Corrige 2 Mathss S1

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UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 22 G 22 B N°1


 Durée : 2 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S1-SA-S3 – Coef. 8
E.mail : [email protected]
site web : officedubac.sn Epreuve du 2éme groupe
MATHEMATIQUES
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées. Les
calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites. Leur
utilisation sera considérée comme une fraude (Cf. Circulaire n° 5990/OB/DIR. du 12 08 1998).

Corrigé
EXERCICE 1 (7 points)
Dans l’espace muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝑖⃗ , 𝑗⃗ , ⃗⃗⃗ 𝑘 ), on considère les points 𝐴(2; 4; 1), 𝐵(0; 4; −3),
𝐶(3; 1; −3), 𝐷(1; 0; −2), 𝐸(3; 2; −1) et le vecteur 𝑛 ⃗⃗⃗ (12; 12; −6).
Pour chacune des sept affirmations suivantes, dire en justifiant si elle est vraie ou si elle est fausse.
1. Une équation du plan (𝐴𝐵𝐶) est : 2𝑥 + 2𝑦 − 𝑧 − 11 = 0.
Soit 𝑀(𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ (𝐴𝐵𝐶) ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝑀 (𝑥 − 2; 𝑦 − 4; 𝑧 − 1) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 (−2; 0; −4) , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 (1; −3; −4).
−2 1 −12
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 = ( 0 ) ∧ (−3) = (−12)
−4 −4 6
𝑥−2 −12
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . (𝐴𝐵
𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 ) = 0 (𝑦−4) . (−12) = 0, −12𝑥 + 24 − 12𝑦 + 48 + 6𝑧 − 6 = 0
𝑧−1 6
−12𝑥 − 12𝑦 + 6𝑧 + 66 = 0 , donc (ABC) : 2𝑥 + 2𝑦 − 𝑧 − 11 = 0 VRAIE 1 pt
2. Le point E est le projeté orthogonal de D sur le plan (𝐴𝐵𝐶).
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (22) ∙ 𝐴𝐶
𝐸𝐷
1
⃗⃗⃗⃗⃗ (−3 ) = 2 − 6 − 4 = −8 ≠ 0
1 −4
2 −2
𝐸𝐷 (2) ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵 ( 0 ) = −4 − 4 = −8 ≠ 0 FAUSSE 1 pt
1 −4
3. Les droites (𝐴𝐵) et (𝐶𝐷) sont orthogonales.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (−2
𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ (−2
0 ) , 𝐶𝐷 −1)
−4 1
on a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 = 4 − 4 = 0, donc les droites (𝐴𝐵) et (𝐶𝐷) sont orthogonales. VRAIE 1 pt
𝑥 = −1 + 2𝑡
4. La droite (𝐶𝐷) est donnée par la représentation suivante : { 𝑦 = −1 + 𝑡 , 𝑡 ∈ 𝐼𝑅.
𝑧 =1−𝑡
𝑥 = −1 + 2𝑡
Soit (∆) la droite dont une représentation est : { 𝑦 = −1 + 𝑡 , 𝑡 ∈ 𝐼𝑅 . Vérifions si
𝑧 = 1−𝑡
𝐶 ∈ (∆) . En effet si 𝐶 ∈ (∆) alors 3 = −1 + 𝑡 𝑒𝑡 1 = −1 − 𝑡 ce qui est absurde donc 𝐶 ∉ (∆) par
𝑥 = −1 + 2𝑡
conséquent la droite (𝐶𝐷) n’est pas donnée par la représentation : { 𝑦 = −1 + 𝑡 , 𝑡 ∈ 𝐼𝑅.
𝑧 =1−𝑡
𝑥 = 3 − 2𝑡
En effet (𝐶𝐷): { 𝑦 = 1 − 𝑡 . FAUSSE 1 pt
𝑧 = −3 + 𝑡
5. Le point A est sur la droite (𝐶𝐷).
−1
⃗⃗⃗⃗⃗ 1
𝐴𝐶 (−3) et 𝐴𝐷 (−4) , les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐶 et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷 ne sont pas colinéaires. FAUSSE 1 pt
−4
−3
6. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐶 = 𝑛⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ −12
𝐴𝐵 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝐴𝐶 (−12) 𝑛 ⃗⃗⃗ (12; 12; −6). FAUSSE 1 pt
6
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7. Le vecteur 𝑛
⃗⃗⃗ est normal au plan (𝐴𝐵𝐶).
12 −2
⃗⃗⃗ ( 12 ) . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑛 𝐴𝐵 ( 0 ) = −24 + 24 = 0
−6 −4
12 ⃗⃗⃗⃗⃗ 1
⃗⃗⃗
𝑛 ( 12 ) . 𝐴𝐶 (−3) = 12 − 36 + 24 = 0
−6 −4
⃗⃗⃗ est colinéaire à ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Ou encore que 𝑛 𝐴𝐵 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 . VRAIE 1 pt
EERCICE 2 (6 points)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝜋 [2𝜋] et 𝐴𝐵 = 2 𝐴𝐷.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝐴𝐷
Dans le plan orienté ℙ, on considère un rectangle 𝐴𝐵𝐶𝐷 tel que (𝐴𝐵 2
Soit 𝐼 le milieu de [𝐴𝐵], et (𝐶) le cercle circonscrit au rectangle 𝐴𝐵𝐶𝐷 .
Soit 𝑓 la similitude directe qui transforme 𝐵 en 𝐼 et 𝐼 en 𝐷 .
1. Déterminons le rapport 𝑘 et une mesure de l’angle 𝜃 de 𝑓.
𝑰𝑫 𝝅
Le rapport 𝒌 = ⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝑰𝑫
= √𝟐 et l’angle 𝜽 = (𝑩𝑰 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = (𝑰𝑨
⃗⃗⃗⃗ ; 𝑰𝑫
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = − (𝟐𝝅). 0,5 pt + 0,5pt
𝑰𝑩 𝟒

2. Soit (𝐸1 ) l’ensemble des points 𝑀 du plan tels que MB, MI     4
 2  .
a) Justifions que 𝐶 appartient à (𝐸1 ).
𝝅
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗
On a : (𝑪𝑩 𝑪𝑰) = − 𝟒 (𝟐𝝅), donc 𝑪 appartient à (𝑬𝟏 ). 0,5 pt
b) Déterminons et construisons (𝐸1 ).
𝜋
L’ensemble (𝐸1 ) est l’arc capable relatif au segment [𝐵𝐼] et à l’angle de mesure − .
4
C’est donc l’arc de cercle, contenant 𝐶, du cercle circonscrit au triangle 𝐵𝐼𝐶, 𝐵 et 𝐼 exclus. 0,5 pt
Construction (voir figure). 0, 𝟐5 pt

3. Soit (𝐸2 ) l’ensemble des points 𝑀 du plan tels que MB, MD     2
 2  .
Déterminons et construisons (𝐸2 ).
L’ensemble (𝑬𝟐 ) est le demi-cercle de diamètre [𝑩𝑫] contenant 𝑪, car
𝝅
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(𝑪𝑩 𝑪𝑫) = − (𝟐𝝅). (𝑩 et 𝑫 exclus) 0, 𝟐5 pt
𝟐
Construction (voir figure). 0, 𝟐5 pt

4. Déduisons des questions précédentes le centre de 𝑓.


Soit Ω le centre de 𝑓. On a :
𝜋 𝜋
⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗
(Ω𝐵 Ω𝐼 ) = − 4 (2𝜋) ⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗
(Ω𝐵 Ω𝐼 ) = − 4 (2𝜋)
{ 𝜋 ⇔ { 𝜋 𝜋
⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(Ω𝐼 Ω𝐷) = − 4 (2𝜋) ⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(Ω𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗
Ω𝐷) + (Ω𝐵 Ω𝐼 ) = − 4 − 4 (2𝜋)
𝜋
⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗
(Ω𝐵 Ω𝐼 ) = − 4 (2𝜋)
⇔ {
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = − 𝜋 (2𝜋)
⃗⃗⃗⃗⃗ ; ΩD
(Ω𝐵 2

On en déduit que 𝛀 est le point d’intersection de (𝑬𝟏 ) et (𝑬𝟐 ), c’est-à-dire que le point 𝑪 est
centre de 𝒇. 0,5 pt
5. Soit 𝐴’ = 𝑓(𝐴) . Montrons que 𝐷 est le milieu de [ 𝐴’𝐼 ] puis construisons le point 𝐴’ .
On a : 𝑓(𝐵) = 𝐼 ; 𝑓(𝐼) = 𝐷 𝑒𝑡 𝑓(𝐴) = 𝐴’. On en déduit :
𝐴′ 𝐼 = √2 𝐴𝐵 1
 D’une part,{ ′ . Comme 𝐼 est milieu de [𝐴𝐵], 𝐴′ 𝐷 = 2 𝐴′𝐼. (𝜶)
𝐴 𝐷 = √2 𝐴𝐼
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗ 𝜋
(A′D AI) = 4 (2𝜋)
 D’autre part, { 𝜋
.
⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗
(AI A′𝐼 ) = (AB ⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗
A′𝐼 ) = − (2𝜋) 4

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⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗
On en déduit que (A′D A′I) = 0(2𝜋) et que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
A′D et ⃗⃗⃗⃗⃗
A′I sont colinéaires et de même sens (𝜷).

D’après (𝜶) et (𝜷), 𝑫 est le milieu de [ 𝑨’𝑰 ] . 0,5 pt


Construction (voir figure). 0, 𝟐5 pt
6. La demi-droite [CA’) recoupe ( 𝐶 ) en K .
a) Calculons CK et 𝐶𝐴’ en fonction de CA .
𝑓(𝐴) = 𝐴’ 𝐴′ 𝐶
on a :{
𝑓(𝐶) = 𝐶
, donc = √2 , par conséquent 𝑪𝑨′ = √𝟐 𝑪𝑨. 0,5 pt
𝐴𝐶

Démontrons que le triangle 𝐶𝐴𝐾 est rectangle isocèle en 𝐾.


Comme K appartient au cercle de diamètre [𝐴𝐶], alors 𝐶𝐴𝐾 est rectangle en 𝐾 de plus
𝜋 𝜋
⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗
(KC ⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
KA) = − 2 (2𝜋) et (CA CA′) = − 4 (2𝜋), 𝐾 appartient au segment [𝐴′𝐶] alors
𝝅
⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗
(𝐂𝐀 𝐂𝐊) = − 𝟒 (𝟐𝝅) .
𝝅
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗
En considérant le triangle 𝐶𝐴𝐾, on montre que l’angle (𝐀𝐊 𝐀𝐂) = − 𝟒 (𝟐𝝅).

Donc le triangle AKC est isocèle en K.


√𝟐
Par suite 𝐶𝐴𝐾 est rectangle isocèle en 𝐾 donc 𝑪𝑲 = 𝑪𝑨. 0,5 pt
𝟐

b) Déduisons-en que K est le milieu de [CA’] .


𝐾 appartient au segment [𝐴′𝐶]
{ 𝐶𝐴′ = √2 𝐶𝐴 ⟹ K est le milieu de [CA’] . 0,5 pt
√2
𝐶𝐾 = 2 𝐶𝐴

c) Prouvons alors que K = 𝑓(𝐽) .


𝑓(𝐴) = 𝐴’
𝑓(𝐶) = 𝐶
, par conséquent 𝒇(𝑱) = 𝑲. 0,5 pt
𝐽 milieu de [𝐴𝐶]
{K milieu de [CA’]

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EXERCICE 3 (7 points)
Soit 𝑝 ∈ 𝐼𝑁 . On considère la suite (𝑆(𝑝, 𝑛)) 𝑛 ∈ 𝐼𝑁 ∗ définie par :
1 1 1
𝑆(𝑝, 𝑛) = (𝑛 + 1)𝑝 + (𝑛 + 2)𝑝 + ⋯ + (2𝑛)𝑝 .

1. Calculer 𝑆( 1; 2) et 𝑆(2 ; 1).


1 1 7 1 1
S( 1 , 2) = (2 + 1)1 + (2 + 2)1 = 12 et S( 2; 1) = (1 + 1)2 = 4 1 pt + 1 pt

2. Montrer que si 𝑝 ≥ 2 , alors lim 𝑆(𝑝, 𝑛) = 0.


𝑛 → +∞
1 1
Pour 𝑝 ≥ 2 on a ∀𝑘 ∈ 𝐼𝑁 ∗ , 𝑛 + 𝑘 ≥ 𝑛 + 1 ⟹ 0 ≤ 𝑛+𝑘 ≤ 𝑛+1
1 1 1 1
⟹ 0 ≤ (𝑛+𝑘)𝑝 ≤ (𝑛+1)𝑝 ⟹ 0 ≤ ∑𝑛𝑘=1 (𝑛+𝑘)𝑝 ≤ ∑𝑛𝑘=1 (𝑛+1)𝑝
1 𝑛 𝑛
⟹ 0 ≤ ∑𝑛𝑘=1 (𝑛+𝑘)𝑝 ≤ (𝑛+1)𝑝 ⟹ 0 ≤ 𝑆(𝑝, 𝑛) ≤ (𝑛+1)𝑝
𝑛
comme lim = 0 alors lim 𝑆(𝑝, 𝑛) = 0. 1 pt
n → +∞ (𝑛+1)𝑝 𝑛 → +∞

3. Montrer 𝑞𝑢𝑒 (𝑆(1 , 𝑛)) est croissante et majorée.


1 1 1 1 1 1
𝑆(1 , 𝑛 + 1) − 𝑆(1 , 𝑛) = + +⋯+ − − −⋯−
𝑛+2 𝑛+3 2𝑛 + 2 𝑛 + 1 𝑛 + 2 2𝑛
1 1 1 1 1
= 2𝑛+2 + 2𝑛+1 − 𝑛+1 = 2𝑛+1 − 2𝑛+2

Par suite 𝑆(1 , 𝑛 + 1) − 𝑆(1 , 𝑛) ≥ 0 d’où (S(1 , n)) est croissante.


𝑛
S(1 , n) ≤ 𝑛+1 ⟹ S(1 , n) ≤ 1 par conséquent S(1 , n) est majorée. 1 pt
1
4. Soit 𝑓 la fonction définie sur [0 ; 1] par : 𝑓(𝑥) = 1 + 𝑥.

a. Montrons que pour tout 𝑛 ≥ 2 et 𝑘 ∈ [1; 𝑛 − 1], on a :


𝑘+1
1 𝑘+1 𝑛 1 𝑘
𝑓( ) ≤ ∫𝑘 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≤ 𝑛 𝑓(𝑛).
𝑛 𝑛
𝑛

1 −1
𝑓(𝑥) = 1 + 𝑥 , 𝑓 est dérivable sur [0 ; 1] et ∀ 𝑥 ∈ [0 ; 1] , 𝑓 ′ (𝑥) = (1+𝑥)2 . 𝑓′est négative donc 𝑓 est

décroissante sur[0 ; 1].


𝑘 𝑘+1 𝑘+1 𝑘
∀ 𝑥 ∈ [𝑛 ; ], 𝑓 ( ) ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 𝑓 (𝑛)
𝑛 𝑛
𝑘+1 𝑘+1 𝑘+1
𝑛 𝑘+1 𝑛 𝑛 𝑘
⟹∫ 𝑘 𝑓( ) 𝑑𝑥 ≤ ∫ 𝑘 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≤ ∫ 𝑘 𝑓 (𝑛) 𝑑𝑥
𝑛
𝑛 𝑛 𝑛
𝑘+1
1 𝑘+1 𝑛 1 𝑘
⟹ 𝑓( )≤∫ 𝑘 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≤ 𝑛 𝑓 (𝑛) 1 pt
𝑛 𝑛
𝑛
1 1
b. En déduire que : 𝑆(1, 𝑛) ≤ ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≤ 𝑆(1, 𝑛) + 𝑛.
𝑘+1
1 𝑘+1 1 𝑘
Comme 𝑓( ) ≤ ∫𝑘 𝑛 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≤ 𝑛 𝑓 (𝑛) alors
𝑛 𝑛
𝑛

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1 𝑘+1 1 1 𝑘
∑𝒏−𝟏
𝒌=𝟎 𝑓 ( ) ≤ ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≤ ∑𝒏−𝟏
𝒌=𝟎 𝑓 ( )
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛

𝟏 𝑘 1 𝟏 𝑘
⟹ ∑𝒏𝒌=𝟏 𝑓 ( ) ≤ ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≤ ∑𝒏−𝟏 𝑓 (𝑛 )
𝒏 𝑛 𝒏 𝒌=𝟎

1 1 1
⟹ 𝑆(1, 𝑛) ≤ ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≤ 𝑆(1, 𝑛) + 𝑛 𝑓(0) − 𝑛 𝑓(1)
1 1 1 1
Or, 𝑓(0) − 𝑓(1) = 1 − 2 = < 1, donc 𝑆(1, 𝑛) ≤ ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≤ 𝑆(1, 𝑛) + 2𝑛 1 pt
2

c. Déterminer alors la limite de la suite (𝑆(1, 𝑛)).


De la relation précédente, on tire
1 1
1
∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 − ≤ 𝑆(1, 𝑛) ≤ ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
0 2𝑛 0
1 1 1
D’après le théorème des gendarmes, lim 𝑆(1, 𝑛) = ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = ∫0 𝑑𝑥 = ln2 1 pt
𝑛→∞ 1+𝑥

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