Libre Ech
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Libre Ech
Thème sur :
INTRODUC TION
L'Algérie s'est engagée dans une politique de reforme visant à mettre en place
les instruments nécessaires au fonctionnement d'une économie de marché. Cette
politique entamée depuis le début des années quatre-vingt dix s'est, entre autres
aspects, concrétisée par l'adoption de lois et règlements qui auraient le potentiel de
favoriser l'implantation d'entreprises, faciliter l'entrée dans et la sortie du monde des
affaires, et assurer toute la sécurité nécessaire aux transactions économiques et
financières.
Une telle politique ne peut réussir que si le respect de la volonté des opérateurs
économiques et des forces du marché est respectée et sanctionnée par des lois claires
et une justice vigilante et efficace. De même une telle politique suppose une
extension du champ de la propriété privée et un respect de cette dernière et de toutes
les transactions qui la concernent.
Dans la vie économique d'un pays, l'Etat intervient constamment en traçant des
objectifs et en instituant des instruments pour mieux atteindre ses objectifs,et La
politique commerciale est l’instrument efficace pour atteindre des objectifs
commerciaux liés aux échanges extérieurs, tout en contribuant au bien être maximum
du pays. La détermination de la politique commerciale est rattachée à l'ensemble de la
politique économique du pays et à sa dépendance envers les politiques économiques
adoptées par les autres pays; et dans une économie mondiale intégrée, la politique
économique d'un pays affecte celles des autres pays.
Pour mesurer l'impact véritable de la protection ainsi que ses conséquences sur
l'allocation des facteurs de production et sur l'activité productive du pays, il est
préférable d'en baser l'évaluation sur la valeur ajoutée que l'activité protégée ajoute
aux produits importés.
Certaines études ont arrivé à des résultats qui concerne la protection effective
des pays, on constatant que la structure tarifaire aboutit à une protection effective
négative, c'est à dire que la valeur ajoutée unitaire dans une production est
négative après l'imposition des intrants. Et dans d'autres pays, les études ont montré
que les taux effectifs de certains d'entre eux sont positifs et qu'en classant les taux
effectifs de protection certains Etats sont plus protectionnistes que d'autres que ne le
laisse croire leurs taux nominaux de protection.
Notre travail démontre les effets de la structure douanière dans le cas d'un seul
pays qui est l'Algérie, et les différents changements économique pendant la décennie
des années 90’s et le début du vingt et unième siècle. Dans ce mouvement de
désagrément douanier depuis 1990, quelle est la structure des tarifs nominaux et
effectifs de l'Algérie et comment cette structure a-t-elle évolué de 1989 à nos jours
? Et quelles ont été les caractéristiques de l'activité économique de l'Algérie
?quelles sont les avantages et les inconvénients de l’accord conclu avec l’union
européenne ? Quelles sont les Conséquences de l’adhésion de l’Algérie à
L’OMC ?est-ce l’économie algérienne est prête d’affronter l’économie mondiale.
Nous tenterons d'apporter les éléments de réponses à ces questions dans notre
travail, on divisant ce dernier comme tout travail classique en deux parties: une partie
théorique et l'autre pratique dans la mesure où la théorie se nourrit de la pratique tout
autant que la pratique de la théorie, et que les deux sont indissociables.
Chapitre I : La protection
douanière et le libre échange
La protection douanière et le libre échange 8
Section. I : La protection
douanière
La protection douanière et le libre échange 11
pour produire cette quantité au pays, un coût qui aurait pu être évité en
important cette quantité.
La surface 2 est appelée la perte sèche de la production liée à
l'imposition du droit de douane t.
La surface 4 ; représente la quantité demandée qui a disparue après
l'instauration du droit de douane. Elle représente la perte sèche de la
consommation.
La différence entre les deux restrictions, est que dans le cas du RVE le
pays exportateur met des limites à l'exportation d'un produit; il bénéficie de
la rente illustrée par la surface 2 du graphique 2.
La rente est versée par les consommateurs nationaux aux exportateurs
étrangers; ils financent les firmes étrangères en les rendant plus concurrents
que les firmes nationales. Un exemple de RVE, peut être illustré par le
fameux accord de multifibre AMF, un accord régulateur du commerce de
textile et des vêtements des pays en développement PED vers les pays
La protection douanière et le libre échange 17
- Le deuxième effet qui n'est pas souhaitable par l'Etat est, ta baisse de
la consommation avec un surplus des consommateurs illustré par les
surfaces 1 et 2, d'où une perte sèche.
1 –protection à l’importation :
Supposons que le grand pays est l'unique acheteur du produit offert
par le pays étranger ; autrement dit, il a un pouvoir de monopsone.
En imposant un droit de douane, le grand pays peut influencer sur le
prix mondial en sa faveur et améliorer son bien être.
Ceux ci peuvent être démontré par le graphique 4.
La protection douanière et le libre échange 19
2-protection à l’exportation :
Le grand pays exportateur à un pouvoir du monopole. Pour accroître
le prix du bien destiné à l'exportation, le pays cherchera à réduire sa
production et ses ventes de ce bien.
Sa politique peut consister à réduire ses exportations et bénéficier
d'une amélioration des termes de l'échange en faisant monter le prix des
exportations. Le pays taxera les exportations pour réduire son offre
d'exportation.
Le grand pays est importateur du bien avec une demande illustr6e par
la courbe D et le pays étranger l'exportateur du même bien avec une offre
représentée par la courbe S* . Le graphique 5, schématise ces deux courbes.
L'instauration d'un droit de douane faible sur l'importation du produit
par le grand pays a pour effet de glisser la courbe d'offre étrangère de S* à
s*.
Avec cette variation la consommation du grand pays varie aussi, elle
diminue de Q à Ql, avec une. Augmentation du prix au niveau Pl. En même
temps le droit de douane incite le pays exportateur à offrir le produit pour un
prix bas ; pour un prix P2.
Le droit optimal de douane, est le droit de douane qui maximise le gain net
du pays qui l'instaure et, celui qui égalise les pertes supplémentaires et les
gains supplémentaires lorsque le droit de douane change.
Il peut être démontré d'une façon générale sur le graphique 6.
La protection douanière et le libre échange 23
Il vient : t* =M dP/ dt
p dm/dt
Soit l'inverse de l'élasticité d'offre étrangère e, c'est à dire que t* = l/e .
POUR CONCLURE :
Après les mercantilistes, les premiers qui ont traité des problèmes
concernant le commerce international sont les classiques tout en fondant
la théorie du commerce international comme l'économiste A.Smith, D.
Ricardo.
A partir de la fin du 19ème siècle, la théorie classique du commerce
international a trouvé un second souffle avec les néoclassiques qui ont
utilisé pour les mêmes préoccupations des moyens d'analyse nouveaux sans
rejeter l'apport classique notamment les fonctions de production, les taux
marginaux de substitutions entre les produits et entre les facteurs, les
courbes d'indifférence à la consommation, avec abstraction des mécanismes
monétaires.
Les rapports d'échanges internationaux pour les classiques prennent la
forme de rapport entre quantités de biens échangés, et pour les néoclassiques
la forme de rapport de taux marginaux de substitutions.
Les deux courants partent d'économies nationales fermées, ayant des
structures données, se demandant à quelles conditions ces économies
auraient avantage à s'ouvrir au commerce international dans quelles
productions les pays devraient se spécialiser et comment se détermine le
rapport d'échange international.
A. Smith démontre les biens faits d'un libre commerce entre les
nations en démontrant que le commerce international stimule la division du
travail en élargissant les débouchés pour ch3que pays, cette division élève la
productivité du travail humain.
Le Vin 100 h 80 h
Le Drap 20 h 40 h
Le Portugal 80 h 90h
L'Angleterre 120 h 100h
Coût comparé de V/D 0,88 1,2
Coût comparé de D/V 1, 13 0,83
(6) M.Byé, G.D Debernis « relation économique internationales-les échanges internationaux »,P 48
(7)R.sandretto, « le commerce international » P 59
La théorie du libre échange 33
En autarcie,
- au Portugal une unité de vin s'échange contre 0,88 unités de drap ;
- en Angleterre, une unité de vin s'échange contre 1,2 unités de drap.
En libre échange,
Si les Portugais vendent leur vin aux anglais, ils obtiendront par unité
de vin 1,2 unités de drap; qui est une quantité supérieure à 0,88 unité
obtenue en autarcie. Et si les Anglais vendent leur drap sur le marché
portugais, ils auront l'équivalant de 1,12 unités de vin qui était de 0,83 en
autarcie, donc il y a gain à l'échange.
Chacun des deux pays produit des quantités limitées des deux biens,
qui sont détem1inées par les droites AB et CD en utilisant pleinement le
facteur travail.
Les productions possibles sont déterminées par le triangle OAB pour
l'Angleterre et le triangle OCD pour le Portugal.
Le rapport d'échange international est déterminé par les droites AB' et
C'D qui sont parallèles.
Après l'ouverture des frontières, l'Angleterre produit la quantité A de
drap et le Portugal la quantité D de vin.
Si on prend le point m du graphique 8, l'Angleterre produit et
consomme OH de drap et Hm de vin en isolement.
En libre échange, elle consomme en ce point la même quantité de drap
et exporte HA de ce même produit, et importera Hm' de vin, une quantité
supérieure à la quantité qu'elle consommait en isolement: Hm' > Hm.
Le Portugal, en isolement consomme au point L : OK quantité de vin
et KL de drap. Après la spécialisation, il ne produira que du vin, et s'il
consomme OK de vin il exportera KD de ce même bien, et importera
pour la consommation KL’ de drap, supérieure à KL en isolement.
Donc, le gain tiré par les deux pays est égal mm' pour l'Angleterre et
LL' pour le Portugal.
Si le drap anglais est très demandé par les Portugais, et le vin peu
demandé par les Anglais, le terme d'échange est favorable en Angleterre;
donc la forme de la courbe est commandée par les besoins et les revenus du
pays.
La détermination du rapport d'échange international dépend de
l'élasticité des deux demandes par rapport aux prix ; la variation de la
demande par rapport à la variation du prix.
Supposons que l’Angleterre développe son industrie et utilise une
technologie nouvelle et rapide pour la production drapière; le drap devient
moins cher en terme de vin, le Portugal demandera plus de drap.
diagrammes :
Soit les points HI et HII des deux courbes de contrats des deux pays.
On trace AI HI et BI HI des droites parallèles aux droites AI HI et BI Hl.
successivement; l'identité des fonctions de production et tout point des
droites AI HI et de AII Hll , fait que la productivité marginale des facteurs
dans la production de A est la même dans les deux pays, et pour le bien B
tout au long des droites BI m et BU mI. Ainsi le couple de points
correspondants, HI et HII définit un équilibre international.
facteur qui est utilisé pour la production et qui fera augmenter son prix. Par
contre la production des biens substituant aux importations,
demandera le facteur rare au prixélevé que la demande deviendra faible et le
prix baissera.
Donc l'échange rend moins abondant le facteur abondant et- atténue la
pénurie du facteur rare.
P .Samuelsonsous certaineshypothèses,démontreque l'échange des
produits est un substitut de la libre circulation des facteurs.
Le théorème démontre que les taux des profits deviennent égaux et le
pouvoir d'achat des travailleurs s'égalise dans tous les pays, sous l'effet du
commerce international: «de commerce une fois commencé, il n'y a aucune
différence entre les pays riches et les pays pauvresau regard du prix de
chaque unité de facteur de production pour une quantité donnée. ».(14)
des explications des échanges entre les pays, on conseil de se référer aux
ouvrages cités en bibliographie pour plus de détaille.
B- Le gain de l’échange
Pour déterminer le gain que tire les pays en se livrant au commerce
extérieur, on compare les situations en isolement avec celle en libre
échange.
1- L'équilibre en isolement
Le pays s'ouvre au commerce extérieur quant le rapport d'échange en
isolement est différent du rapport d'échange sur le marché international, et
que ce dernier devra être avantageux pour ce pays. Les échanges sur le
marché international s'effectuent ~ un prix international différent de celui en
isolement; à un prix d'équilibre.
Le point d'équilibre international est défIni par l' égalité des taux
marginaux de substitutions à la production et à la consommation. Le rapport
d'échange international s'établit au point de tangence de la courbe de
possibilité de production- CPP- ; appelée aussi courbe de transformation de
production, et de la courbe d'indifférence à la consommation -CIC- la plus
haute que la CPF puisse atteindre.
La courbe de possibilité de production, est la courbe qui représente
toutes les combinaisons possibles de production du pays en situation de
plein emploi des facteurs de production en sa possession. Le passage d'une
combinaison à une autre se traduit par la substitution d'un produit à l'autre.
Le commerce extérieur est représenté par les droites P'I MI = MII C'II et C'I
MI = MII P'II.
La théorie du libre échange 56
POUR CONCLURE :
Le corps des théories du commerce international a été bâti à partir des
réponses apportées, à différentes époques, aux questions suivantes :
Comment expliquer la nature des produits importés et exportés; la
spécialisation ?
A quel prix les biens s'échangent-ils à l'échelle internationale et
comment il est détem1iné ?
Quelles sont les conséquences du commerce international et de la
spécialisation (la croissance, la consommation, le bien être,..) ?
Avantages Inconvénient s
Le A CT : · Pérennité d'un
appareil de production
protectionnisme
· protéger l'emploi dans obsolète = stagnation de
certains secteurs durement touchés l’innovation – cela entame
par la concurrence en aidant à la la compétitivité des
reconversion des activités = industries concernées
exporter le chômage
· Facteur d'inflation
· Limiter le déficit commercial (par les coûts) si malgré
l'effet prix négatif (hausse
· Soutien au pouvoir d'achat du tarif) le volume des
grâce au maintien de l'emploi, grâce importations demeure
à la mise en place de politique de identique (phénomène des
relance permise par le desserrement importations
de la contrainte extérieure. incompressibles). Dans le
même temps cela réduit le
A LT : pouvoir d’achat des
consommateurs qui vont
· Facteur d'indépendance donc consommer moins de
nationale : produits nationaux =
facteur de ralentissement
o protéger les économique et donc de
industries naissantes chômage.
(thèse de List =
protectionnisme · Risques de
éducateur), rétorsions
Section I :
les grandes politiques
commerciales Avant le GATT
Les institutions internationales 62
Adam Smith pense que la recherche par les hommes de leurs intérêts
personnels mène à la réalisation de l'intérêt général. n prône la liberté des
échanges. Ce changement de la pensé, a aboutit à la signature de nombreux
traités de commerce, notamment un traité entre la France et l' Angleterre en
1786, qui durera une courte période à cause des guerres européennes qui
provoquèrent ensuite le retour au protectionniste avant la fin du siècle.
Quatre ans plus tard, se fut une réforme libérale qui réduisait les droits
de douane sur des produits importés et ajustait les taux sur les importations
des céréales.
L'année 1845 fut une année économiquement désastreuse; un été plus
un automne très pluvieux, causèrent ainsi une mauvaise récolte de pomme
de terre en Irlande, provoquant la famine dans ce pays. Cette situation a
conduit à l'abrogation des Corn Laws, par la loi du 15 mai 1846 sous le
gouvernement de Robert Peel.
Dans la même période, plusieurs pays ont protégé leurs secteurs et
leurs productions; comme la France qui a relevé les droits à l'importation
des produits provenant de l'Angleterre, sur le fer de 100%. L’acier laminé
200%, couvertures de laine 800%. (20)
Au cours de cette période, le renforcement des barrières douanières
n'empêchait pas le développement des politiques douanières comme le
Zolleverein-Allemand ; où existait, dans ce pays, une multitude de barrières
douanières qui entravaient au commerce à l'intérieur et qui étaient
défavorables à l'industrie allemande. En 1834 l'Etat supprimait ces droits et
établissait un tarif extérieur commun. L'objectif de cette association est
d'instaurer le libre échange limité aux pays membres.
manufacturés.
Le traité de 1860 servait comme un modèle pour les autres pays en les
incitant à signer plusieurs traités bilatéraux; par la France avec: la Belgique
et le Zolleverein en 1862, l'Italie en 1863, la Suisse en 1864,.... Et même par
le Royaume Uni ; pays libre échangiste, avec la Belgique en 1862, l'Italie en
1863, le Zolleverein et l'Autriche en 1865. (21)
(22) F. David « les echanges commerciaux dans la nouvelle économie mondiale »,P 66.
Les institutions internationales 67
Les Etats Unis ont réagi les premiers en augmentant leurs droits sur
1000 articles, en adoptant le tarif Hawley-Smoot en 1930 ; qui consiste à
relever les droits sur les produits agricoles et sur certains produits industriels
semi-finis, il prévoit des droits allant jusqu'à 90%. Pendant la même année,
l'Espagne interdisait les importations de blé. (24)
L'expérience du libre échange, débutée en 1846 au Royaume Uni, a
pris fin en 1932, en adoptantun tarif protecteur et tout en coupant les liens
avec le Commonwealth.
La politique française, en élevant les droits en 1931, innove dans les
moyens de protection en utilisant des restrictions quantitatives dans le
domaine des produits agricoles. D'autres pays européens ont suivi ce chemin
et adoptent ce type de protection, qui s'avère plus efficace que les droits de
douane; lorsque les prix changent et les monnaies deviennent instables, et
puisqu'elles établissent administrativement la part de marché laissée aux
producteurs étrangers en offrant des possibilités de protection des secteurs
nationaux concernés; l'entrée sur le marché protégé devient impossible au-
delà de la quotité fixée.
(23)F. David « les echanges commerciaux dans la nouvelle économie mondiale »,P 69.
(24) M.Rainelli, « le GATT » P 13.
Les institutions internationales 68
Il est institué par les accords de Bretton Woods en 1944 pour régler
les problèmes liés au système monétaire international.
Son objectif est d'assurer la stabilité des échanges internationaux par
l'établissement d'un système de taux de change :fixe, articulé au tour d'un
étalon de change-or, la fixation des parités et la coopération des Etats dans le
domaine monétaire. Chaque pays déclarait la parité de sa monnaie en poids
d'or ou en dollar $ américain au taux de 35 $ l'once d'or, leurs cours ne
peuvent s'écarter de plus de 1% de la parité officielle. Tout changement de
parité devait obéir à des règles particulières selon les termes de l'accord de
Bretton Woods.
(25)M.Byé, G.D Debernis « relation économique internationales-les échanges internationaux »,P 862.
(26)M.Rainelli, « le GATT » P 23.
Les institutions internationales 71
d.1. L'AGRICULTURE:
La CEE en 1989 était pour le principe de procéder à une amélioration
des règles existantes et non à une transformation fondamentale. Les
subventions à l'exportation ne devaient pas être interdites mais
réglementées.
Les Etats Unis réclament une réforme globale à l'agriculture, où le
coût des aides et interventions dans ce domaine dépassaient 275 millions
de $ par an.Le conflit à exposer est celui du blé; les Etats Unis ont vu leur
part de marché diminuée en accusant les mécanismes de la Politique
aux exportations par les deux partenaires et une réduction des surfaces
plantées en oléagineux dans la CEE ; dit l’accord de Blaire House, contesté
par-ailleurs par de nombreux responsables français.
Les Etats Unis ont refusé de participer à des négociations sur les
services, et l'Europe quant à elle, elle a refusé un cycle de négociation dont
les services seraient exclus.
Une libéralisation des échanges de services permettait à des
compagnes d'assurance ou à des banques de s'implanter dans les PVD, et
aucun flux vers les marchés des .pays développés ne peut naître du fait que
les PVD ne disposent d’aucun avantage dans ces activités.
Les négociations sur les services se sont engagées avec trois objectifs
principaux :
1. La création d’un cadre multilatéral pour ce commerce ;
2. L'expansion de ce commerce dans des conditions de transparence et
de libéralisation progressIve ;
3. La promotion de la croissance de tous les partenaires et le
développement des pays en voie de développement.
Sept principes ont été retenus, lors du cycle :
1. La transparence et la diffusion de l'information relative à toutes les
lois concernant le commerce des services ;
2. La libéralisation progressive ; un accord doit assurer la
libéralisation du commerce des services ;
3. Le traitement national ;
4. L'application de la clause de la nation la plus favorisée ;
5. L'accès aux marchés ;
6. La participation des PVD et le renforcement de la capacité de ces
pays à fournir des services par le réseau d'info1'II1ation ;
7. La sauvegarde et l'exception reposant sur des raIsons d e balance de
paiement.
Les discutions se poursuivent et en 1993 une opposition entre la CEE
et les Etats Unis s'est manifestée à propos de l'audio- visuel, parce que
l'exportation dans ce secteur des Etats Unis est importante; ils revendiquent
une liberté d'accès aux marchés étrangers. Par contre la France se fonde sur
Les institutions internationales 78
Section II i : L’ORGANISATION
MONDIALE DU COMMERCE
Les institutions internationales 82
Pour ce qui est du sujet des pays les moins avancés, il a été constaté
lors de la conférence, que de nombreux pays développés ont baissé et
supprimé les droits de douane applicables aux importations en provenance
des pays les moins avancés PMA. en permettant l'accès aux marchés en
Les institutions internationales 86
franchise de droit et sans contingents pour les produits originaires des FMA,
tout en envisageant des mesures pour améliorer l'accès aux marchés pour ces
pays.
Les membres de l'OMC donnent la priorité aux petites économies, les
économies en transition et les membres observateurs afin de les encourager
à s'insérer dans le commerce international, à considérer que le commerce est
un élément essentiel pour réduire la pauvreté. Les membres de Doha
s'efforcent de faire en sorte que les PMA puissent négocier plus rapidement
et plus facilement leur accession à cette organisation. Les accords de l'OMC
contiennent des dispositions spéciales qui donnent des droits spéciaux aux
PVD en incluant des délais plus longs pour permettre la mise en œuvres des
accords et les engagements, et ils conviennent que toutes les dispositions
relatives au traitement spécial et différencié devraient être réexaminées en
vue de les renforcer et de les rendre plus précis.
Les institutions internationales 87
*L'Afrique
De nouvelles procédures ont été définies pour faire face aux problèmes
de violation des droits de l'homme.
POUR CONCLURE :
Si on définit le libre échange par l'absence de tout élément de
protection, aucune période du passé ne mérite d'être qualifiée de libre
échange.
CONCLUSION :
classe pourrait s'enrichir aux dépens d'une autre classe (selon K.Marx).
Deuxième partie : évolution
du commerce externe de l ’Algérie
Chapitre I :Politique s
économique s
Et commerciale s de l’Algérie
Politiques économiques Et commerciales de l ’Algérie 96
La réduction est immédiate elle peut toucher les salaires, les dépenses
d’investissements et d’équipement….
L’augmentation est faible et lente elle peut se faire par la évaluation de
la monnaie qui permet de remplir la caisse, elle gonfle la valeur nominal des
exportations des hydrocarbures.
Depuis 1980 jusqu'à 1985 et avec le choc pétrolier de 1986,le niveau des
recettes d’exportations des hydrocarbures du pays a baissé,en plus la
dépréciation de la monnaie de facturation du pétrole,le dollar. La capacité
d’importation du pays se contracte relevant a fragilité du système productif
national. le pays se trouve avec des problèmes d’approvisionnement
extérieur en produit alimentaires,en matière premières et en biens
d’équipements.
Ses réserve en devise ont baissé,les recettes budgétaires diminuaient et le
déséquilibre de la balance des paiements s’élargissaient en même temps que
le service de la dette qui passé de 35,7% à 56,6% en 1985-1986.32cela a
conduit l’Algérie a passée plusieurs accord.
Ces conditions n’ont rien données comme résultats face au type socialistes
des institutions ; de ce fait la masse monétaire s’accroissait que de 7% en un
an,le déficit budgétaire était supprimé et le dinar ne s’arrêta pas de se
dévaluer.
32
Bennissad H « l’ajustement structurel, l’expérience du Maghreb» ;p57
Politiques économiques Et commerciales de l ’Algérie 101
- avril 1990 une moi de la monnaie et du crédit était adopte, qui instaure
l’autonomie de la banque central l’égard du trésor, et la taux d’intérêt été
majoré.
- avril 1991 la banque d’Algérie instaure la convertibilité du dinar.
- fin mars 1991 le dinar est dévalué et le taux de change été devenu 22
dinars en septembre tout en sachent que le dollars coûtait 18,5DA.
Fin 1991 un filet social qui a été financé par un prêt conditionnel de la
banque mondial d’un montant de 250 millions de dollars ; a été établis pour
diminuer les effets sociaux négatifs dus par ce programme. Et parmi les
condition principal de ce prêt : faire une audit internationale sur 22 grandes
entreprises d’Etats ainsi que des banques commerciales ; une révision du
code du commerce et la libéralisation du secteur des assurances (1995).
-Une majoration consécutive des prix de certains produits, tel que les
produits de base et les médicaments.
-La dépréciation du cour du dinar, une dévaluation de 50%.
- Un déréglementation du commerce extérieur.
-Majoration du taux d’intérêt à l’institution du taux de réserve
obligatoire.
L’Algérie a obtenu un nouvel appui du FMI par un programme
économique à moyen terme de trois ans.
La facilité élargie :
Cet accord allant de la période du 22 mai 1995 au 21 mai 1998 avec de
rééchelonnement auprès du club de paris et du club de Londre, prévoit
l’élargissement des actions de stabilisation et la prise en charge des
problèmes structurels.
B- La politique commerciale
1-La réglementation sur le commerce extérieur
Dés 1962 la nationalisation du commerce extérieur est devenu l’objectif
du gouvernement prononcé dans le programme de tripoli dans les termes
suivants « nationaliser en priorité les branches essentielles du commerce
extérieur et du commerce de gros et créer des société d’Etat par produit ou
par groupe de produit…»33 ,et dés 1963 le gouvernement adopte une
politique protectionniste avec la généralisation du monopole de l’Etat sur le
commerce extérieur deux problèmes fondamentaux se sont posé dés les
première manifestation on peut citer la fuite des capitaux et la maîtrise de la
balance commerciale.
33
Programme de tripoli dans « le monopole de l’Etat sur le commerce extérieur, l’expérience algérienne
1974-1984»p112
Politiques économiques Et commerciales de l ’Algérie 103
1.2. Le contingentement
La réglementation sur le commerce extérieur permet l’importation ou
l’exportation de produit, soumise à une autorisation du ministre du
commerce, cette autorisation qui s’appelle la licence est soumise à des
restrictions quantitatives valorisées pour un équilibre entre les importations
et la production nationale en fonction du quota dégagé par le ministre du
commerce entre les importateurs qui sollicitent les demandes et le
contingentement est établis par le décret n°63-188 du 16/05/63.
Selon l’article n°1 « l’importation des marchandises de toutes origines
et provenance figurant sur la liste 1 annexé au présent décret, fait l’objet
d’une réglementation spéciale au titre du commerce extérieur, cette
réglementation se traduit suivant les cas, soit par une prohibition
d’importation, soit par l’application de condition particulières, selon des
modalités qui seront précisées ultérieurement par voie d’arrêtés ou d’avis
aux importateurs».34Le contingentement apparaît comme une mesure entre
la prohibition et la fixation des restrictions quantitatives.
La liste des produits contingentés porte sur 128 produits, et sur deux
grandes catégories :
DEFINITION :
Le phénomène des surfacturations consiste à majorer la valeur en
douane pour transférer des sommes supérieures à celles qui constituent la
contrepartie réelle des marchandises objet de la transaction.
5% 15% 30%
DD EXEMPT
TVA
EXEMP 0% 5% 15% 30%
T
7% 7% 15,35% 23, 39,10%
17% 17% 22,85% 34,55% 52,10%
MODE OPERATOIRE
En général, leur mode opératoire est basé sur un système de double
facturation. La première, la vraie, est présentée à l'exportation, alors que la
seconde, la fausse, est jointe à la déclaration en douane au moment de l'im-
portation.
OBJECTI F DE L'OPERATION
Les pratiques de majorations à l'importation ont pour but de constituer des avoirs en
devises à l'Etranger pour bénéficier de la prime de change.
En effet, et indépendamment des considérations extra-économiques qui
pourraient pousser des résidents à vouloir transférer leurs capitaux,
l'opération ne présente de « Rentabilité financière » qu'en situation de taux
de change parallèle.
3- La Valeur en question
L'Algérie a été amenée a libéraliser le régime de son commerce
extérieur dan~ le sillage du processus de substitution des mécanismes du
marché aux modes de fonctionnement et de gestion de l'économie
administrée
Reforme et modernisation fiscal 109
Cette ouverture, qui s'est effectuée dans des circonstances et des condi-
tions difficiles, marquées par des contraintes internes et externes, n'avait
néanmoins, guère ménagé de phase d'adaptation au tissu économique
national.
Trésor public d'une partie de ses créances mais elles portent aussi préjudice
aux producteurs locaux en ce sens qu'elles constituent des pratiques
déloyales.
Pour ce qui est des minorations, il faut dire que l'ampleur du phénomène
est intimement liée au niveau de la pression fiscale. Conscient de ce constat,
il y a lieu de rappeler les efforts déployés, ces dernières années, par les
pouvoirs publics.
35
S.A.Lebib « revue douane n°5 2004»p27
Reforme et modernisation fiscal 111
dans le domaine des taxes intérieures, des réformes allant dans la même
perspective ont été engagées a l'image de celle ayant les taux de la TVA (de
21 a 17%).
Il y a lieu de rappeler les efforts déployés, ces dernières années, par les
pouvoirs publics. Toutes ces actions et toutes mesures ont pour objectif la
réduction de la pression fiscale sans pour autant enregistrer une diminution
des recouvrements budgétaires.
Ainsi, et malgré les craintes exprimées ici et la, ces réformes n'ont pas engendré de
baisses dans les recouvrements budgétaires. Mieux encore, une nette augmentation a été
enregistrée. de 182 milliards de DA recouvrés en 200 I. le montant des recettes en droits
et taxes, a atteint, en 2003, la somme de 261 milliards DA. soit une augmentation de près
de 44%.
Ceci montre si besoin est, l'importance des efforts accomplis par les
fonctionnaires des douanes, au moment où l'Etat s'est engagé dans un vaste
Reforme et modernisation fiscal 112
Ceci étant, ces efforts doivent être poursuivis surtout que certains
éléments ont tendance a réduire les recouvrements budgétaires effectués par
la douane.
modifier les donnes actuelles. Mieux encore, il faut dores et déjà se préparer
a l'apparition d'un autre phénomène lié cette fois ci, a l'origine des
marchandises.
Valeurs en millions DA
Taux Exempt Taux 5% Taux 15% Taux 30% Totaux
Importations 9,947% 589,785% 273,624% 174,083% 1.047,441
%
36
A.Boughellid «reforme tarifaire »revue douane n°5 2004,p32
Reforme et modernisation fiscal 115
1%
26% 1
2
3
56%
17% 4
Parmi les produits exemptés on peut citer, les viandes, le lait, les
semoules et farines, les médicaments...
La répartition des marchandises importées, en 2003, par taux de la
TVA est comme suit.
En millions DA
Années
Montant des Recouvrements Evolution %
1994 84669 /
1995 132 666 56,7
1996 135 696 2,3
1997 132 087 2,6
Reforme et modernisation fiscal 119
37
Kaci ABES, le tarif douanier évolution et perspectives, revue des douanes, avril 2002, page 18
38
J.O.R.A n°08 du 29/10/1963.
Reforme et modernisation fiscal 121
· Le tarif de 1968 :
Promulgué en vertu de l’ordonnance n°68-35 du 02 février 1968, ce
nouveau tarif est venu remanier l’ancien. La colonne France était supprimée
du tarif douanier, et cela en représailles avec les mesures protectionnistes
prises par la France contre nos exportations de vin.
Sa structure contenait seulement deux colonnes :
- Un tarif de droit commun applicable aux marchandises originaires des
pays qui accordent à l’Algérie le traitement de la nation la plus
favorisée (NPF).
- Un tarif préférentiel applicable aux marchandises originaires des pays
membres de la CEE, y compris la France.
39
H .Benissad, économie de développement de l’Algérie : sous-développement et socialisme, 2ème édition,
OPU , Alger ,1982,p176.
Reforme et modernisation fiscal 122
- Exonération.
- Taux réduit spécial 3%.
- Taux réduit 10%.
- Taux normal 25%.
- Taux majoré 40%.
- Taux majoré spécial 70%.
- Taux supérieur 100%.
Répartition des taux de droits de douane par nombre de sous positions tarifaires..
Reforme et modernisation fiscal 124
On constate que sur les 5501 sous positions tarifaires, 4194 sont
soumises à des taux variant de 0% à 30% ,alors que seulement 44 sous
positions sont soumises au taux marginal, ce qui explique qu’une grande
dispersion marque cette répartition.
La politique tarifaire était appelée à jouer deux fonctions , l’une
consiste à protéger l’économie nationale ,l’autre est fiscale consiste à
drainer des recettes au budget de l’Etat.
En effet, nous allons essayer de donner une idée sur le rendement
douanier ainsi que sa part dans les recettes fiscale de l’Etat .Pour se faire,
nous avons limité notre étude aux années 1980 à1987, sachant que cette
période englobe le tarif de 1973 et celui de 1986.
était celui de 1973 dont le plafond des taux était de 100%. Les
recettes drainées par ce tarif ont enregistré la plus grande somme
en1985 (11000*106DA). Cette situation de progression s’explique par
l’adéquation de l’augmentation du volume des importations avec la
progression des prix des hydrocarbures.
- En 1986, les recettes tarifaires ont connu une chute qui se traduit par
une forte régression de 34% de mois par rapport à 1985 , ceci était le
résultat de deux facteurs , d’une part ,la reforme tarifaire de 1986 qui
avait pour but de dégager de nouvelles ressources budgétaires ,et
d’autre part, le fait de la baisse des importations suite à la
détérioration des termes d’échange (choc pétrolier).
40
Loi N°91-241 du 20/07/1991 portant ratification de la convention internationale du système harmonisé
(SH).conséquence les intérêts du trésor, de réduire le pic tarifaire à 60%
Reforme et modernisation fiscal 126
Taux 0 3 7 15 25 40 60
%
Nombre 137 660 1151 1263 940 857 1094
de sous
positions
tarifaires
Les produits les plus lourdement taxés sont respectivement les biens de
consommation, les biens alimentaires, les biens de fonctionnement et enfin
les biens d’équipement.
produits
Taux %
0 04 40 30 63
3 51 488 95 26
7 46 746 307 52
15 72 644 385 162
25 200 351 230 165
40 97 229 94 437
60 186 92 24 792
TOTAUX 656 2590 1165 1697
41
Art.99 de la loi de finances 1994.
Reforme et modernisation fiscal 128
produits
Taux %
0 04 40 28 26
3 48 48 485 26
5 71 71 336 139
7 54 54 756 81
15 80 80 613 155
40 32 32 222 390
50 413 413 126 867
totaux 702 2578 1247 1684
Source : CNIS.
Tout comme la grille tarifaire de 1992, les produits les plus taxés dans
le tarif douanier sont respectivement les biens de consommation, les biens
alimentaires, les biens de fonctionnement et enfin les biens d’équipement.
Répartition des taux de droits de douane par sous positions tarifaires (1997)
Taux % 0 5 15 25 45
Nombre de 100 1553 1567 755 2246
sous
positions
tarifaires
La structure des quotité pour l’année 2000 est la même que celle de
1997. Les taux sont présentés ainsi : 0%,5%,15%,25%,45%.
Taux 0 3 5 15 25 45 Total
%
Année
1997 100 1553 1567 755 2246 6221
1,6% 24,96% 25,18% 12,13% 36,1% 100%
1998 102 1607 1553 771 2210 6243
1,63% 25,75% 24 ,87% 12,34% 35 ;99% 100%
1999 104 1492 1485 733 2022 5836
1,78% 25,56% 25,44% 12,55% 34%,64 100%
2000 104 1618 1338 761 2091 5912
1,78% 27,36% 22,63% 12,87 35,36 100%
Source : CNIS.
Durant ces quatre années , environ 50% des sous positions sont
soumises à des taux qui varient entre 0% et 15 % et l’autre moitié est
soumise aux taux de 25% et45%.
42
Rapport final de la commission interministérielle, groupe de travail sur la reforme tarifaire ,mai 2001.
Reforme et modernisation fiscal 133
Sur la base des évaluations qui ont été faites sur le système
d’encadrement des importations, y compris par le recours à l’expertise
internationale, il est préconisé les axes suivants dans le cadre de la refonte
tarifaire :
Par ailleurs, les produits actuellement exemptés (taux zéro), ont été
maintenus à l’exception de quelques cas (chlore de chaux et orge ou maïs de
semence passent à 5%, et les autres constructions préfabriqués hors cabines
sahariennes ou chalets, qui passent à 30%.
Le choix des taux a été dicté par des préoccupations liées à la fois à la
volonté de simplifier davantage la grille tarifaire mais aussi à la nécessité de
maintenir une dispersion raisonnable créant le moins possible de distorsions.
a- Le tarif de 2003 :
La répartition des taux par le nombre de sous positions est comme suit :
Le taux moyen du tarif 2003 (non pondéré sur les importations) est de
18,56.
Reforme et modernisation fiscal 136
Pour les groupes de produits, les taux sont répartis comme suit :
On constate que les biens de consommation sont les plus taxés avec
un taux moyen de 27% suivi par le groupe biens alimentaires avec un taux
de 26%.
Par contre, les produits de l’énergie et lubrifiant sont les moins taxé
avec un taux de 10,5%.
d’équipement
Biens de 157 661 21 388 13,57 26802 17 20,20
consommation
Total 1.006 802 96 874 9,62 131736 13,08 26,46
Ainsi, les biens d’équipement viennent au premier rang des biens qui
bénéficient des avantages fiscaux (47,49%) et cela dans le but d’encourager
l’emploi de jeune dans le cadre de l’ANSEJ notamment.
b- Le tarif de 2004 :
Par ailleurs, cette mesure soumet les autres livres et ouvrages destinés
au grand public, à un taux réduit de 5% de droit de douane.
Le taux moyen pondéré (non pondéré sur les importations) est resté
sans changement par rapport à l’année 2003, soit un taux de 18,56 %.
Constitution de l’accord :
L’accord d’association comprend un préambule et 110 articles repartis
en 9 titres couvrant les domaines suivants :
*Le dialogue politique (titre I)
*Libre circulation des marchandises (titre II)
*Le commerce des services (titre III)
*Les paiements, capitaux, concurrence et autres dispositions
Économiques (titre IV)
*La coopération économique (titre V)
* La coopération sociale (titre VI)
*La coopération financière (titre VII)
*La coopération dans les domaines de la justice et affaires Intérieurs
(titre VIII)
*Les disposions industriels (titre IX)
43
Il est entré en vigueur en 1 septembre 2005.
Accord d’association entre l ’Algérie et l’UE 142
Protocle1 :
Produits agricoles originaires de l’Algérie visés à l’article 14.1 ;
Protocle2 :
Produits originaires de la communauté visée à l’article 14.2 ;
Protocle3 :
Produits de la pêche originaire de l’Algérie visé à l’article 14.3 ;
Protocle4 :
Produits de la pêche originaire de la communauté visée à l’article 14.4
Protocle5 :
Produits agricole transformés visé à l’article 14.5 ;
Protocle6 :
Relatif à la définition de la notion de « produits originaires» et aux méthodes
de coopérations administratives (articles 28) ;
Protocle7 :
Assistance administrative mutuelle en matière douanière (article 63) ;
Accord d’association entre l ’Algérie et l’UE 143
- Le contrôle de l’origine :
Afin de pallier toute velléité d’usurpation d’origine pour bénéficier
indûment du régime préférentiel prévu dans l’accord, ou alors s’assurer que
les marchandises présentées au dédouanement remplissent les critères
d’attribution du caractère « origine».
a-2-moyens de coopération
En plus des contrôles qui peuvent être effectuées au moment du
dédouanement, l’accord a aussi prévu des formes de coopération entre les
douanes des pays associés de manière à renforcer les contrôles immédiats et
les rendre plus efficace.
*Procédure d’authentification :
Cette procédure a été consacrée par le protocole n°6 notamment dans ses
articles 33 et 34 en donnant à l’administration des douanes la latitude d’y
recourir en opérant « par sondage ou à chaque fois que le service a des
doutes fondés sur l’authenticité des documents ou sur le respect des autres
conditions prévues par l’accord ».
*Echange d’information :
Pour ce qui est des produits dits non entièrement obtenus au sens de
l’article 7 du protocole n°6 le service peut se référer à la liste de l’annexe II
du même protocole afin de vérifier que le produit en question répond aux
conditions d’ouvraison ou de transformation exigées pour l’acquisition du
caractère originaire.
Sur ce dernier point l’administration doit fixer les critères qui doivent
être pris en compte pour l’identification des garanties en question,critères
qui doivent faire l’objet d’un suivi permanent pour d’éventuelles mises à
jour ou modification au besoin.
a- position du problème
Pour notre pays en plus de l’entrée en vigueur de l’accord d’association,
un autre rendez vous tout aussi ci important est attendu,à savoir l’accession
à l’OMC.
A cet effet il faut rappeler que notre pays n’a pas attendu l’aboutissement
des négociations pour consacrer dans sa législation le système d’évaluation
basé sur la valeur transactionnelle (article 16 du CD).
Néanmoins certaines difficultés liées à la mise en œuvre de l’article VII
du GATT ont fait que l’administration a du envisager la mise en œuvre de
mécanismes transitoires de contrôle de la valeur répondant au souci de
sauvegarde des intérêts du trésor public en réaction à des courants de fraude
caractérisés surtout par la pratique de sous évaluation.
b- recommandations
Afin de mieux appréhender le problème de contrôle de la valuer en
douane dans le cadre de ce nouveau contexte,il devient nécessaire et urgent
de renforcer les services de contrôle en moyens adaptés tant matériels
qu’humains ,de manière à assurer une bonne maîtrise des techniques
d’évaluation et être mieux préparés à utiliser les méthodes de substitution
prévu dans le système de la valeur transactionnelle.
1- Nature du démantèlement
Au sens de l’article 18, le droit de base sur lequel les réductions prévus
pour les produits cités plus haut aux articles 9(alinéa 2 et 3) et 14 est le taux
effectivement appliqué à l’égard de la communauté le 1er janvier 2002.
Le droit de base, représente les droits de douanes et taxes d’effet
équivalent au droit de douane en vigueur au 10 janvier 2002.
Pour le cas de l’Algérie, les avantages prévus s’appliquent sur le droit de
douane et le droit additionnel provisoire (DAP) qui est considéré comme
taxe d’effet équivalent à intégrer dans le schéma de démantèlement.
Le taux du droit de base est celui en vigueur au 1 janvier 2002 ; toute
modification de taux n’est prise en considération dans le schéma du
démantèlement que dans le sens de la diminution.
Ainsi si le taux de droit base augmente de 50% à 15% le taux à prendre
en considération est le taux de 5%, si par contre le droit de base diminue de
15% à5% le taux à prendre en considération est le taux de 5%.
En ce qui concerne le DAP qui été éliminé au 1janvier 2006, il ne doit
concerné que les produits énumérées à l’annexe 4 de l’accord, c’est-à-dire
les produits soumis à ce droit au janvier 2006. pour ce qui est des produits
qui ont été soumis au DAP postérieurement au 1 janvier 2002 (produits
soumis par les lois de finances pour 2002,2003, 2005 et la loi
complémentaire de 2002)ne doivent pas été pris en considération dans le
*il s’agit de produits des chapitres 70(verre et ouvrages en verre) et 73(ouvrage en fer,
fonte et acier).
Exemple1 :
Importation de tuiles PT 96 05 10 00 (produit non soumis au DAP)
Accord d’association entre l ’Algérie et l’UE 159
Exemple 2:
Déclaration portant sur une importation de revêts PT 73 18 23 00(produits soumis au
DAP au 01/01/2002)
Droit ce douane (DD)=15%
Droit additionnel provisoire (DAP)=12%
TVA=17%
Valeur importée (VED)=100
Calcule du montant à acquitter :
DD=VED x taux DD=100x0=0
DAP=VED x taux de DAP=100x0=0
TVA=(VED+DD+DAP)x17%=(100+0+0)x17%=17
Montant à acquitter =0+0+17=17
La réduction de 100%% du droit de base concerne plus de 72% des lignes tarifaires du
protocole 2.
total 49 39 88
Plus de 96% des lignes tarifaire de ce protocole sont soumis à un droit de base de 30%.
Pour ces produits, les droits à l’importation sont réduits soit de 100% de
50% de 30% de 25% ou de 20% du droit de base dans les limites des
contingents tarifaires fixés.
En l’état actuel du niveau des droits de douanes les réductions en ce qui concerne les
différents taux d’abattement, s’opèrent de la manière suivante :
réduction
DD appliqué
5% 5- 3,75 3,5% 2,5% 0%
5x20/100=4% arrondis à
3,7%
15% 12% 11,25 10 ,5% 7,5% 0%
arrondis à
11,2%
30% 24% 22,5% 21% 15% 0%
Exemple :
Déclaration en douane portant sur une importation de pruneaux (PT 08 13 20 00) soumis
à contingent
Droit de base :
DD=30%
DAP=12%
TVA=17%
Régime préférentiel :
20% de réduction du droit de base.
SITUAION1 :
La déclaration porte sur une quantité de 10 tonnes contingentes restant à apurer est de 30
tonnes ;
Situation 2 :
La déclaration porte sur une quantité de 40 tonnes contingents restant à apurer est de 30
tonnes
PT Désignation Contingent Valeur Contingent observation
restant
08132000 Pruneaux 40 tonnes 100 30 tonnes La réduction de
20% du droit de
base s’applique
sur la totalité de
30
tonnes(contingent
restant )quant au
10 tonnes
restantes,elles
seront
dédouanées
suivant le régime
de droit commun
4-Démantèlement progressif
*démantèlement sur 7 ans à partir de la 3ème année
Au sens de l’article 9 alinéas 2 les droits de douane et taxes d’effet
équivalent applicables aux produits originaires de la communauté dont la
liste de 1100 produits industriels figurant à l’annexe 3 de l’accord sont
éliminés selon le calendrier suivant :
N : année de l’entrée en vigueur de l’accord
La nature des produits concernés par ce démantèlement est réparti comme suit :
Si on considère que l’accord entre en vigueur durant l’année 2005 et en tenant compte
des droits applicables les réductions applicables aux produits de l’annexe 3 s’opéreront
comme suit :
Pour les 805 produits soumis au taux du droit de base de 5% ils seront démantelés
comme suit :
Accord d’association entre l ’Algérie et l’UE 165
Pour les 67 produits soumis au taux du droit de base de 30% ils seront démantelés
comme suit :
N+2 N+3 N+4 N+5 N+6 N+7 N+8 N+9 N+10 N+11 N+12
Les Les Les Les Les Les Les Les Les Les Les
droits droits droits droits droits droits droits droits droits droits droits
et taxes et taxes et taxes et taxes et taxes et taxes et taxes et taxes et taxes et taxes et taxes
sont sont sont sont sont sont sont sont sont sont sont
ramené ramené ramené ramené ramené ramené ramené ramené ramené ramené ramené
s à s à s à s à s à s à s à s à s à s à s à
90%du 80%du 70%du 60%du 50%du 40%du 30%du 20%du 0%du 5%du 0%du
droit de droit de droit de droit de droit de droit de droit de droit de droit de droit de droit de
base base base base base base base base base base base
Accord d’association entre l ’Algérie et l’UE 166
La nature des produits concernés par ce démantèlement est répartis comme suit :
En l’état actuel des droits de douanes et sauf modifications ne pouvant intervenir qu’a la
baisse les réductions applicables aux produits de l’annexe 3 s’opèreront comme suit :
Pour les 56 produits soumis au taux du droit de base de 5% ils seront démantelés comme
suit :
N+2 N+3 N+4 N+5 N+6 N+7 N+8 N+9 N+10 N+11 N+12
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
4,5% 4% 3,5% 3% 2,5% 2% 1,5% 1% 0,5% 0,25% arrondis 0%
conformément
à l’art 3 du
protocole 1 à
0,2%
Pour les 117 produits soumis au taux du droit de base de 15% ils seront démantelés
comme suit :
N+3 N+4 N+5 N+6 N+7 N+8 N+9 N+10 N+11 N+12
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
2% 10,5% 9% 7,5% 6% 4,5% 3% 1,5% 0,75% arrondis 0%
conformément
à l’art 3 du
protocole 1 à
0,7%
Pour les 1786 produits soumis au taux du droit de base de 30% ils seront démantelés
comme suit :
Accord d’association entre l ’Algérie et l’UE 167
N+2 N+3 N+4 N+5 N+6 N+7 N+8 N+9 N+10 N+11 N+12
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
27% 24% 21% 18% 15% 12% 9% 6% 3% 1,5% 0%
Conclusion
* 252 lignes tarifaires portant sur des produits agricoles des produits de la
pêche et des produits agricoles transformés.
Le reste des lignes tarifaires portant sur les équipements et les produits de
la revente en l’état ils seront démantelés progressivement et à partir des 3ème
année de l’entrée en vigueur de l’accord ;
44
La première demande d’accession au GATT formulée par l’Algérie a été formellement reçue au
Secrétariat du GATT le 3 juin 1987 Dès le 17 juin 1987, le Secrétariat du GATT a établi un groupe de
travail pour étudier les conditions et modalités d’accession de L’Algérie au GATT
L’accession de l ’Algérie à l’organisation mondiale du 171
commerce (OMC) problèmes et perspectives
45
Il semblerait cependant qu’une assistance technique lui soit octroyé par la France et les Etats-Unis qui
auraient financé des missions d’experts pour aider l’Algérie à formuler ses réponses au questionnaire de
l’OMC.
L’accession de l ’Algérie à l’organisation mondiale du 172
commerce (OMC) problèmes et perspectives
46
El Moudjahid du 15 juillet 2001
L’accession de l ’Algérie à l’organisation mondiale du 175
commerce (OMC) problèmes et perspectives
base un calendrier précis doit être préparé pour la mise en œuvre de ces
changements et reformes. Ce calendrier doit être accepté par les deux
parties. Dans un tel calendrier, des reformes et changements peuvent être
recommandés avant l’accession du postulant à l’OMC et d’autres pourraient
se faire après son accession dans la mesure où elles ont un impact moindre
sur le commerce international.
Parmi toutes ces questions qui sont aussi importantes les unes que les
autres, nous allons nous focaliser sur celles qui visiblement vont constituer
le cœur des négociations et fournir la matière des conditions de l’accession
L’accession de l ’Algérie à l’organisation mondiale du 176
commerce (OMC) problèmes et perspectives
18 avril 2002
10 octobre 2002
10 février 2003
27 janvier 2003
7 mars 2003
17 octobre 2003
17 novembre 2003
2 décembre 2003
17 mars 2004
16 novembre 2004
16 novembre 2004
28 juin 2005
b) Secteur agricole 30 janvier 1998
8 avril 2002
14 novembre 2002
28 janvier 2005
c) Secteur des services 4 février 1998
22 avril 2002
d) SPS/OTC 11 septembre 2
001
22 avril 2002
7 mars 2003
e) ADPIC 22 avril 2002
f) Plan d'action législatif 22 août 2001
22 avril 2003
11 octobre 2002
19 avril 2004
20 avril 2004
18 janvier 2005
5 octobre 2005
Négociations sur l'accès aux marchés
L’accession de l ’Algérie à l’organisation mondiale du 178
commerce (OMC) problèmes et perspectives
Il faut ici noter que les subventions ne sont pas interdites juridiquement
de la même manière que celles qui affectent les produits manufacturés
(Agreement on Subsidies and Countervailing Measures.). En ce qui concerne les restrictions
quantitatives, les pays postulant à l’accession sont libres de proposer des
tarifs avec un objectif de temps pour les réduire.
pendant lesquelles sont calculées ces subventions. Ce sont ces difficultés qui
ont poussé les parties à l’Accord sur l’agriculture à obliger les Etats
membres de l’OMC à restreindre les subventions nationales entre 5% à 10%
de la valeur à la production (Article 6.4 de l’Accord sur l’agriculture).
48
Cf. http://www.liberte-algerie.com/aout2001/25/actualite.htm.
L’accession de l ’Algérie à l’organisation mondiale du 185
commerce (OMC) problèmes et perspectives
C’est sur la base de cet accord que les Etats doivent s ‘engager et
accepter des obligations spécifiques dans le secteur des services. Tout
d’abord, ils doivent s’engager à favoriser les mouvements de personnes et de
capitaux pour les paiements à l’étranger, préciser leurs engagements sur la
libéralisation de secteurs spécifiques dans le commerce de services et les
exceptions à la clause de la nation la plus favorisée.
Il s’agira pour l’Algérie de bien définir ceux des secteurs des services
qui seront ouverts et ceux qui continueront de faire l’objet de protection. Va-
t-elle faire une offre d’ouvrir les secteurs du tourisme, du transport aérien,
de l’éducation, de la construction, distribution,environnement, santé qui sont
ouverts à la négociation entre les autres membres de l’OMC. Le tourisme et
le transport aérien ont fait récemment et continuent de faire l’objet de
discussions entre membres de l’OMC au sein du Conseil du commerce de
services.
Ceci parce que les pays membres de l’OMC ont négocié entre eux de
nouvelles concessions dans ces deux secteurs depuis la conclusion de
l’Uruguay Round.
C’est pour cela que l’accord sur le commerce de services prévoit que
chaque membre devra faire tout son possible et prendre toutes les mesures
raisonnables pour s’assurer que les collectivités locales et les organes
corporatistes indépendants respectent les obligations souscrites vis-à-vis de
l’OMC(Article 1 para. 3(a) de l’accord sur le commerce des services.).
C’est pour cela qu’il est sage que le gouvernement qui postule à
l’accession au sein de l’OMC s’assure que les obligations auxquelles il
souscrit sont celles qu’il peut exécuter par lui même ou faire exécuter par
d’autres personnes morales ou physiques de droit public ou de droit privé
sans problèmes juridiques majeurs.
L’accession de l ’Algérie à l’organisation mondiale du 187
commerce (OMC) problèmes et perspectives
Nul doute que l’adoption d’un plan précis de privatisation des banques
publiques pourrait être le signal le plus fort d’une libéralisation totale du
secteur financier. Dans les assurances, la re-assurance reste encore sous le
contrôle des capitaux publics et l’initiative privée n’y est pas encore admise,
mais cela semble bien aussi un intermède entre la structure totalement
publique du secteur des assurances d’il y a quelques années et la
libéralisation totale du secteur des assurances.
C’est pour cette raison qu’une période de transition est accordée aux
Etats en développement et en transition pour notifier aux membres de
l’OMC leur législation et systèmes relatifs à la mise en œuvre de la
protection de la propriété intellectuelle. Tous les pays y compris les moins
avancés devraient avoir procéder à une telle notification au 1er janvier 2006.
Sa participation future au traité sur le droit des brevets adopté par une
conférence diplomatique réunie à Genève les 11 mai-2juin 2000 sera
certainement un autre élément de son adhésion au concept de protection de
la propriété intellectuelle que l’OMC est en train de promouvoir.
Mais nul doute que les défis de la mise à niveau avec les exigences de
l’OMC sont très importants et nécessiteront des reformes et la mise en place
d’une capacité de mise en œuvre et d’application plus forte.
49
Ratification le 1er Mars 1966. La Convention a été révisée en 1900 (Bruxelles), 1911 (Washington),
1925 (La Haye), 1934 (Lisbonne), 1967 (Stockholm) et modifiée le 2 Octobre 1979.
50
Adhésion depuis le 8 Mars 2000. Le traité de 1970 a été modifié en 1979 et en 1984.
L’accession de l ’Algérie à l’organisation mondiale du 190
commerce (OMC) problèmes et perspectives
Dans cette perspective, il est quasiment certain, que les Etats membres
de l’OMC vont profiter des négociations en vue de l’accession pour
demander à l’Algérie de renforcer son cadre légal et institutionnel pour la
protection de la propriété intellectuelle, et les pays avec lesquels l’Algérie
réalise l’essentiel de son commerce international essaieront de négocier une
meilleure protection des droits lié à la propriété intellectuelle dans les
accords commerciaux bilatéraux.
C’est là une question qui pour l’heure peut paraître toute théorique en
Algérie car il faut noter, qu’à l’exception du secteur des hydrocarbures
soumis à une réglementation particulière, l’Algérie n’est pas encore
considérée comme un pays attractif pour les investissements directs
étrangers même si le régime de tels investissements demeure l’un des plus
libéraux au monde51.
51
Du journal El Watan du 22 Août 2001 « Investissements étrangers : résultats mitigés ».
L’accession de l ’Algérie à l’organisation mondiale du 192
commerce (OMC) problèmes et perspectives
Les Etats-Unis restent cependant convaincus que les mesures autres que
celles définies dans l’article II de l’Accord MIC doivent être traitées pour ne
pas entraver le commerce notamment celles relatives aux transferts de
technologies et de participation locale dans l’investissement. C’est là un
débat qui est loin d’être terminé.
Conclusion
Mais cette illusion est conjoncturelle et disparaît chaque fois que les
prix du pétrole et du gaz sont bas. Mais ce confort financier donnait aussi la
possibilité à l’Etat d’être un acteur influent du commerce extérieur lui
permettant de choisir les fournisseurs essentiels, de fixer les conditions et
d’établir les règles sans toujours tenir compte du seul intérêt économique.
Cela n’a pas permis de faire de l’Algérie le pays développé et puissant que
ses dirigeant croyait être en train de bâtir.
Il n’est plus contesté que le développement durable est aussi une affaire
de respect de la règle de droit et de liberté d’expression pour limiter et
combattre la corruption et permettre aux opérateurs économiques de prendre
leur décisions en toute liberté sur la base d’informations crédibles et
contrôlées.
A ce jour l’histoire n’a pas encore fourni l’exemple d’un pays qui se
serait développé en évitant la corruption et les crises sans adopter un
système de gouvernement soumis au seul règne de la règle de droit.
Conclusion
L’accession de l ’Algérie à l’organisation mondiale du commerce 199
(OMC) problèmes et perspectives
ainsi que les changements intervenus sur volet juridique avaient permis aux
membres de l’OMC de mieux cerner le système commercial algérien, et
d’élaborer un rapport préliminaire.
Dédicace.
Remerciements.
Introduction…… …………………………………………………………………………….02
E- Les conditions liées à la mise en œuvre de l’Accord sur les mesures concernant
les investissements et liées au commerce (MIC)………………………………...190
Conclusion……………………………………………………………………………
Conclusion générale
Tables des matières
Bibliographie
Glossaire
Abréviations
Graphiques
Annexes
208
B IBLIOGRAPHI E
André Guyomar, Etienne Morin « commerce international »édition Dalloz, paris
1995.
Annick Busseau « stratégies et techniques du commerce international »Mason , paris
1994.
Antoine Bouet « le protectionnisme analyse économique »économie collection dirigée
par Lionel fontagné, septembre 1998.
B.lassurdrie-duchéne,J.L.reifers « le protectionnisme »économica ,paris ,mai 1985.
Ball.D, Macculloch.W « international business » international edition, 1999.
Benaroya F, Cling J.-P. "Crise du développement et impasse des négociations
commerciales multilatérales" Revue française d'économie, n° 58 (2001).
Benissad houcine, «l’ajustement structurel expérience du Maghreb » opu, avril 1999.
Bernard guillochon « le protectionnisme », édition la découverte et Syros, paris, 2001.
BertrandNezeys « commerce international croissance et développement »
Ed ;economica ,paris 1990.
Bouët Antoine, “La mesure des protections commerciales nationales” 2000, Document
de travail du CEPII 2000-15.
Bouet,antoine « le protectionnisme analyse économique » vuibert,1998.
Caterine TEULE-MARTIN « la douane, instrument de la stratégie
internationale»economica, février 1995.
A BREVIATION S
AGI autorisation générale d’importation
AMF accord multifibres
AMI accord multilatéral sur les investissements
A.N.D.I Agence Nationale Pour Le Développement De L’investissement
ANSEJ Agence Nationale De Soutien Pour L’emploi De Jeunes
APIC aspect des droits sur la propriété intellectuelle liés au commerce
ATI accord sur les technologies de l'information
BIRD la banque internationale de la recherche et le développement
BNT barrières non tarifaires
BT barrières tarifaires
C.C.D Conseil De Coopération Douanière.
C.D Code Des Douanes.
CEE Communauté économique européenne
CECA Communauté européenne du charbon et de l'acier
CKD Completely Knocked Down.
CIC la courbe d'indifférence à la consommation
C.N.A.C Caisse Nationale D’assurance Chômage.
C.N.I.S Centre National D’informatique Et Des Statistiques
CNPF clause de la nation la plus favorisée
CNUCED conférence des nations unis sur le commerce et le développement)
CPP la courbe de possibilité de production
DA dinar algérien
DAP droit additionnel provisoire
DD droit de douane
DGD Direction Générale Des Douanes
FMI fond monétaire international
L.F Loi De Finances.
L.F.C Loi De Finances Complémentaire
GATT general agreement on trafics and trade (Accord général sur les tarifs
et le commerce)
IDE investissements directs étrangers
INAP institut national de la propriété intellectuelle
JO journal officiel
MECE le monopole de l’Etat sur le commerce extérieur
MGS mesure globale de soutien
212
G LOSSAIR E
ACCORD MULTIFIBRE: ACCORD CADRE CONCLU EN 1974 hors du GATT entre les
principaux pays producteurs de textiles vêtement et les principaux pays importateurs. il
consiste a mettre en place des quotas à l’importation.
ALENA : accord de libre échange conclu en 1992 entre le Mexique,le canada,et les Etats unit.
CONSOLIDATION : principe du GATT oblige chaque signataire à déclarer pour chaque type
de produit le taux de droit de douane maxima qu’il appliquera.
DEVALUATION :en situation de change fixe,il s’agit d’une mesure consistant à diminuer la
parité en devise de la monnaie national.
GATT : accord ratifié en 1947 destiné a réduire le protectionnisme entre les pays membres
sous la forme de négociations multilatérales
LOBBYING : activité consistant a faire pression sur les pouvoir publics,au moyen de
différents instruments dans le but d’obtenir une restriction de concurrence.
214
MEDA : Le programme MEDA a été institué en juillet 1996, afin d'assurer le financement des
projets de coopération bilatérale et régionale dans le cadre du partenariat euro méditerranéen.
Le premier programme couvrait la période 1996-2000 et a été remplacé par un second
couvrant la période 2000-2006.
PREDATION : stratégie consistant à une firme de baisser son prix(vendre a perte) afin de
contraindre les concurrents à sortir du marché,cette stratégie est condamné par les autorité
antitrust.
PROTECTION EFFECTIVE : niveau de protection dont bénéficie une industrie lorsque l’on
prend en compte les différences de taxations entre les biens finaux importés et les biens
intermédiaires importé.
PROTECTION NOMINALE : niveau de protection dont bénéficie une industrie lorsque ont
prend uniquement en compte le niveau de taxation des biens importés.
ROUND : cycle de négociation multilatérale du GATT, dont le nom est celui de la ville
d’accueil a l’ouverture.
TRIM : ensemble e restrictions imposées par les pays d’accueil aux firmes multinationales,
tout particulièrement en matière de commerce international avec la règle du contenu local.
TRIPS : accord signé lors de l’Uruguay round sur le protection internationale de la propriété
intellectuelle.
UNION DOUANIERE : seconde étape de régionalisation après la zone de libre échange. Elle
consiste a mettre en place un tarif extérieur commun et à supprimer les obstacles aux
commerce entre pays membres.
215
G raphique s
Graphique 1- l’effet d’un droit de douane……………………….…13
Graphique 2 – l’effet du quota……………………………………….17
Graphique 3 – les subventions à l’exportation……………………19
Graphique 4 – droit de douane et grand pays……………………..21
Graphique 5 ; 6,- Droit optimal de douane en l'absence de
représailles………………………………………………….23
Graphique 7-Droit optimal de douane et représailles……………25
Graphique 8 - L'avantage comparatif………………………………26
Graphique 9 -la zone d'échange avantageux………………………35
Graphique 10- courbe de demande réciproque……………………37
Graphique 11 -la boite d’Edgeworth………………………………..38
Graphique 12 -les courbes de contrats……………………………..42
Graphique 13 -l’équilibre international……………………………43
Graphique 14 - l'égalisation des rémunérations des facteurs……44
Graphique 15 -accroissement du facteur K………………………..46
Graphique 16 -l’équilibre en isolement…………………………….47
Graphique 17 -l’équilibre nationale en économie ouverte……….54
Graphique 18 – majoration et prélèvement fiscal ……………...…55
A BREVIATION S
AGI autorisation générale d’importation
AMF accord multifibres
AMI accord multilatéral sur les investissements
A.N.D.I Agence Nationale Pour Le Développement De L’investissement
ANSEJ Agence Nationale De Soutien Pour L’emploi De Jeunes
APIC aspect des droits sur la propriété intellectuelle liés au commerce
ATI accord sur les technologies de l'information
BIRD la banque internationale de la recherche et le développement
BNT barrières non tarifaires
BT barrières tarifaires
C.C.D Conseil De Coopération Douanière.
C.D Code Des Douanes.
CEE Communauté économique européenne
CECA Communauté européenne du charbon et de l'acier
CKD Completely Knocked Down.
CIC la courbe d'indifférence à la consommation
C.N.A.C Caisse Nationale D’assurance Chômage.
C.N.I.S Centre National D’informatique Et Des Statistiques
CNPF clause de la nation la plus favorisée
CNUCED conférence des nations unis sur le commerce et le développement)
CPP la courbe de possibilité de production
DA dinar algérien
DAP droit additionnel provisoire
DD droit de douane
DGD Direction Générale Des Douanes
FMI fond monétaire international
L.F Loi De Finances.
L.F.C Loi De Finances Complémentaire
GATT general agreement on trafics and trade (Accord général sur les tarifs
et le commerce)
IDE investissements directs étrangers
INAP institut national de la propriété intellectuelle
JO journal officiel
MECE le monopole de l’Etat sur le commerce extérieur
MGS mesure globale de soutien
N.P.F Nation La Plus Favorisée
OIC organisation internationale du commerce
OMC organisation mondiale du commerce
OMD organisation mondiale des douanes
ONACO office national de la commercialisation
ONAT office national algérienne du tourisme
ONDA office national des droits d’auteur
ONP office national de la pêche
ONU organisation des nations unis
ONS office national des statistiques
ORD Organisme de Règlement des Différents
PAC Politique Agricole Commune
PAS le plan d’ajustement structurel
PIB produit intérieur brut
PMA les pays les moins avancés
P.M.E Petites Et Moyennes Entreprises
P.N.D.A Plan National De Développement De L’agriculture
PVD pays en voie de développement
RD redevance douanière
RFD Redevances Pour Formalités Douanières
R.P.S Redevances Pour Prestations De Services.
R.U.S Redevances Pour L’utilisation Du Système
RVE les restrictions volontaires à l’exportation
SH système harmonisé
SIGAD Système D’information Et De Gestion Automatisée Des Douanes
SNTA société nationale de tabac et des allumettes
SONATRACH la société nationale pour et le transport et la commercialisation
d des hydrocarbures
TAB Taxe A L’abattage
T.A.P.T Taxe Additionnelle Sur Les Produits Tabagiques.
T.C.A Taxe Sur Le Chiffre D’affaire.
T.P.P Taxe Sur Les Produits Pétroliers.
T.A.R.I.C Tarif Intégré Des Communautés Européennes.
TEP taxe taux effectif de protection
TIC intérieur à la consommation
TSA taxe spécifique additionnelle
TUGP taxe unique globale sur la production
TVA taxe sur la valeur ajoutée
UE union européenne
G LOSSAIR E
ACCORD MULTIFIBRE: ACCORD CADRE CONCLU EN 1974 hors du GATT entre les
principaux pays producteurs de textiles vêtement et les principaux pays importateurs. il
consiste a mettre en place des quotas à l’importation.
ALENA : accord de libre échange conclu en 1992 entre le Mexique,le canada,et les Etats unit.
CONSOLIDATION : principe du GATT oblige chaque signataire à déclarer pour chaque type
de produit le taux de droit de douane maxima qu’il appliquera.
DEVALUATION :en situation de change fixe,il s’agit d’une mesure consistant à diminuer la
parité en devise de la monnaie national.
GATT : accord ratifié en 1947 destiné a réduire le protectionnisme entre les pays membres
sous la forme de négociations multilatérales
LOBBYING : activité consistant a faire pression sur les pouvoir publics,au moyen de
différents instruments dans le but d’obtenir une restriction de concurrence.
MEDA : Le programme MEDA a été institué en juillet 1996, afin d'assurer le financement des
projets de coopération bilatérale et régionale dans le cadre du partenariat euro méditerranéen.
Le premier programme couvrait la période 1996-2000 et a été remplacé par un second
couvrant la période 2000-2006.
PREDATION : stratégie consistant à une firme de baisser son prix(vendre a perte) afin de
contraindre les concurrents à sortir du marché,cette stratégie est condamné par les autorité
antitrust.
PROTECTION EFFECTIVE : niveau de protection dont bénéficie une industrie lorsque l’on
prend en compte les différences de taxations entre les biens finaux importés et les biens
intermédiaires importé.
PROTECTION NOMINALE : niveau de protection dont bénéficie une industrie lorsque ont
prend uniquement en compte le niveau de taxation des biens importés.
ROUND : cycle de négociation multilatérale du GATT, dont le nom est celui de la ville
d’accueil a l’ouverture.
TRIM : ensemble e restrictions imposées par les pays d’accueil aux firmes multinationales,
tout particulièrement en matière de commerce international avec la règle du contenu local.
TRIPS : accord signé lors de l’Uruguay round sur le protection internationale de la propriété
intellectuelle.
UNION DOUANIERE : seconde étape de régionalisation après la zone de libre échange. Elle
consiste a mettre en place un tarif extérieur commun et à supprimer les obstacles aux
commerce entre pays membres.
G raphique s