Approche Analyque Suiite
Approche Analyque Suiite
Approche Analyque Suiite
Structure du marché
Structurer un marché consiste à définir chacun des types de marchés concernés.
▪ marché générique : marché de la forme
▪ marché complémentaire : marché des activités physiques et sportives
▪ marché substituts : marché des produits biologiques
▪ marché principal : marché de la diététique hors bio (330.2 M d’E en 2000) Le
marché principal peut se découper (se segmenter) en sous-marchés :
Diététique quotidienne (biscuits, goûters…)
Minceur (substituts de repas, prod. Hyperprotéinés…)
Sport (barres, boissons énergétiques…)
Diététique fonctionnelle (diabète, cholestérol…)
Chacun des sous-marchés du marché principal peut lui-même se
segmenter :
▪ Le sous-marché de la diététique minceur se segmente :
Produits secs
Produits frais
Ce découpage permet à l’entreprise :
▪ d’identifier clairement le (ou les) sous-marchés, voire sous-sous marchés sur
lesquels elle intervient
▪ d’en estimer la taille (en valeur et en volume) et l’évolution d’une année sur
l’autre
▪ d’évaluer sa position concurrentielle exprimée notamment en part de marché.
Les enquêtes
Les informations émanant de syndicats professionnels, de panels ou d’études sur un
marché ou un produit particulier peuvent permettre d’évaluer un marché. Les enquêtes
permettent de collecter des données quantitatives et qualitatives. Il est indispensable que la
taille et la composition de l’échantillon soient suffisamment représentatives de la
population étudiée, pour que les résultats soient significatifs (Cf fiche ressource n° 4 :
Elaboration d’une enquête)
Les simulations
Les MTS (Marchés tests simulés) permettent l’estimation du potentiel de vente d’un
produit avant son lancement selon le principe suivant :
Potentiel de vente
Les méthodes de simulation sont peu coûteuses, rapides et assez efficaces pour des
produits peu différenciés des produis existants et sur une période courte (1 à 2 ans
maximum). En revanche, pour des produits très innovateurs, les performances sont
faibles.
PROCESSUS
FACTEURS INDIVIDUELS
Motivations/freins DE
♦
♦ Perceptions
DECISION
♦ Croyances et attitudes
♦ Personnalité
♦ Style de vie
♦ Ressources personnelles
MARKETING
Les motivations/freins
Une motivation est une force consciente ou inconsciente, qui pousse le consommateur
à agir, c’est un mobile.
Les attitudes
Une attitude résume les évaluations (positives ou négatives), les réactions
émotionnelles et les prédispositions à agir vis à vis d’un objet ou d’une idée.
La personnalité
La personnalité est un ensemble de caractéristiques psychologiques distinctives qui
engendrent un mode de réponse stable et cohérent à l’environnement.
Le style de vie
Le style de vie peut être défini comme un système de repérage d’un individu à partir
de ses activités, ses centres d’intérêt et ses opinions.
La culture
Dès le jour de sa naissance, l’homme apprend ses modes de comportement. Un individu
assimile le système de valeurs caractéristique de sa culture, qui résulte des efforts passés de la
société pour s’adapter à son environnement, et qui lui est transmis par différents groupes et
institutions tels que la famille ou l'école.
Le comportement d’achat varie selon la nature du produit ou service acheté. Plus l’achat est
cher et complexe, plus la délibération risque d’être longue et d’impliquer de nombreux
intervenants. Assael a distingué quatre types de comportement d’achat lié au degré
d’implication de l’acheteur et à l’étendue des différences entre les marques.
De nombreuses études marketing ont été réalisées pour tenter de déterminer le rôle et
l’influence relative des différents membres de l’unité dans la prise de décision. Ils sont
souvent acteurs dans les opérations publicitaires pour renforcer ou parfois réduire leur rôle
dans le processus de décision.
1.1.4. La concurrence
1.1.4.1. Définition
« La concurrence concerne la rivalité entre les entreprises qui opèrent sur un marché et
satisfont les mêmes besoins des consommateurs ». Afin de se maintenir ou de croître sur son
secteur, l’entreprise doit comprendre la manière dont la concurrence s’exerce.
« Le Marketing - Fondements et pratique » P.L. Dubois et A. Jolibert
éd. Economica 1992 p. 230
Acheteurs Fournisseurs
Un Quelques Nombreux
Un Monopole bilatéral Monopsone limité Monopsone
Quelques Monopole limité Oligopole bilatéral Oligopsone
Nombreux Monopole Oligopole concurrence
Michael Porter (dans « l’Avantage concurrentiel éd. Dunod, 1986) a identifié cinq forces qui,
collectivement, influencent l’intensité de la concurrence sur un marché. Elles correspondent
chacune à une menace particulière pour l’entreprise en place :
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L’intensité concurrentielle sur un marché est liée :
▪ à l’intensité de la rivalité sur ce secteur : les firmes sont-elles de taille comparable ?
disposent-elles de ressources équivalentes ? Quelle est l’importance des leaders ? …
▪ à la menace des nouveaux entrants potentiels : les barrières à l’entrée sontelles
puissantes (brevets, image de marque, besoins en capitaux, accès aux circuits de
distribution, coûts…) ?
▪ à celles des produits de substitution : existe-t-il des produits de remplacement ? Quels
sont les niveaux de prix relatifs ? Quelle est la propension des clients à acheter des
produits de remplacement ?...
▪ au pouvoir de négociation des clients : degré de concentration des clients par rapport à
la concentration des firmes du marché, degré d’information des clients…
▪ au pouvoir de négociation des fournisseurs : niveaux de prix, degré de concentration
des fournisseurs, menaces d’intégration en amont…
Mesurer l’intensité concurrentielle sur un marché, c’est donc s’interroger sur la nature
et l’intensité de chacune de ces menaces.
Les différents
niveaux de
concurrence
Concurrence générique :
Autres réponses possibles pour un même
type de besoin
Identifier la concurrence, c’est donc d’abord s’interroger sur le champ et le niveau
les plus pertinents sur lesquels s’exerce cette concurrence, pour le produit étudié.
L’identification précise des concurrents en découle alors plus aisément.
La comparaison des résultats obtenus par les firmes concurrentes, donne une
approximation quantitative des positions concurrentielles. Lorsque l’évaluation
quantitative est trop délicate à obtenir, cette évaluation peut se faire par exemple sous la
forme d’une notation en + ou *
Cette présentation permet de faire apparaître les performances respectives des firmes
concurrentes et donc les forces et faiblesses de chacune d’entre elles pour chacun des
attributs.
les objectifs généraux : Quels sont les objectifs à 3 ou 5 ans définis par l’entreprise
pour son produit, en termes de valeur, de volume, de part de marché, voire de rentabilité.
les axes de la stratégie marketing :
▪ segments ciblés,
▪ positionnement,
▪ autre dimension possible : stratégie d’innovation, de pénétration (prix), de
distribution (intensive…), de communication (image…)
le mix
▪ description du produit et de ses attributs (services associés, emballage,
marque…) ;
▪ prix : niveau, conditions de paiement… ;
▪ distribution : choix des réseaux, circuits, canaux, implantations dans le
magasin… ;
▪ communication : publicité (message, média…), promotion, marketing direct…
Cet examen des objectifs et choix stratégiques ou opérationnels permet d’affiner
qualitativement les positions concurrentielles. Il peut constituer une aide à
l’anticipation des actions menées par les concurrents dans un avenir proche.
1.1.4.5. La veille concurrentielle
Pour être efficace, l’analyse de la concurrence doit être permanente. Les firmes qui disposent
de ressources suffisantes mettent en place une veille concurrentielle. Elle est destinée à
permettre à l’entreprise de se défendre face aux actions probables de la concurrence. Elle peut
avoir un objectif offensif qui consiste par exemple à identifier de nouvelles opportunités en
fonction des évolutions du marché, des mouvements stratégiques possibles des concurrents et
de leurs points vulnérables. Elle peut être utilisée pour prendre une décision marketing (prix,
distribution...) en tenant compte des réactions probables de la concurrence.
Le schéma ci-dessous présente la structure d’un système de veille concurrentielle.
1.1.5. La distribution
ASSOCIEE
• Groupements INDEPENDANTE
d’achats
• Chaînes
volontaires
• Grossistes
Franchises et • Détaillants
•
concessions
INTEGREE
Grands magasins
coopératifs
• GMS et discounters
• GSS
• Magasins d’usine
Le commerce intégré est constitué d’entreprises qui cumulent les fonctions de gros
(assurées par des centrales d’achat) et de détail (points de vente gérés par des salariés du
groupe). Le commerce intégré développe une stratégie commerciale globale pour
l’ensemble de ses points de vente et canaux de distribution et répond à une logique de
développement financier.
▪ Les grands magasins offrent en centre-ville, dans une vaste surface un large
assortiment de produits à dominante non alimentaire. Ce type de magasins connaît
actuellement des difficultés liées à l’importance de leurs charges de structure et à
la concurrence des nouvelles formes de commerce.
▪ Les magasins populaires offrent dans de multiples rayons un assortiment assez
large mais peu profond de biens (y compris alimentaires) dans une gamme de prix
assez basse avec un service réduit, le plus souvent en libre-service. Situés en
centre-ville, ils connaissent des difficultés depuis les années 60-70 pour des
raisons identiques à celles des grands magasins.
▪ GMS : ce sont les grandes et moyennes surfaces (supérettes, supermarchés et
hypermarchés) qui proposent des produits à forte dominante alimentaire, à prix
réduit et en libre-service intégral. Les plus grands points de ventes sont localisés
en périphérie des villes.
▪ Les hard-discounters proposent en libre-service sur une surface de vente réduite,
un assortiment très court de produits essentiellement alimentaires à des prix très
bas.
▪ Les GSS sont des grandes surfaces spécialisées dans un domaine spécifique :
bricolage, sport…
▪ Les magasins d’usines : créés par les producteurs, ils ont pour fonction d’écouler
les stocks de produits directement aux consommateurs à des prix dits « d ‘usine ».
Le e-commerce repose sur une boutique en ligne accessible via Internet permettant la
commande, un système de paiement sécurisé en ligne et une infrastructure logistique
puissante pouvant assurer les livraisons dans le monde entier. Le commerce électronique
se développe aussi bien sur le marché B to B (entreprise à entreprise) que sur le marché B
to C (entreprise à consommateur). C’est un puissant outil de segmentation, puisqu’il est
possible, à travers le site web, de s’adresser personnellement à chaque client. Le
commerce électronique révolutionne l’achat à domicile (les vépécistes ont été les
pionniers de la vente en ligne), bien qu’aujourd’hui la vente interentreprises représente
encore la majorité du CA réalisé en ligne. Toutes les formes de commerce traditionnelles
(indépendant, associé ou intégré) l’ont mis en place. Le e-commerce constitue pour
l’instant, une voie complémentaire aux points de ventes et pour certains commerçants
indépendants un moyen de survie.
Les grandes surfaces alimentaires et d’équipement de la maison sont presque toutes nées
pendant les trente glorieuses. Avec l’individualisation des modes de vie, la pratique du
discount gagnera les chaînes d’équipement de la personne dans les années 80. Avant que les
enseignes de produits culturels et de hard-discount ne prennent le relais.
- 1958 : GOULET TURPIN ouvre EXPRESS MARCHE
- 1960 : CARREFOUR