TD4 - PHY303 2018 2019 Corrections
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P2<P1
P1
nR
- pour une isochore, V=constante. Donc P T bT . Sur un diagramme (P, T), l’isochore
V
est une droite passant par zéro dont la pente varie comme l’inverse du volume.
UE PHY303 Vibrations et Ondes DLST – Université Grenoble Alpes
V2<V1
V1
nRT c
- pour une isotherme, T=constante. Donc P . Sur un diagramme (P, V) (de
V V
Clapeyron), l’isotherme varie comme l’inverse du volume.
T2>T1
T1
V
P P
isotherme
avec V isochore
avec P
T2>T1
A
A (1)
B (2)
T1
B
V V
P P
adiabatique : PV =cste
isobare
avec T
adiabatique
A avec T
(3)
B
A
(4)
V B V
UE PHY303 Vibrations et Ondes DLST – Université Grenoble Alpes
Le travail est donné par W PdV . Il correspond donc à –A avec A l’aire sous la courbe
parcourue lors de la transformation dans le diagramme (P, V) qui est grisée sur les diagramme
ci-dessus.
La chaleur échangée avec l’extérieur est donnée par :
Q n(CV dT ldV ) n(CPdT hdP) n( dP dV )
La variation d’énergie interne est donnée par (1ere loi de Joule) : U nCV T .
(1) Isotherme avec V : la température est la même donc U 0 . L’aire A est positive
donc W 0 . D’après le premier principe, U W Q , donc Q 0 (on peut aussi
dire que Q n(CV dT ldV ) nldV 0 car dV>0).
(2) Isochore avec P : le volume est constant donc W 0 . Comme P diminue et V
constant, alors T diminue également, donc U 0 .
Q n(CV dT ldV ) nCV dT 0 car dV=0 et dT<0.
(3) Isobare avec T : dT>0 donc U 0 . L’aire A est positive donc W 0 .
Q n(CPdT hdP) nCPdT 0 car dP=0 et dT>0.
(4) Adiabatique avec T : dT>0 donc U 0 . Adiabatique donc Q=0. L’aire A est
négative donc W>0.
On a donc W A
1
V 1
A
V f1 Vi1
1 1
En remplaçant A, on trouve :
Vi Vi
W
PV
i i
1
V f1 Vi1
1
1
Pi 1 PV
1
1
Pi V f PV
1
1
Pf V f PVi i
1
i i i i
Vf V f 1
donc W
3
2
Pf V f PVi i . On retrouve bien U W Q W
2)
P
PC C
T2
PD D
T1
PB B
PA V
A
V2 V1
3) Une mole de Gaz Parfait (n=1) subit un cycle de transformations réversibles (P=Pext)
On a donc
Wrev Pext dV PdV
(a) Transformation isochore de A (V1,T1) à B (V1 T2) dV=0 donc WAB=0.
On peut retenir que toute transformation isochore se fait sans échange de travail avec
l’extérieur.
(b) Transformation isotherme et réversible de B (V1,T2) à C (V2,T2).
UE PHY303 Vibrations et Ondes DLST – Université Grenoble Alpes
C C C C
nRT2 dV V
Pext dV PdV dV RT2 RT2 lnV V2 RT2 ln 1
V
WBC
B B B
V B
V 1
V2
(c) Transformation isochore de C (V2, T2) à D (V2, T1) dV=0 donc WCD=0.
(d) Transformation isotherme de D (V2, T1) à A (V1, T1). Par le même calcul que WBC en
permutant V1 avec V2 et T1 avec T2 , on trouve
V1
WDA RT1 ln
V2
Application numérique :
WAB= 0 J
WBC= 5609 J
WCD= 0 J
WDA= - 5226 J
Wtot= WAB+ WBC+ WCD+ WDA= 383 J
Remarque : L’ensemble des quatre transformations forment un cycle car l’état initial et l’état
final sont les mêmes (état A). Pour un cycle de transformations réversibles, il est intéressant
de tracer celui-ci dans un diagramme (P,V) car le travail W Pext dV PdV est
représenté par l’aire sous la courbe.
Dans notre cas, Wtot>0, le travail est donc reçu par le système, le cycle est donc récepteur.
On peut constater sur le diagramme de la figure précédente que le cycle est parcouru dans le
sens trigonométrique.
4) Calcul de Qi.
(a) Transformation isochore de A (V1,T1) à B (V1 T2).
On utilise l’expression suivante de la chaleur : Q n(CV dT ldV ) avec dV=0 et n=1.
Après intégration, on obtient :
3
QAB CV (T2 T1 ) R(T2 T1 )
2
(b) Transformation isotherme et réversible B (V1,T2) à C (V2,T2). On utilise à nouveau
l’expression : Q n(CV dT ldV ) avec dT=0 et l=P/n pour un gaz parfait.
C C C
RT dV V
PdV 2 dV RT2 RT2 lnV V2 RT2 ln 2
V
QBC
B B
V B
V 1
V1
Application numérique :
QAB= 249.42 J et QBC= - 5609 J
QCD= - 249.42 J et QDA= 5226 J
Qtot= QAB+ QBC+ QCD+ QDA= - 383 J
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Remarque : L’ensemble des quatre transformations forment un cycle car l’état initial et l’état
final sont les mêmes (état A). Sur un cycle, la variation d’une fonction d’état est nulle.
Ucycle U final Uinitial U A U A 0
On note que W1>0 : le système reçoit du travail, ce qui est correct pour une compression.
2) Cas brutal
La compression est irréversible. Pour calculer le travail, on utilise donc la formule générale :
W Pext dV .
Dans notre cas, on sait que : Pext P1 cste
RT RT P
W2 PdV
1 P1 dV P1 (V1 V0 ) P1 0 0 RT0 1 1
P1 P0 P0
Application numérique : W2 2 RT0
3) Il s’agit ici de deux compressions brutales successives. Le travail total est donc la somme du
travail de deux compressions.
W3 WP0 P2 WP2 P1
m1g
On calcule la pression dans l’état intermédiaire : P2 Patm 2 105 Pa .
S
On peut ensuite utiliser le résultat de la question précédente :
P P
WP0 P2 RT0 1 2 et WP2 P1 RT0 1 1
P0 P2
4) Les applications numériques nous montrent qu’on se rapproche du cas réversible quand on
décompose une détente brutale en deux détentes un "peu moins brutales". La troisième détente
se rapproche en fait du cas quasi-statique : tous les états intermédiaires sont des états
d’équilibre.
I- compression réversible :
1/ 1ier principe : La compression étant isotherme, U AB WAB QAB 0 d’où
QAB WAB .
QArévB WArév
f f
W rév
2ième principe : S AB
i
T
i
T
B
AB (la température du gaz
Text
étant égal à la température extérieur. Or le travail pour une transformation isotherme réversible
s’écrit :
B B B
nR V
W rév
A B Pext dV P dV dV nRT ln B (on a utilisé le fait que
A A A
V VA
P Pext pour une transformation réversible)
VB PA
d’où l’expression de la variation d’entropie S AB nR ln nR ln (car T=Cte)
VA PB
QAB P
f
QAB
2/ L’échange d’entropie s’écrit : Se
i
TS
Text
nR ln A
PB
3/ Comme S AB Se , cela signifie que la production d’entropie S p 0 . La transformation
est donc réversible.
En utilisant le fait que le système est à l’équilibre avec l’extérieur aux instants initial et final on
a PA VA PB VB nR Text et PA PB Pext (ce n’est pas vrai pendant la transformation), on
obtient la relation :
PB
D’où QAB nR Text 1
PA
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2/ Pour calculer la variation d’entropie, on choisit une chemin réversible et en particulier sur
l’isotherme (T=Cte). Le calcul réalisée dans la question I-2/ est donc valable ce qui permet
QArévB P
f
d’obtenir : S AB i
T
nR ln A
PB
QAB P
f
QAB
3/ L’échange d’entropie s’écrit : Se
i
TS
Text
nR B 1
PA
PA PB
4/ La production d’entropie s’écrit : Comme S p S AB Se nR ln 1 0 ,
PB PA
la transformation est donc irréversible.
1/ La transformation est adiabatique car les parois sont athermanes. De plus, les parois étant
rigides, il n’y a pas d’échange de travail.
U Q W nCV T 0 T 0
La transformation est donc également isotherme.
2/ Si f Se S p
Pour calculer Si f (qui ne dépend pas du chemin suivi), on considère un chemin réversible
isotherme allant de l’état initial à l’état final. Dans ce cas :
Q rev
f
Pi Vi V f
D’où Si f ln 0.53 J .K 1
Ti Vi
Q réel
f
S p Si f Se 0.53 J .K 1 0
La transformation est donc irréversible.
1/ Les réservoirs étant calorifugés, l’échange de chaleur avec l’extérieur est nul. De plus le
travail mécanique est nul.
U Q W 0 U n1 CV T f T1 n2 CV T f T2 0
T1 T2
ce qui permet d’obtenir comme température finale T f lorsque n1 n2 .
2
2/ La variation d’entropie s’exprime suivant le 2ième principe de la thermodynamique :
Si f Se S p
Pour calculer Si f (qui ne dépend pas du chemin suivi), on considère un chemin réversible
isobare (les pressions des 2 sous-systèmes étant identiques, la pression finale sera égale à la
pression initiale), d’où :
Q rev
f
Remarque comme Se 0 (pas de contact avec une source extérieure), on a donc une
Le cycle considéré est représenté ci-dessous (les isothermes sont en trait gris et les
adiabatiques en trait noir):
T2, Q2
Q=0
Q=0
T1, Q1
V
travail fourni W
Le rendement de ce cycle est donné par
chaleur reçue Q2
D’après le premier principe, U=0, donc W, le travail reçu au cours du cycle est donné
par
W Qtot Q1 Q2
D’après le second principe, S Se S p or, le cycle est réversible, donc Sp=0, d’où
Q Q1 Q2 Q Q Q T
S Se 0 . On a donc 1 2 soit 1 1
T T1 T2 T1 T2 Q2 T2
Q1 Q2 Q1 T T
On déduit donc 1 1 1 1 1 car T1<T2.
Q2 Q2 T2 T2
X Moteur Diesel
1) En gras sur le graphe est représenté de cycle. Les courbes en trait fin sont les
isothermes aux différentes températures.
- L’air est considéré comme un gaz parfait, donc PV=nRT. On déduit donc
PV 105 102
n 0.4mol .
RT 8.314 300
1
1 1 V
- AB est adiabatique donc TAVA TBVB donc TB TA A
VB
AN : TB 300 141.41 862K 589C
UE PHY303 Vibrations et Ondes DLST – Université Grenoble Alpes
P
B C
TB TC
TD
TA D
A
V
-
2) Les transformations AB et CD sont adiabatiques donc QAB= QCD=0.