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Formulaire

d’électrotechnique

1) Intensité et tension
2) Résistance
3) Energie électrique et puissance
4) Générateurs et récepteurs
5) Le courant alternatif sinusoïdal
6) Les puissances en monophasé
7) Les impédances simples
8) Le condensateur
9) Impédance de circuits simples
10) Relèvement du facteur de puissance
11) Le réseau triphasé
12) Les puissances en triphasé
13) La compensation en triphasé
14) Le transformateur monophasé
15) Les machines à courant continu
16) Le moteur asynchrone
17) Complément de mécanique
18) Travail et énergie
1) Intensité I / tension U :

L’intensité d’un courant électrique I est la quantité d’électricité Q transporté dans un circuit.
Cela représente un débit électrique !

I = intensité du courant an ampère (A)


Q = quantité d’électricité en coulomb (c) ou ampères- heures Ah
I = t = temps en secondes (s) ou heures (h)

La loi des nœuds : =

La tension U en volt (V) représente la différence de potentiel entre 2 points, ex : entre phase et
neutre U = 230V potentiel du neutre (ou la terre, neutre relié à la terre) = 0V!

Dans un montage série : U = U1+U2+….


Dans un montage parallèle : U= U1=U2=U3

Loi des mailles : dans un circuit série, la somme des tensions rencontrées est égale à 0.

2) Résistance électrique R :

La résistance d’un élément dépend de ses dimensions :

R = résistance en ohm ( )
ρ = résistivité du matériau en ohms-mètres (Ω .m / mm²)
l = longueur du conducteur
S = section en m²

La résistance dépend aussi de la température :

Rθ = résistance à la température θ °C
R0 = résistance à la température 0°C
a = coefficient de température en kelvin moins 1 : (k-1)

Loi d’ohm : en continu

en alternatif

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Groupement de résistances en série :

Groupement de résistances en parallèle :

pour 2 résistances :

3) Energie électrique W / puissance P :

En continu, l’énergie électrique en joules ou Wh vaut :

En continu, la puissance électrique en W vaut :

La loi de joule pour une résistance :

4) Générateurs / récepteurs actifs :


Pour un générateur, la loi d’ohm vaut :
E = force électromotrice = fém
r = résistance interne

Pour un récepteur actif (moteur) :


E’ = force contre-électromotrice = fcém
r’ = résistance interne

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5) Le courant alternatif sinusoïdal :

Un courant alternatif sinusoïdal est un courant qui change plusieurs fois de sens par seconde et
qui a la forme de la fonction sinus.

La période T en seconde est le temps d’une


variation complète:

La fréquence en Hertz (Hz) est le nombre


de période par seconde :

Sa pulsation (ou vitesse) : ω

Son équation mathématique est :


ω = la pulsation en rad/s i
t = le temps en s
Î = valeur maxi en A Î = I.√ 2
i = la valeur instantanée en A
I = valeur efficace en A
θ = angle ou phase à l’origine

Un courant alternatif peut être représenté par un vecteur de FRESNEL :

Le déphasage est l’angle formé entre les vecteurs tensions et courants. C’est aussi le retard entre les 2
sinusoïdes.

Les déphasages particuliers sont :


en phase φ = 0°
en opposition de phase φ = 180° ou π rd
en quadrature de phase φ = 90° ou π / 2 rd

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6) Les puissances en monophasé :
Pour une même tension, continu ou alternative le courant n’est pas le même pour un récepteur
quelconque. (Les puissances seront donc différentes). On dit qu’il présente une impédance Z.

U = la tension en (V)
I = le courant en (A)
Z = impédance en (Ω )

La puissance apparente est : S en voltampères (VA)


S=U.I U en V
I en A

La puissance active P : P = U . I . cos φ

P en watt (W)
U en (V)
I en (A)
R en (Ω )

Q en voltampères réactifs (VAR)


La puissance réactive : Q = U . I . sin φ U en (V)
I en (A)

Le facteur de puissance cos φ caractérise un récepteur, il est compris entre 0 et 1 : cos φ =

Le triangle des puissances :

S² =P² +Q²

sin φ =

tan φ =

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7) Impédance d’éléments simples :
L’impédance d’un récepteur est le rapport de la tension par le courant. Elle est différente selon le type
de récepteur : association possible de 3 élémentaires : Résistance R
Inductance L
Capacité C

U = la tension en (V)
I = le courant en (A)
Z = impédance en ( )

La résistance pure R :

L’inductance pure L :

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La capacité pure C :

8) Condensateur C :

Un condensateur est un ensemble constitué de 2 plaques


conductrices séparées par un isolant (diélectriques)

En continu, le condensateur se charge d’électricité quand il est soumis à une tension U. En alternatif, il
se charge et se décharge sans cesse. Sa capacité se donne en farad (F).

Q=C.U

Q = quantité d’électricité accumulée en coulomb (C)


C = capacité du condensateur en farad (F)
U = tension appliquée (V)
W = énergie électrique emmagasinée

Groupement de condensateur en série :

Groupement de condensateur en // : Ce = C1+C2+..

La charge ou la décharge d’un condensateur n’est pas instantanée, elle dépend de la résistance du circuit
τ
et de la valeur de C. On considère qu’un condensateur est chargé ou déchargé au bout de 5 fois . La
constante (ou temps de charge) vaut :
τ = R.C

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9)Impédance de circuits simples :
Circuit R + L :

Circuit R + C :

Circuit R + C + L :

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10)Relèvement du facteur de puissance :
Théoréme de Boucherot :

Pour une installation comportant plusieurs récepteurs groupés en dérivation :

 Les puissances actives s’ajoutent arithmétiquement : PT = P1 + P2 + P3 + …

 Les puissances réactives s’ajoutent algébriquement : QT = Q1 ± Q2 ± Q3 ± …


 Les puissances apparentes ne s’ajoutent pas algébriquement mais vectoriellement :

ST = S1 + S2 + … D’où ST² = PT ² + QT ²

Amélioration du facteur de puissance ou cos φ :

Un bon facteur de puissance permet de limiter l’intensité en ligne et de réduire l’énergie réactive
consommée.
cos φ = 0,93 facteur de puissance préconisé par EDF
Le relèvement s’effectue au moyen de batterie de condensateur chargé de fournir de l’énergie
réactive Qc : Qc = Q1 – Q2
Q 1 = énergie réactive avant compensation
Q 2 = énergie réactive après compensation

Qc

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11) Le réseau triphasé :
11.1 Présentation :
Une ligne de distribution triphasée comporte 4 conducteurs actifs : 3 phases et 1 neutre.
Les 3 phases : L1 - L2 – L3 (noir - marron – noir ou 3 rouges), le neutre : N (bleu)

11.2 Tensions simples :

Les tensions simples sont les tensions que l’on peut mesurer entre chaque fil de phase et le neutre. Elles
sont notées : V1, V2 et V3.

Pour un réseau tri 230 / 400V, les valeurs efficaces sont V = V1 = V2 = V3 = 230V.

Ces tensions sont sinusoïdales de même fréquence mais déphasées les unes par rapport aux autres de
120°(ou 2 п /3).

En valeur instantanées :

Diagramme de FRESNEL :

On peut écrire :

V1 + V2 + V 3 = 0

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11.3 Tensions composées :
Les tensions composées sont les tensions mesurées entre deux phases, notées U12 ; U23 et U31.
Ces tensions sont de même fréquence, de valeur efficace U et décalées entre-elles de 120°.
Pour un réseau tri 230 / 400V : V = 230V et U = 400V.

D’après la loi des mailles : Par construction graphique :

U12= V1-V2

U23= V2-V3

U31= V3-V1

U=V.√3

Visualisation des tensions simples et composées :

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11.4 Montage dit étoile : Y
Trois récepteurs sont montés en étoile si chacun est relié entre le neutre et une phase. Ils sont alors
soumis à une tension simple V et parcourus par un courant I.

 Si les 3 récepteurs sont identiques :

I 1=I2=I3 I=V/Z I1 + I2 + I3 = IN = 0

Pas de courant dans le neutre, In =0


Le montage est dit équilibré !

 Si les 3 récepteurs sont différents :

I1=V/Z1 I2=V/Z2 I3=V/Z3 I1 + I2 + I3 = IN

Il y a du courant dans le neutre ! Le montage est dit déséquilibré !

13.5 Montage dit triangle : ∆ ou D

Trois récepteurs sont montés en triangle si chacun est relié entre 2 phases. Ils sont alors soumis à une
tension composée U et parcourus par des courants de branche J. Les courants en ligne sont notés I.
La puissance active totale consommée par une installation triphasée
comportant plusieurs récepteurs est égale à la somme des puissances

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D’après la loi des nœuds :

J12 = I1 + J31 → I1= J12 – J31

J23 = I2 + J12 → I2 = J23 – J12

J31 = I3 + J23 → I3 = J31 – J23

Si les récepteurs sont identiques, alors : I=J.√3

12) Puissances en triphasé :


Si un récepteur est alimenté en triphasé, quel que soit le couplage, chaque dipôle consomme :
 Une puissance active P1, P2 et P3.
 Une puissance réactive Q1, Q2 et Q3.

Si les dipôles sont identiques :

Pt = P1 + P2 + P3 = 3 P1 Qt = Q1 + Q2 + Q3 = 3 Q1

 La puissance active : P = √3 U . I . cos φ

 La puissance réactive : Q = √3 U . I . sin φ


 La puissance apparente : S =√3 U . I S=
 Le facteur de puissance : Cos φ = P / S
Les formules de Boucherot et le triangle des puissances peuvent s’appliquer :

 La puissance active totale consommée par une installation


triphasée comportant plusieurs récepteurs est égale à la somme
des puissances actives consommées par chacun des récepteurs.

P = P1 + P2 + P3 + …
 La puissance réactive totale consommée par une installation
triphasée comportant plusieurs récepteurs est égale à la somme
des puissances réactives consommées par chacun des récepteurs.

Q = Q1 + Q2 + Q3 + …
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13) La compensation en triphasé :
 Le relèvement s’effectue au moyen de batterie de condensateur chargé de fournir de l’énergie
réactive Qc :
Qc = Q1 - Q2
Q 1 = énergie réactive avant compensation
Q1 = √3 U . I . sin φ
Q 2 = énergie réactive après compensation

C = capacité unitaire des condensateurs (F) Q2 = √3 U . I . sin φ’

Qc = P.(tan φ- tan φ’)


En triangle :
Qc
C=
En étoile :

C=

14) Le transformateur monophasé :


Un transformateur se compose d’un circuit
magnétique et de 2 enroulements :

- Primaire (alimentation indice 1)


- Secondaire (utilisation indice 2).

Le transformateur est réversible. Il est abaisseur


ou élévateur de tension.
Ne jamais l’alimenter en continu !

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 rapport de transformation : m = U20 / U10 = N2 / N1

 A vide : la puissance absorbée correspond aux pertes fer (pertes dues aux courants de
FOUCAULT et phénomène d’hystérésis).
P10 = Pfer

 En charge (transfo parfait)

Le rapport de transformation : m = U2 / U1 = N2 / N1 = I1 / I2
La chute de tension : ∆U2 = U20 - U2 ou en % ∆U2 / U2
La puissance absorbée (entrée) : P1 = U1 . I 1 . cos φ1
La puissance utile (sortie) : P2 = U2 . I 2 . cos φ2
Le rendement : η = P2 / P1 = P2 / (P2 + pertes)
Les pertes sont de 2 types : pertes cuivres et pertes fer

Les pertes fer sont mesurées à vide : P10 = Pfer

Les pertes cuivre ou joules : Pj = R1.I1² + R2.I2²

15) Machine à courant continu :

Les machines à courant continu sont réversibles. Elles


peuvent fonctionner en moteur ou en génératrice
(dynamo).

La machine se compose :

 d’un circuit magnétique (pôles, épanouissements


polaires, entrefer, culasse et tôles de l’induit).

 2 circuits électriques : inducteur et induit.

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Fonctionnement en moteur Fonctionnement en
génératrice
f.é.m. E’ = n . N . ф E=n.N.ф
tension U = E’ + r’ . I U=E–r.I
Puissance Pa = U . I Pa = P méc
absorbée
Pertes joules Pj = r’. I² + R’. i ² Pj = r . I² + R . i ²
Pertes constantes Pc = Pfer + P méc Pc = Pfer + P méc
Puissance Pe = E’ . I Pe = E . I
électromagnétique
Puissance Pméc = Tu . Ω Pméc = Tu . Ω
mécanique
Puissance utile Pu = P méc Pu = U . I
Couple Te = (N . ф . I) / 2π Te = (N . ф . I) / 2π
électromagnétique
Couple utile Tu = Pu / Ω Tu = Pu / Ω
rendement η = Pu / Pa η = Pu / Pa
Pa = Pu + pertes Pa = Pu + pertes
pertes = Pc + R’.i² +r’ .I² pertes = Pc + R . i² + r . I²

16) Moteur asynchrone triphasé :

 La vitesse de synchronisme du champ tournant crée par les


enroulements du stator est :

ns = Ωs = 2.π.ns

ns = vitesse de rotation de synchronisme en tr/s


f = fréquence du réseau en Hz
p = nombre de paires de pôles du stator
Ωs = vitesse angulaire de synchronisme en rd/s
Fréquence de rotation du rotor : nr = ns pour un moteur synchrone, nr < ns pour un asynchrone.

 Glissement d’un moteur : g=


( en %)

nr = vitesse de rotation du rotor tr/s

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 Puissance absorbée : Pa = .U.I.cos φ
( en watts)

 Puissance utile : Pu = Tu.Ωr Pu = Pa -


( en watts)

Tu = le couple en Newton mètre (N.m)


Ωr = vitesse angulaire de rotor en radian par seconde (rd/s)

 Rendement : η=
( en %)

17) Travail et énergie :

 Déplacement d’une charge dans le sens de la force :

L F
d Charge C
C s h
h a
a W : travail (ou énergie)
r en joule
r F : Force en Newtong
W = F.L
g e
e L : Longueur en mètre
s
s

 La force ne s’exerce pas dans le sens du déplacement :


F
C
L α h
d Charge α a
C s F r
h C g
a h e
r
W = F.L. cosα g
a s
r
e g
s e
s

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18) Complément de mécanique :
 Force dans un mouvement de rotation :

T=Fxr
T F

r
T : Couple en Nm (Newton mètre)
d
F : Force en N (Newton)
r = rayon en m (Mètre)

 La vitesse linéaire

v = vitesse linéaire en mètre par seconde (m/s)


Ω V
n = vitesse de rotation en tour par seconde (tr/s)
Ω = vitesse angulaire en radian par seconde (rd/s) T
R : Rayon du cercle en m (mètre) R

1 tour correspond au périmètre du treuil : 1 tr = π.D

Ω = 2.π.n

La vitesse linéaire en fonction de la vitesse de rotation: V=ΩxR ou V = 2.π.n . R

 Les angles s’expriment en degré ou en radian : 2π 360 °


Il faut savoir convertir les angles de degré en radian ou l’inverse et connaître les angles remarquables.

α en degré 0° 30° 45° 60° 90° 120° 180° 360°

α en radian 0 π/6 π/4 π/3 π/2 2π/3 π 2π

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 Puissance mécanique utile du moteur de levage : Tu

Le couple utile vaut : Tu = F.r


treuil
F doit être supérieur à P : P=m.g N ou Ω
Il vient pour la puissance utile : r
D
Pu = Tu . Ω avec F = P = m . g et Ω = 2π.n d

F = force nécessaire pour vaincre le poids (P) F


g = gravité terrestre en newton par seconde (N/s) charge m d
m = masse en kilo (Kg) d P
r = rayon du treuil en mètre (m)
d
Pu = puissance utile en W Pu = r.m.g.2π.n

 Utilisation d’un réducteur de vitesse :

Si on place un réducteur de vitesse de coefficient réducteur K (K<1) ; la vitesse est réduite mais le couple
augmente sans oublier le rendement du réducteur :

Le rapport de réduction : K=
Réducteur de
n1 vitesse n2
K
K : rapport de réduction
n1 : vitesse de rotation en entrée en tr/mn ou tr/s
n2 : vitesse de rotation en sortie en tr/mn ou tr/s

ŋ : rendement ( % )

n1 Réducteur de n2
ŋ = vitesse
T1 K(ŋ) T2

P1 P2

P1 : Puissance d’entrée en W (Watt) P1 = T1 x Ω1 P2 = T2 x Ω2 Ω=2xπ xn


P2 : Puissance de sortie en W (Watt)
Ω : Vitesse angulaire de rotation rad/s (en radian par seconde)
n = vitesse de rotation en tr/s ( tour par seconde)

ŋ = T2 x Ω2 ŋ= T2 .K

T1 x Ω1 T1

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