S0bac21 Tle Spe St2s Stss Sujet 3 1328841
S0bac21 Tle Spe St2s Stss Sujet 3 1328841
S0bac21 Tle Spe St2s Stss Sujet 3 1328841
BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE
Épreuve du ………………….
Dès que le sujet vous est remis, assurez-vous qu’il est complet et que toutes les pages
sont imprimées.
Source : principaux facteurs de risque de cancer, INSTITUT DU CANCER, article, [en ligne], disponible sur www.e-cancer.fr (consulté le
18/06/2020)
ANNEXE 3 : CEGIDD : évolution de l’offre à compter de janvier 2019, ARS Normandie, [en
ligne], disponible sur www.normandie.ars.sante.fr (consulté le 02 mai 2020).
la surveillance de l’activité de dépistage du VIH, réalisée grâce aux données des laboratoires
de biologie médicale (recueil LaboVIH1), complétées par le nombre d’autotests vendus en
pharmacie. Sont également pris en compte les tests rapides d’orientation diagnostique
(TROD) réalisés par les CeGIDD et ceux réalisés par les associations habilitées, dont le bilan
est établi par la direction générale de la santé, direction du ministère des Solidarités et de la
Santé ;
les données sur les découvertes de séropositivité VIH sont disponibles grâce à la déclaration
obligatoire du VIH/sida, réalisée par les biologistes et les cliniciens, qui doivent déclarer les
cas qu’ils diagnostiquent par le biais d’une application web -e-DO-, depuis avril 2016.
Légende et aide à la lecture : Clinicien : médecin praticien. SpFrance : Santé publique France
CNR du VIH : Centre National du VIH composé d’un laboratoire coordonnateur (laboratoire de
virologie de l’hôpital Saint-Louis en association avec celui de l’hôpital Bichat-Claude Bernard à
Paris), du laboratoire de virologie du CHU de Tours et du laboratoire de virologie du CHU de
Rouen. L’ensemble des laboratoires du CNR offrent leurs services en tant que soutien pour tout
laboratoire, national ou étranger, en cas de diagnostic difficile d’infection à VIH. Chaque
laboratoire, coordonnateur ou associé, dispose d’un large panel d’outils sérologiques et
moléculaires permettant de résoudre les difficultés diagnostiques. Parallèlement à la surveillance
épidémiologique du VIH, Santé publique France a mis en œuvre une surveillance
comportementale. Ainsi, plusieurs dispositifs d’enquêtes réalisées auprès des populations à
risque contribuent à améliorer la compréhension de la dynamique de ces infections au regard
notamment des facteurs sociodémographiques, des modes de vie, des trajectoires sexuelles et
des comportements à risque. Ces enquêtes sont des outils d’aide à la décision des politiques
publiques de santé.
[…]
1 laboVIH : système de surveillance de l’activité de dépistage du VIH qui a été mis en place en 2001 dans les laboratoires
d’analyses médicales.
Le décret du 28 avril 2017 apporte une nouveauté […] : l’article D. 3121-36, 2e alinéa, du code
de la santé publique permet désormais aux COREVIH de recueillir des données médico-
épidémiologiques auprès des professionnels et laboratoires de villes volontaires, en coordination
avec les délégations de Santé publique France en région (CIRE). La mission vise, en coordination
avec les CIRE, à faciliter le recueil d’indicateurs au niveau régional, départemental et infra-
départemental, pour servir de base à la construction de stratégies de prévention diversifiée mieux
ciblées, en combinant différentes approches (surveillance pérenne, enquêtes ponctuelles,
modélisations). Pour réaliser ces missions, le COREVIH veille à l’adhésion des professionnels
de santé à la déclaration obligatoire du VIH/sida, via e-DO, dans le but d’améliorer son
exhaustivité. Seule une bonne exhaustivité permet de produire des indicateurs clés, tels que
l’incidence ou l’épidémie cachée, aux niveaux géographiques les plus fins. […]
Le COREVIH n’est pas un opérateur direct auprès des usagers. Il coordonne les actions menées
par les différents acteurs afin d’en améliorer la complémentarité et la cohérence et afin d’assurer
la diffusion des bonnes pratiques. […]
Source : Infections sexuellement transmissibles, Santé publique France, le 30 juin 2019 [en ligne],
disponible sur www.santepubliquefrance.fr, (consulté le 02 mai 2020).
ANNEXE 2
DÉCOUVERTES DE SÉROPOSITIVITÉ VIH ET DIAGNOSTICS DE SIDA - FRANCE, 2018
ANNEXE 3
CEGIDD : ÉVOLUTION DE L’OFFRE À COMPTER DE JANVIER 2019
Les Centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic sont, aux côtés des laboratoires
et de la médecine de ville, des acteurs incontournables de dépistage et de prévention des
infections sexuellement transmissibles (IST), des hépatites virales et du VIH. Conformément au
décret n°2015-796 du 1er juillet 2015, le recueil des données individuelles concernant l'activité
des CeGIDD a été mis en place par Santé publique France.
Dans l’Eure : le centre hospitalier (CH) Eure-Seine gère le CeGIDD d’Évreux et ses antennes
situées à Vernon, Bernay, Gisors et Louviers. Le CH étudie les modalités à mettre en place pour
étendre l’offre vers les autres zones du département qui ne sont pas encore couvertes.
Dans la Manche : l’union de caisses – institut inter-régional pour la santé (UC-IRSA) gère le
CeGIDD de Cherbourg et ses antennes de Saint-Lô et Avranches. Des consultations avancées
ont lieu à l’hôpital de Granville.
En Seine-Maritime : le conseil départemental n’ayant pas souhaité renouveler son habilitation au-
delà du 31 décembre 2018, un appel à candidatures a été lancé par l’ARS afin d’assurer la
continuité de l’activité de CeGIDD dans le département dès le 1 er janvier 2019.
Dans l’Orne : l’UC-IRSA gère le CeGIDD d’Alençon et ses antennes situées à l’Aigle et Flers.
Concernant l’antenne de l’Aigle, la consultation proposée le lundi matin sera remplacée par une
consultation aux horaires du midi. L’ouverture d’une antenne à Argentan est à l’étude. […]
Source : CEGIDD, ARS Normandie, [en ligne], disponible sur www.normandie.ars.sante.fr (consulté le
02 mai 2020).
ANNEXE 4
TROIS SERVICES DU CHU DE CAEN POUR
LE SUIVI ET L’ACCOMPAGNEMENT DE PATIENTS VIH
La PASS : les permanences d'accès aux soins de santé (PASS) sont des cellules de prise
en charge médicosociale qui doivent faciliter l'accès des personnes démunies non seulement au
système hospitalier mais aussi aux réseaux institutionnels de soins d'accueil et
d'accompagnement social.
Une équipe de professionnels, constituée d'une assistante sociale, d'une infirmière ainsi que d'un
médecin, est à la disposition des patients pour les aider et les accompagner.
Les patients peuvent, ainsi que leur famille ou entourage, solliciter l'intervention du service social
des hospitalisés. Il évaluera, avec eux, leur situation (administrative, familiale, sociale,
professionnelle) en concertation avec l'équipe médicale et soignante.
Le service social peut intervenir notamment dans les domaines suivants : maintien à domicile,
orientation en structures adaptées, accès aux droits (démarches administratives, aides
exceptionnelles, protection des personnes vulnérables...). Il contribuera également avec
l'ensemble du personnel à faciliter leur séjour à l'hôpital.
L'unité d'hospitalisations
Localisée au 10e étage du CHU Côte de Nacre, « unité 30 » (ou « unité Laënnec »), l'unité
d'hospitalisations est constituée de 32 lits et accueille principalement les sujets atteints de
pathologies infectieuses sévères (infections du système nerveux, de l'appareil cardio-vasculaire,
sur prothèse…) ou sur terrain fragilisé (immunodéprimés par exemple) de nature communautaire
(c'est-à-dire acquise en milieu extra-hospitalier) ou nosocomiale (c'est-à-dire acquise en milieu
hospitalier) ou tropicale (paludisme par exemple). Cette unité d'hospitalisation prend également
en charge, dans les limites des lits disponibles, les patients de médecine polyvalente ou générale
se présentant aux urgences.
Accueillant des patients atteints d'infections localisées à divers organes, l'unité de maladies
infectieuses entretient des relations privilégiées avec les différents services de soins spécialistes
d'organes afin d'optimiser la prise en charge des patients.
Elle a pour mission d'assurer le suivi des patients infectés par le VIH en collaboration avec le
COREVIH. Elle reçoit également en consultation les patients présentant des pathologies
infectieuses suivies en ville mais posant des problèmes délicats de diagnostic ou de traitement.
[…]
Source : CHU CAEN Normandie, [En ligne], disponible sur www.chu-caen.fr (consulté le 02 mai 2020).
Accueillir, soigner, orienter les personnes en difficulté d’accès aux soins et témoigner de leur
situation : ouverts à toute personne en difficulté, sans rendez-vous, les Caso mobilisent des
équipes pluridisciplinaires. Elles accueillent les patients sans imposer de contraintes, proposent
une prise en charge médicale adaptée aux patients et travaillent avec eux à leur accès aux droits
et aux dispositifs publics de soins. Les personnes en difficultés peuvent également venir pour des
consultations spécialisées. Des actions de prévention et d’incitation au dépistage aux MST,
hépatites et tuberculose sont par ailleurs menées dans certains Caso où des outils innovants (tels
que les tests de dépistage rapides du VIH) peuvent être proposés. Enfin, nous informons les
personnes que nous recevons de leurs droits et les aidons dans leurs démarches
administratives : la majorité des patients (90 %) qui se présentent dans nos centres ne disposent
d’aucune couverture maladie lors de leur première consultation, alors qu’ils y ont droit.
Actions
Permanences d'accueil en lieu fixe, information et orientation vers les structures d’aide
(alimentation, hygiène, vêtements, juridique, scolarité...), prise en charge médicale,
contraception et suivi de grossesse, dépistage, prise en charge sociale, juridique et aide dans les
démarches administratives, recueil et analyse de données pour soutenir notre plaidoyer,
prévention du cancer du col de l'utérus.