Série N°1 Statique Des Fluides - Corrections
Série N°1 Statique Des Fluides - Corrections
Série N°1 Statique Des Fluides - Corrections
Car pC = pA = patm
ρ′ ∆z ∆z.S
Donc finalement : d = =1− =1−
ρ h V
A. N. : d = 0.85
Remarque : Il faut bien comprendre que la formule de l’hydrostatique ne peut s’appliquer qu’au sein
d’un même fluide homogène.
Le bloc est soumis à son poids plus aux forces d’Archimède qui s’exercent les deux fluides
sur le bloc.
⃗ ex = P
∑F ⃗ +F
⃗M+F
⃗ Eau = 0
⃗
Avec :
Remplaçons chaque volume par son expression puis simplifions par g⃗ et par S.
b b dA −1
→ (1) devient : dA (a + b) − dM b − a = 0 → (dM − dA ) = dA − 1 → =d
a a M −dA
2ième Méthode : Forces totales de pression
Le bloc est soumis à son poids plus aux forces totales de pression verticales au niveau de A
(surface supérieure) et B (surface inférieure). Les forces de pressions sur les surfaces
latérales du bloc sont symétriques et donc leur somme s’annule.
⃗ ex = P
On a donc, d’après le 1er principe de newton : ∑ F ⃗ +F
⃗A+F
⃗ B =0
⃗ (2)
→ −pA S ⃗⃗⃗
ez + pB S ⃗⃗⃗
ez − Mg ⃗⃗⃗ ⃗ → Soit : S(pB − pA ) − Mg = 0
ez = 0 (3)
En plus, la masse totale du bloc est donnée par : M = ρA S(a + b) = ρeau dA S(a + b)
- pA = pB + ρgh (1)
- pB = pC − dA ρgh1 (2)
- pC = pD − dM ρgh2 (3)
- pD = patm + dH ρgh3 (4)
pA = patm + ρg(h − dA h1 − dM h2 + dH h3 )
2. A. N. : pA − patm = −11380 Pa
2
Correction de l’exercice 4 : Trop-plein.
L
b. ⃗⃗⃗ O(F
ℳ ⃗ OB) = ∬ OM
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ (−pn
⃗ ) dS = ∫0 xe⃗⃗⃗x ∧ pe
⃗⃗⃗z ldx
c. ⃗⃗⃗ O (F
∑ℳ ⃗ ext ) = O → ⃗⃗⃗ O(F
ℳ ⃗ OA′ ) + ℳ
⃗⃗⃗ O(F
⃗ OB ) + ℳ
⃗⃗⃗ O(P
⃗)+ℳ
⃗⃗⃗ O(R
⃗ B) + ℳ
⃗⃗⃗ O (R
⃗ O) = 0
Avec :
⃗⃗⃗ O(R
-ℳ ⃗ O) = 0
⃗⃗⃗ O(R
-ℳ ⃗ B) = ⃗⃗⃗⃗⃗
OB ∧ ⃗R B = Le⃗⃗⃗x ∧ (−‖R
⃗ B‖e⃗⃗⃗z ) = L‖R
⃗ B ‖e⃗⃗⃗y
⃗⃗⃗ O(P
- puisque le poids est négligé : ℳ ⃗ ) = ⃗⃗⃗⃗⃗
OG ∧ ⃗P = O
patm ρgH L²
→ lH² ( + ) ⃗⃗⃗
ey − l (patm + ρgH)⃗⃗⃗ ⃗ B ‖e⃗⃗⃗y = 0
ey + L‖R
2 6 2
patm ρgH L²
+ ) + l (patm + ρgH) ≥ 0
−lH² (
2 6 2
Soit : H ≥ L√3 → h ≤ h0 + L√3 Pour que la porte ne bascule pas
3
⃗ B‖ devient nulle) la
Dès que cette condition devient fausse (à la limite de h = h0 + L√3 , ‖R
porte bascule et laisse sortir l’eau.
1. On a 3 forces au total :
- Le poids Mg⃗
- Les forces de pression ⃗Fp
- Les réactions du sol ⃗R : composante tangentielle ⃗Rt et composante normale ⃗Rn
Il est important de dénombrer toutes ces forces et ne pas oublier notamment la force de
réaction du sol nécessaire pour équilibrer Mg⃗ et ⃗Fp .
⃗n=0
Mg⃗ + R ⃗
L’équilibre au niveau des résultantes s’écrit : {
⃗Fp + ⃗Rt = ⃗0
h
⃗ p = ∬ ρg(h − y) dS i = ρgl ∫ (h − y)dy i
F
0
h² h
⃗ p = ρgl
D’où : F i = ρgS 2 i
2
⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ F
Le centre de poussée A est déterminé par : OA ⃗ p = ∫ OM
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ dF
⃗p
⃗⃗⃗⃗⃗ = λ j et OM
Avec OA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = y j
h
➔ λρgS 2 j ∧ i = ρgl ∫ y(h − y)dy j ∧ i
4
h
l ∫0 y(h−y)dy
➔ λ= h
S
2
h
Finalement : λ = 3 soit A(0, h/3, 0)
⃗⃗⃗ O (F
∑ℳ ⃗ ext ) = O → ⃗⃗⃗ O(F
ℳ ⃗ p) + ℳ
⃗⃗⃗ O(R
⃗ n) + ℳ
⃗⃗⃗ O(P
⃗)+ℳ
⃗⃗⃗ O (R
⃗ t) + ℳ
⃗⃗⃗ O (R
⃗ O) = 0
Avec :
⃗⃗⃗ O(R
-ℳ ⃗ O) = 0
⃗⃗⃗ O(R
-ℳ ⃗ t) = 0
⃗ n ) = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗ O(R
-ℳ OA′ ∧ R⃗ n = − h tan α i ∧ ‖R
⃗ n ‖ j = − h tan α ‖R
⃗ n ‖ ⃗k
3 3
⃗⃗⃗ O(P
-ℳ ⃗ ) = OG ⃗ = (− tan α i + j) ∧ (−Mg j) = h Mg tan α ⃗k
⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ P h h
3 3 3
h h2 h3
⃗⃗⃗ O(F
-ℳ ⃗ p ) = OA
⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ F
⃗ p = j ∧ ρgl i = −ρgl ⃗
k
3 2 6
h3 h h
→ −ρgl ⃗ n ‖ + Mg tan α = 0
− 3 tan α ‖R
6 3
h h2
Simplifions par 3 : −ρgl ⃗ n ‖ + Mg tan α = 0
− tan α ‖R
2
⃗ n ‖, mais généralement ‖R
En plus, on ne connait pas la valeur de ‖R ⃗ n ‖ ≥ 0 donc il faut pour
que le barrage retienne une masse d’eau de profondeur h :
ρglh2 ρglh2
− + Mg ≥ 0 → tan α ≥
2 tan α 2Mg
𝜋
Avec : 0 ≤ α ≤ → tan α ≥ 0
2
L’angle α minimum pour que le barrage retienne une masse d’eau de profondeur h est
ρglh2
donc : tan α = 2Mg
Mg
⃗ +T
1. Equilibre se traduit par : P ⃗ = −Mge⃗z + k∆l0 e⃗z = 0
⃗ → ∆l0 = h
- Poids : −Mge⃗z
- Pression de l’air :−patm Se⃗z
- Pression du fluide au mouvement de M : pM Se⃗z
5
- Force de rappel du ressort (allongé de ∆l0 − ∆l) : k(∆l0 − ∆l)e⃗z
⃗
Soit : −Mge⃗z + k(∆l0 − ∆l)e⃗z + (pM − patm )Se⃗z = 0 (1)
On remplace cette expression dans (1) et en supprimant −Mg + k∆l0 qui est nul, on trouve :
2. Les deux composantes dFx et dFz de la force de pression élémentaire en chaque point de
l’arc sont données par :
R
Fx = ρg (H − )
{ 2
R
Fz = ρg (H − π )
4
4. Le moment de cette force par rapport au point O est nul puisque : ⃗⃗⃗⃗⃗
OA ∥ ⃗F car ⃗F⊥ paroi.
R
F H−
L’expression de l’angle θA repérant la position de A est donnée par : tan θA = Fx = 2
R
z H−π
4
6
5. Les limites de l’angle θA sont obtenus pour :
H = R ⟹ θAmin = 66.78°
{
H → ∞ ⟹ θAmax = 45°
A partir de cette dernière pression, on peut déterminer les pressions en tout point des
liquides se trouvant à gauche de la cloison par la relation fondamentale de l'hydrostatique.
7
• Pour l’huile :
h
➔ ⃗Fhuile = ∬ ρh g(h − z) dS i = ρh gl ∫0 h(h − z)dz i
2
h
➔ D’où : ⃗Fhuile = ρh gl 2h i
• Pour l’alcool :
4. Il suffit de calculer l'équilibre des moments par rapport à A de toutes les pressions
élémentaires s'appliquant à la cloison, et de l'effort F inconnu.
⃗⃗⃗ A (F
∑ℳ ⃗)=O →ℳ
⃗⃗⃗ A (F
⃗ al ) + ℳ
⃗⃗⃗ A (F
⃗ eau ) + ℳ
⃗⃗⃗ A (F
⃗ hui ) + ℳ
⃗⃗⃗ A (P
⃗)+ℳ
⃗⃗⃗ A (R
⃗ O) = 0
Avec :
⃗⃗⃗ O(R
-ℳ ⃗ O ) = 0 (contact en A)
⃗⃗⃗ O(P
-ℳ ⃗ ) = OG
⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ P
⃗ = O (le poids de la cloison)
soit
Vimmergé
=d
V
8
Il n’est pas n´ecessaire de connaître la formule du volume d’un cône (= πR²h/3). Il suffisait
de voir que le volume est proportionnel à la surface de la base fois la hauteur. Donc :
SI hI
=d
Sh
SI R 2 RI hI h 3
Or = ( RI) et en appliquant Thalès, = donc finalement ( hI ) = d
S R h
1
et donc : hI = h d3
Donc : x0 = dh
⃗ +F
P ⃗ a = ma⃗ ⟺ dρhsg e⃗z − ρx(t)Sg e⃗z = dρhsẍ e⃗z
ÿ + ω20 y = 0 (2)
dh
Soit : T = 2π√ g
4. A. N. : T = 0.8 s
⃗R = − ∬[𝑝(z) − pa] n
⃗ dS
𝑝(z) = pa + ρg(h − z)
9
Donc la résultate devient : ⃗R = − ∬ ρg(h − z) n
⃗ dS
𝜋 3𝜋
Avec : dS = Rdθdz et 2 ≤ θ ≤ et 0 ≤ z ≤ ℎ
2
3𝜋
ℎ
2
R𝑥 = − ∫ ρg(h − z)dz ∫ R cos θ dθ
𝜋
0
2
➔ R𝑥 = ρgRh²
Remarque : La symétrie du système implique que seule la composante suivante 𝑥 qui peut avoir une
contribution non nulle.
➔ R𝑦 = 0
D’où :
2. Dans cette question, = /2. Donc h=l. La résultante des efforts dus à la pression effective
sur le barrage est :
⃗ = ∬(−pe (z)n
R ⃗ ) dS = ∬ pe (z) dSe⃗⃗⃗x
L h
⃗ = ∬ ρg(h − z) dydze⃗⃗⃗x = ∫ dy ∫ ρg(h − z) dze⃗⃗⃗x
R
−L 0
1
⃗ = ρgLh2 ⃗⃗⃗
R ex = ρghS ⃗⃗⃗
ex
2
Car S = 2Lh = 2Ll est l’aire du barrage.
10
h²
⃗⃗⃗ O (R
ℳ ⃗ ) = ρgS e
⃗⃗⃗
6 y
3. Dans le cas 0 2, on introduit n⃗ = sin(α)e⃗⃗⃗x − cos(α) ⃗⃗⃗
ez . La résultante des efforts
dus à la pression effective sur le barrage est :
L h
1
⃗ = ∬ −pe (z) dSn
R ⃗ = − ∫ dy ∫ ρg(h − z) dz n
⃗
−L 0 sin(α)
h² 1
⃗R = − (2Lρg )n
⃗
6 sin(α)
1
⃗R = −ρgLlh n
⃗ = − ρghS n
⃗
2
car l = h/ sin(α) et S = 2Ll = 2Lh/ sin(α) est l’aire du barrage. Remarquons que le
résultat de cette question est identique à celui trouvé dans la question 2, à condition de
remplacer ⃗⃗⃗
ex par n
⃗.
1 ℎ
Remarque : On a 𝑅⃗ = 𝜌𝑔ℎ𝑆 𝑛⃗. La quantité 𝜌𝑔𝑆 2 correspond au poids de la colonne d’eau de
2
hauteur h/2 située au-dessus de la surface S.
⃗⃗⃗ P = ℳ
ℳ ⃗⃗⃗ O + ⃗⃗⃗⃗⃗
PO ∧ ⃗R = ⃗0
⃗⃗⃗⃗⃗ = λ ⃗⃗⃗
Pour des raisons de symétrie, on cherche le point P sur l’axe (O,Z) : OP eZ . Nous
devons déterminer λ. Il vient :
ρgh 1
⃗0 = ℳ
⃗⃗⃗ O + ⃗⃗⃗⃗⃗
PO ∧ ⃗R = Sl ⃗⃗⃗
ey − λ ⃗⃗⃗
eZ ∧ ρghS n
⃗
6 2
11
ρgh 1 l λ
⃗ =
0 Sl ⃗⃗⃗ ey = ρghS ( − ) ⃗⃗⃗
ey − λ ρghS ⃗⃗⃗ e
6 2 6 2 y
l
On trouve : λ = 3
l
Le point P est donc tel que ⃗⃗⃗⃗⃗
OP = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
OA
OA. Remarquons que le calcul fait ici est valable aussi bien pour = 2 que pour 0 < <
/2.
En conclusion les efforts de pression exercés sur le barrage sont équivalents au torseur
univectoriel {P, (1/2) ρ g h S n
⃗ }. Au niveau de l’équilibre du barrage, tout se passe comme si
le poids de la colonne d’eau se trouvant au-dessus du barrage était appliqué au point P
situé au tiers de la hauteur du barrage.
⃗R = ⃗⃗⃗⃗
F1 + ⃗⃗⃗⃗
F2 + ⃗⃗⃗⃗
F0
Où :
- ⃗⃗⃗⃗
F1 = ∬ +p1 (z) dS x⃗ : force de pression exercée sur la partie gauche
- ⃗⃗⃗⃗
F2 = ∬ −p2 (z) dS x⃗ : force de pression exercée sur la partie droite
- ⃗⃗⃗⃗
F0 = −Patm S x⃗ : force de pression atmosphérique
12
En plus, d’après l’EFH, on tire :
En z = H, on a une surface libre en contact avec le milieu atmosphèrique, donc p1 (H) = Patm.
Comme conséquence on a : cte = Patm + ρgH.
D’où :
Par analogie :
En z = h, on a une surface libre en contact avec le milieu atmosphèrique, donc p1 (H) = Patm.
Comme conséquence on a : cte = Patm + ρgh.
D’où :
- Pour ⃗⃗⃗⃗
F1 :
⃗⃗⃗⃗
F1 = ∬[Patm + ρg(H − z)] dS x⃗
Avec dS = Ldz
H
H
⃗⃗⃗⃗
F1 = ∫ [Patm + ρg(H − z)] Ldz x⃗ = [Patm + ρg ] LH x⃗
0 2
- Pour ⃗⃗⃗⃗
F2 :
⃗⃗⃗⃗
F2 = ∬ −[Patm + ρg(h − z)] dS x⃗
h
h
⃗⃗⃗⃗
F2 = − ∫ [Patm + ρg(h − z)] Ldz x⃗ = − [Patm + ρg ] Lh x⃗
0 2
- Pour ⃗⃗⃗⃗
F0 :
⃗⃗⃗⃗0 = −PatmL(H − h) x⃗
F
⃗M
⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
M1 + ⃗⃗⃗⃗⃗
M2 + ⃗⃗⃗⃗⃗
M0
13
⃗⃗⃗⃗⃗
M1 = ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗OM ∧ dF ⃗⃗⃗⃗1
Avec : {⃗⃗⃗⃗⃗
M2 = ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗OM ∧ dF ⃗⃗⃗⃗2
⃗⃗⃗⃗⃗0 = OA
M ⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ F
⃗⃗⃗⃗0
- Pour ⃗⃗⃗⃗⃗
M1 :
H H²
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗1 = p1 (z)dS x⃗ → ⃗⃗⃗⃗⃗
OM = z z et dF M1 = [Patm + ρg 3 ] L 2 y
⃗
- Pour ⃗⃗⃗⃗⃗
M2 :
h h²
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = z z et dF
OM ⃗⃗⃗⃗2 = p2 (z)dS x⃗ → ⃗⃗⃗⃗⃗
M1 = − [Patm + ρg 3 ] L 2 y⃗
- Pour ⃗⃗⃗⃗⃗
M0 :
H² − h²
⃗⃗⃗⃗⃗
M0 = −Patm [ ]L y
⃗
2
H3 − h3
⃗⃗⃗⃗
Mt = ρg [ ]L y
⃗
2
On sait que la force d’Archimède est équivalente à la force totale de pression exercicée sur
le tunel. Alors :
⃗⃗⃗⃗
FA = ⃗⃗⃗⃗
F1 − ⃗⃗⃗⃗
F2
Avec :
- ⃗⃗⃗⃗
F1 = − ∬ p(z) dS n ⃗ : Force totale de pression.
- ⃗⃗⃗⃗
F2 = p(h)S ⃗Z : Force exercée sur la base du tunnel.
1 π
➔ ⃗⃗⃗⃗ ⃗
F1 = −ρg⃗ (2 πR2 L) = 2 ρgR2 L Z
➔ ⃗⃗⃗⃗ ⃗ = 2ρghRL Z
F2 = ρgh(2RL) Z ⃗
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