Recours de Caution TD
Recours de Caution TD
Recours de Caution TD
: KONE
PRENOMS : AMINATA NAFISSATOU. N
GROUPE DE TD : 1
MATIERE : DROIT DES SURETES
CHARGE DE TD : Dr. BOHOUSSOU STEPHANE
EXERCICE : DISSERTATION
créancier.
Pourtant, cette citation pourrait
également se signer avec les
larmes et se dénouer
dans le sourire, car en vertu de la
protection
voire de la sur-protection
de la caution, cette dernière
le créancier et la caution. Ce
rapport est dit «"nouveau"»
car il s’adjoint au rapport
obligation initial
un contrat unilatéral"car
seule cette première
agit en répondant notamment à
l’obligation du
échange de consentement de la
caution et du créancier et semblait
à l’origine gratuit, même si
aujourd’hui de nombreux
contrats de cautionnement se
présentent onéreux par l’essor des
se défendre efficacement
contre
ces dernières lorsque celles-ci
réclament par exemple, à la suite
de la défaillance du débiteur,
le paiement de sa garantie étant
ainsi le règlement de la dette par
la
En effet,
la caution, n’ayant à l’origine
aucun intérêt à s’engager pour
cautionner la dette
obligations resurgiraient
tels que l’action sur le cours du
débiteur ; asservir le débiteur ou
encore
le vendre à l’étranger.
Or,
ces actions sont précaires
et archaïques et ne peuvent
répondre
à une
créancier.
Pourtant, cette citation pourrait
également se signer avec les
larmes et se dénouer
un contrat unilatéral"car
seule cette première
agit en répondant notamment à
l’obligation du
échange de consentement de la
caution et du créancier et semblait
à l’origine gratuit, même si
aujourd’hui de nombreux
contrats de cautionnement se
présentent onéreux par l’essor des
procédure
civile comme étant «"tout
moyen qui tend à faire rester
comme non justifiée, après
se défendre efficacement
contre
ces dernières lorsque celles-ci
réclament par exemple, à la suite
de la défaillance du débiteur,
le paiement de sa garantie étant
ainsi le règlement de la dette par
la
En effet,
la caution, n’ayant à l’origine
aucun intérêt à s’engager pour
cautionner la dette
obligations resurgiraient
tels que l’action sur le cours du
débiteur ; asservir le débiteur ou
encore
le vendre à l’étranger.
Or,
ces actions sont précaires
et archaïques et ne peuvent
répondre
à une
Ainsi, la caution n’est en réalité qu’une personne qui s’engage à satisfaire l’exécution d’une
obligation, notamment d’une dette, si le débiteur devenu insolvable et donc défaillant, n’y
répond pas lui-même. Le cautionnement est une opération qui donne naissance à une
relation triangulaire puisqu’à la relation initiale qui lie le débiteur à son créancier, va
s’ajouter une nouvelle relation entre le créancier et la caution. Le contrat de cautionnement
dispose d’une certaine autonomie par rapport au contrat principal : la caution ne s’engage
que sur l’initiative du débiteur avec lequel elle entretient des relations.
Ce contrat est en réalité consensuel, car il se forme par le seul échange de consentement de
la caution et du créancier et semblait à l’origine gratuit, même si aujourd’hui de nombreux
contrats de cautionnement se présentent onéreux par l’essor des sociétés bancaires.
Ces recours sont des moyens de défenses puisque la caution est simplement qu’une garante
et donc ne peut supporter seule le poids de la dette définitive du débiteur.
Toutes fois certains aspects de ces moyens de défense de la caution nous laissent assez
perplexe sur leur efficacité.
Dès lors nous nous poserons la question de savoir si le recours de la caution est-il réellement
un moyen de défense de la caution ?
Nous démontrerons dans notre analyse que même si la caution dispose de différentes voies
de recours (I) qui font face à quelques limites les entachant (II).
La caution dispose d’une part d’un recours à l’encontre du débiteur principal et d’autres part
à l’encontre des cofidéjusseurs, mais dans les deux cas, cela suppose au préalable qu’elle
s’est acquittée de la dette utilement.
La caution qui a payé le créancier est dès lors subrogée dans l’intégralité des droits et
garanties de ce dernier. Manifestement, la caution va ainsi bénéficier d’avantages
considérables par rapport à la caution exerçant son recours personnel.
Elle devient en effet, titulaire des droits du subrogeant de toutes les garanties dont disposait
le créancier. Certes, il faut un paiement libératoire, mais le recours peut être dirigé contre
toutes les personnes que le créancier aurait pu poursuivre au titre de l’obligation garantie.
La caution ne doit diviser ses poursuites que contre les débiteurs conjoints.
Elle peut par contre réclamer la totalité de ce qu’elle a payé à chaque débiteur solidaire
même si elle n’en a cautionné qu’un selon l’article 31 alinéa 2 du Nouvel Acte Uniforme.
Néanmoins, dans 2 cas, la caution ne pourra pas se retourner contre le débiteur principal :
- Si la caution n’a pas averti le débiteur du paiement qu’elle vient de faire au créancier et que
le débiteur paie à son tour.
- Si la caution a payé sans être poursuivie et sans avoir averti le débiteur principal. Cela se
justifie par le fait que dans ce cas, le débiteur principal avait peut-être des moyens à opposer
au créancier, moyens qui seraient paralysés par un paiement spontané de la caution.
La caution dispose des moyens dont disposait le créancier en particulier si le créancier avait
des garanties. Que se passe-t-il si le créancier prive la caution de cette garantie ?
Dans cette hypothèse, la caution ne doit plus rien. En effet, la caution est déchargée quand
la subrogation aux droits et garanties du créancier ne peut plus s’opérer en sa faveur par le
fait du créancier. Toute clause contraire est réputée non écrite.
Si le fait reproché au créancier limite seulement cette subrogation, la caution est déchargée
à concurrence de l’insuffisance de la garantie conservée. Le créancier rend dans ce cas la
subrogation impossible ou inefficace. Dans cette situation, il prive la caution des garanties
qu’il avait lui-même. Par exemple, le créancier renonce à une hypothèque qu’il avait sur les
biens du débiteur. Il est normal que la caution soit libérée dans ce cas.
« Le cofidéjusseur » est la qualification qu’on donne aux personnes qui se sont portées
caution d’une même dette. C’est ainsi que l’article 34 du Nouvel acte uniforme dispose que
dès lors qu’il existe une pluralité de cautions (simples ou solidaires) pour une même dette, et
que l’une de celles-ci acquitte la dette utilement, elle dispose d’un recours contre les autres
cautions, chacune tenue pour sa part.
Le débiteur principal déclaré insolvable, ce moyen demeurera le seul moyen pour la caution
qui a payé de se faire rembourses.
Toutefois, ce recours doit répondre à un certain nombre de conditions et surtout faire l’objet
d’une analyse.
Normalement, il faudrait simplement que la caution ait payé le créancier en tant que telle
mais l’article 34 nous démontre qu’en réalité le recours sera admis alors même que la
caution aurait payé une dette qui n’était pas encore exigible.
Aux termes de l’article 1214 du Code Civil « Le débiteur d’une dette solidaire qui l’a payé en
entier, ne peut réclamer contre les autres que les parts et portions de chacun d’eux … »,
cette disposition relate principe de la division des poursuites ; autrement dit, la caution
solvens (celle qui a payé) ne peut se retourner contre les autres cautions qu’à la hauteur de
leur part et portion individuelle.
Dans le cas où l’un d’eux se trouve insolvable, la perte occasionnée sera tout simplement
repartie par contributions entre tous les autres codébiteurs solvables et celui qui a fait le
paiement.
Néanmoins, n’étant pas d’ordre public, les cautions peuvent contourner cette disposition en
prévoyant des règles de contribution différentes pouvant aller de la réduction du montant
dû jusqu’à la dispense de toute contribution. Mais en absence de stipulation des parties, il
faut arrêter les parts et portions de chacune des parties.
Si leurs engagements sont proportionnels, les cautions seront tenues par parts viriles.
Autrement dit, 5 cautions qui ont garanti une dette de 250.000 francs CFA, celle qui a payé
pourra exiger 50.000 F CFA de chacune des deux autres.
Toutefois, des limites apparaissent à l’instar du recours de la caution mais pour lutter contre
elles, des alternatives ont été proposées.
A- Les limites
Bien que ces droits aient été affirmés à la caution, cette dernière rencontre des restrictions
dans ses actions.
Concernant le recours subrogatoire à l’égard du débiteur par exemple, ne permets pas à la
caution d’exiger au débiteur plus de ce qu’elle n’a payé au créancier. Ce qui se justifie dans
l’intérêt de protection du débiteur, car bien que la caution ait acceptée l’engagement, il ne
faut non plus lui accorder d’avantages de droits qui pourraient remettre en cause la situation
du débiteur dans l’hypothèse ou le débiteur se trouverait insolvable, il se verrait davantage
altéré en présence de la caution.
Pour renchérir, la caution doit également être tenue de ses obligations. En effet, elle doit
transmettre à ses frais, à la sous-caution personne physique sous un délai restreint d’un
mois, les informations reçues par le créancier.
Des solutions ont donc été proposées pour contrer ces limites, en effet, la caution peut
engager la responsabilité civile du créancier lorsque son obligation au profit de ce dernier
s’éteint par compensation, ou par novation. Mais la dernière hypothèse est plus favorable à
la caution car elle sera libérée si elle ne consent pas à garantir de nouveau, l’obligation
remplacée par celle qui a été supprimée par la novation. Il semble certain que la caution qui
s’est engagée et qui a constaté que son obligation ne lui était pas favorable, par l’extinction
de celle-ci, elle n’hésitera pas à décliner l’éventuel engagement.
A contrario, elle peut même être libérée par l’effet du temps car il se peut que lorsque
l’obligation principale disparaisse par le jeu de la prescription. Ainsi, même des causes
extérieures telle que l’écoulement du temps est favorable à la caution.
Une telle surprotection accordée à la caution par la fulgurante des moyens de défense
pourrait remettre en cause l’essence même du cautionnement. Outre que, la sanction pour
vice de consentement ou de violation des conditions du fond du cautionnement, paraissent
cruelles pour le créancier. Pourtant la violation des conditions de formation n’entrainerait
pas forcement sa nullité mais il serait difficile de prouver cet acte.
En somme, l’austérité des juges à l’égard des recours de la caution pourraient constituer une
limite de leurs moyens de défense, et une protection aux yeux du créancier. Sauf qu’il
faudrait constater que la caution peut limiter ou voir anéantir son engagement par ces
moyens de défense. Certes, ils attestent d’une efficacité certaine en protégeant les intérêts
des cautions, car il n’est pas préférable de les priver du minimum requis, mais ils doivent c
cependant ne pas être excessifs pour ne pas compromettre l’avenir des suretés.