Note Descriptive Et Securite Incendie - Banque Atlantique
Note Descriptive Et Securite Incendie - Banque Atlantique
Note Descriptive Et Securite Incendie - Banque Atlantique
PREAMBULE
Afin de permettre une instruction dans les conditions optimales, l'ensemble des documents ci-après seront
remis aux services chargés d''instruction des dossiers en complément de la présente notice descriptive de
sécurité :
o Les largeurs des voies et les emplacements des baies d'intervention pompiers
o La présence de tout bâtiment ou local occupé par des tiers.
- Des plans de coupe et des plans de niveaux, ainsi qu'éventuellement ceux des planchers
intermédiaires aménagés dans la hauteur comprise entre deux niveaux ou entre le dernier
plancher et la toiture du bâtiment, faisant apparaître notamment :
o Les largeurs des passages affectés à la circulation du public tels que dégagements,
escaliers, sorties ;
- Des plans d'installation de SSI et moyens de secours faisant ressortir les solutions retenues pour
le désenfumage
REMAROUE PRELIMINAIRE :
Cette notice descriptive de sécurité a été élaborée à votre intention dans le but de faciliter votre travail sur
les dispositions essentielles de sécurité qui, suivant le classement du projet, sont prévues.
réglementaires. De ce fait, le pétitionnaire doit fournir aux commissions de sécurité compétentes toutes les
BASE REGLEMENTAIRE
Pour la réalisation de l'ouvrage projeté, il est tenu compte des normes et règlements en vigueur ou
généralement appliqués au Burkina Faso, notamment :
- Arrêté du 25 Juin 1980 portant sur réglementation de sécurité incendie contre les risques d'incendie
et de panique dans les établissements recevant du public (texte français).
- Arrêté du 24 Novembre 1967 portant règlement français relatifs à la sécurité incendie dans les
immeubles de grande hauteur.
- Instruction technique n" 247 relative aux mécanismes de déclenchement des dispositifs de fermeture
résistant au feu et de désenfumage ;
- Décret n" 20ll-2054 du 29 décembre 201I pris pour I'application de I'ordonnance no 2011-1539 du
l6 novembre 20ll relative à la définition des surfaces de plancher prises en compte dans le droit de
I'urbanisme (Français).
- Décret n'2000-810 du24 aoùt 2000, relatif à la mise sur le marché des ascenseurs.
- Décret n" 2009-1119 du 16 septembre 2009 relatif aux conditions d'évacuation dans les
établissements recevant du public et aux dispositions de sécurité relatives aux immeubles de grande
hauteur.
Tel : 76 60 87 85
Personne à contacter pour obtenir des précisions sur mon projet ou solliciter des documents ou
complémentaires :
Adresse électronique :
La construction projetée, concerne un bâtiment R-2/R+9 avec terrasse accessible sur la parcelle 05,
lot 24, section ---, superficie totale 2 360 m2 environ devant abriter un immeuble à usage de bureaux, au
secteur 04 de la ville de Ouagadougou.
o AUR-2:
o AUR-l :
o AuRDC:
Au R*l :
Au R+3:
. AUR+4:
o AuR+5:
Au R+6 :
Au R+7 :
Au R*8 :
o AUR*9:
o Toiture terrasse :
Le bâtiment est desservi par l'avenue Ouezzin COULIBALY, la rue BALIMA Robert et une rue non
dénommée sur les plans, toutes ouvertes à la circulation.
Le plancher bas du dernier niveau accessible au public est à plus de 28 mètres et inferieur à 50 m.
Détails:
Niveaux
Types Mode de calcul
d'activités Surfaces (pers/m2, déclaratif, Par niveau Par niveau
exercées places, etc.)
Salle 0lpers/m2 de la
132,49 mz 132 00
polyvalente surface totale
Bureaux Aménagement 30 05
R+9
Salle de
84,76 m2 Réservée aux personnels
réunion
Total R+9 162 05
Bureaux Aménagement 04 03
Office 00 04
Restaurants Réservés aux personnels
Salle de sport Réservée aux personnels
R+8
Espace de
Réservé aux personnels
loisirs
Salle de
27,70m2 Réservée aux personnels
réunion
Total R+8 04 07
Bureaux Aménagement 38 t9
Bureaux
paysagers Aménagement 00 47
Salles de
Réservée aux personnels
réunion
Total R+6 52 79
Bureaux Aménagement 44 t4
Bureaux
Aménagement 00 29
paysagers
R+5
Salles de
Réservée aux personnels
réunion
Total R+5 44 43
Bureaux Aménagement 34 13
Bureaux
Aménagement 00 64
paysagers
R+4
Salles de
Réservée aux personnels
réunion
Total R+4 34 77
Bureaux Aménagement 40 16
Bureaux
Aménagement 00 55
paysagers
R+3
Salles de
Réservée aux personnels
réunion
Total R+3 40 7l
Bureaux Aménagement 46 19
Bureaux
Aménagement 00 23
paysagers
Centre
69,15 m2
0l pers/l 0m2 de la
07 04
d'affaires surface totale
R+2
Salle
19,62 m2
0 l pers/ l Omi de la
02 00
d'attente surface totale
r.l.
Salles de
réunion
Réservée aux{ ;TôffiIrÊ:i,'i
^arrarilÿ, ":' .i.ac-tlriié
o-.r
r+
I ïi,:
)endiê
Total R+2 Agr(qnt N'201(
';;";:;w;-;;, 00/02,2020
Bureaux
Aménagement 00 57
paysagers
R+1
Salle 01pers/1 0m2 de la
22,41m2 02 00
d'attente surface totale
Salles de
Réservée aux personnels
réunion
Total R+l 5ô 76
Bureaux Aménagement 38 l5
Bureaux
N{E,ZZ
paysagers
Aménagement 00 l8
Salles de
Réservée aux personnels
réunion
TotalMezzanine 38 33
Hall 01pers/10rn2 de la
227,89 m2 23 00
clientèle surface totale
Hall siège 01pers/l0m2 dela
180,73 m2 l9 00
surface totale
Bureaux Aménagement 14 07
Bureau
Aménagement 02 02
Davsaser
Guichets Aménagement 1l 1l
RDC
Salon de
Aménagement 14 07
réception
Salons
Aménagement 10 00
d'attente
Accueil/rens
Aménagement 00 02
TotalR[ )C 93 29
Effectif 620 s32
Effectif public et du
personnel TOTAL:1152
II _ CONSTRUCTION
1. ImDlantation et environnement
Voies d'accès pour les véhicules de lutte contre I'incendie
L'immeuble sera accessible aux engins des services publics de secours et de lutte contre I'incendie par
des voies avec des cheminements répondant aux caractéristiques minimales suivantes est réservé en
permanence aux sapeurs-pompiers :
- sur largeur S : l5lR dans les virages de rayon intérieur inferieur à 50 mètres (S et R : sur largeur et rayon
- pente inferieure à 15 %.
Une aire de concentration des engins de secours, publique ou privée, existera à proximité de I'immeuble.
Ses caractéristiques seront déterminées en relation avec les services publics de secours et de lutte contre
I'incendie.
2. Structures
* Stabilité au feu
La stabilité au feu des éléments de la structure de I'immeuble (poteaux, poutres, planchers, etc.) est de degré
deux heures ou R. 120.
nombre de deux au plus par compartiment, se situent dans les circulations horizontales communes pour
I'immeuble de grande hauteur et doivent déboucher dans les parties communes pour les tiers non immeubles
de grande hauteur.
Les parois séparant I'immeuble de grande hauteur d'un parc de stationnement qui ne lui est pas intégré
sont de degré coupe-feu quatre heures ou REI 240 dans la limite du volume de protection de I'immeuble de
grande hauteur. Une seule communication avec un parc de stationnement indépendant peut être admise.
Elle débouche uniquement et directement dans le hall principal d'accès des piétons et ne peut être
comptée comme dégagement d'évacuation.
Cette communication est réalisée au moyen d'un dispositif d'intercommunication coupe-feu de degré
quatre heures ouEl240, muni de deux blocs-portes, pare-flammes de degré deux heures ou E 120 et coupe-
Au cas où les locaux voisins de I'immeuble présenteraient un danger d'explosion, les mesures
d'isolement et les éléments de la structure de I'immeuble de grande hauteur voisins de ces locaux sont
déterminés en conséquence. Toute communication, directe ou indirecte, avec I'immeuble de grande hauteur
est interdite.
- le respect des mesures de sécurité incendie dans le parc de stationnement couvert est assuré par le
propriétaire de I'immeuble de grande hauteur ou son mandataire ;
- les locaux techniques non liés à I'exploitation du parc de stationnement ne peuvent pas communiquer avec
I'intérieur du parc ;
- la détection automatique d'incendie est généralisée à I'ensemble du parc. La sensibilisation d'un détecteur
dans le parc entraîne uniquement et sans temporisation le fonctionnement des dispositions prévues par la
réglementation ;
- en dérogation aux dispositions, les commandes manuelles de désenfumage sont regroupées à I'intérieur
du poste central de sécurité incendie ;
- les planchers et les parois verticales séparant Ie parc de stationnement du reste de I'immeuble de grande
hauteur sont coupe-feu de degré deux heures ou REI 120 ;
- si des escaliers complémentaires à ceux desservant les autres niveaux de l'immeuble sont installés afin
de répondre aux dispositions règlementaires et s'ils ne sont pas desservis par une circulation horizontale
commune, ils sont protégés par une paroi coupe-feu de degré deux heures ou REI 120 et mis en
surpression dans les conditions définies dans I'instruction technique relative au désenfumage dans les
- si ces escaliers débouchent dans le volume de protection de I'immeuble, la porte de sortie est coupe-feu
de degré une heure ou EI 60.
-Dans les locaux de I'immeuble qui présentent des risques particuliers d'incendie, la commission de sécurité
peut demander, pour les éléments porteurs et les parois, des degrés de résistance au feu plus élevés,
proportionnés aux risques.
3. Façades et couvertures
{. Généralités relatives aux façades
Les façades sont conçues et réalisées de façon à limiter la propagation du feu d'un compartiment à I'autre :
- par les jonctions des façades avec les structures et parois aux limites des compartiments ;
- par I'extérieur.
Les façades ou parties de façades ayant une fonction porteuse sont stables au feu de degré deux heures ou
R. 120.
La conformité des façades aux dispositions réglementaires est attestée par un visa du LMBTP ou de tout
autre laboratoire reconnu compétent par la commission nationale de sécurité.
Pour appliquer les dispositions suivantes, il y a lieu de considérer les plans tangents pour les façades
courbes. Les dispositions applicables aux façades s'appliquent aux couvertures qui font avec la verticale
La masse combustible mobilisable (M) de la façade est inferieure ou égale à 130 MJ/m2, I'ensemble
des matériaux entrant dans sa constitution étant àprendre en compte.
Si la masse combustible mobilisable (M) de la façade est supérieure à 130 MJlm2, un dossier est soumis
à I'avis de la commission centrale de sécurité dans les conditions prévues à l'article R. 122-ll-6 du code de
la construction et de I'habitation.
La même obligation s'impose si la façade fait I'objet d'une innovation technique importante.
Les composants et équipements de façade sont classés M0 ou A2-s3, d0, à I'exception :
- des cadres de menuiseries avec leurs remplissages verriers minéraux (et leurs éventuels intercalaires)
classés C-s3, d0 ;
- des éléments verriers minéraux assemblés avec leurs intercalaires classés C-s3, d0 ;
- soit justifier d'une performance de résistance au feu des façades de degré pare-flammes égale à une heure,
feu extérieur vers intérieur ou E o + i 60 avec utilisation du programme thermique normalisé.
Lorsque deux plans de façade consécutifs, d'un même immeuble de grande hauteur ou d'un immeuble
de grande hauteur et d'une construction contiguë, forment un dièdre rentrant vertical d'angle inferieur à
100o, les parties de façade situées à I'intérieur du dièdre sont pare-flammes de degré une heure ou E i ---+ o 60
sur une largeur minimale de 4 mètres depuis I'arête du dièdre, afin de limiter la propagation par effet de
tirage thermique. Cette disposition ne s'applique pas aux retraits ou aux avancées de moins de 1 mètre.
Entre deux compartiments situés à un même niveau d'un immeuble de grande hauteur ou entre un
immeuble de grande hauteur et une construction contiguë dont les plans de façade consécutifs forment un
dièdre rentrant vertical, les dispositions suivantes sont à respecter :
- lorsque I'angle du dièdre est inferieur à 135", les parties de façade situées de part et d'autre de I'arête du
dièdre sont coupe-feu de degré une heure ou EW 1 ---+ o 60 sur une largeur minimale de 2 mètres, pour limiter
les transferts thermiques par rayonnement ;
- lorsque l'angle du dièdre est supérieur ou égal à 135" mais inferieur à 180o, les parties de façade situées
de part et d'autre de I'arête du dièdre sont pare-flammes de degré une heure ou E i ---+ o 60 sur une largeur
minimale de 1 mètre, pour limiter la propagation par convection sous I'effet d'un vent latéral.
* Exigence pour les façades non vitrées.
L'exigence requise pour les façades non vitrées est un degré pare-flamme d'une heure, feu extérieur vers
intérieur ou E o + i 60 avec utilisation du programme thermique normalisé.
Couvertures
La couverture est classée Bnoor (t3), et I'utilisation de matériaux susceptibles de s'arracher enflammés en
cas d'incendie est interdite.
inferieure, en moyenne et par compartiment, à255 MJ/m2 de surface hors æuvre nette.
La masse combustible de la façade n'est pas prise en compte au titre de cet article.
Dans le calcul de cette charge calorifique surfacique, les matériaux de catégorie M0 ou classés Al ou
A2 incorporés dans la construction des immeubles sont exclus.
Le maître d'æuvre apporte la justification au propriétaire de la charge calorifique définie au
paragraphe I et liste les differents éléments pris en compte pour ce calcul.
* Dispositions générales relatives aux cages, gaines et conduits
Les gaines d'ascenseur, de monte-charge et de monte-plats sont constituées de parois construites en
matériaux classés A1 et coupe-feu de degré deux heures ou REI 120, sous réserve des prescriptions relatives
aux trappes et aux portes de visite.
Lorsqu'un conduit traverse une paroi, il possède les caractéristiques de résistance au feu de la paroi
- soit par le conduit seul s'il possède une résistance au feu suffisante ;
- soit, dans le cas contraire, par l'établissement du conduit dans une gaine de résistance au feu requise ou
par la mise en place, au droit de la paroi traversée, d'un dispositif d'obturation automatique restituant une
résistance au feu équivalente (clapet, volet ou tout autre dispositif classé selon la norme NF EN 1366-3).
D'une manière générale, les gaines techniques ou conduits ne peuvent se trouver ou s'ouvrir dans les
cages d'escalier et leurs dispositifs d'accès, ni sur les paliers d'ascenseur.
* Dispositions particulières aux gaines verticales non recoupées
Les cages d'escalier, les gaines d'ascenseur et de monte-charge, les gaines techniques verticales dont
le recoupement au droit des planchers est rendu impossible par leur destination, ne comportent que des
dispositifs de communication, des trappes ou des portes de visite coupe-feu de degré deux heures ou EI 120
maintenus verrouillés, sauf dans les cas visés à I'alinéa suivant.
Les dispositifs de communication entre les escaliers et les compartiments ainsi qu'entre les ascenseurs
Le degré coupe-feu deux heures ou EI I 20 exigé ci-dessus peut être obtenu pour les gaines techniques
par I'addition des degrés coupe-feu de la trappe ou porte de visite et du bloc-porte du local d'accès à ces
dispositifs. Ce local ne comporte aucune matière combustible, à I'exception des blocs-portes, et ses parois
ont un degré coupe-feu au moins égal à celui de sa porte d'accès.
Ces gaines, à I'exception des gaines d'ascenseur et de monte-charge, sont désenfumées automatiquement
et protégées tous les cinq niveaux par une installation fixe d'extinction automatique de type sprinkleur
conforme aux dispositions du règlement de sécurité des établissements recevant du public ou appropriée
aux risques existants après avis de la commission de sécurité.
Chaque gaine est considérée comme une zone de mise en sécurité spécifique, et la fermeture des
dispositifs mobiles d'obturation est réalisée dans les conditions prévues par le règlement, la sensibilisation
d'un des détecteurs installés dans la gaine commandant l'ensemble de ses dispositifs d'obturation.
L'installation de conduits de vide-ordures est interdite dans un immeuble de grande hauteur.
* Dispositions particulières aux gaines verticales recoupées
Toutes les gaines techniques verticales sont coupe-feu de degré deux heures ou EI 120 et doivent
être recoupées au droit de chaque plancher par des séparations coupe-feu de degré deux heures ou EI 120
Les trappes et portes de visite de ces gaines sont coupe-feu de degré une demi-heure ou EI30 et
Leur surface par gaine et par niveau est limitée à 0,80 m2 pour les gaines contenant les conduits
aérauliques de chauffage ou de ventilation et à 1,40 m2pour les gaines contenant les conduits d'évacuation
les halls.
Tout plénum existant entre le plancher haut et le plafond suspendu est recoupé tous les 25 mètres par des
éléments en matériaux de catégorie M0 ou classés A2-s2, d0, et pare-flammes de degré une demi-heure ou
E 30. Les cellules ainsi constituées ont une superficie maximale de 300 m2. S'il excède 0,20 mètre de
hauteur, le plénum est visible dans toutes les cellules.
Le plénum ne peut contenir que des matériaux de catégorie M2 ou classés C-s3, dl, à l'exception des
canalisations électriques.
Les plafonds suspendus ne peuvent être pris en compte pour le calcul de la résistance au feu des
planchers.
La suspente et la fixation des plafonds suspendus sont en matériaux classés AZ et réalisées selon les
dispositions de la norme en vigueur.
Les plafonds suspendus installés dans les dégagements restent en place sous I'effet des variations de
pression dues au fonctionnement du désenfumage mécanique.
Les revêtements des parois latérales sont de catégorie Ml ou classés B-s3, d0.
Les matériaux de catégorie M3 ou classés D sont toutefois autorisés pour les blocs-portes et les plinthes,
les matériaux de catégorie Ml ou classés AzFL pour les planchers techniques (côté plénum).
Les circulations horizontales communes seront encloisonnées par des parois verticales et horizontales
coupe-feu de degré une heure ou REI60 ne comportant pas de volume de rangement ouvrant dans les
circulations. Les blocs-portes de ces parois sont pare-flammes de degré une demi-heure et équipés de ferme-
porte ou E 30 - C.
En atténuation, un espace « accueil » par compartiment, d'une surface maximale de 15 m2, donnant
directement sur la circulation horizontale commune est autorisé sous les conditions suivantes :
- mobilier en matériaux de catégorie M1 ou classés B-s3, d0, limité à 50 MJ/m2, sans rangement ;
- un point de détection au moins, situé au-dessus de la zone « accueil », est raccordé à la détection de la
circulation.
Les escaliers desservant les étages, d'une part, et les niveaux inférieurs, d'autre part, s'arrêteront au
niveau le plus élevé d'accès des piétons. A ce niveau, chaque escalier dispose d'une sortie directe sur
I'extérieur, sauf lorsque ces escaliers débouchent sur un hall s'ouvrant largement sur I'extérieur. Aucune
communication n'existe entre les volumes de ces escaliers.
A chaque niveau, les dispositifs d'accès aux escaliers sont reliés par une circulation horizontale
commune.
Afin de défrnir les dégagements des locaux de I'immeuble, I'effectif des personnes qui sont admises dans
ces locaux est déterminé, par type d'activité, suivant les dispositions particulières des établissements
recevant du public. Cependant, pour les locaux où sont exercées des activités réservées au personnel des
entreprises installées dans I'immeuble et à leurs invités exceptionnels (à titre privé ou professionnel)
lorsqu'ils sont accompagnés, il est admis que I'effectif puisse faire I'objet d'une déclaration du chef
d'établissement.
Le verouillage des portes donnant directement sur I'extérieur, dites portes principales de I'immeuble,
dans le sens de I'entrée, est autorisé sous réserve du respect des dispositions suivantes :
verrouillage, saufsi ces portes sont verrouillées dans les conditions prévues au paragraphe 2 ci-dessus ;
- déverrouillage de toutes les portes, commandé automatiquement, en cas de détection incendie dans un
compartiment;
- déverrouillage manuel par le service de sécurité incendie et d'assistance à personnes à I'aide de clés.
{. Escaliers
A tous les niveaux, chaque escalier sera accessible depuis tout local occupé. Ces escaliers sont à volées
droites. La distance maximale, mesurée dans I'axe des circulations horizontales communes à partir de la
porte d'un local situé en cul-de-sac jusqu'à l'embranchement de deux circulations menantes chacune à un
escalier, sera de l0 mètres.
Les dispositifs d'accès aux escaliers sont à plus de 10 mètres et à moins de 30 mètres I'un de I'autre.
Ces distances sont mesurées dans I'axe des circulations horizontales communes entre les dispositifs
d'accès aux escaliers. Dans le cas de pluralité de cheminements, I'un d'eux au moins est inférieur à
30 mètres.
* Dispositifs drintercommunication
Conformément aux dispositions du code de la construction et de I'habitation, les communications d'un
compartiment à un autre et avec des escaliers sont assurées par des dispositifs coupe-feu de degré deux
heures ou EI 120 munis de deux blocs-portes pare-flammes de degré une heure ou E 60 et coupe-feu de
degré une demi-heure ou EI30, pouvant être franchis par des personnes isolées sans mettre en
communication directe I'atmosphère des deux compartiments et d'un compartiment avec un escalier. Un
dispositif d'intercommunication entre deux compartiments relie deux circulations horizontales communes
comportent que deux blocs-portes ; le cheminement entre les deux blocs-portes est de 1,40 mètre de long
au moins et est dépourvu de tout obstacle.
Tout volet ou trappe d'accès aux gaines ou conduits sont interdits, à I'exception des colonnes sèches ou en
charge, des volets des conduits de désenfumage et des canalisations électriques ou téléphoniques propres
aux dispositifs.
Lorsque les dispositifs d'intercommunication donnent accès aux escaliers prévus par I'article GH24,
leurs portes :
- portent une plaque signalétique mentionnant exclusivement « Porte coupe-feu. A maintenir fermée », en
lettres blanches sur fond rouge. Cette plaque est fixée sur chaque porte, côté circulation horizontale, d'une
part, côté intérieur du dispositif pour la porte donnant accès à l'escalier, d'autre part.
Lorsque les dispositifs font communiquer deux compartiments à un même niveau, leurs portes sont :
- soit à fermeture automatique et admises à la marque NF ; leur fonctionnement se produit alors dans les
conditions prévues à I'article GH 49. Dans ce cas, les portes sont traitées en DAS communs.
Elles s'ouvrent vers I'intérieur du dispositif et portent la plaque signalétique décrite à I'alinéa ci-dessus
sur la face extérieure de chaque porte du dispositif.
- les portes d'ascenseurs et de monte-charge, dont la seule porte palière assure I'isolement coupe-feu de
degré deux heures ou EI 120 ;
- les portes d'accès aux gaines techniques non recoupées.
Ces dispositifs constituent des dispositifs de sécurité non commandés dont la position normale de
- aux escaliers ;
b) Dans les autres niveaux de I'immeuble, les accès aux circulations horizontales communes des étages
depuis :
- les escaliers ;
c) Les accès aux zones privatives depuis les circulations horizontales communes des niveaux.
Le verrouillage des accès aux niveaux, par des dispositifs de contrôle d'accès, est admis sous réserve du
respect des conditions définies ci-après.
- l'évacuation des occupants du compartiment impliqué vers des compartiments non impliqués ou vers
l'extérieur de I'immeuble ;
- la suppression des obstacles éventuels à I'efficacité du désenfumage, quelle que soit leur hauteur, dans le
compartiment impliqué lorsque la fonction désenfumage est activée ;
Quelle que soit I'implantation des dispositifs de contrôle d'accès, leur libération est automatique et
généralisée à I'ensemble des niveaux de I'immeuble équipés de tels dispositifs (obstacles et systèmes de
condamnation) ce, dès le déclenchement du processus d'alarme dans I'un quelconque des compartiments de
I'immeuble.
Un dispositif de commande manuelle spécifique visant I'ensemble des niveaux, situé au poste central de
sécurité incendie, permet de doubler la commande automatique.
- la sortie des cages d'escaliers répond aux exigences de I'article CO 45, § 2, du règlement de sécurité des
établissements recevant du public ;
- le déverrouillage local des portes d'accès aux cages d'escaliers, à l'aide de clés ou de tout autre dispositif
équivalent autorisé par la commission de sécurité, est réalisable par le service de sécurité ;
- les dispositifs de contrôle d'accès, depuis les halls aux paliers d'ascenseurs, répondent aux dispositions de
I'article CO 46 § 2 du règlement de sécurité des établissements recevant du public ;
- les éventuelles portes coulissantes motorisées répondent aux dispositions de I'article CO 48, § 3, du
règlement de sécurité des établissements recevant du public ;
- un interphone permettant de dialoguer avec le poste central de sécurité incendie est placé sur chaque palier
d'ascenseur ;
- un dispositif de commande manuelle installé, côté zone contrôlée (boîtier à bris de glace par exemple), à
fonction d'interrupteur, intercalé sur la ligne de télécommande est situé près de chaque porte concernée et
agit simultanément sur I'ensemble des portes isolant le palier ;
- un dispositif permettant I'ouverture (contacteur à clé fonctionnant sur le passe de sécurité de I'immeuble)
est placé côté palier.
- les portes sur lesquelles se trouvent les condamnations, relevant du système de contrôle d'accès aux
niveaux, sont celles qui, depuis les dispositifs d'intercommunication, ouvrent sur les circulations
horizontales communes, seul est autorisé le verrouillage dans le sens de I'entrée dans le compartiment ;
- I'ouverture des portes depuis I'intérieur des compartiments répond aux exigences, du règlement de sécurité
des établissements recevant du public ; ;l
c) Accès aux zones privatives depuis les circulations horizontales communes des niveaux
Le contrôle d'accès aux locaux privatifs peut être réalisé par tout moyen permettant :
- I'accès à ces locaux privatifs par les agents du service de sécurité incendie et d'assistance à personnes de
I'immeuble et les services publics de secours et de lutte contre I'incendie.
La commande de ces équipements depuis le poste central de sécurité incendie n'est pas exigée.
* Désenfumage
a) Le désenfumage a pour objet d'extraire, en début d'incendie, une partie des fumées et des gaz de
combustion afin de maintenir praticables les cheminements destinés à l'évacuation des occupants. Ce
désenfumage peut concourir également à :
- une note explicative précisant les caractéristiques techniques des différents équipements.
Les locaux collectifs d'une superficie supérieure à 300 m2 sont désenfumés dans les conditions prévues
de désenfumage mécanique ne fonctionne plus ou est devenu insuffisant, des ouvrants en façade sont prévus
à chaque niveau dans les immeubles qui ne comportent pas de châssis mobiles susceptibles d'assurer la
même fonction.
- les ouvrants, au nombre d'au moins un par fraction de 300 m2 de surface de compartiment, ont une surface
- chaque compartiment ou niveau comporte au moins quatre ouvrants judicieusement répartis qui ne
- la commande d'ouverture des ouvrants est facilement accessible aux services publics de secours et de lutte
contre I'incendie ;
. en cas de sinistre, l'ouverture des ouvrants est réalisée par les services publics de secours et de lutte
6. Ascenseurs et monte-charges
* Gaines et cabines d'ascenseurs et de monte-charges
Les ascenseurs et monte-charges, et d'une façon générale, tous les appareils élévateurs mettant en
liaison deux ou plusieurs niveaux sont installés conformément au décret, relatif à la mise sur le marché des
ascenseurs.
Pour les ascenseurs, en complément de ces dispositions, la température à I'intérieur des gaines est
compatible avec le fonctionnement sûr des ascenseurs, en particulier en évitant la déformation des guides.
Ce fonctionnement est assuré pendant deux heures vis-à-vis d'un feu extérieur à la gaine, supposé évoluer
selon la courbe normalisée température/temps. Pour ce faire, les parois des gaines d'ascenseurs sont telles
que soumises au programme thermique précité, la température à la surface de leur paroi intérieure n'excède
Excepté pour les ascenseurs comportant le dispositif d'appel prioritaire, les cabines d'ascenseurs sont
équipées d'un dispositif de commande accompagnée, destiné, une fois actionné, à inhiber le fonctionnement
de I'ascenseur vis-à-vis des appels paliers et cabine déjà enregistrés et à permettre une utilisation
uniquement à partir du panneau de commande en cabine.
L'utilisation de cette commande, d'un modèle unique, est réservée aux personnes autorisées et averties.
Quatre exemplaires de ce dispositif de commande sont tenus, au poste central de sécurité incendie, à la
disposition du commandant des opérations de secours.
Les ascenseurs débouchent, dans tous les cas, sur des circulations horizontales communes et leurs accès
Toutefois, les ascenseurs réservés à une utilisation spécifique et à des personnes autorisées (cuisine,
restaurant, livraisons, direction...) peuvent déboucher dans des parties privatives sous réserve que celles-ci
soient directement accessibles aux services de secours depuis les parties communes.
Les machines d'ascenseurs peuvent être situées en gaine lorsque la puissance totale installée en gaine est
inferieure ou égale à 100 kVA. Dans ce cas, chaque tableau électrique situé en gaine est enfermé dans une
armoire ou un coffret satisfaisant à I'une des conditions suivantes :
- son enveloppe satisfait à I'essai au fil incandescent, la température du fil incandescent étant de 750 oC, si
chaque appareillage satisfait à la même condition.
Les gaines d'ascenseur sont désenfumées par extraction dans les conditions prévues par I'instruction
technique de la règlementation, relative au désenfumage dans les établissements recevant du public
lorsque :
- soit la gaine d'ascenseur abrite une machine contenant de I'huile, un réservoir d'huile ou des vérins.
La commande du dispositif de désenfumage de la gaine d'ascenseur se produit automatiquement au
moyen de détecteurs d'incendie disposés en partie inferieure et supérieure de la gaine. La commande
automatique est doublée par une commande manuelle.
* Protection des accès aux ascenseurs et monte-charges
La durée coupe-feu de degré deux heures, des dispositifs de communication entre les gaines
d'ascenseurs et de monte-charges, d'une part, et les circulations horizontales communes, d'autre part,
nécessite le non-arrêt des ascenseurs et monte-charges dans le compartiment concerné et peut être obtenue
a) A I'aide de portes coupe-feu isolant le palier du reste de l'étage. Ce palier est alors équipé d'un dispositif
phonique supplémentaire tel que décrit par la réglementation IGH ;
b) A l'aide de portes coupe-feu non comprises dans I'ascenseur ou les monte-charges, situées à I'extérieur
de la gaine et devant les portes palières de I'appareil ;
c) A l'aide de portes coupe-feu comprises dans I'ascenseur ou les monte-charges, situées à I'intérieur de la
gaine et devant les portes palières de I'appareil (dispositif appelé bouclier thermique) ;
En outre, lorsque les portes coupe-feu isolent les paliers d'ascenseurs, elles peuvent s'ouvrir
manuellement de part et d'autre. Les personnes qui seraient isolées sur ce palier sont averties du non-arrêt
de I'ascenseur et invitées à gagner les escaliers selon les consignes affichées sur ces portes. Le signal
normalisé d'issue de secours est visible sur ces portes lorsqu'elles sont en position de sécurité.
Si la protection est réalisée à I'aide de portes palières coupe-feu par elles-mêmes, les conditions
suivantes sont respectées :
a) Fermeture forcée des portes palières d'ascenseur ou de monte-charges au bout de trente secondes
maximum;
b) Indication au poste central de sécurité incendie de la non-fermeture des portes lorsqu'elle se prolonge
au-delà de 60 secondes conformément à la réglementation IGH ;
d) Interdiction du maintien en position ouverte des portes palières lors des opérations de dépannage ou
d'entretien ;
nécessaire au fonctionnement des portes coupe-feu à fermeture automatique. L'inscription est en leffres
Les dispositifs de fermeture des paliers de desserte quand ils existent et les portes d'ascenseurs et .l
,I
il
Les dispositions nécessaires sont prises pour que la destruction des dispositifs liés à I'ascenseur au
niveau sinistré (commandes, signalisation, tableaux ou panneaux pour les essais et opérations de secours)
ne puisse perturber la desserte des autres niveaux.
Il peut être dérogé à cette prescription si les dispositifs sont protégés par une porte coupe-feu de degré
deux heures ou EI 120, ou sont situés sur des paliers dont les portes et parois ont le même degré coupe-feu.
.t Secours des cabines d'ascenseurs
Sauf cas exceptionnel, les cabines sont, en cas de panne ou lors d'une mise hors service volontaire
amenées à un niveau d'accès.
S'il n'y a pas de porte palière ou de trappe d'accès coupe-feu de degré deux heures à tous les niveaux,
il y a, au minimum, deux ascenseurs dans la même gaine de sorte que l'évacuation des passagers d'une
cabine en panne se fasse vers une autre cabine arrêtée à la même hauteur, les cabines étant équipées de
portes de secours latérales.
Lorsque plusieurs ascenseurs sont installés dans une même gaine, et s'il n'y a pas de porte palière ou
de trappe d'accès au moins tous les trois niveaux et à une distance verticale ne dépassant pas I I mètres,
chacun des appareils est équipé, en plus de la trappe et des échelles de secours prévues ci-dessous, d'une
porte latérale de secours permettant de passer dans la cabine ou sur le toit d'un ascenseur voisin. Chaque
cabine est dotée d'un æilleton ou d'un regard facilitant les manæuvres de mise à niveau. Les ascenseurs sont
équipés d'une commande en cabine à I'usage exclusif des services de secours leur permettant de conduire
I'ascenseur au niveau d'un appareil à secourir. La cabine possède un éclairage extérieur afin de faciliter
I'approche et l'évacuation.
L'ouverture d'une des portes d'intercommunication empêche le fonctionnement des deux appareils.
Tout ascenseur isolé dans une gaine est muni d'une trappe de secours et d'une échelle métallique
permettant d'atteindre le toit de la cabine en cas d'arrêt accidentel. Cette échelle peut être placée dans la
cabine même, sur son toit ou le long de celle-ci.
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I
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il
ii
il
31
Une seconde échelle entreposée dans le local machinerie ou au poste central de sécurité incendie permet
Le cheminement emprunté par les pompiers pour atteindre les accès aux ascenseurs depuis les voies
définies par la règlementation :
L'ordre de priorité qui est respecté entre les differentes manæuvres des ascenseurs et monte-charges
est défini comme suit :
- manæuvre d'inspection ou manæuvre de secours des cabines définie par la règlementation IGH ;
- manæuvre d'appel prioritaire pompier (en cas d'incendie au niveau d'accès des secours, le dispositif
l
Les dispositions de la présente section ont pour objectif d'éviter les risques d'éclosion, de
ri
ii
ii
ii
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32
Les installations destinées à d'autres usages ne font pas I'objet des dispositions de la présente section.
* Interdiction de combustibles
Le stockage et l'utilisation de tous combustibles liquides, solides et gzeux, y compris les hydrocarbures
liquéfiés, sont interdits à l'intérieur des immeubles de grande hauteur et de leur volume de protection sauf
dispositions particulières précisées dans le présent règlement.
:
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Les chaufferies utilisant du gaz sont autorisées dans les conditions définies dans les articles suivants de
ii;I
la présente section. il
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décrites à l'article CH2 et aux articles ci-dessous du règlement de sécurité des établissements recevant du ii
:l
public.
- les appareils électriques de production émission avec une température de surface inferieure à 100 "C
conformes.
suivantes :
o elles sont construites de telle façon que les effets d'une explosion éventuelle soient atténués le plus
possible ;
o l'accès à ces chaufferies ne peut se faire qu'à I'air libre depuis la terrasse ;
o I'alimentation eî gaz est réalisée par une canalisation placée à l'extérieur du bâtiment à I'air libre ou
en gaine ventilée ;
- à l'extérieur de I'immeuble :
Quelle que soit leur puissance, pour les chaufferies en sous-sol et au rez-de-chaussée accolées à un
immeuble de grande hauteur, les parois contiguës et les planchers sont coupe-feu de degré quatre heures ou
REI 240, résistent à une pression d'une tonne par mètre carré etne comportent aucune communication avec
I'immeuble de grande hauteur, sauf pour les gaines et conduits de chauffage qui sont conformes à la
règlementation. Lorsque I'accès aux chaufferies est situé dans le volume de protection, il ne peut se faire
que par I'intermédiaire d'un sas coupe-feu de degré deux heures ou REI 120 équipé de deux blocs-portes,
ensembles complets préfabriqués conçus pour fonctionner à I'ex1érieur, peuvent être installés en terrasse
supérieure de I'immeuble et hors local chaufferie dans les conditions définies par le règlement.
L'équipement des chaudières respecte les dispositions de l'article CH23. Les canalisations de fluides
caloporteurs sont métalliques et les calorifuges utilisés pour f isolation des canalisations et récipients
contenant les fluides caloporteurs sont en matériau de catégorie Ml ou classé A2-s2, d0.
* Installations de ventilation de confort et ventilation mécanique contrôlée
Les réseaux de soufflage et de reprise d'air destinés à assurer la ventilation de confort respectent les
dispositions du règlement de sécurité des établissements recevant du public. Les batteries de chauffage
électrique ne sont admises que dans les centrales et les modules de traitement d'air. Pour ces deux cas, les
batteries répondent aux dispositions règlementaires.
En ce qui concerne les ventilo-convecteurs électriques, ces derniers sont des appareils indépendants
de production émission et ne sont pas considérés comme terminaux de réseaux aérauliques. Ils respectent
public. En aggravation à ces dispositions, l'extraction d'air vicié dans toutes les grandes cuisines est
obligato irement mécanique.
- d'éviter que les installations électriques ne présentent des risques d'éclosion, de développement et de
- de permeffre la continuation de certaines activités dans les compartiments non atteints ou menacés par le
feu.
il
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:
34
L'immeuble ne doit pas être traversé par des canalisations électriques qui lui sont étrangères.
L'immeuble est protégé contre la foudre (paratonnerre).
* Locaux de service électrique
Les locaux de service électrique sont les locaux renfermant des matériels électriques et dont l'accès
est réservé aux personnes qualifiées, chargées de I'entretien et de la surveillance des matériels.
Ils doivent :
- être ventilés sur I'extérieur soit directement soit par I'intermédiaire d'un conduit ou être climatisés ;
- disposer soit d'un éclairage minimal, soit d'un éclairage de sécurité constitué par des blocs autonomes
et les appareils électriques contenant des diélectriques liquides donnant lieu à émission de vapeurs
inflammables ou toxiques, les tableaux électriques de sécurité, le tableau électrique général << normal-
remplacement » sont installés dans un local de service électrique dont le plancher haut et les parois sont
coupe-feu de degré deux heures ou REI 120 et les dispositifs de franchissement coupe-feu de degré une
heure ou EI 60. En outre, ce local ne peut être en communication directe qu'avec des locaux techniques ou
des dégagements.
Les batteries d'accumulateurs et les matériels associés (chargeurs, onduleurs) sont installés dans un
local de service électrique.
Les batteries d'accumulateurs implantées dans les matériels des systèmes de sécurité incendie
respectent les règles d'installations de ces matériels.
Le local abritant une batterie d'accumulateurs, ainsi que I'enveloppe éventuelle la contenant, est ventilé
dans les conditions selon les normes. Si la ventilation est mécanique, elle est alimentée par une alimentation
Les locaux renfermant des appareils électriques contenant des diélectriques liquides donnant lieu à
émission de vapeurs inflammables ou toxiques sont ventilés directement sur I'extérieur.
{. Transformateurs de puissance
Les transformateurs de puissance peuvent être secs ou contenir un diélectrique liquide. Si les
transformateurs contiennent un diélectrique liquide, le local comporte un cuvelage de rétention étanche
dont les dimensions correspondent au volume total du diélectrique. Si le diélectrique est un liquide
inflammable, la quantité ne doit pas être supérieure à 25 litres par cuve, bac, réservoir ou par groupe de tels ,i
récipients communicants.
Les transformateurs secs sont de classe Fl au sens de la norme en vigueur.
Pour les locaux renfermant des transformateurs alimentant des installations de sécurité, si la ventilation est
mécanique ou si un conditionnement d'air est prévu, le système de ventilation ou de conditionnement est
alimenté par une alimentation électrique de sécurité (AES).
* Sources de sécurité et de remplacement
a) La source de sécurité est propre à I'immeuble.
b) La source de remplacement est obligatoire.
Le maître d'ouvrage définit les installations qu'il prévoit de réalimenter par la source de remplacement
en cas de défaillance de la source normale. Cette source de remplacement reprend au minimum l'éclairage
c) L'énergie nécessaire à I'alimentation des installations de sécurité est obtenue à partir d'au moins deux
groupes électrogènes conformes à la norme, dont la puissance nominale de chacun est au moins égale à la
Ces groupes constituent la source de sécurité de I'immeuble. Le temps maximal de commutation est de l0
secondes.
Toutes dispositions, tant de conception que de réalisation, sont prises pour qu'un incident survenant
sur I'un des groupes électrogènes n'affecte pas le fonctionnement des autres groupes (écran incombustible
par exemple).
de sécurité.
e) Les dispositions suivantes sont prises afin d'éviter des incidents lors d'actions de commutation :
- les installations sont conçues pour éviter la mise en parallèle de la source normale avec les sources de
remplacement et de sécurité ;
- toutes les commandes automatiques des dispositifs de commutation sont doublées d'une commande locale
manuelle;
- les deux organes de coupure constituant chaque dispositif de commutation sont disposés de manière à
éviter la propagation d'un court-circuit par ionisation de I'air.
a) Les locaux où sont installés les groupes électrogènes ne doivent pas se trouver à un niveau supérieur au
niveau accessible aux engins des pompiers, à moins que ces locaux ne soient en terrasse et que les groupes
ne soient alimentés au gaz. De plus, l'installation de groupes fonctionnant au gaz, qui ne peuvent être utilisés
que comme source de remplacement, fait I'objet d'un examen par la commission centrale de sécurité.
b) Les locaux renfermant les groupes électrogènes sont largement ventilés sur I'extérieur, directement ou
par un conduit. Si la ventilation est mécanique ou si un conditionnement d'air est prévu, les ventilateurs
sont alimentés par une alimentation électrique de sécurité (AES).
- le sol du local est imperméable et forme une cuvette étanche, le seuil des baies étant surélevé d'au moins
0,10 mètre et toutes dispositions sont prises pour que le combustible accidentellement répandu ne puisse se
- si le local est en sous-sol, il est desservi par un conduit en matériau M0 ou A1 aux parois coupe-feu de
traversée de même degré que celui des parois traversées et débouchant à l'extérieur, au niveau du sol,
permettant la mise en æuvre du matériel de ventilation des pompiers, et fermé à I'aide d'un dispositif
démontable sans outillage ; les canalisations de combustible sont fixes, étanches et rigides ;
- d'une tuyauterie de trop-plein de section au moins double de celle de la tuyauterie d'alimentation, sans
point haut ;
- le réservoir principal est en contrebas de la nourrice, ou s'il n'en existe pas, du moteur. Si cette disposition
est impossible, I'alimentation du moteur est assurée par une tubulure en partie supérieure du réservoir et
pourvue d'un dispositif anti-siphon doublé d'un second dispositif à commande manuelle ;
- un dépôt de sable d'au moins 100 litres et une pelle, ainsi que des extincteurs portatifs pour feux de classe
Le stockage se fait obligatoirement en réservoir fixe installé selon les règles techniques propres aux
installations classées pour la protection de I'environnement, même lorsque sa capacité n'atteint pas le seuil
de classement.
e) Les gaz de combustion sont évacués directement sur l'extérieur par des conduits qui sont réalisés en
matériaux Al, sont étanches et placés dans une gaine coupe-feu de degré deux heures ou EI 120.
f) Les groupes électrogènes font I'objet d'une maintenance régulière, d'essais conformes aux
recommandations du constructeur et selon la périodicité minimale suivante :
- tous les quinze jours, vérification des niveaux d'huile, d'eau et de combustible, du dispositif de réchauffage
- tous les mois, en plus des vérifications ci-dessus, essai de démarrage automatique avec une charge
minimale de 50 %o de la puissance du groupe en incluant le fonctionnement des installations de sécurité et
fonctionnement avec cette charge pendant trente minutes.
Les interventions ci-dessus et leurs résultats sont consignés dans un registre d'entretien qui est tenu à la
disposition de la commission de sécurité.
Une fois par an, un représentant de I'organisme agréé chargé de vérifier les installations électriques assiste
aux essais mensuels prévus ci-dessus et vérifie la tenue à jour du carnet d'entretien du groupe électrogène.
{. Lralimentation électrique de sécurité (AES) :
a) Les installations de sécurité doivent pouvoir être alimentées par une alimentation électrique de sécurité
(AES), à partir de deux tableaux de sécurité tels que définis à l'article GH 3, distincts et indépendants I'un
de I'autre. Chaque tableau doit pouvoir être alimenté par la source normale-remplacement et par la source
de sécurité par I'intermédiaire de dispositifs commutant automatiquement sur une source en cas de
défaillance de I'autre.
Chaque tableau de sécurité est installé dans un localde service électrique tel que défini à I'article GH 41.
L'un des deux tableaux est installé dans un local réservé à son seul usage ; I'autre tableau peut être installé
dans le même local que celui comprenant le tableau général normal-remplacement à condition d'en être
séparé de manière à éviter la propagation d'un arc électrique.
b) La source de sécurité peut réalimenter les circuits à haute tension de l'installation de I'immeuble sous
réserve de satisfaire aux dispositions du paragraphe 1 du présent article et aux conditions suivantes :
- les tableaux de sécurité doivent pouvoir être alimentés par au moins deux transformateurs installés dans
deux locaux distincts, chacun des locaux étant alimenté par deux câbles haute tension (soit en double
dérivation, soit en coupure d'artère). Chaque transformateur doit pouvoir être alimenté par la source
normale-remplacement et par la source de sécurité. En cas de défaillance de I'un des transformateurs,
I'ensemble des installations de sécurité doit pouvoir être réalimenté automatiquement par le ou les
- toute canalisation à haute tension alimentant un poste de transformation desservant des installations de
sécurité est installé dans un cheminement technique protégé réservé à cet usage dont les parois ont un degré
rupture ou défaut à la terre, n'interrompe pas I'alimentation des autres circuits de sécurité alimentés par la
même source.
Les canalisations électriques alimentant les ventilateurs de désenfumage ne doivent pas comporter de
protection contre les surcharges, mais seulement contre les courts-circuits. En conséquence, elles sont
dimensionnées en fonction des plus fortes surcharges, estimées à 1,5 fois le courant nominal que peuvent
supporter les moteurs.
L'alimentation électrique des installations de sécurité réalisées à partir des tableaux de sécurité visés par
le règlement se fait :
- soit suivant le schéma TN. Si l'équipement de sécurité concerné ne fonctionne qu'en cas de sinistre (cas
des ventilateurs de désenfumage), son isolement par rapport à la terre est surveillé en permanence pendant
signalisation.
{. Canalisations des installations normales. - Remplacement
Les installations ne comportent que des canalisations fixes, posées suivant les dispositions de la
norme NF.
Les circuits sont réalisés selon I'un des items suivants :
- soit en conducteurs ou câbles de catégorie C2 s'ils sont situés à I'intérieur d'un cheminement technique
protégé avec des parois coupe-feu de degré deux heures ou EI 120 ou à I'intérieur du même compartiment
que les équipements qu'elles alimentent.
Les conduits et les profilés utilisés pour les chemins de câbles, goulottes, cache-câbles, etc., sont du ÿpe
non-propagateur de la flamme.
* Tableaux électriques
Les tableaux de sécurité et le tableau général « normal-remplacement » sont installés dans les
conditions définies par le règlement IGH.
Les tableaux non visés au paragraphe I sont installés dans I'une des conditions suivantes :
- dans tous locaux et dégagements à I'exception des circulations horizontales communes, à condition d'être
tr Signalisations
En complément et indépendamment des signalisations prévues sur l'Unité de Signalisation (US) du
système de sécurité incendie (SSD, les signalisations suivantes sont reportées au poste central de sécurité
incendie :
- insuffisance de la réserve de combustible des groupes électrogènes ; cette signalisation étant commandée
par le dispositif de jaugeage à distance ;
- synthèse de la position ouverte des dispositifs de protection placés dans les tableaux de sécurité à
I'exception des circuits terminaux d'éclairage et de télécommunication.
40
{. Eclairage
a) Pour I'application de cet article, on appelle :
- éclairage minimal, la partie de l'éclairage maintenue en service en cas de défaillance de la source normale
remplacement.
b) Les appareils assurant l'éclairage des dégagements sont fixes ou suspendus et reliés aux éléments stables
de la construction.
c) Les parties externes des luminaires satisfont à I'essai au fil incandescent, la température du fil
incandescent étant de :
- 850'C pour les luminaires dans les escaliers et les circulations horizontales communes ;
a) L'éclairage minimal est obligatoire dans les circulations horizontales communes, les paliers, les escaliers
et leur dispositif d'accès. Il permet une circulation facile, la visibilité de la signalisation d'orientation vers
les escaliers et la bonne exécution des manæuvres intéressant la sécurité. Il est réalisé en réalimentant tout
b) L'éclairage minimal de chaque dégagement horizontal commun et de chaque escalier est assuré par au
moins deux circuits terminaux issus chacun d'un circuit principal distinct.
Chaque circuit principal est sélectivement protégé et suit un parcours distinct depuis chaque tableau de
Chaque circuit terminal comporte, en amont de sa pénétration dans le compartiment, un dispositif sélectif
de protection contre les surintensités, mais ne comporte pas d'autre dispositif de protection à I'intérieur du
compartiment.
Les circuits terminaux sont conçus de manière que l'éclairement reste sufflrsant en cas de défaillance de
I'un d'eux.
L'éclairage minimal fonctionne en permanence pendant la période d'occupation et ses dispositifs de
commande ne sont accessibles qu'au personnel de sécurité.
c) L'éclairage minimal est réalisé avec des lampes dont le temps d'allumage n'excède pas l5 secondes.
d) En complément de l'éclairage minimal, des blocs autonomes d'évacuation, conformes aux dispositions
de la norme NF, sont installés dans les sas et les escaliers.
Pour pallier la défaillance de l'éclairage de remplacement prescrit, de tels blocs autonomes d'évacuation
sont installés dans les circulations privatives ainsi que des blocs d'ambiance dans les locaux de plus de
50 personnes où la densité d'occupation est supérieure à une personne pour l0 mètres carrés.
9. Moyens de secours
{. Système de sécurité incendie
Les immeubles de grande hauteur sont équipés d'un système de sécurité incendie (SSI) de catégorie A
(option IGH) comportant exclusivement des zones de détection automatique.
Les dispositifs et équipements constituant le SSI répondent aux dispositions, du règlement de sécurité
des établissements recevant du public.
Les parois des cheminements et volumes techniques protégés contenant les canalisations et les matériels
appartenant au système de sécurité incendie sont coupe-feu de degré deux heures ou EI 120.
Toutefois, la paroi d'un cheminement technique protégé peut être coupe-feu de degré une heure ou EI 60
si elle se trouve dans un volume technique protégé.
Les éventuelles trappes d'accès des cheminements et les blocs-portes des volumes techniques protégés
sont coupe-feu de degré une heure, munies d'un ferme-porte ou EI 60 - C.
- dans les locaux ou volumes dont les parois sont contiguës avec d'autres constructions ;
- dans tous les locaux à risques particuliers définis par le règlement de sécurité des établissements recevant
du public.
- arrêt de la climatisation ou de la ventilation lorsqu'elle est propre au compartiment, ainsi que tout autre
a) Fonction évacuation :
- alarme générale; I'alarme sonore devant être audible dans le seul compartiment sinistré et de tout point
de ce compartiment ;
- déverrouillage des portes des sorties de secours situées au niveau d'évacuation des occupants sur
I'extérieur ;
- déverrouillage des portes destinées à l'accès des services publics de secours et de lutte contre I'incendie :
- fermeture de I'ensemble des dispositifs actionnés de sécurité (clapets, portes, trappes à fermeture
automatique des gaines de monte-courrier ou de transport mécanisé de documents ou autres objets...) ;
Lorsqu'un compartiment comprend plusieurs niveaux, la fonction désenfumage n'est activée qu'au niveau
où la détection incendie a été sensibilisée.
Le scénario de mise en sécurité est identique à celui de la détection dans une circulation horizontale
commune, à I'exception de la fonction désenfumage.
- déclenchement de l'alarme restreinte au poste central de sécurité incendie et des asservissements propres
à ce local ou volume.
- s'il dispose d'un réseau de désenfumage different, les automatismes sont définis selon le cas ;
- s'il dispose du même réseau de désenfumage, les automatismes définis à I'exception du désenfumage,
* Alerte
Des dispositifs phoniques (téléphones sans cadran, interphones, etc.) permettant de donner I'alerte au poste
central de sécurité incendie sont installés à tous les niveaux des immeubles, dans les circulations
horizontales communes, à proximité immédiate de chaque escalier, dans les dispositifs
d'intercommunication et, aurez-d,e-chaussée, à proximité des sorties. Ils sont placés à une hauteur d'environ
1,30 mètre au-dessus du niveau du sol et ne sont pas dissimulés par le vantail d'une porte lorsque celui-ci
est maintenu ouvert. De plus, ils ne doivent pas présenter une saillie supérieure à 0,10 mètre. Ils sont de
couleur rouge, pourvus d'un dispositif de protection contre les manæuvres accidentelles et leur usage est
clairement identifié.
Les services publics de secours et de lutte contre I'incendie doivent pouvoir être alertés
immédiatement. Les modalités d'appel sont affichées de façon apparente, permanente et inaltérable près
des appareils téléphoniques.
- soit par ligne téléphonique reliée directement au centre de traitement des appels des services précités les
plus proches ;
- aboutir à un centre de réception de I'alerte défini en accord avec la direction départementale des services
d'incendie et de secours ;
- établir la liaison à partir d'une seule manæuvre élémentaire simple (au décroché, bouton poussoir, etc.) ;
- permettre des essais périodiques définis en accord avec la direction départementale des services d'incendie
et de secours.
Ils sont également placés à tous les niveaux des immeubles, à proximité des accès aux locaux présentant
des dangers particuliers d'incendie.
Des extincteurs de 6 litres à eau pulvérisée sont judicieusement répartis, avec un minimum d'un
appareil par 200 m2 et un minimum de deux appareils par compartiment et par niveau.
Il y a à chaque niveau autant de robinets d'incendie armés DN 33 que d'escaliers. Les robinets
d'incendie armés, conformes aux dispositions des articles MS 14 à MS 17 du règlement de sécurité des
établissements recevant du public, sont toujours installés dans les circulations horizontales communes, à
proximité et hors des dispositifs d'accès aux escaliers. Ils ne doivent jamais se trouver sur les paliers
d'ascenseurs qui peuvent être isolés par des portes coupe-feu au moment du sinistre. Ils sont disposés de
telle façon que toute la surface des locaux puisse être efficacement atteinte par un jet de lance. Ces robinets
d'incendie armés peuvent être alimentés par les colonnes en charge. La pression minimale au robinet d'arrêt
du robinet d'incendie armé le plus défavorisé est de 4 bars en régime d'écoulement.
Un système d'extinction automatique du type sprinkleur respectant les dispositions de I'article MS 25
du règlement de sécurité des établissements recevant du public ou une installation fixe d'extinction
automatique appropriée aux risques existants ayant fait I'objet d'un avis favorable de la commission de
sécurité est installé dans les compartiments et locaux
un système d'extinction automatique de type sprinkleur couvre I'ensemble de I'immeuble, il dispose d'une
,I
alimentation indépendante.
Les autres moyens de lutte utilisés en complément des moyens indiqués ci-dessus sont conformes aux
prescriptions des articles MS du règlement de sécurité des établissements recevant du public.
Les immeubles de grande hauteur sont alimentés en eau potable, à partir du réseau public, par au
moins deux branchements d'un diamètre minimal de 100 millimètres.
Les canalisations issues de ces branchements doivent être équipées de vannes et pouvoir être mises
en communication pour qu'une seule canalisation puisse éventuellement fournir le débit nécessaire aux
secours contre I'incendie et au service normal de I'immeuble.
Les canalisations ne peuvent être branchées sur une canalisation unique du réseau public que si ceffe
dernière est alimentée à ses deux extrémités et comporte une vanne d'isolement entre les deux
branchements.
L'équipement hydraulique de I'immeuble est réalisé de manière que tout incident sur une canalisation
ou un appareil n'affecte pas I'alimentation en eau des équipements de secours.
Les bouches ou poteaux d'incendie sont installés conformément aux dispositions de I'article MS 5 du
règlement de sécurité des établissements recevant du public. La distance les séparant des raccords
d'alimentation des colonnes sèches ou des raccords d'alimentation de secours des colonnes en charge
n'excède pas 60 mètres.
Les colonnes sèches ou en charge doivent pouvoir être alimentées ou réalimentées à raison de
I 000 litres par minute par colonne.
Le nombre d'appareils d'incendie est déterminé par les services d'incendie et de secours avec un
minimum de deux appareils par immeuble de grande hauteur.
Le débit simultané est fixé en fonction du nombre d'appareils d'incendie demandé.
Des dispositions sont prises, sans altérer la qualité coupe-feu des planchers, pour que I'eau déversée
dans un étage au moment d'un sinistre n'envahisse pas les escaliers ni les gaines d'ascenseurs et de monte-
charge.
Les immeubles de hauteur inferieure ou égale à 50 mètres au sens de la règlementation sont équipés sur
toute leur hauteur de colonnes sèches.
Pendant la construction de I'immeuble, l'une de ces colonnes sèches est installée de façon à pouvoir être
- une prise simple de 65 millimètres et deux prises simples de 40 millimètres situées dans les dispositifs
d'intercommunication à chaque niveau.
Tout immeuble de grande hauteur dispose d'un poste central de sécurité incendie (PCS) à usage exclusif
des personnels chargés de la sécurité incendie.
Le PCS :
- est aménagé au niveau et à proximité de I'accès des services publics de secours et de lutte contre
I'incendie ;
- est constitué de parois coupe-feu de degré une heure ou REI 60 et de blocs-portes pare-flammes de degré
une demi-heure ou E 30 ou de parois coupe-feu de degré deux heures ou REI 120 etde blocs-portes, pare-
flammes de degré une heure ou E 60 s'il est contigu à un local contenant un risque particulier d'incendie ;
- dispose des installations permettant notamment au service de sécurité incendie et d'assistance à personnes
Dans le cas où les accès et sorties de I'immeuble de grande hauteur sont tous verrouillés, un interphone
permet aux services publics de secours et de lutte contre I'incendie de contacter les personnels du PCS
depuis I'accès qui leur est habituellement réservé.
Outre les prises d'incendie prévues aux articles GH 54 et GH 55 ci-dessus, les dispositifs
d'intercommunication avec les escaliers et les compartiments prévus à I'article GH25 comportent :
a) Le numéro de l'étage, inscrit sur la porte de I'escalier donnant accès à chaque niveau, côté escalier.
b) Un plan du niveau qui indique notamment :
- l'emplacement des ouvrants de désenfumage et de leurs commandes d'ouverture ainsi que des dispositifs
d'évacuation d'eau ;
suivants :
* Mandataire et suppléant
Lorsqu'un mandataire est désigné par le propriétaire pour assurer I'exécution des obligations qui leur
incombent, conformément aux dispositions de I'article R.122-14 du code de la construction et de
I'habitation, le propriétaire porte les noms du mandataire et de son suppléant à la connaissance du maire qui
en informe le secrétariat de la commission consultative départementale de sécurité et d'accessibilité.
- être I'unique interlocuteur auprès des autorités administratives pour tout ce qui touche à I'application du
règlement de sécurité incendie, conformément à I'article R. 122-15 du code de la construction et de
I'habitation ;
- apposer son visa sur les dossiers techniques de travaux prévus et proposés par le syndic et transmis aux
services publics ;
- informer sans délai le propriétaire et le syndic sur le contenu des notifications émises par les services
publics, des rapports de vérifications des organismes agréés pour effectuer les vérifications réglementaires
dans les immeubles de grande hauteur et des devis nécessaires au maintien en état des installations
techniques de sécurité ;
- vérifier que les dispositions relatives à la sécurité incendie sont réalisées par le propriétaire, notamment :
- que des contrats sont souscrits auprès d'entreprises qualifiées et d'organismes agréés pour répondre à
l'obligation de vérifications techniques suivant les périodicités réglementaires ;
- que les visites de vérifications techniques réglementaires précitées sont effectuées selon les périodicités
exigibles ;
- que le service de sécurité incendie et d'assistance à personnes est en place et assuré par du personnel
qualifié selon les textes en vigueur (arrêté du 2 mai 2005 modifié) ;
- que les consignes générales et particulières sur la conduite à tenir en situation normale, en cas d'incendie
ou lors d'incident sur une installation de sécurité sont mises en place auprès du service de sécurité incendie
et d'assistance à personnes ;
- que les contrats de maintenance des installations de sécurité existent et correspondent aux besoins des
installations techniques ;
- il présente sans délai au propriétaire ou aux copropriétaires la liste des observations émises par les
organismes agréés (ou les entreprises qualifiées) devant entraîner des travaux correctifs ;
- il vérifie le bien-fondé des travaux ayant trait à la sécurité incendie qui sont suggérés par les entreprises
de maintenance ou proposés par le syndic ;
- il effectue un certain nombre de visites sur le site par an s'il n'y travaille pas en permanence et se tient
parfaitement informé de l'évolution des dossiers dont il a la charge ;
La preuve de I'existence des contrats d'entretien, les fiches de procédures, les consignes écrites
d'exploitation et les rapports de vérifications sont annexés au registre de sécurité.
Les agents composant le service de sécurité incendie et d'assistance à personnes connaissent et
appliquent les procédures d'exploitation de ces installations pour en faire usage de façon opportune.
i. Surveillance, exercices, information des locataires
Le propriétaire :
l. Met en place, dès le début des travaux de second æuvre, un service permanent de sécurité incendie et
d'assistance à personnes, ainsi que des moyens de secours appropriés aux risques à combattre.
2. Organise au moins une fois chaque année dans les immeubles visés par le règlement, un exercice
d'évacuation de chaque compartiment avec mise en æuvre des fonctions de sécurité après sensibilisation
d'un détecteur automatique d'incendie dans une circulation horizontale commune.
3. Prévoit l'évacuation de première et deuxième phase de I'immeuble et de procéder à des exercices. Une
note définissant I'organisation de l'évacuation de I'immeuble est établie par le propriétaire et tenue à la
disposition de la commission de sécurité. Les modalités précisant la prise en charge des personnes en
situation de handicap figurent dans cette note. De la même façon, une note définissant les modalités de la
réalisation d'une évacuation générale de I'immeuble est établie.
4. Etablit et affiche les consignes d'incendie et les plans d'évacuation dans les circulations horizontales
communes près des accès aux escaliers et aux ascenseurs.
5. Informe les occupants des conditions dans lesquelles est assurée la protection contre l'incendie de
I'immeuble et de leur rappeler I'importance du respect des diverses dispositions de sécurité.
.1. Service de sécurité incendie et drassistance à personnes
1. La composition et les missions particulières du service de sécurité incendie et d'assistance à personnes,
prévues par I'article R. 122-17 du code de la construction et de I'habitation et I'article GH 60 ci-dessus sont
précisées par les dispositions propres à chaque classe d'immeuble. Le service de sécurité incendie et
d'assistance à personnes est placé sous la direction d'un chef de service de sécurité incendie ; celui-ci ne
peut avoir la responsabilité que d'un seul poste central de sécurité incendie.
Un arrêté du ministre de I'intérieur définit les modalités de qualification du personnel permanent du service
de sécurité incendie et d'assistance à personnes.
2. Le chef d'équipe et les agents permanents de ce service ne sontjamais distraits de leur fonction spécifique
de sécurité incendie, d'assistance à personnes et de maintenance technique liée aux installations de sécurité
incendie. Ils ont reçu une instruction technique spécialisée concernant les systèmes de sécurité incendie et
les domaines relevant de la sécurité incendie et de I'assistance à personnes.
lls se trouvent en liaison permanente avec le poste central de sécurité incendie et sont rassemblés dans les
meilleurs délais.
3. Ce service est chargé de I'organisation générale de la sécurité incendie dans I'immeuble. Il a notamment
pour missions :
- de diriger les secours en attendant l'arrivée des services publics de secours et de lutte contre I'incendie ; le
chef d'équipe du service de sécurité incendie et d'assistance à personnes ou son remplaçant se met ensuite
aux ordres du commandant des opérations de secours ;
- d'organiser des rondes pour prévenir et détecter les risques d'incendie, y compris dans les locaux non
occupés ;
- de veiller au bon fonctionnement de tout le matériel de protection contre I'incendie, d'en effectuer ou faire
effectuer I'entretien et de tenir à jour le registre de sécurité prévu à I'article R.122-29 du code de la
construction et de I'habitation ;
- d'instruire, d'entraîner et de diriger le personnel chargé dans certaines classes d'immeuble de grande
hauteur de I'application des consignes d'évacuation et de I'utilisation des moyens de premiers secours dans
chaque compartiment;
- de surveiller les travaux visés à I'article GH 65 et, le cas échéant, de délivrer les permis de feu ;
- d'assurer aux membres de la commission de sécurité en visite de contrôle I'accès à tous les locaux
communs de I'immeuble ;
- d'être en mesure de recevoir les informations relatives au fonctionnement des ascenseurs et de faire
- I'emplacement, la surface, les moyens de liaison, les installations permettant d'assurer les missions
dévolues au service de sécurité incendie et d'assistance à personnes et, notamment la défrnition des reports
d'informations des systèmes de sécurité incendie des differents immeubles de grande hauteur, ainsi que la
composition de ce service sont définis au cas par cas ;
- il est en mesure d'activer le poste central de sécurité incendie de chaque immeuble de grande hauteur en
cas d'intervention des services publics de secours et de lutte contre I'incendie ;
- le poste central de sécurité incendie de chaque immeuble de grande hauteur est situé à une distance
maximale de 100 mètres du poste central de sécurité incendie commun par les cheminements piétons
praticables.
2. L'évacuation de première phase des personnes en situation de handicap, notamment des personnes à
mobilité réduite, est réalisée par un déplacement horizontal au niveau où elles se trouvent jusqu'à un autre
compartiment ou un espace d'attente sécurisé défini à I'article GH3. Cette évacuation de première phase
s'effectue sans traverser le volume sinistré.
* Interdictionsdiverses
Il est interdit aux propriétaires, aux occupants et aux exploitants :
- d'introduire, de stocker et d'utiliser des combustibles solides, liquides ou gazeux et des hydrocarbures
liquéfiés hors des cas prévus aux articles GH 11, GH37, GH 43 et GH 65 ; ceffe interdiction ne s'applique
pas aux infirmeries et locaux de soins ainsi qu'aux équipements de soins familiaux sous réserve que les
quantités stockées soient limitées à la consommation courante et aux appareils électroménagers non
destinés aux opérations de cuisson ;
- de déposer ou d'installer des objets ou matériels pouvant concourir au non-respect des dispositions prévues
portes, etc.).
2.Une autorisation est sollicitée en application des dispositions de I'article R.122-ll-1 du code de la
construction et de I'habitation :
- si les travaux nécessitent I'introduction dans I'immeuble, par dérogation à I'article GH 36, d'appareils
utilisant des combustibles liquides ou gazeux en quantité excédant 21kg;
- si les travaux, quelle qu'en soit la durée, sont susceptibles d'entraver I'intervention des services publics de
La demande d'autorisation est présentée un mois avant le début des travaux, accompagnée des documents
permettant de juger de leur importance et des mesures de protection retenues.
L'autorisation précise éventuellement les conditions spéciales à observer ; une copie est transmise au centre
de secours où I'immeuble est répertorié. Sans réponse de I'administration dans le délai visé à I'alinéa
précédent, I'autorisation est réputée accordée.
3. Toutefois, en cas d'urgence, les travaux mentionnés au paragraphe 2 ci-dessus peuvent être réalisés
immédiatement sous réserve qu'une déclaration mentionnant la nature des travaux entrepris et leurs mesures
compensatrices prises soit adressée à I'autorité désignée à I'article R.122.11-l du code de la construction
et de l'habitation.
4. Les travaux dits « par points chauds » (soudage, oxycoupage, meulage,...) font I'objet de l'établissement
NOTA:
Tout dossier dont la notice comportera des contradictions par rapport aux plans annexés, sera
retourné à l'organisme instructeur de la demande.
Le Maître d'ouvrage, s'engagera à respecter les dispositions édictées dans la présente notice, de
même que les règles générales de construction, prises en application du règlement de sécurité contre les
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