Insertion Professionnelle.v4 2023
Insertion Professionnelle.v4 2023
Insertion Professionnelle.v4 2023
INSERTION PROFESSIONNELLLE
410, Av. Van Vollenhoven - BP 242 – Tél : (223) 20 22 27 36 – Fax : (223) 20 21 50 38 / Bamako – MALI. www.eni-abt.ml
INSERTION PROFESSIONNELLE
I. Emploi et marché du travail au Mali
1.1. Cadre global et contexte
D’après certaines études, la population du Mali était estimée à 18 millions d’habitants en
2016 avec un taux de croissance de 3.2 %. Elle sera de 2234553 personnes à la fin de 2023.
La population malienne est d’une extrême jeunesse, 65 % ont moins de 25 ans. L’essentiel
de de la population (73%) vit en milieu rural avec une espérance de vie de 60,5 pour
l’ensemble des maliens. Cette population jeune exercera une pression énorme sur le système
éducatif et le marché du travail.
D’après l’Organisation internationale du Travail (OIT), 27 % des jeunes maliens, entre 15 et
24 ans n’avaient pas d’emploi et n’étaient ni étudiants, ni en formation en 2018. Elle révèle
également que 61 % de travailleurs sont installés à leur propre compte (auto-emploi).
1.2. Emploi et marché du travail au Mali
Dans le Programme Décennal de Développement de la Formation Professionnelle pour
l’Emploi (PRODEFPE) du Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, le nombre
d’entrées sur le marché du travail était estimé à 278.000 en 2010 et devrait passer à 434.000
(dont la majorité sans réelle qualification) en 2030. Ces chiffres donnent une idée plus juste
du défi de l’insertion professionnelle des jeunes et de l’importance d’une meilleure
compréhension de la transition entre l’école et le monde du travail au Mali.
Les entreprises informelles constituent le principal pourvoyeur d’emplois au Mali avec pas
moins de 91 % des actifs occupés travaillant dans ce type d’entreprises. Les entreprises privées
formelles et le secteur public, selon les mêmes études, emploient entre 6 % et 9 % des actifs
occupés.
Les mesures adoptées pour une meilleure insertion des jeunes dans le monde du travail
sont :
- Le premier type concerne toutes les mesures prises pour développer l’auto-
emploi et favoriser la création et le développement de micro et petites entreprises, en
facilitant l’accès aux facteurs de production (crédit, terre et/ou équipement) et en
développant l’esprit d’entreprise ;
- Le deuxième type couvre les travaux publics (comme les travaux à Haute intensité
de Main d’Œuvre (HIMO) qui garantissent aux participants une rémunération en
échange d’une activité entreprise pendant un temps limité. Le plus souvent les travaux
publics permettent de faire face à une insuffisance saisonnière ou conjoncturelle de la
demande de travail et sont ciblés sur des groupes bien définis ou des régions ;
- Le troisième type concerne les mesures de formation et d’apprentissage qui sont
conçues pour combler les lacunes du système de formation initiale (technique et
professionnelle mais aussi générale) ; il vise à donner des compétences et des
qualifications demandées sur le marché du travail. Les programmes de certification et
validation des acquis appartiennent à ce genre de dispositifs ;
- Le quatrième, enfin, couvre les mesures d’intermédiation destinées à améliorer
la fluidité du marché du travail et à encourager une meilleure et plus rapide
adéquation de l’offre à la demande de travail.
Plutôt qu’un chiffre précis, fixez une fourchette salariale claire : Détail d’importance, lorsque
vous aborderez le sujet, n’oubliez jamais de parler en termes de fourchette. Le bas de la
fourchette sera votre minimum acceptable, et la borne haute le montant qui vous satisfera le
plus.
Demander une fourchette permet en effet de donner un cadre de la négociation, point non
négligeable qui facilite la discussion.
Beaucoup de candidats ont peur d’être mal vus s’ils abordent le sujet : or une telle demande
est parfaitement légitime ! Il est normal de voir sa vraie valeur reconnue et d’être en quelque
sorte « gratifié » pour son travail.
Une bonne négociation doit être basée sur des faits concrets : vos compétences pour le
poste, mais également une bonne connaissance des salaires du marché et de l’entreprise, si
possible. Identifiez les faiblesses potentielles de votre profil pouvant être soulignées par le
recruteur pour faire baisser le montant de votre offre et préparez vos arguments.
Une négociation doit être toujours cordiale : n’entrez pas dans un rapport de force. Sans
renoncer à vos intérêts personnels et au salaire que vous méritez, restez tout de même ouvert
face à une proposition de salaire que vous n’estimez pas suffisamment élevée. Parfois d’autres
arrangements et avantages en nature peuvent vous être proposés. Si le salaire proposé ne
vous convient pas, vous avez également le droit de faire une contre-proposition plus en accord
avec vos attentes.
En négociation, l’anchoring est le fait d’établir un point de référence (l’anchor) qui servira de
base à la négociation.
Un salaire ne se négocie pas sans connaître l’ensemble des bonus qui viennent s’ajouter à
votre rémunération annuelle de base : treizième mois, primes, participation, intéressement
lié au chiffre d’affaires, etc.
La prise en compte de tous ces éléments vous permettra à la fin du processus de conclure
un accord satisfaisant avec votre nouvel employeur.
V. Les bilans
5.1. Le bilan personnel et professionnel en fin d’année
Effectuez un bilan personnel consiste à prendre le temps de réfléchir et de faire le point
sur son parcours, ses compétences et sa situation avant de se lancer dans un nouveau
projet.
Cette phase d’introspection, indispensable dans une carrière, doit se faire sur un plan
professionnel, social, relationnel et financier.
Aussi elle permet aux candidats de reprendre confiance en eux et de reprendre leur vie
en main pour démarrer sereinement leur nouveau projet de vie.
Malheureusement, tellement de gens font l’erreur de ne jamais s’arrêter pour faire le
point sur leur vie et ils enchaînent les années sans jamais se remettre en question. C’est une
grave erreur qui, à la longue, peut les amener à dévier de la vie à laquelle ils aspirent.
Comme pour n’importe quelle activité ou projet important, il faut un minimum de
préparation pour réussir son bilan.
5.2. Bilan de compétences
Après plusieurs années d’expérience dans la même fonction ou à certaines étapes clé de sa
carrière, opter pour un bilan de compétences peut être une bonne idée. Cet outil permet en
effet de mieux connaître ses points forts professionnels, sa motivation, ses priorités dans le
monde du travail. Il est réalisé par un prestataire mais demande un fort investissement de la
personne engagée dans la démarche. Il faut en effet se pencher sur son parcours, explorer ses
intérêts personnels, participer activement à la mise en place d’un nouveau projet
(professionnel, de formation…).
• Ne pas s'adapter aux codes vestimentaires de l'entreprise, ces derniers doivent être
pris en considération.
• Les pratiques en termes de ponctualité ont aussi leur importance : certaines
privilégient le respect des horaires, d'autres apprécient de commencer une réunion
avec 15 minutes de retard.
• Certaines entreprises adoptent le tutoiement : soyez à l'écoute, avec qui ? Pour ne pas
commettre d'impair.
• N'oubliez pas les soirées d'échanges informelles, ne vous mettez pas à l'écart si on vous
demande de participer.
• Ne vous exposez pas dès le premier jour : soyez en position d'attente, observez votre
environnement.
• Ne bâclez pas votre première prise de contact : prenez le temps de vous présenter,
expliquez en quelques mots votre parcours professionnel.
• Attention au manque de clarté et d'organisation, ce n'est pas du tout apprécié.
En conclusion, n'oubliez pas que l'entreprise est un lieu de travail, ce n'est pas un terrain
d'expression d'amitiés.
• Ces dernières ne doivent pas interférer sur votre activité, sachez rester professionnel.
• Restez discret sur vos affinités personnelles, certaines complicités peuvent susciter des
réactions peu favorables.
Dans votre vie professionnelle, vous serez confronté à des situations conflictuelles :
jalousies ou attaques.
• Restez attentif et ne rentrez pas dans la provocation.
• Si vous n'arrivez pas à désamorcer la situation de conflit, faites-en part à votre
manager, c'est lui qui devra garantir l'harmonie au sein de son équipe .
Bibliographie et Webographie