Projet Écologie D'environnement
Projet Écologie D'environnement
Projet Écologie D'environnement
-Université de Gabès-
Écologie d'environnement
Elaborées Par :
Harabi Hadil (bt 1-3) & Ben Hamad Mariem (bt 1-1)
Elaborées Par :
Même s’il existe aujourd’hui encore beaucoup d’incertitudes sur le rythme de modification
future des climats — et surtout sur les manifestations locales des phénomènes climatiques à venir
— de nombreuses équipes scientifiques d’Agropolis étudient l’impact des pressions anthropiques
et du réchauffement climatique sur la biodiversité marine et le fonctionnement des écosystèmes
Méditerranéens (MARBEC, CEFREM, BIOM, LECOB, LOMIC, LBBM). Souvent très
pluridisciplinaires, ces unités de recherche étudient notamment les impacts directs et indirects
du changement climatique sur les écosystèmes littoraux, côtiers et hauturiers, sur les flux de
matière aux interfaces terre/ mer, sur les modifications du trait de côte, des habitats et des
aires de
distribution des espèces et sur leurs interactions et leurs conséquences sur le fonctionnement des
réseaux trophiques.
Ces travaux s’appuient sur des services d’observation adossés à des observatoires et parfois
à des unités (OREME et OOB, CEFREM) qui enregistrent sur le long terme l’évolution des
paramètres physico-chimiques et biologiques du milieu marin.
L’adaptation des écosystèmes au changement climatique est l’un des axes forts de sa
mission d’observation et de suivi à long terme des écosystèmes avec, à
disposition de l’observatoire : une composante terrestre créée en 1973 (réserve naturelle de la
forêt de la Massane) et une composante marine créée en 1974 (réserve naturelle marine de
Cerbère-Banyuls). Le
rôle de l’observation a été renforcé en 1985 avec l’obtention du statut d’« Observatoire
Océanologique »pour le laboratoire Arago de l’OOB.
Face aux rapides changements des conditions climatiques, il est important de développer
les
connaissances sur les dynamiques temporelles et spatiales des écosystèmes afin de prédire à
la fois leurs évolutions et les conséquences que ces changements peuvent avoir sur les services
écosystémiques. Or, seules de longues séries de mesures permettent de décrire l’évolution
naturelle ou perturbée d’un système présentant une variabilité saisonnière et/ou interannuelle
importante.
L’OOB est une école interne de l’université Pierre et Marie Curie. Il propose, dans le
domaine de l’océanographie, des formations universitaires en lien avec les problématiques
du changement climatique. L’observatoire a également mis en place le
centre de médiation scientifique
« Biodiversarium », qui regroupe un aquarium public en cours de
rénovation et d’extension et un jardin méditerranéen. Tous deux accueillent des publics, allant
des scolaires au grand public, afin de les sensibiliser, d’une part, à la biodiversité terrestre et
marine et, d’autre part, à l’effet des changements globaux (et notamment climatiques) sur la
biodiversité. •••
* Service d’Observation en Milieu LITtoral, http://somlit.epoc.u-bordeaux1.fr
** Mediterranean Ocean Observing System on Environment., www.moose-network.fr
*** La station MOLA (Microbial Observatory Laboratoire Arago) est située sur le flanc nord du canyon Lacaze-
Duthiers, http://sooob.obs-banyuls.fr/fr/les_sites_d_ observation.html
Des recherches scientifiques pluridisciplinaires sur l’environnement côtier
Le « Centre de Formation et de Recherche sur les Environnements
Méditerranéens » (UMR CEFREM – UPVD, CNRS) s’intéresse depuis longtemps à
l’environnement
côtier, ce qui le rapproche des problématiques socioéconomiques liées aux usages de ce
milieu. Son activité de recherche est focalisée sur le thème des transferts de matière et
d’énergie aux interfaces du système côtier, ce qui comprend les échanges physiques des
masses
d’eau, des particules et des éléments, en particulier du carbone, dans le continuum continent-
océan. Toute cette activité se déroule dans le cadre de programmes internationaux, nationaux
et régionaux. Créé en 1963 autour d’un noyau de géologues et
de sédimentologistes, le laboratoire initial s’est progressivement ouvert à la
pluridisciplinarité pour évoluer jusqu’à devenir, en 1997, « le CEFREM ». L’équipe
actuelle comprend sédimentologistes, géochimistes, biologistes et physiciens. En
collaboration avec l’Ifremer et Météo France, et afin d’observer sur le long terme les effets
du changement climatique et ceux
induits par les activités anthropiques en Méditerranée Nord-occidentale, le CEFREM
participe au SOERE MOOSE* (2010-2020), un réseau d’observation multi-site et intégré.
Enfin, avec l’aide des modèles, MOOSE doit apporter les données indispensables à
l’établissement de scénarios « du futur » qui permettront d’explorer l’évolution de la
Méditerranée en réponse
au changement climatique et aux pressions anthropiques, et donc de proposer des
adaptations. •••
doit permettre de répondre aux demandes sociétales actuelles sur les contaminants et la biodiversité.
Rôle des formations d’eau dense hivernale dans l’évolution spatio-temporelle
du fonctionnement de l’écosystème pélagique sous l’influence du changement
climatique
Le changement climatique pourrait provoquer une augmentation de la stratification des eaux de
surface en mer Méditerranée, une acidification et une oligotrophisation progressives mais rapides
et importantes à l’échelle biologique, avec des impacts majeurs sur les organismes planctoniques
marins. Il est impératif d’identifier les processus clés qui influencent les changements de régime
hydrologique et de fonctionnement des écosystèmes marins. Dans
ce sens, le processus de formation des eaux denses (qui ventile les eaux profondes tout en exportant
efficacement la matière organique vers les profondeurs et qui contribue significativement à la
recharge en sels nutritifs des eaux de surface) pourrait être altéré de manière non négligeable. Un
étroit couplage entre l’expérimentation et la modélisation est nécessaire pour aborder la
complexité de ces processus et leurs conséquences sur les organismes marins.
Une telle approche a été mise en place dans le cadre du programme MermEX, dont un volet traite
de l’impact des changements hydrodynamiques sur les budgets biogéochimiques en Méditerranée
et qui implique, entre autres, les UMR LOMIC et CEFREM.
Une série de campagnes en mer « DeWEX 2013 » a été conduite en Méditerranée Nord-
occidentale. Un premier leg (février 2013) a permis de prospecter un réseau de stations disposées
en étoile autour de la zone de formation des eaux denses (42°N-5°E), cela en hiver, durant la phase
de plongée des eaux denses. Un deuxième leg (avril 2013) a permis d’échantillonner le bloom
printanier et de suivre la propagation des eaux denses formées pendant l’hiver. Ces campagnes étaient
intégrées dans un vaste plan d’implémentation au cours de l’hiver 2012-2013. Des campagnes
océanographiques plus légères ont échantillonné la phase automnale de pré-conditionnement des
eaux denses, puis la phase estivale stratifiée. Un intense réseau d’observation par plateformes
autonomes ainsi que l’imagerie satellitale sont venus compléter cette phase d’observation. Un
effort important de modélisation a été fait d’abord pour la coordination, puis pour le lien entre
ces opérations, et enfin pour l’exploitation des données.
Cette opération, soutenue par le programme MISTRALS (Mediterranean Integrated Studies at
Regional And Local Scales), a fédéré l’action de plus d’une centaine de scientifiques rattachés à
des laboratoires français tels que les UMR LOMIC, CEFREM, MIO, LA, LOCEAN, LOV, etc.*
Elle a également reçu un soutien financier de programmes européens (PERSEUS, GROOM,
JERICO**) et nationaux (EQUIPEX-NAOS et ANR ASICS-MED***) notamment en ce qui
concerne les plateformes autonomes et la modélisation.
Pour aborder ces défis, l’unité s’est structurée en huit thèmes de recherche :
a. écologie évolutive et adaptation ;
b. individus, populations et habitats ;
c. dynamique et fonctionnement des communautés ;
d. microorganismes et interactions avec les macroorganismes ;
e. contaminants : devenir et réponses ;
f. aquacultures durables ;
g. systèmes littoraux d’usages multiples ;
h. approche écosystémique des pêches.
Le réchauffement climatique est aujourd'hui une réalité que même les plus sceptiques auront
du mal à réfuter. Mais au-delà des super tempêtes, des inondations et de la montée des eaux,
cette réalité impacte surtout la biodiversité qui se retrouve plus menacée que jamais.
Mais même en occultant ces deux périls, les espèces marines ont déjà fort à faire. Voici les
4 animaux marins les plus menacés par le réchauffement climatique.
Les tortues de mer
D'autre part, la montée des eaux, l'érosion et les tempêtes de plus en plus fréquentes
détruisent les sites de nidification des tortues.
Le béluga
Ce sympathique cétacé aime les eaux froides et se cantonne à l'océan Arctique et aux eaux
subarctiques. L'impact du réchauffement climatique sur le béluga est alors évident : il est
acculé dans un territoire de plus en plus étriqué au fil des années.
Avec le réchauffement aussi, les zones autrefois peu fréquentées car trop hostiles voient
venir de plus en plus de bateaux, à l'instar des nouvelles croisières qui profitent de la fonte
de la banquise. Cela engendre un bruit ambiant qui perturbe le sonar super sensible des
bélugas. Désorientés, ils peuvent alors se perdre dans les dédales de glace au risque de s'y
noyer ou de se heurter aux bateaux qu'ils n'auront pas vus venir.
Le phoque marbré
Le destin du phoque marbré est intimement lié à celui de la banquise. C'est là que vit la vaste
majorité de sa population. Le recul de celle-ci est donc une très mauvaise nouvelle pour
notre ami qui en a besoin pour s'ébattre, élever ses petits et se mettre à l'abri des prédateurs.
Autre conséquence surprenante pour ce mammifère, le réchauffement des eaux entraîne une
résurgence de maladies et de parasites auxquels le phoque marbré est très sensible.
Selon l'UICN, 33% des coraux mondiaux sont menacés d'extinction. De son côté,
l'UNESCO estime que les 29 récifs coralliens inscrits actuellement au patrimoine mondial
disparaîtront d'ici 2100. Les raisons de cette hécatombe sont nombreuses, allant de la
pollution au chalutage, en passant par l'acidification des océans, mais c'est surtout le
réchauffement climatique qui est pointé du doigt.
La chaleur stresse en effet le corail qui expulse alors ses zooxanthelles. Or, ces algues sont
vitales à la survie de la plupart des espèces de coraux et l'animal (car, oui, rappelons-le, le
corail est un animal) survit rarement à ce blanchiment, surtout si la température ne redescend
pas. Le plus inquiétant est que 25% de la faune marine est dépendante des récifs coralliens.
Sans corail, plus de poissons-clowns, d'anémones de mer ou de poissons-perroquets, sans
parler des milliers d'espèces qui s'en servent comme nurserie.