Chapitre 1
Chapitre 1
Chapitre 1
SOMMAIRE ........................................................................................................................... i
RESUME ............................................................................................................................... ix
مــلخــص..................................................................................................................................... x
i
1.6.2.1. La fibre ........................................................................................................ 12
Introduction .......................................................................................................................... 19
Conclusion ........................................................................................................................ 33
3. Résultats analytique....................................................................................................... 34
ii
3.1.1. Analyse du déplacement radial .......................................................................... 34
5. REFERENCES ................................................................................................................. 45
iii
LISTE DES FIGURES
Figure 9. Relation du système de coordonnées entre l'axe principal du matériau et les axes
cylindriques. ............................................................................................................................. 25
Figure 12. Type d’élément utilisé sur ANSYS Mechanical APDL. ................................... 29
Figure 16. Création des lignes à partir des points de la Figure 15. .................................... 31
Figure 19. Variation du déplacement radial à travers la paroi du tube multicouche pour
différents matériaux composites............................................................................................... 34
Figure 20. Variation des contraintes axiales des différents mélanges. ................................ 35
Figure 21. Variation des contraintes circonférentielles des différents mélanges. ............... 36
iv
Figure 23. Variation des contraintes axiales à travers l’épaisseur du tube biocomposite à
base de fibres de jute. ............................................................................................................... 38
Figure 25. Variation des contraintes radiales à travers l’épaisseur du tube biocomposite à
base de fibres de jute. ............................................................................................................... 40
v
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1. Comparaison des résultats des différentes contraintes pour un tuyau à base de
Jute-Epoxy. ............................................................................................................................... 41
vi
REMERCIEMENT
Avant tout nous remercions Allah le tout puissant de nous avoir montré la voie, guider et
donner le courage de surmonter tous les obstacles.
Nous tenons à exprimer toute notre reconnaissance à notre promoteur Pr. A. HOCINE
de nous avoir permis de préparer ce travail dans les meilleures conditions. Ses conseils et ses
encouragements ont permis à ce travail d’aboutir. Ses capacités scientifiques et ses
compétences étaient notre grand support. Faire notre projet sous sa direction était pour nous
un grand honneur et un immense bonheur. La liberté qu’il nous a accordé et les
responsabilités qu’il nous a confié, ont beaucoup contribué à la formation de notre
personnalité et à notre autonomie de travail.
Nous remercions aussi tous les membres du jury, qui vont honorer par leur présence et
leur jugement, la soutenance de ce mémoire.
Finalement, nous remercions tous ceux qui nous assistaient de près ou de loin dans la
réalisation de ce travail.
vii
DEDICACE
Tout d'abord, louange à « Allah » qui nous a guidé sur le chemin droit
tout au long du travail et nous a inspiré les bons pas et les justes
réflexes. Sans sa miséricorde, ce travail n'aura pas abouti.
Sans oublier tous nos enseignants depuis nos premières années d’études.
viii
RESUME
L'utilisation des fibres végétales dans la fabrication des matériaux composites a connu un
essor important durant la dernière décennie et peuvent devenir un substituant de taille des
fibres naturelles dans certains domaines d’application, telle que la fabrication des structures
tubulaires en composite filamentaire. Dans ce contexte, le présent projet de fin d’étude
propose l’analyse du comportement d’une structure tubulaire en biocomposite sous pression
interne par voie analytique et numérique, où un modèle de dimensionnement a été utilisé.
Cinq fibres naturelles ont fait l’objet de l’analyse, à savoir fibres de palmier, alfa, jute, soie,
palf.
Une analyse des résultats obtenus a été menée et une comparaison avec ceux d’un tube à
base des fibres synthétiques a été réalisée. Une optimisation du nombre de couches naturelles
adéquat a été établie afin de répondre d’une manière similaire par rapport à la structure
synthétique.
ix
مــلخــص
نما استخدام األلياف النباتية في تصنيع المواد المركبة بشكل ملحوظ خالل العقد الماضي ويمكن أن يصبح بديالا رئيسيا ا
لأللياف الطبيعية في مجاالت معينة من التطبيقات ،مثل تصنيع الهياكل األنبوبية ذات األلياف الطويلة .في هذا السياق ،
يقترح مشروع نهاية الدراسة هذا تحليل سلوك الهيكل األنبوبي من مواد مركبة طبيعية تحت ضغط داخلي بالوسائل
التحليلية والرقمية ،حيث تم استخدام نموذج لهذا التحليل .تم تحليل خمسة ألياف طبيعية وهي ألياف النخيل ،الحلفاء ،
الجوت ،الحرير ،ألياف األناناس.
تم إجراء تحليل للنتائج التي تم الحصول عليها والمقارنة مع تلك الخاصة بأنبوب يعتمد على األلياف االصطناعية .تم
إنشاء تحسين للعدد المناسب من الطبقات الطبيعية من أجل االستجابة بطريقة مماثلة مقارنة بالبنية االصطناعية.
الكلمات المفـــتاحيــة :المواد المركبة ،األلياف الطبيعية االصطناعية ،أنبوب مركب ،تحجيم ،ضغط داخلي.
x
INTRODUCTION GENERALE
Il n’existe pas de définition encore officielle des biocomposites, mais il est maintenant
admis que ces matériaux doivent être fabriqués impérativement à partir de ressources
naturelles plus ou moins transformées mécaniquement et/ou chimiquement. Les
biocomposites sont ainsi composés dans le principe de renforts généralement en fibres
naturelles et d’une matrice également issue préférentiellement de la biomasse [2].
Dans nos jours les fibres synthétiques sont les plus dominants dans le marché industriel
grâce à leur entretien facile, haute résistance à la traction et à l’abrasion avec une très bonne
élasticité. Cependant, Les fibres naturelles présentent de nombreux avantages par rapport aux
fibres synthétiques. Le nombre de recherches récentes consacrées à l’étude des matériaux
composites à base de fibres naturelles a ainsi considérablement augmenté aussi bien au niveau
industriel qu’académique. Ces recherches ont pour objectif de remplacer les fibres
synthétiques comme les fibres de verres grâce à certaines propriétés spécifiques telles que le
coût, la légèreté, le caractère renouvelable, la haute résistance spécifique etc....
L’utilisation de fibres végétales ou naturelles comme renfort dans les composites est en
pleine croissance. Le but de nos études est d’essayer de remplacer les fibres synthétiques par
des fibres naturelles pour avoir la même résistance.
1
Le troisième et dernier chapitre analyse les résultats obtenus et mène une comparaison entre
les composites à base des fibres naturelles et ceux à bases synthétiques. Une optimisation du
nombre de couches naturelles clôture ce chapitre, Les résultats obtenus pour les
biocomposites sont prometteuses.
Ce projet est couronné par une conclusion générale avec des perspectives.
2
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES BIOCOMPOSITES
Les biocomposites sont des matériaux composites utilisant des renforts et des résines
d'origine animale ou végétale. Ils sont une combinaison de résines thermoplastiques ou
thermodurcissables et de renforts sous forme de microsphères, fibres, tissus ou non tissés.
1.1. Renforts
D’un point de vue renfort, les fibres naturelles sont une alternative écologique pour des
applications courantes et pour les pièces techniques. Ces fibres naturelles intéressantes d’un
point de vue bilan carbone et recyclage, peuvent apporter de part de leur nature, des propriétés
supplémentaires au composite, notamment en terme de résistance aux vibrations et gain de
poids.
De nombreux travaux sont en cours pour réaliser des composites biosourcés combinant les
fibres naturelles, transformées en un support adéquat, et de résines compatibles. Mais à ce
jour, les caractéristiques générales de ces matériaux restent très insuffisantes dans l’objectif de
réaliser des pièces techniques, notamment, car les renforts utilisés ne sont pas suffisamment
optimisés et/ou compatibles avec la résine.
On distingue trois grandes familles: les fibres inorganiques obtenues par fusion ou
pyrolyse, les fibres chimiques (synthétiques + artificielles) issues de ressources fossiles ou de
la biomasse et les fibres naturelles. Les fibres naturelles sont subdivisées en 2 sous-familles,
les fibres animales et les fibres végétales.
3
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES BIOCOMPOSITES
environnemental. Dans ces fibres, les fibres animales et le coton pour les fibres végétales sont
majoritaires et plus destinées au textile / habillement, tandis que les autres fibres végétales et
en particulier les fibres des plantes à tiges vont se retrouver dans des applications plus
techniques. Ces fibres de plantes à tiges (lin, chanvre ou jute) devant assurer un rôle de
maintien de la plante, possèdent des caractéristiques, notamment de rigidité, appréciables pour
la réalisation de matériaux composites TD et TP.
Les propriétés des fibres peuvent être approchées par la mesure de nombreux paramètres.
Certaines mesures sont liées à la géométrie :
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CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES BIOCOMPOSITES
stabilisée à 65% d’humidité relative et 20°C. Pour réaliser les résistances au sec et au mouillé,
les fibres sont préalablement séchées en étuve ou immergées dans de l’eau distillée.
Module de Young ou module d’élasticité MOE (en GPa) : Déterminé dans la partie
linéaire de la courbe qui porte la contrainte (en Pa) exercée sur la fibre en fonction de sa
déformation (en %).
Densité: Mesurée à l’aide d’un pycnomètre à gaz.
Sans vouloir être exhaustif, on peut également évoquer des caractérisations de type
comportement vis-à-vis des UV et résistances aux attaques biologiques.
5
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES BIOCOMPOSITES
A titre d’information, les tableaux suivants présentent des valeurs de quelques propriétés
recueillies dans la littérature et relatives aux principales fibres végétales et susceptibles d’être
intégrées dans des biocomposites [3][4].
La résine naturelle se caractérise par quelques traits distincts. Tout d'abord, elle se présente
sous la forme d'un matériau légèrement gommeux et collant qui finit par durcir. Elle n'est pas
soluble dans l'eau, mais peut être dissoute dans d'autres composés comme l'alcool. Ces deux
facteurs rendent la résine extrêmement utile.
Les résines peuvent être traitées ou chauffées dans de l'alcool pour les rendre plus souples
et capables d'être appliquées sur un matériau. Dans certains cas, on peut les laisser sécher.
Une fois sèche, la résine ne permet pas l'intrusion d'eau.
La résine naturelle est produite naturellement par différents types de plantes comme
mécanisme de guérison ou d'autodéfense. Généralement, les résines contiennent une base
d'hydrocarbure et des terpènes qui donnent une odeur forte. D'autres composés peuvent
également être contenus.
Bien que leur consistance initiale soit gommeuse, molle et collante lorsqu'elles sont
fraîches, les résines naturelles peuvent durcir avec le temps, ce qui permet de les utiliser dans
les peintures, les vernis, les adhésifs, les mastics, les lacs et bien d'autres choses encore, ce qui
rend ces résines naturelles très bénéfiques [5].
6
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES BIOCOMPOSITES
En 2013, on estime que la production mondiale sera d’environ 9,2 millions de tonnes. Le
marché le plus important est celui des transports, suivis du bâtiment. Nous avons dans la suite
de ce contexte reporté quelques données sur le domaine des sports et loisirs en pleine
progression et fait un focus particulier sur le contexte économique des biocomposites [8].
Concernant les marchés des fibres pour les biocomposites, les fibres naturelles utilisées en
textiles, en emballages, et papiers ont un gisement potentiel de renforts pour les
biocomposites. Les ressources sont disponibles car l’on dispose déjà en France de surfaces
suffisantes et productives de fibres de bonnes qualités. Le gisement européen des fibres
végétales aurait été, sur la période 2001 à 2008, de 115 000 hectares annuels moyens cultivés
soit une évaluation à 208 000 tonnes. La contribution de la France représenterait 80% de la
production Européenne soit 169 000 tonnes, dont 93 000 tonnes de fibres longues (supérieurs
à 10 cm) et 76 000 tonnes de fibres de longueur inférieure 10 cm [9].
D’un point de vue global, les composites à matrice thermoplastique qui sont plus
facilement recyclables, se développent de manière plus importante dans l’automobile que les
systèmes basés sur des matrices thermodurcissables.
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CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES BIOCOMPOSITES
peuvent être préparés à partir d’un mélange de fibres polyester et de fibres thermocollantes ou
encore de fibres biosourcés (Viscose, coton, kenaf, chanvre ou lin) ou recyclés. Une bonne
combinaison de ces fibres peut apporter à ces matériaux thermo compressés une amélioration
des performances acoustiques [10].
L’allègement des véhicules est une priorité imposée par les nouvelles directives
européennes adoptées par les états membres de l’Union Européenne [11]. En particulier des
objectifs d’émissions de dioxyde de carbone par km parcouru pour les nouveaux véhicules
avec un objectif de 130g par km dès 2015 et un second objectif de seulement 95 g de dioxyde
de carbone par km en 2020. Pour les constructeurs, ces directives vont entraîner des pénalités
financières. En conséquence, les composites sont de plus en plus utilisés comme solution
d’allègement en alternative aux aciers et à l’aluminium. Les biocomposites dont on attend de
bonnes propriétés, offrent également en plus l’avantage de provenir de ressources
renouvelables.
Les procédés les plus classiques de mise dans l’industrie automobile sont les suivants :
De façon non exhaustive, on peut citer quelques exemples de produits à base de composite
utilisés pour le secteur automobile :
Platine de rétroviseur :
Depuis avril 2009, les Peugeot 207 sortent d’usine avec une pièce de rétroviseur contenant
30% de fibres de chanvre en compound.
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CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES BIOCOMPOSITES
Futur véhicule de livraison dont la structure est composée de résine époxy et de fibres de
lin sous forme de renfort tissé.
Dans ce secteur, les composites les plus utilisés sont les composites à matrice
thermodurcissable (essentiellement polyester) et fibres longues. Ils restent une grande marge
de progression pour les composites sur ce marché qui utilise encore beaucoup les matériaux
traditionnels. Les biocomposites sont encore très peu présents dans ce domaine du fait des
contraintes de durabilité et de sécurité feu.
Procédés au contact pour les pièces de petite série (ex : panneaux d’habillage, nez de
TGV)
RTM pour les éléments d’aménagement intérieur
De même, on peut citer quelques exemples d’applications : aux Pays-Bas, la Société NPSP
Compositen a conçu un composite à base de mousses pour la fabrication du nez et des
panneaux extérieurs du dernier train néerlandais [12]. Des charges ignifugeantes sont ajoutées
à la résine.
L’aéronautique utilise des composites de hautes performances CMO, CMM et CMC. Pour
les CMO, on trouve principalement des composites à matrice époxy associée à un taux élevé
de renforts en fibres de carbone. Dans le domaine des matrices thermoplastiques, on va
trouver des matrices PEEK et PEI ou hybride (TP/époxy). Ces composites thermoplastiques
sont réalisés par dépôt successif de rubans de fibres imprégnés de résines, soumis à une forte
pression et chauffés.
Par contre, à notre connaissance, les données concernant l’utilisation des fibres naturelles
et des agro-composites dans le marché du transport aéronautique sont quasi-inexistantes.
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CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES BIOCOMPOSITES
Les composites utilisés dans le secteur des sports représentent 8% de l’ensemble des
composites utilisés dans l’industrie. Les biocomposites sont émergents dans ce domaine et
exploitent les propriétés spécifiques des fibres naturelles. Les producteurs mettent maintenant
particulièrement en avant l’aspect écologique, la résistance intéressante des fibres et
l’absorption des vibrations. Les fibres sont utilisées seules ou en combinaison avec d’autres
comme le verre ou le carbone.
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CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES BIOCOMPOSITES
société Plasmor expérimente depuis un an la fabrication d’un kayak de mer dans lequel le lin
a remplacé la fibre de verre.
1.6.1. Le kenaf
Le kénaf, dont le nom scientifique est (Hibiscus cannabinus L), est un exemple de
fibre naturelle très prometteuse comme matériau de renforcement. Il attire de plus en plus
l'attention des chercheurs en tant que matériau de renforcement. Parmi les chercheurs pour
développer un produit. On le trouve principalement dans les zones tropicales humides : Asie
de Sud-est, régions tropicales d’Afrique.
Le kénaf possède des fibres d'excellente qualité papetière. Elles sont aisément
transformables en pâte, blanchie avec des produits tels que le peroxyde d’hydrogène [15].
Les propriétés :
Densité : 1.45
11
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES BIOCOMPOSITES
Le jute est issu de deux plantes herbacées de la famille des Malvacées, cultivées dans
les régions tropicales pour ses fibres.
Le jute blanc, nom scientifique : Corchorus capsularis L., famille des Malvacées, sous-
famille des Grewioideae ; la classification classique le situe dans la famille des Tiliacées.
Le jute rouge ou jute tossa, Corchorus olitorius L. (corète potagère), un peu moins
utilisé.
1.6.2.1. La fibre
Le jute, en tant que fibre végétale, est peu adapté à la production de tissus pour
l’habillement, à cause de sa trop forte teneur en lignine, bien que cela soit possible après
traitement. Il subit aussi la concurrence des matières synthétiques. Son débouché principal est
longtemps resté la fabrication de sacs d’emballage et de transport. C’est le cas à la Réunion,
où l’on appelle ces sacs des gonis. Le jute sert aussi à la fabrication de cordes. On cherche
désormais à diversifier son utilisation dans le tissu d’ameublement et notamment dans le
domaine du géotextile, c’est-à-dire de tissus grossiers destinés à retenir la terre. [15]
1.6.2.2. Production
12
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES BIOCOMPOSITES
Les propriétés :
Densité : 1.3
Le nom latin d’alfa est Stipa Tenacissima L., le nom anglais est Esparto grass ou
Esparto. La plante est une graminée et est un membre de la famille des herbes. C’est une
plante permanente qui ne disparaît pas pendant l’hiver et qui pousse indépendamment formant
des nappes. Grâce à la faible consommation d’eau, l’alfa est endémique dans la région
méditerranée d’ouest, une région plutôt sèche [18].
13
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES BIOCOMPOSITES
Les propriétés :
La fibre de basalte est une fibre continue fabriquée en faisant fondre de la pierre de
basalte à 1450 à 1500 degrés à travers une douille en alliage de platine et de rhodium. Il s'agit
d'une nouvelle fibre de protection de l'environnement, connue sous le nom de " soie de roche
volcanique " du XXIe siècle. Également appelée fibre dorée en raison de sa couleur brun doré
[20].
14
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES BIOCOMPOSITES
Les propriétés :
Densité : 2.8
La soie est un polyamide naturel (la fibroïne) généré notamment par les vers à soie pour
abriter. Dans un cocon, ils se transforment en chrysalide puis en papillons. La procédure de
solubilisation de la fibroïne des fibres de soie de Bombyx mori est schématisée décreusage
des cocons; cette étape consiste à éliminer la gaine de séricine qui enveloppe les deux brins de
soie de la bave [22].
Les propriétés :
Densité : 1.33
15
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES BIOCOMPOSITES
Les propriétés :
16
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES BIOCOMPOSITES
L'ananas est une plante herbacée pérenne de 1-2 mètres de hauteur et de largeur
appartenant à la famille des Bromeliaceae. Il est essentiellement cultivé dans les régions
côtières et tropicales, principalement pour ses fruits. En Inde, il est cultivé sur environ 2250
000 acres de terre et sa production est en constante augmentation. Les figures 1(a) et 1(b)
montrent un plant d'ananas dans un champ ; il s'agit d'une tige courte de couleur vert foncé.
La première pousse de la feuille a l'air décoratif ; plus tard, elle se transforme en une feuille
d'un mètre de long, de 2 à 3 pouces de large, en forme d'épée, avec de nombreuses feuilles
fibreuses disposées en spirale, dont les bords sont courbés vers la section transversale pour
maintenir la rigidité de la feuille. Chaque fruit d'ananas possède un nombre égal de sections
hexagonales sur l'enveloppe extérieure et ne dépend pas de la taille ou de la forme [18].
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CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES BIOCOMPOSITES
Les propriétés :
Conclusion
Le présent chapitre a fait l’objet d’une présentation des fibres naturelles et leurs propriétés.
Le chapitre qui suit fera l’objet de la présentation du modèle de dimensionnement d’une
structure tubulaire à base de fibres naturelles.
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