Les Conditions de Validité Du Contrat
Les Conditions de Validité Du Contrat
Les Conditions de Validité Du Contrat
Le consentement
2. Le dol
Le dol est une fausse représentation de la réalité, qui est provoquée par une
autre personne, c’est-à-dire qui est faite avec l’intention de tromper l’autre partie
et de la déterminer à conclure un acte juridique. Par conséquent, le dol est toujours
le résultat de l’action d’une autre personne, l’autre partie du contrat ou une tierce
personne. Ainsi, la loi prévoit que le dol est un vice de consentement même
lorsque il est le résultat de l’action d’une tierce personne, mais la partie
contractuelle a connaissance de cette action.
Conformément à la loi, le dol doit être toujours prouvé. Le dol comme vice
de consentement conduit à la nullité relative de l’acte juridique.
Le dol est composé par les deux éléments suivants :
- l’élément intentionnel, c’est-à-dire la volonté, l’intention de tromper l’autre
partie ;
- l’élément matériel, c’est-à-dire les activités exercées en vue de provoquer
l’erreur de l’autre partie, comme par exemple mentir en ce qui concerne une
imperfection particulière du bien vendu ou ne pas en informer l’autre partie.
3. La violence
La violence est un état mental provoqué par des menaces, en vue de
déterminer une personne à conclure un contrat. La violence conduit à la nullité
relative de l’acte juridique.
Les menaces peuvent être morales, lorsqu’elles visent les sentiments de la
personne, ou physiques, lorsqu’elles visent l’intégrité physique de la personne ou
ses biens. De plus, les menaces peuvent être exercées contre la partie
contractuelle, mais aussi contre ses parents ou sa propriété.
Conformément à la loi, la violence comme vice de consentement peut
provenir de l’activité de l’autre partie, mais aussi de l’activité d’une tierce
personne.
La violence est composée par les deux éléments suivants :
- l’élément intentionnel, c’est-à-dire la volonté, l’intention de forcer l’autre
partie à conclure l’acte juridique, dans un état mental caractérisé par l’absence de
la volonté libre;
- l’élément matériel, c’est-à-dire les moyens utilisés en vue de menacer l’autre
partie contractuelle.
La violence comme vice de consentement doit être appréciée dans chaque
circonstance. Ca veut dire qu’à chaque occasion il est nécessaire de déterminer si
les menaces sont illégales et elles ont vraiment déterminé la partie contractuelle à
conclure le contrat, contre sa volonté libre.
4. La lésion
La lésion comme vice de consentement est une disproportion entre les
prestations réciproques des parties d’un contrat. En effet, en cas de lésion, une des
parties profite de l’inexpérience, de l’absence des connaissances ou d’un état
spécifique de l’autre partie et prévoit dans le contrat, dans son avantage, une
prestation qui a une valeur plus élevée que sa propre prestation. De plus,
conformément à la loi, il s’agit de la lésion lorsque le mineur assume une
obligation excessive, par rapport à son patrimoine, les avantages obtenus du
contrat ou les circonstances dans lesquelles le contrat a été conclu.
La lésion comme vice de consentement peut produire les conséquences
suivantes :
- la nullité relative du contrat, lorsque la prestation de la partie affectée est réduite
avec plus de moitié de sa valeur au moment de la conclusion du contrat ;
- la réduction de la prestation de la partie affectée.
De toute façon, les contrats aléatoires ne peuvent pas être annulés à cause de
lésion.