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X.

25

REPUBLIC OF CAMEROON
REPUBLIQUE DU CAMEROUN
Peace - Work - Fatherland
Paix - Travail -Patrie
--------------------
--------------------
MINISTERY OF HIGER EDUCATION
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
-------------- --------------

FILIERE : RESEAUX ET SECURITE INFORMATIQUE


RESEAU ETENDU

THEME : X.25

Effectué par :
 MAGUEUKO NAOMIE ORNELA
 MABOU GEOVANY
 KUEDA TEKEU ANDERSON
  KENGNE FOTSO YANNICK
 KAMDOUM

Sous l’encadrement de :
Mr YAMENI FABRICE JOEL
X.25
X.25

PLAN DETAILLE
INTRODUCTION
I- PRESENTATION ET FONCTIONNEMENT DE LA X.25

1- Présentation

2- Fonctionnement

I- Procédure X.25

II-1 ETABLISSEMENT D’UN CIRCUIT VIRTUEL

1- Choix des voies logiques

2- Demande d’établissement côté appelant

3- Demande d’établissement côté appelé

4- Réponse à une demande d’établissement côté appelé

5- Configuration d’établissement côté appelant

II-2 LIBERATION DU CIRCUIT VIRTUEL

1- Libération par un ETTD

2- Refus d’appel

3- Libération par le réseau

4- Transfert des données

5- Segmentation des messages

6- Contrôle de flux

7- Numérotation

I- LES AVANTAGES ET LES INCONVENIENTS DE LA X.25


X.25

1- AVANTAGES

2- INCONVENIENTS

I- ARCHITECTURE X.25

CONCLUSION
X.25

INTRODUCTION

X.25 est une norme de protocole ITU-T (International télécommunication


Union-Télécommunication standardization sectror) pour les communications
WAN qui définit la manière dont les périphériques utilisateur et les
périphériques réseau établissent et maintiennent les connexions X.25 est plus
souvent visible sur les réseaux sujets aux erreurs. Ce document aborde certaines
des questions fréquemment posées concernant X.25.
X.25

I- PRESENTATION ET FONCTIONNEMENT DE LA X.25


1 – PRESENTATION
a- Présentation au niveau physique

Les réseaux à commutation de paquets peuvent offrir une ou plusieurs des


interfaces physiques suivantes. Ils peuvent bien sûr en offrir d’autres.

 Recommandations ITU-T X.21 :

Réseau à Réseau à
usager commutation commutation
de circuits de paquets
interface X.21

FIGURE 1 : Accès par réseau à commutation de circuits

 Recommandation ITU-T X.21 bis :

Réseau à
Liaison spécialisée
usager commutation
de paquets

interface X.21 bis

FIGURE 2 : Accès par liaison spécialisée

 Recommandation ITU-T de la série V :


X.25

Réseau à
Réseau
usager commutation
commuté
de paquets
interfaces V

FIGURE 3 Accès par réseau commuté

 Recommandation ITU-T X.31 :

Réseau numérique Réseau à


usager à intégration commutation
de données de paquets

interfaces X.31

FIGURE 4 : Accès par réseau RNIS

a- Présentation au niveau de la trame


Le niveau trame correspond à la couche liaison de données du modèle de
référence OSI. Deux types de procédures sont utilisables à ce niveau :

1. procédure à liaison unique (identique au mode LAPB du protocole HDLC) ;


2. procédure multi-liaison (plusieurs supports physiques).
LAPB

Réseau à
usager commutation
de paquets

FIGURE 4 : Niveau de trame ; liaison unique


X.25

L’objectif du niveau trame est de se prémunir contre les erreurs de transmission


pouvant survenir entre l’usager et le réseau.
Le niveau trame permet également un contrôle de flux global au niveau de
l’interface usager-réseau.

a- Présentation au niveau du paquet


L’objectif du niveau paquet est de permettre l’interconnexion entre deux usagers
du réseau par l’intermédiaire de ce l’on appelle un circuit virtuel. Un usager peut
ouvrir (créer) plusieurs circuits virtuels ce qui lui permet de pouvoir gérer
plusieurs communications simultanément (multiplexage).

2.1.3.1. Gestion de circuit virtuel


Un circuit virtuel consiste en une mise en communication de deux usagers.
Réseau à
commutation
de paquets

usager usager

FIGURE 5 : Circuit virtuel

On distingue deux types de circuits virtuels :

Les circuits virtuels permanents (CVP) qui sont des circuits établis et
maintenus de façon permanente par le réseau (plutôt rares) ;
1. Les circuits virtuels commutés (CVC) qui sont des circuits établis et libérés à
chaque communication sur demande d’un usager.

Le niveau paquet gère les circuits virtuels établis par l’usager avec ses
correspondants en assurant :

1. L’établissement et la libération des circuits virtuels commutés,


2. Le transfert des données sous forme de paquets,
3. Le contrôle du transfert des données,
4. La gestion des erreurs.
X.25

Les niveaux physique (bit) et liaison de données (trame) d’un ETTD sont
purement locaux, c’est-à-dire qu’ils n’ont aucune interaction avec ceux de
l’autre ETTD. Les actions prises au niveau paquet sont par contre répercutées au
niveau paquet de l’autre ETTD1. Les données d’un ETTD sont intégralement
transmises à l’autre ETTD.
Un ETTD peut, dans les limites de la capacité de sa liaison physique, établir et
utiliser plusieurs circuits virtuels simultanément.

2.1.3.2. Voie logique


Afin de permettre la coexistence à un instant donné de plusieurs
communications virtuelles, on utilise des identifiants de communication appelés
numéro de voie logique.
Un numéro de voie logique est attribué lors de l’abonnement à chaque circuit
virtuel permanent.
Dans le cas d’une communication commutée, le numéro de voie logique est
attribué lors de la phase d’établissement du circuit virtuel.

2.1.3.3. Contrôle de flux


Le contrôle de flux permet à un récepteur d’information de limiter la vitesse à
laquelle un émetteur émet ses paquets de données.
Le contrôle de flux ne s’exerce habituellement pas de bout en bout. Lorsque
l’abonné récepteur de données ne peut plus continuer à recevoir des données, il
signale cet état de fait au nœud du réseau auquel il est rattaché. Ce dernier peut
répercuter ce contrôle vers l’abonné émetteur des données.

2.1.3.4. Multiplexage
Le multiplexage (cf. figure 9, « Exemple de multiplexage », page 18) permet à
un abonné d’établir plusieurs communications (appelées circuits virtuels) sur un
même support physique, ou plus précisément sur une même liaison d’accès entre
l’abonné et le réseau2.
Dans la figure 9, le circuit virtuel entre les usagers A et B emprunte la voie
logique nº 1 sur la liaison d’accès de A, et la voie logique nº 2 sur la liaison
d’accès de B. Ainsi, lorsqu’un paquet est émis entre A et le réseau (à destination
de B), il utilise la voie logique numéro 1 ; lors de l’émission de ce paquet entre
le réseau et B, il utilise la voie logique numéro 2.
Simultanément, le circuit virtuel entre les usagers A et C emprunte la voie
logique nº 2 sur la liaison d’accès de A, et la voie nº 1 sur celle de C.

1
2
X.25

Enfin, le circuit virtuel entre les usagers A et D emprunte la voie logique nº 3


sur la liaison d’accès de A, et la voie nº 1 sur celle de D.
Les numéros de voie logique ont une signification locale, entre un usager et le
réseau.

FIGURE 6 : Exemple de multiplexage

2- FONCTIONNEMENT DE LA X.25
X.25 est basé sur la notion de circuit virtuel. Le circuit virtuel est une relation
logique établie par le réseau entre deux abonnés, pour transmettre avec un haut
degré de sécurité des séquences de données sans restriction de longueur ou de
nature.
Il est appelé circuit virtuel car les circuits physiques empruntés par les paquets
de données d’un abonné, sont partagés par l’ensemble des communications. Les
caractéristiques de transmission du circuit virtuel sont :
 Possibilité d’échanges simultanés dans les deux sens, de suite de paquets
constituant des messages de longueur variable,
 L’ordre dans lequel sont émis les paquets est préservé par le réseau
 Le contrôle du flux est effectué, ce qui permet à chaque correspond
d’asservir le débit de l’émission des messages ;
 Le circuit réalise l’adaptation de la longueur des paquets. Chaque
correspondant peut utiliser des longueurs de paquets différents.
X.25

Le circuit virtuel peut être commuté ou permanent,


 Le circuit commuté : il est établi et libéré à la demande de l’un ou l’autre
des correspondants ;
 Le circuit permanent : il est établi de manière permanente entre les deux
abonnés.
I- PROCEDURE DE LA X.25

II-1- ETABLISSEMENT D’UN CIRCUIT VIRTUEL


L’objectif de l’établissement d’un circuit virtuel est de créer un chemin à travers
un réseau à commutation de paquet, de le marquer (de façon à ce que les paquets
suivants empruntent ce chemin, quel que soit le sens de transmission), et de
réserver des ressources dans les nœuds de commutation de façon à permettre le
passage de ces paquets.
La figure 10 présente le principe général d’une procédure d’appel. Dans cette
figure, « n » et « n’» représentent les numéros de voie logique.

1- CHOIX DES VOIES LOGIQUES


D’une manière générale, un usager3 dispose d’une gamme de voies logiques
convenue avec le réseau13 auquel il est raccordé.
La manière de choisir une voie logique libre est la suivante :

1. Un usager doit choisir la première voie logique libre dont le numéro


d’identification est le plus élevé possible dans la gamme des numéros qui lui
sont attribués.
2. Le réseau doit, par contre, choisir la première voie logique libre dont le numéro
d’identification est le plus bas possible dans la gamme des numéros attribués à
l’usager.

1- Demande d’établissement côté appelant

Un ETTD désirant établir une communication (autrement dit un circuit virtuel)


émet un paquet d’appel [call] sur une voie logique libre (c’est-à-dire qui n’est
pas déjà affectée à un autre circuit virtuel). Ce paquet d’appel est souvent appelé
paquet d’appel « sortant ».
Le paquet d’appel sortant contient les champs suivants :
3
X.25

1. Le numéro de voie logique choisi par l’appelant;

2. L’adresse de l’appelé ;
3. Éventuellement l’adresse de l’appelant ;
4. Éventuellement un champ de facilités demandant des options ou des services
complémentaires ;

5. Enfin, des données d’appel (facultatives).

FIGURE 7 : PROCEDURE D’APPEL

1- Demande d’établissement côté appelé


X.25

Le réseau remet à l’appelé un paquet d’appel dit « entrant ». Le paquet d’appel


entrant utilise une voie logique parmi les voies logiques libres.
Le paquet d’appel entrant contient les informations suivantes :

1. Le numéro de voie logique choisie par le réseau ;


2. L’adresse de l’appelant ;
3. Éventuellement l’adresse de l’appelé ;
4. Un champ de facilités (facultatif ; dépend du réseau) ;
5. Des données d’appel (si elles étaient présentes dans le paquet d’appel émis par
l’appelant).

1- Réponse à la demande côté appelé

L’appelé peut :

1. Accepter l’appel en émettant un paquet de confirmation d’appel, en utilisant la


même voie logique indiquée dans le paquet d’appel entrant.
2. Refuser l’appel en émettant un paquet de libération
3. ne pas répondre avant un certain délai 4. Dans ce cas, le réseau considère que
l’appelé est dans un état où il est incapable de répondre et entame une procédure
de libération en émettant vers l’appelant un paquet de libération .

1- Confirmation d’établissement côté appelant

Lorsque l’appelant reçoit un paquet de confirmation d’appel sur la voie logique


où il avait effectué son appel, il considère que la communication a été acceptée
par l’appelé.
S’il reçoit autre chose (en particulier un paquet de libération, il doit considérer
que le circuit virtuel n’a pas été établi.

II-2 LIBERATION D’UN CIRCUIT VIRTUEL

1- Libération par un ETTD


4
X.25

La figure 8 présente le principe général d’une procédure de libération.


Un ETTD peut à tout moment rompre une communication en émettant un paquet
de libération. Le réseau confirme immédiatement la libération du circuit virtuel
en répondant par un paquet de confirmation de libération [clear conf]. Ceci
permet au numéro de voie logique d’être de nouveau disponible pour une
nouvelle communication.
La libération « progresse » ensuite à travers le réseau pour atteindre l’autre
extrémité. A l’autre extrémité, le réseau transmet un paquet de libération qui doit
être confirmé immédiatement par l’usager.
ETTD A ETCD A ETCD B ETTD B
réseau

n c le ar

n’ cl ear
nf
ar co
n c le
on f
’ c le ar c
n

FIGURE 8 : Procédure de libération

2- Refus d’appel

Un ETTD demandé peut également refuser une communication entrante en


émettant un paquet de libération au lieu d’un paquet de confirmation d’appel
Un ETTD demandeur peut également faire échouer une communication après
avoir émis son paquet d’appel en émettant immédiatement un paquet de
libération avant de recevoir le paquet de confirmation d’appel. Ceci correspond
au cas de l’utilisateur qui « raccroche » avant que l’appel n’ait abouti.
Lorsque l’ETTD a émis son paquet de libération, le réseau émet en retour un
paquet de confirmation de libération [clear conf]. Ce paquet peut avoir une
signification locale (cas le plus courant), soit une signification de bout-en-bout
(ceci dépend des Administrations de réseaux).

3- Libération par le réseau


X.25

Dans ce contexte, on appellera « réseau » le nœud local du réseau, ou un nœud


intermédiaire ou encore l’ETTD distant. La figure 10 présente une telle
libération.
Le réseau indique ainsi :

1. La libération d’une communication déjà établie ;


2. Le refus de l’établissement d’une communication.

Le réseau émet un paquet de libération. Ce paquet indique la cause de la


libération ou du refus.
L’ETTD récepteur répond par un paquet de confirmation de libération [clear
conf].
ETTD A ETCD A ETCD B ETTD B
Réseau

n ca ll

n ’ cal l

ar
n’ c l e

n ’ cl e a
r c onf
r
n cl ea

n d ata

FIGURE 9 : Refus d’établissement d’appel


.
X.25

ETTD A ETCD A ETCD B ETTD B


réseau

n’ cl ear
ar
n cl e

ear conf
n c lea n’ c l
r co nf

FIGURE 10 : Libération par le réseau

1- Transfert des données

La procédure de transfert des données s’applique à chaque voie logique utilisée.


Le transfert des données est assuré, dans les deux sens, par les paquets de
données [data] et les paquets d’interruption [int].
Caractéristiques générales du transfert :

1. Toutes les données d’usager (dans les paquets de données et d’interruption) sont
transmises en transparence sans que le réseau introduise d’altération,
2.L’ordre des éléments binaires dans les paquets de données et d’interruption est
conservé, 3. les séquences de paquets sont transférées comme des séquences de
paquets complètes.

3.Le transfert des données ne peut s’effectuer que si la voie logique est dans
l’état transfert de données (la voie logique d’un circuit virtuel permanent se
trouve toujours dans cet état, sauf pendant le déroulement de la procédure de
reprise).
Durant cette période, un ETTD peut recevoir :

1. Des paquets de données transportant des informations ;


2. Des paquets d’interruption transportant également des informations ; ces paquets
ne sont pas soumis au contrôle de flux ;
X.25

3. Des paquets de contrôle de flux limitant la vitesse de transfert des paquets de


données
4. Des paquets de réinitialisation utilisés pour régler les différents cas d’erreurs ou
d’incidents se produisant au niveau du réseau ou des équipements.

1- Segmentation des messages

La longueur du champ de données dans un paquet de données étant borné, si un


ETTD veut transmettre un message de longueur supérieure à cette borne, il doit
le découper en plusieurs paquets (segmentation).
Il est alors possible d’indiquer la délimitation du message au destinataire à l’aide
d’un bit dénommé M (M = More data). Le destinataire peut ainsi reconstruire le
message initial (réassemblage). La figure 14 résume ce mécanisme.
La figure 15 donne une autre version de l’exemple précédent.

300 octets

44 octets

128 octets 128 octets

Segmenta
tion

M=1 M=1 M=0


Segmentation

32 32 32 32 32
octets octets octets octets octets
X.25

M=1 M=1 M=1 M=1 M=1


32 32 32 32 12
octets octets octets octets octets
M=1 M=1 M=1 M=1 M=0Réassemblage

300 octets

FIGURE 11 : Segmentation des messages

2- Contrôle de flux

Le rythme de transfert des données sur un circuit virtuel est limité, entre autres
choses, par les possibilités de réception du destinataire. Il est donc nécessaire
que la transmission des données par le réseau vers le destinataire soit asservie
par le récepteur lui-même: il émet pour cela des autorisations d’émission vers le
réseau. Ce contrôle de flux est répercuté par le réseau vers l’abonné émetteur,
également sous forme d’autorisations d’émission.
Le contrôle de flux s’effectue indépendamment sur chaque sens de transmission
de chacun des circuits virtuels d’un usager.
Dans l’exemple numérique de la figure 16, l’ETTD A transmet le paquet n° 5 et
est prêt à recevoir un paquet de données portant un numéro P(S) = 3. Le réseau
répond à l’ETTD A qu’il est prêt à recevoir le paquet de données n° 6.
Du côté de l’ETTD B, c’est le réseau qui transmet le paquet de données n° 4 tout
en étant prêt à recevoir un paquet n° 2. L’ETTD B, quant à lui, est prêt à
recevoir le paquet n° 5.
X.25

FIGURE 12 : Segmentation-réassemblage


X.25

ETTD A ETCD A ETCD B ETTD B


réseau

D 5, 3

D 4, 2

6
RR
5
RR

FIGURE 13 : Exemple numérique de contrôle de flux

3- Numérotation

Le contrôle de flux est mis en œuvre grâce à une fenêtre d’anticipation Pour
gérer celle-ci, les paquets comportent des compteurs d’émission et de réception :
P(S) et P(R).
Deux types de numérotations sont possibles pour ces compteurs :

1. De 0 à 7 (numérotation modulo 8) ;
2. De 0 à 127 (numérotation modulo 128).

Sur chaque sens de transmission d’une voie logique, les paquets de données en
émission sont numérotés en séquence par le champ P(S). Les autorisations
d’émission pour l’autre sens sont fournies par le champ P(R) qui indique le
numéro du prochain paquet que l’on est prêt à recevoir. Si l’extrémité concernée
n’a pas de paquets de données à transmettre, elle utilise, pour contrôler le flux
qu’elle reçoit, les paquets RR ou paquets RNR qui comprennent essentiellement
le numéro de voie logique et le champ P(R).
Les paquets RR sont utilisés soit par l’ETTD soit par le réseau pour indiquer
qu’il est prêt à recevoir les W paquets qui sont à l’intérieur de la fenêtre, en
partant de numéro de séquence P(R), P(R) étant le numéro indiqué dans le
paquet RR.
Les paquets RNR sont utilisés soit par l’ETTD, soit par le réseau pour indiquer
une incapacité temporaire à accepter des paquets de données supplémentaires
sur une voie logique donnée. Lorsqu’il reçoit un paquet RNR, le réseau ou
X.25

l’ETTD cesse de transmettre des paquets de données sur la voie logique


concernée, mais la fenêtre est mise à jour par le numéro de séquence P(R) du
paquet RNR.
L’état de non prêt à recevoir indiquer par la transmission d’un paquet RNR est
annulé soit par la transmission dans le même sens d’un paquet RR, soit par une
procédure de réinitialisation.
La transmission d’un RR après un RNR, au niveau des paquets, ne doit pas être
considérée comme une demande de retransmission des paquets ayant déjà été
transmis.

II-3 Gestion des incidents

Afin de régler les divers cas d’erreurs ou d’incidents pouvant se produire au


niveau du réseau ou des équipements connectés, les ETTD ou le réseau peuvent
émettre :

1. Un paquet de réinitialisation [reset] qui concerne un seul circuit virtuel,


2. Un paquet de libération [clear] (un seul circuit virtuel),
3. Un paquet de reprise [restart] qui concerne l’ensemble des circuits virtuels d’un
ETTD.
4. Un paquet de diagnostic (émis seulement par le réseau) concernant l’ensemble
des voies logiques.

Chacun de ces paquets est émis avec un octet de cause et un de diagnostic (ce
dernier est appelé « explication de diagnostic » dans le cas du paquet de
diagnostic) précisant la nature de l’erreur ou de l’incident détectés.

1- Procédure de réinitialisation

Ce mécanisme permet la réinitialisation (cf. figure 19) d’une communication


virtuelle ou d’un circuit virtuel permanent, ce qui a pour conséquence la perte
de paquets de données et d’interruption en transit dans le réseau. Cela se
traduit également par la remise à zéro de la numérotation des paquets de
données du circuit virtuel, aux deux extrémités et dans les deux sens de
transmission. Ce mécanisme peut être utilisé pour purger un circuit virtuel.
X.25

ETTD A ETCD A ETCD B ETTD B


réseau

n R E SE
T
TA
n DA n’ R E SE
ignoré T
F
C ON
ET
n RE S n’ IN
T
ignoré
T C ON F
E
TA n’ RES
n DA

traité

FIGURE 14 : Mécanisme de réinitialisation

Réinitialisation par l’ETTD


L’ETTD désirant provoquer la réinitialisation d’un circuit virtuel émet un paquet
de réinitialisation.
La voie logique passe dans un état où les paquets de données, d’interruption, RR
et RNR sont ignorés.
Le réseau confirme la réinitialisation en transmettant à l’ETTD un paquet de
confirmation de réinitialisation.

Réinitialisation par le réseau


Le réseau peut également provoquer une réinitialisation en transmettant un
paquet de réinitialisation, ce qui place la voie logique dans un état où les paquets
de données, d’interruption, RR et RNR sont ignorés.
L’ETTD répond en transmettant un paquet de confirmation de réinitialisation.

Causes et diagnostics de réinitialisation


Tout paquet de réinitialisation est muni de deux champs cause de réinitialisation
et diagnostic qui précisent la raison de la réinitialisation. Dans le cas où la
réinitialisation est provoquée par un abonné, celui-ci a la possibilité d’insérer
dans le champ diagnostic un code précisant à son correspondant les raisons de la
réinitialisation.
2- Procédure de reprise
X.25

La procédure de reprise sert à initialiser ou réinitialiser l’interface


ETTD/ETCD au niveau de la gestion des paquets. Elle libère simultanément
tous les circuits virtuels circuit virtuel commutés et réinitialise tous les
circuits virtuels permanents.

Reprise par l’ETTD


A n’importe quel moment un ETTD peut demander une reprise en transmettant
un paquet de reprise.

FIGURE 15 : Mécanisme de reprise

Le réseau confirme la reprise en émettant un paquet de confirmation de reprise.


Toutes les voies logiques commutées du côté de l’ETTD demandeur de la
reprise sont libérées; toutes les voies logiques permanentes sont réinitialisées.
La libération des voies logiques commutées est bien entendu communiquée aux
ETTD distants qui reçoivent un paquet d’indication de libération.
La réinitialisation des voies logiques permanentes est également communiquée
aux ETTD distants sous la forme d’un paquet d’indication de réinitialisation.
X.25

Reprise par le réseau


Le réseau peut indiquer une reprise en transmettant un paquet de reprise
[restart]. Dans cet état, le réseau ignore tous les paquets, sauf ceux de demande
de reprise et de paquet de confirmation de reprise.
L’ETTD confirme la reprise en émettant un paquet de confirmation de reprise
[restart conf]. Là également, les voies logiques commutées sont toutes libérées,
et les voies logiques permanentes sont toutes réinitialisées.

Causes et diagnostics de reprise


Le paquet de reprise comporte des champs de causes et de diagnostics qui en
précisent les raisons. Dans le cas où la reprise est provoquée par un ETTD,
celui-ci peut utiliser le champ de diagnostic à son gré, et sa valeur sera transmise
à l’ETTD distant (octet de diagnostic du paquet d’indication de libération remis
à l’ETTD distant).

Conséquences d’une reprise


Tous les paquets de données et d’interruption émis par l’ETTD (ou le réseau)
avant le déclenchement d’une procédure de libération, de réinitialisation ou de
reprise sont transmis à l’ETTD distant avant que l’ETCD distant transmette
l’indication correspondante à l’interface distante, ou sont mis au rebut par le
réseau.
Aucun paquet de données ou paquet d’interruption émis par un ETTD (ou le
réseau) après l’achèvement d’une procédure de réinitialisation à l’interface
locale n’est remis à l’ETTD distant avant l’achèvement de la procédure de
réinitialisation correspondante à l’interface distante.
Quand un ETTD déclenche une procédure de libération, de réinitialisation ou de
reprise à son interface locale, tous les paquets de données et d’interruption, qui
ont été remis par l’ETTD distant (ou par le réseau) avant que l’indication
correspondante ait été transmise à l’ETTD distant sont remis à l’ETTD d’origine
avant la confirmation par l’ETCD de la demande de libération, de réinitialisation
ou de reprise, ou bien sont mis au rebut par le réseau.

3- Autres erreurs

Le paquet de diagnostic est utilisé par certains réseaux (exemple : Transpac)


pour indiquer des conditions d’erreur, dans des circonstances où les méthodes
habituelles d’indication (réinitialisation, libération et reprise avec cause et
X.25

diagnostic) sont inapplicables. Le paquet diagnostic fournit une information sur


les erreurs qui sont considérées comme incorrigibles au niveau paquet ;
l’information fournie permet une analyse des erreurs et une correction par des
couches plus élevées, si cela est souhaité ou possible.
Un paquet de diagnostic est émis une seule fois par apparition particulière d’une
condition d’erreur. Il n’est pas nécessaire que l’ETTD émette une confirmation
lorsqu’il reçoit un paquet de diagnostic.

I- LES AVANTAGES ET LES INCONVENIENTS DE LA X.25

1- Les avantages

 Possibilité d'échanges simultanés dans les deux sens, de suite de


paquets constituant des messages de longueur variable ;

   L’ordre dans lequel sont émis les paquets est préservé par le
réseau ;
 Le contrôle du flux est effectué, ce qui permet à chaque
correspondant d'asservir le débit de l'émission des messages ;

 Le circuit réalise l'adaptation de la longueur des paquets. Chaque


correspondant peut utiliser des longueurs de paquets différentes ;

    L’accès est multi voies : il permet à une installation connectée à


TRANSPAC par une seule liaison physique de communiquer en
même temps avec plusieurs correspondants (en utilisant plusieurs
circuits virtuels). ;

 Contrôle de flux sur chaque circuit virtuel, fragmentation et


réassemblage des paquets ;

 Gestion des erreurs et des pannes ;


X.25

 Établissement et libération des circuits virtuels ;

 Gestion de l'adressage des utilisateurs, en permettant notamment le


multiplexage des communications sur une seule liaison.

1- Les inconvénients

 Manque de souplesse (nombre de CV et taille des paquets fixes)

 Conception ancienne peu adaptée aux très hauts débits et aux


transferts de données hétérogènes.

I- ARCHITECTURE X.25
X.25

CONCLUSION
Le protocole X.25 est un protocole d’accès au réseau, mais il peut être utilisé
entre équipements intermédiaires. Il utilise une technique de communication
utilisant un circuit virtuel adapté au mode connecté. Il prend le mécanisme de la
fenêtre coulissante : contrôle de flux et contrôle d’erreurs.
X.25

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