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Fidèle à son engagement de mettre à la disposition de toute action publique n’est pas privilégiée. C’est dans
l’ensemble des acteurs et de l’opinion publique une cet esprit que le Plan National de Promotion de l’Emploi
information actualisée et pertinente sur le marché du et son Programme exécutif ont été élaborés, selon une
travail avec ses différentes composantes à savoir l'emploi, approche d’implication effective des acteurs concernés
le travail et la protection sociale, le Ministère du Travail pour, justement, mettre en place les actions prioritaires
et de l’Insertion Professionnelle publie le Rapport "le et stratégiques à même de créer plus de postes d’emploi,
Marché du Travail en 2017" qui coïncide avec l'adoption d’adapter la formation aux exigences du marché du
en 2018 du programme exécutif du Plan National de travail, de renforcer les politiques actives d’emploi
Promotion de l’Emploi (PNPE). Il constituera, donc, et de l’intermédiation, d’améliorer le fonctionnement
un point de référence privilégié à partir duquel les du marché du travail et des conditions du travail et de
performances réalisées peuvent être appréciées dans les territorialiser les actions de l’emploi.
années à venir.
Comme dans les précédentes éditions, ce document (ex-
Cette publication offre l’opportunité de faire une lecture Bilan Social) se veut un recueil statistique et analytique
croisée de l’ensemble des dimensions du marché du s’articulant autour des grandes missions du Ministère
travail et d’apprécier les évolutions enregistrées à travers du Travail et de l’Insertion Professionnelle qui sont la
des indicateurs et indices choisis à cet effet. promotion de l’emploi productif, la protection sociale des
travailleurs, la promotion du travail décent et des relations
En donnant une radioscopie réelle de la situation
professionnelles équitables et pérennes et l’observation
du marché du travail, ce rapport essaie, malgré les
du marché du travail et la production d'informations
insuffisances de notre système d’information, de mettre
pour un meilleur éclairage de la décision publique. Ces
en évidence autant les avancées réalisées que les déficits
missions ne peuvent être assurées sans les efforts et le
à combler et les défis à relever pour améliorer la situation
dévouement des femmes et des hommes de ce Ministère
du marché du travail.
et qui constituent, en effet, son vrai capital. Un capital
Dans ce sens, force est de souligner que les défis sont qui a besoin d’être renforcé pour répondre aux exigences
énormes notamment ceux émanant des enjeux de la d’un monde de travail en développement et en mutation.
transition démographique et des changements structurels Il faut reconnaitre, dans ce cadre, que seules les actions
de l’économie nationale ainsi que de l’accélération des de renforcement de capacités et de redéploiement, ou
développements technologiques et leurs impacts sur encore, de partenariat, donnent de l’énergie à ce capital et
les processus de production et les formes de travail. poussent les femmes et les hommes du MTIP à donner le
Conjugués aux problématiques de la baisse continue meilleur d’eux même malgré la difficulté de leur mission
des taux d’activité et d’emploi, de la faible participation et la modestie des moyens. In fine, c’est justice que de
des femmes à l’activité économique, du chômage des le faire et c’est surtout source d’encouragement que de
jeunes et des diplômés ainsi que de l’inadéquation de remercier ceux qui contribuent à l’action du secteur de
la formation à l’emploi, ces enjeux peuvent prendre des l’emploi, du travail et de la prévoyance sociale : Ministère
dimensions plus inquiétantes si les réponses adéquates et organismes sous tutelle, en l’occurrence, l’ANAPEC,
ne sont pas apportées à temps et si l’approche proactive la CNSS, la CNOPS et l’INCVT.
et systémique dans la conception et la mise en œuvre de
Mohamed Yatim
Ministre du Travail et de l’Insertion Professionnelle
Préambule
SOMMAIRE
CONTEXTE ÉCONOMIQUE ET
SOCIODÉMOGRAPHIQUE
L
e contexte économique de 2017 a été marqué par 0,7% à l’horizon 2030 (près de 260.000 personnes de
une reprise de la croissance qui aurait enregistrée plus chaque année). Cette baisse du taux d’accroissement
selon les comptes provisoires du HCP un taux de de la population annonce l’entrée du Maroc dans la phase
4% en 2017, contre 1,2% en 2016, bénéficiant finale de sa transition démographique caractérisée par
d’une bonne année agricole et une dynamisation des une baisse conjointe des taux de fécondité et des taux
exportations notamment du secteur de l’automobile, de mortalité.
d’une relative stabilité de l’ensemble des équilibres
D’une forme triangulaire, la pyramide des âges se
macroéconomiques et d’une maitrise de l’inflation.
transforme progressivement en une forme en cloche où la
Les équilibres extérieurs restent marqués par une stabilité population en activité représente la partie prépondérante.
du déficit du compte courant de la balance des paiements Le vieillissement de la population est une tendance lourde
aux environs de 4,4% du PIB et un déficit de la balance de la démographie marocaine. Le poids relatif de la
commercial de l’ordre de 17,8% du PIB. De leur côté, tranche d’âge 60 ans et plus, est passé de 6,3% en 1982
les finances publiques auraient connu un allégement du à 9,6% en 2014 et pourrait atteindre 15,3% à l’horizon
déficit budgétaire en 2017 atteignant 3,5% du PIB contre 2030, induisant une forte pression sur les régimes de
4,1% en 2016. La dette du trésor reste relativement retraite et sur les services de santé. Quant aux personnes
stable avec un taux de 64,5%, alors que le taux global en âge d’activité (15 - 59 ans), leur part est passée de
d’endettement serait accentué puisqu’il aurait dépassé 60,7% en 2004 à 62,4% en 2014 et pourrait atteindre
les 80% du PIB en 2017. un maximum de 68% en 2018, d’où la forte pression
démographique sur le marché du travail.
Au niveau des prix, le taux d’inflation a enregistré en
2017 un des niveaux les plus bas soit 0,2% contre 1,7% En dépit des efforts déployés en matière d’alphabétisation
en 2016. et de scolarisation, le niveau d’éducation de la population
adulte demeure faible et impacte négativement la qualité
Etant une tendance lourde, le contexte
de l’offre potentielle du travail. Les données du RGPH
sociodémographique, quant à lui, est marqué par une
2014 révèlent que 45% de la population âgée de 25 ans
décélération continue de l’accroissement de la population
et plus ne dispose d’aucun niveau d’instruction à l’échelle
totale conjuguée à une tendance à l’inversion de la
nationale. Selon le milieu de résidence, cette proportion
pyramide des âges et à une forte urbanisation. Selon
atteint 66,4% en milieu rural contre 32,6% dans les
le RGPH 2014, la population légale du Maroc a atteint
zones urbaines. La répartition de ladite population selon
33,8 millions d’habitants, soit un accroissement annuel
le niveau d’instruction montre également qu’au niveau
moyen de 1,25% durant la période 2004 -2014 contre
national, 21,2% dispose d’un niveau d’enseignement
1,38% durant la période intercensitaire 1994-2004. Les
primaire, tandis que seulement 8% d’entre elle dispose
projections du HCP prévoient une tendance à la baisse du
d’un niveau supérieur.
taux d’accroissement naturel de la population avoisinant
Prix- %- 3,0
PIB * 3 4,70 2,40 4,5 1,2 4 2,
Taux d’inflation 1,3 1,9 0,4 1,6 1,7 0,2 2,0
PIB hors agriculture 4,7 3 3,1 3,4 2,7 2,8
sur la même
Solde période.
budgétaire -6,8 -5,1 -4,6 -4,3 -4,1 -3,5 -2,0
• Dette totale
Légère baisse de ladudette
trésortotale du trésor pour
58,2 atteindre
61,5 63,4 de 64,5%
un taux 64,1 en 2017
64,7 contre
64,5
64,7% en 2016.
Prix- %-
Taux d’inflation 1,3 1,9 0,4 1,6 1,7 0,2
Source : HCP, MEF
x
Figure 1 : Evolution du taux de croissance du PIB et du PIB hors agriculture -en%-
5 4,7
4,7 x
4,5 4,5
4 4
3,5
3,4 800
en milliard de
3,1 600
3 3 3
dirhams
400
2,7 2,8
200
2,5
2,4 -
-200
2 Taux de croissance du PIB
-400
1,5 2012
Taux de croissance du PIB hors agricole
1,2 Importation
1
2012 2013 2014 2015 2016 2017 solde
Source : HCP
Source : HCP Source : MEF et élab
*Taux de croissance du PIB en volume ( croissance au prix de l’année précédente en %) - Base 2007-
15
12 Direction de L’Observatoire National du Marché Du Travail
4,0 Contexte
3,3
économique et sociodémographique
secteur primaire seceur secondaire
secteur tertiaire
3,0
3 4,70 2,40 4,5 1,2 4 2,3
Figure 2 : Contribution des secteurs à la croissance
2,0
du PIB ( en points) 1,6
4,7 3 3,1 3,4 2,7 2,8 1,6
1,2 1,3
1,1 1,1
%- •0,4 Une contribution relativement 0,8
stable
4,0 1,0 0,6 0,6 0,4
47,8 48,3 51,7 3,3
58,4 54,8 56,3 secteur primaire 0,2 seceur secondaire
0,2 du secteur tertiaire à la croissance
secteur tertiaire
3,0 0,0
-9,5
4 -7,9 -5,7 -2,4 2,3
-4,4 -4,4 2012 2013 2014
en 20162015
et en 20172016
(1,3%). 2017
-0,3
2,8 2,0 1,6-1,0 1,6
1,3
• Un doublement de la contribution du
%- 1,1 1,1 1,2
-1,0
1,0 -4,1
0,8 secteur secondaire à la croissance
-6,8 -5,1 -4,6 -4,3 -3,5 0,4 0,6 0,6
-2,0 0,4
56,3
58,2 61,5 63,4 0,264,1 0,2
64,7 64,5 en 2017 (0,8%). -1,7
Source : HCP et élaboration de la DONMT
0,0
-4,4 2012 2013 2014 2015 2016 2017
• Un renflouement de la situation du
1,3 1,9 0,4 1,6 1,7 0,2-0,3
-1,0 x secteur primaire : d’une contribution
-1,0
-3,5
négative de 1,7% en 2016, à une
-2,0 -1,7
64,5
Source : HCP et élaboration de la DONMT
contribution positive de 1,6% en
Source : HCP et élaboration de la DONMT 2017.
0,2
x
x
4,5
3,1 600
55,0
dirhams
en %
a augmenté de 54,8% en 2016 à 200 50,0
2,4 -
56,3%800en 2017. 60,0
45,0
en milliard de
600 -200
55,0
dirhams
200 2012
50,0 2013 2014 2015 2016 2017
-
1,2 45,0
-200 Importations exportations
-400 solde 40,0 taux de couverture des biens (en %)
2014 2015 2016 2017
2012 2013 2014 2015 2016 2017
Stabilité du déficit du compte courant au niveau de 4,4% du PIB. Population totale taux d’accroissement annuel m
Baisse du taux d’inflation pour atteindre 0,2% en 2017 contre 1,7% en 2016. Source : Elaboré par la DONMT sur la base des données du HC
Marché du Travail 2017 13
Décélération continue de l’accroissement de la population
une forte urbanisation
2. Tendances socio-démographiques
Taux d’accroissement annuel moyen (TAAM) - 2,58 2,61 2,06 1,38 1,25 0,71 0,74
Taille moyenne des ménages 4,8 5,6 6 5,9 5,2 4,6 4,1 3,8
Indice synthétique de fécondité (ISF) 7,2(a) 5.9(b) 5,5 3,3 2,5 2,2 1,9 1,8
Taux d’urbanisation 29,1 35,1 42,7 51,4 55,1 60,3 62,8 64,3
Rapport de dépendance démographique 1,07 1,13 0,94 0,79 0,65 0,57 0,56 0,57
Source : HCP – RGPH + calculs de la DONMT
(*) : Projections de la population totale – CERED – HCP (a) : ISF en 1962 et (b) : ISF en 1975.
• Baisse continue du taux d’accroissement de la population • L’autre aspect que révèle la pyramide des âges
totale, passant de 2,6% durant la période intercensitaire au Maroc est le vieillissement de la population.
1960-1971 à 1,25% durant la période 2004-2014, En effet, le poids relatif de la tranche d’âge
il pourrait atteindre 0,74% à l’horizon 2030 ; Cette 60 ans et plus, est passé de 6,3% en 1982 à
décélération de l’accroissement de la population est 9,6% en 2014 pour atteindre 15,3% à l’horizon
imputée à la baisse conjointe des taux de fécondité et 2030, induisant plus exactement l’inversion de
des taux de mortalité, justifiant ainsi l’entrée du Maroc la pyramide des âges et, surtout, la diminution
dans la phase finale de sa transition démographique. de la force de travail et la pression sur les
régimes de retraite.
• La part des personnes en âge d’activité est passée de 60,7% en 2004 à 63,7% en 2014 et pourrait atteindre un
maximum de 68% en 2018 (selon les projections du HCP). Ce qui induira une forte pression démographique sur le
marché du travail dans les années à venir.
0% 0,0
1960 1971 1982 1994 2004 2014 2030
15, Enfants moins de 15 ans Population en âge d'activité
Personnes âgées Taux de dépendance démographique
Source : Elaboré par la DONMT sur la base des données du HCP.
26,2
Contexte sociodémographique
)
16 Direction de L’Observatoire National du Marché Du Travail
1
Contexte économique et sociodémographique
Concepts et Définitions
OFFRE DE TRAVAIL
L
e cadrage de l’offre de travail se fait selon de la scolarisation, pour les jeunes, ce phénomène
une double approche traitant, d’une part, les reste partiellement inexpliqué en l’absence d’études
traits saillants des tendances, à caractère approfondies ; en témoigne le nombre important des
démographique, liées à la participation de la NEETs (les jeunes de 15 à 24 ans qui ne sont ni en
population à l’activité économique (aspect quantitatif) scolarisation, ni en emploi, ni en formation) dont le taux
et, d’autre part, les niveaux de qualification et les a atteint 29,3% en 2017 contre 25% en 2016.
motivations de cette population (aspect qualitatif).
De son côté, le taux de chômage qui a dépassé, en
Pour ce faire, l’analyse de l’offre de travail porte
2017, la barre de 10%, continue de présenter des
essentiellement sur les données de l’Enquête
disparités importantes selon le milieu de résidence,
nationale sur l’emploi du HCP (indicateurs de stock
l’âge et le diplôme. Le chômage reste plus élevé parmi
obtenus selon l’approche ménage qui est par nature
les actifs urbains, les jeunes et les diplômés.
déclarative), complétées par l’ensemble des données
des systèmes d’enseignement supérieur et de la En termes de flux, le marché du travail a connu, en
formation professionnelle. 2017, l’entrée potentielle de plus de 98.000 lauréats
de l’enseignement supérieur universitaire (public).
Partant des statistiques disponibles, l’année 2017
Il a connu, également, l’entrée de près de 182.100
a connu la poursuite de la tendance baissière des
lauréats de de la formation professionnelle en 2016.
taux d’activité et d’emploi, atteignant respectivement
L’effectif global des diplômés du système éducatif et de
46,7% et 41,9%. Ce phénomène, qui devient de
formation (universitaire public et privé, formation des
plus en plus problématique et structurel, signale un
cadres et formation professionnelle) était de 292.500
désintérêt à l’égard de l’activité économique de pans
en 2016. En dépit de la faiblesse de ces chiffres qui
importants de la population en âge de travailler et,
montre le modeste niveau de qualification de la main
plus particulièrement, des femmes et des jeunes.
d’œuvre, cette catégorie de la population active reste
La population inactive continue, en conséquence, de
exposée au chômage et trouve des difficultés à s’insérer
croitre à un rythme plus élevé que la population active,
sur le marché du travail. Les plus désavantagés sont
ce qui accroitrait la dépendance économique.
les titulaires d'un diplôme de l'enseignement supérieur
Outre les explications classiques telles que les délivré par les facultés ; ils sont six fois plus exposés
contraintes familiales, pour les femmes, et la poursuite au chômage que les non-diplômés.
2011-12 2015-16
Sciences et techniques
Lettres, sciences humaines et arts
Sciences juridiques, économiques, sociales et de gestion Source : Ela
Source : Elaboré par la DONMT sur la base des données de la MENFPESRS
Source : Elaboré par la DONMT sur la base des données de la MENFPESRS
• Augmentation
remarquable des
effectifs des diplômés
de l’ensemble des
universités durant la
période 2012-2016.
• Quatre universités du
Royaume s’accaparent
plus de la moitié (51,4%)
des diplômés de l’ESU.
• L’effectif des étudiants de l’enseignement supérieur privé s’est accrue aussi bien pour les nouveaux inscrits que
pour les étudiants en formation. Ainsi, plus de 10.600 jeunes ont choisi de rejoindre des écoles supérieures privées
en 2016/2017, enregistrant une hausse de plus de 5% en moyenne annuelle durant les cinq dernières années.
• L’effectif des diplômes de l’enseignement supérieur privé s’est accru de 7,7% en moyenne annuelle durant la
même période, s’élevant à plus de 7800 étudiants en 2016.
• L’effectif des lauréats a atteint environ 7.500 en 2015-2016 contre 8.891 en 2011-2012. La part des filles a
regressé passant de 49,2% à 35,5%.
x
2 Au titre de l’année 2016-2017, l’effectif des nouveaux inscrits aux Centres Régionaux des Métiers de l’Education et de la Formation a accusé une baisse due au remplacement de
l’ancien système par la contractualisation, celui des diplômés aussi a connu une variation qui peut être expliquée par le fait que la promotion des stagiaire inscrits en 2015-2016 n’a
quitté les centres qu’au cours de l’année 2016-2017 (source : MENFPESRS).
5
Marché du Travail 2017 23
1
2011-12 2012-13 2013-14 2014-15 2015-16
Figure 17 : Effectifs des lauréats par domaine d’étude pour l’année 2015/2016
Figure 19 : Effectifs des lauréats par domaine d'étude pour l'année 2015/2016
5
Lettres et Arts
• Environ 75% des
1
Sciences lauréats sont issus des
Services
5 spécialités : Education,
Filles Total Ingénierie, Industries
Agriculture
de Transformation et
5 5 Production et Sciences
Sciences Sociales, Commerce et Droit
11
Ingénierie, Industries de Transformation et 5 5 Sociales, Commerce et
Production 11 Droit, dont 32,9% sont
1
Education des filles.
Source
Source : Elaboré par la: DONMT
Elaboré par
sur la la des
base DONMT sur
données de la base des données de la MENFPESRS
la MENFPESRS
x
Lauréats de la formation professionnelle x
Tableau 6 : Evolution de l’effectif des stagiaires et des lauréats selon le mode de formation x
Formation par appren- Stagiaires 34302 30518 30979 31660 30079 30345
tissage Lauréats 17719 16953 18510 17508 17154 - TECHNICIEN
5
Stagiaires 327749 331981 350565 391332 418864 436619
Total
x Lauréats 148061 150529 158972 169128 182093 -
Source : DFP – MENFP x
• L’offre de formation professionnelle initiale (FPI) s’est fortement accrue ces dernières années. Les établissements
3
x de la Formation professionnelle ont accueilli plus de 436.000 stagiaires au titre de l’année 2016-2017 contre près
de 328.000 en 2011-2012. Cet effectif a plus que doublé depuis 2002-2003.
• L’effectif des lauréats de la FP a considérablement progressé (soit plus de 5% en moyenne annuelle) atteignant
182.093 lauréats en 2016.
Figure 18 : Lauréats de la formation Résidentielle et Alternée
par opérateur de formation en 2016
Secteur privé
,5
• Plus de 7 lauréats sur 10 sont issus des
établissements relevant de l’OFPPT, dont
les effectifs connaissent une évolution
importante chaque année.
utres
opérateurs • Le secteur privé encadre 23% des
OFPPT
publics , , lauréats de la FP, témoignant ainsi
l’engouement des jeunes aux formations
professionnalisantes offertes par le
privé.
Source : Elaboré par la DONMT sur la base des données du DFP.
3
a24 Direction de L’Observatoire National du Marché Du Travail
x
Offre Offre de travail
potentielle de travail
x
Figure 19 : Répartition des lauréats FP par niveau de
formation en 2016
11
SOUSS - MASSA
• Au niveau régional, les effectifs
MARRAKECH - SAFI
10,6%
6,7%
BENI MELLAL - KHENIFRA
des lauréats0%les plus20%
élevés sont
40% 60%
6,7%
DRAA - TAFILALET enregistrés dans les régions du
3,0%
Grand Casablanca-Settat avec près
Offre potentielle de travail
FES - MEKNES
11,1% Autre de x24%, de Rabat-Salé-Kenitra
6,3%
LAAYOUN - ESSAKIA EL
HAMRA
18,7% et de Fès-Méknes11,1%.
Les xrégions de Sud, en revanche,
1,7%
GRAND CASABLANCA -
RABAT - SALE - KENITRA
SETTAT
18,7%
23,9%
GUELMIM - OUED NOUN
1,3% concentrent moins de 3% des
lauréats.
EDAKHLA - OUED
EDDAHAB
0,2%
Source : Elaboré par la DONMT sur la base des données du DFP.
4 Y compris les diplômés de l’enseignement supérieur universitaire et privé, les établissements de la formation des cadres et de la formation professionnelle.
5 La part des lauréats actifs en emploi, neuf mois après la sortie des établissements de la FP.
15 1 x
Plus de DH
1 • Près de la moitié des lauréats perçoivent
1
un salaire aux alentours du SMIG (entre
CDI CDD 1N PEC DH Sans 2000 et 3000 DH) et pas moins de 18%
DH 1 perçoivent un salaire supérieur à 3000
DH et un peu plus d’un tiers (35%) des
lauréats insérés gagnent moins de
2000 DH.
x
28 Direction de L’Observatoire National du Marché Du Travail
Offre Offre de travail
potentielle de travail
• Entre 2016 et 2017, la population active a augmenté de 135 mille personnes (on compte 54 000 actifs de plus en
milieu rural et 81 000 actifs de plus en milieu urbain).
Evolution
2016 2017
2017/2016
Population active (En milliers) 11780 11915 135
Urbain 6806 6887 81
Rural 4974 5028 54
Source : Elaboré par la DONMT sur la base des données du HCP.
x 2016 2017
Urbain Rural Ensemble Urbain Rural Ensemble
x
Taux d’activité 43 53,8 47 42,4 54,1 46,7
Hommes 68,7 78,2 72,2 67,6 78,4 71,6
Femmes 18,5 29,3 22,4 18,4 29,6 22,4
Jeunes 15-24 ans 22,1 35,5 27,5 22,9 36,2 28,2
Diplômés 47 46,8 47 47,1 48,1 47,3
Non diplômés 38 56,2 47 36,7 56,7 46,5
Source : Elaboré par la DONMT sur la base des données du HCP.
• le taux d’activité des jeunes âgés de 15 à 24 ans a légèrement progressé (+ 0,7 point), il est passé de 27,5 % en
2016 à 28,2 % en 2017.
• x
Celui des diplômés a crû de 0,3 point pour s’établir à 47,3 %, tandis que celui des non-diplômés a baissé de 0,5
point pour s’établir à 46,5%.
x
, 1,
, ,
x
• En 2017, le taux d’activité des hommes a baissé de 0,6 point pour atteindre 71,6%. Quant à celui des femmes, il
est resté stable à 22,4%.
• L’écart du taux d’activité entre les hommes et les femmes demeure important : la participation des femmes à
l’activité est inférieure de 49,2 points à celle des hommes.
(*) Il s’agit du taux d’activité dans les trois régions du sud (Guelmim-Oued Noun, Laâyoune-
(*) Il s’agitSakia
du Eltaux
Hamrad’activité
et Dakhla-Oueddans les trois régions du sud (Guelmim-Oued Noun, Laâyoune-Sakia El Hamra et
Ed Dahab)
Source : Elaboré par la DONMT sur la base des données du HCP.
• La population inactive est en augmentation continue, passant de 11,6 millions en 2010 à 13,6 millions en 2017, soit
un taux de croissance égal à 17,2% au cours de cette période.
• En 2017, la part des inactifs dans la population d’âge actif représente 53,3% (contre 53% en 2016). Cette situation
recouvre, toutefois, une évolution contrastée par milieu de résidence. La part des inactifs au milieu rural a baissé
depuis 2016 ( -0,3 points) et inversement, la proportion des inactifs au milieu urbain a augmenté (+ 0,6 point).
• Les femmes au foyer représentent plus de la moitié de la population inactive (56,6%) suivies des personnes qui sont
encore en scolarisation ou suivent une formation (22,8%).
Tableau 10 : Evolution de la population inactive (15 ans et plus) entre 2010 et 2017
Personnes inactives (PI) (En millions) 11,6 11,9 12,3 12,5 12,8 13,1 13,3 13,6
Taux de croissance de la PI (%) 2,4 2,5 3,1 1,8 2,1 2,7 1,2 2,4
Source : HCP.
Figure 32 : Population d’âge actif (15 ans et +) par type d’activité en 2017
tudiants
emmes au o er 12,2% • En 2017, les femmes
30,2% représentent environ les
Population
active Population inactive trois quarts de la population
46,7% 53,3% etrait s et rentiers inactive âgée de 15 ans et
4,3%
plus (soit 10,5 millions de
alades ou femmes inactives).
in irmes
utres inacti s ieillards3,1%
0,3% 3,3%
em
tielle de travail
emmes omme
Offre Offre de travail
potentielle de travail
Figure 33 : Structures des personnes inactives âgées de 15 ans et plus selon le
sexe et le type d’inactivité (en%) en 2017
• En 2016, plus de 1,6 millions de jeunes âgés de 15 à 24 ans sont ni en scolarisation, ni en emploi, ni en formation,
ce qui représente une proportion importante de la main-d’œuvre potentielle au Maroc. 78% de cette population des
NEETs est composée de jeunes femmes.
2010 2011
Figure 36 : Evolution
46
du taux de NEET entre 2016 et 2017 par sexe (en %)
44
Offre potentielle de travail
x
Figure 37 : Evolution du taux de NEET entre 2010 et 2017 (en %)
1, , , , ,
, • Sur une longue période,
5, l’évolution du taux de NEET
est caractérisée par une
légère baisse entre 2010
et 2013 (-1,5 points) et une
diminution plus accentuée
entre 2013 et 2016 (-4,9
points) pour atteindre 25%
en 2016. En 2017, le taux
2010 2011 2012 2013 2015 2016 2017 national de NEET s’est établi
à 29,3 %.
Source : HCP et estimations de la DONMT (2010-2013).
Pour l’année 2014, les données ne sont pas disponibles.
x
Offre Offre de travail
potentielle de travail
• En 2017, 1,2 millions d’actifs sont au chômage, soit 179 000 de plus qu’en 2010. Le taux de féminisation s’est
établi à 35,1% en 2017, ce pourcentage a progressé de 6,8 points par rapport à 2010 où il atteignait 28,3 %.
• L’accroissement de la population active en chômage a été plus important dans les villes que dans les campagnes.
En milieu urbain, le nombre de chômeurs a crû annuellement entre 2010 et 2017 de 3%. A l’opposé, le taux
Population active en
1 annuel1 moyen1 de la population
1 1 11 11chômage
11 au milieu
1 1 rural a baissé de 0,9 %.
ch mage P C end’accroissement
milliers active en
823 817 824 871 34 24 66 1015
P C urbaine
Tableau 12 : Niveau et caractéristiques du chômage (*)
214 211 214 210 233 224 201 201
P C urale
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Taux de féminisation de la
28,3 30,6 2 ,1 27,8 28,6 2 ,2 34,5 35,1
P C en Population active en chômage (PAC) (en milliers) 1037 1028 1038 1081 1167 1148 1167 1216
PAC urbaine 823 817 824 871 934 924 966 1015
x PAC Rurale 214 211 214 210 233 224 201 201
Taux de féminisation de la PAC (%) 28,3 30,6 29,1 27,8 28,6 29,2 34,5 35,1
Source : HCP / (*) : Il est à noter que la population en chômage, telle qu’elle est estimée par le HCP, intègre également les personnes découragées par la recherche active d’emploi.
• Le chômage touche fortement les jeunes et les diplômés. En 2016, les 15-24 ans représentaient plus que le tiers de
x (35,5%) et les diplômés plus que les trois quarts des chômeurs (77,3%).
la population active
Taux de chômage x 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Taux de chômage (national) 9,1 8,9 9,0 9,2 9,9 9,7 9,9 10,2
Urbain 13,7 13,4 13,4 14,0 14,8 14,6 14,25 14,7
Rural 3,9 3,9 4,0 3,8 4,2 4,1 4,0 4,0
Hommes 8,9 8,4 8,7 9,1 9,7 9,4 8,6 8,8
Femmes 9,6 10,2 9,9 9,6 10,4 10,5 14,1 14,7
Taux de ch mage 1 11 1 1 1 15 1
Jeunes (15-24 ans) 17,6 17,9 18,6 19,3 20,1 20,8 25,8 26,5
Sans diplôme Taux de ch mage national
4,5 4,0 ,14,0 , 4,5 ,4,7 ,
4,1 ,
3,8 ,
3,8 ,
Ayant un diplôme rbain 16,7 16,7 13,7 13,4 13,4
16,4 16,3 17,2 14,0 14,8 14,6
17,3 17,6 17,9 14,2
Source : HCP.
ural 3, 3, 4,0 3,8 4,2 4,1 4,0
Hommes 8, 8,4 8,7 ,1 ,7 ,4 8,6
• En 2010, le taux de chômage avait atteint 9,1% et après une relative stabilité entre (2010-2013), il a progressé de
nouveau pour se Femmes
stabiliser autour de 9,9 % entre 2014-2016, ,6avant10,2
de s’élever à, 10,2% en,6
2017. 10,4 10,5 14,1
• Les femmes ont été eunes
les plus15affectées 17,6
anspar cette hausse, leur taux de17,
chômage a18,6
augmenté1de,3 20,1
5,1 points 20,8
entre 2010 25,8
et 2017, contre une baisse de
Sans dipl me 0,1 point pour les hommes. 4,5 4,0 4,0 4,5 4,7 4,1 3,8
ant un dipl me 16,7 16,7 16,4 16,3 17,2 17,3 17,6
Figure 43 : Evolution du taux de chômage par genre (en %)
x 14,1 14,7
• Entre 2016 et 2017, le taux de
10,2
8,6 8,8
9,9 chômage des femmes a augmenté
2016 plus fortement (+0,6 point) que celui
2017 des hommes (+ 0,2 point). En 2017,
, ,
ces taux atteignent respectivement à
Hommes Femmes Ensemble 14,7 % et 8,8 %.
Source : HCP.
ans dipl me
x
Figure 44 : Evolution du taux de chômage par milieu de résidence (en %)
1, 1,
14,2 14,7
9,9 10,2 En 2017, Le taux de chômage en milieu
, 1, urbain s’élève à 14,7 % en hausse de
2016
2016
4,0 4,0 2017 0,5 point sur une année, tandis qu’il a
resté stable en milieu rural (4%).
2017
, ,
Urbain Rural Ensemble
Source : HCP.
x
38 Direction de L’Observatoire Nationalxdu Marché Du Travail
x
Offre Offre de travail
potentielle de travail
• En 2016, le chômage de longue durée (d’un an ou plus) concernait les deux tiers des chômeurs (67,2%).
h meurs de longue dur e h meurs de courte dur e
• Les femmes avec une proportion de 75,8% sont plus exposées à ce type de chômage que les hommes (63,4%).
x
x
Forte sélectivité à l’entrée au marché du travail
Offre potentielle de travail
Offre potentielle de travail
x
Figure 48 : Population active en chômage selon le type de chômeurs et le sexe en 2016
chômeurs et le sexe en 2016
Offre potentielle de travail
(*) Il s’agit du taux de chômage dans les trois régions du sud (Guelmim-Oued Noun, Laâyoune-
Sakia El Hamra et Dakhla-Oued Ed Dahab)
Source : Elaboré par la DONMT sur la base des données du HCP.
Concepts et Définitions
Population active Chômeurs
Elle comprend toutes les personnes faisant partie de la main La population active en chômage est constituée des
d’oeuvre disponible pour la production de biens et services. personnes âgées de 15 ans et plus, qui n’ont pas une
La population active est composée de la population active activité professionnelle et qui sont à la recherche d’un
occupée (actifs occupés) et de la population active en emploi.
chômage (chômeurs).
La notion de recherche d’un emploi est utilisée au sens
Population inactive large. Ainsi, les enquêtés qui avancent une raison de «non
Est considérée inactive toute personne qui n’est ni active recherche» qui est indépendante de leur volonté, sont
occupée, ni en chômage. La population inactive comprend considérés comme chômeurs (personnes découragées
les élèves, les étudiants, les femmes au foyer, les retraités, par la recherche active). C’est le cas des personnes qui i)
les rentiers, les infirmes ou malades, les vieillards et les croient que le travail est non disponible dans leur localité de
autres inactifs. résidence ii) déclarent ne pas avoir le niveau de formation,
de qualification ou d’expérience nécessaire, pour accéder
Taux d’activité à un emploi iii) sont trop jeunes ou trop âgées pour être
Il indique la part des personnes qui participent ou cherchent embauchées par les employeurs iv) ont un handicap
à participer à la production de biens et services dans une personnel pour trouver un emploi v) ont une promesse
population donnée. Il est calculé, pour la population âgée de d’embauche vi) attendent une réponse de l’employeur
15 ans et plus, comme suit : Taux de chômage
[(Population active âgée de 15 ans et plus) / (Population Le taux de chômage renseigne sur le déséquilibre entre
totale âgée de 15 ans et plus)] x 100 l’offre et la demande d’emplois. Il exprime la part de
Taux de NEET (Not in Employment, Education or la population dépourvue d’un emploi, et qui le cherche
Training) activement ou passivement, parmi la population active
âgée de 15 ans et plus. Il est calculé comme suit :
Indicateur introduit en 2010 par la Commission Européenne
pour identifier les jeunes qui ne sont ni en emploi, ni en [(Population active en chômage) / (Population active âgée
éducation, ni en formation. il concerne une catégorie, de 15 ans et plus)] x 100
plus large que les jeunes au chômage, qui recouvre des Taux d’emploi des lauréats de la formation
situations très diverses dont certaines cumulent les facteurs professionnelle
de vulnérabilité : jeunes qui, pour une raison ou une autre,
ne peuvent pas ou ne veulent pas travailler, jeunes au foyer C’est la proportion des lauréats actifs employés au cours
familial, jeunes volontaires, jeunes en situation d’handicap, de la période de référence de l’enquête.
jeunes en recherche d’orientation et autres jeunes inactifs. Aussi, le concept de l’emploi a été retenu au sens large du
terme qui considère comme actif occupé toute personne
ayant participé à la production des biens et services pour
au moins une heure pendant la période de référence de
l’enquête
DEMANDE DE TRAVAIL
L
a demande de travail traduit dans émanant de l’Enquête nationale sur l’emploi
une large mesure les besoins des où les créations d’emplois sont approchées
entreprises aussi bien quantitatifs par une simple variation de stock de la
que qualitatifs en main d’œuvre. population active occupée.
En l’absence d’opérations statistiques Sur cette base, on peut constater que le
adéquates réalisées auprès des entreprises, volume d’emploi a augmenté d’environ 86
ces besoins restent faiblement identifiés et mille postes d’emploi nets en 2017 portant,
insuffisamment détaillés. Pour une meilleure ainsi, le total de la population active occupée
compréhension de la dynamique de l’emploi, à 10,699 millions, dont 23,2% sont des
il est nécessaire d’étudier les structures femmes, 54,9% des urbains et 41,4% sont
désagrégées de l’emploi et les mouvements des diplômés.
de main d’œuvre (les taux d’entrée et de
sortie, la rotation de main d’œuvre, les Cette population reste majoritairement
mobilités sectorielles, professionnelles employée dans les services (40,9%)
et régionales, la démographie des et l’agriculture (38%). L’emploi dans le
entreprises…). Le besoin se manifeste, secteur public (administrations publiques et
aussi, aux niveaux des déterminants collectivité locales, établissements publics)
macroéconomiques et microéconomiques représente 8,2%.
de l’emploi et aux niveaux des politiques Autre fait marquant est lié à la qualité de
et institutions du marché du travail (coût l’emploi et la prévalence du sous-emploi
du travail, productivité, intermédiation, en relation avec la durée du travail et aux
réglementation, etc.). autres formes d’emplois inadéquats. En
En l’absence de ces informations, la effet, en 2017 le sous-emploi a touché
demande du travail au Maroc demeure plus d’un million d’actifs occupés âgés de
partiellement appréhendée à travers 15 ans et plus, soit un taux de sous-emploi
les données déclaratives des ménages de 9,8%. Ce taux reste, relativement, plus
élevé dans le secteur des BTP avec 15,8%.
2000-2010 2010-2017
Taux d’accroissement annuel moyen de l’emploi (15 ans et +) (%) 1,6 0,4
(*) il s’agit de l’élasticité de l’emploi par rapport à la croissance du PIB. Cet indice renseigne sur la réaction de l’emploi à la croissance c›est-à-dire la proportion
dans laquelle un point de croissance permet une création d’emploi.
Source : HCP + calculs de la DONMT.
75,0 7,0
Taux de croissance du PIB et taux
d'accroissement de l'emploi en %
70,0 6,0
Productivité du travail (en milliers)
5,0
65,0
4,0
60,0
3,0
55,0
2,0
50,0
1,0
45,0 0,0
40,0 -1,0
35,0 -2,0
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
Emploi (15 ans et plus en milliers) 10405 10510 10511 10625 10646 10679 10613 10699
Taux de féminisation (%) 26,7 26,3 26,1 26,7 27,0 26,8 23,1 23,2
Part des citadins (%) 49,7 50,2 50,6 50,3 50,5 50,6 55,0 54,9
Part des diplômés (%) 34,5 35,4 36,8 37,0 38,0 38,8 39,6 41,4
Taux d’emploi (15 ans et+) (%) 45,1 44,8 44,1 43,8 43,3 42,8 42,3 41,9
10.699.000
10405.000
41 dû principalement à la
3 baisse du taux d’activité des
femmes (22,4 % en 2017 et
37
25,9% en 2010).
35
1 11 1 1 1 15 1 1
Source : HCP.
Source : HCP
(*) Il s’agit du taux d’activité dans les trois régions du sud (Guelmim-Oued Noun, Laâyoune-Sakia El Hamra et Dakhla-Oued Ed Dahab)
Source : Elaboré par la DONMT sur la base des données du HCP.
0 à 33,5%.
11
-50
• Après la forte création de l’emploi
5 rémunéré en 2016 avec 126.000
-100 postes, l’année 2017 s’est soldée avec
1 un total de 57.000 emplois rémunérés.
-150
1 En revanche, les non rémunérés ont
-200 pris de la place avec la création de
Emplois rémunérés Emplois non rémunérés 29.000 emplois après une chute de
Source : HCP + calculs de la DONMT. 163.000 postes en 2016.
,
,
, 5, , 5,
, , , ,
, ,
r ba i n ur a l a ti ona l
1 11 1 1 1 15 1 1 2010 2017
Source : HCP + calculs de la DONMT.
Qualité de l’emploi
(1) Les diplômes de niveau moyen regroupent les certificats de l'enseignement primaire, ceux du secondaire collégial et les diplômes de qualification ou de spécialisation professionnelle.
(2) Les diplômes de niveau supérieur regroupent les baccalauréats, les diplômes de techniciens ou de techniciens spécialisés et les diplômes d'enseignement supérieur (facultés, grandes
écoles et instituts).
1,
, ,
2007 2013
• On estime que l’économie informelle représentait,
en 2013, 11,5 % du PIB. Hors agriculture, la part
11, 11,5 des emplois informels aurait atteint 36,6 % (contre
37,3 % en 2007).
Part dans l emploi non agricole global Part dans le PIB
urce : Elaboré
Source par la DONMT
: Elaboré sur la base
par la DONMT sur des résultats
la base de l’enquête
des résultats denationale
l’enquêtesurnationale
le secteursur
informel du HCP
le secteur
informel du HCP
Source : Elaboré par la DONMT sur la base des résultats de l’enquête nationale
sur le secteur informel du HCP
Prévalence du sous-emploi
• En 2017, 1,044 million de personnes sont en situation de sous-emploi, soit 9,8 % des actifs occupés. Depuis 2010,
cette part a fléchi de 1,8 point.
• Les femmes représentent 12,9 % de la population active occupée sous-employée en 2017, contre 14,4% % en
2010.
Tableau 17 : Niveau et caractéristiques du sous-emploi
(*) Il s’agit du taux de sous-emploi dans les trois régions du sud (Guelmim-Oued Noun, Laâyoune-Sakia El Hamra et Dakhla-Oued Ed Dahab)
Source : Elaboré par la DONMT sur la base des données du HCP.
Source : ANAPEC.
HOTE E IE SPO T
utres
EST TION 1,
NDE 1,
1,
DIST IB TION
Masculin ,
18% B TIMENT
,
IC T E
Féminin
82%
2016 2017
Emigration
Saisonniers Permanents Ensemble Saisonniers Permanents Ensemble
OFII France 5239 813 6052 5644 1189 6833
MTIP /ANAPEC 2289 429 2718 4847 787 5634
Total 7528 1242 8770 10491 1976 12467
Source : MTIP
Figure 75 : Répartition des travailleurs marocains Figure 76 : Evolution de l’effectif des travailleurs
émigrés selon le type de contrat marocains émigrés
12467
PE M NENTS
1
8770
6052 6833 5634
2718
II rance P Total
1 1
S ISONNIESelon
S les données de la Direction de l’Emploi du MTIP, 12.467 travailleurs marocain
Source : MTIP
EMI TS T utres
BES NIS 1
Source : MTIP
• 8.982 Contrats de travail visés en 2017 au profit des salariés étrangers (50% au titre d’un premier établissement),
enregistrant une augmentation de 23% par rapport à l’année 2016.
Source : MTIP
F NC ISE
T NISIENNE
1
• Les français et les chinois sont les
plus employés au Maroc à parts BE E
S D CO EENNE
ME IC INE
INDIENNE
SENE ISE ESP NO E T E PHI IPPINE
Source : MTIP
Source : MTIP
Concepts et Définitions
PRODUCTIVITÉ ET SALAIRE
S
uite aux revalorisations du salaire le secteur primaire de 12,1%, cette productivité a
minimum effectuées ces dernières années, chuté à un taux d’accroissement de moins d’un
les employés touchant le SMIG ont vu leur point en 2016, à cause de son repli de plus de 8%
pouvoir d’achat augmenter en moyenne dans le secteur primaire.
annuelle de 2,2% au cours de la période 2010-
Les compétences des ressources humaines sont à
2017. Cette situation est la conséquence d’une
la base de l’amélioration de la production et de la
tendance de progression du salaire minimum plus
création des richesses. Ainsi, au cours de la période
élevée que celle des prix à la consommation, soit
2011-2014, le taux d’encadrement du personnel
3,4% contre 1,2% en moyenne annuelle.
des industries de transformation, a gagné deux
D’un autre côté, selon les données de la Caisse points de pourcentage, 14,4% en 2014, au moment
nationale de sécurité sociale, le salaire mensuel où la productivité dans ce secteur a gagné 1,6% en
moyen a progressé de 1,8% en 2017 au lieu de moyenne annuelle sur la période.
3,1% une année auparavant. L’évolution moyenne
L’examen des corrélations entre le taux
sur la période 2010-2017 est de 2,5%.
d’encadrement, les rémunérations et la productivité
Le coût salarial par unité produite dans l’ensemble par « industrie » du secteur des industries de
du tissu économique, représente 35,9% en 2016. transformation, montre une relation positive entre
Selon les secteurs, les salaires les plus élevés par ces indicateurs, à l’exception toutefois, du secteur
rapport à la valeur ajoutée créée par le secteur, des « industries agroalimentaires ». Au niveau
sont distribués dans le tertiaire (44,9%), suivi du de cette dernière industrie, quand la productivité
secteur secondaire 29,5%, et puis le primaire avec est de 1,2 fois la productivité moyenne dans
12%. l’ensemble du secteur, le rapport des salaires
relatifs distribués, n’est que de 0,9.
La volatilité de la productivité du travail du secteur
primaire marque nettement celle de l’économie
nationale. Si elle a enregistré un accroissement
de 2,7% en 2015, grâce à son amélioration dans
140 13 ,3
130
120
117,
110
100
80
2006
2007
2008
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
200
IP I I
Sources : HCP et calculs de la DONMT.
10% 8,7%
• Accroissement du salaire moyen de
8% 3,5% en 2016, selon les données de la
6% Comptabilité nationale, au lieu de 2,1%
3,5%
4%
2,7% une année auparavant. C’est le secteur
2,1%
1,2% 1,4% tertiaire qui a bénéficié le plus de cette
2% 0,8% 0,5%
revalorisation avec une hausse de 2,7%.
0%
ect primaire ect secondaire ect tertiaire nsemble
2015 2016
Sources : HCP et calculs de la DONMT.
• Les données sur les industries de transformation Figure 82 : Accroissement des frais de personnel par
montrent un faible taux de revalorisation des travailleur et par secteur dans les industries
salaires en 2014 (0,3%) après une amélioration de transformation
de 4,4% en 2013. Contre toute attente,
,0%
contribuant à limiter les pertes de l’année 2014,
3,3% 4,2% 4,0%
le secteur des « industries textile et cuir » a 10%
4,3%
enregistré une amélioration des salaires de 1,6%
5% 5,7%
0,3%
5,7%, au moment où tous les autres secteurs 0%
-0,6%
-2,8%
-4,4%
ont connu une détérioration nette dans cet -5,8%
-5%
indicateur.
-10%
• Les données de la Caisse nationale de sécurité
sociale font ressortir un taux d’évolution du
salaire mensuel moyen de 1,8% en 2017 au 2014 2013
lieu de 3,1% une année auparavant. L’évolution
moyenne sur la période 2010-2017 est de 2,5%. Sources : Ministère de l’Industrie et calculs de la DONMT.
• La répartition des salariés déclarés en 2014 à la Caisse nationale de sécurité sociale, par tranches de salaires
journaliers et par rapport au salaire minimum, donne un taux de présence de smigards de 29,4% dans le tissu
économique structuré. Ceux qui touchent moins du salaire minimum ne représentent que 8,7% de l’ensemble des
salariés déclarés.
• La courbe de coût salarial unitaire affiche une tendance haussière durant cette dernière décennie. Ainsi, cet
indicateur a gagné un point de pourcentage, dans l’ensemble de l’économie nationale, en passant de 34,7% en
2010 à 35,9% en 2016.Quant aux industries de transformation, les coûts ont absorbé, entre 2010 et 2014, quatre
points de pourcentage de la richesse créée par ce secteur.
• Par grand secteur de l’économie nationale, les salaires les plus élevés par rapport à la valeur ajoutée créée, sont
distribués dans le secteur tertiaire avec un coût salarial unitaire de quelque 45%, suivi par le secteur secondaire
avec une part de 30%, et puis, le secteur primaire avec 12%.
• Dans les industries de transformation, le secteur le moins payant est le secteur des « industries agroalimentaires »
avec une part de 27,8% en 2014, qui est à l’autre extrémité par rapport au secteur des industries « textiles et de
cuir » avec une part de 70% de la valeur ajoutée créée la même année par ce secteur.
Figure 84 : Evolution du coût salarial par unité Figure 85 : Evolution du coût salarial par unité produite,
produite dans l’ensemble de l’économie par grand secteur d’activités économiques
37,0%
36,7% 45,5% 45,1% 44, %
36,5%
50%
36,0% 30,3% 2 ,5% 2 ,5%
35, % 40%
35,5% 30%
12, % 12,0% 12,0%
35,0% 20%
34,7%
34,5% 10%
0%
34,0%
1 15 1
33,5%
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 sect primaire sect secondaire sect tertiare
Tableau 22 : Evolution du coût salarial par unité produite par secteur (en %)
3 % 3 ,0%
38,7%
38%
37%
36%
35% 35,2%
34%
2008 200 2010 2011 2012 2013 2014
Sources : Ministère de l’Industrie et calculs de la DONMT.
Sources : Ministère de l’Industrie et calculs de la DONMT.
• La productivité de l’économie nationale soufre de la volatilité de celle du secteur primaire. Si elle a enregistré un
accroissement de 2,7% en 2015, grâce à son amélioration dans ce secteur de 12,1%, ce taux a chuté à moins d’un
point de pourcentage en 2016 ; en parallèle, le secteur primaire qui s’est replié de plus de 8% la même année.
2,7% 10%
5% 2,1%
0, % 0,5% 1,1%
-1,0%
0%
5% 5,2%
2,7% 2,6% 1,8% 2,7%
-5% -8,2% 0% 0, %
2011 2012 2013 2014 2015 2016
-10% -5%
nsemble ect primaire ect secondaire ect tertiaire
2015 2016 -10%
ect primaire ect secondaire ect tertiaire nsemble
Sources : Ministère de l’Industrie et calculs de la DONMT.
Sources : HCP et calculs de la DONMT
2014 2013
Sources : HCP et calculs de la DONMT
• Il est économiquement connu que les charges du personnel des unités économiques ainsi que leur productivité,
évoluent positivement avec le taux d’encadrement, de même que pour la relation entre la productivité et ces charges.
Ces corrélations sont vérifiées, à travers l’examen des données disponibles sur les industries de transformation par
secteur d’activités économiques, à l’exception toutefois, du secteur des « industries agroalimentaires » qui englobe
des activités dont la formation des salaires ne semble pas répondre à ce constats.
• Au cours de la période 2011-2014, le taux d’encadrement du personnel des industries de transformation, a gagné
deux points de pourcentage. Il était de 14,4% en 2014.
• Les secteurs disposant de plus de compétences sont les secteurs des « industries chimiques et parachimiques »
(27,2%) et des « industries métalliques et mécaniques » (17,2%). Le secteur des « industries textiles et de cuir »
emploie des cadres dans la limite de 8,0% de l’ensemble de ses ressources humaines.
Tableau 23 : Evolution du taux d’encadrement (en %) de l’emploi permanent dans les industries de
transformation
Sources : Ministère de l’Industrie et calculs de la DONMT. Sources : Ministère de l’Industrie et calculs de la DONMT.
• Quand la productivité des industries argo- Figure 92 : Relation taux d’encadrement-salaire par
alimentaires est de 1,2 fois la productivité secteur : indices de comparaison. Exercice 2014.
moyenne dans le secteur des industries de
transformation, le rapport entre les deux
salaires distribués relatifs n’enregistre
qu’une part de 0,9.
7. Comparaison internationale
(6) Indice d'encadrement = rapport taux d'encadrement du secteur par rapport au taux d'encadrement dans l'ensemble des industries.
(6) Indice de productivité = rapport productivité du secteur par rapport à la productivité dans l'ensemble des industries.
(6) Indice de salaire = rapport salaire du secteur par rapport au salaire dans l'ensemble des industries.
à 9,5%. -6,0% -4,0% -2,0% 0,0% 2,0% 4,0% 6,0% 8,0% 10,0% 12,0%
Figure 95 : Revenu national brut par habitant en dollar américain. Année 2016
Portugal 1 880
Tur uie 11230
oumanie 480
exi ue 040
Br sil 8840
Bulgarie 7580
P rou 5 50
ordanie 3 20
Tunisie 36 0
Philippines 3580
g pte 3410
Indon sie 3400
aroc 2880
Inde 1670
0 2000 4000 6000 8000 10000 12000 14000 16000 18000 20000
Sources : Base de données de la Banque Mondiale
Figure 96 : Revenu national brut par habitant en PPA$ courant. Année 2016
Portugal 2 40
Tur uie 24 80
oumanie 22370
Bulgarie 1 1 0
exi ue 17160
Br sil 14810
P rou 12480
Indon sie 11220
Tunisie 11150
g pte 10 80
Philippines 3 0
ordanie 8 80
aroc 7710
Inde 64 0
g pte 10,1%
Inde ,5%
Philippines 8,8%
Indon sie 7,8%
P rou 7,8%
oumanie 6,7%
Bulgarie 6,4%
Br sil 5, %
ordanie 4,4%
Tur uie 3,7%
aroc 2,5%
Tunisie 1,0%
exi ue 0,8%
Portugal 0,3%
Inde 7,6%
oumanie 7,1%
Indon sie 6,7%
Tur uie 6,4%
P rou 6,2%
Philippines 5,8%
Bulgarie 5,6%
aroc 4,0%
g pte 3,5%
Tunisie 3,3%
Br sil 2, %
exi ue 2,8%
Portugal 2,3%
ordanie 0,4%
Inde 5,3%
Indon sie 4,0%
Philippines 3,7%
oumanie 3,5%
P rou 3,5%
Tur uie 3,0%
Bulgarie 2,1%
aroc 2,1%
g pte 1,7%
Tunisie 1,0%
exi ue 0,5%
Portugal 0,4%
Br sil -0,1%
ordanie -0,7%
EMPLOYABILITÉ ET
INSERTION PROFESSIONNELLE
E
n parallèle avec les politiques Le programme Auto-Emploi a permis la
publiques d’ordre macro-économiques création de 1.296 entreprises en 2017 (TPE,
ou sectorielles, la politique d’emploi coopératives et activités individuelles) et a
est renforcée par la mise en œuvre généré plus de 2.700 emplois directs, soit près
de programmes ciblés de promotion de 2 emplois en moyenne par projet. Entre
de l’emploi salarié, d’amélioration de 2010 et 2017, plus de 7.200 entreprises ont
l’employabilité et d’encouragement de l’auto- été créées grâce à ce programme, générant
emploi. plus de 15,4 mille emplois et plus de 20.500
candidats ont été accompagnés par les
Le programme Idmaj, qui comprend le contrat
guichets ANAPEC dédiés à l’auto-emploi.
de droit commun à durée déterminée ou
indéterminée et le contrat d’insertion, a permis D’avril 2016 à 2017, le programme Tahfiz, qui
l’insertion de plus de 89.000 jeunes en 2017, vise la promotion de l’emploi via un dispositif
dont 5.634 dans le cadre du placement à incitatif au profit des entreprises et associations
l’international. Sur la période 2012-2017, nouvellement créées, a fait l’objet de 5.446
le nombre d’insertions a atteint 410.000 protocoles de bénéfice déposés et validés par
bénéficiaires, soit un taux d’accroissement l’ANAPEC, dont ont bénéficié 2.155 entreprises
annuel moyen de 10% durant cette période. et 5.446 salariés.
Le programme Taehil a bénéficié à plus de Par ailleurs, les indicateurs déduits des
18.600 chercheurs d’emploi en 2017 (12,5% études d’évaluation montrent que 66% des
par rapport à 2016), dont 2.856 ont bénéficié bénéficiaires du contrat d’insertion en 2014
d’une formation qualifiante ou de reconversion, ont été déclarés à la CNSS après la date de
3.752 de la formation contractualisée pour signature du contrat et 55% en 2017. De
l’emploi et 8.817 de la formation au profit même, le programme Idmaj a contribué à la
des secteurs émergents. Près de 105.700 réduction de la durée moyenne pour l’accès
personnes ont bénéficié du programme durant à un emploi durable et a permis de satisfaire
la période 2012-2017, soit plus de 17.600 les besoins des entreprises en matière de
bénéficiaires en moyenne annuelle. ressources humaines.
2016 2017
Nombre d’entretiens de positionnement 85089 87325
Effectif des participants aux ateliers de recherches d’emploi 48737 54843
Nombre d’offres d’emploi recueillies 90232 102054
Source : ANAPEC
87325
85089
des chercheurs d’emploi, a atteint
79662
75265
71651
plus de 87.300 entretiens au titre de
69297
68948
67946
l’année 2017, soit une progression
54843
de 2,6% par rapport à l’année 2016;
48737
45633
40784
40379
40273
37430
5
1
Source : MTIP.
x
3. Bilan des programmes actifs de l’emploi (PAE)
Programme Idmaj
5 • Depuis son lancement en 2006 et à fin 2017, plus de 697.000 personnes ont bénéficié du programme Idmaj, soit
un taux d’accroissement annuel moyen de 9,5% durant cette période ;
• Après avoir enregistré une baisse entre 2010 et 2012, le nombre de bénéficiaires Idmaj a connu une hausse
remarquable depuis 2013, enregistrant un taux d’accroissement annuel moyen de près de 12% entre 2013 et 2017.
11 ,
et un taux de réalisation de
11 ,
11 ,
11 ,
5 , 118,8% de l’objectif fixé en
1 1,
40000 5 , , 5 , , , 51, 40
,
,5
,
2017 ;
5,
20000 20 • Selon le genre, l’analyse des
indicateurs de réalisation fait
0 0 ressortir un léger écart entre
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 les hommes et les femmes I
Part des emmes (en %) (51,6% des bénéficiaires
ombre de b n iciaires du programme Idma sont des femmes et 48,4%
Source : Elaboré par la DONMT sur la base des données de l’ANAPEC. sont des hommes) ;
Source : Elaboré par la DONMT sur la base des données de l’ANAPEC.
Figure 105 : Taux de réalisation annuels des objectifs fixés
(en %) -Programme Idmaj-
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
11 ,
11 ,
11 ,
11 ,
1 1,
,5
,
5,
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Source : Elaboré par la DONMT sur la base des données de l’ANAPEC.
60 38,2
Employabilité et Insertion professionnelle
•
le diplôme, près des deux tiers des bénéficiaires Idmaj (64%) sont des bacheliers ou diplômés de la formation
Selon
professionnelle en 2017. Les diplômés de l’enseignement supérieur représentent 17% du total des bénéficiaires ;
• Sur
le plan sectoriel, le secteur des services se positionne au premier rang en termes de recours à ce programme
en 2017 (53%), suivi du secteur de l’industrie (37%), de l’agriculture et pêches et du BTP.
• termes d’évolution, force est de constater une nette évolution entre 2016 et 2017 du nombre de bénéficiaires
En
Idmaj dans les secteurs de l’agriculture et pêche (+47,2%), de l’industrie (+23,4%) et des services (+8,3%). Le
secteur du BTP a enregistré un repli de 4% du nombre de bénéficiaires durant cette période. Cette baisse est liée
au ralentissement enregistré des activités dudit secteur.
Masculin Féminin
Féminin
Masculin
, , 51, 51,
CI CDI
4,3% Masculin
Masculin Féminin
Féminin
71,1% 51, 51,
, ,
Programme Taehil
Tableau 27 : Evolution des bénéficiaires du programme Taehil
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Nombre total de bénéficiaires du pro-
14902 19040 18313 18658 18390 15171 16542 18612
gramme Taehil
Nombre de bénéficiaires par type de composante
FCE 2994 4761 3141 4285 2138 2183 3986 3752
FQR 2313 3522 3152 2610 1852 1945 2793 2856
FSE 7856 9247 10483 11763 12798 8892 7395 8817
Partenariat (national et régional )(*)
1739 1510 1537 - 1602 2151 2368 3187
Taux de croissance du nombre de bénéficiaires Taehil (en %)
6,2 27,8 -3,8 1,9 -1,4 -17,5 9,0 12,5
Taux de réalisation de l’objectif fixé (en %)
62,1 68,0 61,0 93,3 102,2 84,3 91,9 93,1
Source : ANAPEC + calculs de la DONMT. (*) : y compris les actions partenariales dans le cadre du programme PEJ, pour 2016 et 2017. FCE : Formation Contractualisée pour l’Emploi. FQR
: Formation Qualifiante ou de Reconversion. FSE : Formation Secteurs Emergents (FSE)
15,
Nombre de bénéficiaires Taehil
93,1
40,0
68,0
62,1
61,0
0,0
• Baisse du rythme d’évolution du nombre de bénéficiaires de la FQR en 2017, enregistrant une hausse de 2,3% par
rapport à 2016 contre une hausse de 43,6% une année auparavant ;
• Près de la moitié (48%) des bénéficiaires des actions de formation qualifiante ou de reconversion sont concentrés
dans deux régions : Casablanca-Settat et Rabat -Salé -Kénitra.
5 5
Auto-emploi
1400
2566 2709 • 1.296 structures ont démarré
1200 leur activité dans le cadre du
Nbre d'entreprises créées
1000
1970
1835 programme «Auto-Emploi» au
1769
1582 1795 titre de l’année 2017, marquant
800 une évolution de 53% par
1200
1296
1021
400
665
633
conséquence la génération de
200 plus de 2.700 emplois directs,
0 soit environ 2 emplois générés
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 en moyenne par entreprise
Nombre d'entreprises créées Emplois générés créée.
Source : Elaboré par la DONMT sur la base des données de l’ANAPEC.
3695
2425
projet accompagnés ou en
1904
1891
cours d’accompagnement, il
1418
1202
s’est accru de 27% passant
de 1.904 à 2.425 candidats
x x
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Source : Elaboré par la DONMT sur la base des données de l’ANAPEC
Figure 119 : Répartition du nombre d’entreprises créées selon la nature du
Figure 118 : Répartition du nombre d’entreprises créées selon la nature du financement
• Depuis le démarrage du programme, l’autofinancement demeure le moyen de financement auquel les porteurs de
projets ont le plus recours avec une part de 44.9%, suivi par les financements à travers l’INDH
x et celui des banques,
avec des parts respectives de 25% et 21% ;
• x Au titre de l’année 2017, près de la moitié des projets ont été financés dans le cadre de l’INDH, suivi de
x
l’autofinancement avec une part de 32%. x
Figure 119 : Répartition des structures démarrées x
selon le genre (2017)
x : Répartition des structures démarrées selon le
120 1
Femme
Femmes
27% x
x
x
20
Beni Mellal-Khénifra 57 • Près de 3 structures sur
41
Dakhla - Oued Ed Dahab 83 10, ont démarré sur l’axe
Draa - Tafilalet 51
132 Casa-Kénitra, suivi des
L'oriental 64
166 régions de Fès-Meknès
Laayoune - Sakia El Hamra 16
76 et Marrakech-Safi, qui ont
Guelmim - Oued Noun
104 abritées repsectivement
335
Souss - Massa x 117
426
203 et 123 structures dans
119 le cadre du programme
Tanger - Tétouan - Al Houceima 251
123
«Auto-emploi».
Marrakech - Safi 143
Rabat - Salé - Kénitra
173 •
Près de la moitié des
x
226
203 emplois générés par ces
Fès - Meknès 568
205
structures (49%), a été
Casablanca SETTAT
: épartition
306 des bénéficiaires du programme Tahfi3 selon
localisé dans le genre
régions
Nombre de structures démarrées Emplois Générés par les TPE (Fès-Meknès, Souss-
Nombre de structures démarrées Emplois Générés par les TPE
Massaemme
et Guelmim-oued
x
Source : Elaboré par la DONMT sur la base des données de l’ANAPEC.
noun).36%
x
Programme Tahfiz
x omme
x
• 64% de bénéfice du programme Tahfiz ont été déposés et validés
Depuis son démarrage en Avril 2016, 5.446 protocoles
au niveau de l’ANAPEC pour 5.446 salariés et 2.155 entreprises. Durant l’année 2017, 3.211 protocoles Tahfiz ont
été validés pour 3.211 salariés et 1.450 entreprises.
1
1 : épartition des bénéficiaires du Programme Tahfi par Dipl me
Figure 121 : Répartition des bénéficiaires du Figure 122 : Répartition des bénéficiaires du
programme Tahfiz selon le genre Programme Tahfiz par Diplôme
utres
Dipl més
Enseignement
Supérieur
Bac
auréats de la Formation
Professionnelle
Source : Elaboré par la DONMT sur la base des données de l’ANAPEC. Source : Elaboré par la DONMT sur la base des données de l’ANAPEC.
• x
Prés des deux tiers des bénéficiaires (64%) sont des hommes.
• Les profils des bénéficiaires sont départagés principalement entre trois catégories : Diplômés de l’enseignement
supérieur (34%), lauréats de la formation professionnelle (22%) et bacheliers (20%)
36%
abat Salé Marra ech Safi
énitra 1
1
• L’axe Casablanca-Kénitra s’accapare la moitié x • Près des deux tiers des bénéficiaires du
x
des bénéficiaires du programme Tahfiz, suivi de la programme Tahfiz exercent dans le secteur des
région Marrakech-Safi, avec une part de 18%. services.
: épartition des bénéficiaires du Programme Tahfi par secteur d activité
4. Insertion professionnelle des bénéficiaires du contrat d’insertion
griculture,
P che
Education
Les travaux d’appariement des fichiers des bénéficiaires du contrat d’insertion (CI) et du fichier de déclarations de
salaires à la CNSS réalisés en 2018, ont porté sur 48.256 bénéficiaires du CI au titre de l’année 2014. Ils permettent
H tellerie
de renseigner sur l’insertion professionnelle des bénéficiaires du CI dans un emploi déclaré dans le secteur formel
de l’économie.
BTP
Caractéristiques des bénéficiaires du CI
Services
• En 2014, 48.256 demandeurs d’emploi ont bénéficié du CI, dont :
5 Figure 125 : Bénéficiaires du
57%Industrie
des femmes CI en 2014 par sexe
33% des bacheliers
28% des techniciens
20% des diplômés de qualification ou de spécialisation
9% des diplômés universitaires Homme
Hommes
x 61% des bénéficiaires âgés de moins de 25 ans 43%
28% des bénéficiaires âgés de 25 à 29 ans
Femme
• Un écart significatif entre les hommes et les femmes 5
bénéficiaires du CI en 2014, dont plus de la moitié (57%)
sont des femmes. Femmes
57%
• La majorité des bénéficiaires du CI en 2014 sont des jeunes
Source : Elaboré par la DONMT sur la base des données de l’ANAPEC.
âgés de 20 à 29 ans, qui représentent 90% du total des
bénéficiaires.
• Les profils sont diversifiés selon le diplôme, près d’un tiers (33%) sont des bacheliers, 28% sont des techniciens,
20% ayant des diplômes de qualification ou spécialisation professionnelle et plus de 9 % ayant des diplômes
universitaires.
1 du Travail 2017
Marché 83
Figure 126 : Bénéficiaires du CI en 2014 par diplôme Figure 127 : Bénéficiaires du CI en 2014 par âge
1
11 Baccalaur at
oins de 25 ans
P ou P( )
oins de 25 ans 25-2 ans
Source : Elaborés par la DONMT sur la base des résultats d’appariement des fichiers ANAPEC Source : Elaborés par la DONMT sur la base des résultats d’appariement
et CNSS (2018) / (**) : CSP : Certificat de spécialisation professionnelle, DQP : Diplôme de des fichiers ANAPEC et CNSS (2018).
qualification professionnelle. / (*) : Diplômes des 1er,2ème et 3ème cycles universitaires.
• Sur un total de 48.256 bénéficiaires du CI en 2014, près de 31.900 bénéficiaires sont déclarés à la CNSS après la
date de signature du contrat, soit un taux d’insertion 1 de 66%.
• Après environ trois ans de la date de signature du contrat (2017), près de 26.600 bénéficiaires du CI en 2014 sont
déclarés à la CNSS, soit un taux d’insertion 2 de 55%.
Figure 128 : Parts des bénéficiaires du CI en 2014 Figure 129 : Parts des bénéficiaires du CI en 2014
déclarés à la CNSS après la date de signature de déclarés à la CNSS en 2017 selon le genre
contrat par genre (Taux d’insertion1) (Taux d’insertion2)
72% 66% 60%
55%
62% 51%
• Selon le genre, l’insertion professionnelle des bénéficiaires du CI en 2014 est plus favorable aux hommes qu’aux
femmes. En effet, aussi bien le taux d’insertion 1 que le taux d’insertion 2 est plus élevée chez les hommes
(respectivement 72% et 60%) que chez les femmes (62% et 51%)
Figure 130 : Parts des bénéficiaires du CI en 2014 Figure 131 : Parts des bénéficiaires du CI en 2014
déclarés à la CNSS après la date de signature de déclarés à la CNSS en 2017 selon l’âge
contrat selon l’âge (Taux d’insertion1) (Taux d’insertion2)
57%
66% 68% 55% 55%
52%
63% 63%
Source : Elaborés par la DONMT sur la base des résultats d’appariement des fichiers ANAPEC et CNSS (2018)
• Selon x
l’âge, l’analyse révèle que ce sont les jeunes âgés de 25 à 29 ans bénéficiaires du CI qui sont relativement les 9
plus déclarés à la CNSS, avec un taux d’insertion 1 de 68% et un taux d’insertion 2 de 57%. Par ailleurs, ces taux
varient légèrement pour les autres tranches d’âges.
• L’analyse par diplôme révèle que les titulaires d’un diplôme d’ingénieur, les titulaires d’un bac+2 ou plus et
les techniciens semblent avoir plus de chance d’être insérés dans un emploi déclaré dans le secteur formel de
l'économie que les autres diplômés.
Figure 132 : Parts des bénéficiaires du CI en 2014 déclarés à la CNSS après la date
de signature de contrat par diplôme (Taux d’insertion 1)
81% 80%
6 % 74%
61% 63% 67% 65% 62% 64% x
66% 64% 6 %
5 %
54% 54% 54% 53%
50% 50%
Marché du Travail 2017 85
Figure 133 : Parts des bénéficiaires du CI déclarés à la CNSS en 2017 selon le
diplôme (Taux d’insertion2)
66% 64% 6 %
5%
54% 54% 54% 53%
50% 50%
• Au niveau national, 70% des bénéficiaires d’un contrat d’insertion au cours de la période 2009 – 2013, sont déclarés
à la CNSS après la date de signature du contrat et 55% sont déclarés à la CNSS en 2015. Ces taux d’insertion des
bénéficiaires du CI (2009-2013) sont marqués par des disparités structurantes selon le genre, les groupes d’âge,
les secteurs d’activité et les régions.
Figure 134 : Taux d’insertion1 (**) des bénéficiaires du Figure 135 : Taux d’insertion2 des bénéficiaires du
CI (2009-2013) par région (en%) CI (2009-2013) par région (en%)
Tanger-T touan- l oceima
asablanca- ettat 5
arra ech- a i 5
ouss- assa 5
abat- al - nitra 5
B ni ellal- h ni ra
s- e n s
riental
r a-Ta ilalet 1
aa oune- a ia l amra
a hla- ued ddahab
uelmim- ued oun
Source : Elaboré par la DONMT sur la base des résultats d’appariement des fichiers ANAPEC et CNSS (2016).
• Selon l’âge, l’analyse révèle que ce sont les jeunes âgés de 20 à 29 ans bénéficiaires du CI qui sont les plus déclarés
à la CNSS, avec un taux d’insertion1 de 71% (contre 60% chez les bénéficiaires âgés de 45 ans et plus). Ce taux varie
considérablement selon les régions, allant de 50% dans les régions du Sud à 76% dans la région de Tanger- Tétouan-Al
Hoceima.
(*) : les résultats détaillés des travaux d’appariement relatifs aux bénéficiaires du CI au titre de l’année 2014 sont en cours de traitement et d’analyse (codification, apurement, etc.).
(**) : Pour les bénéficiaires du CI entre 2009 et 2013, la période de référence du taux d’insertion 1 est celle allant de la date de signature du contrat CI jusqu’à fin 2015. Pour le taux
d’insertion 2, l’année de référence est 2015.
Hommes Femmes
Figure 136 : Taux d’insertion 1 des bénéficiaires du CI Figure 137 : Taux d’insertion 1 des jeunes âgés de 20-29 ans
(2009-2013) selon l’âge (en %) bénéficiaires du CI (2009-2013) selon les régions (en %)
Dr a Tafilalet 5
oins de 20 ans égions du Sud 5
Source : Elaboré par la DONMT sur la base des résultats d’appariement des fichiers ANAPEC et CNSS (2016).
9
L’insertion professionnelle est plus favorable aux hommes et aux jeunes :
x
Figure 138 : Taux d’insertion 1 des bénéficiaires du CI
• L’analyse selon le genre révèle
(2009-2013) selon le genre et les régions (en%)
que l’insertion professionnelle des
bénéficiaires du CI est plus favorable 5
aux hommes. En effet, la part des
x égions du Sud 5
20 2 ans 1
Marché du Travail 2017 87
oins de 20 ans
Secteur des services
• La structure des bénéficiaires du CI déclarés dans un emploi formel selon la taille d’entreprise montre que ce sont
les entreprises employant plus de 100 salariés qui insèrent le plus souvent les bénéficiaires du CI. En effet, plus de
la moitié (56%) des bénéficiaires du CI insérés après la date de signature de contrat, ont été déclarés à la CNSS par
les entreprises de plus de 100 salariés.
al hénifra 1
11-50 salari s
Source : Elaboré par la DONMT sur la base des résultats d’appariement des fichiers ANAPEC et CNSS (2016).
• Selon la dimension territoriale, la proportion des bénéficiaires du CI déclarés à la CNSS par les entreprises de plus
x
de 100 salariés varie largement selon les régions. Elle est plus élevée dans les régions qui se caractérisent par une
prédominance des activités industrielles et tertiaires, atteignant 68% dans la région de Rabat-Salé-Kénitra, 58%
dans la région du Casablanca-Settat et 52% dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima.
• Les neuf autres régions sont caractérisées par une proportion élevée des bénéficiaires du CI déclarés par les micros
(1-10 salariés) et les petites entreprises (11-50 salariés) après la date de signature de contrat. Près de 50% des aa oun
bénéficiaires du CI dans ces régions ont été déclarés à la CNSS par les micros et les petites entreprises. Cette Ha
proportion varie entre 44% dans la région de Marrakech-Safi et 78% dans la région de Guelmim-Oued Noun. Da hla Oued
Eddahab
100%
0%
80%
70% F s Mé nes
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
Source : Elaboré par la DONMT sur la base des résultats d’appariement des fichiers ANAPEC et CNSS (2016).
x
x
Draa Tafilalt
Source : ANAPEC
Source : l’ANAPEC.
• Le besoin global en
profils cadres et cadres
1
intermédiaires est de
7.531, soit 9% du besoin 5 1 1 1 ,5 ,
prévisionnel national à
fin 2018 dont 77% sont
concentrés sur l’axe
Casablanca- Settat, Rabat-
Salé-Kénitra.
Source : l’ANAPEC.
1
1 • Le besoin en profils qualifiés sans
exigence de diplôme a atteint
5 35.541 soit 45% du besoin national
1 1 ,
à fin 2018. Il est plus présent dans
les régions à vocation industrielle
tel que Rabat-Salé-Kénitra,Tanger-
Tétouan-Al Hoceima et Casablanca-
Settat
Source : l’ANAPEC.
Source : l’ANAPEC.
Programme Idmaj
Programme permettant aux jeunes diplômés d’acquérir
une première expérience professionnelle au sein de
l’entreprise pour favoriser leur insertion dans la vie
professionnelle et de développer les ressources humaines
de l’entreprise par le recrutement de jeunes diplômés.
Programme Taehil
Programme visant à améliorer l’employabilité des
chercheurs d’emploi par l’acquisition des compétences
professionnelles pour occuper des postes d’emploi dûment
identifiés ou potentiels et ce, à travers trois dispositifs de
formation :
• Formation Contractualisée pour l’Emploi (FCE)
• Formation Qualifiante ou de Reconversion (FQR)
• Formation d’appui aux Secteurs Emergents (FSE).
Programme « Auto-emploi »
Programme ayant pour objectif l’appui à la création de
la Très Petite Entreprise (TPE). Il constitue une mesure
stratégique pour l’insertion dans la vie active et la création
d’emplois. La mise en oeuvre de ce programme implique
plusieurs intervenants publics et privés, en l’occurrence
les chambres de commerce, d’industrie et de services,
l’OFPPT, des associations de micro crédit, des cabinets
privés et des établissements de formation.
Programme Tahfiz
Ce programme a pour objectif de promouvoir l’emploi en
mettant en place des mesures incitatives au profit des
entreprises créées durant la période allant du 1er janvier
2015 au 31 décembre 2019 et des associations qui
embauchent les demandeurs d’emploi dans le cadre des
contrats de travail à durée indéterminée.
PROTECTION SOCIALE
A
u Maroc, pays en transition personnes non-salariées exerçant une activité
démographique et économique, libérale.
la protection sociale est une
composante importante de la Pour ce qui est de l’année 2017, le nombre
politiques sociale et un vecteur vital de salariés déclarés à la CNSS a atteint 3,38
pour le développement dans la mesure où elle millions personnes portant ainsi le taux de
consolide la cohésion sociale, renforce le capital couverture des salariés du secteur privé à plus
humain, génère des opportunités de création de 82%. Plus de 40% des déclarés travaillent dans
la richesse et offre un sentiment de sécurité et les services et 18% dans l’industrie. La masse
de confiance chez tous les citoyens. salariale déclarée au titre de l’année 2017
était de l’ordre de 138 MMDh. Le nombre de
Au regard des déficits enregistrés par le passé, bénéficiaires des prestations quant à lui a été
des enjeux liés aux changements structurels de1.960.700, pour un montant de 16,52 MMDh.
touchant l’économie et le marché du travail et
des mutations sociodémographiques, le Maroc Pour ce qui est de la couverture médicale de base,
a engagé plusieurs chantiers de réforme visant l’effectif des assurés actifs de l’AMO a atteint
l’amélioration de sa politique sociale et le 3,2 millions de personnes en 2017 et celui des
renforcement des mécanismes de son système ayants droits 5,3 millions. Les bénéficiaires du
de protection sociale, notamment par la réforme RAMED étaient 10,429 millions en 2016. Quant
des retraites et la couverture médicale. à l’assurance maladie obligatoire, le total des
bénéficiaires a atteint 9,55 millions en 2017,
Ainsi, l’année 2017 a connu l’adoption de la loi dont 3,03 millions immatriculés à la CNOPS et
98.15 relative à la mise en place d’un régime 6,52 à la CNSS.
de couverture médicale obligatoire au profit des
travailleurs non-salariés. Cette loi va permettre Sur un autre registre, plus de 27.300 personnes
à 11 millions de Marocains, entre assurés et ont déposé une demande pour bénéficier de
ayants droit, de bénéficier d’une couverture l’indemnité pour perte d’emploi, dont 39,9% ont
médicale. L’année a connu aussi la promulgation pu être indemnisés pour une durée moyenne
de loi n°99-15 mettant en place le régime de avoisinant les 6 mois.
retraite pour les travailleurs indépendants et
Figure 15 : Evolution
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 entre
2017 1 1
Population active occupée( en millions) 10,4 10,5 10,5 10,6 10,6 10,7 10,6 10,7
25%
20%
Salariés du secteur privé( en millions) 3,6 3,5 3,5 3,7 3,8 3,9 4 -
15%
10%
Nombre de salariés déclarés à la CNSS( en millions) 2,4 2,5 2,7 2,9 3 3,1 3,28 5%
3,38
0%
ervices
Taux de couverture sociale des salariés du secteur privé 66% 72% 77% 78% 79% 80% 82% -
Protection sociale des travailleurs
Source:HCP –CNSS-
x
• Le nombre de salariés déclarés à la CNSS au titre de l’exercice 2017 s’est accru de 3,05 % par rapport à 2016.
Figure 15 : épart
Ainsi, le taux de couverture sociale des salariés du secteur privé atteint 82% en 2016.
75%
72% 1,5 3%
70% 3%
65% 66% 1
60%
,5
55%
50%
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
x
salariés déclarés Taux de couverture sociale la CNSS
CNSS, calcul OMT
Figure
Figure15 148
: Evolution de la répartition
: Evolution sectorielle du
de la répartition nombre de du
sectorielle salariés déclarés
nombre la CNSS
de salariés
entre 1 1 déclarés à la CNSS entre 2016-2017
25%
20%
2016 2017
15%
10%
5%
0%
inanci res et
manu acturi re
ommerce
entreposage
construction
communication
s lviculture et
bergement et
ervices
Transport et
In ormation et
d assurance
griculture,
restauration
ctivit s
Industrie
p che
Nombre d’entreprises affiliées 155 560 170 910 181 112 194 300 206 000 228 000
Masse salariale déclarée à la CNSS (MM. DH) 99,9 106,1 114,3 122,4 130,9 138
Masse salariale CNSS /PIB* (%) 11,78 11,82 12,37 11,86 14,3 14,7
Montant des cotisations CNSS/ PIB (%) 1,78 1,77 1,92 2,26 2,2 -
Source : CNSS Figure 152 : Evolution de la pension vieillesse moyenne-CNSS (en DH) x
Figure 1 : Evolution de la pension vieillesse mo enne CNSS en DH
1878 1 12 1 33
1831 1886
1768 17 8
Tablea
• La pension vieillesse moyenne a 1661
connu une valorisation passant
de 1600 dirhams en 2010 à 1900
dirhams versée en 2017.
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
• Les assurés actifs de l’AMO ont atteint 3,2 millions en 2017 contre 2,7 millions assurés en 2012, les pensionnés
assurés de leur côté ont atteint 936 milles contre 727 milles en 2012.
• Les ayants droits assurés par l’AMO ont atteint 5,3 millions en 2017 contre 4,2 millions en 2012.
• Le nombre des bénéficiaires du Régime d’assistance médicale (RAMED) s’est établi à 10.429 millions en 2016
contre 2,6 millions en 2012.
Source: CNOPS CNSS, calcul OMT Source: CNOPS CNSS, calcul OMT
x Tableau 34 : Evolution des dépenses des prestations servies AMO (en MM. DH)
10 14 10 62
Montant global des indemnités (en DH) 113 277 428 149 000 681 128 784 607
2016 2017
• La durée moyenne d’indemnisation avoisine 6
Source : CNSS
mois.
Figure 156 : Répartition sectorielle des bénéficiaires de l’IPE
• Le secteur de la construction
s’accapare la majorité des
bénéficiaires IPE.
Source : CNSS
Figure 1 : Evolution de l IPE mo enne par salarié
Figure 1 : Evolution de l IPE mo enne par salarié
Figure 158 : Evolution de l’IPE moyenne par salarié
IPE
2 404 2 411
235 2 404 2 411
235
T IT I
15
15 1 1 1 1
TT T TI TI
Source : CNSS
I TI
T I TI
T TP Figure
Figure 1 159 : Part
: Part desdes demandes
demandes rerejetées parmotif
etées par motif -2017-
1
I T TP Figure 1 : Part des demandes re etées par motif 1
P
T T P 7%
Nombre de jours déclarés est inférieur à 260
TI
4%
T TI 7% 25% Nombre de jours déclarés est inférieur à 780
5% 4%
T T 5% 5% 25% Manque de pièces
I T 5% Hors délais
1
Perte d'emploi suite à un départ volontaire
E 1
27% Assurés ayants des déclarations de salaire dans la
27% période de perte d'emploi
I 27% Autres Motifs
ebaa 27%
Source : CNSS
I
i in ebaa • Le montant moyen de l’IPE par salarié a connu une valorisation de 2,2 % entre 2015 et 2017.
• x nombre de dossiers rejetés a atteint 14515 dossiers, soit 53% de l’ensemble des demandes déposées,
En 2017, le
ces rejets sont dus essentiellement au non-respect des conditions du dispositif et au manque de pièces.
et
xx
T
• Les bénéficiaires des rentes viagères permanentes et des majorations de rentes des agents non titulaires de l’Etat et
autres catégories a évolué de 3226 en 2016 à 3243 bénéficiaires en 2017.
Tableau 37: Evolution des indicateurs sur les accidents de travail et des maladies professionnelles
2013 2014 2015 2016 2017
Nombre polices d’assurance 217 101 172 682 184854 185319 -
Montant global des polices d’assurance (en MDH) 2 140 2 214 2 091 2174,1 2222,5
Nombre d’accidents du Travail déclarés /survenus 44 665 42 138 42317 41304 -
Montant global des prestations et indemnités (en MDH) 1 107 1 153 1 462 1632 -
Source : ACAPS
• Le nombre de polices d’assurances a atteint 185 319 assurances en 2016, pour un montant global de 2174 MDH,
contre 217 101 polices pour un montant de 2140 MDH en 2013.
• Le nombre d’accident du travail déclarés en 2016 a baissé de 44 665 accidents en 2013 à 41 304 accidents en
2016. Le montant global des prestations et indemnités a augmenté pour atteindre 1632 MDH en 2016 contre 1107
MDH en 2013.
Tableau 38 : Etat global des paiments des rentes des Fonds du Travail (CNRA)
• Le nombre de bénéficiaires des fonds du travail a atteint 37 347 bénéficiaires en 2017, pour un montant global de
225,8 MDH
Concepts et Définitions
Taux de couverture des salariés du secteur privé Taux de couverture de l’AMO des salariés du secteur
privé : Il s’agit du nombre d’assurés salariés du secteur
Il représente le rapport entre l’effectif des salariés déclarés
privé couverts le régime AMO-CNSS par rapport à la
au cours d’une année et le total des salariés du secteur
popolation des travailleurs de secteur privé.
privé structuré assujettis au régime de sécurité sociale.
Indemnité pour Perte d’Emploi (IPE) : Il s’agit d’un
Dépenses de prestations sociales du régime CNSS
minimum de revenu servi par la CNSS au salarié qui perd
(régime général) :
de manière involontaire son emploi, et qui est en recherche
Elles représentent toutes les prestations sociales versées active d’un nouvel emploi, et ce pendant une période
sous forme de transferts en espèces aux assujettis du pouvant aller jusqu’à 6 mois. Cette indemnité constitue
régime de sécurité sociale géré par la CNSS. Il s’agit des l’un des mécanismes mis en oeuvre pour accompagner le
prestations suivantes : bénéficiaire à réintégrer de nouveau le marché du travail.
• Les allocations familiales : Prestations en espèce Durée moyenne IPE : L’indicateur permet de calculer
payée directement aux salariés et aux pensionnés la durée moyenne passée dans le dispositif par les
ayant des enfants ne dépassant pas un certain âge bénéficiaires qui en sont sortis.
et sous certaines conditions. Le montant mensuel des
allocations familiales est de 200 DH par enfant pour
les 3 premiers enfants et 36 DH pour les 3 suivants.
source : CNSS, MTIP
• Les prestations de long terme : Elles comprennent
les pensions mensuelles allouées par la CNSS au
titre des risques liés à la vieillesse, l’invalidité et les
survivants. La pension de vieillesse est allouée à
l’assuré qui a atteint l’âge légal de départ en retraite
et ayant cotisé au minimum 3240 jours. Le montant
mensuel minimum de cette prestation est fixé à mille
dirhams.
• Les prestations sociales à court terme : Indemnités
journalières versées par la CNSS en cas de maladie ou
d’accident non régis par la législation sur les accidents
du travail et les maladies professionnelles, des
indemnités journalières de maternité et des allocations
au décès.
• Les dépenses de l’AMO : Prestations servies pour
la couverture des risques et frais de soins de santé
garanties pour les assurés des régimes AMO-CNOPS
et AMO-CNSS et les membres de leur famille à charge.
RELATIONS PROFESSIONNELLES
ET CLIMAT SOCIAL
L
e Ministère du Travail et de l’Insertion principalement, avec la rémunération (89,1%) et le
Professionnelle, via ses Directions provinciales travail pendant la nuit (6%). D’un autre côté, 684
et régionales, effectue des visites d’inspection établissements ont fait l’objet de visites d’inspection de
auprès des entreprises pour veiller à travail des enfants et ont recensé 85 enfants âgés de
l'application des dispositions législatives et moins de 15 ans (dont 70 ont été retirés) et 542 âgés
réglementaires relatives au travail. Touchant plusieurs de 15 à 18 ans (dont 158 ont été retirés des travaux
établissements du secteur privé, ces visites couvrent dangereux).
des aspects relatifs à la tenue des registres, au paiement
En 2017, il y a eu 58.181 conflits individuels et 142.627
des salaires, au SMIG, à l’hygiène et sécurité au travail,
réclamations dont 56% ont été satisfaites. Ces conflits
etc. L’Inspection du Travail intervient également
avaient principalement pour causes le licenciement, les
pour contribuer à l’amélioration du climat social et
congés annuels, le SMIG et le paiement des salaires.
à la création de conditions favorisant la stabilité et le
En majorité, ils ont concerné les secteurs des services,
développement des relations professionnelles pérennes
de l’industrie et du BTP. En termes de conflictualité
et équitables au sein des entreprises tout en œuvrant
collective, l’action préventive de l’Inspection du travail
pour la résolution des conflits individuels et collectifs
a permis d’éviter le déclenchement de 1.784 grèves
et la promotion du droit conventionnel du travail. Ces
qui avaient comme motifs le retard de paiement des
visites constituent également une source d’information
salaires, le licenciement ou la durée du travail.
importante qui alimente l’observation du marché du
travail en données régulières permettant l’établissement Le nombre de grèves déclenchées, en 2017, a été de
d’indicateurs approchant l’évolution du climat social et 154 et ont concerné 121 établissements, avec un total
le fonctionnement du marché du travail. de journées de travail perdues de l’ordre de 178.289. Le
taux de participation globale des salariés à ces grèves
En 2017, les Inspecteurs du travail ont effectué 35.000
se situait à près de 10% et l’intensité des conflits a
visites et émis 933.000 observations dont les 3/4 sont
atteint 14 jours. Les motifs de ces grèves concernent
liées à des dysfonctionnements d’ordre général, 7%
principalement le retard ou le non versement des
à la sécurité sociale et 5% au non-respect du SMIG.
salaires suivi des autres motifs liés au licenciement, aux
En matière d’égalité au travail, l’Inspection a effectué
avantages sociaux, etc.
plus de 19.500 visites ciblant les conditions du travail
des femmes et émis 64.457 observations, en rapport,
• Le nombre de visites effectuées par le corps d’inspection du travail au niveau des entreprises a connu une
augmentation continue. Il a passé de 23 mille en 2010 à 35 mille en 2017, soit un taux d’accroissement annuel
moyen d’environ 6%.
• Entre 2010 et 2017, le nombre d’observations a enregistré une augmentation de 21,6% ainsi qu’une baisse du
nombre de procès-verbaux (- 59 %).
• Durant la même période, la tendance générale des infractions reste orientée à la baisse, le nombre de contraventions
diminue annuellement de 13% pour s'établir à 5 226 en 2017. Il en est de même des délits (333 constatés en 2017)
soit une baisse annuelle moyenne de 13,7 %.
Tableau 39 : Evolution du nombre de visites, d’observations formulées et de PV
11
• Les inspecteurs de la santé et sécurité au travail ont effectué 2658 visites pendant l’année 2017, soit cinq fois plus
que le nombre de visites effectuées en 2010.
H tellerie et griculture
restauration 1
5
Industrie
commerce 1
1 Enseignement
11 • 31% de ces visites est réalisé
dans le secteur de l’industrie,
Professions 20% dans celui des professions
BTP libérales et
services
libérales et services et 18%
1
dans le BTP.
Figure 165 : Répartition du nombre de visites sur la SST par région en 2017 • Près des deux tiers des visites
sur la SST se sont déroulées
Marra ech Safi dans trois régions : Rabat-Salé-
Oriental
Dr a Tafilalet abat Salé Kénitra (29%), Casablanca-
énitra Settat (18%) et Fès-Meknès
Tanger Tetouan (18%).
l Hoceima
Souss Massa 1
Casablanca
Settat 1
F s Me n s 1
Source : MTIP
3. Egalité au travail
• Au cours de l’année 2017, les agents de l’inspection du travail ont effectué 19 526 visites d’inspection ciblant les
conditions de travail des femmes aux entreprises, soit 52,1% de plus par rapport à 2014.
• Les inspecteurs ont formulé un total de 64 457 observations relatives au travail des femmes, dont la majorité
(89,1%) sont au sujet de leur rémunération et 6% sont en rapport avec le travail de nuit.
5. Climat social
Conflits individuels
Tableau 43 : Evolution des conflits individuels
Nombre de conflits individuels 33610 32 904 36265 46 684 50 062 54593 55675 58181
Nombre de réclamations 72084 74868 84339 117013 129050 139962 137205 142627
Taux de satisfaction des réclamations
62,2 57,1 55,9 54,5 54,1 53,4 55,5 56,1
(%)
Sommes récupérées (en MDH) 410 401 514 849 1063 1585 2075 1207
Ouvriers réintégrés 4667 3677 4673 3971 4232 4129 4708 4126
Source : MTIP
Figure 166174
Figure : Evolution
: Evolutiondes
des conflits individuels
conflits individuels • Le nombre de conflits
5 1 1 individuels survenant entre
5 5 55 5 employeurs et employés
5 dans le cadre d’un contrat
de travail a enregistré une
5 tendance à la hausse depuis
1 2013. Ce nombre a atteint
58181 en 2017, soit un taux
d’accroissement annuel
moyen de 5,7% au cours de
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 la période 2013-2017.
Source : MTIP
Figure 175 : Evolution du nombre de réclamations enregistrées / satisfaites
Marché du Travail 2017 107
Figure 167 : Evolution du nombre de réclamations enregistrées / satisfaites
11 1 1 5 1 1 5 1
• Le nombre des réclamations
5 , 55,51 5 ,15 a aussi augmenté, passant de
5 , 5 ,
117013 à 142627 réclamations
,15 5 , 5 55, entre 2013 et 2017. Plus de la
moitié de ces réclamations ont
été satisfaites.
1 11 1 1 1 15 1 1
éclamations éclamations satisfaites
Source : MTIP
Source : Ministère du Travail et de l’Insertion Professionnelle
(*) : La ventilation des données selon le nouveau découpage régional a été basée sur la localisation géographique des délégations provinciales.
Source : MTIP
Nombre de grèves évitées 825 930 972 1232 1462 1310 1574 1784
Nombre d’établissements concernés 669 749 776 1122 1285 1107 1282 1175
Nombre de grèves déclenchées 241 474 413 250 289 265 218 154
Nombre d’établissements touchés 194 348 322 203 239 221 176 121
Nombre de grévistes 22874 38275 28711 17640 18752 15865 14882 12977
Nombre de journées perdues (JINT) 175250 276928 286166 298002 220926 267656 497485 178289
Source : MTIP
1
1 5 5 1
15
1 15 1 1
alaires icenciement vantages sociaux
ant et s curit curit sociale
Source : MTIP
Source : MTIP
(*) : La ventilation des données selon le nouveau découpage régional a été basée sur la localisation géographique des délégations provinciales.
Les régions de Laâyoune-Sakia El Hamra et Dakhla-Oued Ed Dahab n’ont enregistré aucun conflit collectif.
Protocoles d’accord
Tableau 45 : Evolution du nombre de protocoles d’accord
Figure 179 : Protocoles d’accord par Figure 180 : Protocoles d’accord par syndicat (2017)
secteur d’activité
T 6
utres 14
T 10
T 48
T 5
T 165
12
Source : MTIP
Source : MTIP
uelmim- ued
a oune- oun ouss- assa Tanger-
aguia l amra 0,38% 7,56% T touan- l
1,32% oceima
6,43%
ar a-Ta ilalet
3,5 % riental
4,54%
arra ech- a i
6,81% s- e n s
22,12%
rand
asablanca-
ettat
23,06%
abat- al -
Beni ellal- nitra
h ni ra 22,68%
1,51%
Conventions collectives
Tableau 46 : Classification des conventions collectives conclues au Maroc entre 2010 et 2017
2010-2017
Nombre total des conventions collectives CCC par région
37
conclues (CCC)
Tanger 11
CCC par secteur d’activité
Casablanca 14
Industrie 18
PL & Service 13 Rabat 3
Agriculture 3 Agadir 5
Commerce 2 Fès 2
CCC par syndicat signataire Safi 1
CDT 12 Dakhla 1
UMT 13 Marrakech 1
UNTM 6
UGTM 2
Autres 6
Source : MTIP
Conseil tripartite chargé du suivi de la bonne application des dispositions du code Une session 25
du travail concernant le travail temporaire Décembre
Conseil supérieur de la mutualité
Conseil supérieur de la promotion de l’emploi
Commission tripartite chargée des consultations pour le renforcement de l’appli-
cation des normes internationales du travail
Commission tripartite chargée des consultations pour le renforcement de l’appli- Une session 28
cation des normes internationales du travail Février
D
ans le but d’assurer une mise à jour du Cette partie présente les axes suivants :
corpus législatif et son harmonisation • Les textes promulgués et mis en œuvre,
avec l’évolution du monde de répartis par champ d’action.
l’emploi et du travail, le Ministère
du Travail et de l’Insertion Professionnelle • Les textes de lois mis dans les circuits
contribue à l’élaboration du plan législatif de l’adoption au parlement, relatifs aux
du Gouvernement et mène des actions pour domaines de l’emploi, du travail et de la
actualiser ou adopter des conventions avec protection sociale des travailleurs.
les organisations internationales. • Les projets de loi, décrets et décisions
La production législative du Ministère conjointes soumis au secrétariat
a été enrichie, ces dernières années, général du gouvernement pour étude
par un ensemble de textes législatifs et avant transmission au conseil de
réglementaires d’une importance capitale. Il gouvernement.
s’agit, d’une part de parachever la mise en • Les textes en cours d’élaboration par les
conformité législative avec les conventions directions concernées.
internationales dans le domaine de l’emploi,
• Les conventions arabes et internationales
du travail et de la protection sociale et
du travail ratifiées ou en cours de
d’adapter la matière législative aux attentes
des différents acteurs économiques et sociaux ratification .
du pays. Ainsi différents projets ont vu le jour,
d’autres sont dans les circuits d’adoption et
d’autres sont au stade de l’élaboration.
Arrêté du Ministre de l'Emploi et des Affaires Sociales n°1048-15 du 25 Mars 2015 relatif aux dates et mesures des élections B.O n° 6347 du 30 Mars 2015.
des représentants des salariés.
Arrêté du Ministre de l'Emploi et des Affaires Sociales n° 1265-16 du 26 Avril 2016 portant désignation des membres du B.O n° 6472 du 09 Juin 2016.
conseil de la négociation collective
Arrêté du Ministre de l'Emploi et des Affaires Sociales n° 1264-16 du 26 Avril 2016 portant désignation des membres du B.O n° 6472 du 09 Juin 2016.
conseil de la médecine du travail et de la prévention des risques professionnelles
Domaine de l’Emploi :
Décret n° 2-15-906 du 27 Joumada I 1437 (07 Mars 2016) en application du dahir n° 1-93-16 du 29 ramadan 1413 (23 B.O n° 6449 du 21 Mars 2016. (version arabe)
mars 1993) portant loi fixant les mesures d'encouragement aux entreprises organisant des stages de formation-insertion
professionnelle.
Arrêté du Ministre de l’Emploi et des Affaires Sociales n° 1262-16 du 26 Avril 2016 (18 rajab 1437) fixant les membres du BO n° 6472 du 09 Juin 2016. (version arabe)
Conseil Supérieur de Promotion de l’Emploi
1
1. Textes juridiques adoptés et entrés en vigueur (suite)
Arrêté du Ministre de l’Emploi et des Affaires Sociales n° 2059-15 fixant le contenu de l’extrait de la loi n° 18-12 relative à la B.O n° 6447 du 14 Mars 2016 (version arabe).
réparation des Accidents du Travail devant être collée par les entreprises et les établissements dans les lieux de travail des
salariés et des employés.
Arrêté du Ministre de l’Emploi et des Affaires Sociales n° 1137-15 fixant les modèles prévus par les articles 15,17,25,145 et B.O n° 6447 du 14 Mars 2016 (version arabe).
180 de la loi n° 18-12 relative à la réparation des accidents du travail.
Arrêté du Ministre de l’Emploi et des Affaires Sociales n° 1138-15 fixant le modèle de l’attestation dont l'employeur est tenu B.O n° 6447 du 14 Mars 2016 (version arabe).
de délivrer à la victime de l’accident du travail, à ses ayant droits ou à leur représentant.
Arrêté du Ministre de l’Emploi et des Affaires Sociales n° 1139-15 fixant le modèle du procès-verbal de conciliation prouvant B.O n° 6447 du 14 Mars 2016 (version arabe).
l’accord conclu entre la victime ou ses ayant droits et l’entreprise-assureur de l’Employeur.
Arrêté du Ministre de l’Emploi et des Affaires Sociales n° 2609-15 fixant les frais funéraires et les critères retenus pour le B.O n° 6447 du 14 Mars 2016 (version arabe).
calcul des frais de transport de la dépouille de la victime en cas de décès.
Arrêté du Ministre de l’Emploi et des Affaires Sociales n° 2610-15 fixant la liste des pièces et des documents qui peuvent B.O n° 6447 du 14 Mars 2016 (version arabe).
être demandés par l’entreprise-assureur à l’employeur.
Inspection Générale :
Arrêté du Ministre de l’Emploi et des Affaires Sociales n° 2893-16 fixant le nombre de fonctionnaires chargés des mission B.O n° 6518 du 17 Novembre 2016. (version arabe)
d’inspection à l’Inspection Générale du Ministère de l’emploi et des affaires sociales.
119
120
2. Textes juridiques en cours de discussion au parlement
2. Textes juridiques en cours de discussion au parlement :
Texte de loi Situation actuelle
Domaine du Travail :
Projet de loi organique fixant les conditions et les modalités d’exercice du droit de la grève Au parlement
1
3. Textes juridiques
3. Textes juridiques soumis
soumisau
auSecrétariat
SecrétariatGénéral
Généraldu
duGouvernement
Gouvernement(SGG)
(SGG) :
Texte de loi Situation actuelle
Domaine du Travail :
Projet de loi n° 26-13 fixant les relations entre les employeurs et les salariés ainsi que les conditions de travail dans les Au niveau du SGG
secteurs à caractère purement traditionnel.
Projet de loi n° 78-13 relative à la santé et la sécurité au travail avec ses huit textes d’application. Au niveau du SG
Décret n° 2-14-15 relatif à la détermination des secteurs et cas exceptionnels dans lesquels un contrat à durée déterminée Au niveau du SGG
doit être conclu.
Domaine de l’Emploi :
Projet de loi n° 9-14 modifiant et complétant la loi n° 51-99 portant création de l’Agence Nationale de Promotion de l’emploi Le projet a été présenté au CSPE le 23 Décembre 2013 et
et des Compétences transmis au SGG en date du 7 Janvier 2014 et au MEF le
19 Février 2014.
Projet de décret 2-99-822 pris pour application de la loi n°51-99 portant création de l’Agence Nationale de Promotion de Le projet a été présenté au CSPE le 23 Décembre 2013 et
l’emploi et des Compétences transmis au SGG en date du 7 Janvier 2014 et au MEF le
19 Février 2014.
Domaine de la Protection Sociale :
Projet d’arrêté du chef du gouvernement portant nomination des membres du conseil d’administration de la Caisse Nationale Transmission au SGG du projet d’arrêté pour publication le
des Organismes de Protection Sociale. 9 Janvier 2017 et le 27 Janvier 2017 (deuxième version).
Projet de loi n° 30-16 portant annulation des dettes minimes et de l’adoption de la réparation au Dirham supérieur pour le Le projet a été adressé au SGG le 5 Mai 2016.
calcul des cotisations dues à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale.
Projet de loi n° 29-16 portant modification des articles 26, 27, 47 et 48 du Dahir portant loi n° 1-72-184 du 27 Juillet 1972 Le projet a été adressé au SGG le 5 Mai 2016.
relatif au régime de sécurité sociale, pour la reconnaissance de la déclaration et du paiement des cotisations de l’employeur
dues à la caisse par les moyens électroniques et l’exercice du contrôle médical par le médecin relevant de la Caisse pour
l’incapacité.
Projet de décret n° 2-16-365 relatif à la détermination des modalités d’affiliation de l’employeur à la Caisse Nationale de Le projet a été adressé au SGG le 5 Mai 2016.
Sécurité Sociale et à l’immatriculation des salariés à ladite Caisse.
121
122
4. Textes juridiques en cours d’élaboration
Texte de loi Situation actuelle
Domaine du Travail :
Révision des textes relatifs à l’octroi des agréments pour le contrôle :
· Des installations électriques ; -Un projet d’arrêté a été élaboré (version française) et
transmis pour avis, au Ministère chargé de l’Energie et
des Mines le 02 Janvier 2017.
· Des appareils de levage autres que les ascenseurs et monte-charges. - La version française d’un projet d’arrêté a été élaborée,
La version arabe est en cours d'élaboration
Révision du dahir du 31 Mai 1943 portant prolongation des dispositions relatives à réparation des accidents du travail et des En cours d'élaboration
maladies professionnelles
Mise à jour des textes relatifs à la santé et à la sécurité dont certains secteurs d’activité par l’élaboration d’un projet d'arrêté Un projet d'arrêté a été élaboré (version française et
relatif à la santé et sécurité dans le secteur du BTP
arabe) et transmis pour avis, au ministère de
Général du Gouvernement
11
4. Textes juridiques en cours d’élaboration (suite)
4. Textes juridiques en cours d’élaboration (suite)
Domaine de la Protection Sociale :
Les projets des textes d’application du projet de loi n° 98-15. Dans le cadre des travaux de la Commission
Interministérielle de Pilotage de la réforme de la Couverture
Médicale de Base, deux (2) projets de décrets de portée
générale pris pour l’application du projet de loi n°98-15, un
(1) projet de décret de portée générale pris pour
l’application des projets de lois n° 98-15 et 99-15 et un (1)
projet d’arrêté du Ministre de l’Emploi et des Affaires
Sociales pour application du projet de décret pris pour
l’application des projets de lois n° 98-15 et 99-15 ont été
préparés, en attente de la promulgation des deux projets
de lois et leur publication au BO.
Les projets des textes d’application du projet de loi n° 99-15. Dans le cadre des travaux de la Commission
Interministérielle de Pilotage de la réforme de la Couverture
Médicale de Base, un (1) projet de décret de portée
générale pris pour l’application des projets de lois n° 98-15
et 99-15, un (1) projet de décret de portée générale pris
pour l’application du projet de loi n°99-15 et un (1) projet
d’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances pour
l’application du projet de décret de portée générale pris
pour l’application de loi n° 99-15 ont été préparés, en
attente de la promulgation des deux projets de lois et leur
publication au BO.
Projet d’arrêté déterminant les conditions d’application du régime de sécurité sociale aux travailleurs domestiques. Le projet de décret déterminant les conditions d’application
du régime de sécurité sociale aux travailleurs domestiques
a été préparé.
111
123
124
4. Textes juridiques en cours d’élaboration (suite)
Domaine de la Protection Sociale :
Les projets des textes d’application de la loi n° 18-12 relative à la réparation des accidents du travail. Deux projets d’arrêtés ont été préparés. Ces projets
concernent notamment la détermination des modèles de
certificats prévus dans les articles 19, 20, 21, 22 et 24 de
la loi n° 18-12 et la détermination des modalités de contrôle
de l’application des dispositions de la loi n° 18-12.
Les projets des modèles ont été adressés au Ministre de la
Santé et au Président de la Fédération Marocaine des
Sociétés d’Assurances et de Réassurances pour avis le 7
février 2017.
Le projet d’arrêté déterminant les modalités de contrôle a
été adressé à la Direction du Travail pour avis le 27 janvier
2017.
Projet d’arrêté conjoint du Ministre de l’Emploi et des Affaires Sociales et du Ministre de l’Economie et des finances portant Transmission du projet d’arrêté au Ministère de l’Economie
approbation des modifications du statut de la Mutuelle Générale des Pharmaciens et des Professionnels du Secteur de la et des Finances pour visa le 19 septembre 2016.
Santé (MUGEPHAR)
Projet d’arrêté conjoint du Ministre de l’Emploi et des Affaires Sociales et du Ministre de l’Economie et des finances portant Transmission du projet d’arrêté au Ministère de l’Economie
approbation des modifications du règlement fixant les modalités de constitution et de gestion de la Caisse Autonome de et des Finances pour visa le 10 novembre 2016.
décès instituée par la MGPAP.
11
5.5.1 Conventions
Conventions internationales
internationales du travail
et arabes ratifiées
du travail ratifiées
Convention Intitulé de la convention Date d’entrée en vigueur (BIT) Date de publication B.O Date d’enregistrement au
N° (j-m-a) BIT
2 Convention sur le chômage, 1919 14/07/1921 B.O 2487 du 24 /6/60 14/10/1960
4 Convention sur le travail de nuit (femme), 1919 13/06/1921 B.O 2363 du 7/2/58 13/06/1956
11 Convention sur le droit d’association (agriculture), 1921 11/05/1923 B.O 2363 du 7/2/58 20/05/1957
12 Convention sur la réparation des accidents du travail (agriculture), 1921 26/02/1923 B.O 2363 du 7/2/58 20/09/1956
13 Convention sur la céruse (peinture), 1921 31/08/1923 B.O 2363 du 7/2/58 13/06/1956
14 Convention sur le repos hebdomadaire (industrie), 1921 19/06/1923 B.O 2363 du 7/2/58 20/09/1956
17 Convention sur la réparation des accidents du travail, 1925 01/04/1927 B.O 2363 du 7/2/58 20/09/1956
18 Convention sur les maladies professionnelles, 1925 01/04/1927 B.O 2363 du 7/2/58 20/09/1956
19 Convention sur l’égalité de traitement (accidents du travail), 1925 08/09/1926 B.O 2363 du 7/2/58 13/06/1956
22 Convention sur le contrat d’engagement des marins, 1926 04/06/1928 B.O 2377 du 16/5/58 (A) 14/03/1958
26 Convention sur les méthodes de fixation des salaires minima, 1928 14/06/1930 B.O 2377 du 16/5/58 (A) 14/03/1958
27 Convention sur l’indication du poids sur les colis transportés par bateau, 09/03/1932 B.O 2363 du 7/2/58 20/09/1956
1929
29 Convention sur le travail forcé, 1930 01/05/1932 B.O 2363 du 7/2/58 20/05/1957
30 Convention sur la durée du travail (commerce et bureaux), 1930 29/08/1933 B.O 3293 du 10/12/75 22/07/1974
41 Convention (révisée) du travail de nuit (femmes), 1934 22/11/1936 B.O 2363 du 7/2/58 13/06/1956
42 Convention (révisée) des maladies professionnelles, 1934 17/06/1936 B.O 2363 du 7/2/58 20/05/1957
45 Convention des travaux souterrains (femmes), 1935 30/05/1937 B.O 2363 du 7/2/58 20/09/1956
52 Convention sur les congés, 1936 22/09/1939 B.O 2363 du 7/2/58 20/09/1956
55 Convention sur les obligations de l’armateur en cas de maladie ou 29/10//1939 B.O 2377 du 16/5/58 14/03/1958
accident des gens de mer, 1936
65 Convention sur les sanctions pénales (travailleurs indigènes), 1939 08/07/1948 B.O 2622 du 25/01/63 27/03/1963
11
125
126
5.15.1 Conventions
Conventions internationales
internationales du travail
du travail ratifiées
ratifiées (suite)
(suite)
Convention Intitulé de la convention Date d’entrée en vigueur (BIT) Date de publication B.O Date d’enregistrement au
N° (j-m-a) BIT
80 Convention portant révision des articles finals, 1946 28/05/1947 B.O 2363 du 7/2/58 20/05/1957
81 Convention sur l’inspection du travail, 1947 [et protocole, 1995] 07/04/1950 B.O 2377 du 16/5/58 (A) 14/03/1958
94 Convention sur les clauses du travail (contrat public), 18/07/1951 B.O 2363 du 7/2/58 20/09/1956
98 Convention sur le droit d’organisation et de négociation collective, 1949 23/08/1953 B.O 2363 du 7/2/58 20/05/1957
99 Convention sur les méthodes de fixation des salaires minima 23/05/1953 B.O 2487 du 24/6/60 14/10/1960
(agriculture), 1951
100 Convention sur l’égalité de rémunération, 1951 24/07/1954 B.O 3539 du 27/8/80 11/05/1979
101 Convention sur les congés payés (agriculture), 1952 24/07/1954 B.O 2487 du 24/6/60 14/10/1960
102 La sécurité sociale (norme minimum), 1952 27/04/1955 BO 6140 du 04/04/2013 DOSSIER EN COURS
11
5.1 Conventions internationales du travail ratifiées (suite)
Convention Intitulé de la convention Date d’entrée en vigueur (BIT) Date de publication B.O Date d’enregistrement au
N° (j-m-a) BIT
141 Les organisations des travailleurs ruraux, 1975 24/11/1977 B.O 6140 du 04/04/2013 DOSSIER EN COURS
144 Convention sur les consultations tripartites relatives aux normes 16/05/1978 B.O 6237 du 10/03/2014 16/05/2013
internationales du travail, 1976
145 Convention sur la continuité de l’emploi (gens de mer), 1976 03/05/1979 B.O 3590 du 19/08/81 07/03/1980
146 Convention sur les congés payés annuels (gens de mer), 1976 13/06/1979 B.O 3590 du 19/08/81 10/07/1980
147 Convention sur la marine marchande (normes minima), 1976 et protocole 28/11/1981 B.O 3725 du 21/03/82 15/06/1981
1996
150 Convention sur l'Administration du Travail, 1978 11/10/1980 B.O 5982 du 29 /09/2011 03/04/2009
151 Convention sur les relations du travail dans la fonction publique, 1978 25/02/1981 B.O 6336 du 19/02/2015 04/06/2013
154 Convention sur la promotion de la négociation collective, 1981 11/08/1983 B.O 5978 du 15/09/2011 03/04/2009
158 Convention sur le licenciement, 1982 23/11/1985 B.O 6062 du 5/ 07/ 2012 07/10/1993
162 Convention Sur l’amiante, 1986 16/06/1989 B.O 6100 du 15/11/2012 13/04/2011
163 Convention sur le bien être des gens de mer, 1987 03/10/1990 B.O 6228 du 06/02/2014 04/09/2012 *
164 Convention sur la protection de la santé et les soins médicaux (gens de 11/01/1991 B.O 6228 du 06/02/2014 64/09/2012 *
mer) 1987
166 Convention sur le rapatriement des marins (révisée), 1987 03/07/1991 B.O 6228 du 06/02/2014 04/09/2012 *
176 Convention sur la sécurité et la santé dans les mines, 1995 05/06/1998 B.O 336 du 19/02/2015 04/06/2013
178 L’inspection des conditions de travail et de vie des gens de mer – 1996 22/04/2000 B.O 5170 du 18/12/2003 01/12/2000
*
Il est à signaler que l’entrée en vigueur de la convention MLC de 2006 pour le Maroc entraînera la dénonciation ipso jure des conventions n° 163, 164 et 166.
115
127
128
5.1 Conventions internationales du travail ratifiées (suite)
Convention Intitulé de la convention Date d’entrée en vigueur (BIT) Date de publication B.O Date d’enregistrement au
N° (j-m-a) BIT
179 Convention sur Le recrutement et le placement des gens de mer : 1996 22/04/2000 B.O 5188 du 19/02/2004 01/12/2000
180 La durée du travail des gens de mer et les effectifs des navires 1996 08/08/2002 B.O 5170 du 18/12/2003 01/12/2000
181 Sur les agences d’emploi privées 1997 10/05/2000 B.O 4878 du 01/03/01 10/05/1999
182 Les pires formes du travail des enfants, 1999 19/11/2000 B.O 5166 du 4/12/2003 26/01/2001
183 Sur la protection de la maternité 2000 07/02/2002 B.O 6098 du 08/11/2010 27/04/2011
186 (MLC) Convention sur le travail Maritime, 2006 25/02/2006 B.O 6322 du 01/01/2015 10/09/2012
187 Sur le cadre promotionnel de la sécurité et la santé au travail, 2006 20/02/2009 B.O 6166 du 04/072013 DOSSIER EN COURS
188 Convention sur le travail dans la pêche, 2007 17/11/2016 B.O 6245 du 07/04/2014 16/05/2013
La convention internationale du travail n° 172 de 1991 sur les conditions de travail dans les hôtels et restaurants
La convention internationale du travail n° 143 de 1975 sur les travailleurs migrants (dispositions complémentaires)
La convention internationale du travail n° 120 de 1964 sur l’hygiène dans le commerce et les bureaux
11
5.2 Conventions arabes du travail ratifiées
Convention N° Intitulé de la convention Date d’adoption (BAT) Date de publication B.O Date d’enregistrement au BAT
La convention arabe de travail n° 8 de 1977 sur les libertés et les droits syndicaux
La convention arabe de travail n°17 de 1993 sur la qualification et l'emploi des personnes en situation d'handicap
11
129
130 Direction de L’Observatoire National du Marché Du Travail
Contexte économique et sociodémographique