Amélioration Des Performance D'un Système
Amélioration Des Performance D'un Système
Amélioration Des Performance D'un Système
POPULAIRE
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
THEME
-Aljammal MAHDEE
(SALAH AHMED)
DEDICACE
Au meilleur des pères
MOHAMMED
A ma très chère maman
RANDAH
A ma chère femme Khadija
Qu’ils trouvent en moi la source de
leur fierté A qui je dois tout
A mes sœurs BDOR, KAWKEB ,NASSEM,AMINAH
et mes frères
ADEL,BANDER,BADR,NASSER
A qui je souhaite un avenir radieux plein de
réussite
A mes Amis
A tous ceux qui me sont chers
(ALJAMMAL MAHDEE)
Sommaire
SOMMAIRE
INTRODUCTION GÉNÉRALE
CHAPITRE I Généralités de la maintenance
I.1. Introduction ……………………………………………………… 1
I.2. Définition de la maintenance…………………………..…………………….. 1
I.2.1. Le rôle de la maintenance……………………………………….. 1
I.2.2. Objectifs de la maintenance …………………………..………… 1
I.2.3. Les niveaux de maintenance………………………………..…… 2
I.2.4. Le but de la maintenance ……………………………………….. 3
I.2.5. Types de maintenance…………………………………………… 3
I.2.6. Les opérations de maintenance…………………………………………… 5
I.3. Conclusion………………………………………………………… 6
CHAPITRE II Sûreté de fonctionnement
II.1. Introduction ……………………………………………..……… 8
II.2. la sûreté de fonctionnement……………………………….……... 8
II.2.1 Évolution historique de sûreté de fonctionnement………… 8
II.2.2. Eléments constatifs de SDF……………………………………………… 10
II.2.2.1. La Fiabilité……………………………………………………………… 10
II.2.2.1.1. Fiabilité des systèmes………………………………………………… 10
II.2.2.1.2.Fiabilité et taux de défaillance d’un composant élémentaire 10
II.2.2.1.3. MTTF…………………………………………………… 14
II.2.2.1.4. type des Fiabilité des systèmes ………………………… 14
II.2.2.1.4.1.composants en série……………………………………… 15
II.2.2.1.4.2. Composants en parallèle……………………………… 15
II.2.2.1.5. Les principales lois…………………………………………. 15
II.2.2.5.1. Loi exponentielle…………………………………………… 16
II.2.2.5.2. Loi de Weibull……………………………………………… 16
II.2.2.5.3. Loi normale………………………………………………… 17
II.2.2.5.4. Loi log-normale…………………………………………… 17
Sommaire
CHAPITRE I
CHAPITRE II
Figure (II.1) : Exemple de densité de probabilité
Figure (II.2) : Exemple de fonction de réparation
Figure (II.3) : Taux de défaillance en fonction du temps
Figure (II.4.) : Système avec n composantes en séries
Figure (II.5) : Système avec n composants en parallèles
Figure (II.6) : L’impacte de la maintenance sur la fiabilité des équipements
Figure (II.7) : Composante de la disponibilité
Figure (II.8) : Histogramme de PARETO
Figure (II.9) : Courbe théorique d’analyse ABC
Figure( II.10) : Diagramme Cause Effet
CHAPITRE III
Figure(III.1) : Logiciel Log-LAALA
Figure(III.2) : Courbe de densité de probabilité
Figure(III.3) : courbe de fonction de répartition
Figure(III.4) : Courbe de taux de défaillance
Figure(III.5) : courbe de fonction de fiabilité
Figure(III.6) :Courbe de maintenabilité
Figure(III.7) : Courbe de disponibilité
Figure (III.8) : Représente le système choisi la presse 1600T
Figure (III.9) : Histogramme des taux d’arrêts
Figure (III.10) :Diagramme de criticité
Sommaire
CHAPITRE I
CHAPITRE III
D Disponibilité
µ Taux de réparation
γ Paramètre de position
η Paramètre d’échelle
β Paramètre de forme
Γ Paramètre de position
a et b Nombre réel
C La criticité
Sommaire
F La fréquence d’apparition
G La Gravité
INTRODUCTION GENERALE
Avant 1900, on parle de réparation , dans la période de 1900 à 1970 ; on utilise la notion
d’entretien, avec le développement des chemins de fer, de l’automobile, de l’aviation, et
l’armement pendant les deux guerres mondial.
A partir de 1970, les développements des secteurs à risques et d’outils modernes
aboutissent à la mise en œuvre de la maintenance.
Le souci de toute entreprise est d’assurer sa fonction continuellement avec une meilleure
qualité , un coût minimal et un maximum de sécurité pour atteindre cette perspective, les
sociétés possèdent des services de maintenance.
La maintenance est donc un champ d’action privilégié de la recherche d’amélioration des
performances des équipements dans l’entreprise . cependant, les méthodes et les techniques
de maintenances ne possèdent pas un caractère unique et universel.
Le rôle de service de maintenance est de choisir une politique de maintenance adéquate
on prenant en considération l’aspect technique, économique et financier , des différents
méthodes en vue d’optimiser la disponibilité des matériels . pour cela l’ingénieure utilise des
méthodes et des outils mathématiques afin de calculer et d’évoluer les critères de maintenance
(Fiabilité, Maintenabilité , Disponibilité) qui permet de prendre des décision. [1]
Pour minimiser l’impact de ces arrêts sur la production et traiter rapidement les problèmes
des arrêts accidentels de la machine de production qui sont considérés comme une source de
perturbation et de perte de productivité, les actives de maintenance doivent être intégrées à la
gestion de production.
Notre travail sera basé sur l’amélioration de la fiabilité d’une machine importante dans
l’entreprise Algal plus(+) ( la presse 1600T) par une proposition d’un ensemble des solutions
concernant les éléments le plus tomber en panne et par suggestion d’un plan objectifs ; on
segmente notre travail en trois chapitres, qui sont organisé comme suite :
Le première chapitre est consacré à l’étude théorique de la maintenance , définition
générale , classification de maintenance ,les niveaux et les opérations de la maintenance.
Dans le deuxième chapitre est consacré à l'étude de la SDF dans la maintenance , les
éléments constatifs de SDF et la méthode d’analyse prévisionnelle (ABC) .
Introduction générale
Dans la troisième chapitre nous effectuerons l’analyse FMD par l’exploitation de l’historique
de panne d’usine et la définition de la machine choisie ; puis on utilise le logiciel LOG-
LAALA pour obtenir les courbes de différentes performances de maintenance (Fiabilité
,Maintenabilité, Disponibilité).
Aussi dans le dernier chapitre sera essentiellement consacré à l’analyse AMDEC de la
machine (presse 1600T).
Enfin on clôture notre travail par une conclusion générale.
Chapitre I
Généralités de
la maintenance
Chapitre I Généralités de la maintenance
I.1. Introduction :
La maintenance industrielle, qui a pour but d’assurer le bon fonctionnement des outils de
production, est une fonction stratégique dans les entreprises. Intimement liée au continuel
développement technologique, à l’apparition de nouvelles méthodes et organisations, à la
nécessité de réduire les coûts de production, elle est en constante évolution. Elle n’a plus
aujourd’hui comme seul objectif de réparer les pannes mais aussi de prévoir et d’éviter les
dysfonctionnements.
Dans ce chapitre, nous allons tout d’abord rappeler quelques notions et généralités sur la
Maintenance ; définition, rôle, objectifs, et type de maintenance.
I.2. Définition de la maintenance :
D’après la norme AFNOR X60-010, la maintenance est définie comme «l’ensemble des
actions permettant de maintenir ou de rétablir un bien dans un état spécifié ou en mesure
d'assurer un service déterminé ".
La maintenance est un ensemble des travaux destinés à soutenir l’aptitude au travail au la
réparation d’un matériel pendant son utilisation, son stockage, ou son transport.
Conserver l’état de la machine;
Assurer la qualité de la production avec un coût global optimal.
I.2.1. Le rôle de la maintenance :
La maintenance doit assure la rentabilité des investissements matériels de l’entreprise, en
maintenance le potentiel d’activités et en tenant compte de la politique défini par l’entreprise.
I.2.2. Objectifs de la maintenance :
Assurer le maintien (disponibilité) des équipements de production et diminuer les
pannes car ces dernières occasionne :
Coûts de maintenance (intervention)
Coûts d’indisponibilité (non production)
Problèmes de sécurité (biens et personnes)
1
Chapitre I Généralités de la maintenance
Tableau I.1. Les ressources nécessaires pour chaque niveau de maintenance [I.2]
2
Chapitre I Généralités de la maintenance
3
Chapitre I Généralités de la maintenance
l’état de dégradation est suffisamment avancé pour compromettre la fiabilité du bien. Elle
nécessite des moyens de mesure ou de test permettant d’apprécier l’état de dégradation.
L’évolution des capteurs de mesure (par exemple, les capteurs de vibrations) et des dispositifs
d’analyse automatique (par exemple, l’analyse des huiles de graissage) associés aux
télémesures et aux ordinateurs rendent cette politique plus accessible. Elle est très efficace,
mais la gestion des ressources de maintenance est plus difficile et nécessite souvent le recours
à l’ordinateur.
4
Chapitre I Généralités de la maintenance
L’équipement réparé doit assurer les performances pour les quelles il a été conçu.
- Les inspections:
Ce sont des activités de surveillance consistant à relever périodiquement des anomalies et
exécuter des réglages simples ne nécessitant pas d’outillage spécifique ni d’arrêt de l’outil de
production ou des équipements.
- Les visites :
Ce sont des opérations de surveillance qui dans le cadre de la maintenance préventive
systématique, s’opèrent selon une périodicité prédéterminée. Ces interventions correspondent
à une liste d’opérations définis au préalable qui peuvent entrainer des organes et une
immobilisation du matériel.
- Les contrôles :
Ils correspondent à des vérifications de conformité par rapport à des données préétablies
suivis d’un jugement. Le contrôle peut, comporter une activité d’information, inclure une
décision, acceptation, rejet ajournement, déboucher comme les visites sur des opérations de
maintenance corrective.
Les opérations de surveillance (inspection, visite, contrôle) sont nécessaires pour maitriser
l’évolution de l’état réel du bien, effectuées de manière continue ou a des intervalles
prédéterminés ou non, calculés sur le temps ou le nombre d’unités d’usage.
- Les révisions :
Ensemble des actions d’examens, de contrôle des interventions effectuées en vue d’assurer le
bien contre toute défaillance majeure ou critique, pendant un temps ou pour un nombre
d’unités d’usage donné.
IL est d’usage de distinguer suivant l’étendue de cette opération les révisions partielles, des
révisions générales. Dans les deux cas, cette opération implique la dépose de différents sous
ensembles. [I.3]
I.3. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons illustré la notion de maintenance, classifié leurs différentes
méthodes et montré ses objectives dans le domaine industriel d’une part et on a cité les
opérations de maintenance et vu les cinq niveaux de maintenance d’une autre part. Dans le
chapitre suivant, on va étudier la sûreté de fonctionnement et voir les paramètres de SDF.
5
Chapitre II
Sûreté de
fonctionnement
Chapitre II La sureté de fonctionnement
II.1 Introduction
La Sûreté de fonctionnement (Sdf) ou la science des « défaillances » qui est suivant les
domaines d’applications : analyse de risque (milieu pétrolier),éléatique, cinétique (science du
danger), FMD (Fiabilité, Maintenabilité, Disponibilité) que nous avons l’étudiée dans ce
chapitre II, où on caractérisons à la fois par les études structurelles statiques et dynamiques
des systèmes, du point de vue prévisionnel mais aussi opérationnel et expérimental (essais,
accidents), en tenant compte des aspects probabilités et des conséquences induites par les
défaillances techniques et humaines.[II.1]
II.2. la sûreté de fonctionnement
II.2.1 Évolution historique de sûreté de fonctionnement
Avant de donner les nombreuses définitions exactes et de résumer certaines notions, il est
bon de rappeler l’historique des évolutions industrielles ou autres qui ont amené à préciser ces
notions. Dans les années du milieu du XXème siècle, il s’est avéré que les produits fabriqués,
de technologie de plus en plus complexe, n’avaient pas la fiabilité qu’on pouvait en espérer :
nombreux appareils défectueux avant même d’être livrés, fonctionnement ne répondant pas
aux besoins, mauvaise adaptation à la maintenance, fragilité, etc. Ce sont les notions de
complexité d’une part et de recherche d’une plus grande sécurité d’autre part, qui ont
influencé l’évolution industrielle au cours du XX ème siècle. En ce qui concerne la « sécurité
» et la « sûreté de fonctionnement », les utilisateurs aussi bien que les concepteurs, confrontés
aux dysfonctionnements divers, évoquaient la notion de « mauvaise qualité » ou de « fiabilité
insuffisante » mais aussi de risques (risques de panne, risque d’indisponibilité, risque
d’accident) avec une hiérarchie allant du simple risque de mauvais fonctionnement à la
catastrophe.
Différents acteurs du développement ou de l’utilisation avaient peu de liens entre eux : des
utilisateurs confrontés à des produits mal adaptés ou non fiables, des développeurs peu au
courant de l’utilisation réelle des produits, des fabricants confrontés aux défectuosités lors des
contrôles, des responsables de sécurité souhaitant réduire le nombre d’accidents [II.4][II.5].
Ainsi, les problèmes rencontrés commençaient à être classés en deux catégories, celles
relevant de la sûreté de fonctionnement d’une part, incluant fiabilité (réponse au risque de
panne), maintenabilité (réponse au risque de maintenance difficile, voire impossible),
disponibilité (réponse au risque de non mise à disposition au moment du besoin) et de sécurité
d’une autre part, (réponse au risque d’accident ou de catastrophe).
7
Chapitre II La sureté de fonctionnement
L’ensemble de ces évolutions s’est fait progressivement à partir des années 1950 et 1960.
L’électronique et l’informatique de pointe ont été les secteurs pionniers de la sûreté de
fonctionnement en raison, entre autres, d’une volonté politique de réussite dans les secteurs
spatial ou nucléaire. Le domaine militaire conventionnel a suivi rapidement, puis celui du
civil complexe (aéronautique, centraux téléphoniques, etc.), enfin le domaine grand public
(automobiles, téléviseurs, etc.).
En matière de réglementation et de normalisation, la prise en compte des notions de sûreté a
amené à constituer des groupes de travail dans les différents organismes nationaux ou
internationaux, puis à établir des liens entre eux. L’objectif était de rendre le plus cohérent
possible les nombreux textes existants. Cependant, il est important de constater une scission
entre les groupes qui incluent la sécurité dans la sûreté de fonctionnement et ceux qui la
mettent à part, une difficulté supplémentaire étant apportée par la traduction anglais-français
(exemple : dependability, security, safety).
Enfin, un critère qui s’est développé progressivement est celui du facteur humain, dont les
dysfonctionnements ajoutent un éclairage supplémentaire aux analyses de risque. Ainsi, au fil
des temps, à partir de différents domaines de l’activité industrielle et de différentes fonctions
dans l’entreprise, les acteurs économiques ont regroupé l’ensemble des problèmes liés aux
risques dans ces deux notions de sûreté de fonctionnement et de sécurité, qui se retrouvent
dans la notion très globale de maîtrise des risques [II.3].
Après cette brève synthèse de l’évolution historique qui a amené à l’étude et à la
détermination des notions de sûreté de fonctionnement et de sécurité, nous donnons dans la
suite les diverses définitions des fonctions, comportements et services d’un système ainsi que
les concepts de base de la sûreté.
Nous présentons ensuite les attributs de la sûreté (disponibilité, fiabilité, sécurité-innocuité,
confidentialité, intégrité, maintenabilité), les entraves de la sûreté (fautes, erreurs,
défaillances) et enfin les moyens pour la sûreté (prévention des fautes, tolérance aux fautes,
élimination des fautes, prévision des fautes) [II.1].
La sûreté de fonctionnement est définie comme l’aptitude à délivrer un service de
confiance justifiée. Cette définition met l’accent sur la justification de la confiance, cette
dernière pouvant être définie comme une dépendance acceptée explicitement ou
implicitement.
La dépendance d’un système d’un autre système est l’influence, réelle ou potentielle, de la
sûreté de fonctionnement de ce dernier sur la sûreté de fonctionnement du système considéré.
La fonction d’un système est ce à quoi le système est destiné, comme elle est décrite par la
8
Chapitre II La sureté de fonctionnement
spécification fonctionnelle, qui inclut les performances attendues du système. Le
comportement d’un système est ce que le système fait pour accomplir sa fonction, et est
décrit par une séquence d’états. Le service délivré par un système est son comportement tel
que perçu par son ou ses utilisateurs. Un utilisateur est un autre système, éventuellement
humain, qui est en interaction avec le système considéré. La partie de la frontière du système
où ont lieu les interactions avec ses utilisateurs est l’interface du service. Un service est
considéré correct si et seulement si le service délivré accomplit la fonction du système.
La défaillance (du service) est un événement qui survient lorsque le service délivré dévie du
service correct, soit parce qu’il n’est plus conforme à la spécification, soit parce que la
spécification ne décrit pas de manière adéquate la fonction du système. Une erreur est une
partie de l’état susceptible d’entraîner une défaillance. Une faute est une cause adjugée ou
supposée d’une erreur. Les modes de défaillance sont les manières selon lesquelles un
système peut défaillir, classées selon leur gravité.
La sûreté de fonctionnement peut aussi être définie comme l’aptitude à éviter des
défaillances du service plus fréquentes ou plus graves que ce qui est acceptable. Les
défaillances du service plus fréquentes ou plus graves que l’acceptable sont les défaillances de
la sûreté de fonctionnement[II.4][II.5].
II.2.2. Eléments constatifs de SDF
II.2.2.1. La Fiabilité
II.2.2.1.1. Fiabilité des systèmes
Dans cette partie nous allons exposer les principales définitions utilisées dans les analyses
de la fiabilité des systèmes ainsi que les indicateurs et les paramètres utilisés dans ce domaine.
II.2.2.1.2.Fiabilité et taux de défaillance d’un composant élémentaire
D’après la norme AFNOR (Association française de normalisation) X NF, 06-501, la
fiabilité est l’aptitude d’une entité à accomplir une fonction requise ou à satisfaire les besoins
des utilisateurs, dans des conditions données, pendant une durée donnée.
La fiabilité R(t) d’un composant élémentaire à l’instant t est généralement mesurée par la
Probabilité qu’il n’y ait pas de défaillance sur l’intervalle de temps [t0, t] sous des conditions
de fonctionnement données, sachant que le système est en bon fonctionnement à l’instant t0.
D’autres fonctions peuvent être déterminées à partir de R(t) par exemple F(t) = 1 − R(t) : la
fonction complémentaire de la fiabilité définie par la probabilité qu’un composant soit
défaillant entre t0 et t Par ailleurs, le taux de défaillance λ(t) permet d’estimer la probabilité
conditionnelle qu’une défaillance se produise sur le composant élémentaire pendant un temps
δt à l’instant t, en sachant que le composant n’a pas eu de défaillance sur [t0, t].
9
Chapitre II La sureté de fonctionnement
Puisque nous allons utiliser ces grandeurs dans les calculs de la suite du travail, nous
exposons ces concepts d’une manière plus détaillée.
Soit T une variable aléatoire mesurant la durée de fonctionnement du composant avant
défaillance(ou également la durée de vie pour les composants non réparables).
Sachant qu’une variable aléatoire est définie par sa fonction de répartition et par sa densité de
Probabilité [II.6].
• F(t) = P[T ≤ t] est la fonction de répartition de la variable aléatoire T. Elle
possède les propriétés suivantes :
(II.1)
(II.2)
10
Chapitre II La sureté de fonctionnement
(II.4)
11
Chapitre II La sureté de fonctionnement
Sachant que T > t est inclue dans l’événement t < T ≤ t+δt donc
λ(t)= (II.8)
12
Chapitre II La sureté de fonctionnement
Sinon, le problème posé est de modéliser ces grandeurs par des lois de probabilité connues. En
effet, il existe plusieurs lois, à titre d’exemple la loi exponentielle, la loi normale, la loi log-
normale, la loi de Weibull et la loi Gamma.
II.2.2.1.3. MTTF
Un autre indicateur de fiabilité est le MTTF (Mean Time To Failure) qui représente une
estimation du temps moyen de fonctionnement avant la première défaillance, ce temps a un rôle
important en fiabilité, il est souvent pris comme un indicateur permettant la comparaison des
fiabilités des systèmes fournis par un constructeur. Il est défini par :
MTTF = (II.10)
Le MTTF est calculé par la surface délimitée par R(t).
Dans le cas d’une distribution exponentielle, lorsque le taux de défaillance est constant, le temps
13
Chapitre II La sureté de fonctionnement
II.2.2.1.4.1.composants en série
Soit un système S constitué de n composants Ci en série, i=1. . . n.
(II.11)
14
Chapitre II La sureté de fonctionnement
propriétés de ces lois, les fonctions de fiabilité associées, les densités de probabilité ainsi que
les taux de défaillance [II.7].
II.2.2.5.1. Loi exponentielle
Cette loi a de nombreuses applications dans plusieurs domaines. Elle décrit la vie des
matériels qui subissent des défaillances brutales. La loi exponentielle est la plus couramment
utilisée en fiabilité électronique pour décrire la période durant laquelle le taux de défaillance
des équipements est considéré comme constant (défaillance aléatoire). Elle décrit le temps
écoulé jusqu’à une défaillance, ou l’intervalle de temps entre deux défaillances.
Elle est définie par un seul paramètre, le taux de défaillance, λ. [II.8]
Elle est caractérisée par :
– la fiabilité
(II.13)
– La densité de probabilité
(II.14)
– Le taux de défaillance
(II.15)
II.2.2.5.2. Loi de Weibull
La loi de Weibull, est souvent utilisée en mécanique ; elle caractérise bien le comportement
du produit dans les trois phases de vie selon la valeur du paramètre de forme β : période de
jeunesse (β< 1), période de vie utile (β = 1) et période d’usure ou vieillissement (β> 1). La loi
de Weibull est définie par deux paramètres η et β.
Elle est caractérisée par :
– La fiabilité
(II.16)
– La densité de probabilité
(II.17)
– Le taux de défaillance :
(II.18)
15
Chapitre II La sureté de fonctionnement
II.2.2.5.3. Loi normale
La loi normale est très répandue parmi les lois de probabilité car elle s’applique à de
nombreux phénomènes. La loi normale est définie par la moyenne µ et l’écart type σ :
– la fonction de répartition. [II.8]
(II.19)
– la densité de probabilité :
(II.20)
(II.21)
Si t suit une loi normale (μ, σ), suit une loi normale centrée réduite dont la fonction de
(II.22)
(II.23)
– la densité de probabilité :
(II.24)
– le taux de défaillance :
(II.25)
16
Chapitre II La sureté de fonctionnement
– la densité de probabilité :
(II.26)
– le taux de défaillance :
(II.27)
– la densité de probabilité :
(II.30)
. (II.31)
17
Chapitre II La sureté de fonctionnement
Avec
La fonction de fiabilité est donnée par la formule:
Il va sans dire qu’une réduction du taux de panne λ(t) entraine une amélioration de la fonction
de fiabilité R(t). C’est dans cette que optique que la maintenance a méliorative a été instaurée.
La maintenance préventive, avec toutes ses variantes, va en revanche tenter de ramener le
taux de panne à son niveau le plus bas en remplacement le composante usée sans améliorer
les caractéristiques intrinsèques de l’équipement. [II.4]
18
Chapitre II La sureté de fonctionnement
II.2.2.2. La Maintenabilité
II.2.2.2.1. Définition
C’est l’aptitude d’un système à être maintenue ou rétablie dans un état dans lequel elle peut
accomplir une fonction requise, lorsque la maintenance est accomplie dans des conditions
données, avec des procédures et des moyens prescrits (AFNOR (1993), norme NF x 60- 010).
C’est la probabilité que la maintenance d’un système S accomplie dans des conditions
données, soit effectuée sur l’intervalle (0, t) sachant qu’il est défaillant à l’instant t = 0.
M (t) = Pr (S est réparé sur l’intervalle (0, t)) [II.9]
II.2.2.3. La Disponibilité
La disponibilité est définie comme I’« aptitude d’un dispositif, sous les aspects combinés
de sa fiabilité, de sa maintenabilité et de la logistique de maintenance, à remplir ou à être en
état de remplir une fonction à un instant donné ou dans un intervalle de temps donné » (cf. NF
X 60-503).
Cette définition est très dense et comporte trois parties qui méritent d’être commentées
séparément.
Cela confirme qu’il ne faut pas confondre fiabilité et disponibilité, et que la fiabilité est une
des trois composantes de la disponibilité (figure II.7).
19
Chapitre II La sureté de fonctionnement
« … à remplir ou à être en état de remplir une fonction … »On s’intéresse donc à un dispositif
opérationnel, c’est-à-dire soit en marche, soit prêt à fonctionner, mais non utilisé.
En effet, un dispositif peut être disponible (opérationnel) sans être en état de fonctionnement ;
c’est le cas, par exemple, d’un équipement de production en attente de produits ou d’un
dispositif de secours en attente de sollicitation.
Par contre, le dispositif est indisponible lorsqu’il fait l’objet d’opérations de maintenance
préventive nécessitant son arrêt. [II.10]
Dans tous les cas, on exprimera la disponibilité par un pourcentage, mais il y a lieu de
distinguer la disponibilité instantanée et la disponibilité stationnaire.
20
Chapitre II La sureté de fonctionnement
On parlera de disponibilité stationnaire lorsqu’on s’intéresse à l’état « moyen » d’un dispositif
dans un intervalle de temps donné. La disponibilité stationnaire est alors définie comme la
proportion du temps pendant laquelle le dispositif est opérationnel.
On peut souhaiter pour certains dispositifs qu’ils soient disponibles (donc ni en panne ni en
maintenance préventive) à un instant donné ; c’est le cas, par exemple, d’un véhicule de
secours ou d’un système d’armes. Il s’agit alors d’une préoccupation de disponibilité
instantanée.
Dans une organisation en flux poussés (production sur stocks), on attend du dispositif qu’il
soit disponible, par exemple, pendant 90 ou 95 % du temps possible de production, les stocks
permettant de rendre transparents pour les clients les 5 ou 10 % d’indisponibilité. Il s’agit
alors d’une préoccupation de disponibilité stationnaire.
Pour un dispositif ou une machine caractérisé par les paramètres λ et µ, supposés être
constants, on montre que la disponibilité instantanée s’exprime par la relation
(II.33)
On démontre également que la disponibilité stationnaire, notée D∞, est la limite de D(t) quand
tend vers l’infini.
Autrement dit :
La vie du dispositif est une succession de phases : en état de marche (ou opérationnel),
en état de panne, en état de marche...
La fréquence des états de panne est en relation avec le paramètre de fiabilité λ, et la
durée des états de panne est en relation avec le paramètre de maintenabilité µ.
D(t) donne la probabilité de trouver le dispositif dans l’état de marche (ou
opérationnel) à l’instant.
Sur une période de temps courte, cette probabilité n’est pas la même à chaque instant,
mais sur une période de temps très longue (infinie), le dispositif atteint un régime
stationnaire dans cette alternance des phases marche/panne, et la probabilité de le
trouver en état de marche est alors la même à chaque instant.
Si à chaque instant, la probabilité de le trouver en état de marche est la même, par
exemple 90 %, on peut considérer qu’il passe 90 % du temps en état de marche.
La disponibilité stationnaire correspond alors au ratio : temps de marche/temps total.
21
Chapitre II La sureté de fonctionnement
Les relations suivantes sont souvent données pour évaluer la disponibilité (sans autre
précision) :
(II.34)
Ou :
(II.35)
Dans l’hypothèse où λ et µ sont supposés constants, on notera que les relations (II.34) et
(II.35) sont rigoureusement équivalentes, puisque MTBF = 1/λ et MTTR = 1/μ.
On remarquera également que la relation (II.34) correspond au premier terme de la relation (II.31),
constant quel que soit t (le second terme de la relation (II.33) tend vers zéro quand t tend vers l’infini).
La relation (II.34) correspond donc à la disponibilité stationnaire définie précédemment.
Les relations usuelles (II.34) ou (II.35) ne peuvent alors être utilisées que lorsque l’on
s’intéresse à la disponibilité stationnaire.
II.2.2.3.4. Disponibilité des systèmes
Nous donnons ci-après quelques cas-type et, pour chacun, la façon d’évaluer la disponibilité.
Rappel du point de vue de la fiabilité :
On qualifie de « système série » un système tel que la défaillance d’un seul de ses
composants entraîne la défaillance du système.
On qualifie de « système parallèle » un système qui n’est défaillant que lorsque tous
ses composants sont défaillants.
On qualifie de « système mixte » un système constitué de sous-ensembles de type
série, mis en parallèle.
(II.36)
22
Chapitre II La sureté de fonctionnement
(II.37)
II.2.2.4. La Sécurité
C’est l’aptitude d’un produit à ne pas entraîner de dommages graves aux personnes, à
l’environnement ou aux biens. Caractérisé par sa probabilité. La sûreté de fonctionnement
regroupe les activités d'évaluation de la Fiabilité, de la Disponibilité, de la Maintenabilité et
de la Sécurité (FDMS) d'une organisation, d'un système, d'un produit ou d'un moyen. Ces
propriétés sont différentes mais complémentaires. [II.11]
Le diagramme de PARETO peut être utilisé pour établir la répartition des causes de
défaillances causées par tout l’ensemble du mécanisme de levage et leurs fréquences
d’interventions, et de définir les priorités des actions. L’histogramme se construit de la
manière suivante :
En abscisse, on reporte les causes de défaillances
Fréquence d’apparition
Cause de défaillance
figure II.8. Histogramme de PARETO
Remarque: nous pouvons aussi établir un diagramme de PARETO pour chaque cause
principale
23
Chapitre II La sureté de fonctionnement
Intérêt de la méthode :
Comme nous voyons, cette analyse permet de ne pas se laisser prendre par des travaux de très
faible importance par rapport au volume des autres travaux : l’objectif étant de rentabiliser les
actions.
II.3.2. L’analyse ABC :
Cette loi est issue des travaux de WILFREDO PARETO , économiste italien (1848 – 1923 ) ,
elle fait sortir une concordance entre le faible pourcentage du nombre d’événements observés
et le fort pourcentage de la variable induite étudiée et qui permet de faire apparaître
Alors, c’est un moyen d’analyse qui permet de mettre en évidence, les individus d’une
population les plus marqués par le critère qui aura un impact significatif sur l’ensemble du
fonctionnement.
Cette façon de procédé permettra de maîtriser petit à petit les différents domaines
d’intervention et aidera à mieux planifier les travaux de maintenance corrective ou préventive.
II.3.3. Courbe théorique
24
Chapitre II La sureté de fonctionnement
Zone A : (zone de priorité) dans cette zone 20% des pannes représentent 80% des temps
d’arrêts.
Zone B : dans cette zone 30% des pannes représentent 15% des temps d’arrêts, c’est la zone la
moins importante.
Zone C : dans cette zone 50% des pannes représentent 5% des heures d’arrêt , c’est la zone la
moins importante .
Comment constituons-nous le diagramme ABC
1 - On classe les pannes par ordre croissant et devant chaque panne sa durée
2 - On calcule les cumuls des temps et des pannes
3 - On calcule les pourcentages cumulés des temps et des pannes
4 – On établit un graphique en abscisse les pourcentages cumulés des pannes et en ordonnées
les pourcentages cumulés des temps. [II.12][II.1]
25
Chapitre II La sureté de fonctionnement
26
Chapitre II La sureté de fonctionnement
II.5.3. Modélisation : Cette technique est complétée par un traitement mathématique qui
permet la combinaison des défaillances simples ainsi que de leur probabilité d’apparition. Elle
est basée sur l’algèbre de Boole relative à la théorie des ensembles.
Elle permet ainsi de quantifier la probabilité d’occurrence d’un évènement indésirable.
Egalement appelé « évènement redouté ».
II.5.4. Méthodologie :
L’arbre de défaillance est formé de niveaux successifs d’évènements qui s’articulent par
l’intermédiaire des portes (initialement logique).
En adoptant cette représentation et la logique déductive (allant des effets vers les causes) et
booléenne, il est possible de remonter d’effets en causes de l’évènement indésirable à des
évènements de base indépendants entre euxet probabilistes
II.6. Généralités et description de l’arbre de défaillance :
II.6.1. Introduction :
Lorsqu’il s’agit d’étudier les défaillances d’un système, l’arbre de défaillance s’appuie sur une
analyse dysfonctionnelle d’un système à réaliser préalablement : une analyse des modes de
défaillances et de leurs effets (AMDE). Cette méthode inductive allant des causes aux effets
apparaît donc comme préalable à la construction d’un arbre de défaillance puisque
l’identification des composants et de leurs modes de défaillance est généralement utilisée au
dernier niveau d’un arbre.
L’analyse par arbre de défaillance et le diagramme de fiabilité sont des méthodes pratiques à
condition que les évènements de base soit faiblement dépendant. Dans le cas contraire, ces
techniques deviennent caduques et il est nécessaire d’employer une technique plus appropriée
reposant sur un modèle dynamique comme un processus de MARKOV.
II.6.2. Utilités des arbres de défaillances :
Les arbres de défaillances sont utilisés dans l’ingénierie de sûreté des industries « à risque
» et peuvent être utilisés comme un outil d’évaluation de la conception, ils permettent
d’identifier les scénarios conduisant à des accidents dans les phases amont du cycle de vie
d’un système et peuvent éviter des changements de conception autant plus coûteux qu’ils sont
tardifs.
Ils peuvent aussi être utilisés comme un outil de diagnostic, prévoyant la ou les défaillances
des composants la ou les plus probables lors de la défaillance d’un système.
27
Chapitre II La sureté de fonctionnement
II.6.3. Représentation de la méthode de l’arbre de défaillances :
La ligne la plus haute ne comporte que l’évènement dont on cherche à décrire comment il
peut se produire. Chaque ligne détaille la ligne supérieure en présentant les combinaisons
susceptibles de produire l’évènement de la ligne supérieure auquel elles sont rattachées.
Les relations sont représentées par des liens logiques, dont la plupart sont des « portes OU »
et des « portes ET ».
II.7. Conclusion
28
Chapitre III
Analyse FMD ET
AMDEC
Chapitre III Analyse FMD ET AMDEC
III.1.INTRODUCTION
L’AMDEC occupe une place importante dans l’optimisation de la fonction maintenance.
En effet elle rend le système fiable tout en faisant diminuer le nombre de pannes, facilement
maintenable car elle permet la maîtrise des éléments et leurs fonctions, disponible parce
qu’elle permet d’agir sur les éléments critiques, sécurisant car elle permet de dominer les
défaillance set en particulier les défaillances critiques et catastrophiques. [III.1]
III.2.Les concepts de base du sureté de fonctionnement (sdf) (la presse
1600T)
III.2.1.Application de modèle de Weibull
a) Le temps de bon fonctionnement
TBF=TT-TR
TT: temps totale=528 heures
TR: temps d'arrêt
TBF: temps de bon fonctionnement
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Chapitre III Analyse FMD ET AMDEC
TBF Ni Σni
356.56 1 1 0.045
442 1 2 0.110
446 1 3 0.175
465.83 1 4 0.240
467.75 1 5 0.305
489.65 1 6 0.370
494 1 7 0.435
494.8 1 8 0.500
496 1 9 0.665
497.5 1 10 0.630
499.65 1 11 0.695
502.55 1 12 0.760
503.75 1 13 0.825
503.75 1 14 0.890
519 1 15 0.954
31
Chapitre III Analyse FMD ET AMDEC
Ce test consiste à calculer l'écart entre la fonction théorique F(t) théorique et la fonction
réelle F(t) réel et prendre le maximum en valeur absolue Dn.max.
Cette valeur est comparée avec Dn. Qui est donnée par la table de Kolmogorov α
32
Chapitre III Analyse FMD ET AMDEC
α = 0.05 = 5%
Dn.α = D15. 0.05 =0.271
Dn.max = 0.206
0.206< 0.271 ⇒Dn.max. < Dn (Pour La Valeur Dn.α α)
Donc le modèle de Wei Bull est acceptable.
A partir de Tableau numériques pour une loi de weibull (en annexe) selon la valeur de β ; on
déduire→ A=0.952
Calcule de R (MTBF)
On à 54.50 % de chance pour que notre presse d’extrusion (1600 T) ne tombe pas en panne en
t =7183.94 h..
Calcule de F (MTBF)
On à 45.50% de chance pour que notre presse d’extrusion (1600 T) ne tombe pas en panne en
t =7183.94 h.
Calcule de λ (MTBF)
On à 1.30%de chance pour que notre presse d’extrusion (1600 T) ne tombe pas en panne.
Calcule de f (MTBF)
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Chapitre III Analyse FMD ET AMDEC
On à 0,7002 %de chance pour que notre presse d’extrusion (1600 T) ne tombe pas en panne.
Tout d’abord on va tracer Les trois courbes de fonctions "Densité De Probabilité, Répartition,
Taux De Défaillance", successivement qui sont liées du concept de la fonction Fiabilité,
ensuite on trace la courbe de la fonction de Fiabilité.
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Chapitre III Analyse FMD ET AMDEC
35
Chapitre III Analyse FMD ET AMDEC
36
Chapitre III Analyse FMD ET AMDEC
R (t)=90 % ⇒ t= ?
b) Graphiquement :
D’après les figures précédentes on trouve que le temps systématique de maintenance pour
assurer la fiabilité de 90% de la machine est 402 heures.
37
Chapitre III Analyse FMD ET AMDEC
01 38.35 0.5422
02 19.1 0.3224
03 24.25 0.3899
04 86 0.8266
05 32 0.4790
06 30.5 0.4628
07 9 0.1675
08 82 0.8119
09 25.45 0.4046
10 33.2 0.4916
11 34 0.4998
12 28.35 0.4388
13 60.25 0.7070
14 171.44 0.9696
15 62.87 0.7223
38
Chapitre III Analyse FMD ET AMDEC
39
Chapitre III Analyse FMD ET AMDEC
La probabilité associée A (t) à l’instant t est aussi appelée disponibilité et s’exprime par :
A( t ) = P (E non-défaillante à l’instant t).
L’aptitude contraire est appelée indisponibilité et est définie par :
b) Disponibilité instantanée
µ : Taux de réparation.
λ : Taux de défaillance.
III.2.4.3 Analyse numérique
a) Disponibilité intrinsèque
Di = 93.18%
b) Disponibilité instantanée
40
Chapitre III Analyse FMD ET AMDEC
01 356.56 0.906931
02 442.00 0.906904
03 446.00 0.906904
04 465.83 0.906902
05 467.75 0.906902
06 489.65 0.906901
07 494.00 0.906901
08 494.80 0.906901
09 496.00 0.906901
10 497.50 0.906901
11 499.65 0.906901
12 502.55 0.906901
13 503.75 0.906901
14 508.90 0.906901
15 519.00 0.906901
41
Chapitre III Analyse FMD ET AMDEC
42
Chapitre III Analyse FMD ET AMDEC
Numéro Composant
1 Aluminium Logs Feeding Table
2 Log furnace
3 Log shear
4 Extrusion Press
5 Run out cutsaw
6 Puller
7 Stretcher
8 Saw gauge table
9 Extrusion cut up saw
10 Ageingfurnace
11 Cooling table
A Aluminium Log
B Extruded profile
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Chapitre III Analyse FMD ET AMDEC
III.3.3.2.1.La composition :
44
Chapitre III Analyse FMD ET AMDEC
III.3.3.3.1.La composition :
Câble du flexible.
Dispositif de transfert, tout en maintenant la traction constant avec une vitesse identiqueà
celle d’extrusion.
Par ailleurs, grâce à l'entrainement hydraulique, il est possible de varier infiniment la
traction.
Déplacement de tracteur sur le chariot.
III.4.Historique des pannes des 5 équipements
Tableau. III.8 . Heures d'arrêt et nombre des pannes des composants de la presse 1600T.
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Chapitre III Analyse FMD ET AMDEC
Avec :
Le taux d’arrêt est donné par la relation suivant :
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Chapitre III Analyse FMD ET AMDEC
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Chapitre III Analyse FMD ET AMDEC
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Chapitre III Analyse FMD ET AMDEC
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Chapitre III Analyse FMD ET AMDEC
Une défaillance est la cessation de l’aptitude d’une entité à accomplir une fonction requise,
elle permettre complète ou partielle.
III.9.3.Effet de la défaillance:
L’effet d’une défaillance est, par définition, une conséquence subie par l’utilisateur. IL est
associé au couple (mode cause de défaillance) et correspond à la perception finale de la
défaillance par l’utilisateur.
Exemple: arrêt de production, détérioration d’équipement, pollution, etc.
III.9.4.Criticité:
La criticité est une évaluation quantitative du risque constitué par le scénario (mode-
cause- effet- détection) de défaillance analysé. La criticité est évaluée à partir de la
combinaison de trois facteurs :
• la fréquence d’apparition du couple mode cause.
• la gravité de l’effet.
• La possibilité d’utiliser les signes de détection.
Fréquence
Risques
Risques de
Intolérables
fréquence
Zone de gestion
des risques
Risques Risques
négligeable
De gravité
Gravité
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Chapitre III Analyse FMD ET AMDEC
(1): L'indice de fréquence F est établi pour chaque association composant, mode, cause.
51
Chapitre III Analyse FMD ET AMDEC
Tableau III.11. Indice de gravité G
Les dispositions prises assurent une détection totale de la cause initiale ou du mode de
1 défaillance, permettant ainsi d'éviter l'effet le plus grave provoqué par la défaillance
pendant la production.
Il existe un signe avant-coureur de la défaillance mais il y a risque que ce signe ne soit pas
2
perçu par l'opérateur. La détection est exploitable.
Rien ne permet de détecter la défaillance avant que l'effet ne se produise : il s'agit du cas
4
sans détection.
52
Chapitre III Analyse FMD ET AMDEC
53
Chapitre III Analyse FMD ET AMDEC
C<12
12<C <24
C>24
54
Chapitre III Analyse FMD ET AMDEC
Maintenance corrective :
• Table de refroidissement
• Table de chargement
Chaque mode de défaillance identifie dans le tableau AMDEC est caractérisé par sa criticité
qui permet d’établir l’ordre des priorités des actions correctives à entreprendre.
Après l’analyse des modes de défaillance de la presse 1600T on a pu hiérarchiser
les différents défaillances selon leur importance et on a pu constater que les éléments
suivants :Tracteur de filage, Four à billettes, Cisaille à billettes à chaud avec les indices de
criticité respectivement 12, 24, 24sont les plus critiques que les autres éléments.
Afin d’envisager les remèdes possibles pour éradiquer toutes les causes des défaillances,
en assurant la disponibilité et la fiabilité du système en même temps. Alors il faut biens faire
une étude propre à chaque sous ensemble pour bien comprendre son comportement
pathologique.
III.16.Conclusion
Dans ce chapitre on a appliquer une méthode d’analyse de la Maintenance intégrée qui
est l’analyse AMDEC qui permet à l’entreprise (Algal(+) ) d’utiliser une politique de
Maintenance adéquate et efficace qui réalise les objectifs désirés.
58
CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION GENERALE
La maintenance est l’ensemble des actions permettent de maintenir ou rétablir un bien dans
un état spécifié ou en mesure un service déterminé.
Le travail que l’on a accompli dans le cadre de ce mémoire est conforme aux objectifs que
l’on s’était fixé à savoir une recherche bibliographique.
Dans notre travail, nous avons choisi une machine de rôle important dans l’entreprise Algal
plus qui s’appelle la presse 1600T .
On a extrait leur historique de panne pour déterminer les paramètres de la SDF tel que
fiabilité , disponibilité et maintenabilité .
Pour représenter les résultats , nous avons utilisé un logiciel LOG-LAALA ; il nous permet
de simuler la fiabilité , la densité de probabilité et la taux de défaillance.
D’après les résultats obtenus, on voit que la fiabilité de la machine est un peu faible à cause de
la progressivement du temps d’arrêt .
Pour améliorer la fiabilité de la presse , nous avons appliqués l'analyse AMDEC qui permet
d'identifier les modes et les causes de défaillance des composantes de la presse et de proposer
des actions de maintenance sur ces derniers, afin d'évoluer le temps de bon fonctionnement et
la fiabilité et la disponibilité.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE
Introduction
[1] : AISSA BENHAMED
«gestion des risques, analyse et évaluation par la maintenance intégré »application «moulières
el HONDA M’sila» Mémoire d'ingénieur d'état en électromécanique, université de M’sila,
2009/2010
Chapitre I
[II.3] http://www.techniques-ingenieur.fr
[II.12] : http://www.maintenance-preventive.com/methode-presentation-1.html
[II.13] https://fr.wikipedia.org/wiki/Arbre de défaillance.
Chapitre III
[III.1] BRAHIM HERROU, Mohamed ELGHORBA: L’AMDEC un outil puissant
d’optimisation de la maintenance, application à un moto-compresseur. . 2005.
Thème :
Établissement d'un plan de maintenance
du système de production
Résumé :
La maintenance est un facteur de compétitivité puisqu’elle influe sur l’outil du production
(les machines industrielle) dans l’entreprise , la qualité et le cout de revient.
Dans cette optique la maintenance permet de développer de nouvelles stratégies visant à
augmenter le rendement des moyens de production au moindre cout.
Dans ce travail, nous avons utilisé un logiciel LOG-LAALA ; il nous permet de simuler
la fiabilité , la densité de probabilité et la taux de défaillance pour représenter les résultats .
Mots clés :
Maintenance, fiabilité, AMDEC, SDF , Disponibilité ,LOG-LAALA .