme de rapports d'événements enquêtes par les journalistes et les géologues et
géographes expérimentés. La mise au point des tableurs est d'un grand secours pour la recherche
scientifique (début du 19ème siècle. Actuellement le révolution informatique vient à temps pour
développer plusieurs disciplines dérivant des Sciences de la terre, de la géophysique, de l'astronomie et
de l'astrophysique. Le facteur commun revient à la surveillance des variations des principales
composantes physico-chimiques de notre univers et en particulier la croûte terrestre et la lithosphère.
En effet l'excès l'énergie d'une entité donnée se répercute sur une autre, donnant en conséquence une
perturbation dite anomalie tel que les séismes dont une partie de leur énergie est quantifiée à la faveur de
la propagation des ondes de volume et de surface. Les principales sources utilisées sont notamment
celles du CRAAG, d'USGS/NEIC, Benouar, d'IGN/Spain. L'entête du catalogue proposé est
constituée de 7 variables (champs) regroupant l'information séismique sous forme de fichier d'entrée
de notre base de donnée 'sismo-2006' regroupe les événements séismiques de magnitude (M>=2.5) sur
une période comprise entre 1790-2006 (actualisé jusqu'à 2008), dont leur épicentre est inclus dans
l'espace définit entre les coordonnées rectangulaires: longitudes [-2°W et 1.5°E] et les parallèles [N34°
et N37°] :
Les principales données du catalogue régional de la séismicité nord occidentale de l’Algérie sont :
- Date (jour/mois/année)
- h (Profondeur focale)
- I° ( Intensité macro-séismique)
Id Da te X -Lo ng Y-La t h Ma g I0 Co de St at io n
Id Da te X-Lo ng Y- La t h Ma g I0 Co de St at io n
99 19 /0 9/ 19 94 0. 33 35 .5 3 - 4. 50 5 CR AA G
10 0 20 /1 0/ 19 94 0. 15 35 .8 3 - 3. 80 4 UR AA G
Id Da te X-Lo ng Y -La t h Ma g I0 Co de St at io n
10 1 17 /0 1/ 19 95 0. 13 35 .4 0 - 3. 50 4 CR AA G
10 2 27 /0 1/ 19 95 0. 13 35 .4 2 - 3. 50 4 CR AA G
10 3 31 /0 1/ 19 95 0. 13 35 .4 3 - 4. 10 5 CR AA G
10 4 13 /0 5/ 19 95 -0. 02 35 .4 5 - 3. 50 4 CR AA G
10 5 10 /0 6/ 19 95 0. 33 35 .5 3 - 3. 90 4 CR AA G
10 6 10 /0 6/ 19 95 0. 01 35 .4 2 - 4. 50 5 CR AA G
10 7 03 /0 9/ 19 95 0. 13 35 .4 0 - 4. 30 5 CR AA G
10 8 19 /0 9/ 19 95 0. 20 35 .7 0 - 4. 20 5 CR AA G
10 9 21 /1 1/ 19 95 0.7 2 35 .1 8 - 4. 70 5 CR AA G
11 0 07 /0 1/ 19 96 -1. 13 36 .1 2 - 3. 90 4 CR AA G
11 2 12 /0 4/ 19 96 0. 20 35 .4 2 - 4. 90 6 CR AA G
11 2 21 /0 4/ 19 96 0. 02 35 .4 5 - 3. 60 4 CR AA G
11 3 31 /0 5/ 19 96 -0. 96 35 .3 5 - 3. 60 4 CR AA G
11 4 01 /1 2/ 19 97 0. 05 35 .8 3 - 3. 80 4 CR AA G
11 5 19 /1 2/ 19 97 1.0 0 35 .3 3 - 4. 00 5 CR AA G
11 6 07 /0 4/ 19 98 0. 07 35 .5 6 - 4. 20 5 CR AA G
11 7 19 /0 6/ 19 98 0. 91 36 .1 4 - 4. 00 5 CR AA G
11 8 10 /1 2/ 19 98 0. 33 35 .5 7 - 4. 80 6 CR AA G
11 9 24 /0 2/ 19 99 0. 12 35 .5 2 - 4. 00 5 CR AA G
12 0 24 /0 2/ 19 99 0. 15 35 .8 5 - 3. 70 4 CR AA G
12 1 10 /0 7/ 19 99 -0. 38 35 .7 2 - 4. 70 6 CR AA G
12 2 03 /0 9/ 19 99 0. 95 36 .9 6 - 4. 50 5 CR AA G
12 3 22 /1 2/ 19 99 -1. 30 35 .2 5 6 5. 80 7 CR AA G*
12 4 30 /0 7/ 20 00 -1. 15 35 .2 7 - 3. 70 4 CR AA G
12 5 23 /0 8/ 20 00 -0. 99 35 .1 0 - 4. 50 5 CR AA G
12 6 18 /0 3/ 20 02 0. 99 36 .6 2 - 3. 00 3 CR AA G
12 7 10 /0 4/ 20 02 -0. 32 35 .6 6 - 2. 50 3 CR AA G
12 8 22 /0 4/ 20 02 -0. 90 36 .1 5 - 3. 20 3 CR AA G
12 9 27 /0 4! 20 02 0. 34 35 .5 8 - 2. 50 3 CR AA G
13 0 28 /0 4/ 20 02 0. 32 35 .3 4 - 2. 50 3 CR AA G
13 1 30 /0 4/ 20 02 -0. 35 35 .6 5 - 2. 50 3 CR AA G
13 2 11 /0 5/ 20 02 -1. 08 35 .6 1 - 3. 00 3 CR AA G
13 3 15 /0 5/ 20 02 -0. 37 35 .5 8 - 2. 50 3 CR AA G
13 4 12 /0 6/ 20 02 -0. 39 35 .6 2 - 2. 50 3 CR AA G
13 5 10 /0 7/ 20 02 0. 12 35 .8 0 - 3. 60 4 CR AA G
13 6 13 /0 7/ 20 02 - 0. 8 35 .7 0 - 3. 70 4 CR AA G
13 7 13 /0 7/ 20 02 -0. 29 35 .4 1 - 2. 50 3 CR AA G
13 8 21 /0 7/ 20 02 - 1. 5 35 .6 5 - 2. 80 3 CR AA G
13 9 07 /0 8/ 20 02 -0. 31 35 .8 8 - 3. 90 4 CR AA G
14 0 21 /0 9/ 20 02 0. 38 35 .5 7 - 3. 60 4 CR AA G
14 1 21 /0 9/ 20 02 -0. 93 35 .3 0 - 2. 50 3 CR AA G
14 2 21 /0 9/ 20 02 -1. 53 35 .7 8 - 3. 20 3 CR AA G
14 3 17 /1 0/ 20 02 -0. 51 35 .4 1 - 3. 80 4 CR AA G
14 4 22 /1 0/ 20 02 - 0. 3 35 .9 0 - 2. 50 3 CR AA G
14 5 01 /1 1/ 20 02 0. 18 36 .0 9 - 3. 00 3 CR AA G
14 6 01 /1 2/ 20 02 -0. 98 35 .4 3 - 3. 90 4 CR AA G
14 7 07 /1 2/ 20 02 0. 62 35 .6 9 - 2. 50 3 CR AA G
14 8 29 /0 3/ 20 03 -0. 30 35 .4 9 - 2. 50 3 CR AA G
14 9 06 /0 5/ 20 02 -1. 04 35 .7 8 - 2. 50 3 CR AA G
15 0 15 /0 6/ 20 03 0. 39 36 .0 8 - 3. 30 3 CR AA G
Id Da te X -Lo ng Y- La t h Ma g I0 Co de St at io n
15 1 29 /0 6/ 20 03 0. 71 36 .1 1 - 3. 40 4 CR AA G
15 2 23 /0 9/ 20 03 - 0. 2 35 .1 1 - 3. 40 4 CR AA G
15 3 30 /0 9/ 20 03 0. 93 36 .5 5 - 3. 30 3 CR AA G
15 4 14 /1 0/ 20 03 0. 71 35 .6 0 - 3. 00 3 CR AA G
15 5 12 /1 1/ 20 03 -0. 51 36 .5 6 - 2. 70 3 CR AA G
15 6 12 /1 1/ 20 03 -0. 40 35 .6 5 - 2. 50 3 CR AA G
15 7 23 11 /2 00 3 -0. 50 36 .5 6 - 2. 60 3 CR AA G
15 8 18 /0 2/ 20 04 1. 37 35 .6 36 10 4. 10 5 WH DF
15 9 18 /0 7/ 20 04 -1. 11 25 .3 98 11 4. 10 5 WH DF
16 0 06 /0 8/ 20 04 1. 39 36 .3 16 - 4. 20 5 WH DF
16 1 08 /0 8/ 20 04 0. 06 35 .9 22 10 4. 20 5 WH DF
16 2 03 /0 2/ 20 05 -1. 81 37 .9 33 2 14 4. 60 6 IS CC D
16 3 04 /0 2/ 20 05 -1. 81 34 17 .8 32 5 3 4. 10 5 IS CC D
16 4 04 /0 2/ 20 05 - 1. 80 7 37 .8 7 - 4. 00 5 IS CC D
16 5 07 /0 2/ 20 07 - 1. 80 4 37 .8 69 7 - 4. 00 5 IS CC D
16 6 14 /0 5/ 20 05 1. 539 36 .2 84 2 17 4. 00 5 IS CC D
16 7 21 /0 5/ 20 05 -1. 28 64 35 .5 82 3 10 4. 30 5 IS CC D
16 8 30 /0 6/ 20 05 -1. 66 65 36 .7 86 4 10 5. 00 6 IS CC D
16 9 07 /0 7/ 20 05 - 0. 71 4 35 .7 14 - 4. 30 5 MH DF
17 0 20 /0 7/ 20 05 0. 66 7 36 .8 67 10 5. 00 6 MH DF
17 1 31 /0 7/ 20 05 0. 11 5 35 .5 79 - 4. 20 5 MH DF
17 2 01 /0 8/ 20 05 0. 16 6 35 .5 52 16 4. 20 5 MH DF
17 3 17 /0 8/ 20 05 0. 31 3 35 .3 82 10 4. 30 5 MH DF
17 4 03 /0 5/ 20 06 1. 59 1 36 .4 77 - 4. 10 5 MH DF
17 5 23 /0 7/ 20 06 0. 61 35 .8 11 22 4. 50 5 MH DF
17 6 19 11 02 00 6 0. 28 2 35 .6 7 4. 10 5 MH DF
17 7 16 /1 2/ 20 06 1. 03 2 36 .3 74 17 4. 40 5 MH DF
17 8 09 /0 9/ 19 54 1. 50 36 .3 0 33 6. 80 8 MO AA
17 9 22 /0 8/ 19 22 1. 30 0 36 .3 0 4 5. 00 6 NO AA
18 11 10 /1 0/ 19 80 1. 40 36 .2 0 5 7. 70 10 NO AA *
18 1 08 /1 1/ 19 80 1. 32 36 .0 2 15 5. 10 6 CM T
18 2 07 /1 2/ 19 80 0. 94 36 .0 2 26 5. 60 7 CM T
18 3 15 /0 1/ 19 81 1. 38 36 .3 8 15 4. 60 5 CM T
18 4 1 5/ 11 /1 98 2 1. 15 35 .7 3 15 5. 00 6 CM T
18 5 07 /0 4/ 20 04 0. 36 35 .5 7 10 3. 50 4 LG MD D
18 6 25 /0 4/ 20 04 0. 1 35 .5 1 10 3. 90 4 ML AL G
18 7 30 /0 5/ 20 04 0. 94 36 .1 2 - 2. 90 3 UK MD D
18 3 01 /0 6/ 20 04 - 0. 5 36 .2 0 - 3. 60 4 UK MD D
18 9 19 /0 6/ 20 04 -0. 98 35 .2 2 10 3. 00 3 ML AL G
19 0 09 / 08 /2 00 4 0. 14 36 .0 1 - 3. 50 4 UK MD D
19 1 26 /1 1/ 20 04 -0. 54 35 .5 6 - 3. 40 4 UK MD D
19 2 29 /1 2/ 20 04 0. 51 0 35 .7 3 10 3. 80 4 UK MD D
19 3 18 /1 0/ 20 04 -1. 82 35 .1 3 - 3. 50 4 ML AL G
19 4 20 /0 9/ 20 04 1. 12 36 .4 2 24 3. 50 4 ML AL G
19 5 05 /0 9/ 20 04 1. 38 36 .4 6 7 4. 00 5 M LA LC
19 6 1 2/ 08 /2 00 4 -1. 23 35 .8 2 - 3. 30 3 ML AL G
19 7 13 /0 7/ 20 04 1. 44 36 .0 1 - 3. 80 4 ML AL G
19 8 22 /0 5/ 20 04 -0. 76 36 .0 1 - 2. 70 3 ML AL G
19 9 11 /0 5/ 20 04 -0. 16 35 .9 0 - 3. 60 4 ML AL G
20 0 06 /0 5/ 20 04 0. 44 35 .6 1 - 3. 70 4 ML AL G
Id Da te X -Lo ng Y- La t h Ma g I0 Co de St at io n
20 1 18 /0 4/ 20 04 - 0. 05 35 .6 5 24 3. 70 4 ML AL G
20 2 05 /0 4/ 20 04 0. 79 35 .4 6 22 3. 90 4 ML AL G
20 3 09 /0 3/ 20 04 1. 24 36 .8 2 - 4. 10 4 ML AL G
20 4 05 /0 3/ 20 04 - 1. 39 35 .9 0 - 3. 40 4 ML AL G
20 5 06 /0 2/ 20 04 - 0. 07 35 .4 6 21 4. 20 5 ML AL G
20 6 27 /0 1/ 20 04 1. 23 36 .9 1 - 3. 10 3 ML AL G
20 7 11 /0 1/ 20 04 - 1. 39 35 .6 0 - 3. 20 3 ML AL G
20 8 10 /0 1/ 20 04 - 0. 21 37 .1 7 38 2. 50 3 1G N
20 9 08 /0 1/ 20 04 0. 85 36 .4 3 - 3. 50 4 IG N
21 0 06 /0 1/ 20 04 - 1. 44 35 .7 1 - 3. 20 3 IG N
21 1 14 /0 1/ 20 05 1. 51 36 .40 - 3. 80 4 UK MD D
21 2 11 /0 3/ 20 05 - 0. 23 35 .8 0 - 3. 50 4 UK MD D
21 3 18 /0 3/ 20 05 - 0. 56 35 .8 6 25 3. 80 4 UK MD D
21 4 03 /0 4/ 20 05 - 1. 33 35 .7 7 - 3. 50 4 UK MD D
21 5 07 /0 4/ 20 05 - 0. 15 35 .5 8 23 3. 50 4 UK MD D
21 6 10 /0 41 20 05 - 0. 98 36 .1 1 5 3. 30 3 UK MD D
21 7 18 /0 4/ 20 05 - 0. 25 35 .6 5 - 3. 60 4 UK MD D
21 8 21 /0 4/ 20 05 - 0. 30 35 .6 3 6 3. 70 4 UK MD D
21 9 12 /0 6/ 20 05 - 1. 41 35 .7 1 10 2. 70 3 ML AL G
22 0 21 /0 6/ 20 05 1. 52 36 .5 8 10 3. 10 3 ML AL G
22 1 24 /0 6/ 20 05 - 1. 56 36 .6 7 5 2. 80 3 LG MD D
22 2 26 /0 6/ 20 05 1. 14 35 .6 3 14 2. 50 3 ML AL G
22 3 07 /0 7/ 20 05 -1.0 35 .6 7 - 3. 40 4 UK MD D
22 4 14 /0 7/ 20 05 1. 10 36 .0 1 - 3. 90 4 UK MD D
22 5 20 /0 7/ 20 05 - 1. 09 35 .6 8 23 6. 60 8 UK MD D
22 6 23 /0 7/ 20 05 - 1. 43 35 .3 7 - 3. 50 4 UK MD D
22 7 31 /0 7/ 20 05 0. 07 35 .5 1 - 3. 80 4 UK MD D
22 8 01 /0 8/ 20 05 0. 23 35 .6 6 14 3. 30 3 UK MD D
22 9 01 /0 8/ 20 05 0. 13 35 .7 1 5 3. 60 4 UK MD D
23 0 08 /0 8/ 20 05 - 1. 10 35 .7 5 - 3. 60 4 UK MD D
23 1 17 /0 8/ 20 05 0. 31 35 .3 8 10 4. 30 5 UK MD D
23 2 17 /0 8/ 20 05 0. 00 35 .1 8 10 3. 50 4 UK MD D
23 3 19 /0 9/ 20 05 0. 40 36 .2 5 - 3. 30 3 UK MD D
23 4 23 /0 9/ 20 05 - 0. 40 35 .9 8 - 3. 20 3 UK MD D
23 5 23 /0 9/ 20 05 - 0. 63 36 .0 9 - 2. 70 3 UK MD D
23 6 06 /1 2/ 20 05 - 0. 92 35 .7 4 - 2. 80 3 UK MD D
23 7 18 /0 1/ 20 06 - 0. 63 35 .5 1 - 3. 70 4 UK MD D
23 8 31 /0 1/ 20 06 - 1. 08 35 .7 9 - 2. 60 3 UK MD D
23 9 21 /1 1/ 20 06 - 1. 57 36 .1 8 4 3. 00 3 LG MD D
24 0 06 /1 2/ 20 06 - 1. 37 35 .2 8 25 3. 80 4 UK MD D
24 1 14 /1 2/ 20 06 1. 40 36 .6 4 - 2. 90 3 UK MD D
24 2 22 /0 4/ 20 06 1. 16 37 .2 1 - 3. 80 4 ML AL G
24 3 25 /0 5/ 20 06 0. 90 37 .1 8 20 2. 50 3 ML AL G
24 4 18 /0 6/ 20 06 1. 09 36 .3 7 - 3. 40 4 ML AL G
24 5 23 /0 7/ 20 06 0. 74 35 .6 9 7 5. 20 6 ML AL G
24 7 04 /0 8/ 20 06 1. 01 36 .6 6 - 2. 50 3 ML AL G
24 8 15 /08 /2 00 6 - 1. 32 35 .5 0 - 3. 40 4 ML AL G
24 9 27 /1 0/ 20 06 1. 41 35 .6 0 - 3. 90 4 ML AL G
25 0 07 /1 1/ 20 07 0. 65 36 .9 3 37 2. 50 3 ML AL G
Id Da te X -Lo ng Y- La t h Ma g I0 Co de St at io n
25 1 30 /0 6/ 20 05 - 1. 54 35 .6 5 11 3. 70 4 1G N
25 2 13 /0 7/ 20 02 - 0. 76 35 .8 4 14 3. 90 4 1G N
25 3 22 /0 4/ 20 04 1. 24 36 .0 7 08 3. 60 4 1G N
25 4 13 /0 8/ 19 99 0. 74 35 .7 3 12 2. 60 3 1G N
25 5 10 /0 7/ 19 99 - 0. 85 35 .9 6 10 3. 00 3 1G N
25 6 30 /0 3/ 19 99 1. 22 35 .6 9 05 2. 70 3 1G N
25 7 24 /0 2/ 19 99 - 0. 05 36 .0 0 12 2. 70 3 1G N
25 8 19 /0 4/ 19 94 - 1. 95 37 .3 1 05 3. 60 5 1G N
25 9 24 /0 9/ 19 92 - 1. 82 36 .2 5 04 3. 30 3 IG N
26 0 29 /0 1/ 19 85 - 1. 73 36 .5 9 34 3. 30 3 IG N
26 1 25 /0 7/ 19 79 - 1. 74 36 .4 0 20 3. 60 3 1G N
26 2 16 /1 1/ 19 78 - 1. 30 36 .7 4 05 4. 10 4 1G N
26 3 19 /0 5/ 19 75 - 0. 48 36 .0 3 05 3. 00 3 1G N
26 4 05 /0 4/ 19 69 0. 00 35 .9 9 05 3. 30 3 1G N
26 5 08 /1 0/ 19 62 - 1. 66 36 .2 0 10 4. 40 3 1G N
26 6 28 /1 2/ 19 58 1. 45 36 .2 3 05 4. 50 6 1G N
26 7 02 /1 2/ 19 57 1. 46 36 .5 9 05 4. 80 7 1G N
26 8 29 /0 6/ 19 57 - 1. 35 36 .3 2 05 4. 60 4 1G N
26 9 07 /0 1/ 19 57 - 1. 74 36 .2 8 05 3. 50 3 1G N
27 0 21 /1 1/ 20 07 - 36 35 .4 6 10 2. 6 3 1G N
La réalisation d'une base de données séismiques reste indispensable pour l'étude et pour la
gestion des risques naturels, mais elle doit disposer d'outils informatiques performants pour la
mise à jour de données et l'intégration d'autres variantes en relation avec l'intervention à la
faveur des facultés scientifiques utilisant les Sig(s) dans leur manipulation quotidienne . Le
point commun de ces facultés revient à l'utilisation d'une base de données adhérant à
certains paramètres calculés ou dimensionnés pour en dériver d'autres. Cet outil doit avoir la
possibilité:
D'une saisie rapide des données (techniques), en évitant les erreurs de frappe et permettant de
sécuriser les nouvelles données introduites.
- D'une consultation interactive d'information et un partage des données pour l'ensemble des
utilisat eurs des carte s info graphique s à l'ai de d’une inter face perme ttan t de générer
simultanément des cartes thématiques et graphiques. Toutefois, l'utilisateur doit se limiter à
certains accès, pour mieux sécuriser la base de travail (codification de certains champs).
Dans cette région littor ale, de séismic ité modérée par rapport à l'acti vité globale du
bassi n médite rrané en, je prop ose une démarc he basée sur la déter mination des zones
séismogènes définis par les accidents tectoniques ayant trait avec l'architecture du modèle
tect onique proposé. La répartition des segme nts de fail les rest e probl émati que vu la
complexité structurale en nombre et en régime tectonique affectant la région. Une des
caractéristiques principales de ces discontinuités revient au changement progressif du pendage
en surface comme en profondeur pour donner des failles 'listriques'. Ces dernières traduisent
généralement le changement des faciès par rapport à la verticale ascendante du remplissage
des bassins. La position et la géométrie des plans de failles expriment aussi bien la nature du
régime tectonique que la modalité du transport tectonique (nappes de charriage) conséquente
aux phases tectoniques tangentielles; (Ciszak, 1993). Dans ces conditions, la modélisation de
la fracturation tectonique devient difficile sans faire intervenir les méthodes inverses de
résolution structurale. Ces dernières doivent répondre à la question géophysique liée aux
donn ées géo élect riqu es et/o u sismiques perme ttan t d'imager les diff érent es épont es
géologiques ou encore d'estimer les paramètres séismogènes qui traduisent l'activité sismique
d'une unité struct urale active dite 'unité sismot ectonique'. Cette résol ution indir ecte de
l'activité sismique régionale et sa distribution patio temporelle permet de mieux localiser les
zones fragiles (à cisaillement) définissant les sillons ou couloirs de transmission d'énergie
séismique. Notant que la segmentation de fractures liées aux failles séismogènes est réalisée à
la base du schéma structural régional (Planche-V). Cette conception m'a permis de vérifier
plusieurs faits liés à la structure et aux paramètres géodynamiques; tels que l'engraissement et
la subsidence tectonique. Ainsi, la recherche d'un modèle sismotectonique de base, sur lequel
s'organisent les accidents tectoniques et la zonation (polygones) des unités sismotectoniques
devient indispensable. Les investigations géologiques menée sur dans la région, m'ont permis
d'initier un modèle synthétique qui regroupe les principaux éléments structuraux dont leur
Lors des sotties de terrain, j'ai pu constater des variations notables, des aspects : morpho structuraux,
hydrogéologies (Sources hydrothermales) et de structures liées aux sites (discordances, décrochements,
plissements et fléxurations). Ces éléments s 'intègrent parfaitement à l'échelle régionale pour exprimer
l'architectecture du modèle sismotectonique proposé pour le Sahel oranais. Le découpage en unités
sismotectoniques n'a été donc possible qu'après avoir résolu le modèle tectonique (géologie régionale). Au
total sept (7) zones sismiques ont été définies et géo référ enciées grâce au logiciel 'MapInfo. V- 6.5. Un exemple de
manipulation de cette base de données séismiques; initiée grâce au catalogue régional de la séismicité de l'Ouest
algérien; voir (Planche-VI).
Le report des épicentres séismiques sur la carte réalisée par la table 'ficher sismo -2006', renfermant
les paramètres séismogènes de la série d'événements affectant chaque unité pour en déduire la loi de
distribution fréquentielle relative à chaque zone. La cartographie des valeurs paramétriques de cette loi,
!
notamment celle du paramètre b-value' qui exprime l'activité séismogène de la région est établie à l'aide des
interfaces 'Surfer et Global Mapper' (fig.l12 et 115). En effet, le contour de la valeur b= 0.3 suit
conformément le tracé d'une fléxuration profonde située aux piedmonts des massifs côtiers et s'allongent
parallèlement à la côte du sahel oranais.
Les événement s séis mique s affec tant le littoral e oranais ont une carac téristiq ue
particulière par rapport aux autres événements affectant d'autres provinces situées à l'Est et à
l'Ouest De ce tait, l'évolution structurale du sahel oranais se complique progressivement du Nord
vers le Sud; et d'Est vers l'Ouest. Ce qui confirme l'interaction des contraintes compressives
suivant l'axe maximal d'orientation NNW-SSE qui suit généralement t'axe d'une convergence de
tenseur affectant l'Atlas tellien; suivant une inclinaison qui constitue une composante essentielle
au sens dynamique (plaques). La présence d'un cisaillement profond affectant le substratum
'Secondaire' et en partie k couverture néogène est évidente sur la fig. 104 reflétant la modélisation
d'aléa sismique régional. L'alternance de décrochements (dextres et sénestres) est matérialisée par
Du fait de la grande variété des données à utiliser, la combinaison des logiciels utilisés est
très diverse selon les étapes et les tâches à accomplir. Je me suis limité à décrire les
caractéristiques les plus importantes des logiciels infographiques qui m'ont permis la sélection
et la recherche des thématiques objectives. Dans le tableau suivant:
Idrisiw (V.2) : est composé d'une 100aine de programmes simples appelés modules,
regroupés en quelques catégories: la saisie, le stockage et l'édition de données; pour l'analyse et
d'opérer les objets événements ainsi que pour le traitement d'images et des utilitaires pour la
conversion du format des données, il offre la possibilité d'une couverture complète des étapes
de l'élaboration d'un SIG, commençant pour la saisie des données allant jusqu'à la production
du documents final.
PC/Arc Info : (Esri) est un logiciel très performant, complexe et très complet. Bien qu'il
ne soit pas très convivial, son module Arc-Edit est très commode et simple pour la numérisation
des polygones. Nous avons profité de cet avanta ge pour la numérisation des différentes
cartes géologiques, des sols d'infrastructures etc.
ARC V1EW est plus convivi al qu’Arc-Info. Il est muni en plus d'innombrables
extensi ons auxquell es on peut accéde r gratuitement via Internet. Ce logiciel a été d'une
grande utilité pour la correction des plans numérisés.
Map Info V.7 est un logiciel infographique et de réalisation de SIG. Fonctionnement sous
windows et adapté avec d’autres interfaces graphiques et tableurs /SIG
Adobe Photo Shop/ programme d’illustration haut niveau et interface multi support et
Dessins techniques
Global Mapper V-8/ Imagerie satellitaire et géo référencement adapté aux metadata
d’extension variées.
IV-2 Exemple d’application d’une sélection inpho graphique (Planche- VII et VIII)
Planche VII - Exemple de sélection des magnitudes M>4 sur la base de données ‘Accès’, relative à la séismicité littorale
Planche VIII- Exemple de sélection des intensités séismiques >4 sur la base de données ‘Accès’, relative à la séismicité littorale
SEPTIEME CHAPITRE
Introduction
I - Modèle sismotectonique du littoral oranais
Les études géologiques et sismologiques fournissent les données essentielles pour une meilleure
connaissance des sources sismiques et du potentiel sismique caractérisant le zonage parasismique.
Dans les investigations structurales, l'analyse microtectoniques des terrains secondaires, à matériel
cristallophyllien (socle) et à dépôts silico et/ou marno-clastique (couverture) constitue l’étape
fondamentale pour étudier l’évolution structurale à travers les phases tectoniques successives
enregistrées depuis le ‘Lutétien’ jusqu’à l’actuel (Quaternaire). En effet, les éléments structuraux
affleurant aux abords proches de la ville gardent encore la trace des chemins cinématiques d’un grand
cisaillement affectant l’axe médian du sillon du bas-Chellif. Dans cette approche, on met l’accent sur
l’existence de plusieurs discontinuités décrochantes (sénestre et dextres) traversants la plaine de la
‘M’Léta’ à travers la dépression endoréique de la Sebkha d’Oran, des cuvettes lacustres et des
Salines (Arzew). La configuration des cartes géologiques et la description des coupes de terrain
initiées par: Thomas, Fenet et Gourinard font appel à soutenir deux hypothèses complémentaires à
savoir: celle qui évoque la structure du système ‘horst-graben’ et celle faisant intervenir le système de
nappes de glissements; pour expliquer le transport en masse sous l’effet de la pesanteur.
Notant bien que jusqu’ici les interprétations géologiques été généralement admises par l’apport
descriptif des faciès et par l’artefact géomorphologique bien documenté. Quant aux composantes
dynamique et chronologique elles restent jusqu’ici sujet de controverses entre les géologues. Compte
tenu du développement technologique, imposés par la géophysique (séismologie) et par
l’investigation géo spatiale (télédétection), associés aux données géodésiques, et informatiques le
champ de connaissance des Sciences de la terre devient important pour l’élaboration d’autres filières
de recherche thématique; telle que la sismotectonique qui peut faire associer à la fois: les données
structurales et séismologiques pour cartographier l’aléa sismique régional.
La sismotectonique est une nouvelle discipline des Sciences de la terre qui s’intéresse à l'étude de
phénomènes séismiques liés à la tectonique des plaques. Elle peut être déduite des occurrences des
séismes et de leur périodicité à travers un champ spatio-temporel bien définit. Sachant que les
tremblements de terre résultent des manifestations brusques du mouvement des plaques
lithosphériques et leur déplacements génère des tensions ou contraintes dues à l’acc umulation
d’énergie qui se développe lors des changements des conditions physico-chimiques du milieu
profond, la sismotectonique par sa vocation dynamique constitue la pièce maîtresse du calcul du
risque sismique d’une région donnée.
Dans ce domaine, plusieurs chercheurs travaillant sur le risque sismique de la province tellienne
tels que Benhallou, 1985; Benouar et al., 1996 ;Bezzeghoud et al., 1994; Meghraoui,
1996 ;Bouhadad, 2002; Boudiaf, 1996), et autres…etc. ont apporté des contributions notables dans
cette discipline.
Dans ce contexte, la sismotectonique on doit souligner que pour les d'événements séismiques
notable (M>= 5), une partie de l'énergie se dégage sous forme de déformation du terrain à l’endroit de
la source sismique donnant en conséquence, des dislocations et des déformations différentielles
reflètent l'image d’une vibration séismique, témoins de l'aléa sismique (macro sismicité paramétrique
de l’indice I0 ) dont le volume déformé exprime le champ de propagation des ondes élastiques (P et S).
Il est à noter que la déformation globale suit généralement un régime alterné entre une transtension et
une transpression caractérisant ainsi une déformation mixte en zones de cisaillement, (Thomas, 1985).
Au niveau des zones fragiles, trois à quatre directions de failles, d'extension déca kilométrique qui
s’étalaient en fonction de leur taille, suivant une géométrie ternaire de type méso à méga ‘Riedel’.
Cette fracturation se développe pour donner, à des stades ultimes de leur fonctionnement, un système
de rampe tectoniques et/ou des duplexes tectoniques responsables de l’édification des reliefs telliens.
Cet aspect morphologique, est déduit grâce au modèle numérique de terrain (MNT) qui en
l’associant au traitement spécifique d'imagerie satellitaire (télédétection) a favorisé l'établissement
d'une esquisse cartographique propre à la fracturation tectonique régionale. Quant à l'analyse morpho
structurale, elle s'est réconfortée par une numérisation surfacique des cotes altimétrique dont le
seuillage des contours a permis d'identifier des formes en lobes dilatés, marquants l'allure et le sens de
basculement des blocs crustaux par rapport au plan de la rupture des failles. Les profils (Topo-Mnt),
associés aux indices de mouvements, se regroupe pour donner la conservation de la résultante des
déformations (séismique et asismique) sous formes de relief.
Dans cette vision multidisciplinaire on propose un modèle sismotectonique régional qui répond
respectivement aux conditions géomorphologique, géologiques, et géophysiques. La conception de ce
dernier dérive d’une cartographie synthétique qui regroupe les anciens travaux qui ont traité l’aspect
structural sur la marge littorale de l’Oranais. Parmi les documents les plus utilisés on cite la thèse de
Thomas (1985) qui a bien présenter les régimes antagonistes qui caractérisaient la marge littorale à
savoir: le régime transtensif (distension + décrochement) et le régime transpressif (compression +
décrochement). Par le présent modèle (sismotectonique) on souligne l’impacte morpho structurale et
dynamique des grands segments de failles (potentielles) générées par les traitements de ratio
(télédétection) lors de l’étude de la fracturation tectonique. Comme on doit signaler que l’orientation
azimutale des différents segments de failles constitue un paramètre déterminant dans la conception du
motif structural (nœuds).
La connectivité de ces artefacts (formes) s’accorde linéairement pour donner les branches de
failles qui s’emboîtent de façon hiérarchique et progressive avec la fracturation tectonique. Ces
différents aspects: géologiques, morphologiques et structuraux s’associent pour confirmer que les
motifs structuraux (nœuds tectoniques) représentent généralement l’endroit de dislocation du
matériau et/ou des terrains selon la géométrie du modèle de ‘Riedel’. caractérisant ainsi également les
foyers sismiques de la région étudiée. Une des applications précieuse de ce modèle, on peut évoquer
que la donnée topographique permet d’établir (modèle numérique de terrain) qui contribue à la
recherche des motifs structuraux qui répondent respectivement aux manifestations néo- tectoniques
(asismiques) et sismiques via la trajectoire déviatorique des tenseurs matérialisée des mécanismes
focaux (in-situ) s’accordent de façon conforme avec le système triaxial de la déformation surfacique
(relief).
En conséquence, les observations géologiques complétées par les données géophysiques ont
permis de mieux définir la variante dynamique qui caractérise le modèle sismotectonique régional du
littoral oranais. Ce dernier associé au catalogue régional de la séismicité du Nord-Ouest algérien et au
traitement d'information, au moyen d'outil informatique ont permis la cartographie des paramètres liés
au risque sismique: tels que la profondeur des foyers sismiques (h) et l'activité séismique (b-value) de
la marge littorale de l’Oranais. La cartographie des épicentres et le calcul des lois de distribution de la
séismicité pour les différentes unités ou zones sismotectoniques ont présenté d’importantes
caractéristiques liées à l’activité séismique de cette région littorale. Précisant que la vitesse de
l’activité séismique est indexée par les 'b-value'. Ce paramètre, est en rapport avec la spécificité
Les travaux de (Jhon Curtus, 1973) confirment que les valeurs de 'b' décroissent avec la profondeur
du substratum et avec le temps géologique; ce qui confirme une relation subordonnée entre la
pression et la température du milieu. Parallèlement à ce constat (une l'activité sismique modérée), on
retient que le facteur 'b' décroît en zone de haut thermalisme et/ou d'activité volcanique. Ce qui est
très corrélable avec l'accumulation des contraintes tectoniques depuis la marge littorale vers les zones
internes de la région dont. Les données sur l’activité séismique intéressant les 07 unités
sismotectoniques confirment certains faits important, tels que l'interaction dynamique de deux unités
sismotectonique par rapport à l'axe de la sebkha où s’allongent des grands accidents de failles
profondes chevauchements entre les monts des Tessala (zone-6) au sud de la grande sebkha d'Oran et
l'importante fléxuration qui délimite 'l'unité sismotectonique-1'; du sahel d'Oran au Nord de la Sebha
d'Oran
Par ailleurs, l’analyse statistique de ces paramètres, appuyée par les méthodes proba-
statistiques ont permis de mieux étudier l’aspect aléatoire des événements séismiques. Notant que
l'analyse séquentielle (événementielle) a contribué à résoudre la périodicité des évènements
(chroniques) et de compléter la synthèse régionale qui traite en particulier la fréquence des
événements séismiques. La reconstitution des filiations séquentielles des descripteurs
séismogéniques est basée essentiellement sur les chaînes de markov qui ont résolu la série
référentielle dite ‘série naturelle événementielle’. Cette série référentielle représente d’ordre
d’apparition logique des événements chroniques, permettant ainsi la codification de l'information
dans un contexte évolutif des données séismiques. La grille de décodage des données séismiques
constituait la clef de détermination des séries chroniques de la séismicité régionale. L'acquisition
de cette dernière a nécessité l'application du processus de calcul matriciel permettant d’avoir les
principales transitions (états d’ordre n°1).
Les valeurs obtenues nous ont facilité la reconstituer l'ordre naturel d’apparition des séismes
au sein d'une même province géographique. On doit noter cependant que l'apparition ou la
disparition de l’événement est une fonction dite ‘aléatoire’, à période de retour qui suit
généralement la fonction de Poisson; liée au temps d'attente (t).
A la lumière de cette introduction, on peut avancer que les paramètres séismiques de cette
province occidentale de l’Algérie, tirés des principaux séismes: ceux d'Oran 1790, celui Mascara
(1994), d’El-Asnam (1980) et d’Ain Temouchent (1999) sont tributaires des effets secondaires de
la cinématique des microplaques tectoniques du Sahel oranais. Le travail en collaboration avec
d'autres équipes de Recherche; nationaux et étrangers (CRAAG, CGE et UCM) a permis de
cerner l’affiliation des séismes et mieux compléter le catalogue régional de la séismicité. Les
principales sources d'information enregistrent des événements de magnitude M>= 2.5 avec de
valeur minime ‘M0’, constituant le seuil d’une donnée paramétrique de la séismologie régionale.
Cette dernière est intégrée dans le calcul de l'aléa sismique des différentes unités
sismotectoniques dans l'oranais. D'autres données exogènes, liées à la structure de marge littorale,
ont été approuvés lors des travaux géophysiques de la ‘MARADJA’ (compagnie) associée avec
le centre nationale de la surveillance séismique ‘CRAAG’. Les résultats de leurs études ont été
exploités, pour vérifier la donnée morpho structurale au large de la côte occidentale de la région.
Notant que la facturation marginale suit parallèlement la délimitation morphologique du rivage
(externe) du Sahel oranais.
M1 M2 M3 M4
Par ailleurs, la mise en évidence de cycles séismiques a fait l'objet d'une étude géo
statistique à la faveur d’une simulation chronique donnant des diagrammes représentatifs
d’analyse factorielle dont l'évolution séquentielle souligne que les événements séismiques sur
cette province littorale sont du type cycliques non périodique. Le découpage des séquences
chroniques (séismes) fait distinguer trois périodes de retour qui sont respectivement: T 1= 11-
12 ans, T2= 16-17 ans et T 3 = 25-34 ans. Quant à l'analyse physionomique de l’enveloppe
supérieur de ces séquences a permis de mettre en évidence la trace d'une évolution cyclique
dont la périodicité ultime (des grands séismes) est de d'ordre T >= 50 ans. Rappelant que cette
donnée est importante dans l’étude du risque sismique qui nécessite la connaissance de la
récurrence des forts séismes à l’échelle d’une région donnée.
Conclusion sismotectoniq ue
L'étude des paramètres séismogénes des tremblements terre: Intensité et magnitude séismiques a
permis de mieux caractériser la sismotectonique du littoral oranais. L’aspect structural de la région
sera justifier par un argument complémentaire aux éléments structuraux (données séismologiques)
qui définiront la nature et le régime tectonique des terrains étudiés. Les observations de la
sismicité à une échelle régionale témoignent que les séismes se focalisent essentiellement aux
endroits des frontières de plaques tectoniques (micro plaques méditerranéennes). Un séisme est
considéré comme témoignage de la présence d'une rupture, par contre un accident tectonique ne se
produit pas forcement un séisme.
La localisation précise des séismes nécessite une connaissance détaillée sur les variations de la
vitesse des ondes sismiques traversant les terrains depuis l'hypocentre jusqu'aux stations de mesure
(sismographes). Rappelant que les vitesses de propagation des ondes de volume sont directement
liées aux propriétés élastiques et physiques du milieu traversé. Certaines failles, ou segments de
failles, peuvent être inactifs, à sismicité diffuse ou de très faible intensité, elles sont désignées
par le terme 'asismiques'. Le mouvement sur le plan de faille fonctionne très lentement; estimé à
quelques millimètres par an. Cette déformation est souvent associée à une néotectonique qui peut
être détectée par les canevas de mesures géodésiques ou par le biais d'imagerie satellitaires
'diachroniques'. Les contraintes tectoniques s'accumulai ent, lors d'un cycle séismique, jusqu'au
seuil de la rupture; où le relâchement brusque des tenseurs déclenche un autre événement séismique.
Ainsi, sur un système de faille où la charge en contrainte est homogène, la faille ou les segments de
failles n'ayant pas subi des efforts séismiques depuis longtemps sont probablement énoncées pour les
prochains événements.
La première étape d'une étude d'un séisme est donc de trouver la localisation et le
mécanisme au foyer correspondant. La disponibilité des données sismologiques en temps réel
par la surveillance séismique 'Réseaux Net' à l'échelle universel, permet d'obtenir les
informations de façon rapide lors d'un événement régional (moins d'une heure pour les séismes
M>6), Ces séismes sont générés par des ruptures ou de segments de failles qui peuvent
atteindre plusieurs dizaines de kms. Cependant le sismologue utilise le terme de source étendue
quand il décrit le séisme non plus comme un point (nucléation) mais comme étant une surface
à deux dimensions. L'approche cinématique représente le séisme à partir de changement d'état
de la déformation qui constitue la dynamique de la source étudiée établie grâce à la vitesse de
propagation des ondes élastiques et du glissement d'un point de rupture sur ta faille (d'ordre
centimétrique).
La seconde représentation est dynamique de la rupture qui se développe suivant des lois
empiriques reliant le taux de glissement, du au frottement mécanique, à la puissance du séisme
exprimé par le moment séismique (Mo).
L’aléa sismique est souvent confondu avec le risque sismique qui exprime l’estimation
probabiliste de pertes humaines et matérielles d’une zone sismique lors d’un événement notable.
La série référentielle de la séismicité obtenue indique l'existence d'une séismicité cyclique non
périodique, exprimant une séquence croissante des magnitudes qui se relaient d’un seuil à M>=3
jusqu'aux événements notables (M<=5.5). Cette attitude est vraisemblablement concordante avec
la récurrence des répliques des séismes modérés affectant l’Oranie. Quant au risque sismique il
ne peut être définitivement résolu qu’avec une connaissance parfaite de la structure profonde de
la marge littorale et l’ajustement de la base de données séismiques régionale (actualisée). En effet
le premier obstacle qui entravait l’approche déterministe d’évaluation de l’aléa était l’incertitude
d’affectation des failles séismogènes; telle que la désignation de la faille séismogène qui s’est
manifestait en 1790 (Ville d’Oran). Autre problème lié à la localisation douteuse des épicentres
séismiques (lié aux enregistrements des stations séismiques). En conséquence beaucoup d’efforts
se sont déployés pour remédier ces lacunes, notamment la résolution du présent modèle
sismotectonique du littoral oranais qui a permis d’ajuster les aires séismogènes en fonction des
unités structurales (en nombre de: 07); dites ‘zones sismotectoniques’. Le calcule de l'aléa
sismique par l’approche probabiliste a donné des résultats qui se corrèlent parfaitement avec la
géodynamique d’une marge littorale passive qui se caractérise par une l'activité séismique
modérée. Les données sur la géologie structurale confirme une superposition des milieux qui
s’emboitent parfaitement selon un régime compressif et décrochant (transpressif) et qui s’alterne
depuis le Néogènes jusqu’à l’actuel avec un second régime transtensif sur l’ensemble du littoral
oranais.
On justifie ce choix pour deux raisons à savoir: d'une part, la nature du modèle
sismotectonique régional le permet (aires séismogènes) et d'autre part, pour avoir une pondération
de magnitudes maximales normalisées par la relation fréquentielle de ‘Gutenberg-Richter’. Les
calculs des probabilités d'occurrence annuelle sont calculés pour chaque zone, tenant compte que la
probabilité de dépassement (p =0.10) pour un temps t =50 années (équivalant à une période de
retour de 475 ans). Le résultat de ce calcul est projeté au moyen du logiciel 'Global-Mapper V.8'
pour donner une cartographie thématique de l’aléa sismique.
Ces paramètres sont respectivement: la localisation des épicentres séismiques, les intensités et
les magnitudes (min, max) et les probabilités d’occurrences séismiques calculées à l'échelle
régionale. (Fig.104). L'intégration de la base de donnée (Sismo-2008) dans le programme MapInfo-
V7 a été bénéfique pour effectuer les opérations de sélection et de transferts des données (*.dbf)
par rapport à d’autres interface de logiciels. L’analyse géo spatial de ces paramètres a permis la
réalisation de plusieurs combinaisons thématiques par la voix interactive ( échange) entre les
logiciels utilisés (Surfer Idrisiw et MapInfo).
Par ailleurs, l'analyse des images satellites de Spot et de Landsat-5/1990 montre, après
traitements spécifiques, l'existence de linéaments sur l'ensemble des terrains étudiés. La
vérification in situ de ces linéaments m'a apporté une donnée importante sur leur nature et sur
leur dimension. Comme par exemple la faille néogène des falaises des 'Jenets d'Oran’;
fracturation inédite sur laquelle j'ai effectué une auscultation microtectonique donnant un
système de déformation par cisaillement, où les tenseurs tectoniques indique une bonne
corrélation avec les mécanismes focaux des séismes affectant l'Oranie. D'autres arguments
géophysiques prouvent l'existence de failles cachées dans les vallées et les bassins endoréiques
de la région. Cette fracturation est sans doute la réponse des événements séismiques
fréquemment ressentis en Oranie (8-12 secousses/mois) sont enregistrée par les stations
régionales de surveillance locale. Cette activité semble être liée à la continuité géodynamique
de la formation des édifices morpho structuraux et des bassins sédimentaires subsidents dans la
région. Le rejet de 10-15m entre les mêmes niveaux des terrasses alluviales entre le Murdjadjo
et les Tessala(s) reliefs semble répondre à la question sismotectonique.
A la base de ces données j'ai délimité plusieurs zones séismogènes par le biais de grands
accidents tectoniques, dont la majorité déterminées (géophysique). Sachant que le sahel
occidental se caractérise par une complexité structurale importante (plusieurs phases
tectoniques antérieures), l'opération de recherche systématique de la fracturation pour définir le
modèle tectonique régional serait donc impossible. Dans te cadre de ce travail j'ai envisagé
d'appliquer les méthodes indirectes d'investigation et en l'occurrence la cartographie
thématique (télédétection) et les la réinterprétation des données géophysiques des différentes
sociétés et notamment données séismologiques qui constituent l'axe de cette recherche
sismotectonique.
Conclusion générale.
L'étude structurale basée sur les observations de terrain, des mesures microtectoniques et sur
les données géophysiques de la région m'a permis de définir une zonation des terrains en plusieurs
unités sismotectoniques. Ces dernières évoluent depuis la marge vers les zones i nternes de
l’Oranais en un système de failles directionnelles, qui semble se compliquer davantage en allant
vers le Sud de la région. Sur la côte littorale on enregistre des fractures majoritairement
unidirectionnelles, au centre de la fracturation se multiplie voir se tripler en dessinant des formes
sigmoïdes, notamment en zones le croisement qui se localise au niveau de la virgation de cette
sigmoïde. Tout à fait vers Ses zones externes régionales, on constate la prédominance de nappes de
charriages avec un système de rampe décollement. Dans cette perspective d'évolution des fractures,
il semble intéressant d'établir une corrélation entre les données séismologiques et les structurale
pour mieux définir les foyers sismiques historiques ayant affecté la région. Le calcul des lois de
distribution de la séismicité pour les différentes zones montre une caractéristique importante liée
aux faibles valeurs de 'b'. Ce paramètre, indice d'activité séismique, montre une spécificité
géodynamique importante. Les données régionales sur le thermalisme et l'alignement des points
chauds sont très corrélables avec la cartographie de cet indice. Les travaux de (Jhon Curtus, 1973)
confirment que les faibles valeurs de 'b' décroissent avec la profondeur du substratum et avec le
temps géologique.
Parallèlement à d'autres travaux sur l'activité sismique en zones thermique, on ne retient que le
facteur 'b' décroît en zone de haut thermalisme et/ou d'activité volcanique. Ce qui est très corrélable
avec l'accumulation des contraintes tectoniques depuis le marge littorale de faible altitude vers les
zones internes de la région dont l'altitude et l'édification des morpho structures est importante. La
séismicité régionale des 07 unités sismotectoniques vient de confirmer l'interaction dyn amique de
deux unités sismotectonique en opposition d'axe de vergence matérialisé par des grands
chevauchements des monts des Tessala (zone-6) au sud de la grande sebkha d'Oran et d'une
importante fléxuration qui délimite 'l'unité sismotectonique-1'; du sahel d'Oran au Nord de la Sebha
d'Oran (voir les coupes géophysiques interprétatives du Chapitre-3).
Bien que leur approche interprétative soit localement admise, elle montre désormais, un
désaccord considérable pour d'autres structures; d'orientation globale. Dans ce travail, je propose
un modèle tectonique régional, basé sur la restitution du réseau de la fracturation tectonique et
sur la cartographie de la distribution du champ de contraintes. La conception de ce modèle est
basée notamment sur les paramètres géométriques des segments de Mies ainsi que sur la
connectivité latérale entre les nœuds morpho structuraux qui , par endroits, dessinent des motifs
correspondant aux dislocations des terrains souvent altérées par l'érosion et par les mouvements
asismiques.. L'étude de l'aspect morphologique, réalisée par le modèle numérique de terrain,
associé aux traitements spécifiques d'imagerie satellitale (télédétection) a favorisé l'établissement
d'une esquisse cartographique propre à la fracturation tectonique régionale- Quant à l'analyse
morpho structurale, elle s'est réconfortée par une numérisation surfacique des cotes altimétrique
, dont le seuillage des contours m'a permis d'identifier des formes en lobes dilatés, marquants
l'allure et le sens de basculement des blocs crustaux par rappo rt au plan de la rupture (faille). Les
profils (Topo-Mnt), associés aux indices de mouvements, se regroupe pour donner la
conservation de la résultante des déformations (séismique et asismique) sous formes de relief.
Les observations, m'ont permis d'identifier et de positionner les principaux nœuds morpho
structuraux sur l'ensemble des terrains étudiés pour obtenir la cartographie de la facturation
(Planche- l). L'interprétation cartographique de ces motifs fait apparaître une affinité entre les
tenseurs des mécanismes focaux et à ceux des systèmes triaxiaux générant les cartes
thématiques des variations du champ de contraintes de la fracturation de Coulomb, indexées
'ACFF’, (Boughacha, 2005).
Dans ce même contexte sismotectonique, il est à souligner que lors d'événements notable
(M>6), une partie de l'énergie se déjuge sous forme de déformation du milieu par rapport à k
source sismique donnant en conséquence, des dislocations et des déformations différentielles.
Ces derniers reflètent l'image de la vibration séismique qui reflète généralement l'aléa
sismique d'intensité (I0). Ce dernier reflète en effet, le champ de proportion des aides
élastiques qui suivait généralement l'allure des contraintes tectoniques, En fin, est à noter que k
déformation globale suit un régime alterné entre une transtension et une transpression
caractérisant la déformation en zones de cisaillement, (Thomas, 1985). Ce régime produit
généralement, au niveau des zones fragiles, trois à quatre directions préférentielles d'extension
déca kilométrique reflétant ainsi la géométrie du méga Riedel; qui développe lors des stades
ultimes de son fonctionnement un système de rampe tectoniques puis des duplexes tectoniques
donnant en conséquence d'importantes édifications du relief. Cette déformation en rampe
tectonique se généralise sur 1'ensemble des terrains néogènes et Plio-quaternaires à l'échelle
des Atlas (telliens et atlasiques). Les résultats obtenus en séismologie sont encourageants
pour aborder l'interprétation de l'activité séismique et sismotectonique de la région littoral de
l'oranais. La cartographie des courbes d'iso intensité séismique exprime une bonne
corrélat ion avec l'emplace ment des édifices morpho structuraux de la région, où on constate
que la densité des épicentres séismiques suit parallèlement la marge littorale. L'établissement
de cartes thématiques, notamment celle des valeurs de 'b* et d'aléa sismique devient nécessaire
pour identifier la séismicité dans l'oranais, qualifier l'activité séismogène de la région et
calculer l'aléa sismique de la régional. Vu la complexité structurale du littoral, il est très
difficile de définir des sources sismogènes par la présence de failles actives cartographiables
qui restent mâles connus jusqu'à présent dans toute la région d'étude. Pour rendre cette tâche
plus efficace, j'ai tenu compte des paramètres géologiques, morpho structuraux et
géophysiques pour l'enc adre ment des unités sismotectoniques qui regro upent plusi eurs
concentr ation d'épicentres séismiques, ayant des magnitudes (M>= 2.5). Ces unités sont
indexées respective ment, du Nord au Sud, par différentes zones (1 -7), en forme de surfaces
de polygon es regroupant les 7 unités sismote cto niques. La méth ode utilisée pour la
délimitation de chaque zone assume plusieurs conditions jugées utile à savoir:
Pour cette zonation régionale, je propose l’organigramme de calcul des paramètres liés au modèle
sismotectonique de cette région littora le. Les valeurs cal cul ées de 'b' éta nt est imé es ain si que
la pro bab ili té d'o ccu rre nce séi smi que ann ule (à un tau x de dépassement de p=10%).
Cette zonation régionale proposée comme modèle sismotectonique régional m 'a permis de
projeter les valeur s calcul ées, du paramè tre 'b 1 et de la probabilité d'occu rrenc e séismi que
annuelle pour un taux de dépassement de 10%. Quant à la définition de la séismicité régionale,
(Guardia, 1975) souligne la présence d'une faible activité séismique par rapport à celle rencontrée à
l'échelle du domaine tellien. Cette particularité semble être liée à une instabilité tectonique.
En effet, les résultats obtenus en cinquième chapitre, confirment que les faibles valeurs de ‘b’,
ne dépassent le seuil : b=0.34, par rapport à toute la région du Nord -Ouest de l'Algérie; qui
présente une activité séismique modérée à notable.
Pour expliquer cette anomalie, j'ai établis une carte thématique relative au paramètre 'b',
projetée est drapée sur l'image satellite de la région (Lansat-5/ WGS-84), ce qui permet d'avoir
une vision claire sur la répartition des contours de 'b 1 su r l' en se mb le de la zo ne ét ud ié e. Pa r
ai ll eu rs , d' au tr es ob se rv at io ns gé ol og iq ue s et hydrogéologiques confirment la
concordance de cette thématique.
De nombreux auteurs travaillants sur l'évolution des valeurs de 'b', tels que (Philippe Volant,
1992) ; Jean Robert Grassol, et Scholtz, 1968) confirment que les variations de cette constante
sont en relation avec les changements de s contraintes tectoniques contribuant au déclanchement
d'une fractura tion séismogène. Sur la carte thématique des valeurs de 'b' on peut facilement
distinguer le parallélisme existant entre la marge littorale oranaise et le gradient de valeurs de 'b'
dont la courbe (b=0.30) correspond une ligne de fléxuration tectonique (profonde) longeant la côte
du Sahe l oran ais. D'au tre part , on doit soul igne r un autr e fait impo rtan t soul igna nt que
l'atténuat ion des valeurs de 'b' est fonction de la variatio n de pression s (Mogi, 1980 et Hirata,
1987). L'observation hydro géologique sur l'ensemble de zone -4, exprime l'allongement d'une
zone meuble à potentiel hydrothermal important ; communication orale du Professeur Verdeil -
1983. L'atténuation de 'b', depuis la marge li ttorale vers les zones internes s'accompagne d'un
hydrothermalisme croissant qui répond indirectement à l'existence d'une accumulation importante
de pression en zone-5 (Ain Témouchent- Hammam Bou'Hadjar) et en zone-6 Hammam Bou-
Hanifia (Macara) où les affleurements géologiques et les résurgences hydrothermales sont bien
connues dans la région.
En fin, le calcul d'aléa sismique régional est basé notamment sur les données séismogènes de li
période (1790-2006) confirme que la probabilité d'occurrence des séismes de Magnitudes M>=
2.5 annuelle, avec une probabilité de dépassement (p=0,l) varie de (0.56 > P >0.24). Rappelant
que cet aléa sismique a été estimé par la méthode probabiliste. (Fig.115, 116)
Pour mieux expliquer l'évolution de l'aléa sismique sur l'ensemble du littoral oranais, I
calcul des magnitudes maximales de chaque région constituait la première démarche pour le
calcul des magnitudes d'occurrences maximales par zone, utilisant les relations mathématiques de
(Curtis, 1973) qui m'ont permis d'estimer en fin la Probabilité d'occurrence ( de poisson) qui
évalue taux annuel pour qu'un événement ultime puisse dépasser le seuil d'une probabilité
minimale t 10%. Cette dernière, peut prendre d'autres valeurs pour encadrer la sécurité des
ouvrages, C souligne qu'en Génie Civil', on prend souvent une probabilité de dépassement de
(p=0.10) pour un temps (t= 50ans); paramétrer les normes parasismiques entrant dans la notice
technique < l'architecte qui préconise une résistance de l'ouvrages pour période de retour estimée
à 475 année.
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