Analyse Des Criteres D'Octroi de Credits Aux Particuliers: RANDRIANJAFY Setramihamina
Analyse Des Criteres D'Octroi de Credits Aux Particuliers: RANDRIANJAFY Setramihamina
Analyse Des Criteres D'Octroi de Credits Aux Particuliers: RANDRIANJAFY Setramihamina
:
RANDRIANJAFY Setramihamina
Date de soutenance : 03 Mai 2006
Et sous l’encadrement professionnel de : Mme RAZAFY Mino Nirina Directeur de
l’Agence Espace Zénith Ankorondrano
ABREVIATIONS . 3
CONCLUSION . 69
BIBLIOGRAPHIE . . 71
ANNEXES . 73
REMERCIEMEN
REMERCIEMENTS
Avant de présenter les résultats de notre recherche, nous voudrions exprimer en premier lieu nos
sincères reconnaissances à Dieu, le Créateur , essence de notre vie et à son fils unique Jésus
Christ, notre éternel berger.
Nous tenons particulièrement à exprimer notre profonde gratitude :
# A Monsieur RAJERISON Wilson, Professeur à l’Université Président de l’Université
d’Antananarivo ;
# A Monsieur RANOVONA Andriamaro, Maître de conférence, Doyen de la Faculté de
Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie ;
#A Monsieur RALISON Roger, Maître de conférence, Chef de Département Gestion ;
#Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, Professeur à l’Université, et Directeur du
Centre d’Etudes et de Recherche en Gestion (CERG) ;
#Monsieur ANDRIANTSEHENO Daniel, Maître de conférence, Encadreur enseignant, qui
n’a pas ménagé son temps à nous conseiller et à nous orienter dans nos investigations tout au
long de ce mémoire ;
#Monsieur Dominique TISSIER, Directeur général de la BNI-CLM qui a accepté la
réalisation de ce mémoire au sein de son établissement ;
#Madame RAZAFY Mino Nirina, Directeur de l’Agence Espace Zénith Ankorondrano,
Encadreur professionnel, pour avoir accepté de nous encadrer. Son assistance et sa disponibilité
ont été une aide précieuse pour la réalisation de ce mémoire ;
#Toute l’équipe de la Direction Commerciale ainsi que toute l’équipe de l’Espace Zénith,
qui nous a accueilli à bras ouvert durant notre stage ;
#Tous les formateurs permanents et vacataires qui, par leurs efforts incessants, ont su
transmettre leurs connaissances théoriques et pratiques pour la formation gestionnaire durant
notre vie universitaire; ainsi qu’à tout le personnel administratif du Département Gestion qui
nous ont apporté leur aide.
MERCI !
1
ANALYSE DES CRITERES D'OCTROI DE CREDITS AUX
2
ABREVIATIO
ABREVIATIONS
3
ANALYSE DES CRITERES D'OCTROI DE CREDITS AUX
AsAsVistan
ce Après
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Groupe
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4
de Devises
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des
Particuliers
et
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PlaCn
d’action
Commercial
ProBduit
Net
Bancaire
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ANALYSE DES CRITERES D'OCTROI DE CREDITS AUX
6
PREMIERE PARTIE : CADRE GENERAL DE
1 Historique :
La BNI-CLM a changé de raison social plusieurs fois avant d’arriver à cette dénomination
1919 : Le « Comptoir National d’Escompte (CNE) s’est installé à Madagascar.
La « Compagnie de l’Océan Indien » est créée sous l’égide de la Havraise Péninsulaire ;
par la suite est né le « Crédit Foncier de Madagascar » (CMF).
1925 : Le CMF est devenu la filiale de la « Banque Nationale pour le Commerce et
7
ANALYSE DES CRITERES D'OCTROI DE CREDITS AUX
2 Identité :
La BNI-CLM est régie par les lois en vigueur à Madagascar, notamment par l’ordonnance n° 88005
du 18 Avril1988,portant sur la réglementation bancaire, par les textes sur les sociétés anonymes et
par les statuts.
8
PREMIERE PARTIE : CADRE GENERAL DE
Fiche signalétique :
Fiche signalétique :
9
ANALYSE DES CRITERES D'OCTROI DE CREDITS AUX
BRNaiIson
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Crédit
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1
PREMIERE PARTIE : CADRE GENERAL DE
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banques et
établissements
financiers
1
ANALYSE DES CRITERES D'OCTROI DE CREDITS AUX
Actions et actionnaires :
Etant une SA, la BNI-CLM dispose d’un capital de 2,7 milliards d’Ariary divisé en
180.0 actions d’une valeur nominale de Ar 15.000. Ainsi, ses principaux actionnaires sont :
- Crédit Lyonnais Global Banking :51%
- Etat Malagasy : 32,58%
- Société financière internationale :10%
- Personnel : 4,42%
- Banque de la Réunion : 2%
1
PREMIERE PARTIE : CADRE GENERAL DE
- La Direction Générale :
Elle est nommée par le conseil d’Administration et s’occupe essentiellement de la définition
de la politique et de la stratégie globale et des grandes orientations de la Banque. Cette direction est
composée du Directeur général aidé par le Comité exécutif.
- Comités de Direction :
Elle est constituée par plusieurs comités dont le comité exécutif, le comité de direction, le
comité de crédit, le comité de contrôle interne, le comité d’exploitation, le comité de personnel, le
comité de communication externe, le comité des risques sensibles et de provisionnement, le comité
organisation, le comité informatique, le comité de sécurité, le comité de rédaction-journal et le
comité déontologie. Les membres de ces comités sont assurés par les différentes directions au sein
de la banque et les actionnaires en conformité avec la nature de chaque comité.
- L'Inspection Générale (IG) :
Elle est chargée de l’audit interne de la banque. Elle facilite ainsi à la Direction générale, le
suivi des opérations de chaque direction et leur efficacité face aux attentes ou objectifs de la
banque.
- Le Secrétariat Général (SG):
Il s’occupe des domaines juridique, fiscal, et réglementaire, des grandes relations, de
l’ingénierie financière et les études, la veille stratégique et le centre de documentation.
- La Direction des Engagements (DDE):
Cette direction assure la bonne maîtrise des risques de contrepartie dans toutes les phases de
relation avec les clients. En d’autres termes, elle se charge de la solvabilité des clients en termes de
remboursement (Ce qui signifie l’analyse de la mise en place et le contrôle des engagements
accordés à la clientèle), le suivi par département contentieux des engagements compromis, la
gestion des actes.
- La Direction des Ressources Humaines (DRH) :
Cette Direction veille à la gestion des ressources humaines en conformité avec les orientations
définies par la Direction Générale ; à la mise en œuvre de la politique en matière de recrutement ;
la rémunération et la formation, la fourniture de tous les éléments nécessaires à la prise de décision
par la Direction Générale touchant le personnel et l’assurance de la gestion administrative du
personnel.
Cette direction veille aussi au suivi du personnel selon le code de travail, la convention
collective des banques et surtout la déontologie. Elle met en œuvre toutes les stratégies du suivi du
personnel et les stagiaires depuis leur entrée jusqu’à leur départ de la banque.
- La Direction de Support (DS) :
C’est une direction gérant les supports techniques et matériels de la banque. Son domaine
d’activité se limite à la mise en marche de toutes les opérations courantes de la banque, que ce soit
domestiques ou pour les services et autres utilisations. Ses missions sont, l’établissement d’une
organisation propice et remontée rapide des éléments d’aide à
1
ANALYSE DES CRITERES D'OCTROI DE CREDITS AUX
la décision utiles à la Direction Générales, l’analyse, l’accroissement et l’assurance des projets plus
le contact des fournisseurs et prestataires
- La direction Exploitation :
Cette direction met en œuvre la politique commerciale de la banque, dirigée par le Directeur
Général Adjoint Exploitation. Elle gère les portefeuilles de la clientèle. C’est la direction qui assure
les domaines touchant l’exploitation commerciale et la qualité de l’image de la Banque auprès de la
clientèle.
Elle se subdivise en plusieurs marchés :
Le marché des Entreprises et Institutionnels : sous l’égide du DGA/MEI.
Ainsi, la Direction des marchés des Entreprises administre toutes les différentes entreprises
dans tous les réseaux et les organisations. Alors que la Direction des institutionnels assure la
gestion et le suivi des organisations non gouvernementaux (ONG), les organismes culturelles, les
ambassades, les associations et les institutions à but lucratif.
Le marché Particulier et Professionnel :
Il s’occupe aussi du contact direct avec les clients, mais dans les domaines particulier et
professionnel.
Par ailleurs, ces directions sont en collaboration directe avec les autres directions suivantes :
La Direction du Marché Particuliers et Professionnels : administre les agences de la capitale et
dans tous les provinces.
La Direction de l’Appui Commercial : Elle assure l’assistance administrative à l’exploitation
et le suivi des dossiers et aide à l’identification des besoins du marché.
La trésorerie et Change : Elle s’occupe de la gestion du Marché Interbancaire de Devises
(MID) et la trésorerie en franc malgache et en devises.
La promotion commerciale : qui assure la mise en œuvre de la politique commerciale et
promouvait les outils de mesures des objectifs de l’exploitation commerciale.
Service Marketing : se charge des diverses études de marché, collabore avec la promotion
commerciale et l’appuie commerciale, et élabore les stratégies de vente pour les commerciaux.
1 Objectifs généraux :
L’objectif principal de la BNI-CLM est de rester banque leader du système bancaire avec une part
de marché de 30% non seulement en fonds propres, emplois et ressources mais aussi dans tout autre
domaine d’importance (Crédit documentaire, flux , Marché interbancaire de devises, monétique,
formation…)
Afin d’y parvenir et de réussir pleinement, elle a pour objectifs :
1
PREMIERE PARTIE : CADRE GENERAL DE
2 Activités :
La banque est le fruit du contexte économique et monétaire de chaque époque. En général, les
opérations comprennent la réception de fonds publics, les opérations de crédit, ainsi que la mise à
disposition des moyens de paiement vis à vis de la clientèle ou de la gestion de ces mêmes moyens
de paiement.
Ainsi, la BNI-CLM est une banque commerciale dont les activités se résument en trois
groupes :
Collecte de fonds :
Les dépôts : Il existe deux types de dépôts que les clients peuvent faire dont les dépôts à
terme et les dépôts a vue qui sont souscrits notamment par les investisseurs institutionnels ou
encore des organismes culturels et professionnels , par des entreprises et des particuliers.
Les ressources de trésorerie : provenant des refinancements de projets par des bailleurs de
fonds spécialisés.
L’octroi de financement :
Les crédits de fonctionnement : C’est un financement destiné à la couverture des BFR.
Les crédits à LMT : C’est un moyen de financement de l’équipement des entreprises.
Les petits crédits privés à CT : Ce crédit est accordé aux clients particuliers pour une durée
maximale de 24 mois.
Les crédits à l’habitat à LT : Ce crédit se présente sous forme de financement revêt d’un
caractère marginal avec un volume encore plus modéré que les crédits privés à CT.
Les prestations de services et les produits offerts :
Les prestations de services :
Les crédits documentaires : Ils sont destinés à l’importation et à l’exportation
Les remises documentaires : C’est un règlement direct et intermédiation auprès des autorités
de contrôle des relations avec l’étranger.
1
ANALYSE DES CRITERES D'OCTROI DE CREDITS AUX
1
PREMIERE PARTIE : CADRE GENERAL DE
1 Environnements :
Comme définition, l’Environnement désigne dans un sens très général l’ensemble des éléments
constitutifs du milieu où vit l’homme : la faune, la flore, les reliefs etc.…
Tandis que l’environnement d’entreprise ou de société se définit comme l’ensemble des forces
externes et internes qui agissent et réagissent au profit ou à l’encontre de l’entreprise, ou encore des
facteurs qui ont un impact sur la vie de l’entreprise.
a) Environnement interne :
L’espace Zénith héberge deux départements et une direction bien distinctes à savoir : La
direction des institutionnelles (voir structure organisationnelle)
Le département de la direction de marché des entreprises (voir structure organisationnelle)
1
ANALYSE DES CRITERES D'OCTROI DE CREDITS AUX
b) Environnement externe :
Pour cet environnement externe, nous allons parler de la concurrence existante et de ses relations
de complémentarité.
La concurrence :
Connaître son environnement concurrentiel est aussi important pour l’entreprise que de se
connaître soi-même. Que l’on soit gros ou petit, il faut toujours compter l’existence de cette
concurrence qui est à l’affût de la moindre faille pour augmenter sa part de marché, par exemple
s’investir dans des matériels plus développés.
Autour de la Zone Zital, il n’existe qu’une seule catégorie de concurrents de la Banque, qui
n’est autre que les concurrents directs qui offrent les mêmes produits sur le marché de service
bancaire: BMOI, BFV/SG, UCB et BOA.
Les relations de complémentarité :
L’existence de l’espace Zénith facilite les transactions financières avec les entreprises
voisines telles que les entreprises de service, les entreprises commerciales et les entreprises de
production. Si l’on ne cite que : SOREDIM, Mr BRICOLAGE, JUMBO SCORE , MIDI
MADAGASCAR, etc.…
2 Organisation de l'Agence :
Pour bien comprendre notre cas, nous verrons dans l’annexe l’organigramme de l’Agence et nous
allons évoquer ci-après les différentes tâches accomplies par les employés.
- Directeur :
Elle s’occupe de trois rôles fondamentaux : la gestion commerciale, la gestion de production,
l’animation et la représentation.
Dans le Gestion Commerciale, elle assure : l’approche socio-économique du rayon
d’exploitation, la mise en œuvre de la politique commerciale, le développement du fonds de
commerce, la gestion d’Engagements / Ressources, les contacts avec la clientèle
Dans la gestion de production, elle assure la responsabilité des secteurs back office de son
agence, et veille à la bonne marche administrative et à la sécurité de l’agence. Ainsi, elle :
Veille à l’application stricte des procédures des contrôles et des instructions ; Veille
et organise le contrôle quotidien des opérations et des encaisses ; Diffusion, contrôle
et application des instructions ;
Gestion patrimoine et maintenance ;
Sécurité des opérations, des biens et des personnes.
Dans l’animation et la représentation, elle assure : la communication interne et externe,
l’écoute de la clientèle. En effet, pour l’animation elle :
1
PREMIERE PARTIE : CADRE GENERAL DE
Assure l’organisation et le gestion des ressources humaines dans son périmètre Met en
œuvre le plan de formation ;
Contribue à la mise en œuvre de la politique de gestion édictée par la Direction Générale
notamment en ce qui concerne le contrôle interne et la conformité
- Responsable Commercial :
Elle assure le bon fonctionnement de l’équipe commercial, et veille à la qualité de service
clientèle et la sécurité des engagements :
Gestion commerciale
Mise en œuvre du plan d'action commercial (PAC)
Suivi des dossiers engagements
Sains
Recouvrement
Contacts clientèle
Animation
Animation/ adhésion équipe exploitants au PAC
Formation / Organisation du personnel exploitant et accueil
- Chargé de la clientèle :
Il s’occupe généralement de:
Gestion commerciale
Mise en œuvre du plan d’action commercial (PAC)
Suivi des dossiers engagements
Vente de produits
Sains
En recouvrement ou douteux
Assistance au service contentieux
Contacts clientèle
Responsable des comptes et relations
Responsable des conditions
- Responsable Supports :
Il assure les travaux de secrétariat et s’occupe de l’économat :
Enregistrement et renvoi quotidien des courriers (arrivée – départ)
Correspondances internes et externes : saisie, suivi et relance Traitement
et saisie Bon De Caisse – Compte à Terme
Collection et mise à jour des documents internes (note interne)
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ANALYSE DES CRITERES D'OCTROI DE CREDITS AUX
2
PREMIERE PARTIE : CADRE GENERAL DE
2
ANALYSE DES CRITERES D'OCTROI DE CREDITS AUX
2
PREMIERE PARTIE : CADRE GENERAL DE
2
ANALYSE DES CRITERES D'OCTROI DE CREDITS AUX
3 La Banque Centrale :
Constituée en 1963, la Banque Centrale a pour tâche principale l’émission des monnaie légales et
d’en contrôler la circulation en réunissant toutes les opérations génératrices de l’émission. Elle est
aussi la banque des banques et doit assurer le compte du trésor malgache.
2
PREMIERE PARTIE : CADRE GENERAL DE
C’est à dire qu’il éprave de la version pour le risque. En général, les préférences des agents
sont prises en compte par des fonctions d’utilité qui expriment leurs altitudes envers les risques.
Maintenant, nous allons voir successivement la notion de taux d’intérêt, le remboursement
d’emprunt, amortissement d’un emprunt.
2
ANALYSE DES CRITERES D'OCTROI DE CREDITS AUX
En général, le taux est donné en pourcentage. Il détermine la période. Ainsi, pour un taux
annuel, la période est l’année ; et pour un taux trimestriel, la période est le trimestre
…
Par ailleurs, l’intérêt composé est le bénéfice perçu sur un capital formé du capital primitif
accru de ses intérêts accumulés, et portant eux-mêmes intérêt jusqu’à l’époque de l’échéance.
Ainsi, Le capital X, placé au taux r devient au bout de n années se présente comme suit :
2 Le remboursement d'emprunt :
2
PREMIERE PARTIE : CADRE GENERAL DE
2
ANALYSE DES CRITERES D'OCTROI DE CREDITS AUX
Par rapport à des versements tardifs, tous les termes de la suite sont aussi multipliés par (1+r),
car ils sont tous plus proches du point d’origine d’une période (le premier terme sera X). Là encore
notre formule devient donc :
Le taux c peut être positif (versements croissants au fil du temps), ou encore négatif
(versements décroissants). Si c < -r, alors la valeur de chaque versement sera inférieure à celle du
versement précédent.
Valeur future de périodicités tardives ou précoces croissant régulièrement
La valeur future n’est autre que les montants accumulés à l’échéance de placements ou rentes
qui évoluent de manière régulière dans le temps.
Ainsi, notre formule finale pour une suite de flux de fin de période est :
Pour ce qui est des suites de flux précoces évoluant régulièrement à un taux c, nous avons la
valeur future ci-après :
2
PREMIERE PARTIE : CADRE GENERAL DE
Notation :
C : le capital emprunté
X : le versement constant de fin de période h :
le nombre de versements dans l’année
n : la durée de l’emprunt exprimée en années
2
ANALYSE DES CRITERES D'OCTROI DE CREDITS AUX
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2
3
4
Total
3
PREMIERE PARTIE : CADRE GENERAL DE
3
ANALYSE DES CRITERES D'OCTROI DE CREDITS AUX
Après, on calcule l’intérêt accumulé par ce solde débiteur au début de période : Ip : Cp-
1 (ri/k)
Calcul de la valeur de l’amortissement de rang p sans passer par le tableau d’amortissement :
La connaissance de l’intérêt de rang p entraîna immédiatement celle de l’amortissement de
même rang. Pour ce faire, on suit les étapes suivantes :
- calculer le solde dû au début de la p-ème période
- calculer l’intérêt de ce solde pour la p-1ème période
- soustraire cet intérêt du versement périodique
3
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ANALYSE DES CRITERES D'OCTROI DE CREDITS AUX
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DEUXIEME PARTIE : ANALYSE CRITIQUE D'UN DOSSIER DE CREDIT AUX
3
ANALYSE DES CRITERES D'OCTROI DE CREDITS AUX
3
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE CRITIQUE D'UN DOSSIER DE CREDIT AUX
besoins financiers de ces demandeurs. Le mot « crédit » vient du latin « credere » qui a pour sens
propre « confiance ». En effet, la notion de crédit repose sur une confiance totale de son débiteur.
Faire crédit, c’est faire confiance et donner une disposition effective et immédiate d’un pouvoir
d’achat contre la promesse de remboursement dans un certain délai. Cette proposition sera
néanmoins rémunérée.
Ainsi, la banque ne peut pas négliger les informations venant de l’employeur du client car la
solvabilité de ce dernier dépend en majeur partie de sa réputation vis à vis de son employeur. C’est
à dire que l’employeur peut nous informer sur la conduite de l’employé.
En effet, l’employeur participe à la procuration des informations nécessaires à l’analyse de la
demande de crédit de son employé. Pour cela, il existe une formulaire remplie par le demandeur
concernant les crédits sollicités et des renseignements sur son emploi, et qui doit être consentie et
signée par son employeur.
3
ANALYSE DES CRITERES D'OCTROI DE CREDITS AUX
3
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE CRITIQUE D'UN DOSSIER DE CREDIT AUX
3
ANALYSE DES CRITERES D'OCTROI DE CREDITS AUX
C’est l’affectation d’un immeuble à la garantie d’un crédit et sans modifier son titre de
propriété. Toutefois, il faut que les immeubles existent bel et bien et évaluées à leurs valeurs
réelles.
Le créancier hypothécaire peut bénéficier 2 droits bien distincts.
En premier lieu, le droit de suite permettant au créancier de saisir et de vendre l’immeuble en
quelques mains qu’il se trouve.
Droit de préférence : il confirme au créancier d’être payé avant les autres créanciers sur le
produit de la vente de l’immeuble.
Les gages :
C’est un contrat par lequel un bien est remis par le débiteur ou par un tiers à son créancier en
garantie de sa dette. Il doit être formalisé par un acte écrit pour fixer la date d’effet. Le gage porte
sur un bien immeuble. Ce contrat démunit le débiteur du titre de propriété gagé jusqu’à l’extinction
de la dette.
A l’échéance, s’il n’y a pas paiement, le créancier ne peut pas s’approprier définitivement de
la chose qu’après avoir effectué une procédure judiciaire. Un bien ne peut faire l’objet de gage
que lorsqu’il est aliénable et mobilisable. Le bien gagé peut aussi bien être corporel
qu’incorporel, consomptible (se dit des biens dont on ne peut se servir sans les détruire) ou non. Le
contrat de gage peut s’éteindre par deux voies :
lorsque l’obligation principale qu’il garantit prend fin
Lorsque le créancier se dessaisit volontairement des gages entre les mains du constituant.
Le nantissement :
On peut dire qu’un nantissement constitue aussi un gage, c’est à dire que le bien remis en
garantie est meuble, sans pour autant changer le nom du possesseur du titre. Ainsi, un commerçant
peut par exemple nantir son fond de commerce pour solliciter un crédit auprès de la banque. Ce
contrat nécessite la rédaction d’un acte dans un registre spécial tenu par le greffier du tribunal de
commerce. En cas de non-paiement à l’échéance, les biens peuvent être mis à la vente huit jours
après sommation.
- Les produits d’assurance :
Comme garantie, la Banque peut aussi prendre les produits d’assurance qu’elle offre :
SUPER VIALIS : Assurance décès toutes causes
La BNI-CLM offre à ses clients une gamme d’Assurance vie.
L’assurance SUPER VIALIS est une assurance décès toutes causes. Ainsi, elle peut être prise
en garantie si le montant du crédit demandé est inférieur ou égale à 2.000.000 MGA.
Le compte de l’adhérent doit toujours présenter un solde créditeur (compte à vue ou compte
épargne ou compte courant commercial). Ainsi que, l’adhérent doit être âgé de dix-huit (018) ans
au moins et de soixante cinq (065) ans au maximum au moment de l’adhésion à cette assurance.
3
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE CRITIQUE D'UN DOSSIER DE CREDIT AUX
Les bénéficiaires désignés dans le contrat ou à défaut les ayants droit bénéficient en cas de
décès de l’adhérent, un versement d’un capital, qui soit multiplié par deux (02) en cas de décès par
accident de la circulation.
Par ailleurs, en cas d’invalidité permanente totale et définitive de l’assuré, il est lui-même
bénéficiaire du capital versé par l’assurance.
Les cibles sont les clients dans les catégories : S4, S3
Ce sont les titulaires de compte Epargne Plus, compte de dépôt et/ou compte courant
commercial, plus de 18 ans et moins de 65 ans, mariés, veufs, séparés.
Assurance Vie Groupe (AVG) :
Vu que l’assurance est un contrat par lequel une personne, l’assuré, stipule qu’elle sera
garantie, moyennant le paiement de primes ou de cotisations, contre les conséquences d’un
événement futur et incertain ou risque dont elle serait responsable par un assureur qui accepte de la
garantir.
Aussi, lorsque la demande de crédit est accepté, le client doit contracter une AVG ou
Assurance Vie – Groupe qui est renouvelable automatiquement ou de validité indéterminée; mais
d’autres assurances peuvent également être contractées en fonction des crédits demandés, de leur
montant, de leur caractéristique ainsi que l’activité du demandeur.
Il est à noter que si le montant du crédit demandé est supérieur à 2.000.000 MGA, la banque
doit prendre comme garantie l’AVG.
a) Le risque de non-remboursement :
L’insolvabilité représente le principal risque courût par la banque. En consentant un crédit, le
banquier prend le risque de voir sa confiance trahie sur le principe même du remboursement.
3
ANALYSE DES CRITERES D'OCTROI DE CREDITS AUX
Le risque de non-remboursement est d’autant plus grave que, pour une part, le banquier est lui-
même débiteur à l’égard des déposants du montant de leurs dépôts. Ce risque de non-
remboursement résulte de l’insolvabilité du débiteur.
Ainsi, ce risque se voit si l’emprunteur n’est pas en mesure de rembourser ses dettes envers la
banque, effectivement après diverses tentatives de récupération. Toutes voies de recours contre le
défaillant ont été épuisées. S’agissant ici du seul débiteur particulier, le non-remboursement
provient de la perte ou d’une baisse des revenus habituels de l’emprunteur, suite au chômage par
exemple, ou à la maladie.
Il peut aussi provenir d’une mauvaise gestion du budget familial qui conduit le particulier à
effectuer des dépenses trop importantes par rapport à ses revenus et à le mettre ainsi dans
l’incapacité de pouvoir honorer ses engagements de remboursement.
b) Le risque d'immobilisation :
Il y a immobilisation des concours consentis dans le cas d’un non-remboursement par l’emprunteur
à la date d’échéance prévue. Cette situation peut provenir des difficultés temporaires du débiteur ou
d’événements exceptionnels.
Il faut se rappeler que ce qui distingue le banquier de tout autre prêteur, c’est la nature
du fonds prêté qui ne lui appartiennent généralement pas ; ils proviennent pour la plupart de dépôts
dont la propriété appartient à des tiers.
En effet, le risque d’immobilisation consiste donc pour le banquier à se trouver dans
l’obligation de faire face au retrait des dépôts alors qu’il les a utilisés pour consentir des crédit. On
peut en déduire que ce type de risque constitue le risque majeur pour la banque car sa
réalisation conduirait nécessairement à une situation de cessation de paiement.
Ce risque est dû d’un côté par l’étalement de la durée des emplois qui s’accroît
involontairement. En effet, la banque doit trouver un refinancement supplémentaire pour couvrir
ces crédits. Ce refinancement supplémentaire est très onéreux pour la banque car le taux est
variable.
D’un autre, il provient de la réglementation des créances immobilisées et des créances
douteuses. De plus, il génère un autre risque qui est celui de la liquidité parce que c’est la trésorerie
de la banque qui va combler le manque à gagner.
c) Le risque de taux :
Sur le plan national, l’évolution économique générale peut créer d’autres types de risques pour la
banque. Il s’agit notamment du risque de taux.
Ce risque relève sur la variation des taux. En effet, le taux peut être variable durant la période
de remboursement d’un crédit alors que le taux des obligations émis peut être invariable.
L’existence de décalage entre ces taux signifie une perte.
Citons par exemple que la banque consent un crédit à moyen terme au taux de 11%, si
ultérieurement, les taux montent et que la banque est obligée, par manque de liquidités, de se
refinancer sur le marché monétaire à un taux de 13%, sa marge devient alors
4
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE CRITIQUE D'UN DOSSIER DE CREDIT AUX
négative de 2%.
Le même type de risque existe sur les ressources ; si les taux d’intérêt appliqués à la clientèle
baissent, le coût de la ressource devient alors supérieur à celui des emplois.
d) Le risque de change :
Lorsqu’on accorde des prêts ou avances en devise, le risque découle ainsi de la fluctuation des taux
de change.
En effet, la détention de créances et dettes en devise fait peser sur les banques un risque de
change découlant de la variation du cours des devises dans lesquelles des créances et dettes sont
libellées par rapport à l’Ariary. Ainsi, toute appréciation des devises sur le marché des changes
valorise ses créances converties mais alourdit parallèlement ses dettes, toute baisse du cours de
cette même devise produit l’effet contraire. Le risque de change va donc apparaître dans les
situations ou des arbitrages entre différentes devises interviennent.
Il faut noter en même temps qu’à chaque type de crédit il y a toujours des risques pour la
banque. La responsabilité du banquier est de faire des analyses vis à vis des crédits demandés par
l’emprunteur.
2 Capacité de remboursement :
Avant de bien cerner dans les détails la capacité de remboursement, il est nécessaire de savoir le
système de traitement des informations utilisé par la banque appelé ISBA.
Ainsi, l’ISBA ou Système Intégré de Gestion Bancaire est l’outil de gestion informatique
propre au réseau Crédit Lyonnais et utilisé pour le traitement des opérations, la comptabilité, le
contrôle de gestion de trésorerie,…Il est destiné aux agences, filiales étrangères et banques associés
du réseau (banque de gros, banque de détail, financement international,…). Facile à utiliser, l’ISBA
est un outil performant pour ses utilisateurs dans leurs tâches.
La dénomination « ISBA Banque De Détail ou ISBA-BDD » a été adopté en 1992 pour
les filiales du Crédit Lyonnais en Afrique. L’absence d’infrastructures de télécommunications
adéquates dans le continent africain a conduit à des adaptations et développements spécifiques pour
effectuer des traitements décentralisés dans les agences éloignés : cette innovation est connu sous le
nom d’ISBA niveau 2.
Pour le cas de la BNI-CLM, cette dernière est aussi l’une des bénéficiaires d’ISBA niveau 2,
et ceci dans le but d’informatiser la position en agence à l’aide des micro-ordinateurs en respectant
les principes d’ISBA. Ainsi, les Agences en province et ceux d’Antananarivo disposent d’outils
bureautiques dotés de logiciels intégrés WORKS (pour les bases de données), EXCEL (appelé
encore tableur pour les différents calculs) et WORD (pour le traitement de textes)
Pour savoir la capacité de remboursement d’un client, il faut procéder successivement à
l’analyse de l’activité, de la rentabilité et de la solvabilité de l’emprunteur.
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ANALYSE DES CRITERES D'OCTROI DE CREDITS AUX
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DEUXIEME PARTIE : ANALYSE CRITIQUE D'UN DOSSIER DE CREDIT AUX
Préavis
Avances quinzaines
Retenues et prêt
IRSA
Total des retenues
NET A PAYER :
Pour ce faire, le banquier doit porter son étude sur les trois dernières fiches de paie.
Ainsi, on doit vérifier la variation de salaire durant les trois derniers mois d’activité.
On doit y vérifier aussi l’existence des prêts et des autres charges pour pouvoir calculer
l’amortissement des crédits sollicités par le demandeur.
Le montant du préavis peut déjà donner une idée à l’exploitant du devenir de l’activité du
demandeur.
De plus, il n’est pas à négliger le montant des avances quinzaines et les avances
exceptionnelles pour pouvoir faire des estimations du salaire net du demandeur.
Consultation du compte bancaire :
Par ailleurs, concernant le compte bancaire du client, ce qui nous intéresse c’est de savoir le
fonctionnement de son compte sur plusieurs mois et son ancienneté dans notre banque. Ceci afin
d’obtenir plus d’informations sur la santé financière de son compte. Par exemple, si le compte est
souvent débiteur, on accuse des impayés.
La consultation de ce compte permet aussi à l’exploitant de savoir si le concours précédent,
s’il y a eu lieu, est déjà réglé, que ce soit avec le compte utilisé, que ce soit avec d’autres comptes.
Une des conditions d’accès à la demande de crédit est d’adhésion à une carte bancaire.
En effet, il existe des produits associés à ces cartes indiquant quelques critères de leurs
fonctionnalités. La détention de ces cartes peut favoriser alors la demande car le banquier a déjà
une certaine confiance envers son client.
Aussi, si le demandeur est marié, il nous est nécessaire aussi de savoir comment se présente le
compte de son conjoint, s’il y en a, car il peut nous servir de garantie.
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ANALYSE DES CRITERES D'OCTROI DE CREDITS AUX
Tableau d'amortissement :
FCCMDTIAna
rsaootaésxmpn
ieuersitêtmraat
nlinstcseions
darem’éscotahr
ntéitance dû
2
3
…
11
12
Total
annuel
(Intérêt+Commissions) 1
…
12
Total
annuel
(Intérêt+Commissions)
Total
général
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DEUXIEME PARTIE : ANALYSE CRITIQUE D'UN DOSSIER DE CREDIT AUX
- Durée :
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ANALYSE DES CRITERES D'OCTROI DE CREDITS AUX
Le temps est un autre élément essentiel du crédit. Il détermine le délai que le banquier
accorde au client pour le remboursement de la dette.
La durée de remboursement est déterminée suivant la nature du crédit et la quotité cessible ou le
revenu net disponible pour les crédits spécifiques.
Pour notre cas, la périodicité est régulière car le montant est constant et l’échéance est
régulière.
- Echéances :
C’est une date déterminée à l’avance pour le paiement ou le remboursement d’une partie ou la
totalité d’une somme prêtée au créancier.
En outre, la banque a aussi son mode de notification de son client afin d’obtenir un résultat
pouvant aider les décideurs dans leur action, tout en tenant compte de plusieurs critères. Cette fiche
analytique est appelée « Grille Scoring ».
Pour cela, à chaque critère il y a une note qui correspond à la valeur de chaque rubrique. Le
total de ces points donne un résultat Score qui va correspondre à son tour à une couleur. Et c’est
cette couleur qui va déterminer la fiabilité de la relation.
Bref, le « Grille scoring » est un outil d’aide à la décision.
De ce fait, trois cas peuvent se présenter :
1 er
cas : Si la fiche analytique fait sortir la couleur « ROUGE »
On peut en déduire que la relation vient tout juste d’ouvrir son compte. Donc, plusieurs
critères lui sont défavorables.
ème
2 cas : Si la fiche analytique fait sortir la couleur « ORANGE »
Quelques critères lui sont défavorables, mais on peut établir une confiance envers elle.
Quelques critères sont défavorables.
ème
3 cas : Si la fiche analytique fait sortir la couleur « VERTE »
Plusieurs critères lui sont favorables. Il y a affirmation de confiance envers le client.
On peut déduire alors qu’il y a fiabilité de la relation.
3 Perspectives et appréciation :
Toutes ces analyses que nous avons vu précédemment ont pour objectif la prise de décision
concernant une demande d’octroi de crédit d’un particulier tout en se prémunissant contre les
risques.
Ainsi, cette décision est basée non seulement sur une étude du passé et du présent, mais aussi
une connaissance des perspectives d’avenir du demandeur car c’est l’avenir de l’activité du client
qui va rembourser la banque.
A la fin de ses études, le gestionnaire donne son avis concernant la demande en présentant le
dossier du demandeur et en mentionnant les relations bancaires de la relation, ainsi que le montant
et le motif du crédit sollicité avec le mode de paiement et la durée de remboursement.
La situation et le fonctionnement de son compte doit être retracé aussi dans
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DEUXIEME PARTIE : ANALYSE CRITIQUE D'UN DOSSIER DE CREDIT AUX
l’imprimé.
Par ailleurs, le gestionnaire donne son avis concernant la demande de la relation et mentionne
le résultat de ses études détaillées pour que les décideurs puissent bien faire leur part dans l’octroi.
1 Le dossier de crédit :
Le dossier de demande de crédit est un dossier à adresser à la banque en vue d’une demande de
fonds de la part d’un client. Lors de la réception du dossier à la Direction des engagements,
l’analyste procède à la vérification et à l’existence des documents ci-après :
Documents émanant du demandeur :
Attestation d’emploi
Trois dernières fiches de paie Demande
de la relation Domiciliation irrévocable
de salaire Facture proforma ou devis
Fiche de renseignement ( voir annexe I) Documents
venant de la banque elle-même :
Fiche KYC
Grille Scoring
Simulation de contrat (SALT sur le logiciel ISBA)
Fiche de décision (voir annexe II)
Fiche de circulation
Demande de crédit « personnel » (voir annexe III)
Fiche KYC « Know Your Customer »:
Cette fiche contient les renseignements concernant le client d’une manière plus détaillée,
ses relations bancaires et sa réputation. On y trouve :
- L’activité du client
- Relations avec la banque
- Date d’entrée en relation
- Nom du tiers
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ANALYSE DES CRITERES D'OCTROI DE CREDITS AUX
- Radical du compte
- Nom de l’opération (motif et montant de la demande)
- Pays d’enregistrement
- Adresse
- Origine des fonds
- Revenus
- Réputation
- Sources d’informations (visites, entretiens téléphoniques…)
- Listes des pièces justificatives obtenues (documents d’entrée en relation)
- Nom du responsable de la relation
- Date du dernier mise à jour du compte
Grille Scoring :
Cette grille reprend différents critères permettant d’apprécier la demande du client. Ces
critères sont classifiés comme suit :
- Critères socioprofessionnels
- Critères bancaires
- Autres produits
- Autres
Ainsi, on obtient un résultat à partir de la détermination de ces éléments pour pouvoir donner
un avis préalable concernant une telle demande de crédit.
Simulations SALT : (si CMT tableau d’amortissement) :
Comme son nom l’indique, c’est d’abord une simulation du crédit demandé avec intérêts, frais
et accessoires. La banque utilise donc ce tableur pour voir dans les détails les crédits en appliquant
les conditions afférentes à l’octroi de ce crédit, et selon le type d’amortissement correspondant (
annuité constante, dégressif, régressif, différé, in fine).
Fiche de décision :
Cet imprimé contient les différents avis de plusieurs directions dont : La
Direction de l’exploitation :
Directeur d’Agence
Directeur des Marchés des Particuliers et Professionnels (DMPP) Directeur
des engagements
Fiche de circulation :
Elle retrace le cheminement du dossier de crédit avec le niveau de délégation concerné.
Cette fiche comprend aussi :
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DEUXIEME PARTIE : ANALYSE CRITIQUE D'UN DOSSIER DE CREDIT AUX
- Le numéro du dossier
- La date de la demande du client
- La date de mise en circulation
Demande de crédit « Personnel » :
Elle contient les renseignements concernant le client, les conditions du crédit, ainsi que
l’avis du gestionnaire.
Cet imprimé comprend :
- Numéro de compte
- Date de la demande
- Identification du Segment correspondant (Classification du client selon son activité : S1, S2,
S3, et S4)
- Identité du titulaire
- Revenus personnels mensuels
- Nom de l’employeur
- Adresse du client
- Situation de famille
- Nom et profession du conjoint
- Revenus mensuels personnels du conjoint
- Nom de l’employeur du conjoint
- Nombre d’enfants ou personnes à charge
- Autres activités sources de revenus
- Les conditions du crédit
- Montant et validité du concours précédent
- Motif, montant et validité du crédit demandé
- Position du compte du client à la date de la demande
- Avis du gestionnaire
- Décisions
2 La Délégation :
Avant de voir les délégations, nous allons rappeler les fonctions de la Direction des engagements.
Elle représente dans les Banques la composante essentielle du produit net bancaire. C’est la raison
pour laquelle cette fonction est au cœur du développement de la Banque. En contrepartie, les
engagements constituent la source majeure du risque d’exploitation de la Banque.
Ce rappel est essentiel pour appréhender correctement l’importance et la complexité de la
fonction engagements dans la banque. Celle-ci s’organise autour de trois étapes
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ANALYSE DES CRITERES D'OCTROI DE CREDITS AUX
constituées par l’instruction et la mise en place des demandes de financement, par le suivi et la
gestion de ceux-ci puis, par leur recouvrement à l’amiable ou contentieux.
Maintenant, nous allons parler de délégations. Pour la prise de décision finale, un niveau de
délégation est établi pour limiter la durée de circulation du dossier de crédit et pour réduire
l’alourdissement son cheminement. A son niveau, chaque délégation doit prendre une décision de
l’octroi de crédit. Elle est déterminée en fonction du montant de crédit demandé et le niveau de
risque à l’ensemble du dossier. De ce fait, un dossier de risque élevé doit être bien étudié, donc
nécessite d’un niveau de délégation assez élevé. Il en est de même pour une demande de crédit
ayant un montant important.
Chez la BNI-CLM, il existe trois niveaux de délégations pour le cas des particulier :
- DMPP
- DGA-MPP
- Comité de crédit
Il est tout à fait compréhensible qu’un dossier doit être bien peaufiner, et que son étude ne doit
pas être entre prise à la légère car il y va de la survie de la banque ; mais néanmoins la lourdeur des
procédures administrative engrange des retards considérables pour le client. C’est pour cela que,
dans le cadre d’une demande de certification ISO 9001-2000, la BNI a déterminé une durée de
notification du client, après 10jours ouvrés de la date de dépôt de dossier complet.
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DEUXIEME PARTIE : ANALYSE CRITIQUE D'UN DOSSIER DE CREDIT AUX
Du moment que les dossiers nécessaires sont complets, le responsable de portefeuille fait ses
différentes analyses et mentionne son avis concernant la demande. On transmet ensuite le dossier
au Directeur d’Agence qui va, à son tour, vérifier le fonds et la forme. Puis il va donner son avis
concernant le dossier avant transmission à la DMPP/ Support pour enregistrement.
Une fois que l’enregistrement est fait par la DMPP/ Support, le dossier suit son cheminement.
Aussi, il est à noter que c’est à partir d’ici que les délégations seront prises en compte.
Si le dossier relève du pouvoir de décision du DMPP, le dossier reste à son niveau pour
décision.
Si le dossier relève celui du Directeur Général Adjoint- MPP, il doit contenir son avis pour la
décision finale.
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ANALYSE DES CRITERES D'OCTROI DE CREDITS AUX
Toutefois, tout dossier doit passer à la Direction des engagements pour une contre analyse
avant d’être mise en place.
Effectivement, après avoir eu un avis favorable auprès de la DDE - Analyse, l’original sera
envoyé au DDE/BO pour le recueil des garanties d’abord et la mise en place des lignes après. Cette
dernière ne sera faite qu’après recueil des garanties.
Dans le processus, il revient à la DDE de notifier par lettre le client en cas d’accord, l’invitant
à approcher le gestionnaire du compte pour les formalités à suivre.
Ainsi, au cas où le dossier serait refusé, l’original sera retourné au Responsable de portefeuille
et la photocopie servira d’un archive pour la DDE.
1 Renforcement de compétences :
Parmi les ressources employées par la BNI, les ressources humaines sont considérées comme
premier moyen d’exploitation.
Ainsi, pour pouvoir maintenir une meilleure performance, la banque a adopté la politique de
rajeunissement de son personnel. De ce fait, elle favorise les départs aidés des anciens ou les
recycler dans un autre domaine.
Ces nouvelles recrues doivent suivre une formation bancaire interne d’une durée de 2 ans afin
de bien maîtriser l’environnement et l’opération bancaire. Cette formation a pour objet de former
les nouveaux recrus à tenir un poste déterminé au sein de la banque.
Par ailleurs, afin d’être très compétitif, une formation est attribuée au personnel de l’entreprise
comme les cours d’anglais dispensé par des professeurs du CCA aux managers, pour les employés
qui désireraient approfondir leurs connaissances bancaires peuvent s’inscrire à la formation. Avec
cette formation, l’employé peut obtenir le BAM (Brevet d’Agent de Maîtrise) et ITB (Institut
Technique de Banque). Notons que les formations dispensées aux cadres et aux employés sont
prises en charges par l’entreprise.
En bref, on peut constater que la banque est consciente de l’importance de son personnel.
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DEUXIEME PARTIE : ANALYSE CRITIQUE D'UN DOSSIER DE CREDIT AUX
Elle fait des investissements importants pour l’acquisition de ses matériels. Pour la rapidité du
traitement des données et le meilleur service de sa clientèle, des outils de travail sont à la
disposition des employés. Comme toute autre société, la BNI dispose de matériel didactique et
informatique lui permettant de réaliser les travaux administratifs. Dernièrement la banque a
beaucoup investit dans du matériel informatique et accessoire pour une meilleure performance et
compétitivité.
De ce fait, presque la totalité des services est équipée en matériel informatique. Avec un
réseau de communication assez développé, l’abonnement à l’intranet et l’internet pour les postes à
responsabilités, permet une circulation rapide des informations entre les différentes directions et
agences.
De plus, des techniciens et informaticiens sont à leur disposition en cas de difficultés. L’ISBA
est un logiciel permettant de conserver toutes les informations concernant les clients. Ces
informations sont réparties en réseaux dans toutes les agences.
Ainsi, les moyens matériels prennent aussi leur place au sein de cet établissement.
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ANALYSE DES CRITERES D'OCTROI DE CREDITS AUX
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DEUXIEME PARTIE : ANALYSE CRITIQUE D'UN DOSSIER DE CREDIT AUX
Pourtant, au cas où il y a remboursement anticipé du crédit octroyé, la banque fait une offre
spéciale et ces taux deviennent :
- Court terme : 17%
- Moyen terme : 16%
- Long terme : 14%
2 Dysfonctionnement du réseau :
Les terrains et constructions à la disposition de la société lui appartiennent, de même que
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ANALYSE DES CRITERES D'OCTROI DE CREDITS AUX
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DEUXIEME PARTIE : ANALYSE CRITIQUE D'UN DOSSIER DE CREDIT AUX
Dans les segments des particuliers, nous enregistrons des clients qui exercent des activités
professionnelles faute de non disposition des documents juridiques requis pour l’ouverture de
compte professionnel.
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ANALYSE DES CRITERES D'OCTROI DE CREDITS AUX
son dossier.
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DEUXIEME PARTIE : ANALYSE CRITIQUE D'UN DOSSIER DE CREDIT AUX
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TROISIEME PARTIE : PROPOSITION DE
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ANALYSE DES CRITERES D'OCTROI DE CREDITS AUX
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TROISIEME PARTIE : PROPOSITION DE
INTELLIGENCE :
- Identifier les problèmes
- Classifier les problèmes
- Rechercher les informations
- Déterminer les objectifs à atteindre
CONCEPTION :
- Formuler un modèle de solution
- Recherche les solutions adéquates
- Rechercher les solutions faisables
CHOIX :
- Sélectionner la « meilleure » solution
- Planifier l’implantation
IMPLANTATION :
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ANALYSE DES CRITERES D'OCTROI DE CREDITS AUX
6
FPraariksi
sneson L-
Coei
Aquffiecte
r nuonus
pbluadîtge
t
pteamsspe
s àvite,
ceaque
qauctiivité.
- Lneous
tdréapvalai
lît sne’est
djailmataei
s
jéugsaqlue'
à àoccuper
ulene
hteemupre
s.
disponible.
Plus
on a
du
temps
pour un
travail
donné,
plus
le
travail
prendra
du
temps.
SRC’oiisnn
qssutiadelés
lerrer
dcoamnsme
lsaecondaire
tcoetalité
qdueis
ndouur
éses
déspploanîti
bles et
6
ANALYSE DES CRITERES D'OCTROI DE CREDITS AUX
plerendre
prelupsorter
dinedéfinime
nt. temps
6
TROISIEME PARTIE : PROPOSITION DE
qu’il
faut
pour
être
efficace.
-Remèdes
EVveaillle
uer laeux
hteemupre
ss
nliméciteesss.
a-ire. -
FSaeire
afixlterner
l’easgréable
ehteures
leimites.
désagréable.
Afin d’avoir l’harmonie dans le monde du travail, il est nécessaire de programmer les tâches.
Nous allons voir par la suite un schéma de programmation d’une activité.
6
TROISIEME PARTIE : PROPOSITION DE
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ANALYSE DES CRITERES D'OCTROI DE CREDITS AUX
NOReOUvINenus
Risques OCaUsI
n°31 :
EAclimc
einpété
NCaasN
n°42 :
Eliminé
D’après ce tableau, il existe des types de clients qui présentent des besoins, mais qui sont
éliminés. Prenons le cas des clients à revenu bas mais sûrs; ainsi que les clients à haut revenu mais
risqués.
Dans ce cas, nous pouvons miser sur les taux d’intérêts et les garanties. Les nouveaux produits
doivent être exploités :
- Pour le cas n°1 :
Ce sont les clients classiques des banques. Ils satisfont tous les critères de sélection en vue
d’un octroi de crédit.
- Pour le cas n°2 :
Les clients peuvent se payer le luxe d’un taux d’intérêt élevé, eu égard à son revenus élevé.
Etant donné le risque élevé, ils ne s’engagent pas dans un crédit à garantie élevée. D’où la nécessité
de nouveaux produits à taux d’intérêt élevé et à faible garantie.
- Pour le cas n°3 :
Inversement, ces clients peuvent risquer avec une garantie élevée parce qu’ils sont sûrs de les
récupérer. Ils ne peuvent pas supporter un taux d’intérêt trop élevé à cause de leur faible revenu.
D’où nécessité de nouveaux produits avec un faible taux d’intérêt et une garantie élevée.
- Pour le cas n°4 :
Ces clients sont négligés par la banque.
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TROISIEME PARTIE : PROPOSITION DE
à traiter les dossiers à faible montant pour se concentrer à d’autres d’un montant plus important. Et
de son côté, cette décentralisation de décision pourrait rendre l’autonomie de l’Agence. Il y a
donc concurrence inter agences qui entraînera la rehausse de l’image de la BNI-CLM au niveau des
confrères.
Pour les clients, ils pourraient savoir dans un délai raisonnable s’ils auront ou non le soutien
financier.
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ANALYSE DES CRITERES D'OCTROI DE CREDITS AUX
Bien entendu, en proposant des améliorations, on espère obtenir des résultats qui vont porter sur
le plan social, économique et financier.
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TROISIEME PARTIE : PROPOSITION DE
le marché.
CONCLUSION
La satisfaction des clients nécessitent des investissements. Ainsi, la banque BNI-CLM engage des
ressources pour y arriver car son objectif principal est de faire des résultats positifs et surtout de
rester leader sur le marché. A cet effet, nous avons effectué des recherches et études auprès de cette
banque car elle relève d’une importante capitale dans le financement d’un tel investissement.
Un compromis doit être recherché par la banque entre la satisfaction des clients et la recherche
de bénéfice dans la gestion de ses ressources ; car s’il y a déséquilibre entre ces deux notions, soit
les clients iraient chez ses concurrents ; soit la banque risque d’avoir des résultats négatifs.
Ainsi, l’analyse faite nous a permis de soulever quelques problèmes d’ordre général ou
d’autres facteurs de déblocage à l’accès aux crédits aux particuliers. Pour contribuer donc à
l’amélioration des critères d’octroi de crédits de la BNI-CLM, nous avons avancé à la banque
quelques recommandations. A noter aussi que depuis la promotion de crédit aux particuliers, non
seulement le taux a été réduit, mais le salaire minimum domicilié a été aussi baissé à 100.000 Ar.
Concernant les problèmes d’ordre interne à la banque, nous avons proposé le recrutement, la
stimulation de la motivation du personnel, le renouvellement des matériels informatiques. De plus,
une bonne organisation et une bonne maîtrise du facteur temps pourront permette aux agents de la
banque de bien atteindre l’objectif prédéfini par la Direction Générale.
Le fonds de notre étude qui est l’analyse d’octroi de crédits aux particuliers nous a permis
d’avancer quelques solutions aux problèmes constatés. Aussi, concernant les conditions d’octroi
qui est un peu tendu, il faut que la banque révise quelques uns de ces critères. De plus, la formation
d’une délégation de pouvoir au sein de l’agence est nécessaire afin d’éviter la lenteur de la
circulation d’un dossier de crédit. A la fin de
notre étude, quelques préventions au risque de non remboursement est proposé pour
l’existence des risques propres au débiteur.
A travers notre thème : « Analyse des critères d'octroi de crédits aux
particuliers : cas de la BNI- Crédit Lyonnais Madagascar », nous avons pu conclure que
prêter c’est le métier du banquier et c’est même le moyen de fidéliser les clients et d’attirer les
prospects.
Par ailleurs, étymologiquement, le mot crédit veut dire « confiance ». Nous espérons que le
présent mémoire contribue à la mise en confiance entre la banque et son client. Un contrat de
confiance se trouve à la base d’un climat de confiance. Nos propositions visent à alléger les
procédures tout en garantissant un cadre de négociation saine pour l’intérêt des deux parties.
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ANALYSE DES CRITERES D'OCTROI DE CREDITS AUX
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BIBLIOGRAPH
BIBLIOGRAPHIE
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ANNEX
ANNEXES
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