CR Sae 4
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Proposer une solution d’isolation par
l’extérieur du bâtiment GCCD de l’iut
de La Rochelle.
Département GCCD
IUT de La Rochelle
EXPLOITATION ET
MAINTENANCE
Julian HERVE / Jules-Théo / Quentin Hude C
Exploitation et maintenance | Département GCCD
2 INTRODUCTION ........................................................................................................................................ 2
4 CONCLUSION ............................................................................................................................................ 7
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2 Introduction
En tant que maîtres d’œuvres, nous avons été missionnés par la direction de l’IUT
afin d’améliorer les performances énergétiques du bâtiment Génie Civil par une isolation
par l’extérieur. Seulement la toiture et les pignons des bâtiments ont été isolés. Il s’agit
donc d’isoler tous les panneaux en béton préfabriqués équipés de menuiseries. L’objectif
est donc d’évaluer les temps de retour sur investissement économique et environnemental
(énergie et émissions de CO2) de l’isolation du bâtiment.
L’isolant utilisé pour cette étude est le polystyrène extrudé XPS Protect Artic C d’épaisseur
100+3 mm :
Cet isolant est un panneau isolant de polystyrène extrudé, revêtu d'une face de 3 mm de
ciment à bords rainurés. Il permet une excellente isolation thermique, est étanche et
possède une très bonne résistance aux impacts.
3 Etude technique
Tout d’abord, nous avons effectué un métré à partir des plans fournis afin de
connaitre la surface de mur à isoler. Il faut savoir que la partie du mur sous l’ouverture est
déjà isolé. Sachant cela, nous avons dissocié les deux parties du panneau préfabriqué, la
partie isolée est nommé « mur + panneau » et le mur nommé « mur »
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Ensuite, nous avons calculé la surface d’une façade à laquelle a été soustrait la
surface de la totalité des ouvertures à l’aide du logiciel “Autocad”. L’addition des voiles
Sud, Est et Nord donne finalement 478.62 m² de surface à isoler. Sur les plans du bâtiment
fournit avec le projet, nous avons déterminé notre surface de plancher que nous avons
multiplié par notre nombre d’étage (soit 3).
Etant donné que nous sommes dans une formation professionnalisante, l’objectif de
ce projet était de retravailler et d’exploiter les connaissances acquises en cours en étant
dans des conditions réelles. C’est pourquoi nous ne disposions pas des résistances thermiques
des parois étant donné que le bâtiment est vieux de plus 50 ans.
Afin de déterminer les résistances thermiques, nous nous sommes donc servit de nos
connaissances et des ordres de grandeurs que nous avons acquis durant notre cursus. Pour
ce fait nous avons pris les résistances thermiques suivantes :
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En ce qui concerne l’isolant que nous ajoutons que nous avons ajouté, la référence était
déjà donnée. Grâce à une recherche sur la base INIES, nous avons une résistance de 3.45
m². K/W.
Par la suite nous avons additionné ces résistances thermiques pour poursuivre notre étude.
Cependant nous obtenons une valeur de 42.26 kWh/m² en moyenne avant la mise en place
de l’isolation par l’extérieur car notre calcul prend en compte uniquement les déperditions
par les parois. Pour obtenir la valeur finale de 120 kWh/m² fournit par l’IUT directement
depuis leurs factures, il faudrait calculer les déperditions thermiques par les infiltrations,
par les planchers ainsi que les ponts thermiques. Les parois représentent donc 35% des
besoins en chauffage de l’IUT soit 35% des déperditions du bâtiment.
Ensuite, en suivant le même principe de calcul et en recalculant les valeurs des résistances
thermiques, nous avons déterminer les nouveaux besoins en chauffage.
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Toutefois ces résultats ne suffisent pas à justifier l’intérêt de tel travaux d’isolation. Pour
ce faire, nous avons calculé le temps nécessaire afin que les économies réalisées grâce à
l’isolation puissent permettre de rembourser les dépenses liées à la pose de l’isolation. Les
enjeux climatiques impliquent également d’étudier ce temps de retour d’un point de vue
environnemental.
Après avoir installé notre ITE, nous avons calculé la durée pour laquelle notre installation
deviendra rentable.
On peut constater qu’à partir de 9 ans, soit 2032, notre installation en ITE devient rentable.
En effet notre isolation permet d’économiser de l’énergie et par conséquent de moins
dépenser. Cependant, il faut noter que le bâtiment étudier à plus de 50 ans, il sera donc
contraint à des entretiens réguliers afin de la maintenir stable et durable dans le temps,
notamment pour permettre à l’isolation d’être totalement efficace.
Cela dit, il ne s'agit que d’une analyse financière, elle ne permet pas de connaitre les impacts
que l’installation peut avoir sur l’environnement.
Pour ce faire, nous avons utilisé la base INIES afin de pouvoir en ressortir les paramètres qui
nous intéresse, notamment l’impact sur le réchauffement climatique durant toute la durée
de vie de l’isolant. Cet extrait nous permet de connaitre l’impact que notre isolant aura
durant toute sa vie, après quoi, nous le rajouterons en plus dans le calcul de nos émissions
annuelles.
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Selon la base INIES, l’installation de notre isolant émet 20,3 kgCO2 eq/m².
Nous avons également une étude sur l’amortissement environnemental que va produire notre
ITE afin de constater si notre installation est plus ou moins bons vis-à-vis du climat.
D’après le graphique obtenu, on peut voir que, dès la première année, nos émissions de
CO2 sont inférieures que lors de l’installation original. De plus, lorsque la durée de vie de
l’ITE évolue, on constate que son impact est fortement plus faible que la solution initiale
(ITI).
Nous constatons que notre solution est rentable à partir de la 9-ème année, ce qui reste
plutôt court sur l’échelle d’un bâtiment.
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Avantages financiers :
Avantages environnementaux :
4 Conclusion
Pour conclure, ce projet nous a permis de nous rendre compte de l’importance
de l’étude des impacts des performances énergétiques et environnementaux d’un
bâtiment.
De plus, les déperditions thermiques sont un problème important qui peut affecter
les coûts d’énergie et contribuer au réchauffement climatique. Il est important de
prendre des mesures pour réduire les déperditions thermiques, comme améliorer
l’isolation des bâtiments et utiliser des appareils de chauffage et de climatisations
efficaces. Cela peut aider à réduire les coûts d’énergie et contribuer à la lutte contre
le changement climatique.
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Pour finir, d’un point de vue orientation ce projet nous a permis d’utiliser à nouveau
le logiciel «INIES» et d’analyser la capacité thermique d’un bâtiment. Ce projet
correspond donc parfaitement aux nouvelles attentes environnementales du
bâtiment et au parcours RAPEB.
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