Cours Mecanique Des Fluides - Adji 2012
Cours Mecanique Des Fluides - Adji 2012
Cours Mecanique Des Fluides - Adji 2012
I. Généralités
En hydraulique, l’étude des fluides fait appel à l’hydrodynamique qui fait partie de la
mécanique des fluides, qui elle-même est une branche importante de la mécanique des milieux
continus. L’hydrodynamique ayant une importance primordiale pour les ingénieurs, les techniciens
supérieurs en particulier et les scientifiques en général, ce chapitre d’introduction en donnera les
bases.
Un fluide peut être considéré comme étant une substance formé d'un grand nombre de
particules matérielles, très petites et libres de se déplacer les unes par rapport aux autres. C’est
donc un milieu matériel continu, déformable, sans rigidité et qui peut s'écouler.
Un fluide est donc un corps physique sans rigidité dont une des principales propriétés est de subir
de grandes déformations non élastiques sous l’action des forces extérieures faibles. Cette
propriété que l’on appelle fluidité, est due à une grande mobilité des particules fluides.
Les forces de cohésion entres particules élémentaires sont très faibles de sorte que le fluide est
un corps sans forme propre qui prend la forme du récipient qui le contient, par exemple: les
métaux en fusion sont des fluides qui permettent par moulage d'obtenir des pièces brutes
de formes complexes.
Cours de Mécanique des Fluides 2
Auteur : Ing. Moudachirou ADJIBOICHA
On insiste sur le fait qu’un fluide est supposé être un milieu continu : même si l'on choisit un très
petit élément de volume, il sera toujours beaucoup plus grand que la dimension des molécules
qui le constitue. Par exemple, une gouttelette de brouillard, aussi petite soit-elle à notre
échelle, est toujours immense à l'échelle moléculaire.
Parmi les fluides, on distingue les liquides et les gaz. Un liquide, par exemple l’eau, est un fluide
pratiquement incompressible tandis qu’un gaz, par exemple l’air est un fluide compressible.
Suivant les deux modèles de fluide, on distingue en général deux branches de la mécanique des
fluides, notamment la dynamique des liquides ou hydrodynamique et la dynamique des gaz ou
aérodynamique.
Un liquide prend la forme du récipient qui le contient et produit une surface libre lorsqu’il est en
contact avec l’atmosphère. Cette surface libre est un plan horizontal si le liquide ne subit que le
champ de la pesanteur et si l’on néglige la courbure de la terre.
3. Type d’écoulement
L’écoulement d’un fluide est le mouvement du fluide comme continuum. Un fluide s’écoule tandis
qu’un solide se déplace en bloc.
L’écoulement d’un fluide est caractérisé par un champ de vitesse, par la pression et par certaines
propriétés (à voir) de ce fluide telles que la densité et la viscosité ; cette dernière est d’une
importance particulière dans l’étude des écoulements.
La viscosité est une mesure de la résistance d’un fluide à l’écoulement ; elle est due au frottement
entre les particules fluides en mouvement. Un fluide dont la viscosité n’est pas prise en compte
lors de l’étude de l’écoulement est dit non visqueux ou parfait, ce mouvement n’est accompagné
d’aucune force de frottement ; par contre, un fluide dont la viscosité est prise en compte est dit
visqueux ou réel. La viscosité provoque une dissipation d’énergie cinétique qui est transformée en
chaleur.
Un cas particulier de l’hydrodynamique est l’hydrostatique qui est l’étude des liquides au repos.
L’écoulement d’un fluide réel est dit laminaire s’il se déplace en formant des lames ou couches
entre lesquelles il n’y a pas de mélange.
L’écoulement désordonné d’un fluide réel et dit turbulent s’il se déplace ne formant des bouffées
ou tourbillons de tailles différentes accompagnés d’un mélange ou brassage intensifs des
particules fluides. La vitesse de la pression en un point fixe présente des fluctuations aléatoires
autour d’une valeur moyenne.
Un écoulement est dit permanent ou stationnaire si l’accélération locale est nulle. La vitesse ne
dépend pas du temps mais elle peut varier d’un point à l’autre dans l’espace. En un point fixe, il
n’y a pas de changement de vitesse dans le temps. L’écoulement turbulent lui-même non
permanent, peut être permanent en moyenne.
Un écoulement est dit uniforme si l’accélération convective est nulle ; la vitesse ne dépend donc
pas de la position dans l’espace. Par conséquent, dans un écoulement uniforme, les vecteurs
vitesses sont parallèles en tout point.
1) les forces de volumes : en hydrodynamique, ce sont les forces de pesanteurs et les forces
d’inertie (accélération) ;
2) les forces de surface : en hydrodynamique des liquides parfaits, ce sont les forces dues à la
pression (tensions normales), auxquelles s’ajoutent en hydrodynamique des liquides réels
les forces dues au frottement (tensions tangentielles).
L’importance relative des différentes forces agissant sur un liquide est paramétrée par des nombres
adimensionnels (à établir plus loin) représentant les rapports entre ces forces. Grâce à ces nombres
adimensionnels, des similitudes hydrodynamiques peuvent être établies entre des écoulements aux
dimensions géométriques différentes.
Cours de Mécanique des Fluides 5
Auteur : Ing. Moudachirou ADJIBOICHA
Pour établir les équations du mouvement d’un fluide il faut déterminer la relation entre les
différentes forces agissant sur un volume quelconque du fluide.
Les unités de base serviront à exprimer les unités pour d’autres grandeurs physiques en
mécaniques des fluides. Quelques grandeurs et leurs unités sont présentées ci-après
(1) Selon la loi de Newton pour le mouvement d’une masse constante, ou écrit :
masse
Masse volumique
volume
m
(ρ) =
V
Dans le système (SI) : masse volumique : ML3 kg / m3
(3) Selon la définition, pour le travail, on écrit :
dm
lim kg / m3 (1.1)
dV 0 dV
où m est la masse totale de toutes les modules des particules fluides de volume V. C’est une
mesure de la concentration de la matière exprimée comme une masse m par volume V. Dans le
système (SI) ρ est exprimé en [kg/m3]. Dans la littérature, des tables donnant ρ en fonction de la
température sont publiées pour différentes fluides.
On peut également définir le volume spécifique Vs qui n’est rien d’autre que l’inverse de la masse
volumique.
1
Vs m3 / kg (1.2)
g N / m3 (1.3)
qui représente la force de gravité agissant sur la masse par volume. Dans le système (SI), γ :
[N/m3]
1
s m3 / N (1.4)
d (1.5)
eau
d dV
dp (1.6)
V
La masse volumique ρ et le poids volumique γ des liquides sont mesurés avec différents
dispositifs dont le pycnomètre, le tube en V et l’hydromètre ou l’aéromètre.
1
E (1.7)
E dp
On définit le rapport : C (1.8)
d
qu’on appelle célérité (vitesse) du son, dans un milieu fluide de masse volumique ρ. C’est la
vitesse à laquelle des perturbations de pression se propagent à travers un fluide non confirmé. Des
valeurs numériques du module d’élasticité E de quelques fluides sont données dans des tables.
4. Viscosité
La viscosité d’un fluide est la mesure de sa résistance à l’écoulement. C’est une propriété qui
permet de distinguer un fluide parfait d’un fluide réel.
Dans un fluide, la force de frottement (force tangentielle) par unité de surface ou tension de
frottement, xy est proportionnelle au gradient de vitesse de l’écoulement,
du
xy (1.9)
dy
Lorsque le fluide se déplace en couches parallèles - écoulement dit laminaire, le facteur de proportionnalité
est le coefficient de viscosité, ; on écrit alors :
du
xy (1.10)
dy
La viscosité cinématique υ est définie comme étant le rapport entre la viscosité dynamique et la masse
volumique ρ :
m² / s (1.11)
La viscosité est mesurée au moyen de différents dispositifs dont les viscosimètres à tube, les
viscosimètres rotatifs sont des exemples.
Remarque 1 (unité): On utilise souvent le Stokes (St) comme unité de mesure de la viscosité
cinématique. 1St 104 m² / s
A l’interface entre deux liquides non miscibles, ou à l’interface entre un liquide et un gaz,
l’attraction entre les molécules forme un film imaginaire capable de résister à une tension. C’est ce
qu’on appelle la tension de surface ou tension superficielle. C’est une force par unité de longueur.
La capillarité est due à la fois à la cohésion et à l’adhésion. Lorsque l’adhésion l’emporte sur la
cohésion, le liquide « mouille » la surface solide avec laquelle il est en contact. Il en est ainsi pour
l’eau et le verre et ceci explique l’ascension capillaire de l’eau dans un tube de verre. Quand la
cohésion l’emporte sur l’adhésion, le liquide est « non mouillant ». c’est le cas du mercure pour le
verre.
2 r cos r ²h g
Les effets capillaires sont généralement négligés dans les problèmes que nous traiterons par la
suite.
L’eau bout lorsque la pression absolue, imposée à la surface libre, devient égale (ou inférieure) à la
pression de vapeur, Pv. Le point d’ébullition dépend donc de la pression imposée ainsi que de la
température.
Exercices corrigés
Exercice 1 :
Un viscosimètre est construit à partir de deux cylindres concentriques de 30 cm de long, l’un des
cylindres ayant 20 cm de diamètre et l’autre 20,2 cm de diamètre. Un couple de moment 0,13 N.m
est requis pour faire tourner le cylindre intérieur à 400 t/mm. Calculer la viscosité du fluide en
écoulement entre ces deux cylindres.
Résolution :
du
dr
où du/dr est le gradient de vitesse tangentielle ne dépendant que de r.
Pour un petit intervalle h<< R entre les deux cylindres,
du R R
et
dr h h
R 2 R3 L
D’où : T 2 RL R
h h
T h
Et on a :
2 R3 L
0,13 0.001
Numériquement on a: 0, 00165Pa.s
2 0,1 400 2 / 60 0,3
3
Exercice 2:
Un tube en verre propre de 2 mm de diamètre est plongé dans l’eau à 15°C. Déterminer la hauteur
d’élévation de l’eau dans le tube, sachant que l’eau fait un angle de contact de 0° avec la surface
propre du verre ( = 7,41 x 10-2 N/m ; ρ = 1000 kg/m3)
Résolution
La surface libre de l’eau montre que la force de tension superficielle est égale et opposée au poids
de la colonne d’eau du tube.
Statistiquement, P F 0
D²
gV F 0 soit g h D 0
4
4
Soit h
gD
4 0,0741
Numériquement on a : h 0,0151m
1000 9,81 0,002
Exercice 1:
Exercice 2 :
1. Si le profil de vitesse d’un liquide visqueux ( 0.9Pa.s ) est donné par u 0.68 y y .
2
𝜏 0 1 1.9 3.1 4
Exercice 3 :
Le poids spécifique de l’eau salée à la surface est de 10.2 kN/m3 et son module d’élasticité
cubique est K= 2.4.106 kN/m². Déterminer à 8.5 km:
Exercice 4 : Un fluide newtonien, l’eau par exemple est contenue entre deux plaques parallèles et
horizontales, séparées par une distance de 1 mm.
(1) Déterminer le taux de déformation si l’une des plaques se déplace avec une vitesse relative de 0,12
m/s par rapport à l’autre plaque.
(2) Trouver la viscosité dynamique du fluide si la tension de cisaillement T sur une plaque est de 3450
Pa.
L’hydrostatique une branche de la mécanique des fluides qui s’occupe des conditions d’équilibre
du fluide au repos et de son interaction avec les corps solides.
Le fluide se trouve en équilibre absolu (par rapport à la terre) ou relatifs si ses particules ne se
déplacent pas l’une par rapport à l’autre.
Dans ce cas, le fluide est soumis à l’action des forces de masse (pesanteur, inertie) et des forces
de surface (pression)
2. Pression en un point
Découpons fictivement un corps par un plan (figure ci-contre).
Pour maintenir le corps en équilibre, il faut exercer sur ce plan
un effort F qui est un vecteur orienté et qui est la résultante de
tous les efforts élémentaires dF qui s’exercent sur les éléments
de surface dS .
dF
p lim (2.1)
dS 0 dS
Dans un fluide, toute inclinaison de dF par rapport à la normale à dS provoque des déformations
infiniment grandes c'est-à-dire un écoulement. En hydrostatique, les contraintes sont donc
perpendiculaires aux surfaces sur lesquelles elles s’appliquent car il n’y a pas d’écoulement. On
écrira donc l’équation suivante :
dF pndS (2.2)
Ainsi si dF est une compression, p est positif. Si dF est une traction, p est négatif ; mais ce cas
ne se rencontre pas dans les problèmes de la mécanique des fluides car les forces de liaison sont
très faibles et le schéma de milieu continu serait compromis.
Il faut maintenant montrer que la pressions est isotrope c'est-à-dire qu’elle ne dépend pas de
l’orientation de n de la surface dS ; ou encore qu’elle est une grandeur scalaire.
En effet, soit un élément de surface dS ' de centre M’ et un cylindre infiniment petit de section
droite dS ' (figure 2.3). l’autre base dS , de centre M, est d’orientation quelconque définie par
l’angle α. Les dimensions linéaires de ce cylindre, donc MM’, sont infiniment petites du premier
ordre
dF pndS
(2.3)
dF ' p ' n 'dS '
En écrivant l’équilibre des forces agissant sur ce cylindre élémentaire, on peut négliger les forces
de volume (infiniment petits d’ordre 3) devant les forces de surface (infiniment petits d’ordre 2) et
on aura :
Car les forces de surface agissant sur les faces latérales sont normales à n ' et s’éliminent.
Cette égalité est vraie quelque soit α, la pression est donc indépendante de l’orientation dS .
Si par sa définition on tient compte de la pression atmosphérique Patm alors la pression obtenue
s’appelle Pression absolue Pabs .
Si la pression absolue se trouve plus petite que la pression atmosphérique alors le manque
(l’insuffisance jusqu’à la pression atmosphérique s’appelle le vide PV (rarifiement,
éclaircissement)
On peut faire passer par un point n’importe quel nombre de plans à orientations variables. La
deuxième propriété stipule que la valeur de la pression hydrostatique ne dépend pas de
l’orientation du palier d’action (confère équation 2.6).
La troisième propriété de la pression hydrostatique : la pression dans un point donné dépend des
coordonnées (position) du point dans le volume du liquide et de la masse volumique c'est-à-dire
p p( x, y, z, )
Reprenons un élément cubique de fluide infiniment petit ; cet élément étant au repos la résultante
des forces qui s'exercent sur lui est donc nulle.
A B
z
E F
dz P
Pdxdz P dy dx dz
y
D dz
P dxdz C
H G
dx
0 dy dx y
dy
x
Ces forces sont de deux natures : des forces extérieures ou forces de volume et des forces de
X
pression ou forces de surface. Soit F Y la force extérieure par unité de masse du fluide, les
Z
forces extérieures se ramènent à :
Xdxdydz
Fdxdydz Ydxdydz (2.9)
Zdxdydz
Les forces de pression sont normales aux six faces de ce cube, ainsi en projection sur oy les forces de pression
P
P dy dx dz sur la face BCGF.
y
sont Pdxdz sur la face ADHE et
La somme algébrique des forces de pression sur oy est donc :
La résultante des forces s'exerçant sur cet élément de fluide est nulle et on a donc :
P P
Xdxdydz x dxdydz 0
x
P P
Ydxdydz dxdydz 0 (2.11) Par définition on a : gradP
y
y
P P
Zdxdydz dxdydz 0
z z
1
L’équation (2.11) peut donc se réécrire : F gradP 0 (2.12)
0
L’équation (2.9) devient alors : Fdxdydz 0
gdxdydz
P P
0 x dxdydz 0 x 0
P P
Et l’équation (2.11) devient : 0 dxdydz 0 0
y y
P P
gdxdydz dxdydz 0 g 0
z z
P gz cte (2.13)
Il en résulte que les courbes à pression constante sont des horizontales. Une autre façon de
le dire revient à admettre que les pressions sont les mêmes en deux points au même niveau dans un
même fluide. Le terme P gz p est appelé pression piézométrique, ou encore pression
*
Donc, dans tout le champ de pesanteur occupé par un fluide en équilibre, la pression p* reste
constante. Pour une augmentation de la distance verticale y, la pression p diminue.
P* représente l’énergie potentielle par unité de volume dans le champ de pesanteur g sous la
pression p.
p* g = p g + z cte
Pour des applications en hydraulique, on ne considère que les fluides incompressibles comme
l’eau.
Pour un fluide incompressible (ρ = Cte), l’application de l’équation (2.13) entre deux limites z1 et z2
mesurées par rapport au même plan de référence (PdR) qu’on peut choisir de façon arbitraire conduit à
Cette relation signifie que la variation de pression entre deux niveaux est proportionnelle à la
différence de hauteur entre ces deux niveaux ; cette variation est linéaire
Or m V d’où P rT (2.16)
dP P
g (2.17)
dz rT
g
z
En intégrant (2.17) on obtient : P Patm e rT
(2.18)
Dans le cas d’une surface libre exposée à la pression atmosphérique Patm repérée par une distance
verticale z0 , l’équation (2.15) s’écrit :
P1 Patm g z0 z1 (2.19)
P1 Patm gh (2.20)
La pression P1 est mesurée par rapport au même plan de référence que la pression
atmosphérique Patm qui elle-même est donnée par rapport au vide absolu ( Patm 101325 Pa ).
Ainsi, P1 selon l’équation (2.20) est appelée pression absolue.
Dans la pratique, on préfère souvent utiliser des pressions mesurées par rapport à la pression
atmosphérique Patm . On utilise alors le terme de pression relative ou effective :
P1 ' gh (2.21)
3.4.2. Démonstration
Supposons qu’au point G1 intervienne une variation de pression
telle que celle-ci devienne P1 P1 . P1 étant un nombre
algébrique. Calculons la variation de pression P2 qui en
résulte en G2 .
Appliquons la relation fondamentale de l’hydrostatique entre
G1 et G2 pour le fluide
à l’état initial : P1 P2 g z2 z1
(2.22)
à l’état final : P1 P1 P2 P2 g z2 z1 (2.23)
En faisant la différence entre les équations (2.23) et (2.22) on obtient :
P1 P2 0 d’où P1 P2 (2.24)
Conversions :
1 bar = 105 Pa
1 kgf/m2 = 9,81 Pa
1 kgf/m2 = 1 mm de colonne d’eau (la pression produite par une colonne d’eau d’une hauteur de
1 mm).
La pression atmosphérique standard est définie de la manière suivante : c’est la pression au niveau
de la mer qui produit une élévation de 760 mm d’une colonne de mesure, soit une pression de
1,013 x 105 Pa, en admettant ρair = 1,225 kg/m3 comme masse volumique de l’air et T = 15°C =
288°K
- Le baromètre à mesure
- Le piézomètre
- Le manomètre de Bourdon
- Le capteur de pression.
F dF g hdS (2.25)
S S
L’intégration représente le moment statique, ou premier moment de la surface, définie comme
suit:
hdS h S y
S G G sin S (2.26)
F ghG S pG S (2.27)
hG : hauteur d’eau du centre de gravité de la paroi immergée,
S : surface de la paroi immergée.
pG : est la pression régnant sur le centre de gravité.
On en déduit que la pression moyenne sur la surface est égale à la pression agissante au centre de
gravité de cette surface.
Le point d’application de la force résultante des pressions P(xp, yp) est appelé : centre de pression
ou de poussée.
y ²dS
D’où : yP S
(2.29)
yG S
Or y ²dS Ixx : moment d’inertie ou second moment de surface par rapport à l’axe xx. On
S
Ixx
yP (2.30)
yG S
Tandis que le moment d’inertie par rapport à un axe passant par le centre de gravité G(x G, yG) et
parallèle à l’axe x est donné par :
I
yP yG (2.32)
yG S
Notons que yP yG 0 donc le centre de pression P est toujours situé en dessous du centre de
gravité G.
Dans le grande majorité des cas les surfaces sont symétriques par rapport à l’axe η, ce qui
revient à dire que :
xP xG (2.34)
La direction de la force F est normale à la surface S, ce qui est toujours le cas en hydrostatique.
Quelque soit la forme des réservoirs, s’ils sont remplis du même liquide g jusqu’à la même
hauteur h, les fonds de même surface S sont soumis à la même force de pression.
p1 gh1 et p2 gh2
1
F pG S ghG S h2 h1 S (2.35)
2
1 1
Avec hG h1 h2 h1 h2 h1
2 2
d F dFx x dFy y
La composante horizontale de la force, Fx est calculée de la même manière que précédemment sur
une paroi verticale ; elle correspond à la force hydrostatique qui agirait sur la projection selon x,
Sx soit :
1
Fx dFx pdS x g hdS x g h3 h1 S x (2.37)
S S S
2
Avec S x S cos
La composante vertical de la force Fy est calculé de la manière que précédemment sur une paroi
horizontale; elle correspond à la force hydrostatique qui agirait sur la projection de surface selon
l’axe y, Sy, plus le poids W, soit:
Avec S y S sin
L’intensité de la composante verticale de la force de pression Fy est donc égale au poids d’une
colonne vertical de fluide s’appuyant sur la surface.
p2 p1 g z1 z2 g z1 z2
Tout corps solide immergée subit de la part du liquide une poussée verticale, dirigée de bas
en haut, égale au poids du volume déplacé, appliquée au centre de gravité du liquide déplacé.
Soit une surface fermée formant un corps de poids volumique s et de volume v et se trouvant
immergée (entièrement ou partiellement) dans un liquide au repos de poids volumique, voir
figure suivante :
Cette force F est couramment appelée force d’Archimède ou force de Portance. Il n’y a pas en
effet de force nette dans la direction horizontale.
La force d’Archimède F est appliquée au centre de gravité du liquide déplacé ; on l’appelle centre
de poussée P. Pour un corps de poids volumique homogène et entièrement immergé, le centre de
gravité du liquide déplacé P est confondu avec le centre de gravité du corps solide. Il n’en est pas
de même pour les corps flottants (partiellement immergés) ou pour les corps de poids volumique
hétérogène.
On rappelle qu’un corps flottant est en équilibre stable si son centre de gravité G est situé au-
dessus de son centre de poussée P. Toutefois, certains corps flottants peuvent être en équilibre
stable même si G est au-dessus de P.
Soit un corps solide (bateau) flottant dans un liquide; G est au-dessus de P : le corps est donc en
équilibre.
(1) On incline légèrement ce corps d’un angle θ’. Dans le référentiel relatif au corps, G reste
dans la même position mais P s’est déplacé au point P’ (P’’). La ligne d’action de la force
Si l’inclinaison θ’ est faible, le métacentre M’ se situe au dessus de G. Cette position est stable. Le
corps solide revient à sa position d’équilibre initiale.
Si l’inclinaison θ’’ est importante, le métacentre M’’ se situe au-dessus de G. Cette position est
instable. Le corps solide se renverse.
I
MP GP MG GP (2.39)
v
Où I est le second moment ou moment d’inertie de la surface délimitée par la ligne de flottaison;
v est le volume du liquide déplacé. La hauteur métacentrique, MG constitue le critère de stabilité
EXERCICES D’APPLICATION
Exercice 1 :
Soit un tube en U fermé à une extrémité qui contient deux liquides non miscibles.
Réponse :
Exercice 2 :
On demande de :
Réponse :
1. Calcul de R
R PG .S . On applique la RFH entre le point G et un point A à la surface de l’eau on obtient :
h
PG PA avec PA Patm et S bh
2
R 4,73.10 9 N
2. Calcul de y0 :
I bh 3
y0 avec I donc y0 7.46m
R 12
Commentaire : On remarque que le centre de poussée est très au dessous du centre de surface.
Dans le calcul de stabilité du barrage il est hors de question de confondre ces deux points.
Exercice 3 :
Réponse
1. Calcul de R
R PG .S . On applique la RFH entre le point G et un point A à la surface de l’eau on obtient :
R 1,77.10 6 N
2. Calcul de y0 :
I bh 3
y p yG avec I donc y P 4m
yG S 12
1. Particule fluide
Au chapitre 1, on a défini le concept de particule fluide qui désigne un petit élément de masse (très
petit par rapport à l’échelle de l’ingénieur mais très grand par rapport à l’échelle moléculaire). On
attribue à la particule fluide une entité dans l’écoulement et elle contient donc toujours le même
fluide.
Ce concept est introduit parce que les lois de la physique newtonnienne reposent sur les notions de
vitesse et d’accélération de telles particules « étiquetées ».
Des variables comme la vitesse, la pression et la masse volumique peuvent dépendre de deux types
de variables indépendantes :
Dans le cas le plus général, une variable d’écoulement peut ainsi dépendre de 4 variables
indépendantes (3 spatiales + 1 temporelle). Dès lors, les dérivées doivent être exprimées en termes
de dérivées partielles.
Dans un écoulement permanent, la dérivée partielle de toute varialbe de l’écoulement est
t
nulle.
Considérons un canal avec un déversoir rempli d’eau. A un instant initial t0 , on isole à l’intérieur
d’une masse fluide une particule fixée de coordonnées Pto x0 , y0 , z0 et on la suit dans ses
mouvements. La position de cette particule Pt x, y, z au cours du temps est définie à partir des
variables indépendantes x0 , y0 , z0 et t par les fonctions suivantes :
X f1 x0 , y0 , z0 , t
Y f 2 x0 , y0 , z0 , t (3.1)
Z f3 x0 , y0 , z0 , t
Les positions successives de cette particule fluide au cours du temps décrivent une courbe qu’on
appelle trajectoire. On l’obtient expérimentalement en immergeant dans le fluide des granulés
colorants de même densité que lui. Chaque granulé dessine alors la trajectoire de la particule qui le
contient.
Les vitesses et les accélérations correspondantes sont déterminées par les relations suivantes :
x x
u ax
t t
y y
V v et a ay (3.2)
t t
z z
w az
t t
Par la méthode de Lagrange, on étudie chaque particule fluide individuellement en suivant son
mouvement. Cependant, dans beaucoup de cas pratiques il n’est pas très important de connaître
la trajectoire de chaque particule.
En considérant le fluide comme un milieu déformable et continu, l’intérêt majeur ne se porte pas
sur l’évolution d’une particule fluide distincte, mais plutôt sur les propriétés de l’écoulement en
certains points déterminés, c’est-à-dire dans le champ des vitesses.
La description lagrangienne n’est pas très adaptée à la mécanique des fluides parce que les
particules fluides ne conservent pas longtemps leur individualité en raison de la diffusion
moléculaire.
En un point M (x, y, z) situé à l’intérieur d’une masse fluide en mouvement, la vitesse V (u, v, w)
d’une particule fluide à chaque instant peut être obtenue à partir des variables indépendantes x, y,
z, t par les fonctions suivantes :
u g1 x, y, z , t
v g 2 x, y , z , t (3.3)
w g 3 x, y , z , t
On détermine alors, en fonction du temps t, la vitesse V des particules fluides qui passent
successivement par ce point M.
u u u u
du dt dx dy dz (3.4)
t x y z
u u u u
du dt u dt v dt w dt
t x y z
du u u u u
ax u v w (3.5)
dt t x y z
du u u u u
u v w
dt t x y z
dV dv v v v v
u v w
dt dt t x y z
dw w w w w
u v w
dt t x y z
ou vectoriellement :
dV V
V . gradV (3.6)
dt t
Donc l’accélération totale est la somme d’une accélération locale et d’une accélération convective.
A cet instant précis, on peut dessiner en chaque point de l’espace un vecteur représentant la vitesse
en ce point et à cet instant. L’ensemble de ces vecteurs est appelé champ des vitesses.
En raison de la simplicité de la méthode d’Euler qui est plus fréquemment utilisée, elle sera
uniquement considérée dans la suite de ce cours.
On appelle ligne de courant, une courbe tangente en chacun de ses points au vecteur vitesse
en ce point. Ce qui se traduit mathématiquement par :
ds V 0
dx dy dz
Ou : (3.7)
u v w
Les équations des lignes de courant s’obtiennent donc par intégration des équations ci-dessus.
Dans le cas le plus général d’un écoulement non permanent, la forme des lignes de courant
change avec le temps.
On appelle surface de courant l’infinité (faisceau) de lignes de courant qui s’appuient sur une
courbe donnée C. la vitesse en un point quelconque de cette surface est évidemment située, à
l’instant considéré, dans le plan tangent.
Lorsque la courbe C est une courbe fermée, la surface devient un tube de courant. Si le tube
de courant est de section infiniment petite, on l’appelle filet de courant.
Une ligne d’émission est l’image instantanée des positions de toutes les particules qui sont passées
par un même point (point d’émission) depuis un temps initial t 0 .
En pratique, l’injection locale et continue d’un traceur, à partir d’un instant donné, permet de
visualiser la ligne d’émission à chaque instant.
Dans un écoulement non permanent, la ligne d’émission issue d’un point donnée change de forme
avec le temps.
Il y aura donc avantage à procéder à un choix judicieux du syst-me de coordonnées pour décrire un
écoulement. Le meilleur choix est celui qui minimise la dimensionnalité et la directionnalité de
l’écoulement.
5. Equation de continuité
L’équation de continuité est une équation fondamentale de la mécanique des fluides, qui exprime
le principe de conservation de masse.
La masse fluide contenue dans ce volume, qui était au temps t : dxdydz est devenue après un
certain intervalle de temps dt dt dxdydz
t
dxdydzdt (3.8)
t
Par ailleurs la différence des masses fluides entrant par la face (1) et sortant par la face (2) suivant
dy
y pendant l’intervalle de temps dt est donné en utilisant la définition v par :
dt
v v
v dxdzdt v dy dxdzdt dxdydzdt
y y
En procédant de façon analogue pour les faces opposées (3) et (4) suivant x, ainsi que pour les
faces (5) et (6) suivant z on obtient respectivement :
u u
u dydzdt u dx dydzdt dxdydzdt
x x
w w
w dxdydt w dz dxdydt dxdydzdt
z z
Alors la somme des masses fluides qui entrent dans le parallélépipède diminuée de celles qui en
sortent est :
u v w
dxdydzdt dxdydzdt
t x y z
u v w
t x y z
u v w
0
t x y z
Soit :
t
div V 0 (3.10)
En supposant qu’il existe à l’intérieur du parallélépipède dxdydz des sources ou des puits qui
débitent une masse pendant l’intervalle de temps dt, on a :
qs dxdydzdt
Où qs est le débit par unité de volume, positif pour une source et négatif pour un puits. Dans ce
cas, l’équation (3.10) devient :
t
div V qs (3.11)
Dans le cas d’un fluide incompressible, la masse volumique ρ est constante et l’équation (3.12)
devient :
div V 0 (3.13)
(3.13). Selon le théorème de Gauss, on peut transformer une intégrale de volume en intégrale de
surface fermée :
div V dv V dS 0
v
p (3.14)
Par définition, le débit total Q traversant une surface est donné par :
V dS U .S Q
S
p (3.15)
D’où : U1 S1 U 2 S2 soit Q1 Q2
qm V .ndS (3.16)
S
qV V .ndS (3.17)
S
Toutes les lignes de courant s’appuyant sur une même courbe fermée
constituent une surface (S’) appelée tube de courant.
Si l’écoulement est permanent (le tube n’évolue pas dans le temps), alors le débit massique est
conservé : qm ( S1 ) qm ( S2 ) (3.18)
6. Fonction de courant
6.1. Définition
Or, d’un point de vue mathématique, la relation A O A est toujours vraie.
Il s’en suit :
Si l’on considère un écoulement dans le plan à Oz, et donc invariant par translation suivant
z, alors :
A Az
w 0 et 0 d’où : u z et v
z y x
Donc, dans le plan (OXY), la vitesse est en tout point définie au moyen de la seule grandeur
scalaire Az x , y .
u y
Et : constitue ce qu’on appellera le champ de vitesses. (3.20)
v
x
Remarque :
En coordonnées cylindriques si Vz 0 et 0 , alors on a :
z
1
Vr r
où r , (3.21)
V
r
u v
Alors 0 (3.22)
x y
d dx dy possède un seule et unique primitive. (3.24)
x y
B
d B A quel que soit le chemin suivi pour aller de A à B.
A
Dans le plan (x, y), à quoi correspond l’ensemble des points pour lesquels la valeur de est
constante ?
Sur cette courbe, on doit alors vérifier que d dx dy 0 soit
x y
dy v
vdx udy 0 (3.25)
dx u
7. Ecoulement irrotationnel
7.1. Rotation
Pour simplifier l’étude, on traite ici le cas d’un écoulement fluide dans le plan xz et l’on isole un
élément fluide de section dx dz qui subit ensuite une rotation pendant un temps dt
Le taux de rotation de cet élément fluide dxdz autour d’un axe passant par y, en considérant
comme positif le sens des aiguilles d’une montre, peut être exprimé en fonction des vitesses u et v
u w
en fonction des variations des vitesses dz et dx .
z x
w w
w dx w dx
x x
et de la face dz:
u u
u dz u dz
z z
Le taux net de rotation de cet élément fluide dx dz autour de l’axe y représente la moyenne de
rotation des faces dx et dy ; on le définit alors ainsi :
1 u w
y
2 z x
(3.29)
En procédant de façon analogue pour les deux autres sections dxdy et dydz, on obtient le vecteur
tourbillon ou verticité du champ des vitesses :
i j k
V i y z j x z k x y
x y z
v w u w u v
u v w
w v u w v u
i j k
y z z x x y
1 w v
x
2 y z
1 u w
D’où : y
2 z x
(3.31)
1 v u
z
2 x y
7.2. Irrotationalité
Les écoulements pour lesquels le vecteur tourbillon est nul en tout point :
1
rotV 0 (3.32)
2
1 u w
y 0
2 z x
(3.33)
u w
ce qui donne : (3.34)
z x
7.3. Circulation
Pour un écoulement plan en xz, avec la relation donnée par l’équation (3.29) du vecteur tourbillon
ωy, on définit :
2 y dxdz (3.35)
s
Le flux du vecteur tourbillon à travers une surface S ouverte quelconque est égal à la
circulation du vecteur vitesse le long du contour C sur lequel cette surface s’appuie : c’est le
théorème de Stokes.
0 (3.36)
Or d’un point de vue mathématique, la relation 0 est toujours vraie.
On est alors en droit de définir un scalaire φ tel que V grad où φ correspond donc à un
potentiel scalaire appelé potentiel des vitesses.
V grad (3.37)
u
x
¨ v (3.38)
y
w
z
Les surfaces ou lignes équipotentielles sont telles que la fonction Φ conserve la même valeur en
tout point de chacune d’elles. Les équipotentielles sont données par :
x, y, z cte ou x, z cte
u v w
x y z
0 divV 0 (3.39)
Lorsqu’il existe un potentiel des vitesses, l’écoulement est irrotationnel et, compte tenu des
équations (3.29), l’équation de continuité s’écrit :
0
x x y y z z
² ² ²
Soit : 0
x ² y ² z ²
div gradV 0 (3.40)
² 0 (3.41)
y x y
V et V 0 0
x
y x
0 0 0
² ²
Soit : 0 0 (3.42)
x ² y ²
Lorsqu’un écoulement est plan, l’équation x , y cte définit, dans le plan de l’écoulement une
courbe appelée équipotentielle.
dy u
dx dy 0 udx vdy 0 (3.43) (relation à vérifier en tout point
x y dx v
de l’équipotentielle)
Pour qu’une fonction complexe f z soit analytique, il faut que sa dérivée soit partout
définie. Autrement dit, il faut que :
f
lim
z 0 z
tende vers une même valeur quelle que soit la façon dont z tend vers zéro.
x 0 x 0
z 0 ou
y 0 y 0
f i i df
Par conséquent, lim lim lim
z 0 z x iy xy00 x iy dz
xy
0
0
On a donc : i i , d’où :
x x y y
et (3.44) (relation de Cauchy-Riemann)
x y y x
u x y
(3.45)
v
y x
Par conséquent, l’écoulement peut aussi être décrit au moyen de la fonction analytique complexe :
f z x, y i x, y (3.46) où z x iy . Cette fonction est appelée potentiel complexe
des vitesses.
f z Uz (3.47)
On alors : f z x, y i x, y U x iy U x iU y
x, y U x
Par identification, on obtient :
x, y U y
f z C ln re i C ln r i (3.53)
r , C ln r
(3.54)
r , C
1
Vr
r r
V (3.57)
V 1
r r
C
Vr C
Soit V r V er (3.58)
V 0 r
qv S
V .ndS (3.59)
L’écoulement ayant lieu dans le plan à l’axe z, on peut considérer comme surface d’intégration
un cylindre de hauteur z 1 , ey donc :
qv S
V .ndS V .nzdl .
l
Il reste alors à intégrer sur un cercle de rayon r
quelconque, centré sur l’origine.
2 C
V e r
qV z V .nrd zr V .nd où r
l 0 n er
2 C
qV z.r d 2 C z 2 C (débit volumique par unité de hauteur)
0 r
qV
C (3.60)
2
qV
et par conséquent f z ln z (3.61)
2
Cours de Mécanique des Fluides 55
Auteur : Ing. Moudachirou ADJIBOICHA
qV 0 : débit à la source
qV 0 : débit du puits
r , C
(3.63)
r , C ln r
1
Vr
r r
V (3.66)
V 1
r
r
Vr 0
C
Soit V C V e (3.67)
V r r
C 2
V e C
Avec r r
rd 2 C
dl rd e 0
Donc C (3.68)
2
Et par conséquent : f z i ln z (3.69)
2
f z Cz m 1
1
(3.70) où m
2
r , Cr cos m 1
m 1
On a alors : (3.71)
r , Cr sin m 1
m 1
On trouve : V (3.72)
V C m 1 r sin m 1
m
r 0
Cr m 1 sin m 1 0 (3.74)
sin m 1 0r
n
r avec n (3.75)
m 1
Si n 0 : 0r demi-droite Ax
Si n 1 : r demi-droite d’angle α avec Ax
m 1
2
Si n 2 : 2r demi-droite d’angle 2α avec Ax…..etc.
m 1
Les lignes de courant pouvant être assimilées des barrières infranchissables, celles passant par le
point d’arrêt forment des « coins » : ce sont les coins d’arrêt.
Analysons maintenant l’écoulement du fluide entre ces coins d’arrêt pour quelques valeurs
particulières de m.
1
f z Cz m1 où m
2
Cas où m 1
cte
y (3.77)
x
Les équipotentielles étant en tout point aux lignes de courant, ce sont également des
hyperboles.
Cas où m 1, cas où 0 m 1,
2 2
1 1
Cas où m 0, 2 cas où m , 2
2 2
0 et 0 f z i
11 2 2 11 2 2 0
0 et 0 f z i 1 f1 z 2 f 2 z (3.78)
On peut donc superposer plusieurs écoulements élémentaires pour créer des écoulements plus
évolués, et ceci par simple addition des potentiels complexes correspondants.
q q z1 z a r1ei1
f z ln z a ln z a (3.79) posons :
2 2 i
z2 z a r2e 2
q q
D’où : f z
2
ln z1 ln z2
2
ln r1 i1 ln r2 i 2
Les lignes de courant sont des cercles passant tous par P et S. les équipotentielles sont également
des cercles.
q q q z a q z 1 a z
f z ln z a ln z a ln ln
2 2 2 z a 2 z 1 a z
q 1 a z 1
f z ln où 1 a / z
2 1 a z 1 a / z a 0
q q q 1 2aq
Donc f z ln 1 a z 2ln 1 a z 2 a z
2
(3.82)
2 2 2 2 z
1 p 1 p 1 p i 1 p
f z i
e cos i sin i
2 z 2 re 2 r 2 r
1 p
2 r cos
D’où : (3.85)
1 p sin
2 r
1 p
cte sin cte (3.86) (équation d’une ligne
2 r
de courant)
1
s i n c t e r s i n c t e ²r
r
y cye x ² y ²
2
2 2
x ² y ² K y 0 x ² y K K
2
(équation d’un cercle de centre 0, K 2 et de rayon K 2 .
Les lignes de courant sont donc des cercles tous centrés sur
l’axe y, et passant tous par l’origine.
Exercices corrigés
u x 4 y
v y 4 x
Solution :
u v
.V 0 0
x y
u v x 4 y y 4 x
Donc : 11 0
x y x y
2) La fonction de courant ψ est définie par : u et v
y x
4 y²
u x 4 y dy xy f ( x) xy 2 y ² f x
y 2
xy 2 y ² f x
v v y f ' x
x x
f ' x 4 x f x 2 x² C
D’où : xy 2 y ² 2 x² C
3) ψ/x = y + 4x 2ψ/x2 = 4
ψ/y = x – 4y 2ψ/y2 = –4 2ψ/x2 + 2ψ/y2 = 4 – 4 = 0
Ψ est harmonique, donc satisfait à l’équation de Laplace ; l’écoulement est irrotationnel ; par
conséquent, il est potentiel ; déterminons le potentiel de vitesses qui est défini par :
u = /x et v = /y
Solution :
= 10(x2 + y2) – 10x (2x)/ (x2 + y2)2 + 10(x2 + y2) – 10y (2y)/ (x2 +
y2)2
x = r cos Ѳ s’écrit :
y = r sin Ѳ
f(r) = 0 f(x) = C = 0
3) v = /y = 10y/ x2 + y2
le long de l’axe x, y = 0, et v = 0
10 + 10/xA = 0 xA = – 1
D’où A (xA = – 1, yA = 0)
x = u u/x + v u/y
y = u v/x + v v/y
(1) u = x2 + y2 et (2) u = 9 xy + y
v = – 2 xy v = 8 xy + 2x
(2) 2 = K x3 (4) 4 = Vy
Exercice 3 : Soit le potentiel de vitesses d’un écoulement irrotationnel donné par = x2 – y2.
Trouver les composantes de la vitesse en fonction de x, y et z.
Exercice 4 : Pour un écoulement particulier, la fonction de courant est donné par : ψ = x2 – y2.
L’écoulement est-il irrotationnel ? Si oui, calcule le potentiel des vitesses.
Exercice 5 : Etant donné un champ d’écoulement dans la plan xy défini par la relation : h = c x2 –
cy2
Exercice 6 : Déterminer le potentiel des vitesses des champs de vecteurs V défini par :
V = 2 xy i + x2 j + 3z2 k
Dans tout ce qui suit, nous travaillerons en variable d'Euler, c'est-à-dire que nous
étudierons en chaque point de l'écoulement la vitesse et la pression du fluide en fonction du temps.
F ext m (4.1)
L'équilibre suivant l'axe des y d'un élément de volume parallélépipédique s'établit ainsi :
p
- force de pression : pdxdz p dy dxdz
y P
Y p
p dy
- force d'inertie : y dxdydz dz y
dy dx y
x
p
Y dxdydz dxdydz y dxdydz
y
1 p
y Y
Soit y
c'est-à-dire, si X, Y, Z sont les composantes, suivant les trois axes, de la force de volume F
par unité de masse :
On a donc :
2
x = d x2 = du et u = dx
dt dt dt
u dx u dy u dz u
x = + + +
x dt y dt z dt t
On aurait des formulations analogues suivant les autres axes, ce qui donne la relation :
u u u u
x t u x v y w z
v v v v
y u v w
t x y z
w w w w
z u v w
t x y z
dV V
V .gradV (4.3)
dt t
dV V 1
Ou encore
dt
gradV ² rotV V
t 2
(4.4)
En effet
w v u w v u
- w -w -v +v
y z z x x y
u w rot V V v u w v
rot V - u -u -w +w
z x x y y z
v u w v u w
- v -v -u +u
x y y z z x
Si l’écoulement est stationnaire (ou permanent), l’accélération locale est nulle (∂V/t = 0).
Si l’écoulement est uniforme, l’accélération convective est nulle ( V .gradV 0 ).
dV
Dans un écoulement stationnaire et uniforme, l’accélération totale est donc nulle 0 .
dt
2. Equation de continuité
Cette équation traduit la conservation de la masse. Durant un instant dt, l'augmentation de la
masse du parallélépipède élémentaire est :
( dxdydz )
dt dxdydzdt
t t
Le volume entrant par les six faces associées deux par deux est :
u u
udydzdt u dx dydzdt dxdydzdt
x x
v v
vdxdzdt v dy dxdzdt dxdydzdt
y y
w w
wdydzdt w dz dydxdt dxdydzdt
z z
u v w
qV
t x y z
Soit encore :
t
div V qV (4.5)
Dans le cas où qv = 0, on dira que l'écoulement est conservatif et si de plus le liquide est
incompressible :
divV 0 (4.6)
2.2.Equations intrinsèques
Ce sont les équations du mouvement le long de la trajectoire. Pour les obtenir, on projette l'équation
1
d'Euler = F - grad P sur la direction du vecteur vitesse et sur sa normale :
Trajectoire
C
V + V
O
V
I Vn
V + V
s M'
M V = Vs
V Vs
Vn
Or : = Vs (voir hodographe)
s R
Vs Vs
Vs
t s
Vn Vs 2
t R
Vs Vs P
Vs T
= F - grad P s t s
V 2 s Vn P
N
R t n
h
T g
Or F
s
h
N g
n
V V 1
V gh p
t s s
(4.7)
Vn V 1
V gh p
t r n
3. RELATIONS DE BERNOULLI
3.1.Première formulation
Nous reprenons les équations intrinsèques en faisant l'hypothèse que nous avons un fluide
parfait en écoulement permanent, rotationnel ou non. L'écoulement étant permanent, les
dérivées partielles, par rapport au temps, sont nulles.
Le long d'une ligne de courant (confondue avec la trajectoire en régime permanent), on peut intégrer
l'expression...
V 1
V gh p
s s
V² p gh
... sous la forme : ds cte
2 s
V²
p gh cte (4.8)
2
V² p
h cte (Equation de Bernoulli) (4.9)
2g g
V12 p V2 p
h1 1 2 h2 2 (4.10)
2g g 2g g
3.2.Deuxième formulation
Les équations d'Euler peuvent se mettre sous la forme vectorielle :
dV V 1
= + grad V2 + rotV V
dt t 2
rotV = 0 et =0
t
dV 1
= grad V2 (4.11)
dt 2
dV
F gradP
dt
dV
grad P gh (4.12)
dt
grad V2 = - grad ( P gh)
2
V² P
h cte
2g g
V² P
gz cte (4.13)
2
V² P
gz E (4.14)
2
L’équation de Bernoulli est une équation de base de la mécanique des fluides, néanmoins,
les restrictions imposées sont multiples.
Les différents termes de l’équation de Bernoulli, éq. peuvent être écrits en quantités
homogènes à des longueurs donc ici en hauteur de liquide de poids volumique :
V² P
+ + h = Pt = cte
2g
La vitesse la pression
P* P
= + h
la pression
Dans le cas particulier où, entre un point 1 et un point 2, le fluide traverse une machine
hydraulique, on a la relation :
2
V 1 + P1 + gz = V 22 + P2 + gz + E (4.15)
2 1 2 2
... E représentant l'énergie absorbée par la machine et par unité de masse du fluide.
E
E < 0 pompe
P gh cte P* (4.16)
La quantité P*/g peut être mesurée à l'aide d'un tube piézométrique. Le tube communique avec la
canalisation par une ouverture parallèle à l'écoulement, appelée prise de pression statique.
2
La différence de lecture H représente le terme V d'où : V 2 g H (4.17)
2g
col
rge
S
s
ve
2 2
t
P1* + V1 = P2* + V2
en
con
g g
erg
2g 2g
div
q V1S V2 s
Q ( S 2 s 2)
2
H = P1* P2* = V2 V1 =
2 2
g 2g 2g S 2 s2
Ss (4.18)
Q 2 g H
S ² s²
2
En posant s d
m , on obtient :
S D
s (4.19)
Q 2 g H
1 m²
En A : VA = 0 PA = Patm zA = H
Plan de référence
En B : V PB = Patm zB = h
Patm Patm 2
+H= + V +H
g g 2g
V= 2g (H - h) = 2 g (H )
Le débit est obtenu en intégrant la vitesse sur toute la section contractée, d'où :
Q=
mω
2g (Hh) ds
Q = m 2 gH
Cette formule est d'autant moins approchée que l'orifice est petit par rapport à la charge.
Q = 0,70 L e 2g H
e me
H PA = Patm V=0 zA
zA 1
PB = g H1 + Patm V zB
B
Patm Patm 2
+ zA = + H1 + zB + V
zB g g 2g
2
V =z -z -H
2g A B 1
2
V =H
2g
Les valeurs des coefficients de contraction sont légèrement inférieures en régime noyé
qu'en régime dénoyé. Par exemple, pour une vanne de fond noyée : m = 0,61 (au lieu de 0,70).
Exercice n° 1
V = (x2 - y2 + x) i – (2xy + y) j
Solution
Cours de Mécanique des Fluides 80
Auteur : Ing. Moudachirou ADJIBOICHA
1) ax = du = u ∂u + v ∂u = (x2 – y2 + x) (2x + 1) + (-2xy – y) (-2y)
dt ∂x ∂y
dt dt
Exercice n° 2
Solution
. V = 0 ∂u + ∂v + ∂w = 0 ‘1)
∂x ∂y ∂£
∂u = 3x2 ; ∂w = 2y
∂x ∂£
v = y2 – 3x2 y + ƒ (x, z)
1) La vitesse de sortie Մ3
2) La vitesse dans la conduite Մ2
3) La puissance maximale PT que la turbine peut produire
4) Tracer la ligne piézométrique et la ligne de charge totale entre les sections 1 et 3.
On ne tiendra compte ni des pertes de charge dans la conduit ni dans la turbine. L’écoulement
est turbulent.
h = 200 m ; D1 = 4 m ; D2 = 3m
Solution
P’1 = p’3 = Patm ; donc les pressions relatives dans ces sections sont nulles : P1 = P3 = 0
h = Մ32 Մ3 = √2g h
2g
Q = 2 S2 = 3 S3 2 = 3 S3
S2
A) Les pertes de charge linéaire et singulière étant négligeables, la ligne de charge totale (lct)
est une ligne parallèle au plan de référence (PdR) dont la hauteur est égale à celle de la surface
libre dans le réservoir, soit h = 200 m.
La charge totale en un point donné 2 quelconque le long de la conduite est donnée par :
Exercice n° 4
Lorsque un jet d’eau est gravitaire comme le montre la figure ci-contre, la distribution de la
vitesse de sortie est estimée par l’expression suivante :
U √ 2g (h – z)
Où h est la position de la ligne centrale du jet par rapport à la surface libre du réservoir.
Très près de la paroi du réservoir, le jet est horizontal, bidimensionnel et d’épaisseur 2 L tel
qu’indiqué sur la figure.
Exercice n° 5
Exercice n° 6
Une pompe horizontale montrée à la figure ci-contre refoule de l’eau à 20°C à 57 m/h. en
négligeant les pertes de charge, calculer la puissance en kw transmise à l’eau par cette pompe.
Exercice 7
Le jet d’eau de l’installation ci-dessous a une hauteur Q = 0,5 m3/s. La pompe permettant
le refoulement de l’eau a une puissance mécanique de Pp = 400 kW et un rendement de η = 80%.
La perte de charge est de 5 cm par mètre courant de la conduite de refoulement et de 1m de
colonne d’eau à la buse du jet (on néglige le frottement dans l’air).
Déterminer :
dF = - µ dV
d dn
1,8 10-6
2
( température de l'eau en °C)
1 + 0,0368 + 0,000221
2. Equations de Lamé
Les équations de Lamé donnent les éléments de la matrice des composantes du tenseur des
contraintes :
x xy xz
yx y yz
zx zyy z
Les composantes normales sont des fonctions des vitesses de déformation linéaire :
u
x 2µ h
x
v
y 2 µ h
y
w
z 2 µ h
z
u
x 2µ
x
v
y 2µ
y
w
z 2µ
z
mV
F =m =d[ ]
dt
La résultante des forces extérieures est donc égale à la dérivée par rapport au temps de
l'impulsion.
Soit q le débit en masse du tube de courant considéré, les masses des éléments ABB'A' et
CDD'C' sont égales à qdt. La variation de quantité de mouvement durant l'intervalle de temps dt
est donc :
d mV q dt V 2
V 1 mFdt
P2
R
0 : pression sur S1, /2 QV 2
à travers S2,
R = 2 ( QV + PS) sin
2
g 2g g 2g 2g g
R est l'action de la paroi sur le fluide, mais si on admet que P* est constant suivant BAA'B',
on sait alors que :
R = (S - s) P1* d'où :
S(P1* P2*)
V22S - V12 s = ; V1s = V2S
P1* P2* = V2 - V1 V2
2
g g g
2
2 2
2 2
H = V1 V2 + P1* P2* = V1 V2 2V2 2V1
2
2g g 2g
2
[V1 - V2]
H =
2g
5. Equations de Navier-Stokes
Ces équations sont obtenues, comme pour les équations d'Euler, en écrivant l'équilibre des
forces agissant sur un élément de fluide. Aux forces extérieures, aux forces de pression et aux
forces d'inertie s'ajoutent, donc des forces de viscosité qui ont pour expression en projection sur
l'axe ox :
Fox 2U v u u w
- =2µ +µ [ + ]+µ [ + ]
dx dy dz x 2
y x y x z x
Fox 2u 2u 2u u v v
- =µ[ + ]+µ [ + + ]
dx dy dz x 2
y z
2 2
x y z
Or :
2u 2u 2u u v w
+ + = u ; + + = div ( V ) = 0
x 2
y 2
z 2
x y z
Fµox = - µ u dx dy dz
Fµox = - µ v dx dy dz
Fµox = - µ w dx dy dz
Enfin, en posant = , les équations de Navier-Stokes s'écrivent :
1
F gradP V (5.1)
Pour des fluides parfaits, où 0 , les équations se réduisent aux équations d’Euler. Pour des
fluides parfaits ou réels qui ne sont pas en mouvement, donc V = 0, l’équation (5.1) se réduit
aux équations de l’hydrostatique.
L’équation (5.1) et l’équation de continuité établies jusqu’ici sont valables seulement pour les
écoulements laminaires qui sont généralement à faible vitesse.
7. Régimes d'écoulement
L'écoulement d'un fluide, peut se produire de deux façons différentes, selon les conditions locales
de vitesse. En effet, depuis très longtemps, on a observé qu'à faible vitesse, l'écoulement se faisait
de telle façon qu’en régime permanent, les lignes de courant sont stables et ne se mélangent
pas. Dans cet écoulement, appelé laminaire, les couches fluides glissent les unes sur les autres et
il n'y a pas de transfert de particules d'un filet fluide à un autre.
Par ailleurs, lorsque la vitesse croît, les filets fluides paraissent osciller et vibrer, puis ils
perdent leur identité propre. Dans ce régime, appelé turbulent, les particules oscillent rapidement
autour de leur trajectoire.
Re = VD
Une autre façon de présenter la condition pour que le régime soit laminaire est de poser :
On voit alors que dans la plupart des problèmes pratiques d'hydraulique, on aura affaire au
régime turbulent (exception importante pour l'hydraulique souterraine).
u
= du = u + .....
dt x
2
Ces forces étaient donc proportionnelles à V .
D
2U
Les forces de viscosité avaient pour composantes... µ + ...
x 2
Le nombre de Reynolds est donc une quantité proportionnelle au rapport des forces d'inertie
aux forces de viscosité.
Ces conditions sont peu fréquentes dans l'hydraulique classique et on ne les rencontre guère
que dans les domaines de la lubrification, et des écoulements en milieux poreux.
- le poids est :
- 2 y l = µ du 2 y l
dy
gy y
- du = (z - z ) + (P1 - P2)
dy 2l 2 1 2l
y
- du = (P*1 – P*2)
dy 2l
P*1 - P*2
- du = y dy
2l
P*1 - P*2 2
-u= y + Cte
4l
P*1 - P*2 2
U= (r + y2)
4l
r
P*1 - P*2 2 2
Q=
o
2 y
4l
(r + y ) dy
Q=
r 4 P*1 P*2
8 l
Q P*1 P*2 r 2
Soit V la vitesse moyenne : V= =
S l 8
P*1 - P*2 2
Soit Vm la vitesse maximale : Vm = r =2V
4l
P*1 - P*2
Le régime étant permanent, les vitesses en S1 et S2 sont les mêmes et représente la
g
perte de charge entre ces deux sections :
P*1 - P*2
=jl
g
P*1 - P*2
j=
g l
8V
= 2D2 r= D
V
2
r 2
64
l= = 64 l = 64
VD VD Re
= 64
Re
y
1 dV
grad P F V
dt
e
x
Dans le système d'axe choisi : F | o, -g, o
1 P
= - du + u
x dt
z
1 P
= - g - dv + v
y dt
1 P
= - dw + w
z dt
La vitesse demeurant parallèle aux plaques, w est nul et l'équation de continuité qui
s'écrivait...
u v w
div V = 0 ; = Cte div V = 0 = + +
x y z
u v
... se ramène à : + =0
x y
u v
En régime permanent : = =0
t t
du u u
dt u x v y
d'où : dv v v
u v
dt x y
Cet écoulement laminaire se faisant à faible vitesse et avec une faible courbure des filets
liquides, on peut négliger les forces d'inertie devant les forces de viscosité, d'où l'équation :
1
grad P* V
P * 2u 2u 2u
µ[ 2 2]
x x 2
y z
P * v v 2v
2 2
µ[ 2 2]
y x 2
y z
P * 2w 2w 2w
z µ[ x 2 y 2 z 2 ]
Or, les filets fluides étant peu courbés, la vitesse varie beaucoup plus vite dans la direction
2u 2u 2v 2v
Oz que dans les deux autres. Il en résulte que... + et +
z 2 y 2 x 2 y 2
2u 2v
... sont négligeables devant : et 2
z 2 z
P * 2u
µ
?x z 2
P * 2v
µ 2
y z
P * 0
z
u v
+ =0
x y
2u 2v
[ ] [ ]
2P * z 2 ; P * = µ z 2
2
=µ
x 2 x ? y2 y
2 u 1 P *
= [ ]
z 2 x
u 1 P *
= z + C (x,y)
z µ x
1 P * 2
u= z + C (x,y) z + D (x,y)
2µ x
1 P * 2
u z D( x , y )
2µ x
1 P * 2
V v z G ( x , y)
2µ y
w0
1 P * e
2
u u max
e / 22 z 2
u max
2µ x 2 e / 22
v max 1 P * e
2
V v v max
e / 2 z 2
2
2µ y 2 e / 22
w0
2 P *
2
U moy = U max = - 2 e
3 3 8 x
12 µ y
k
v= - P*
µ
e2
V moy = - P*
12 µ
P* = gy + P <--o--> P* = gy + P
q <--o--> V moy
k e2
q =- P* <--o--> V moy = - P*
µ 12 µ
u
T t U dt
t T
1
V v V dt
T t
1
t T
w W dt
T t
A tout instant et en tout point, on peut donc exprimer le vecteur vitesse V sous la forme :
u u' u
V v v' vavec u ' v' w' 0
w w' w
On peut donc appliquer à l'étude du régime turbulent les mêmes équations que celles du
régime laminaire en remplaçant U,V,W par u, v, w ainsi qu’en ajoutant les tensions
supplémentaires dues aux fluctuations de vitesse. Ces tensions supplémentaires sont généralement
suffisamment élevées pour que les tensions d'origine visqueuse soient négligeables devant elles.
EXERCICES D’APPLICATION
Exercice 1 :
On veut accélérer la circulation d’un fluide parfait dans une conduite de telle sorte que sa vitesse soit
multipliée par 4. Pour cela, la conduite comporte un convergent caractérisé par l’angle α (schéma ci-
dessous)
Exercice 2 :
Un fluide parfait incompressible s’écoule d’un orifice circulaire situé sur le côté d’un réservoir avec un
débit volumique qv = 0.4l/s. le diamètre de l’orifice est d = 10 mm.
Réponse :
Exercice 3 :
La figure ci-dessous représente un jet d’eau horizontal qui frappe un obstacle à un débit massique qm =
2kg/s. l’obstacle provoque une déflexion du jet d’un angle β = 120°/
V = (x2 – y2 + x) i – (2xy + y) j
Un écoulement permanent, incompressible et sans frottement est connu par le champ des vitesses
suivant :
Exercice 3