Arbre Des Séphiroth Au Sein de La Fleur de Vie
Arbre Des Séphiroth Au Sein de La Fleur de Vie
Arbre Des Séphiroth Au Sein de La Fleur de Vie
La Fleur de Vie
Si l’on tente de mesurer par radiesthésie, le niveau vibratoire de cette fleur de vie, le pendule dépasse tous les indices
et va bien au-delà de 5 millions d’angströms. En fait il s’agit de l’infini non mesurable, de même que la Parole de Dieu
dans Ses Révélations. J’ajoute que ce dessin bien placé dans une pièce (voir le Feng Shui) augmente énormément le
niveau vibratoire de la pièce en rétablissant l’équilibre avec les forces telluriques plus ou moins fortes du lieu. De plus
cela annihile tous les effets néfastes des ordinateurs et autres émetteurs d’ondes électro-magnétiques. Il est donc
recommandé pour un cabinet de travail thérapeutique, mais pas pour une chambre à coucher ou une pièce à vivre.
La « Fleur de Vie »est un dessin géométrique qui représente toute la structure de l’Univers, le Cosmos et son
ordre parfait.
Elle contient dans ses proportions, tous les principes vibratoires et aspects géométriques de l’Univers (dont les solides
de Platon) et l’Etoile tétraédrique (découlant de l’isocaèdre à 20 côtés) qu’on dit être la forme du véhicule de conscience
appelé MER KA VA. On trouve cette Fleur de Vie visuellement sur certains murs d’un des temples d’Abydos en
Égypte, mais aussi dans de nombreuses cultures à travers le monde.
Elle est constituée d’un cercle, par le centre duquel passent 6 autres cercles qui engendrent eux-mêmes d’autres cercles ;
on se limite à 5 cercles dans le sens de la hauteur et à 5 dans les diagonales, le tout étant contenu dans un grand cercle.
L’Arbre des Sephiroth, dont nous allons maintenant parler, est une des figures logées dans ce schéma.
Si vous réalisez vous-mêmes ce dessin et que vous tentez de le projeter en 3 dimensions, vous y découvrirez les 5 corps
platoniciens ou polyèdres réguliers, bases de tous nos systèmes de vie : le cube à partir du carré, le tétraèdre à partir du
triangle équilatéral divisé en 3, un octaèdre à partir de l’hexagone qui comporte 8 faces de triangles équilatéraux
identiques et enfin un dodécaèdre pentagonal qui comporte douze facettes pentagonales identiques, et enfin l’isocaèdre.
La rotation du cube à l’intérieur d’un cercle sur un angle de 72°, crée la molécule d’ADN qui est la base même de
la vie.
Ce nombre de 72, lié au nombre d’or, se rapporte au treillis de la Conscience cosmique existant tout autour de
notre globe terrestre.
Pour en savoir plus, lire le livre de Drunvaloo « l’ancien secret de la Fleur de Vie » aux éditions Ariane (prendre bien le
temps d’intégrer le tome I avant de lire la suite). Kabbale et Arbre des Sephiroth
Certaines représentations de l’Arbre des Sephiroth, positionnent les Sephiroth latérales en inversion par rapport
au schéma ci-dessous de la Tradition.
Comme tout le principe du travail sur soi est de revenir à l’image et la ressemblance de Dieu, c’est comme si courrions
derrière Dieu qui nous tournerait le dos (Hokhmah, Hesed, Netsah seraient donc la partie gauche de Dieu, si on veut lui
donner une forme humaine – voir dessin ci-contre de la tradition kabbaliste).
En revanche, lorsqu’on fait une séance de spagythérapie en envoyant des vibrations « redressseuses » sur les différents
centre énergétiques, Toni Céron propose une certaine technique en considérant le schéma de l’Arbre comme un homme
vu de face; les sephiroth sont alors inversées par rapport au schéma de la Tradition, c’est-à-dire aux énergies de Dieu.
Considérons cela autrement : Moi, humain j’essaie de voir mon double divin vers lequel je tends et donc, j’essaie de
l’apercevoir en me regardant dans un miroir;
Qu’y vois-je ? Un autre personnage qui me montre ses centres énergétiques à l’envers.
C’est pourquoi dans toutes les traditions et notamment dans la tradition hermétique, le plan d’évolution humain passe-t-
il par un retournement des énergies (voir aussi Annick de Souzenelle qui en parle dans le Symbolisme du corps
humain). Le retournement est une mutation (hébreu « metou »), un changement de peau (la tunique de peau qui est
masque/protection) en passant de l’inaccompli à l’accompli (mort à soi-même comme expliqué par le mythe déluge où
toutes choses doit mourir sauf Noé et sa tribu (Genèse VII versets 21/22).
Le premier retournement (qui correspond plus à une prise de conscience de notre nature d’être) a lieu au niveau
de la ligne Hod-Netzah appelée « Porte des Hommes » alors que le véritable retournement, pour aller vers son
accomplissement se vit au niveau de la gorge (donc vertèbres cervicales= Porte des Dieux) correspondant à la
note Fa# du système d’évolution basé sur 13 chakras.
DÉFINITION
(d’après les textes de M-A. Ouaknin et l’expérience psychothérapeutique alchimique de R. Breuillé)
C’est un des éléments de méditation et d’études des Kabbalistes hébreux et de nombreux spiritualistes depuis
plusieurs siècles. Pourquoi donc ?
Si nous partons du principe spirituel, et acceptons ledit principe qui veut que l’être humain soit convié à revenir à
l’Image et Ressemblance de Dieu (Genèse), comme Dieu ne peut pas être défini et encore moins décrit, comment faire ?
Le passage par l’incarnation terrestre repose sur le sens d’une certaine réalisation de vie selon un schéma personnel
(propre à chacun), mais avec des règles et des lois divines (qui ne sont point religieuses, ni donc dogmatiques). Le
schéma personnel trouve en général son accomplissement dans une activité professionnelle qui ne pourra se réaliser
avec justesse qu’à partir d’une construction d’être… avec bien sûr, la coloration particulière donnée par les lois divines.
Du fait de son attachement aux Lois, cette activité, dans son accomplissement, va forcément présenter une forme
différente d’un métier régi par les lois humaines. C’est dans la juste réalisation de leur activité archétypale que les
humains peuvent ainsi mettre leurs pas dans Ceux de Dieu et donc revenir à son Image : il s’agit de qualité de nos actes
et non pas de quantité récompensée par le profit (immodéré et spéculatif).
Mais avant de pouvoir réaliser ces actes justes, il est nécessaire d’établir une structure, sans laquelle aucune
construction ne pourrait se faire, de la même manière qu’une activité quelconque ne peut réussir sans un apprentissage
adéquat.
Et c’est là que le génie des Kabbalistes va se révèler (aidé en cela par l’inspiration divine autant que par la mémoire des
enseignements égyptiens) à travers la création de l’Arbre des Sephiroth qui va devenir la structure humano-divine de
tous ceux qui voudront s’y référer.
L’Énergie première de Dieu est ainsi subdivisée en 10 domaines (ou recueillie dans 10 coupes) qui sont autant des
étapes d’ouverture de la conscience humaine que l’on rencontre selon un parcours initiatique.
Ainsi, tout être humain peut se construire sur des bases solides, qui se trouve être le meilleur cadre de référence
possible, le seul, l’unique puisqu’il repose sur l’Absolu du Créateur. Les Alchimistes n’ont fait que reprendre les
principes de base de l’enseignement kabbaliste en le rendant peut-être plus pragmatique mais surtout en le dotant d’une
dimension psycho-thérapeutique. Tout le cheminement alchimique revient pour celui qui y pénètre, à transposer les
idées symboliques et philosophiques des lois et recommandations divines des Révélations, dans une construction
pratique de soi, à partir d’une structuration psychologique tenant compte autant du programme divin que de son
application pragmatique dans le monde.
1.Aspect psycho-spirituel :
C’est surtout sous cet aspect qu’on peut le rattacher à l’Arbre de Vie structurant. A ce stade, il est un guide, car il pose
des jalons sur notre chemin évolutif, en permettant de nous repérer quant aux étapes de travail sur soi. Pour « revenir à
l’Image et Ressemblance de Dieu », l’humain à travers l’Arbre va intégrer devoir intégrer les divers attributs de Dieu,
ceux qui avait été confiés à Adam.
La Lumière divine recueillie dans ses 10 réceptacles (sephiroth qui deviennent alors des roues d’énergie) est organisée
selon un ordre irréprochable pour réaliser la vie sur terre.
Aujourd’hui, nous découvrons que le dessin de l’Arbre est contenu dans la Fleur de Vie, ce qui traduit une belle vision
des kabbalistes du 16 ème siècle et notamment de Rabbi Issac Louria qui semble être à l’origine de la première
représentation de l’Arbre sous la forme que l’on connaît, et notamment en la faisant superposer avec le corps humain.
Et comme nos étapes d’évolution sont intimement liées aux dérèglements psycho-organiques (et vice-versa), nous
pouvons ainsi, dans l’autre sens, relier nos décalages de santé à nos blocages d’évolution, c’est-à-dire aux endroits en
nous où l’énergie de Dieu ne pénètre pas.
Toute évolution spirituelle reste bloquée, tant que le problème soulevé ou désigné de la sorte n’est pas réglé et que la
prise de Conscience des comportements erronés n’est pas venue.
2.Aspect physiologique :
C’est ainsi que l’Arbre est la représentation du corps humain au plan physiologique, et à ce titre, les dix Sephiroth sont
organisées, on pourrait dire dressées à la manière d’un corps (c’est là qu’on va commencer à comprendre que c’est
vraiment une structure de vie, le squelette temporel de l’homme divin). L’Énergie première de Dieu se matérialise dans
la première Sephira représente les racines que sont les jambes (Malkuth : le Royaume), puis monte au complexe uro-
génital et ses fonctions éliminatrices et sexuelles (Yesod), ensuite viennent le ventre et le torse avec leurs organes
transformateurs et enfin le retour à la tête au poste de commande (Kéther). De par leur rapport avec les organes, les
Sephiroth ont également leurs correspondances avec l’énergétique chinoise et l’enseignement indien et nous y
retrouverons, outre les huit « merveilleux vaisseaux », les centres d’énergie que sont les « chakras ».
3.Aspect guérisseur
C’est parce qu’il y a en permanence un échange entre physique, énergétique, psychologique et spirituel, que l’Arbre des
Sephiroth peut être considéré comme un Arbre guérisseur ; en fait il nous renvoie invariablement à notre conscience et
nos propres capacités internes de guérison. C’est le Christ guérisseur que Paracelse appelait « Médecin fidèle », qui est
en nous et qui fera le travail, dans la mesure où il est sollicité : pour cela il nous faut entrer dans l’acceptation que nous
sommes réellement des « Elohim », des êtres divins par essence.
Chaque individu, en pénétrant l’Arbre des Sephiroth, incorpore en même temps le Tétragramme divin YHVH (l’Arbre
en étant aussi une projection puisque comme nous l’avons dit il est le réceptacle de la Lumière de Dieu) et entre donc
bien dans sa destinée terrestre qui est avant tout spirituelle (la matérialité n’étant qu’un outil pour la réaliser).
Le cheminement sur notre voie d’évolution devient alors une véritable progression alchimique (transformations
successives) qui nous emmène du sommeil de l’inconscience vers l’Œuvre au Noir, puis vers l’Œuvre au Blanc
par la Porte des Hommes, pour nous préparer au « Banquet des Dieux », c’est-à-dire les x. »Noces Alchimiques »
avec notre Créateur, aboutissement de l’Œuvre au Rouge en passant la Porte des Dieu
L’Œuvre au Rouge n’est pas une fin en soi, mais doit se prolonger bien au-delà.
En effet, au-delà du triangle supérieur, le chercheur est appelé à faire l’expérience du Rien, du Vide, celui qui
était là avant la Création et qu contient LE TOUT en potentialités.
Il rejoint alors le feu primaire en réalisant la véritable unité avec l’Intelligence Créatrice.
Ajoutons que selon une certaine tradition alchimique, l’être humain doit parcourir plusieurs fois le circuit complet de
l’Arbre, avant d’entrer dans cette pleine conscience. C’est ainsi qu’à chaque passage, il affine le travail sur lui, en
débusquant certaines facettes de lui qui étaient restées masquées aux précédents passages.
DESCRIPTION KABBALISTE
Cet Arbre repose sur 3 colonnes qui permettent (ou tentent de réussir) l’harmonie et l’équilibre du monde : la
responsabilité réside bien sûr dans les hommes qui voudront ou non mettre en application la philosophie qui s’en
dégage.
La colonne de gauche est appelée DIN soit la Justice et celle de droite HESED l’Amour. La colonne centrale est
l’Harmonie nommée TIPHERETH, découlant ou réunissant les deux autres.
Le mot « Amour » de la colonne de droite relève sans doute d’une traduction juste dans un contexte général, mais
certainement pas dans celui où nous l’entendons couramment dans notre société. En effet, sur un plan ontologique,
« Hesed (1ère sephira de la colonne de droite) est une force d’expansion et d’extension qui se laisse aller à sa nature, de
manière large, généreuse et spontanée. C’est la force qui va, la force de l’être qui n’est que ce qu’il est et qui travaille
par identification, par union, communion, proximité, intimité et ressemblance. C’est la totalité. » (Armand Abecassis,
Les temps du partage).
Le Hesed est donc l’énergie incorporée par celui qui recherche son Dieu (dans son image première) et pour ce faire il
est obligé de se désorganiser (casser ses structures premières) au maximum pour rejoindre « l’Etalé sur l’univers »
(Dieu dans la Révélation d’Arès) en se donnant (en physique : entropie=désorganisation), et qui peut prendre toutes les
formes de manière indifférenciée (en psychologie cela représente tous les lâchers-prises que l’on est obligé de faire en
abandonnant toutes nos croyances et actes de vie erronés, grâce aux outils de discernement).
On pourrait, d’une certaine manière le comparer au dernier hexagramme du Yi-King n°64 « Avant l’accomplissement »,
ou tout est à faire maintenant que toutes les énergies ont été nommées. Et comment faire autrement que par l’Amour,
qui est l’agent de créativité par excellence.
La colonne de gauche « Justice » ou « Rigueur » est la force de limitation, de détermination et de définition. C’est
l’univers de la maîtrise et du pouvoir, de la justesse. Par la différence et l’altérité, elle permet l’extériorisation radicale.
Elle est la séparation et la distinction entre les termes en relation. Mais par sa force de retenue et de suspension au sein
même de l’expansion, elle évite le débordement.
Le Yi-King offre encore ici une image comparative avec son avant-dernier hexagramme n°63 « Après
l’accomplissement », ou les 2 énergies de la vie – Feu et Eau – se trouvent distinguées et en parfait équilibre qui est
aussi un arrêt du mouvement, donc de la vie. C’est aussi la structuration nécessaire, le cadre indispensable à la
créativité, qui doit passer par des règles et lois.
On comprend dès lors que le monde ne peut reposer ni sur l’amour seul, ce qui serait destructeur, ni sur la seule justice,
ce qui serait insupportable. L’enfant a besoin de limites pour s’épanouir et pour devenir ensuite l’adulte (a-dualité),
comme le fleuve a besoin d’un lit pour ne pas déborder sur les champs alentours… comme une partition musicale qui
possède des lois est plus riche qu’une libre improvisation, même la plus brillante, et comme les millions de
combinaisons offertes au jeu d’échecs, résultent de règles que les joueurs connaissent et respectent.
La réalité véritable consiste donc dans l’équilibre de ces deux forces, réalisé dans la colonne du milieu « Harmonie »
qui consiste pour un être humain à rester lui-même dans la relation à l’autre (encore cela nécessite-il qu’il ait intégré son
archétype, son identité véritable), et de ce fait respecté dans sa singularité (ou qui devrait l’être).
Il s’agit d’aller de tout son élan généreux vers l’autre et de le laisser « être » en même temps, selon ce qu’il est et ce
qu’il désire être (à noter qu’il y a à ce niveau tout un travail psychothérapeutique – trop souvent tardif – à réaliser,
puisque malheureusement les éducations sont organisées hors de la connaissance du plan de l’être).
Il s’agit d’autoriser et, en même temps, de donner les règles du jeu (ontologiques et divines et non pas celles créées par
les humains, quoiqu’il faille aussi malheureusement composer avec elles). Pour pouvoir aimer tout le monde, il faut
d’abord être capable d’aimer quelqu’un dans sa singularité, en commençant par soi-même, en s’adressant à lui en tant
qu’être de réalité unique et irremplaçable.
C’est dans la différence reconnue et aimée que chacune des parties en relation émerge alors de la confusion, du désordre
et de l’anonymat. Beaucoup de professionnels de l’entraide , et du service social – religieux ou non, et les politiques,
devraient bien méditer cela avant de lancer « leurs mesures » sur le terrain.
La relation sépare et relie à la fois, relie parce qu’elle sépare et ne peut relier que parce qu’elle distingue.
L’amour a besoin de distinction : c’est telle personne et pas une autre, tel visage et tel parfum, etc. Aimer c’est
s’adresser à quelqu’un qui existe à titre de réalité unique, irremplaçable. Un Hesed sans Din conduirait à cette forme de
confusion radicale qui irait jusqu’à l’inceste.
L’Amour équilibré par la « Rigueur » se produit donc dans la lucidité et la maturité, et leur rencontre dans la limitation
réciproque (on peut ainsi comprendre pourquoi tant de mariages et concubinages ne durent qu’un temps). La différence
de l’autre s’impose comme appel à l’enrichissement et à l’ouverture. On peut alors avancer que « Compassion » et
« Splendeur » découlent de la relation à égale distance entre domination et soumission, fusion et altérité, continuité et
séparation.
C’est ce qui peut alors se déployer à partir de la sephirah « Malkhuth », le royaume (correspondant au chakra de base où
est lovée la Kundalini, l’énergie de vie), entraînant alors l’humain dans son évolution qui est aussi ascension pour son
retour vers Dieu (ou dit autrement pour retrouver l’Image et la Ressemblance).
D’ailleurs toute réaction, n’est-elle pas le signe qu’une vérité est en train de nous titiller pour faire un travail de
sape dans nos certitudes ?
C’est ainsi que le Christianisme a porté son choix sur le culte de l’Amour. Il a hypertrophié la notion biblique en
enseignant que l’amour divin comble l’homme de ses grâces et que les rapports entre les hommes doivent être basés
uniquement sur l’amour et la charité (pilier de droite). En ignorant presque totalement le second pilier, le christianisme
a provoqué un affaiblissement de la conscience morale et a ouvert la porte aux graves crises sociales au milieu
desquelles l’humanité cherche en vain la synthèse de l’amour et de la justice sociale.
L’Islam, au contraire, a épousé le Din poussé à l’extrême, l’idée de la loi absolue. Il l’a érigé en croyance exclusive et,
l’appliquant au principe universel, il proclame la dépendance de l’homme envers une loi omnipotente, aussi bien dans
sa volonté que dans ses oeuvres et sa destinée. L’homme est soumis, impuissant, aux décrets absolus de Dieu, à la
prédestination du bien et du mal, à la fatalité. Ainsi, la civilisation musulmane a-t-elle pu former des populations
dont certaines franges peuvent facilement tomber dans le piège du fanatisme qui déborde vers le terrorisme, seule façon
pour les fanatiques d’imposer leur loi. Et bien sûr, la force exaltante de l’amour fait défaut, de ce fait, l’islam ne peut,
lui non plus, tracer pour l’humanité la voie du salut.
La religion de Bouddha, (et ses religions cousines comme le Shivaïsme, l’Indouisme ou le Vishnouïsme…) a voulu se
rattacher à l’axe du milieu. Ce furent les peuples du « royaume du milieu » qui eurent les contacts les plus directs
et les plus anciens avec les communautés juives, mais leurs grands sages délaissèrent un autre aspect du judaïsme
et certainement le principal.
En effet les trois colonnes n’existent que pour soutenir l’édifice lui-même, qui comprend le plan supérieur (forces
spirituelles), le plan médian (forces morales) et le plan inférieur (forces matérielles). Or le salut du monde dépend du
maintien de l’harmonie préconçue dans l’ensemble de ces divers éléments. Et le Bouddhisme, tout en recherchant la
voie du milieu, est resté figé dans les sphères supérieures, où il se perd dans la contemplation mystique.
Parallèlement, il exige une vie ascétique, considérant que la souffrance, qui est le contenu de la vie humaine, résulte de
la passion, et que le renoncement à soi-même est le seul moyen de s’affranchir de cette dernière. En se détournant ainsi
de la sphère inférieure, de la vie concrète sous toutes ses formes, au lieu de tenir compte de sa réalité (ne dit-il pas que
le monde n’est qu’illusion : maya), le bouddhisme forge une civilisation mystique et spiritualiste, au caractère
impassible et statique, manquant de ce fait d’essor pour transformer la condition humaine. Tout entier perdu dans sa
méditation, un bouddhiste est incapable de réaliser le royaume de Dieu sur terre. J’oserai avancer que la civilisation
tibétaine s’est effondrée et passée sous la coupe d’une Chine très matérialiste, justement en corollaire de ce principe.
Une civilisation construite sur un seul des piliers est destinée à s’écrouler à plus moins longue échéance.
La religion juive n’échappe pas non plus au risque de déséquilibre social et spirituel. S’il se produit, cela est encore dû
à une mauvaise compréhension des principes divins et de ce que Dieu veut réellement pour l’humain. En effet, Dieu a
créé le monde mais n’a pas créé la religion. Et de ce fait la plus grande catastrophe qui arriva au peuple juif fut quand
la Torah est devenue une religion !
Lorsque les lois de la Tora, deviennent une fin en soi, en oubliant toute la dimension spirituelle à laquelle ces
commandements pourraient nous porter si nous les appliquions, il y a « religion » (qui a perdu son sens de reliance).
Nous voyons alors naître une orthodoxie qui, dans le schéma des 3 colonnes, peut certes positionner le judaïsme sur la
colonne du milieu, mais vers les sphères du bas, déconnecté des sphères de la spiritualité. On voit aujourd’hui comment
Israël se débat (et se bat) pour subsister ; l’effondrement de sa civilisation hébraïque ne lui a pas servi d’exemple et elle
recommence les erreurs du passé.
A toutes ces formes imparfaites de religiosité, la kabbale, issue certes du judaïsme, est certainement la voie de
l’Harmonie. Et toutes les personnes, psycho-sociologues, thérapeutes, coaches et soignants qui s’y réfèrent, loin de se
limiter à une sphère spéciale, veulent embrasser dans leur action, l’ensemble des fonctions et des relations humaines,
l’amour et la justice, la liberté et la loi, la contemplation mystique et l’action créatrice, afin d’être en mesure de réaliser
un but universel : ceux-là peuvent réellement porter le nom d‘holothérapeutes.
A ce stade de la comparaison il nous paraît indispensable de parler des Révélations reçus à Arès en Gironde, en
1974 et 1977.
Toutes les religions décrites ci-dessus sont issues de déviances à partir de Révélations reçues par des « prophètes »,
hommes du peuple choisis par Dieu pour leurs qualités intrinsèques et donc les plus appropriés pour transmettre Sa
Parole. Ces Révélations, surtout les dernières ont toujours eu pour objectif de signaler les déviances en question et de
remettre la spiritualité à sa vraie place (comme le Coran en dernier). Et, comme Il le dit dans Sa Révélation d’Arès,
Dieu est obligé de venir régulièrement (tous les mille ans, grands ou petits) rappeler aux Hommes leurs erreurs et leurs
péchés.
Nous autres, contemporains de cette Révélation donnée à Arès, avons la chance qu’elle n’ait pas encore été transformée
(cela ne fait que 30 ans) mais surtout qu’elle nous fût donnée à une époque où l’imprimerie immédiate et la
transmission informatique interdisent dorénavant toute fraude, plagiat déformant et récupération par les pouvoirs en
place. Il est bien entendu, que lesdits pouvoirs se sont coalisés pour ridiculiser Prophète et Parole, mais nous ne
pouvions pas nous attendre à autre chose.
Alors, lire la Révélation d’Arès est autant édifiant et rassurant pour l’avenir de l’humanité, que dérangeant pour ceux
qui sont encore attachés à tous les avantages que leur procure leur religion.
Vous verrez que Dieu ne se place ni du côté de l’amour bêtifiant ni du côté des règles strictes, mais tout simplement
appellel’homme à se changer, en lui montrant le chemin du milieu (les sentiers chevriers).C’est certes un chemin
difficile d’accès où l’on se griffe et prend des bleus, mais sur lequel chacun peut ressentir Son Aide (Il n’abandonne
personne dans sa pénitence) : c’est le principe même des thérapies de transformation alchimique et des protocoles de
travail que nous avons mis en place, sous Son regard bienveillant (a priori – les déboires éventuels nous auraient depuis
longtemps prouvé le contraire).
(1) Le symbolisme du corps humain aux éditions Dangles et en poche chez Albin Michel. Voir aussi le reste de sa
bibliographie, plus tournée vers l’évolution spirituelle, mais tout aussi passionnante.
(2) La simple visualisation de nos maux sur l’Arbre des Sephiroth ne suffit pas à nous guérir. Encore faut-il entamer un
travail de fond avec le thérapeute adéquat qui saura débusquer au fond de notre inconscient la douleur primale qui a
engendré nos blocages. Bien entendu il s’agit en premier d’un travail actif de la part du consultant auquel le thérapeute
apporte sa collaboration. Chacun apportera alors sa technique comme par exemple, l’analyse trans-générationnelle et
psychosomatique ou une certaine forme de kinésiologie. Nous verrons au chapitre de la pratique Psycho-Spagyrique,
qu’en cours de séances, et selon les personnes, des mémoires s’ouvrent d’elles-mêmes (sans régression programmée)
amenant ainsi ces personnes à prendre conscience ou les mettant sur la voie de leur choc émotionnel primal).C’est la
surveillance de nos comportements et réactions qui nous disent si on est débarrassé ou non de nos « démons ». En effet,
on peut facilement retomber dans nos travers compte tenu des mauvaises habitudes prises et ancrées en nous depuis de
nombreuses années. Après, il faut souvent avoir recours , à certains auxiliaires médicaux qui travailleront aussi sur nos
blocages nerveux, musculaires et articulaires. Le Christ guérisseur est en fait notre part spirituelle, l’énergie de vie qui
VEUT notre redressement et notre positionnement d’Homme Conscient dans sa voie d’évolution. C’est le Médecin
Fidèle de Paracelse.
Source :http://psycho.alchimie.free.fr/