Esthétique Musicale
Esthétique Musicale
Esthétique Musicale
Dans son acceptation moderne, esthétique formé par Alexand Gottlieb Baumgarten :
« l’esthétique est la science de la connaissance sensible » 1750, Aesthetica (désir d’en faire
une science)
Connaissance qui passe par les SENS. Accorde importance à perception sensorielle,
nécessaire à l’expérience artistique, à l’expérience esthétique
Plus généralement , l’esthétique se dé nit comme une ré exion philosophique sur l’art.
Selon Marc Sherringham (france années 2000) : théorie du jugement de goût sur le Beau ou sur
l’art (Introduction à la philosophie esthétique, 1992, p. 12)
Esthétique : discours sur le beau et l’art, mené par les penseurs, philosophes, mais aussi mené
par les compositeurs
sous catégorie : poétique musicale : explicitation d’un artiste sur sa propre création
(Satie, Stravinsky, Xenakis, etc)
Est-ce que le Beau et l’art sont les mêmes choses? Non. Domaines distincts en intersection
(diagramme de venne)
Pourquoi l’esthétique?
Constitue un syst. De notions / concepts / catégories qui permet aux artistes, publics, etc
d’entrer en dialogue. Avec Baumgarten s’ouvre un nouveau lieu de débat et de discussion.
Types de questions : qu’est-ce que la beauté, est-ce une réalité idéale, est-ce une
caractéristique inhérente aux objets physiques, est-ce une perception de l’observateur. quels
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sont les critères du goût, du beau musical. Qu’est-ce que l’art, À quoi sert-il, pourquoi l’art
contemporain est-il choquant? (dodécaphonisme schoenberg, parade Satie (instruments
bruitistes), Esteban Buch scandal koncert,
L’esthétique permet de constater qu’au travers des époques, l’art pose les mêmes problèmes.
: Ré exion centrée sur l’oeuvre d’art en elle-mm, sur la notion plus abstraite de beauté (sous
discipline de la philo qui vise à comprendre
Ce que l’esthétique n’est PAS (ce qui distingue l’esthétique de l’histoire, sociologie,
psychologie, des disciplines qui ont des méthodologies conceptuelles qui leur sont propres)
Esthétique : paramètres - . Pose des questions abstraites et universelles qui me sont pas
ancrées dans le temps ni dans l’espace, et qui ne concernent pas une société particulière.
Anhistorique (les questions ne sont pas ancrées dans le temps, mais les réponses le sont).
Pose des questions immatérielles issues de l’oeuvre d’art ou de l’objet de beauté. Cherche à
comprendre l’expérience suscitée par le beau ou l’art.
Métaphysique
Épistémologie
Esthétique
Logique
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L’ensemble des disciplines philo. se penchent sur des questions liées à 3 objets
fondamentaux.
Esthétique présente importants pts intersection avec éthique (présence élément normatif),
avec méta et ont (commun : le vrai)
Mais, l’esthétique n’est pas uniquement philo, elle peut être appliquée (à objet d’art ou à
phénomène ex le nbr d’or). Elle peut aussi prendre la forme de l’histoire des idées sur l’art.
EN BREF
L’esthétique musicale c’est : penser la musique. (livre de Pierre Boulez : Penser la musique,
série conférences Darmstadt, Pincer la musique, pièce pour clavecin)
C’est une discipline qui existe depuis la Grèce antique même si le mot apparaît seulement au
milieu du 18e s qui se cristallise chez Baumgarten au milieu de l’idéalisme allemand.
Branche de la philo qui ré échit sur ce qu’est la beauté, l’art, la musique, l’oeuvre d’art musical
et l’expérience esthétique telle qu’on peut la vivre en tout lieu et à toute époque.
« contrairement à ce qu’a rme un proverbe célèbre, il vaut la peine de discuter des goûts et
des couleurs. Le champ esthétique est peut-être le seul où la dispute n’a pas pour n de faire
triompher une vérité, mais d’enrichir la compréhension des oeuvres et d’accroître le plaisir. »
Normative : cherche à établir des normes, critères de valeurs artistiques auxquels les artistes
doivent se plier. Jugements de valeur sur l’art en fn de valeurs extérieures à l’art (ex. Valeurs
morales. Idéologies polit. idéologies prescriptives : prescrire ce que l’art doit être en fn de
règles, contraintes)
Ex. Tous les régimes totalitaires euro du 20e : réalisme socialiste : courant o ciel soviet ex
URSS (texte de Andrei Danov: propagandiste o ciel parti soviet) rejet des manifestations
d’avant-garde, mélodies populistes, etc
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Descriptive : ne veut pas porter de jugement de valeur, mais observe le phénom artistique tel
qu’il est. Arriver à le connaître. Sans imposer de critères ni de forme particulière.
(Ex. Aristoxène de Tarente : l’expérience musicale fondée sur le rôle de la perception sensible.
Insiste sur importance de la mémoire ds percep mus. Perception simultanée du son présent et
réminiscence du son passé.
Tout ce qui vient après Aristote. Le projet de la description musicale gagne en importance.
Empirisme vs spéculation
Idéalisme vs matérialisme
Idéalisme : approche p qui considère l’esprit comme étant la source de toute connaissance.
Catégories établies ds l’esprit qui permettent de rendre le monde matériel intelligible. La réalité
ultime est l’esprit. Elle permet de classer la matière pour la rendre compréhensible. (Ex. Platon
(btw le platonisme s’établit très longtemps car repris par scholastique, moines), Kant : critique
de la raison pure, tous les idéalistes allemands : Hegel, Heidegger, Schopenhauer.) postulat de
base : il n’y a que de connaissance qu’il n’y a d’idées. (ex. Hegel: idée in ni qui … à
compléter…) (Platon attribue aux idées une existence en soi (réalité supérieure) Allégorie
caverne)
Matérialisme : approche p ds laquelle on considère que la réalité matérielle compte avant tout.
La réalité matérielle détermine ce qui se passe ds l’esprit humain. La réalité ultime, suprême,
est la matière (car elle façonne l’esprit). On peut aussi la dé nir comme une attitude philo
caractérisée par un recours exclusif à la matière pour expliquer la totalité des phénomènes du
monde physique et moral. Elles ont longtemps été refoulées par le christianisme (matière et
corporalité jugées impures). Ses balbutiements ressortent à l’antiquité grecque chez Leucite,
Démocrite, Épicure, Lucrès, avec l’atomisme (mécanisme atomistique).) (matérialisme
historique, Karl Marx : doctrine marxiste :essaie de ramener l’histoire des sociétés humaines à
la théorie des modes de production (moyens de production détenus par les classes
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bourgeoises)). Pour marx la suprastructure sont les idées et l’infrastructure sont les modes de
production. L’infrastructure détermine l’idéologie et la culture. Le capital est un processus qui
transforme matériellement la nature, et qui transforme les idées.
Objectivisme : approche p selon laquelle. Relatif à l’objet matériel. On peut appréhender l’objet
ds ses structures, ses propriétés, ses attributs.
Subjectivisme : approche p selon laquelle. Relatif au sujet. Le sujet produit l’action dans le
monde. On peut distinguer entre sujet agissant
Ex. Un chef d’état qui déclare la guerre à un pays voisin : sujet agissant. À distinguer du sujet
connaissant : être humain qui ré échit à une question particulière. Ex historien qui ré échit sur
les raisons pour lesquelles ce dit chef d’état a décidé de déclarer la guerre.
Rationalisme : approche p centrée sur une seule et unique faculté de l’esprit humain : raison
(capacité d’argumenter de façon logique). Commence au XVIIe s : Descartes, Francis Bacon.
On met de côté toutes les facultés de l’esprit qui ne sont pas rationnelles : sentiment,
sensations, intuition, etc. On considère que la raison est l’unique moyen de parvenir à la
connaissance.
Irrationalisme : approche p dans laquelle une très grande place est réservée à l’intuition. Qui
prend en considération toutes les facettes de la psyché humaine : émotions, inconscient, mais
aussi les facettes rationnelles. Approche plus englobante, et qui prend en considération
di érents types de connaissances. Au tournant du 20e siècle, elle est remise de l’avant. (Ex.
Groupes dadaïstes, Tristan Tzara : manifeste dada « je hais l’objectivité grasse et l’harmonie,
compléter. Raison toujours fausse… myriapode asphyxiant l’indépendance. Ou re sur la
revalorisation spontanéiste de l’art : automatistes en peinture, free jazz (ornette coleman 1948
usa) . Vont paver la voie aux mouvements d,avant garde du xxe siècle.
Yves marie andré : 1er à tenter de dé nir spéci cité du beau musical
Ascèse augustienne, détachement du corps qui nous attache à la terre vers une ascension de
l’esprit vers un mode des idées absolues (platonicien). Ascension vers la beauté divine par
palliers, palliers qui contemplent les di érents arts du quadrivium : arythmétique, géométrie,
musique, cosmologie.
Baumgarten 1750 : idée s’impose ds les mentalités : le beau visuel est supérieur au beau
musical car il est plus près de la nature.
Distingue l’utilité de la musique au plaisir des sens. Plaisir : antiquité sentiment du beau
prolongé ds temps. Jusqu’à aujourd’hui on peut comprendre par le couple d’opposition
immédiateté de la sensation à la médiatisation des sens par l’esprit.
Finalité éthique de la musique : Vient d’Amon d’Athènes, reprise par Platon, la musique doit
servir à l’éducation et être vertueux.
Dénoncé en 399 après guerre Péloponèse par 3 citoyens pour avoir corrompu la jeunesse.
Un des premiers p à rompre avec les pré-socratiques. Il se refuse de faire de la p une tentative
d’investiguer la nature à partir de la nature, les physiciens, les physiologues , phusys??
Pré socratiques : parlent en prophéties, penseurs qui prennent la nature comme objet de
ré exion. Ré exions causale sur la nature et ses fondements. Textes perdus ou fragmentaires.
Post-socratiques : Platon-428 à -
Fils de haute noblesse. Se croit destiné à jouer un rôle premier dans la vie athénienne au bout
de la guerre avec spartes. Platon voit dans la condamnation injuste de Socrate la corruption
d’athènes. Il entreprend donc le projet de trouver comment éviter que d’autres personnes
justes soient condamnés et incompris : roi philosophe.
Phédon : âme
*Banquet : amour
Timée : ?
La musique est thème important pour Platon. Apparaît sous di érentes formes dans les di
dialogues de platon.
Il existe un monde idéal dont le monde réel n’est que le re et: valeurs centrales : vrai, beau,
valeurs subordonnées au BEAU
Musique n’a pas la d’une vraie science, mais n’est qu’une techne
Le plaisir que la musique induit doit être surveillé, régulé, régit. Elle doit plaire aux cotoyens
bien nés (à l’élite)
Notions centrales pour le cours : mimésis (imitation : comment la musique in uence l’âme, par
la mimésis, idée remontant à Damon d’Athènes). catharsis (puri cation de l’âme par l’art
devant les spectacles des tragédies. Purge des mauvais sentiments de l’âme. En étant
confrontée aux sentiments nocifs, l’âme s’en libère) l’audition de chants pouvoir de transporter
l’âme en dehors d’elle-même.
Aristote rejette idée platonicienne selon laquelle la musique doit être mise au service de l’état. Il
admet des fonctions de la musique autres que l,éducation. Il admet l’oisiveté. Noble
distraction. Art beau et libéral, non nécessaire.
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Plotin, néo-platonicien par excellente :
Les Énnéades :
**La beauté est une ressemblance des choses du réel avec les belles essences absolues.
L’idée donne corps à la beauté
Beauté visuelle supérieure à beauté sonore (elle-mm divisée en discours et ____ compléter)
Racines de l’idée selon laquelle l’art musical est le miroir de l’harmonie universelle
Idéalisme
Confessions: recherche foi, dieu, en abandonnant monde extérieur et se repliant vers soi. Les
idées et vérités sont en soi-mm
Idéaliste
Renaissance :
Chrono rapide :
Réforme protestante Martin Luther : restituer accès direct aux pratiquants en traduisant écrits
en langue vernaculaire. Utilise la musique à ns participatives ds liturgie. Choral Gott ist eine
festeburg (cité ds cantates de Bach, ou ds symphonie réformation mendelssohn)
Retour aux idéaux de l’antiquité. Période de théorisation : Zarlino 1558 sert de base pour
Descartes
Discours de la méthode
Vise à établir les fondements d’une science, capable d’uni er toutes les connaissances du
monde : la philosophie.conçue sur le modèle des sciences exactes
2 traités musicaux
Lumières XVIIIe : Voltaire, Rousseau (collaboré avec Diderot et d’Alembert « république des
lettres » encyclopédie, copiste et compositeur)
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XIXe s : idéalisme allemand
Mvt p de très ample portée : courant d’abord exclusivement allemand (Kant, Hegel, Fichte,
Schelling, ….)
Cherche à élaborer un syst philo pouvant TOUT englober. (Critique raison pure : , critique
raison pratique , critique de la faculté de juger : beau vs sublime)
Absolu
Génie ( hommes et femmes ordinaires sont incapables d’accéder à blablabla) le génie devient
pure connaissance de l’oeuvre d’art, il peut ensuite communiquer…
Pessimiste
Modernité :
Bien élitiste
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COURS 3 24/01/23
21 mars ORAL
Platon : l’idée que le Bien englobe le Beau. Établi hiérarchie du beau au travers de diverses
étapes . 1 seul corps, plusieurs corps. Âme. Actions, lois humaines, sciences, beauté pure,
idée de beauté dont la contemplation est l’objectif d’une bonne vie. Ds théorie de Platon :
TOUT EST SUBORDONNÉ À L’IDÉE DE BIEN. Démarche platonicienne institue philo comme
véritable métaphysique (épistémologie) résultat : l’existence inévitable de 2 ordres de réalité :
monde intelligible surplombe et engendre le monde sensible. Monde intelligible = fondement
du monde sensible. Pour accéder à connaissance: il faut s’élever de la nature du monde
inférieur sensible pour accéder au monde intelligible. Le monde intelligible est comme un gros
soleil qui éclaire le monde sensible.
Connaissance par l’essence de l’objet (dé nition, concept). Connaître est pouvoir s’élever à la
dé nition.
-essence unique (pr opposition aux objets du monde qui sont multiples) et commune aux
choses qu’elle dé nit. Ce concept s’actualise de diverses manières ds monde sensible
Beauté essentielle des idées (notamment celle du beau absolu) renvoie à un don originel de
l’être. Le BIEN est le principe premier du monde des idées.
Eros dieu qui permet d’établir des relations avec les humains, en médiation constante entre
monde sensible et intelligible, dieu de l’amour et l’objet dont l’amour s’éprend est la beauté. Le
banquet traite de la relation entre l’amour et la beauté. Le beau est toujours évoqué lorsqu’on
parle du monde intelligible. Le monde des idées est beau chez Platon.
Si le projet de Platon est celui d’une conversion de l’âme au monde des idées. Il revient au
projet d’orienter l’âme vers la beauté.
Banquet = institution des anciens grecs , service du vin ds contexte religieux, symposium, bi-
partite : souper/beuverie
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Discours de Diotime : éducation du désir de l’âme. La bonne (éthique) voie vers la
contemplation du beau absolu, vers la révélation suprême.
-on y accède seulement au moyen d’un maître qui montre la bonne voie
-processus d’ascension qui conduit le disciple vers le beau absolu (mais aussi la philosophie!!)
3) Constat de la beauté unique au travers des beaux corps, une seule et même beauté
5) Se détourne des beaux corps pour aller vers les belles âmes
6) Apprend à aimer les belles âmes contenues dans des corps laids (genre socrate wash)
11) Constate la science unique, qui prend pour objet le BEAU [aujourd’hui l’esthétique]
12) FINALE : perception du beau absolu « quelque chose de merveilleusement beau par nature,
une réalité qui n’est pas soumise aux changements, qui ne naît ni ne périt, qui ne croît ni ne
décroît. Une réalité qui n’est pas belle par un côté et laide par un autre, » [qui n’est pas
belle sous un certain rapport et laide sous un autre… voir ds texte]
-éternel
-immuable
-total
-pur
-universellement beau pour tous et sous tout les rapports (opposé du relativisme)
-localisation dans l’objet ( non dans le sujet ;ex. Moi je trouve ça beau) mais surtout dans l’idée
de cet objet. Il s’actualise sous forme de re et dans le monde sensible.
Ces caractéristiques du beau absolu sont les mêmes principes premiers que ceux à l’origine
de l’univers, les principes de l’UN
L’apogée de la vie selon platon est la contemplation de la beauté absolue. Elle sustente.
Celui qui voit l’unicité du beau peut enfanter (on se rapproche de l’idée de génie) et accéder à
l’immortalité
-Platon associe la beauté à tout sauf à l’art. Qu’est-ce que ce silence révèle de la façon dont
Platon conçoit l’art? Renvoie à la représentation de l’infériorité de l’art chez Platon. La beauté
essentielle n’a rien à voir avec l’art (puisque le beau est absolu!). Relation non-réciproque
puisque l’art a à voir avec les beau, l’art dépend du beau. Mais l’essence du beau n’a rien à
voir. Art ne peut qu’au mieux immiter la beauté parfaite. Ces rapports arts-beauté constituent
toue théorie classique. Plus le beau est valorisé (associé à l’être parfait), plus la distance se
creuse avec l’art.
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Ds écrits Platon, on dé nit le beau de 2 façons di érentes : musique purement théorique,
inaudible qui n’existe que dans la pensée. Opposée à la musique réelle, audible, jouée dans le
monde sensible. Musique réelle a le pouvoir d’in uencer les comportements humains DONC
elle doit être contrôlée et régie pour qu’elle serve à l’éducation et non à la corruption des
moeurs.
***
Saint-Augustin d’Hippone(situé Algérie actuelle) : vit n antiquité romaine, in uencé par néo-
platoniciens (dont Plotin)
Très grande utilité du chant d’église . But du chant sacré : élever l’âme vers Dieu et non de
toucher les sens. Mais ambivalence, modéré.
Tous les esprits sont touchés de manière égale par les chants. (Contraire Platon)
Moyen pour véhiculer la parole de Dieu. Siii on en venait à être touchés davantage par les
chants que par la parole de Dieu qu’elles valorisent = danger, plaisir des sens.
Grand amoureux, il aimait aimer. Il n’évacue pas complètement le corps et les sens.
Si le désir est su samment fort, l’âme en arrivera à être entraînée ai-de;à des objets auxquels
elle s’attache pour parvenir au divin.
Le désir le plus fort ne s’attache jamais à rien de matériel car il ne pourra jamais satisfaire
l’âme.
Le désir est illégitime s’il rend l’âme captive des charmes, mais est légitime s’il
Les confessions est un poème en prose. Genre littéraire religieux renvoyant à louange de Dieu
mais aussi d’un Aveu des défaillance humaines et d’une dévotion de foi. Récit rétrospectif :
auto-biographie
Relate le souvenir de son baptême (10 ans avant la date des confessions) et premiers
moments de communion avec Dieu.
Relate ses premiers jours de contemplation qui comportent l’audition de musique sacrée
Dieu : grandeur in nie, puissance sans limites, in niment grand et puissant, sagesse sans
mesure, omniscient, partout et tout entier en chaque chose, réformateur des di ormités (même
épistémologie que platon beau) SOURCE TRANSCENDANTE DU BEAU
-le beau divin se révèle sous des signes admirables, notamment sous la musique sacrée.
L’audition des cantiques célèstes donne lieu à un violent remuement de son âme. Ce sont les
« suaves accents de Dieu lui-même » (voir texte)
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Déversement de la beauté comme épanchement
2e fragment :
Décrit les voluptés particulière à l,oreille. Plaisir de l’ouïe = tentations trompeuses = danger
Cependant, Dieu va venir au secours d’Augustin et rompre le charme de ces viles voluptés.
Libération des mirages des sens
St-Augustin a été pécheur : il a déjà été plus touché par la musique que par les paroles de Dieu
St-Augustin est à la recherche d’une juste mesure entre le plaisir des sens et une ascèse
morale
Il se positionne en faveur d’une tolérance du chant dans l’église : il peut faciliter la conversion
des initiés grâce aux plaisirs de la musique qui pourrait leur permettre de se convertir et
d’élever leur âme
Contient une allusion au beau absolu : se révèle par l’harmonie. Se révèle par une vive amme
d’amour va voir ce passage là!
En bref ; la beau antique (st augu et platon) est absolu indépendant de l’esprit humain ( du
sujet). Beau objectif (avec bémol car il s’actualise dans les objets mais il est partout). Le beau
est dans l’objet. Nature à la fois sensible et intelligible (deux natures en opposition).
S’apparente au Bien et au Vrai en tant qu’idée transcendante. Conception prédominante
jusqu’au XVIIe siècle avec Baumgarten.
***
-la nature travaille d’après les nombres, d’après des mesures déterminés
-le nombre constitue la matière des êtres, il constitue leur forme, il les rend intelligibles
-connaître le nombre d’une chose, c’est connaître son logos (opposé à mythos, doxa..,), ce qui
revient de connaître la chose en elle-même
-musique dans sa philosophie du nombre est une con rmation du principe premier et
fondateur, manifestation concrète, immanente de cette manifestation
-l’univers est régi, organisé par des lois mathématiques, arithmétiques générales
-le nombre est harmonie : sensible (étude des intervalles en musique harmonique), théorique/
intelligible (mathématiques, astronomie), humain (l’âme est organisée selon principes nombre)
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-numérologie antique ésotérique : vertues éthiques au nombre (ex. 1 renvoie à l’âme, 2
intelligence, 4 justice… c,est aristote qui résume ça dans sa métaphysique)
-pouvoir de la musique sur âme humain fondée sur a nité de nature et d’essence (âme et
musique fondés sur les nombres)
-la musique pourrait reconstituer l’harmonie troublée et perdue (musique comme médecine) on
trouve les racines de l’idée aristotélicienne de catharsis
-rapport d’analogie entre le sensible et l’intelligible dans la musique. Une montée en généralité,
un part du particulier vers l’universel. Extrapolation (épistémologiquement parlant)
-musique comme voie d’accès sensible à l’harmonie universelle (de l’univers) qui existe dans
les nombres. Musique a une fonction épistémologique = voie d’accès vers connaissance.
Comme chez st augu, rapports de l,harmonie universelle révélée par musique
-rapports chez sons et intervalles formulables en chi res et nombres. Sont des modèles
sensibles de l’harmonie universelle.
-MAIS seulement une musique idéale, abstraite, théorique (comme chez Platon) peut
véritablement incarner l’harmonie du cosmos.
-étude théorique des intervalles plutôt que sons réels des instruments
-musique véritable produite par les astres (mouvement des corps célestes), son inaudible
Monocorde pythagoricien pour calculer les intervalles : légende de promenade près forge de
pythagore qui entend diverses notes proportionnelle à poids marteaux/enclumes etc. Il va
revenir chez lui et tenter de l’imiter et crée le monocorde.
1/2 8ve
2/3 5te
3/4 4te
-intérêt purement théorique des pythagoriciens pour la musique. Étude des rapports et non de
la musique réelle imparfaite
-par extension, l’étude de la musique chez pythagore mène à la cosmologie : étude de l’origine
du monde
-harmonie des sphères : théorie selon laquelle distance entre planètes correspond aux mêmes
rapports que ceux des intervalles musicaux. Le mouvement des astres produirait de la
musique (inaudible pour la plupart, avis partagés)
-harmonie = équilibre régit par un principe de cohésion, d’ordre situé à tous les niveaux de
l’être
Doctrine de l’harmonie des sphères : corps célestes dont forme circulaire et parfaite. Assigner
hauteur sonore à chacun des astres on obtient une gamme complète. Harmonie la plus
parfaite, un concert produit par les sphères qui se meuvent autour de la terre.
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Musique du monde terrestre : en devenir, changeant, elle est un REFLET imparfait de
l’harmonie des sphères célestes qui elle, est parfaite.
***
Fin XVIIIe s
Tout sauf un mélomane. Critique de la faculté de juger 1790 = traité esthétique, parle très peu
de musique
- la beauté n’est pas dans la rose elle-même mais dans l’esprit du sujet
-= l’antinomie du goût
Universel parce qu’il est susceptible d’être partagé par tous et toutes
En d’autres mots, la beauté ne loge plus dans la chose mais prend son point de départ dans la
subjectivité, sensibilité, l’émotion, l’intuition, etc… (précurseur romantisme)
?comment pouvons nous s’élever à partir de notre subjectivité et partager des jugements?
(C’est l’antinomie)
Être dèle à la beauté revient à être dèle à l’expérience qu’en fait le sujet (subject), en e et, la
beauté est tjrs donnée ds un apparaître au sujet.
Qu’est-ce qui fait que le beau est le beau et non le bien (projet de son traité critique de l faculté
de juger)
Esthétique de la réception
Esthétique kantienne se distingue d’une théorie du beau, [compléter, un beau idéal?] pour kant,
le beau est complètement de l’expérience subjective.
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-l’art acquiert une autonomie, l’artiste jouit d’un statut nouveau : le génie
-par opposition à l’agréable : niveau sensible qui n’implique que la perception des sens
Sentiment du Sublime : appel à l’in ni, souvent associé à la nature, éveille en nous le sens de
notre destination supra-sensible (nous projette vers l’in ni). Plaisir jaillissant de l’arrêt des
forces vitales. Sentiment recherché par les romantiques*! Trouve sa 1e dé nition dans la la
critique de la faculté de juger.
Il reste possible de dire : chopin est beau mais ça ne m’est pas agréable.
Notion d’apriori : il existe à priori un principe du jugement esthétique. Nous partageons tous
cet à priori, inné, partagé par tous, que tous les êtres humains possèdent un sens commun
esthétique inné. C’est ce qui explique l’universalisation du beau.
-sentiment du beau est une satisfaction désintéressée (l’expérience esthétique est une
contemplation, suspension, neutralisation de l’intérêt) (par contraste avec l’agréable, plaisirs
impurs) , c’est un plaisir pur
-plaire sans concept : tous peuvent faire l’expérience du beau de manière libre. Il est
sans critères, sans normes. Notre intuition de la beauté est supérieure à toute norme.
Pas tout à fait intelligible. Ressenti comme une certitude inexplicable mais évidente
-jugement de goût fondé sur un plaisir ressenti, sur un sentiment. Pas logique
2 types de beau selon Kant : naturel (forme supérieure, en raison de sa nalité sans n, son
aspiration à l’universalité) et artistique (inférieur, c’est plus beau quand ça ressemble à la
nature, voir citation)
COURS 3
Guide de présentation et modèles / gabarits sur site udem préfaits pour mémoire et thèse
Word : A chage : volet de navigation : 2e , index sur le côté table des matières
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1e étape, dès que tu as ton plan de travail : placer les titres en respectant les hiérarchies
1) nouvelle collection
4) créer des notes hors du chier pdf, mais associée au chier : y mettre les citations avec p.
Pour télécharger automatiquement ouvrage dans zotero, télécharger plug in sur le nagivateur
(chrome ou refox)
***
Kant = beau absolu mais subjectif ( en opposition aux absolutistes objectivistes ex platon,
saint-augustin et pythagore)
À priori
Antiquité grecque provient du mots protérone : ce qui est antérieur, ce qui est premier, ce qui
est essentiel. Le principe fondateur
Le principe qui fonde l’être et tout ce qui en dérive. Conception d’aristote transmise à toute la
postérité philosophique. Le posteriori est de qui dérive de l’a priori
Chez les grecs : monde de l’a priori, en retrait de la doxa, accessible seulement par les
lumières de la raison (validité aucunement dépendante d’exp. sensible). Raisonnement
rationnel comme voie d’accès du monde de l’à priori
Kant : cognition a priori = renvoyant è des intuitions purement rationnelles. Opposées à tout le
savoir expérientiel (idéalisme). Ordre de l’INTUITION PURE, partagés par tous et toutes (tous
les humains en sont doués). L’intuition rationnelle nous permet d’avoir des intuitions
empiriques.
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Notion kantienne d’a priori sur plan épistémologique cherche à déterminer s’il est possible de
prouver l’existence d’une connaissance purement idéelle.
Fonde la connaissance des objets réels sur les concepts PURS de l’esprit à priori
-temps
-espace
-causalité
Régie par principe moral à priori, partagé par tous les individus sainement constitués =
impératif catégorique. (Agir selon maxime désirable qui soit élevée au rang de loi universelle)
Existence principe à priori ds domaine expérience sensible (paradoxe expliqué par à priori inné
: idée (spéculation) de possession du sens commun esthétique à base de l’universalité, du
jugement du beau) (e et : explique le fait que tous peuvent s’accorder sur beauté d’un objet)
Gout = faculté de juger à priori de la communicabilité des sentiments et liés avec une
représentation donnée (sans médiation d’un concept)
Jugement esthétique n’est pas un jugement de connaissance : beauté = pas objet du monde
étudiable par méthode et concepts
Mais, mm si toute science beauté = impossible, possibilité d’établir des jugements de goût qui
ont valeur universelle.
Jugement de goût (beau) ne sont pas des jugements d’agrément (caractère agréable)
Jugement de goût peut être universel sans être entièrement objectivement déterminé
Ne dépend aucunement de règles de l’art (ex chez Hume) mais de structures inhérente au
sujet.
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(absolu vs relatif)
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Beau relatif = jugement qui découle de la relation d’un obj de beauté à un sujet
Relatif à un sujet
Beau relatif situé dans le sujet, sensible (pas intelligible) (empirisme). Indépendant du bien et du
vrai (ne peut être bon/mauvais, vrai/faux puisqu’il est relatif au sujet qui le perçoit)
Aristoxène de Tarente est le premier à concevoir le beau ds sujet (disciple d’aristote = école
péripatéticienne, 40 ans après mort socrate)
-sauf qu’aristoxène soulève le fait qu’il n’y a pas de demi-tons chez les pythagoriciens
-sauf … perception de musique réelle pas importante pour pythgoriciens est rétablie par
Aristoxène
Conçoit la musique comme continuum où les sons sont mis en relation les uns aux autres
Traité d’harmonie
*consonnance expliquée par perception auditive communément partagée (et non aux relations
de nombres)
Considère le fait sonore ds la sensation qu’il procure (esthétique musicale, et non cosmologie
ou esthétique générale)
Exp musicale fondée sur rôle perception sensible = ouvre sur subjectivisme = changement de
paradigme
Hume (1711-1776)
Précurseur de Kant
De la règle du goût 1757, essai de maturité, dernier txt sur de Hume esthétique
Beau subjectif et relatif : découle relation beauté objet avec sujet (relatif à un sujet)
Entend démontrer par approche empiriste, que tous les goûts ne sont pas égaux
Règles de composition établis à partir de l’expérience, obs. empiriques. Pas établies par
raisonnements à priori
1) règles de l’art : (ex. Théâtre, règle unité action, musique, conduite voix) fondées sur
l’expérience (et non à priori) (voir citation : règles = observations générales sur ce qui a plu
universellement en tout temps. L’USAGE CRÉE LA RÈGLE)
2) Verdict esthétique des vrais juges. Garanti par la compétence des juges. Assuré par la
transcendance ds la durée et ds l’espace de ces jugements.
1) perfection des sens / délicatesse de l’imagination (capacité percevoir détails les plus subtils)
2) pratique (possibilité d’éduquer le goût) -> procure du discernement = clarté accrue (accroît
la délicatesse)
4) absence de préjugés (replacer ds contexte oeuvre et public origine) (en sc sociales : rupture
axiologique de Max Weber)
5) bon sens (raison) (raison nécessaire pour tempérer préjugés & pour déterminer si oeuvre a
atteint son but , si elle correspond aux règles de l’art)
Goût d’abord ds sensibilité, mais la raison intervient ds les opérations de jugement de goût
Protatoras : sceptique épistémologique : l’homme est la mesure de toute chose ( toutes les
opinions se valent)
Soutenir que rien n’est vrai ou faux s’écroule, car ça veut dire que la personne qui te dit que
rien n’est vrai ou faux ne dit pas vrai.
fi
ff
(Les valeurs morales sont relatives à la société = + courante)
Relativisme esthétique :
**
Hume très ancré dans l’idée de canon de l’art, universalisation comme outil homogénéisation,
colonisation
Révolutions scienti ques des XVI et XVIIe siècles : révolution ontologique et épistémologique
Comment connaître l’univers autrement que par les sens??? (Faillibilité de observation
empirique) -> émergence du rationalisme
But tout prod. Descartes : établir fondements sc. admirable = philosophie = projet de sc
capable uni er toutes connaissances humaines
par raison et non sens, ni imagination (pas intuition = doute cartésien, besoin médiation raison)
fi
fi
fi
Discours de la méthode
(doute systématique)
Méditations métaphysiques
(4 ans après discours de la méthode, mm pensée, apothéose du doute par malin génie = doute
hyperbolique)
Coup de force : sujet humain = pt départ toute ré exion philo (place l’humain au centre de la
ré exion)
Ontologie : non plus objet antérieur au sujet (induction : général au particulier), mais idées sujet
antérieur à objet (déduction : idées en soi permet déduire existence hors soi)
But = non plus révéler ou contempler divin transcendant. :mais bien métaphysique du sujet
= conséquence esthétique
Esthétique :
Cogito sum = nouvelle conscience sujet pensant = notion libre arbitre (capacité humain à se
déterminer lui-même. Opposé au déterminisme)
Beau ds le sujet (situé ds rapport des idées et sentiments avec la raison sujet avec l’objet
pensé)
Perception individuelle. pas reliée à conception universelle (comme l’a priori de Kant).
Abrégé de musique / compendium musicae (les sens plus important comme 20 ans avant son
discours de méthode)
Émotion = mouvement (motion) propage de l’onde auditive vers le corps, ensuite vers l’âme
Rejet métaphysique et cosmologie (grecs) - discours théoriques tradition basés sur calculs
intervalles monocordes
=disparition nalité transcendante. Musique re ète pas beauté qui la dépasse ou l’englobe.
Mais, l’abrégé de musique, re ète pas ré exion esthétique descartes entière. Son esthétique
passe tendance classique (physico-…), vers tendance subjective
Vers n vie, descartes approfondie passions de l’âme. Morale : passions bonnes. Mais, ce
qu’on fait de ces passions peut varier.
Plaisir qu’on prend à vivre émotion a plus de poids que l’émotion elle-mm (ex. Musique
tragique = plaisir à ressentir le tragique)
fi
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fl
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