Histoire de L'intelligence Émotionnelle
Histoire de L'intelligence Émotionnelle
Histoire de L'intelligence Émotionnelle
L
'intelligence émotionnelle est un cocktail de conscience et
de contrôle de soi, de motivation, d'empathie, d'ouverture
d'esprit, de tact et de diplomatie. C'est «l'autre façon
d'être bon», la vertu principale des gagnants de demain. «Les
forces du marché reconfigurent le monde du travail de telle
façon que l'intelligence émotionnelle devient un facteur clé sans
précédent de la réussite en milieu de travail». Elle favorise la
créativité, la productivité, la flexibilité et la convivialité à une
époque où chacun est convié à devenir son propre entrepreneur,
l'artisan de sa propre vie.
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« Intelligence Emotionnelle »
L’expression Intelligence émotionnelle est apparue pour la
première fois dans une série d’articles scientifiques rédigés par
John D. Mayer et Peter Salovey (1990, 1993).
« Intelligence Emotionnelle »
la colère, l'amour et la peur ; elles sont déclenchées en réaction
immédiate à une stimulation externe ou par un processus
subjectif et indirect comme la mémoire, l'association ou
l'introspection.
« Intelligence Emotionnelle »
Time Magazine (2 octobre 1995). Plus récemment, le dernier
livre de Goleman, Working With Emotional Intelligence (1998), a
capté l'attention des intervenants en ressources humaines.
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« Intelligence Emotionnelle »
Le modèle Bar-On permet de cerner les « habiletés
émotionnelles » d’une personne favorisant son développement
personnel ; et ce à travers 5 échelles regroupant 15 dimensions :
l’échelle interpersonnelle, l’échelle intrapersonnelle, l’échelle
d’adaptabilité, l’échelle de gestion du stress et l’échelle
d’humeur générale.
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« Intelligence Emotionnelle »
Goleman voit l’intelligence émotionnelle comme un
ensemble de compétence, son modèle développe ainsi quatre
concepts principaux :
L’auto motivation
« Intelligence Emotionnelle »
2) S'engager; savoir épouser les objectifs du groupe ou de
l'entreprise.
La conscience sociale
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« Intelligence Emotionnelle »
Elle correspond à la capacité de déchiffrer les émotions des
autres, de le gérer tout en maîtrisant ses propres émotions.
L’utilisation de ces aptitudes permet de persuader, guider,
animer des équipes, négocier et régler les différends.
1. Le test QE :
« Intelligence Emotionnelle »
réactivité face aux évènements qui vous entourent ainsi que
votre capacité à les gérer dans votre vie professionnelle et
personnelle.
Pourquoi un test de QE ?
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« Intelligence Emotionnelle »
La longueur de ce test est une nécessité. Elle garantit sa
fiabilité et sa précision. Réduisez-le à dix questions et vous aurez
en main un gadget ou, au mieux, un échantillon susceptible de
révéler une tendance brute. L’obtention d’indicateurs fiables,
semblables à ceux qui vous sont donnés dans ce test, nécessite
des batteries de questions très étudiées, permettant un balayage
efficace des diverses facettes d’un comportement. Ces questions
ne sont pas imaginées au hasard. Elles amènent en réalité le
sujet à se situer sur une droite allant du pessimisme à
l’optimisme, par exemple.
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« Intelligence Emotionnelle »
2. QI vs QE :
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« Intelligence Emotionnelle »
Ces travaux ont aussi montré que le " cerveau rationnel "
n’est pas localisé au même endroit que le " cerveau
émotionnel.
Alors que le " cerveau rationnel " (localisé dans les lobes
frontaux) contient notre capacité de réflexion - perception et
notre mémoire active, le " cerveau émotionnel " (dans
l’amygdale et les circuits neuronaux associés) contrôle les
émotions (peur, colère, tristesse, joie...). Ces deux parties du
cerveau sont naturellement interconnectées et en interaction
permanente.
« Intelligence Emotionnelle »
On peut donc dire que sans émotions, sensations,
sentiments ou valeurs, il n’y a pas de choix possibles entre les
différentes occurrences proposées par le cerveau rationnel, ou
encore, que sans affect, l’intellect tourne à vide.
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« Intelligence Emotionnelle »
Soit, victimes de leur inhibition, elles pensent devoir
refouler leurs émotions, c’est-à-dire les enfouir au fond d’elles-
mêmes, où elles deviennent la cause principale de leur stress
et de leur mal-être.
Il faut dire que nous n’y avons pas été préparés, encore
moins entraînés, par notre éducation généralement moqueuse
et décourageante, face à toute velléité d’écoute de soi.
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« Intelligence Emotionnelle »
Souvenons-nous des injonctions de nos parents : « un
garçon ne pleure pas ! » et « sois sage et tais-toi ! » On
n’exprime pas sa colère, ça ne se fait pas. Il est donc
préférable de ne pas partager ses sentiments, on ne sait
jamais, d’ici à ce que nos émotions nous débordent ! La vérité
c’est que nos émotions nous font peur, comme elles ont fait
peur à nos éducateurs et que nous préférons les enfouir au
fond de nous-mêmes.
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« Intelligence Emotionnelle »
L’étape des signes de reconnaissance permet de répondre
à nos besoins affectifs. Donner un signe de reconnaissance
c’est comme son nom l’indique, reconnaître l’autre ou se
reconnaître soi-même. Si les signes de reconnaissance positifs
manquent, la personne cherchera inconsciemment des signes
de reconnaissance négatifs, faute de mieux.
Pour donner des signes de reconnaissance positifs, regarder
droit dans les yeux une personne et lui faire un sourire sincère
et profond. - Que se passe-t-il en toi à ce moment là ? Tu peux
aussi utiliser les signes de reconnaissance verbaux comme
faire un compliment :
une femme dit à un homme : « ce que j’apprécie le plus chez
toi, c’est ton humour » ou un père dit à son fils « ton
intelligence te permet de trouver la solution au moment même
où apparaît le problème, je suis fier de toi ».
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« Intelligence Emotionnelle »
Pratique : la prochaine émotion que tu ressens,
commence à l’exprimer en toi puis fait en part à l’autre.
« Intelligence Emotionnelle »
Lors de la reformulation, j’utilise des phrases « observation +
ressenti » comme « lorsque tu vois (entends)… est-ce que tu te
sens … », Je peux dire : hier, quand je ne t’ai pas cru, est-ce
que tu t’es senti rejeté ?, un copain qui fait une blague à un
autre : Quand j’ai démarré sans t’attendre, est-ce que tu as eu
peur d’être abandonné dans ce pays étranger ?
J’observe avec empathie ce qui se passe chez l’autre sans
entendre critique ni reproche de sa part.
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Pratique : pense à une personne qui t’a fait plaisir
aujourd’hui et remercie-la. Observe ce qui se passe en toi.
« Intelligence Emotionnelle »
ménage. La croyance populaire considérait les émotions et
sentiments comme une marque de faiblesse. En fait une des
caractéristiques des gens d’affaires qui réussissaient était
l’absence d’émotions dans leur relation et dans leur
communication avec les autres. À l’exception parfois de la colère
et de la critique toutes formes d’émotions et de sentiments
étaient exclus du langage. Il fallait démontrer une certaine
sévérité pour être pris au sérieux. Le plaisir était suspect et ceux
qui se permettaient d’en avoir étaient perçus avec méfiance par
les autres.
« Intelligence Emotionnelle »
Elles vont devoir réellement placer le client ou usager au
centre de leurs préoccupations (pour le moment, elles en parlent
beaucoup, mais ne le font guère), accorder une attention accrue
à la qualité, " digitaliser l’entreprise ", décentraliser son
fonctionnement, favoriser la souplesse et la réactivité, travailler
avec des partenaires dont on ne sait plus si ce sont des salariés,
des fournisseurs ou des alliés externes, développer le travail à
distance, et par projets, s’adapter à un monde en évolution
permanente...
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« Intelligence Emotionnelle »
revoir les critères de recrutement et de détection des
potentiels sur des critères orientés beaucoup plus que
naguère vers le QE plutôt que vers le QI ;
instituer une politique de mobilité favorisant l’acquisition
des compétences émotionnelles dont l’entreprise ou
l’administration a besoin ;
concevoir une politique de formation plus orientée vers
l’acquisition de pratiques que de connaissances, et faisant
donc une part beaucoup plus belle aux exercices, au
coaching individuel et collectif, à l’assistance en ligne, au
tutorat, au Co-apprentissage...
« Intelligence Emotionnelle »
qualifie une situation dans laquelle toute une équipe se trouve à
l’unisson.
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En développant un système qui stimule l’échange d’idées;
En impliquant ceux qui exécutent (gens du plancher) dans
la planification des
En établissant une formule de partage équitable des profits.
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« Intelligence Emotionnelle »
susciter des émotions positives chez ceux qu’ils dirigent. Plus
que ses qualités techniques ou son quotient intellectuel, un
excellent leader utilise son intelligence émotionnelle afin de
créer un climat émotionnel favorable aux innovations, à la
performance et aux relations chaleureuses avec les clients. Les
auteurs élaborent un modèle de leadership de résonance. Les
quatre composantes de l’intelligence émotionnelle – conscience
de soi, gestion de soi, intelligence interpersonnelle et
intelligence sociale – en sont les ressources clés, tant au niveau
de l'individu que des équipes et de l'organisation tout entière.
… la vente
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sa propre vérité) et surtout de vouloir savoir comment notre
client la perçoit (plutôt que de vouloir lui imposer).
… le coaching
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Ainsi le rôle du coach sera d’orienter l’émotion de son coaché sur
l’action et ceci consiste en :
… le recrutement
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Les tests permettant d’évaluer le quotient émotionnel sont
de plus en plus utilisés lors du recrutement. Mais ces tests
peuvent nécessiter beaucoup de temps tant en ce qui concerne
leur administration que leur traitement. Ainsi, les entreprises
aujourd’hui, cherchent à évaluer les compétences émotionnelles
du candidat en l’immergeant dans des situations auxquelles il
devra faire face dans le cadre du poste à pourvoir et en
observant ses réactions. Ces évaluations consistent des
procédures telles que :
Des situations d’entrevue stressantes où le candidat doit faire
face à un panel de recruteurs posant des problématiques de
conflit et des questions difficiles ;
En plaçant les candidats dans des situations physiquement
inconfortables : des pièces chaudes ou des chaises inconfortables
en examinant leurs capacités à continuer de travailler sur des
problèmes difficiles ;
Demander aux candidats de résoudre des problèmes insolubles
sous pression de temps et d’observer comment ils font face au
découragement…
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« Intelligence Emotionnelle »
Le concept “life-skills” a émergé il y a une dizaine d’années pour
répondre au besoin d’intégrer dans le cursus éducatif de quoi
aider les étudiants à prendre des décisions, à faire face aux
risques, et aux situations d’urgence et de survie, auxquels ils
peuvent être confrontés.
Dans ce contexte, l’objectif était de favoriser le
développement personnel, d’aider les étudiants à réaliser leur
potentiel et à jouir d’une vie privée, professionnelle et sociale
épanouie. Dans les faits, ce concept a été progressivement
assimilé à une formation orientée uniquement vers l’acquisition
de certaines conduites et de certains comportements.
Ce n’est que récemment que les “life skills” ont été
réintégrés dans une perspective plus large de “compétences
pour la vie” et se sont ainsi rapprochées du sens de “capacités”
(reliant connaissances, habiletés/aptitudes/savoir-faire, valeurs,
attitudes et comportements) afin de pouvoir faire face avec
succès tant aux enjeux de la vie quotidienne (privée,
professionnelle ou sociale) qu’aux situations exceptionnelles.
Tout ceci dans le but de pouvoir envisager un avenir meilleur.
Les compétences de vie mettent ainsi l’accent sur le
développement de certaines capacités, personnelles comme
collectives, qui permettent de surmonter les épreuves. C’est le
cas, en particulier, de la capacité de résilience les quatre
“piliers” d'un enseignement de qualité tels qu’ils ont été définis
par
L’UNESCO permettent en faire de jeter les bases d’une
stratégie qui pourraient aider à relever ce défi. Il s’agit de
proposer un enseignement qui suive quatre orientations :
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2. Apprendre à faire: l’enseignement doit aider les étudiants à
acquérir des savoir-faire et des compétences sociales et
psychologiques qui leur permettront de prendre des décisions
informées dans diverses situations, de gérer les relations sociales
et les relations de travail, d’accéder aux marchés locaux et
mondiaux, d'utiliser les outils technologiques, de satisfaire leurs
besoins fondamentaux et d'améliorer leur qualité de vie et celle
d'autrui.
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Conclusion :
« Intelligence Emotionnelle »
aptitudes pratiques. Pour Daniel GOLEMAN (" L’intelligence
émotionnelle 2 ", Editions Robert Laffont), ces diverses aptitudes
pratiques se répartissent en cinq grandes
composantes hiérarchisées et ordonnées : la connaissance de
soi ; la maîtrise de soi, la motivation ; l’empathie, les aptitudes
sociales.
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