Rapport MOUII Di Pasquale
Rapport MOUII Di Pasquale
Rapport MOUII Di Pasquale
Industrielles
Année universitaire
2021 / 2022
Table des matières
Glossaire
Introduction 1
1 Modèle physique 2
1.1 Équations MESH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.1 Équations aux condenseur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.2 Équations aux plateaux intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.3 Équations au bouilleur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Équations constitutives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2.1 Modèle thermodynamique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2.2 Modèle enthalpique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
2 Modèle mathématique 5
2.1 Variables du problème . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.2 Méthode de résolution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.2.1 La méthode MRSL01 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.2.2 La méthode MRSL21 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3 Organisation du programme 8
3.1 Structure globale du programme principale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3.2 Organisation des vecteurs de variables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3.3 Initialisation du vecteur des variables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3.3.1 Les bilans matières et d’énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3.3.2 Débit liquide L initial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3.3.3 Débit vapeur V initial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3.3.4 Température et compositions liquides et vapeurs initiales . . . . . . . . 10
4 Analyse du programme 12
4.1 Résultats avec les conditions de base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
4.2 Influence du nombre de plateaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
4.3 Influence de la pression . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
4.4 Influence de la puissance au bouilleur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
4.5 Influence de la puissance au condenseur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Conclusion 18
Variables
𝑉𝑗 [mol/s] Débit molaire vapeur sortant du plateau j
𝑦𝑖, 𝑗 [-] Fraction molaire vapeur en constituant i au plateau j
𝑇𝑗 [K] Température au plateau j
𝑥𝑖, 𝑗 [-] Fraction molaire liquide en constituant i au plateau j
𝐿𝑗 [mol/s] Débit molaire liquide sortant du plateau j
Équations
𝐵𝑀𝑇 𝑗 [-] Bilan matière total au plateau j
𝐵𝑀 𝑃𝑖, 𝑗 [-] Bilan matière partiel en constituant i au plateau j
𝐵𝐸 𝑗 [-] Bilan d’énergie au plateau j
𝐸𝑄 𝑖, 𝑗 [-] Équation d’équilibre en constituant i au plateau j
𝑆𝑂 𝑀 𝑗 [-] Équation de sommation au plateau j
Paramètres
𝑁𝐶 [-] Nombre de constituants
𝑁𝑃 [-] Nombre de plateaux dans la colonne
𝑃 [Pa] Pression opératoire
𝐹𝑗 [mol/s] Débit molaire d’alimentation au plateau j
𝐷𝐿 𝑗 [mol/s] Débit molaire de soutirage liquide au plateau j
𝐷𝑉 𝑗 [mol/s] Débit molaire de soutirage vapeur au plateau j
𝑧𝑖, 𝑗 [-] Fraction molaire en constituant i dans l’alimentation au plateau j
𝑚ℎ 𝐿𝑗 [J/mol] Enthalpie molaire de la phase liquide au plateau j
𝑚𝐻𝑉𝑗 [J/mol] Enthalpie molaire de la phase vapeur au plateau j
𝑣𝑎 𝑝
𝐻𝑖 (𝑇) [J/mol] Enthalpie de vaporisation du constituant i
𝐻𝐹 𝑗 [J/mol] Enthalpie molaire de l’alimentation du plateau j
𝑄𝑗 [J/s] Énergie échangée au plateau j
𝑄𝑐 [J/s] Énergie échangée au condenseur
𝑄𝑏 [J/s] Énergie échangée au bouilleur
𝑇𝑏𝑢𝑙𝑙𝑒 [K] Température de bulle
𝑇𝑟𝑜𝑠𝑒𝑒 ´ [K] Température de rosée
𝑃𝑖𝑠𝑎𝑡 (𝑇) [Pa] Pression de saturation du constituant i
𝛾𝑖 (𝑇) [-] Coefficient d’activité du constituant i
Introduction
Le projet de modélisation des opérations unitaires II qui est exposé dans ce rapport avait pour
but de modéliser une distillation. Cette distillation est particulière puisqu’elle est modulable.
Premièrement, le nombre de plateaux ainsi que le nombre de constituants sont variables. Ensuite,
on peut faire intervenir plusieurs alimentations, des soutirages liquides et vapeurs aux plateaux
que l’on souhaite. Enfin, on peut jouer sur les quantités de chaleur au bouilleur, au condenseur
ainsi qu’à différents plateaux. On retrouve les différents paramètres au niveau de la figure 1.
1
1 Modèle physique
Le modèle physique sert à poser le problème en reposant sur les phénomènes physiques
mis en jeu lors de l’opération. Pour cela, il faut poser une certains nombre d’équations afin de
calculer toutes les inconnues.
Notre colonne est modélisée de façon à distinguer trois zones distinctes : le bouilleur (dernier
plateau), le condenseur (premier plateau) et les plateaux intermédiaires. De plus, l’hypothèse
principale est que chaque étage est à l’équilibre, c’est-à-dire que la vapeur et le liquide sortants
de chaque plateau sont en équilibre thermodynamique.
[𝐵𝑀 𝑃𝑖, 𝑗 ] : 𝐿 𝑗−1 · 𝑥𝑖, 𝑗−1 − (𝐿 𝑗 + 𝐷 𝐿 𝑗 ) · 𝑥𝑖, 𝑗 − (𝑉 𝑗 + 𝐷𝑉 𝑗 ) · 𝑦𝑖, 𝑗 + 𝑉 𝑗+1 · 𝑦𝑖, 𝑗+1 + 𝐹 𝑗 · 𝑧𝑖, 𝑗 = 0 (7)
[𝐵𝐸𝑖 ] : 𝐿 𝑗−1 ·𝑚ℎ 𝐿𝑗−1 −(𝐿 𝑗 +𝐷 𝐿 𝑗 )·𝑚ℎ 𝐿𝑗 −(𝑉 𝑗 +𝐷𝑉 𝑗 )·𝑚𝐻𝑉𝑗 +𝑉 𝑗+1 ·𝑚𝐻𝑉𝑗+1 +𝐹 𝑗 ·𝐻 𝐹 𝑗 −𝑄 𝑗 = 0 (10)
[𝐵𝑀 𝑃𝑖,𝑁 𝑃 ] : 𝐿 𝑁 𝑃−1 · 𝑥𝑖,𝑁 𝑃−1 − 𝐿 𝑁 𝑃 · 𝑥𝑖,𝑁 𝑃 − (𝑉𝑁 𝑃 + 𝐷𝑉𝑁 𝑃 ) · 𝑦𝑖,𝑁 𝑃 + 𝐹𝑁 𝑃 · 𝑧𝑖,𝑁 𝑃 = 0 (12)
2
1.2 Équations constitutives
1.2.1 Modèle thermodynamique
Le modèle thermodynamique va nous permettre de déterminer les équilibres entre le liquide
et la vapeur pour chaque constituant. Pour cela, nous utilisons une approche dissymétrique 𝛾 − 𝜙.
En partant de cela, nous avons une égalité des fugacités :
Nous pouvons ensuite détailler la fugacité du corps pur, 𝑓𝑖∗,𝐿 (𝑇, 𝑃) comme :
𝑣 𝑖∗,𝐿
∫ 𝑃
𝑓𝑖∗,𝐿 (𝑇, 𝑃) = 𝑓𝑖∗,𝐿 (𝑇, 𝑃𝑖𝑠𝑎𝑡 (𝑇)) · exp d𝑃 (18)
| {z } 𝑃𝑖𝑠𝑎𝑡 (𝑇) 𝑅 · 𝑇
𝑣 𝑖∗,𝐿
∫ 𝑃
𝑥𝑖 · 𝛾𝑖 (𝑇, 𝑃, 𝑥𝑖 ) · 𝜙𝑉𝑖 (𝑇, 𝑃𝑖𝑠𝑎𝑡 ) · 𝑃𝑖𝑠𝑎𝑡 (𝑇) · exp d𝑃 = 𝑦𝑖 · 𝜙𝑉𝑖 (𝑇, 𝑃, 𝑦𝑖 ) · 𝑃 (19)
𝑃𝑖𝑠𝑎𝑡 (𝑇) 𝑅 ·𝑇
Cependant nous allons poser des hypothèses qui permettent de simplifier l’équation 19.
— Le facteur de Poynting est égal à 1 si la pression opératoire est de l’ordre de grandeur
de la pression de saturation.
Pour que notre modèle puisse représenter au mieux la réalité, nous allons ajouter le terme
qui permet de caractériser l’énergie de mélange. En effet, nous ne possédons pas de corps pur
directement. Ce terme est alors l’enthalpie d’excès. L’enthalpie peut être calculée comme suit :
3
Avec l’enthalpie des corps purs :
𝑁𝐶
" ∫ ∫ !#
∑︁ 𝑇𝑒𝑏,𝑖 𝑇
0,𝐿 𝑟𝑒 𝑓 𝑣𝑎 𝑝 𝑣𝑎 𝑝 𝑙𝑖𝑞
𝑚ℎ (𝑇, 𝑃, 𝑥𝑖 ) = ℎ𝑖 + 𝑥𝑖 · 𝐶 𝑝𝑖 d𝑇 − 𝐻𝑖 (𝑇𝑒𝑏,𝑖 ) + 𝐶 𝑝𝑖 d𝑇 (25)
𝑖=1 𝑇𝑟 𝑒 𝑓 𝑇𝑒𝑏,𝑖
Et l’enthalpie d’excès :
𝑁𝐶
𝐸 2
∑︁ 𝜕 (𝑙𝑛𝛾𝑖 )
ℎ (𝑇, 𝑃, 𝑥𝑖 ) = −𝑅 · 𝑇 · 𝑥𝑖 · (26)
𝑖=1
𝜕𝑇 𝑃,𝑥𝑖
Enthalpie vapeur
𝑁𝐶
" ∫ !#
∑︁ 𝑇𝑒𝑏,𝑖
− (𝐻𝑉 − 𝐻 ∗ )𝑇,𝑃,𝑦𝑖
𝑟𝑒 𝑓 𝑣𝑎 𝑝
𝑚𝐻𝑉 (𝑇, 𝑃, 𝑦𝑖 ) = ℎ𝑖 + 𝑥𝑖 · 𝐶 𝑝𝑖 d𝑇 (27)
𝑖=1 𝑇𝑟 𝑒 𝑓
Cependant, l’hypothèse posée pour l’étude est que l’écart à l’idéalité, (𝐻𝑉 − 𝐻 ∗ )𝑇,𝑃,𝑦𝑖 , est
négligé.
4
2 Modèle mathématique
2.1 Variables du problème
Précedemment, nous avons vu le système d’équations permettant de résoudre notre pro-
blème. Voyons les dimensions de notre système. Nous avons 2NC+3 équations pour 2NC+5
variables. Le système possède alors deux degrés de liberté. Pour saturer le système, nous fixons
deux variables : la puissance au condenseur 𝑄 𝐶 et la puissance au bouilleur 𝑄 𝐵 . De cette ma-
nière, nous retombons sur un système à 2CN+3 équations avec 2NC+3 inconnues. Ce système
va ensuite se répéter sur les 𝑁 𝑃 plateaux composant la colonne de distillation. Les inconnues
sont alors :
— 𝑉 𝑗 [mol/s] : Débit molaire vapeur sortant du plateau j ;
— 𝑦𝑖, 𝑗 [-] : Fraction molaire vapeur en constituant i au plateau j ;
— 𝑇 𝑗 [K] : Température au plateau j ;
— 𝑥𝑖, 𝑗 [i] : Fraction molaire liquide en constituant i au plateau j ;
— 𝐿 𝑗 [mol/s] : Débit molaire liquide sortant du plateau j.
On peut remarquer que la méthode fait appel au vecteur des variables ainsi qu’au vecteur
des équations à chaque itération. De plus, ces derniers permettent le calcul du jacobien qui se
présente comme :
5
𝜕𝐹1 𝜕𝐹1
© 𝜕 𝑋1 ... ... ... 𝜕 𝑋 (2∗𝑁 𝐶+3)∗𝑁 𝑃 ª
.. .. .. ®
. . . ®
®
.. 𝜕𝐹𝑖 ..
𝑀=
®
. 𝜕𝑋𝑗 . ® (28)
®
.. .. .
.. ®
. . ®
𝜕𝐹(2∗𝑁 𝐶+3)∗𝑁 𝑃 𝜕𝐹(2∗𝑁 𝐶+3)∗𝑁 𝑃 ®
𝜕 𝑋1 ... ... . . . 𝜕 𝑋 (2∗𝑁 𝐶+3)∗𝑁 𝑃
« ¬
∀𝑖 𝜖 [1; (2 ∗ 𝑁𝐶 + 3) ∗ 𝑁 𝑃] et ∀ 𝑗 𝜖 [1; (2 ∗ 𝑁𝐶 + 3) ∗ 𝑁 𝑃]
La matrice de la jacobienne peut très vite avoir une taille conséquente. Par exemple, pour un
nombre de plateaux NP=30 et pour trois constituants NC=3, nous avons (2 ∗ 𝑁𝐶 + 3) ∗ 𝑁 𝑃 =
(2 ∗ 3 + 3) ∗ 30 = 270 lignes et colonnes soit 270 ∗ 270 = 72900 éléments.
Cependant, une grande partie de la matrice contient des éléments vides. En effet, elle se
présente comme une matrice tridiagonale par blocs (voir figure 3). Le comportement tridiagonale
par blocs de la matrice est du à l’organisation particulière des variables et des équations dans
leur vecteur. Pour l’exemple précédent, nous obtenons un système creux avec environ 97%
d’éléments nuls. Le système de remplissage de la matrice de la jacobienne et la méthode de
résolution du système linéaire vont alors avoir une influence sur la résolution globale. Deux
méthodes sont proposées : MRSL01 et MRSL21, les deux étant fournies.
6
2.2.1 La méthode MRSL01
Cette méthode nécessite la matrice de la jacobienne en paramètre d’entrée. De cette manière,
la matrice est remplie de façon classique, c’est-à-dire que toutes les lignes et toutes les colonnes
sont remplies, y compris les éléments nuls. Par conséquent, l’opération coûte du temps plus que
ce qu’il ne faudrait.
La méthode renvoie ensuite le pas 𝛿𝑋 𝑘 pour chaque variable à chaque plateau permettant
les variations.
7
3 Organisation du programme
3.1 Structure globale du programme principale
8
3.2 Organisation des vecteurs de variables
La méthode de Newton-Raphson est utilisée dans cette résolution. Les variables du problème
ainsi que toutes les équations sont alors stockées sous forme de vecteur. Le vecteur X contient
les 𝑁 𝑃 · (2𝑁𝐶 + 3) variables. Puis le vecteur F contient les 𝑁 𝑃 · (2𝑁𝐶 + 3) équations.
L’ordre dans lequel sont rangées les variables et les équations dans leur vecteur est important
pour obtenir une matrice jacobienne tridiagonale par blocs.
𝑉1 𝐵𝑀𝑇1
© 𝑦 ª © 𝐵𝑀 𝑃 ª
1,1 ® 1,1 ®
. ® .. ®
.. ® . ®
® ®
𝑦 𝑁𝐶,1 ® 𝐵𝑀 𝑃 𝑁𝐶,1 ®
® ®
𝑇1 ® 𝐵𝐸 1 ®
® ®
𝑥 1,1 ® 𝐵𝐸𝑄 1,1 ®
® ®
.. ® .. ®
. ® . ®
® ®
𝑥 𝑁𝐶,1 ® 𝐵𝐸𝑄 𝑁𝐶,1 ®
® ®
𝐿1 ® 𝑆𝑂 𝑀1 ®
. ® .. ®
. ® ®
. ® . ®
. ® . ®
.. ® .. ®
® ®
𝑉 ® 𝐵𝑀𝑇 ®
𝑗 ® 𝑗 ®
𝑦 ® 𝐵𝑀 𝑃 ®
1, 𝑗 ® 1, 𝑗 ®
.. ® .. ®
. ® . ®
® ®
𝑦 𝑁𝐶, 𝑗 ® 𝐵𝑀 𝑃 𝑁𝐶, 𝑗 ®
® ®
𝑋 = 𝑇 𝑗 ®® (29) 𝐹 = 𝐵𝐸 𝑗 ®
® (30)
𝑥 1, 𝑗 ® 𝐵𝐸𝑄 1, 𝑗 ®
® ®
.. ® .. ®
. ® . ®
® ®
𝑥 𝑁𝐶, 𝑗 ® 𝐵𝐸𝑄 𝑁𝐶, 𝑗 ®
® ®
𝐿𝑗 ® 𝑆𝑂 𝑀 𝑗 ®
. ® .. ®
. ® ®
. ® . ®
. ® .. ®
.. ® . ®
® ®
𝑉 ® 𝐵𝑀𝑇 ®
𝑁 𝑃 ® 𝑁 𝑃 ®
𝑦 ® 𝐵𝑀 𝑃 ®
1,𝑁 𝑃 ® 1,𝑁 𝑃 ®
.. ® .. ®
. ® . ®
® ®
𝑦 𝑁𝐶,𝑁 𝑃 ® 𝐵𝑀 𝑃 𝑁𝐶,𝑁 𝑃 ®
® ®
𝑇𝑁 𝑃 ® 𝐵𝐸 𝑁 𝑃 ®
® ®
𝑥 1,𝑁 𝑃 ® 𝐵𝐸𝑄 1,𝑁 𝑃 ®
® ®
.. ® .. ®
. ® . ®
® ®
𝑥 𝑁𝐶,𝑁 𝑃 ® 𝐵𝐸𝑄 𝑁𝐶,𝑁 𝑃 ®
« 𝐿𝑁𝑃 ¬ « 𝑆𝑂 𝑀𝑁 𝑃 ¬
Pour réaliser notre initialisation, nous devons nous appuyer sur trois bilans effectués sur la
9
colonne.
𝐹 = 𝐷 +𝑊 (31)
𝐷 = Distillat ; 𝑊 = Résidus
𝐹 · 𝑧 𝑎𝑐 𝑒𝑡𝑜𝑛𝑒,1
´ = 𝐷 · 𝑦 𝑎𝑐 𝑒𝑡𝑜𝑛𝑒
´ + 𝑊 · 𝑥 𝑎𝑐 𝑒𝑡𝑜𝑛𝑒
´ (32)
𝑄 𝐶 = (𝐷 + 𝐿 1 ) · Δ𝐻𝑣𝑎 𝑝 (33)
À partir de ces trois équations, les débits liquides et vapeur peuvent être déterminés pour
chaque plateau.
Cependant, en ce qui concerne l’alimentation, nous résolvons notre problème avec une seule
alimentation. Cette alimentation peut toutefois être adaptée en terme de composition, de plateau
d’injection et de débit. Seul son état sera fixé à l’état de liquide bouillant. Cet état indique alors
que la température d’alimentation est la température de bulle à la composition de l’alimentation.
— Le débit liquide pour les plateaux inférieurs au plateau d’alimentation ( 𝑗 < 𝑁𝑎𝑙𝑖𝑚 )
𝑄𝐶 𝑧 𝑎𝑐 𝑒𝑡𝑜𝑛𝑒,1
´ − 𝑦 1,𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒𝑛𝑠𝑒𝑢𝑟
𝐿𝑗 = −𝐹 · 1− (34)
Δ𝐻𝑣𝑎 𝑝 𝑥 1,𝑏𝑜𝑢𝑖𝑙𝑙𝑒𝑢𝑟 − 𝑦 1,𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒𝑛𝑠𝑒𝑢𝑟
— Le débit liquide pour les plateaux supérieurs au plateau d’alimentation ( 𝑗 >= 𝑁𝑎𝑙𝑖𝑚 )
𝑄𝐶 𝑧 𝑎𝑐 𝑒𝑡𝑜𝑛𝑒,1
´ − 𝑦 1,𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒𝑛𝑠𝑒𝑢𝑟
𝐿𝑗 = +𝐹· (35)
Δ𝐻𝑣𝑎 𝑝 𝑥1,𝑏𝑜𝑢𝑖𝑙𝑙𝑒𝑢𝑟 − 𝑦 1,𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒𝑛𝑠𝑒𝑢𝑟
10
Au bouilleur
— 𝑦𝑖,𝑏𝑜𝑢𝑖𝑙𝑙𝑒𝑢𝑟 = 𝑧𝑖,𝑎𝑙𝑖𝑚 ;
— 𝑥𝑖,𝑏𝑜𝑢𝑖𝑙𝑙𝑒𝑢𝑟 ;
— 𝑇 = 𝑇𝑟𝑜𝑠𝑒𝑒
´ .
Le calcul de la température de rosée ne peut pas s’effectuer par une méthode classique de
dichotomie puisque celle-ci est reliée directement aux compositions liquides. Cela forme alors
un système de NC+1 équations à NC+1 inconnues. Dans notre cas général, nous avons trois
constituants ce qui donne un système de la forme :
𝛾1 · 𝑃1𝑠𝑎𝑡
0= · 𝑥 1,1 − 𝑦 1,1 (37)
𝑃
𝛾2 · 𝑃2𝑠𝑎𝑡
0= · 𝑥 2,1 − 𝑦 2,1 (38)
𝑃
𝛾3 · 𝑃3𝑠𝑎𝑡
0= · 𝑥 3,1 − 𝑦 3,1 (39)
𝑃
𝑁𝐶
∑︁
0=1− 𝑥𝑖,1 (40)
𝑖=1
Pour résoudre ce système, il a été choisi d’utiliser une méthode de Newton-Raphon avec la
subroutine MRSL01 puisque le système est de petite taille. La solution de la résolution donne
alors directement les compositions liquides au bouilleur ainsi que la température de rosée.
Au condenseur
— 𝑥𝑖,𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒𝑛𝑠𝑒𝑢𝑟 = 𝑧𝑖,𝑎𝑙𝑖𝑚 ;
— 𝑦𝑖,𝑏𝑜𝑢𝑖𝑙𝑙𝑒𝑢𝑟 : déterminés grâce à l’équilibre liq/vap ;
— 𝑇 = 𝑇𝑏𝑢𝑙𝑙𝑒 .
La température d’ébullition peut être calculée par une méthode de dichotomie. En utilisant
l’équilibre liquide/vapeur, les compositions vapeurs au condenseur peuvent être calculées avec
l’équation 41.
11
4 Analyse du programme
L’analyse du programme a pour but de tester le programme en modifiant des paramètres
d’entrée via le fichier texte contenant les conditions opératoires. De plus, les résultats nous
permettent aussi d’étudier le comportement de la distillation.
12
Figure 5 – Diagramme ternaire avec les conditions de base pour deux types de composition
En rouge sont représentées les compositions vapeurs et en bleu les compositions liquides.
Nous pouvons remarquer que pour la composition de base, de l’acétone quasi-pur sort en tête
de colonne. En revanche, nous retrouvons une majorité de benzène au bouilleur. Pour l’autre
composition, nous avons une majorité de chloroforme en tête de colonne est un mélange des
trois constituants au bouilleur.
13
Figure 6 – Diagramme ternaire montrant l’influence du nombre de plateaux sur la distillation
De la même manière que précédemment, la vapeur est représentée en rouge et le liquide est
représenté en bleu. De plus, les triangles représentent la simulation pour 30 plateaux.
L’observation qui peut être faite est que le nombre de plateaux n’influe pas sur la finalité de
la distillation. En effet, les points se superposent et possèdent le même point initial et final. La
conclusion est qu’elle permet d’affiner les résultats tout au long de la colonne.
14
Figure 7 – Diagramme ternaire montrant l’influence de la pression opératoire sur la distillation
15
— Soutirages = Aucun.
La puissance au bouilleur a une forte influence sur les résultats de la distillation. La première
remarque est que plus la puissance apportée est faible (courbe du bas = puissance la plus faible),
plus la différence de compositions entre le bouilleur et le condenseur est faible. Cela s’explique
par la quantité de liquide vaporisée. Plus la quantité de chaleur est importante, plus la quantité
de liquide vaporisée augmente et crée donc des écarts significatifs entre le bouilleur et le
condenseur.
16
Figure 9 – Diagramme ternaire montrant l’influence de la puissance au condenseur
17
Conclusion
La mise en oeuvre d’une simulation de distillation montre à quel point cet outil est puissant.
Il permet d’étudier en détails de nombreux paramètres de la distillation en quelques instants.
Cela inclut alors un fort potentiel économique et un gain de temps non négligeable.
Malgré la puissance de cet outil, il est nécessaire d’avoir un code performant et complet
pouvant accueillir toutes les modifications que l’utilisateur veut apporter. Les axes d’amélio-
ration seraient alors de prendre en compte plusieurs alimentations à des états différents. Il est
possible aussi de prendre en compte les phénomènes de mécanique des fluides en compte, par
exemple les pertes de charges entre la tête et le bouilleur. En effet, l’hypothèse d’une pression
constante et uniforme dans toute la colonne reste assez forte.
D’un point de vue personnel, ce projet m’a réconforté dans mon choix de parcours pro-
fessionnel. La technologie et les outils numériques pour la simulation occupent une place
importante de l’industrie. Bien qu’il faille de l’expérience pour réaliser des modélisations com-
plètes et sûres, ce projet m’a permis de me familiariser encore plus avec les réflexes nécessaires
lors de la mise en place d’un code informatique. Enfin, ce projet m’a donné l’envie de réaliser
d’autres modélisations permettant de découvrir des opérations unitaires, de monter un code et
observer le comportement avec les résultats de la simulation.
18
Annexe 1 - Les différents fichiers utilisateur
Dimension de la distillation
L’utilisateur choisi le nombre de plateau et le nombre de constituants. Dans le fichier «di-
mensions.txt».
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