Étude Physicochimique e Eucalyptus
Étude Physicochimique e Eucalyptus
Étude Physicochimique e Eucalyptus
MEMOIRE
Présenté pour l’obtention du diplôme de :
MASTER
Spécialité : Chimie organique et produits naturelles
Option : Chimie
Par
RABIAI Mohammed
Thème
Étude physicochimique et évaluation de l’activité
biologique d’une huile essentielle et l’extrait aqueux
d’Eucalyptus globulus de la région M’SILA
PROMOTION 2014
Sommaire
Liste des figures………………………………………………………………………………. I
Introduction…………………………………………………..…………………………….…
PARTIE THEORIQUE
Chapitre I :
I.2.7. Conservation………………………………………………...…………………......
Chapitre II :
II.2. . L’hydro-distillation……………………………………………………………...
PARTIE EXPERIMENTALE
CHAPITRE III :
Matériels et méthodes
III.1. Travaux réalise.............................................................................................................
de l’extrait aqueux
III. . .Protocoled’extractio…………………………………………………...................
III.2.8.3. La densité……………………………………………………………….
III.2.8.5. Le pH ……………………………………………………………………
Conclusion générale…………………………………………………………………………
Références bibliographiques………………………………………………………………..
Dédicace
Je dédie ce modeste travail à mon père Ibrahim et ma mère Djamila qui
m'ont soutenu moralement et tout au long de mes études.
A tous personnes que n'aurions nommées ici et tous que connue moi.
Remerciements
Avant toute chose je remercie Dieu tout puissant pour m’avoir donné la force et
la patience de continuité, qu’il ma donnée pour mener à bien et jusqu’au bout ce
travail.
J’adresse également ma reconnaissance à tous les membres de jury, qui ont fait
l’honneur de juger ce travail et de participer au jury de ce mémoire. Avec tous
les estimes et profonds respects.
I
LISTE DES TABLEAUX
Tableau Titre Page
Tableau 01 quelques familles des plantes médicinales. 6
Tableau 02 Composition de l’HE d’Eucalyptus globulus. 12
Tableau 03 Classification des glucides. 15
Tableau 04 Classification des acides aminés. 16
Tableau 05 Classification des lipides. 17
Tableau 06 Structure des différentes classes des flavonoïdes. 20
Relation entre la fluorescence sous lumière de Wood et les structures
Tableau 07 flavoniques. 21
Relation entre le maximum d’absorption en UV et le type de
Tableau 08 flavonoïdes. 22
Tableau 09 Classification des alcaloïdes selon la structure chimique. 24
Caractéristiques organoleptiques de l’huile essentielle d’Eucalyptus
Tableau 10 globulus. 45
Tableau récapitulatif les caractéristiques d’huile essentielle
Tableau 11 d’Eucalyptus. 46
Tableau 12 les résultats de tests chromatographiques sur plaque CCM. 46
Les diamètres des zones d’inhibitions de l’extrait (1), la phase
Tableau 13 aqueuse (2) et huile essentielle (3) sur les bactéries. 51
II
ABREVIATIONS
H.E Huiles essentielles
°C Degré Celsius
Cm Centimètre
µm Micromètre
Nm Nanomètre
G Gramme
ml Millilitre
V Volume
pH Potentiel d'hydrogène
UV Ultra-violet
IR l’infrarouge
MeOH Méthanol
Rf Rapport frontal
Ia Indice d’acide
d La densité
III
INTRODUCTION
GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
Depuis toujours, l’homme a pu compter sur la nature pour subvenir à ses besoins de
base : nourriture, abris, vêtements et également pour ses besoins médicaux. L’utilisation
thérapeutique des extraordinaires vertus des plantes pour le traitement des maladies de
l’homme est très ancienne et avec l’histoire de l’humanité.
L’Eucalyptus est l'une des plantes médicinales les plus utilisées à travers le monde.
Les extraits des feuilles de cette plante sont largement utilisés, dans la médecine
traditionnelle, depuis des siècles contre la grippe, et notamment comme anti-inflammatoire.
Les études récentes soulignent des propriétés antioxydants et antimicrobiennes de ces huiles
essentielles.
Notre objectif dans ce travail est l’extraction des huiles essentielles d’Eucalyptus
globulus de la région de M’sila – Algérie et la réalisation de ces analyses physicochimiques
ainsi que l’évaluation de son activité biologique et de l’extrait aqueux et chloroformique.
CHAPITRE II : Valorisation des ressources végétales par l’étude des métabolites secondaire
1
Chapitre I
Généralité sur plantes
médicinales
Chapitre I : Généralité sur les plantes médicinales
Les plantes médicinales comme les autres remèdes thérapeutiques et l’étiologie (la
recherche des causes de la maladie) ont toujours été intégrés à la culture d’une époque on
d’une civilisation, donnée [1].
Certaines plantes contenant toute une gamme de matière efficaces peuvent avoir des
actions très différentes suivant leur préparation
Ces matières efficaces ont des effets physiologiques dans le traitement de quelques
maladies dans leurs état pure après extraction ou dans leurs état naturel (fraiche, sec ou extrait
partiel) [2].
I.1.2. L'aromathérapie
L’aromathérapie est une thérapeutique qui utilise les essences des plantes, huiles
essentielles, substances aromatiques sécrétées par des nombreuses familles de plantes [3].
Les plantes aromatiques sont, par définition, des plantes dont les tissus sécrètent
suffisamment d’essence pour que celle-ci puisse être extraite distillée. Elles contiennent les
molécules aromatiques ou odorantes dans un ou plusieurs de ses organes producteur : feuille,
fleurs, fruits, écorces, graines, racines …Tout plante à odeur n’est pas toujours une plante
aromatique : le tilleul est un arbre odorant mais il n’existe pas d’huile essentielle de tilleul
[4].
Le nom international d’une plante, exprimé en latin, comprend le nom de genre, suivi
de nom d’espèce, ainsi que de l’initiale ou de l’abréviation du botaniste, qui le premier a
décrit la plante en question. Eventuellement, il est complété par celui de la sous espèce ou de
la variété [5].
La plante est un organisme vivant, soumis aux variations de son environnement. Son
évolution au cours des millénaires s’est traduite par des différenciations à la fois externes et
internes, c’est-ta-dire morphologiques et biochimiques.
3
Chapitre I : Généralité sur les plantes médicinales
Les objectifs de l’étude des plantes médicinales utilisées par une ethnie ou une
communauté sont multiples. En outre , pour accélérer l’intégration des connaissances ethno-
médicales dans la médecine moderne, afin de mieux répondre aux besoin de santé, pour
rechercher de nouvelles plantes méconnues ou mal connues dans la flore médicinale et d’y
rechercher également de nouvelles propriétés éventuelles et de nouvelles formes d’utilisation
plus pratique. Enfin, constituer une banque de données de plantes médicinales nécessaire à la
contribution d’élaboration de la pharmacopée nationale, est un souhait de la communauté
scientifique. Un autre intérêt économique de l’utilisation des ressources nationale en produits
phytopharmaceutique revêt une grande importance pour l’économie d’un pays, en particulier
pour les pays en développent [7].
Les plantes ou leurs organes (feuilles, bourgeons, fleurs, fruits) doivent être cueilles par
temps sec et de préférence après le lever du soleil (juste après l’évaporation de la rosée).
La conservation des plantes de leur action, il est essentiel qu’elle conserve le maximum de
leurs principes actifs [8].
Pour conserver les plantes, la débarrasser des parties mortes puis faire sécher dans un lieu
aéré. Les racines séchées à l’air et conservées à l’abri de l’humidité. Fleurs, feuilles, semences
doivent être desséchées étendues sur ou suspendues en petits paquets isolés [9].
4
Chapitre I : Généralité sur les plantes médicinales
Décoction
La décoction consiste à faire bouillir dans le l’eau les plantes de 5 à 20 minutes. Si les
drogues sont finement coupées, 5 minutes suffisent ; si elles sont dures ou ligneuses, 20
minutes sont nécessaires pour en faire une bonne extraction, surtout si les plantes ont été
préalablement trempées dans l’eau froide et lentement amenées à ébullition. Pour obtenir une
tasse de tisane, faire cuire 3 cuillerées de drogues dans 2 tasses d’eau. Ne pas conserver les
décoctions plus de douze heures [2].
Infusion
C’est le procédé la plus simple, on verse l’eau bouillante sur les plantes dans un récipient dont
le couvercle ferme bien, afin d’évite toute perte d’essence volatile et on laisse extraire 5 à 15
minutes, puis on filtre. La dose normale de plante est de 1 à 3 cuillerées à thé par tasse d’eau
[2].
Macération
Les macérations concernent généralement les plantes dont les substances actives risquent
de disparaitre ou de se dégrader sous l’effet de la chaleur (par ébullition).Elles peuvent être
définies comme des infusions froides de longues durée (de plusieurs jours).
Les plantes à macérer doivent être scrupuleusement nettoyées et désinfectées avant d’être
disposées dans un récipient en verre, qui sera rempli du liquide approprié. Dans certains cas
on fait porter la macération (habituellement huileuse) à bain marie. Après quelques jours la
potion doit être filtrée [10].
La poudre
Les plantes séchées à l’ombre sont finement coupées puis pulvérisées dans un mortier.
Ces plantes simple ou en mélange sont en sachets (infusettes) pour faire des tisanes qui n’ont
pas besoin d’être passées. Certains malades prennent la poudre de plantes directement sur la
langue, ou la mélangent à leurs aliments [2].
Les cataplasmes
Préparation de plantes appliquées sur la peau, les cataplasmes calment les douleurs
musculaires et les névralgies, soulagent entorses et fractures et permettent d’extraire le plus
des plaies infectées, des ulcères et des furoncles [13].
5
Chapitre I : Généralité sur les plantes médicinales
Le monde des plantes est très vaste, on cite quelques familles les plus reconnus dans le
tableau(01) suivant :
Lauracées Laurier
Loranthacées Gui
Polygonacées Rhubarbe
Chénoposacées Arroche
Ce sont des arbres et des arbustes, souvent producteurs d’huiles aromatiques des zones
tempérées, subtropicales à tropicales, poussant principalement en Australie, en Amérique
tropicale, région méditerranéenne, l’Afrique subsaharienne, Madagascar, tropicales et
tempérées d’Asie, et les îles du Pacifique. . Dans cette famille, on peut citer les genres :
Eucalyptus, Psidium dont fait partie le goyavier, Myrtus dont fait partie le myrte (arbuste du
maquis méditerranéen), Eugenia dont le giroflier (Eugenia cariophyllata) qui donne le clou de
girofle. On rencontre aussi des espèces dont les fruits sont comestibles (genres Feijoa,
Eugenia, Campomanesia) [11].
Les fleurs à odeur suave des Myrtacées sont pollinisées par divers insectes, oiseaux ou
mammifères ; le nectar sert de monnaie d’échange. Chez les genres Eucalyptus, Melaleuca et
6
Chapitre I : Généralité sur les plantes médicinales
Callistemon, les étamines sont plus remarquables que les pétales, donnant à l’inflorescence un
aspect de goupillon. Les espèces à fruit charnu sont disséminées par les oiseaux et les
mammifères ; les espèces à fruits capsulaires ont de petites graines parfois ailées qui sont
disséminées par le vent ou par l’eau [11].
Les Eucalyptus sont de grands arbres dont certaines espèces peuvent atteindre 100
mètres de hauteur, originaire d’Australie, notamment de la province de Tasmanie ;
l’Eucalyptus fut rapidement planté dans les régions subtropicales de l’Asie et du bassin
méditerranéen. Possédant une exceptionnelle capacité d’absorber l’eau du sol sur lequel il
croît, l’Eucalyptus assèche rapidement les marais qu’il colonise. Il élimine ainsi les milieux de
reproduction des insectes qui transmettent la malaria, d’où le nom « d’arbre à la fièvre » ou
Australien fevertree.
La plupart des Eucalyptus ont des feuilles persistantes. Comme les autres membres de
la famille des myrtaceae, les feuilles d’Eucalyptus sont couvertes de glandes à huile.
L’abondante production d’huile est une caractéristique importante de ce genre.
Les feuilles, bleutées, ont une curieuse caractéristique : sur les jeunes arbres, elles sont
opposées, sessiles, ovales et glauque, et quand l’arbre grandit, elles deviennent alternes,
pétiolées, très allongées, parfois un peu courbées comme des lames de faux, et d’un vert
luisant.
Les fleurs sont très variées. Elles ont de très nombreuses étamines qui peuvent être de
couleur blanche, crème, jaune, rose ou rouge.
Les fruits à maturité ont la forme d’un cône, ils sont secs, et de couleur brune. Ils ont
également des valves qui se soulèvent pour laisser échapper les graines lors de leur chute sur
le sol [11].
De nombreux Eucalyptus sont utilisés dans le monde pour produire du bois de service :
poteaux, bois de mine, bois de feu, perches, bois de construction.
De nombreux pays ont rapidement intégré les usages médicinaux des feuilles
d’Eucalyptus dans leur pharmacopée : Chine, Inde, Sri Lanka, Afrique du Sud, Île de la
Réunion, Europe, etc.
Au XIXe siècle, on utilisant l’HE pour aseptiser les cathéters urinaux dans les hôpitaux
anglais. De nombreuses préparations pharmaceutiques destinées aux diverses affections des
7
Chapitre I : Généralité sur les plantes médicinales
Voies respiratoires (Vicks Vaporub, par exemple). De nos jours, elle entre dans la fabrication
de rince-bouche (Listerine, par exemple) et de dentifrices ; les produits et les solvants
endodontiques utilisés en dentisterie comprenant de l’huile de plusieurs plantes entre autre
l’huile de clou de girofle et d’Eucalyptus [12]. On s’en sert aussi comme dégraissant
industriel. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) reconnaît l’usage traditionnel des
feuilles d’Eucalyptus, de l’HE (E. globulus) pour soulager la fièvre et les symptômes de
l’asthme, pour traiter l’inflammation des voies respiratoires, de la gorge ou des muqueuses de
la bouche (voie interne) ainsi que pour soulager les douleurs rhumatismales (vie externe).
H3C H CH3
H
H
O
H
H3C CH3 HO CH3
Saveur : chaude aromatique, un peu amère, suivie d’une sensation de fraîcheur prononcée et
agréable.
8
Chapitre I : Généralité sur les plantes médicinales
Biotope : très cultivé sur le littoral dans l’air de l’oranger, il préfère les terrais humides. Le
but, c’est d’assainir les régions marécageuses. Comme il est planté fréquemment en bordures
de routes et forme beaucoup de bois dans la partie nord de pays.
Partie à utiliser : essentiellement par ses feuilles adultes poussant sur les rameaux âgés [5].
Règne Plante
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliiopsida-Dicotylédones
Sous-classe Rosidae
Ordre Myrtales
Famille Myrtaceae
Genre Eucalyptus
Espèce globulus
Les noms vernaculaires : Calitous « le nom le plus connue en Algérie », Calibtus, Kafor.
Ces noms sont les plus populaires en Algérie qui sont appelés dans plusieurs différentes
régions
9
Chapitre I : Généralité sur les plantes médicinales
L’huile essentielle d’Eucalyptus globulus est connue pour son efficacité contre les
affections respiratoires. Cette essence aromatique possède également d’innombrables vertus
et s’avère efficiente dans le maintien de la santé au quotidien.
Elle est utilisée dans de nombreuses spécialités pharmaceutiques pour ses multiples
vertus sur l'arbre respiratoire.
Antiseptique pour les voies urinaires, elle est aussi antirhumatismale, stimulante et
tonifiante.
Les huiles essentielles d’Eucalyptus est utilisé par deux voie la voie interne et la voie
externe.
10
Chapitre I : Généralité sur les plantes médicinales
Friction et massage : Appliquées sur la peau, les huiles essentielles pénètrent les
tissus et irriguent le corps par le sang. On peut ainsi privilégier les passages veineux
comme le poignet ou le coude. En règle générale, il vaut mieux éviter d'appliquer sur
la peau des huiles essentielles non diluées. Il est conseillé de les mélanger au préalable
avec une huile végétale (jojoba, macadamia, rose musquée, argan, noix de coco,
germes de blé, amande douce, olive, noyau d'abricot...).
b. Mal de gorge
d. Douleurs rhumatismales
e. Mal de tête
I.2.7. Conservation
Il est recommandé de stocker les huiles essentielles dans des flacons en verre ambre ou
foncé, de manière à les protéger de la lumière, il faut éviter les forts écarts de température et
le contact avec l'air (pas d'ouverture prolongée des flacons). Dans ces conditions, les huiles
essentielles se conservent plusieurs années.
11
Chapitre I : Généralité sur les plantes médicinales
L’espèce Eucalyptus globulus d’une région algérienne a été l’objet d’une analyse de son
HE d’où 20 composés, représentant 98,3% de l’HE ont été identifiés. Cette huile est
majoritairement cmposée de 1,8-cinéole (48,6%), α-pinène (9,7%) globulol (10,9%), trans-
pinocarveol (10,7%) et α-terpineol (6,6%) [16].
Composants %
α-Pinène 9.7
1,8-cinéole 48.6
Isoamyisovalerate 1.1
trans-Pinocarveol 10.7
Pinocarvone 1.0
4-Terpineol 0.3
α -Terpineol 6.6
trans-Carveol 0.8
Carvacrol 0.1
α -Terpinyl acetate 0.3
Geranyl acétate 0.1
Aromadendrène 4.6
Ledene 0.6
Viridiflorol 0.4
Globulol 10.9
α -Eudesmol 0.8
Juriper Camphor 0.6
Isoaromadendrene oxide 0.2
6, 6-Dimethyl-2-(3-oxobuyl)-bicyclo [3, 11] heptan-3-one 0.2
Carboxamide 0.7
12
Chapitre II
Définition
Les glucides sont des molécules indispensables à la survie des organismes vivants car
leurs formes les plus simples sont à la base des mécanismes énergétiques et de la biosynthèse
des autres métabolites. Chez les végétaux on les retrouve sous différents formes [18] :
Classification
14
Chapitre II: Valorisation des ressources végétales par l’étude des métabolites secondaires
Aldose Cétose
n=4 Erythrose
Tétrose
Glucose Cellulose
Mannose Amidon
n=6 Galactose Fructose Acide glucuronique Mannane
Héxose Galactane
Acide ascorbique
Acide galacturonique
n=7 Sédoheptulose
Heptose
Définition
Les acides aminés sont de petites molécules organiques qui rentrent dans la
composition des protéines. Il en existe une vingtaine.
Les acides aminés sont constitués de deux parties : l’une, dite acide comprend en
radical composé de carbone d’oxygène et d’hydrogène (COOH), l’autre dit amine comprend
de d’azote et de l’hydrogène (NH2).
15
Chapitre II: Valorisation des ressources végétales par l’étude des métabolites secondaires
Classification
Il existe une vingtaine d’acides aminés différents selon la nature du radical R [19].
Leucine : LEU
NH2 Ala
Isoleucine : ILE
Phénylalanine : PHE
Proline : PRO
Histidine : HIS
16
Chapitre II: Valorisation des ressources végétales par l’étude des métabolites secondaires
Définition
Le terme lipide est en général utilisé pour décrire des molécules à caractère
hydrophobe et soluble dans des solvants organiques. Cette définition peut convenir à
différentes classes moléculaires telles que les acides gras, les terpènes, les caroténoïdes ou les
stérols. Dans cette partie, seuls les acides gras et leurs dérivés seront abordées, les autres
classes étant issues du métabolisme secondaire [20].
H2C O COR 3
Stérides
Triglycéride
Phospholipides H2C O R1
Lipides complexes
HC O R2
Glycolipides
H2C O P Base
Phospholipide
17
Chapitre II: Valorisation des ressources végétales par l’étude des métabolites secondaires
Définition
Les coumarines tirent leur nom de « coumarou », d’où fut isolée en 1820 la coumarine.
Elles sont des 2H-1-benzopyran-2-ones, que l’on peut considérer, en première approximation,
comme étant les lactones des acides 2-hydroxy-z-cinnamique. Plus d’un millier de
coumarines ont été décrites et les plus simples d’entre elles sont largement distribuées dans le
règne végétal [11].
Structure
5 4 5
4
3 R1 3
6 6
2 2
7
O O R2 7 8 O O
8 1 1
R3
R1 = R3 = H, R2 = OH……Ombelliférone.
R1 = R3 = H, R2 = OCH3… Herniarine.
Elles sont les plus répandues dans le règne végétal, et possèdent des substitutions (OH ou
OCH3) en position 6 et 7.
L’intérêt pharmacologique des drogues à coumarines est limité d’une façon générale,
ainsi que leurs dérivés contre les troubles veineux (exuloside, exulétol). La coumarine a fait
l’objet d’études chimiques chez des patients atteints de cancers avancés ; elle est
immunostimulante et développerait une activité cytotoxique. Rapidement métabolisée au
niveau de la fois en 7-hydroxy coumarine, elle peut rarement, induire une hépatonécrose
sévère, [11].
18
Chapitre II: Valorisation des ressources végétales par l’étude des métabolites secondaires
Définition
La structure
La plupart des flavonoides ont une structure de base relativement simple. Ils sont
composés de deux cycles aromatique de type phényle (A et B) liées par un chaîne de trois
atomes de carbone généralement cyclique. Soit un système C6-C3-C6 comme le montre la
figure(04) suivant [22] :
3'
2' 4'
B
3
4 2 5'
A 6'
5
6
Classification flavonoïdes
19
Chapitre II: Valorisation des ressources végétales par l’étude des métabolites secondaires
Groupements hydroxyles
Structure chimique Flavonoïde (exemple)
2’ 3’ 4’ 5 3 5 6 7 8
’
Quercétine * * * * *
O Myricétine * * * * * *
Ficétine * * * *
OH Morine * * * * * *
O
Flavonol * * * * *
Kaempférol * * Rutinose * *
Rutine
* * Rhamnose
* *
Quercétrine
Lutéoline * * * *
O
Apigénine * * *
O
Flavone Baicaléine * H * * *
Catéchine * * * * *
O
Méciadonol * * Methoxy * *
Flavane
O
Taxifoline * * * * *
Naringinine * * *
O
Naringine * * Rhamno-
Flavanone glycoside
R
OH
Isoliquiritigénine H
HO
Butéine OH
O
Chalcone
OH
HO
O
Hispidol
O
Aurone
R
OH
+
Pélargonidol(R=
HO O
H)
Cyanidol(R=OH)
OH
OH O
Anthocyanidine
Tableau 06 : Structure des différentes classes des flavonoïdes [11].
20
Chapitre II: Valorisation des ressources végétales par l’étude des métabolites secondaires
Les flavonoïdes réagissent avec de très nombreuses enzymes de l’organisme. Ils sont
cependant, beaucoup très nombreux pour qu’on connaisse avec précision leurs effets
spécifique.
L’identification des structures flavoniques est basée essentiellement sur les différentes
techniques spectroscopiques telles que la résonance magnétique nucléaire (R.M.N) avec ses
différents modes (1H, 13C, etc….), ainsi que la spectrophotométrie UV-visible qui reste la
méthode de choix pour ce type de composés [24].
Jaune-verte Aurones.
21
Chapitre II: Valorisation des ressources végétales par l’étude des métabolites secondaires
b. La spectrophotométrie UV-visible
B
O
A C
Bande II Bande I
Bandes I :
Présentant un maximum d’absorption entre 300 et 400 nm, elle est attribuée à
l’absorption du système cinnamoyle qui résulte de la conjugaison du groupement carbonyle
avec la double liaison (C2-C3) et le noyau B, elle donne donc, des renseignements sur les
variations structurales du cycle B et l’hétérocycle C.
Bande II :
Présentant un maximum d’absorption entre 240 et 280 nm, elle est attribuée à
l’absorption du système benzoyle qui dérive de la conjugaison du groupement carbonyle avec
le noyau A et donne informations sur les variations structurales du cycle A [25].
Le spectre méthanolique d’un composé flavonique sera modifié par addition d’un certain
nombre de réactifs tels que NaOH, NaOAc, AlCl3, NaOAc + H3BO3, et AlCl3 + HCl. Ces
derniers réagissent avec les groupements hydroxyles par formation de complexe qui se
traduira sur le spectre UV par des déplacements bathochromiques ou hypsochromiques des
bandes d’absorption, permettant la localisation des hydroxyles libres sur le squelette
flavonique.
Pour RMN 13C : donne des informations utiles et parfois nécessaires pour mieux
identifié la molécule [26]. telles que le nombre total ‘atomes de carbone du
composé flavonique ainsi que leur environnement.
Définition
Les alcaloïdes sont des substances organiques, le plus souvent d’origine végétale,
azotées, basiques, donnant des réactions de précipitation avec certains réactif (appelés réactif
généraux des alcaloïdes) et douées, à faible dose, de propriétés physiologiques marquées. Sur
le plan chimique, ils constituent un groupe très hétérogène, possédant cependant quelques
propriétés physico-chimiques communes [27].
Mais typiquement les alcaloïdes sont des métabolites secondaires des végétaux.
23
Chapitre II: Valorisation des ressources végétales par l’étude des métabolites secondaires
Classification
Les alcaloïdes hétérocycles sont les plus nombreux. Ils peuvent être mono ou
polycyclique [28].
Conium
N
Conine CH3 macultum L.
Ombelliferae
N
N
Pyridine
Tabac,
Nicotine Nicotiana
Tabacum L.
N CH3
N H Solanaceae
H
Pipéridine
Feuilles de
NCH 3 COOCH 3 Coca,
Cocaïne O C
Erythroxylon
Tropane NCH 3 coca Lam.
O
CH 3 Linaceae
N CH2 Ecorces de
Quinine HO
N
Quinquinas.
H 3 CO Rubiacée
Quinoléine
H 3 CO
N OCH 3
Papavérine N OCH 3
L’opium
H 3 CO
H papavéracée
Isoquinoline
CH3
O
N NH
Caféine H3C N N CH3 Café, Thé,
N N maté, du
+ N N
Purine (i midazol e pyri mi dine) O
H Kola
H
COOH
NH2
N Tryptophane /
H
Indole N
H
24
Chapitre II: Valorisation des ressources végétales par l’étude des métabolites secondaires
Les alcaloïdes ont une activité biologique et à ce titre, ils entrent dans la composition
de nombreux médicaments comme principe actif. Doués de propriétés physiologiques et
toxicologiques remarquables : au niveau du système nerveux central, qu’ils soient dépresseurs
(Morphine) ou stimulants (Caféine). Au niveau du système nerveux autonome
sympathomimétique (éphédrine) ou sympatholytique (ésérine), anticholinergiques (atropine),
ganglioplégiques (nicotine) [11].
Définition
Les H.E sont des produits du métabolisme secondaire spécifiques aux végétaux
supérieurs. Elles parfois appelées essences, sont des mélanges complexes de substances
odorants et volatiles. Elles sont obtenues par deux procédés, soit par distillation ou par
entraînement à la vapeur d’eau, ou plus rarement par expression des épicarpes de citron ou de
l’organe. Pour améliorer la quantité aromatique des huiles essentielles, l’extraction se fait à
basse température et pression [29].
La qualité des HE
La qualité est mesurée par sa conformité à des normes qui peuvent varier selon
l’utilisation de l’huile essentielle, par exemple : les normes ‘’ AFNOR’’ (Association
Française pour la Normalisation) et ISO (Organisation Internationale de Standardisation) sont
les barèmes utilisés pour juger la qualité des huiles essentielles dans les secteurs des parfums.
En phytothérapie, leur qualité peut être assurée par la présence d’une certaine quantité
de substances des parfums.
En pratique, la qualité des huiles essentielles est évaluée de deux façons :
premièrement par des analyses chimiques et physico-chimiques et deuxièmement par
les propriétés organoleptique de l’huile essentielle.
La première est effectuée par des laboratoires spécialisés et la deuxième par un panel
de personnes expérimentées ou encore par un ‘’nez artificiel’’ [30].
25
Chapitre II: Valorisation des ressources végétales par l’étude des métabolites secondaires
Localisation
Les huiles essentielles peuvent être stockées dans tous les organes végétaux :
Si tous les organes d’une même espèce peuvent refermer une huile essentielle, la composition
de cette dernière peut varie selon sa localisation.
Le rôle que les huiles essentielles jouent est mal connu. On conçoit toutefois que les
terpèneoides aient un rôle de protection contre les prédateurs (insectes, champignons) et un
rôle dans l’attraction des pollinisateurs [30]. Certains auteurs rapportent l’effet inhibiteur des
huiles sur la germination de graines des autres espèces. Dans un bulletin de l’UNESCO
(1960), on signale que la formation d’H.E par certaines plantes semble jouer un rôle dans leur
protection contre la sécheresse.
Selon les constituants prédominants on peut deviser les H.E en trois catégories :
Les H.E sont des mélanges complexes et éminemment variables des constituants qui
appartiennent à deux séries caractérisées par des origines biogénétiques distinctes :
Composés terpénique ;
Composés aromatiques dérives des phényles propane [33].
26
Chapitre II: Valorisation des ressources végétales par l’étude des métabolites secondaires
a. Composés terpénique
Dans les cas H.E seuls seront rencontrés les terpènes les plus volatiles, c’est-à-dire ceux dont
la masse moléculaire n’est pas trop élevée.
Ils constituants parfois plus de 90% de l’huiles essentielles, ils peuvent être acycliques
monocycliques ou bicycliques Figure(07).
Acyclique:
Myrcène Ocimène
Monocyclique:
terpinène cymène
terpinène
Bicyclique:
27
Chapitre II: Valorisation des ressources végétales par l’étude des métabolites secondaires
Ils sont même nature que les monoterpènes et ils peuvent être aussi monocycliques,
acycliques ou bicycliques Figure(08). Rarement des diterpènes (C20) et des triterpènes (C30)
[33].
OCOCH
Caryohyllène
Vétivone
b. Composés aromatique
Les H.E renferment aussi des composés aromatiques plus particulièrement des composés
phényle propanoid dont la biogenèse est différente de celle des terpènes. Parmi les divers
composés aromatique dérivés du phényle propane et présent dans les H.E, on peut citer :
OCH 3
H3CO O
CH O
CH 2
CH
CH
CHO CH2
28
Chapitre II: Valorisation des ressources végétales par l’étude des métabolites secondaires
Propriétés pharmacologiques
Les propriétés pharmacologie des HE, donc leur intérêt médical réside en la nature de
leur composition chimique qui leur confère des propriétés antiseptique (menthol,
pulégone…), antispasmodique (cinéol, terpinéol…), anti-inflammatoire (menthol,
carvone…).
A. Pouvoir antiseptique
C. Propriété irritante
29
Chapitre II: Valorisation des ressources végétales par l’étude des métabolites secondaires
L’entrainement à la vapeur d’eau est l’un des procédés d’extraction les plus anciens et
l’une des méthodes officielles pour l’obtention des HE. Dans ce système d’extraction, le
matériel végétal est soumis à l’action d’un flux de vapeur descendant ou ascendant sans
macération préalable. Le plus souvent, de la vapeur d’eau est injecté au bas d’une charge
végétale. Les vapeurs chargées en composés volatils sont condensées avant d’être décantées et
récupérées dans un essencier (vase de décantation pour les huiles essentielles) [34]. Les
principales variantes de l’extraction par l’entrainement à la vapeur d’eau sont l’hydro-
distillation, la distillation à vapeur saturée et l’hydro-diffusion.
II.2.2. L’hydro-distillation
La méthode de cette extraction est basée sur le fait que les essences aromatiques sont
solubles dans la plupart des solvants organiques. Le procédé consiste à épuiser le matériel
végétal par un solvant à bas point d’ébullition qui par la suite, sera distillation sous pression
réduite. L’évaporation du solvant donne un mélange odorant de consistance pâteuse dont
l’huile est extraite par l’alcool. L’extraction par les solvants est très coûteuse à couse du prix
de l’équipement et de la grande consommation des solvants [35].
30
Chapitre II: Valorisation des ressources végétales par l’étude des métabolites secondaires
La phase mobile liquide nommée éluant est un solvant. Une petite quantité du
mélange à séparer est déposée sur la phase stationnaire. Cette dernière est mise en contact
avec la phase mobile. La séparation des constituants du mélange à analyser s’effectue grâce à
l’ascension de la phase mobile le long de la phase stationnaire. La révélation des molécules
est soit par exposition de la plaque sous une lampe UV ou par pulvérisation de divers
révélateurs [37].
Différent solvants mélange de solvants servent comme phase mobile leur polarité peut
faible ou élevée.
Si le solvant est plus polaire que la substance fixé sur l’absorbant celle-ci est alors
entraînée par la phase mobile, ce qui correspond à une valeur élevée du Rf : au contraire la
substance demeure fixée sur le support solide si le solvant est moins polaire que la substance
la valeur du Rf est alors faible
Elle est réalisé sur une feuille en papier de grand taille (50 50) cm le solvant migre
par capillarité, généralement de manière des cendreuse.
31
Chapitre II: Valorisation des ressources végétales par l’étude des métabolites secondaires
Les matériaux de la tache sont emporté vers le haut à une vitesse qui dépend de la
force de leur absorption sur la phase stationnaire la chromatographie d’absorption est
appliquée sur papier en chromatographie ascendante ou radiale.
La colonne est saturée par les solvants et on verse à son sommet un petit volume de
la solution qui contient les solutés.
Dès que ce volume a été absorbé on rajoute du solvant. Les solutés descendent
lentement dans la colonne et sont élué (en levée par fraction) au bas de la colonne.
Si la phase mobile est moins polaire seront élués les premiers et les plus polaire les
deniers [38].
La migration d’un composé est caractérisée par son volume d’élution dans la
condition précise, c’est-à-dire la quantité de phase mobile qu’il faut utiliser pour faire sortir le
composé de la colonne [32].
L’CLHP n’est pas un principe en soi, chaque type de support permet de réaliser une
chromatographie dont le principe est déjà connu et appliqué en pression ambiante.
Dans cette technique la phase liquide est envoyée sous pression dans une longue
colonne étroite, ce qui donne une excellente séparation en un temps relativement court.
32
Chapitre II: Valorisation des ressources végétales par l’étude des métabolites secondaires
L’échantillon chauffé dans un injecteur est poussé par un gaz vecteur (phase mobile)
à travers une colonne maintenue à température convenable dans un four, et contenant une
phase stationnaire (phase fixe).
Le spectre est généralement divisé en région, les limites entre ces régions ne sont pas
précises [40].
On utilise les propriétés spectrales pour déterminer la structure des molécules et des
ions, les techniques présentent un intérêt spéciale sont : l’ultraviolet (UV), l’infrarouge (IR),
la résonance magnétique nucléaire (RMN) et la spectatrice de masse (SM).
L’échantillon est traverse par une lumière complexe et on détermine quelle radiation
manque à la sortie.
33
Chapitre II: Valorisation des ressources végétales par l’étude des métabolites secondaires
Dans l’IR l’observation d’une bande d’absorption à une longueur d’onde spécifique provoque
l’identité d’une liaison ou d’un groupe de liaison particulière dans une molécule [38] [39].
C’est la loi de Been-Lambert qui est une relation entre la quantité de radiation UV
absorbé et la quantité de l’échantillon absorbant.
Cette technique est basée essentiellement sur une identification structurelle des
composés organiques par des mesures magnétiques de leurs atomes d’hydrogène. Le
fonctionnement de cette spectrométrie exige un solvant inerte et dépourvu de proton.
L’avantage de ce spectre en comparaison avec celui de masse c’est que l’échantillon qui est
soumis à cette opération reste intact [41].
Il est évident que la spectroscopie RMN du proton est un outil puissant pour l’élucidation
des motifs de substitution des cycles aromatiques.
L’interprétation des spectres RMN 1H est fondée sur la considération que trois types
d’informations corrélées :
L’intégration des pics : donne le rapport des nombres d’atome d’hydrogène dans le
composé.
34
Chapitre II: Valorisation des ressources végétales par l’étude des métabolites secondaires
La spectrométrie RMN 13C est suffisamment différente de celle 1H. Les noyaux 13
C sont
beaucoup moins abondants et beaucoup moins sensible que les protons.
L’isotope 13C a une abondance naturelle relative de 1,1% par rapport au 12C et un nombre
de spin 1/2. RMN 13C quantitative est souhaitable dans deux cas :
13
L’analyse quantitative d’un mélange de deux composants ou plus un spectre C
permettra souvent d’identifier le motif de substitution d’un cycle aromatique [42].
35
Chapitre III
Matériels et méthodes
Chapitre III : Matériels et méthodes
Le schéma général adopté pour la réalisation de ce travail est résumé par la figure ci-
dessous :
Plante sèche
Extraction par
hydro-distillation
Huile essentielle
Analyse Analyse
chimique physique
37
Chapitre III : Matériels et méthodes
Ce travail est appliqué sur les feuilles d’Eucalyptus globulus récoltés de région de M’sila
de période de Février – Mars.
Des échantillons constitués par des feuilles non triées (feuilles jeunes et adultes) de
chaque individu sont séchés à l’ombre pendant au moins 5 jours, puis soumis à distillation.
(3)
(4)
(2)
5 67 5 67
4 4
(1) 3
21
11
10
8
9
3
2
1 1
0
8
9
(6)
(5)
.
(7) .
.
(1) Chauffe ballon. (2) Eau + biomasse végétale. (3) Thermomètre. (4)Réfrigérant. (5) Eau de
refroidissement. (6) ampoule à décanter. (7) Huiles essentielles+ hydrolat.
L'extraction des huiles essentielles d’Eucalyptus globulus a été faite par la méthode
de l'hydrodistillation classique, se base sur le pouvoir que possède la vapeur d’eau à
transporter les huiles essentielles.
Pour calculé le rendement on fait une extraction de 190 g des feuilles d’eucalyptus sèche
avec 1.5 L d’eau dans l’alambic afin de l’extraction on obtient 0.81 g d’huile essentielle. On
peut donc calculé le rendement à l’aide de la relation précédent.
0.81
R 100 R 0.43
190
Le rendement d’huile essentielle d’eucalyptus est : 0.43 %.
L’Indice de réfraction
L’Indice d’acide
La densité
Le pH
L’activité antibactérienne et antioxydant.
L’indice de réfraction d’une matière, est un nombre qui caractérise le pouvoir qu’a
cette matière, à ralentir et à dévier la lumière. L’indice de réfraction d'une matière est mesuré
par un réfractomètre.
39
Chapitre III : Matériels et méthodes
Le réfractomètre
L'indice d'acide d'un corps gras est la quantité de potasse en mg nécessaire pour
neutraliser son acidité libre. L'indice d'acide permet de vérifier la qualité d’une HE,
notamment en ce qui concerne sa dégradation avec le temps durant le stockage.
Principe
L'indice d'acide des huiles essentielles revient à neutraliser les acides libres de celles-
ci par l’hydroxyde de potassium (KOH).
40
Chapitre III : Matériels et méthodes
Matériel
Ethanol à 99 %
Hydroxyde de potassium : on prépare une solution de 0.1 N dans l’éthanol
Phénolphtaléine : solution à 2g par litre dans l’éthanol
Huile d’eucalyptus
Mode opératoire
Fin de titrage lire le volume de mKOH consommé pour calcul l’indice d’acide à l’aide de
la relation suivant :
56.1 N V
Ia
m
III.2.5.3. La densité
La densité (la masse volumique) est une grandeur physique qui caractérise la masse
d'un matériau par unité de volume.
41
Chapitre III : Matériels et méthodes
Mesure de densité
Pour définir la densité de notre huile on a supposé une méthode qui dépend sur la
mesure de volume et la masse d’huile et on fait le rapport
m
V
m = masse d’huile.
V=volume d’huile.
Matériels et méthodes
Démarrer la balance et laisser le stabiliser en suite poser la seringue dans la balance et cliquer
sur le bouton tare. Remplir la seringue d’huile jusqu’à 4 ml et le mettre dans la balance pour
mesurer le poids, la masse de ce volume divisé sur le volume d’huile essentielle.
III.2.5.4. Mesure de pH
La phase aqueuse obtenue subit une extraction liquide-liquide dans une ampoule à
décanter, on utilise le solvant Chloroforme. Après la séparation des deux phases. On utilise le
rotavapeur pour éliminer le solvant utilisé. On obtient l’extrait de chloroforme (1) et la phase
aqueuse (2) :
42
Chapitre III : Matériels et méthodes
Macération (2*24h) de 50 g de
matériel végétal sec dans un Solution méthalonique
mélange de MeOH / Eau (80/20 ;
V/V) Concentration
(Rota vapeur)
Solution aqueuse
Filtration
Chloroforme (3 fois)
Nous avons procédé à des tests chromatographiques sur couche mince de gel de
silice déposée sur une feuille d’Aluminium, la meilleure séparation obtenue était avec le
système de solvants : MeOH / Chloroforme (1 / 9 v/v), la plaque a été observée sous la lampe
UV à 254 et 366 nm.
Traiter 2,5 ml d’extrait alcoolique avec quelques gouttes d’HCl concentré et 0.25 g
de tournures de magnésium. Le changement de coloration :
III.2.7.2. Tanins
III.2.7.3. Coumarines
III.2.7.4. Amidon
III.2.7.6. Saponosides
Dans tube à essai on dissout quelques mg d’extrait dans de l’eau distillée et on agite
vigoureusement pendant au moins 5 min.
Etude qualitative : mettre quelques du bleu de bromothymol dans un tube à essai contenant
la décoction, si la couleur change au jaune au canari, l’extrait contient des acides organiques
[43].
44
Chapitre III : Matériels et méthodes
III.2.8.3. La densité
0.81
0.9 g / ml
0.9
d 2020 = (ρHE / ρEAU à 20°C) d 2020 = (0,9 / 1 à 20°C) = 0,9 g/ml
III.2.8.5. Le pH
45
Chapitre III : Matériels et méthodes
D’après le chromatogramme on remarque plusieurs taches sur la plaque CCM avec des
Rf différents ce qui variétés compositionnelle d’où les variétés des colorations des différents
spots sur la plaque (violet, bleu, marron) qui peuvent être des flavonoïdes ou des coumarines
d’après fluorescence.
46
Chapitre III : Matériels et méthodes
Saponosides
Flavonoides
Coumarines
Après examen sous UV, on a une fluorescence jaune, donc on a la présence des coumarines.
l’amidon
Le changement de la couleur vers le jaune canari, donc l’extrait contient des acides
organiques.
Composés réducteurs
Un test positif est révélé par la formation d’un précipité Rouge – brique, donc on a la présence
des composés réducteurs
Tanins
Un test positif est révélé par l’apparition d’une coloration bleue- verte et un précipité, donc on
a la présence de tanins.
Stérols et stéroïdes
Un test positif est révélé par l’apparition d’une coloration violacée virant au vert (maximum
d’intensité en 30 minutes à 21°C).
47
Chapitre III : Matériels et méthodes
Les bactéries ont été observées pour la première fois en microscope optique par
leeuwenhook en 1675. Ce n’est pas que deux siècles plus tard, que leur rôle dans les
processus de fermentation et dans la transmission des maladies a été découvert, et que l’étude
de leur morphologie a commencé [45].
Le monde bactérien comprend un très grand nombre d’espèces. Certain sont des
pathogènes types. D’autre sont commensales, elles peuvent causer des maladies humaines
(infection) dans des conditions favorables [46].
Le but de notre travail est l’étudier d’activité antibactérienne des deux extraits obtenus
(extrait chloroforme, phase aqueuse) et de l’huile essentielle de la plante Eucalyptus globulus,
sur les trois souches bactériennes « Escherichia coli, Staphylococcus aureus, Klebsiella
pneumoniae».
Escherichia coli
Elle a été isolée pour la première fois par Escherich en 1885. Elle est l’espèce
bactérienne qui a été la plus étudiée par les fondamentalistes [46]. Elle est
actuellement la seule espèce homologuée du genre Escherichia [45]. Cette bactérie
est connue depuis longtemps comme commensale du tube digestif et pathogène pour
l’appareil urinaire [46] [47].
Staphylococcus aureus
Elle a été identifiée de l’aube de l’ère pasteurienne par Pasteur en 1820[46], [45].Les
bactéries de l’espèce S.aureus sont des coques à gram positif de 0.5 à 1.5 µm de
diamètre, les toxi-infections alimentaires à S.aureus sont en réalité des intoxications
dues à l’ingestion d’aliments, et responsable d’un très grande nombre d’infection chez
l’homme et animale, le plus souvent impliqués dans les infections cutanés muqueuses
et digestives [47].
48
Chapitre III : Matériels et méthodes
Klebsiella pneumoniae
Appartient au groupe : Klebsiella – Enterobacter – Serratia (K.E.S) [46], [45], [47].
Ce groupe rassemble des espèces bactériennes longtemps considérées comme
commensales et actuellement des incriminées dans un grand nombre de complications
infectieuses en milieu hospitalier [45]. Elles sont souvent multiresistantes aux
antibiotiques.
Matériels
- Eau distillée
- Souches à tester
- Ecouvillon stérile
- Milieu de MULLER-HINTON
Procède
49
Chapitre III : Matériels et méthodes
- Milieu
La gélose Muller-Hinton (MH) est coulée en boite, de pétri sur épaisseur de 4 mm, sont
pré-séchées avant l’emploi.
Inoculum
- On racle 5 colonies bien isolées et parfaitement identique à partir d’une culture de
18h sur le milieu d’isolement.
- On d’échange l’anse dans 10 ml d’eau physiologique stérile à 0.9% puis 0.08 à 0.1
pour 625 nm.
Encemencement
Cette opération doit se faire dans les 15 mn qui suivent la préparation de l’inoculum. On
trempe un stérile dans la suspension bactérienne, puis on flotter l’écouvillon sur la totalité
de la surface gélosée, séché, de haut en bas, en strie serrées. L’opération doit se faire deux
en tournant la boite à 60° à chaque fois.
Après application immédiate des disques, les boites sont laissées pendant 15 mn à
température ambiante.
On fait placer 3 disques sur chaque boite pétri, une contienne Escherichia coli,
Staphylococcus aureus et Klebsiella pneumoniae, par une micropipette met sur chaque
disque les deux extraits et HE, puis on incube pendant 24h à l’étuve (37°C).
La lecture
50
Chapitre III : Matériels et méthodes
III.3.3.2. Résultats
Les diamètres des zones d’inhibitions de l’extrait (1), la phase aqueuse (2) et huile
essentielle (3) sur les souches bactériennes testés sont représentés dans le tableau suivant :
Escherichia coli 8 10 22
Staphylococcus aureus 18 16 20
Klebsiella pneumoniae 10 10 10
Tableau 13 : Les diamètres des zones d’inhibitions de l’extrait (1), la phase aqueuse (2) et
huile essentielle (3) sur les bactéries.
La figure suivant montre les zones d’inhibitions de l’extrait (1), la phase aqueuse (2) et huile
essentielle (3).
51
Chapitre III : Matériels et méthodes
Nous avons testé l’activité antibactérienne des deux extraits (la phase aqueuse et la
phase de chloroforme) et de l’HE vis-à-vis 3 souches bactériennes E.coli, Staphylococcus
aureus et Klebsiella pneumoniae.
Les mesures des zones d’inhibitions figurent dans le tableau 13 nous ont permis
d’évaluer l’activité antibactérienne des différents extraits mesurée.
On remarque que l’HE a fortement inhibé surtout la souche E.coli avec une zone
d’inhibition de 22 mm et Staphylococcus aureus avec une autre zone de 20 mm, par contre
une activité modéré avec la souche Klebsiella pneumoniae avec une zone 10mm.
Pour les extraits on remarque une petite variante d’activité ; les deux extraits
(aqueuse et chloroformique) on montre une bonne inhibition avec des zones respectives
16mm et 18mm pour la même souche bactérienne Staphylococcus aureus. Pour la Klebsiella
pneumoniae les deux on montré une activité modérée avec la même zone d’inhibition 10mm.
Le pouvoir antibactérienne des deux extraits été très faible avec la souche E.coli qui
a donné les zones d’inhibitions de 8mm et 10mm pour l’extrait chloroformique et aqueuse
respectivement.
Donc on peut dire que le pouvoir antibactérien de l’HE d’Eucalyptus globulus est
supérieure au extraits (aqueuse et chloroformique) l’activité antibactérienne est due
généralement à la composition de l’HE qui est riche aux terpènes (composés terpéniques).
52
CONCLUSION
GENERALE
CONCLUSION GENERALE
Les plantes médicinales restent toujours la source fiable des principes actifs connus par
leurs propriétés thérapeutiques.
L’objectif de notre travail consiste à faire une étude physicochimique et biologique sur
d’huile essentielle d’Eucalyptus globulus de région de M’sila- Algérie.
Les résultats obtenus des différente analyse physicochimiques, montrent que les huiles
essentielles de d’Eucalyptus globulus obtenue par hydrodistillation dont les propriétés tel que
la densité, l’indice de réfraction, d’acidité et le pH sont conforme aux exigences de la normes
AFNOR.
Pour les extraits a remarqué qu’ils ont des activités proches avec des zones d’inhibition
moyenne.
Le rendement de l’huile essentielle obtenue est très intéressent sur le plan économique
pour d’éventuelle utilisation commerciale, a noté que 100 ml de l’huile essentielle
d’Eucalyptus est commercialisé à 50 dollars. Cette opportunité ainsi que le pouvoir biologique
important de l’huile, ouvert la voie vers la mise en valeur de la plante et ces dérivés dans le
développement économique durable et dans la création de la richesse renouvelable dans notre
pays.
54
REFERENCES
BIBILIOGRAPHIQUES
REFERENCES BIBILIOGRAPHIQUES
Crunwald. J, Janicke. C : Le guide de la phytothérapie. MARABOUT.
ére
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pratiques et les produits dentaires conventionnels. J Can. Dent. Assoc.; 66: 564- .
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Chemat. F : Essential oils and aromas: Green extractions and Applications. HKB
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biochimique. Tom I. Doin Editeur.
ére
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[47] Berche. P, Gaillard. JL, Simonet. M (1989) : Bactériologie les bactéries des infections
humaines. Edition Flammarion 1ère éd. Paris.
59
الملخص
يهدف هذا العمل لدراسة الزيوت الطيارة ألوراق شجرة الكاليتوس و دراسة الخصواص الفيزوكيميائية للزيت المستخلص و
.دراسة كذلك الفعالية المضادة للبكتيريا
و كذلك. يعتبرهذا األخير مقبول جدا%3..0من خالل النتائج المتحصل نجد أن المردود المتحصل عليه و الذي يقدرب
.فعالية بكتيرية كبيرة مع بعض السالالت البكتيرية مقارنة مع المراجع
أظهر.(AFNOR) التحاليل الفيزوكيميائية المجراة على الزيوت الطيارة أعطت نتائج مطابقة للمعاييرالدولية
.الفحص الكيميائي النباتي مجموعة متنوعة من المكونات التي تشير إلى ثراء النبات بالمركبات األيضية
Résumé :
Ce travail entre dans le cadre de l’étude des huiles essentielles des feuilles d’eucalyptus ainsi
que l’étude de ces propriétés physicochimique puis l’évaluation de l’activité biologique par la
méthode de l’antibiogramme.
D’après les résultats obtenus on constate que le rendement à l’huile essentielle est de l’ordre
de 0 ,.0% qui est très acceptable ainsi que un pouvoir antimicrobien important avec quelque
souche bactérienne en comparaison avec les références.
Les résultats, d’analyses physicochimiques des huiles essentielles sont conformes à la norme
(AFNOR). Le screening phytochimique, montre une variété des composants qui indique la
richesse des métabolites dans la plante.
Abstracts :
This work is a part of the study of essential oils of 'eucalyptus, the study of physicochemical
properties and evaluation of biological activity by the intibiogramme method.
From the results obtained on the finding that the yield of essential oil is 0, 43%, very
acceptable and a significant power with a microbial strain bacterium comparison with
references.
The results of physicochemical analyzes of essential oils is comply with the standard
(AFNOR). The phytochemical screening shows a variety of components that indicates the
richness of metabolites in the plant.