Resumo Do Livro de Gonseth
Resumo Do Livro de Gonseth
Resumo Do Livro de Gonseth
F. Gonseth, Les mathématiques et la réalité. In: Revue d'histoire des sciences, tome 30, n°2, 1977. pp. 180-181;
https://www.persee.fr/doc/rhs_0151-4105_1977_num_30_2_1488
cussion entre trois personnages : Sceptique, celui qui doute de tout ce qui n'est pas
prouvé, Idoine, celui qui est approprié à son objet, et Parfait, qui a trouvé son
entier accomplissement. Le premier thème du débat, c'est la théorie des idées, liée
au problème des fondements des mathématiques, que l'auteur interprète comme
une crise du réalisme platonicien. Les paradoxes du langage et le problème des
significations des mots par rapport aux choses doivent être éclaircis, parce que la
réalité est à construire mentalement et à exprimer par le langage. L'auteur prend
comme exemple la construction de la géométrie qui relève de l'intuition et de
l'abstraction à la fois. Le dialogue des trois personnages continue sur le rapport
entre la vérité et l'intuition dans l'emploi de la méthode axiomatique. La
conclusion en est que le rationnel imite schématiquement le concret, donc entre l'abstrait
et le réel il y a une correspondance, ce qui explique le succès des mathématiques.
Dans le chapitre sur la nature du nombre entier, l'auteur applique la même méthode
et aboutit à la même conclusion. Quant à la logique, l'auteur la définit comme
une science naturelle qu'on pourrait appeler la physique de l'objet quelconque.
D'abord elle a comme but de faire la théorie préliminaire de l'existence objective,
et c'est plus tard qu'elle prend la forme de la logique de la pensée. La dernière
discussion des trois personnages constitue la conclusion du livre : tout concept est
devenir, l'adéquation est sommaire et provisoire. L'idonéisme est à la fois exclusion
et compréhension des points de vues représentés par Sceptique et Parfait et les
pensées que tous ensemble ont exprimées ont reçu une certaine autonomie, suivie
par l'apparition d'un nouvel Idoine, qui reconnaît dans les trois partenaires des
discussions trois étapes de sa propre pensée.
A. Giuculescu.
Louis Charbonneau.