Chapitre 2 RI

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Module : Réseaux Informatiques

Filière: GI
S3
Prof. Driss AIT OMAR

Année Universitaire: 2022-2023


Année Universitaire 2020-2021 | 2
Structure physique d’Internet
 Des machines utilisatrices (ordinateurs, cameras IP, point
d’accès Wi-Fi, imprimantes, systèmes embarqués)
 Des réseaux locaux reliant les machines avec des
équipements spécialisés : concentrateurs, commutateurs
 Des équipements spécialisés (routeurs et autres) reliant
des réseaux locaux entre eux via des réseaux étendus

3
Problèmes soulevés
 Trouver la route pour arriver à destination : routage
 Remédier à la perte/détérioration des données durant le
transport : contrôle d’erreur
 En cas de saturation du réseau, limiter le débit d’émission pour
résorber l’embouteillage : contrôle de congestion
 Si le récepteur ne suit pas la cadence, adapter les débits de
l’émetteur : contrôle de flux
 Suivant les contraintes du réseau physique, découper les
données en morceaux de taille convenable : segmentation
et réassemblage
 …

4
Diviser pour régner
 Il y a un grand nombre de problèmes de diverses natures
à résoudre
 Solution : le problème global est subdivisé en sous-
problèmes indépendants
 Différentes couches indépendantes s’occupant d’une partie
spécifique des problèmes à résoudre

  Modèle en couches

5
Le modèle OSI

 Open System Interconnexion


 Architecture générale d’un réseau
 Concept hiérarchisé d’organisation
 N’est pas un produit commercial
 Développé par l’ISO (International Standardisation
Organisation)

6
Le Modèle OSI:
 Le modèle OSI de l'ISO est un modèle à 7
couches,
 Il décrit le fonctionnement d'un
réseau à commutation de paquets.
 Chaque couche correspond et résout une
catégorie de problèmes rencontrés dans la
transmission des informations via un
réseau.
Modèle OSI: Pourquoi des couches?
L'avantage des couches:
 Chaque couche exerce une fonction bien définie.  il
suffit de trouver une solution pour chacune des couches.

 Couche ‘n’ doit offrir un service à la couche ‘n+1’ et


utiliser les services de la couche ‘n-1’.

 Pouvoir modifier la couche n (un protocole) de façon


indépendante tant que l'interface avec les 2 couches
adjacentes (n-1 et n+1) reste inchangée.  Pouvoir
apporter des modifications techniques pour une couche
sans être obligé de tout changer.

 Chaque couche n garantit à la couche n+1 que le travail


qui lui a été confié est réalisé sans erreur.
Modèle OSI: Pourquoi 7 couches?

Il faut:
 Maximiser le nombre de couche pour ne pas
cohabiter des fonctions très différentes dans une
même couche.

 Réduire le nombre de couches: ne créer une


couche que si nécessaire,

 Le bon nombre est exactement « 7 »


Modèle OSI: Les 7 couches
Modèle OSI: couches 1
Couche physique :Fournit les moyens mécaniques, optiques,
électroniques, fonctionnels nécessaires à l’activation, au
maintien et à la désactivation des connexions physiques
nécessaires à la transmission de trains de bits.

• Rôle:
– Service limité à l'émission et à la réception des bits
(transmission de façon brute sur le canal de
communication, interprétation des tensions du câble (les
0 et les 1)).
– Garantir la parfaite transmission des données en
conduisant les éléments binaires jusqu’à leur destination
sur le support physique.
Modèle OSI: couches 1
Doit spécifier dans le cas de communications par :
 câble:le type du câble (coaxial, torsadée...), le type du
signal électrique envoyé (tension, intensité...), la nature des
signaux (carrés, sinusoïdaux...), les limitations (longueur,
nombre de stations...), si un blindage est nécessaire ou
non...

 hertziennes:les fréquences, le type de modulation (phase,


amplitude...)...

• fibre optique:
◦ le nombre de brins, la couleur du laser, la section du
câble...
Modèle OSI: couches 1
• PDU (Protocole Data Unit) couche 1 = « bit »
bit = 0 ou 1, représenté par une certaine différence de
potentiel.

• Protocoles (codages) et normes de la couche


physique :{CSMA/CD, CSMA/CA, Codage NRZ,
Codage Miller, RS-232, RS-449, 10Base2, 10BASE5,
Paire torsadée, 10BASE-T, 100BASE-TX, ISDN, T-
carrier, ADSL, SDSL, VDSL, USB, IEEE 1394,
Wireless USB, Bluetooth, ... }
La couche liaison de données
 Fonctions de la couche liaison de données
◦ Gestion de l’accès au médium : qui prend la
parole sur le support physique ?
 Problème des collisions

◦ Contrôle de l’intégrité de la transmission : y a


t-il eu des erreurs dans la transmission des
informations ? Est-ce que la couche physique
a bien rempli son rôle ?
 Code de détection d’erreurs CRC (Cyclic
Redundency Check)

15
La couche liaison de données

 Types de liaisons
◦ On en recense trois :
 Simplex : liaison dans un seul sens uniquement
 Half-duplex : liaison possible dans les deux sens
mais pas en même temps
 Full-duplex : liaison possible dans les deux sens et
en même temps

16
La couche liaison de données
 Gestion de l’accès au medium (sur Ethernet)
◦ Une machine qui veut émettre :
 Ecoute si le câble est libre
 Si oui, elle envoie sa trame
 Si non, elle attend que le câble soit libre

◦ Si deux machines émettent au même moment, il y


a collision
 Les 2 trames sont inexploitables
 Les 2 stations détectent la collision, elles réémettront
leur trame ultérieurement après un temps d’attente
aléatoire

17
La couche liaison de données
 Gestion de l’accès au medium (sur Ethernet)
selon la méthode CSMA/CD (Carrier Sense
Multiple Access/Collision detection):
 Principes :
 Carrier Sense : chaque station est à l'écoute pour
détecter la présence d'un signal
 Multiple Access : plusieurs stations peuvent émettre
en même temps
 Collision Detection : chaque station sait si elle a
provoqué
une collision

18
La couche liaison de données
 Définitions :
◦ Temps de propagation (Tp) : temps nécessaire à
un bit pour parcourir le médium (fct de la
longueur du médium et de la vitesse de
propagation).
◦ Temps de transmission (TT) : Il s'agit du temps
nécessaire à la transmission d'une trame (fct du
nombre de bits à transmettre et de la vitesse de
transmission).
◦ Temps d'occupation de ligne (T) : le temps entre
le début d'émission et la fin de la réception d'une
trame. T=TP + TT

19
La couche liaison de données
 Fonctionnement CSMA/CD :
◦ Une machine A cherche à transmettre des
informations à une machine B.
◦ Elle commence par écouter le médium pendant
un temps prédéfini.
◦ Puis si le temps d'inoccupation est suffisant, elle
prend le médium et émet sa propre trame.
◦ Pendant l'émission, elle écoute afin de
détecter les collisions possibles. Tant qu'il n'y
a pas de collisions, on émet jusqu'à la fin de la
trame.
◦ Si une collision est détectée, il y a arrêt de
l'émission.

20
La couche liaison de données
 Gestion de l’accès au medium (sur
Ethernet) selon la méthode CSMA/CD
(Carrier Sense Multiple Access/Collision
detection)

21
La couche liaison de données

Emission vers 2 Réception

Equipement Temps
1
Collision non
détectée
Equipement Temps
2 Emission vers 1 Réception

22
La couche liaison de données

𝑇𝑃 𝑇𝑃

Equipement Détection Temps


Emission 1
1 équipement 1 si
encore émission
=> 𝑇𝑇 > 2𝑇𝑃
Equipement Temps
𝑛 Emission 𝑛

23
La couche liaison de données
 Ethernet est un protocole de la couche liaison de données

Préambule SFD @ MAC dest @ MAC src lgr Données couche réseau PAD CRC
7 1 6 6 6 <1519 <46 4
 Préambule : synchronisation des horloges entre émetteur et
récepteur
 SFD (Start Frame Delimiter) : indique le début de la trame
 Lgr : longueur des données en octets
 PAD : bourrage si la taille des données est trop courte
(moins de 46 octets, 46<données + PAD<1519) (pour
pouvoir détecter les collisions)
 CRC : contrôle d’erreur

24
La couche liaison de données
 A quoi sert l’adresse MAC (Media Access
Control) ?
◦ A identifier une machine de manière unique (quelque
soit le réseau local où la machine est installée)
◦ A déterminer le destinataire d’un message dans un
réseau local : c’est l’information dont se sert le
commutateur pour commuter la trame sur le bon
port
 Adresse universelle ou physique
◦ Taille de octets
◦ Les premiers octets désignent un constructeur
(attribué par l’IEEE)
 Ex : ::

25
La couche liaison de données

 Les 3 derniers octets sont attribués par le


constructeur
 Une adresse spéciale : FF:FF:FF:FF:FF:FF,
il s’agit d’une adresse de « broadcast »,
la trame est diffusée à toutes les stations
du réseau
 Par convention, l’adresse MAC est
toujours représentée sous forme
hexadécimale
26
La couche liaison de données
 Le cas du Wi-Fi
◦ Gestion de l’accès au medium : CSMA/CA (Carrier
Sense Multiple Access/Collision Avoidance)
◦ Il s’agit d’éviter les collisions
◦ C’est une variante du CSMA/CD, qui permet à la
méthode CSMA de fonctionner lorsque la détection
des collisions n’est pas possible, comme dans le
hertzien (en utilisant des Acks)
◦ A veut émettre, si le réseau est encombré, l’envoi est
différé
◦ Sinon, s’il est libre pendant un temps donné, A envoie
un message au récepteur (taille des données et
vitesse), le récepteur répond que le champ est libre,
l’envoi des données débute

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La couche liaison de données :
Détection et Correction d’erreurs
 Problème : support matériel utilisé par la couche physique (câble
coaxial, paire de cuivre torsadée, fibre optique, ondes radio...) n’est
pas fiable à 100%  Certains bits reçus peuvent être erronés.
 Rôle de la couche liaison de données est précisément de faire
croire à la couche réseau qu’elle utilise une couche physique
parfaite.

28
La couche liaison de données :
Détection et Correction d’erreurs

 La détection d’erreur
◦ Comment se rendre compte de la modification/pertes
des données à l’arrivée des trames ?
 Suppression des erreurs, deux techniques :
◦ Comment corriger à l’arrivée les données erronées : la
correction d’erreur à l’arrivée du paquet
◦ Faire en sorte que l’émetteur, renvoie les trames
erronées/perdues :
la récupération d’erreurs par réémission

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La couche liaison de données :
Détection et Correction d’erreurs

 Idée : rajouter de l’information aux données permettant de


détecter/corriger les erreurs à l’arrivée
 Exemple de détection : Code de répétition
– On duplique l’information
– Par exemple on rajoute un bit identique pour chacun des bits à
transmettre
– Exemple:
» Données: 1 0 0 0 1 1
» Code: 1 1 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1
• Coût en taille : élevé
• Coût en calcul faible
• Qualité de la détection d’erreur ?
– Est-on capable de détecter 1 seul bit erroné ? 2 bits ?...

30
La couche liaison de données :
Détection et Correction d’erreurs

• Exemple de correction: Code de répétition


– On triple l’information
– On rajoute deux bits identiques pour chacun des bits à transmettre
• Exemple:
» Données: 1 0 0 1 1
» Code: 1 1 1 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 1
• Coût en taille: très élevé
• Qualité de la détection d’erreur :
– Si il y a une seule erreur on peut la corriger ?
– Si il y a deux erreurs ?

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La couche liaison de données :
Détection et Correction d’erreurs

• Exemple de détection: Le code de parité


– On rajoute un bit à 1 ou 0 suivant la parité du nombre de bits à 1 dans les données Le
récepteur vérifie la valeur de ce bit de parité.
• Exemple:
» Données: 1 0 0 0 1 1 Bit de parité: 1
» Données: 1 0 0 1 1 1 0 1 1 Bit de parité : 0
• Très peu couteux en taille
• Très peu couteux en calcul
• Qualité de la détection d’erreur ?
– Est-on capable de détecter 1 seul bit erroné ? 2 bits ?...

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La couche liaison de données :
Détection d’erreur par CRC

CRC (Cyclic redundancy Code)

• Plus performant et ne dépend pas de la taille des données


• Peu coûteux en taille
• Calcul coûteux mais souvent fait par hard : ou exclusif
successifs au fur et à mesure que la trame arrive
– Circuit simple et rapide à base de registre à décalage
et de portes XOR

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La couche liaison de données :
Détection d’erreur par CRC
Principe de calcul d’un CRC
 Basée sur des calculs de division de polynôme à coefficient dans [0, 1]
 Exemple: 1 0 1 0 1 représente x4+ x2+1
 Soustraction et addition sont équivalentes à un ou-exclusif bit à bit
 On fixe un polynôme générateur G de degré n qui détermine le nombre de bits
de contrôle
 T= Quotient*G + Reste donc : (T+Reste)%G = 0
 La trame envoyée E= (Données, Reste)
est divisible par G, il suffit à l’arrivée
n
de calculer la division de E par G. Données 000..0 G
T
Si le reste est non nul il y a une erreur
: Quotient
Reste

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La couche liaison de données :
Détection d’erreur par CRC

Exemple de calcul d’un CRC


• 6 bits de données : 110101 , Polynôme générateur 101 : G = x2 +1

11010100 101

111011

Reste= 0 1 1

• On envoie E= 110101 11
• On peut avec n=16 détecter toutes les erreurs comportant un nombre impair de bits et tous
les paquets d'erreur de longueur ≤ 16 et, avec une très bonne probabilité, les paquets d’erreurs
de longueur supérieure.
• Exemple: Ethernet utilise un champs CRC à 32 bits, Compression ZIP utilise un CRC à 16 ou
32 bits

35
Modèle OSI: couches 3
Couche réseau:Achemine les informations à travers un
réseau pouvant être constitué de systèmes intermédiaires
(routeurs). Les objets échangés sont souvent appelés
paquets (“packets”).
Rôle:
Construire une voie de communication de bout-en-bout à
partir de voies de communication avec ses voisins directs.

A B
Modèle OSI: couches réseau (2/3)
Services:
– « Routage »: déterminer le chemin permettant de
relier les deux machines distantes, à travers un maillage
de nœuds de commutation.

– « Contrôle de flux »: éviter les embouteillages des


paquets dans le réseau (congestion des nœuds,
engorgement du sous-réseau).

– « Adressage »: c’est au niveau de cette couche qu’il


faut ajouter des adresses complètes dans les différents
paquets, pour qu’ils atteignent leur destinataire.
Modèle OSI: couches réseau (3/3)

Le PDU de la couche réseau = « paquet ».

Protocoles de la couche réseau :


NetBEUI, IP (IPv4, IPv6), ARP, IPX, BGP, ICMP, OSPF, RIP, IGMP,
IS-IS, CLNP, WDS, ATM, ...
Modèle OSI: couches 4
Couche transport: Assure une transmission de bout en
bout des données. Maintient une certaine qualité de la
transmission, notamment vis-à-vis de la fiabilité et de
l’optimisation de l’utilisation des ressources. Les objets
échangés sont souvent appelés messages (de même pour
les couches supérieures).

Rôle:
◦ Responsable du bon acheminement des messages
complets au destinataire.

◦ Elle gère les communications de bout-en-bout entre


les processus (émetteur et récepteur).
Modèle OSI: couches transport (2/3)
Services:

– Au niveau de l’émetteur: découper les messages de la


couche session (quand ils sont trop grands) en unités
plus petites, puis les passer à la couche réseau, tout en
s'assurant que les messages arrivent correctement au
récepteur.

– Au niveau du récepteur: rassembler les paquets reçus


de la couche réseau pour former le message à
transmettre à la couche session.
Modèle OSI: couches transport (3/3)

Le PDU de la couche réseau = « message » ou


« segment ».

Protocoles de la couche transport : TCP, UDP, ICMP,


SCTP, RTP, SPX, TCAP, DCCP, ...
Modèle OSI: couches 5
Couche session: Fournit aux entités coopérantes les
moyens nécessaires pour synchroniser leurs dialogues, les
interrompre ou les reprendre tout en assurant la
cohérence des données échangées.
Rôle:
Gestion (organisation et synchronisation) des
échanges entre tâches distantes.

 Elle établit une liaison entre les deux programmes


d'application et commande leur dialogue
 déterminer qui doit émettre à l'instant 't' (gestion
du jeton)
Modèle OSI: couches 6
Couche présentation:Se charge de la représentation des
informations que les entités s’échangent. Masque
l’hétérogénéité de techniques de codage utilisées par les
différents systèmes.

Rôle:
Coder les données applicatives et rendre l'information
compatible entre les tâches communicantes.

 Convertir les données applicatives manipulées par les


programmes en un ensemble d'octets transportés par le
réseau.
Modèle OSI: couches 7
Couche application:
Dernière couche du modèle OSI.

= point de contact entre l'utilisateur et le réseau.

 contient l'ensemble des applications qui apportent à


l'utilisateur les services de base offerts par le réseau
(transfert de fichier, messagerie, transfert de la voix,
telnet...).
Protocoles de la couche application :
HTTP, SMTP, SNMP, FTP, Telnet, NFS, Gopher, SSH, NNTP,
DNS, XMPP, POP3, IMAP, IRC,VoIP, WebDAV, SIMPLE, ...}
Les couches OSI:

Après 7 Application

Plusieurs 6 Présentation

Semaines 5 Session

Tout 4 Transport

Respirait 3 Réseau

La 2
Liaison de
données

Paix 1 Physique
Les PDUs:

7 Application

6 Présentation Donnée

5 Session

4 Transport Segment

3 Réseau Paquet
Liaison de
2 données
Trame

1 Physique Bit
Principe d’encapsulation:
Les données d’une couche sont encapsulées dans une unité de
données de la couche inférieure.Par ex. : la lettre dans
l’enveloppe dans le sac postal dans le train postal.
Modèle TCP/IP
Introduction: (1)
 Issu des recherches du département de la défense
américaine

 Évolution d’ARPANet
Ancêtre d’Internet

 Mode de communication décentralisé


En cas de guerre , le réseau doit continuer à
survivre même s’il est attaqué
Introduction: (2)
Que signifie TCP/IP?
TCP/IP est une suite de protocoles. Le sigle TCP/IP signifie
«Transmission Control Protocol/Internet
Protocol» et se prononce «T-C-P-I-P». Il provient des
noms des deux protocoles majeurs de la suite de
protocoles, c'est-à-dire les protocoles TCP et IP).
elle est conçue pour répondre à un certain nombre de
critères parmi lesquels :
Le fractionnement des messages en paquets ;
L'utilisation d'un système d'adresses ;
L'acheminement des données sur le réseau (routage) ;
Le contrôle des erreurs de transmission de données.
Les couches:
 Modèle en 4 couches

4 Application Couches 5 à 7 du modèle OSI


Qualité de la transmission
3 Transport
(couche 4 de OSI)
Sélection du chemin (couche 3
2 Internet
de OSI)
Accès
1 Réseau
Couches 1 & 2 du modèle OSI
Comparaison avec le modèles OSI: (1)

Modèle OSI Modèle TCP/IP

7 Application

6 Présentation Application 4
5 Session

4 Transport Transport 3
3 Réseau Internet 2
2 Liaison de données
Accès
Réseau 1
1 Physique
Comparaison avec le modèles OSI: (2)
 Point commun
 Modèles en couches
 Couche Application similaire mais avec des
services différents
 Couche Transport et couche Réseau comparables
 Toutes deux assurent la commutation des
paquets
Comparaison avec le modèles OSI: (3)
 Différences
 N’utilise pas les mêmes technologies
 Les réseaux sont construits avec TCP/IP
 Le modèle OSI est utilisé comme un modèle de
référence, et n’est pas implémenté physiquement
sur les appareils
Les rôles des couches TCP/IP:
 Les rôles des différentes couches sont les suivants : Couche
Accès réseau : elle spécifie la forme sous laquelle les
données doivent être acheminées quel que soit le type de
réseau utilisé
 Couche Internet : elle est chargée de fournir le paquet de
données (datagramme)
 Couche Transport : elle assure l'acheminement des
données, ainsi que les mécanismes permettant de connaître
l'état de la transmission
 Couche Application : elle englobe les applications standard
du réseau (Telnet, SMTP, FTP, ...)
les principaux protocoles deTCP/IP:
Voici les principaux protocoles faisant partie de la suite
TCP/IP

4 Application Telnet , FTP , SMTP,….

3 Transport TCP , UDP

2 Internet IP , ARP , RARP …..


Accès
1 Ethernet , Token ring ….
Réseau
Encapsulation des données:
A chaque niveau, le paquet de données change
d'aspect, car on lui ajoute un en-tête, ainsi les
appellations changent suivant les couches :
 Le paquet de données est appelé message au
niveau de la couche Application
 Le message est ensuite encapsulé sous forme de
segment dans la couche Transport
 Le segment une fois encapsulé dans la couche
Internet prend le nom de datagramme
 Enfin, on parle de trame au niveau de la couche
Accès réseau

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