FEIqss Gestion Flux
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EN ENVIRONNEMENT
AGENCE OUEST AGENCE NORD AGENCE EST AGENCE SUD-EST-CENTRE AGENCE SUD-OUEST
Z.I des Basses Forges 80 rue Pierre-Gilles de Gennes 870 avenue Denis Papin La Chapelle - 42155 Forge
35530 NOYAL-SUR-VILAINE 02000 BARENTON BUGNY 54715 LUDRES ST-JEAN ST-MAURICE/LOIRE 79410 ECHIRÉ
Tél. 02 99 04 10 20 Tél. 03 23 23 32 68 Tél. 03 83 26 02 63 Tél. 04 77 63 30 30 Tél. 05 49 79 20 20
Fax 02 99 04 10 25 Fax 09 72 19 35 51 Fax 03 26 29 75 76 Fax 04 77 63 39 80 Fax 09 72 11 13 90
e-mail : [email protected] e-mail : [email protected] e-mail : [email protected] e-mail : [email protected] e-mail : [email protected]
www.ges-sa.fr - GES S.A.S au capital de 150 000 € - Siège social : L’Afféagement 35340 LIFFRE - RCS Rennes B 330 439 415 - NAF 7219Z
CONSEIL INDEPENDANT
EN ENVIRONNEMENT
AGENCE OUEST AGENCE NORD AGENCE EST AGENCE SUD-EST-CENTRE AGENCE SUD-OUEST
Z.I des Basses Forges 80 rue Pierre-Gilles de Gennes 870 avenue Denis Papin La Chapelle - 42155 Forge
35530 NOYAL-SUR-VILAINE 02000 BARENTON BUGNY 54715 LUDRES ST-JEAN ST-MAURICE/LOIRE 79410 ECHIRÉ
Tél. 02 99 04 10 20 Tél. 03 23 23 32 68 Tél. 03 83 26 02 63 Tél. 04 77 63 30 30 Tél. 05 49 79 20 20
Fax 02 99 04 10 25 Fax 09 72 19 35 51 Fax 03 26 29 75 76 Fax 04 77 63 39 80 Fax 09 72 11 13 90
e-mail : [email protected] e-mail : [email protected] e-mail : [email protected] e-mail : [email protected] e-mail : [email protected]
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INTRODUCTION
La Société New Cold souhaite implanter un entrepôt frigorifique de grande hauteur à Montauban
de Bretagne en Ille-et-Vilaine (35).
Le présent dossier a pour objet de décrire les diverses installations du futur site et d’en apprécier
l’impact sur l’environnement.
Le dossier est constitué conformément aux articles L122 et suivants du code de l’Environnement et
comprend :
→ une notice de renseignements,
→ une étude d’impact,
→ une évaluation des risques sanitaires,
→ une étude des dangers,
→ les annexes et les plans, dont :
- une carte de localisation au 1/25 000ème,
- un plan des abords au 1/2 000ème,
- un plan des installations et des réseaux au 1/1000ème
Un mémoire résumé non technique présente de façon condensée et accessible les éléments
essentiels du dossier et notamment ceux de l’étude d’impact et de l’étude des dangers.
L’étude a été réalisée par les ingénieurs du GES1, bureau d’études indépendant, spécialisé en
environnement (et représenté par son Président), à partir d’informations fournies par la société ou
ses prestataires.
➢ Code de l’Environnement - Partie législative (Livre I) – Titre I et III - Participation du public – Articles
L 121-15-1 et suivants (concertation préalable) et articles L 123-1 et suivants (enquête publique)
➢ Code de l’Environnement - Partie législative (Livre I) – Titre II Évaluation environnementale – Articles
L 122-1 et suivants
➢ Code de l’Environnement - Partie législative (Livre I) – Titre VIII Autorisation environnementale –
Articles L 181-1 et suivants
➢ Code de l’Environnement - Partie législative - (Livre II) – Titre 1er – Eaux et milieux aquatiques,
notamment les articles L.211-1 et suivants, L.212-1 à L.212-11, L.214-8, L.214-1 et suivants,
➢ Code de l’Environnement - Partie législative - (Livre V) – Prévention des pollutions des risques et des
nuisances, notamment son titre Ier Installations Classées pour la Protection de l’Environnement, son
titre IV Déchets, son titre V Dispositions particulières à certains ouvrages ou installations, son titre
VII prévention des nuisances sonores, son titre VIII Prévention des nuisances visuelles et lumineuses
3
Textes relatifs à la législation sur les installations classées et à
l’autorisation environnementale
➢ Les dispositions de la partie réglementaire du code de l’Environnement, notamment celles
contenues dans les livres I « évaluation environnementale et autorisation environnementale » et V
« Prévention des Pollutions, des Risques et des nuisances » et en particulier :
➢ les articles R 122-1 à R 122-14 et R112-25 à 28, relatifs aux études d’impacts des projets de
travaux,
➢ les articles R123-1 à R123-27 relatifs aux enquêtes publiques relatives aux opérations
susceptibles d’affecter l’Environnement,
➢ les articles R 181-1 à R 181-56 relatifs à l’autorisation environnementale
➢ les articles R 511-9 et R 511-12 relatifs à la nomenclature des installations classées et aux
règles de détermination du statut SEVESO,
➢ les articles R 512-39 et suivants relatifs à la mise à l’arrêt définitif d’une installation et à la
remise en état
➢ Les articles R 513-1 et suivants relatifs au bénéfice des droits acquis
➢ les articles R 515-58 et suivants relatifs aux installations visées à l’annexe I de la directive
2010/75/UE du Parlement européen et du conseil du 24 novembre 2010 relative aux
émissions industriels,
➢ les articles R515-85 et suivants relatifs aux installations susceptibles de créer des accidents
majeurs impliquant des substances dangereuses
➢ art R 516-1 et suivants relatifs à la constitution des garanties financières
➢ les articles R 541-7 à R 541-11 relatifs à la classification des déchets ainsi que la circulaire
du 03/10/02 relative à sa mise en œuvre,
➢ les articles R 541-42 à R 541-48, R541-78 relatifs au contrôle des circuits de traitement des
déchets,
➢ les articles R 541-49 à R 541-64 et R 541-79 relatifs au transport des déchets,
➢ les articles R 543-1 et suivants relatifs à certaines catégories de déchets
➢ les articles R557-1-1 et suivants relatifs aux équipements à risques
➢ Arrêté intégré du 02/02/98 modifié qui regroupe les prescriptions applicables aux installations
classées sur l’eau, le bruit, l’air, etc.
➢ Arrêté modifié du 04/10/2010 relatifs à la prévention des risques accidentels au sein des installations
classées pour la protection de l’environnement soumises à autorisation,
➢ Arrêté du 23/01/97 relatif à la limitation des bruits émis dans l’environnement par les installations
classées,
➢ Arrêté du 29/05/2000 concernant les installations soumises à déclaration sous la rubrique 2925
« charge d’accumulateur »
Arrêté du 16/07/1997 concernant les installations soumises à autorisation sous la rubrique 4735
« installations de réfrigération employant l'ammoniac comme fluide frigorigène ».
4
DEROULEMENT DE LA PROCÉDURE D’AUTORISATION
5
INSERTION DE LA PROCÉDURE DANS L’ENQUÊTE PUBLIQUE
I - Mention des textes régissant l’enquête publique
- Code de l’Environnement – Partie Législative : Section 1 du Chapitre III du Titre II du Livre
1er. Art L 123-1 à L123-19-8
- Code de l’Environnement - Partie Réglementaire : Section 1 du Chapitre III du Titre II du
Livre 1er. Art R 123-1 à R 123-24
- Code de l’Environnement – Partie Législative : Section 3 Chapitre unique du Titre VIII du
Livre 1er : Art L 181-9 à L 181-12
- Code de l’Environnement – Partie Réglementaire : Sous-section 2 et 3, Section 3 Chapitre
unique du Titre VIII du Livre 1er : Art R 181-36 à R 181- 44
La procédure d’instruction (cf. schéma ci avant) s’articule autour d’une phase d’examen au cours
de laquelle des consultations obligatoires sont réalisées (cf. liste ci-après).
Les avis formulés lors de ces consultations sont joints au dossier d’enquête publique. Cette
obligation ne vise pas l’avis des organismes de santé.
Après une phase d’examen, la présente demande est soumise à enquête publique conformément
aux articles L 181-9, L 181-10 et R181-36 à R 181-38 du Code de l’Environnement. Cette enquête
est réalisée conformément aux dispositions du Chapitre III du Titre II du code de l’Environnement
et des articles cités dans ce paragraphe.
6
AUTRES PROCÉDURES OU AUTORISATIONS NÉCESSAIRES
ACCOMPAGNANT LE DOSSIER INSTALLATIONS CLASSÉES
Autorisation et autres décisions délivrées dans le cadre de l’autorisation environnementale
nécessaire à la réalisation du projet
7
Autres autorisations nécessaires à la réalisation du projet
Nature des autorisations Situation
projet
1° Permis de construire (Art R 412-14 et suivants du Code de l’Urbanisme) X
2° Autorisation de raccordement au réseau d’eaux usées (Art L 1331-10 du Code de
la Santé Publique)
3° Autorisation d’utilisation d’eau à destination de la consommation humaine (art L
1321-1 et suivants du Code de la Santé publique)
8
Sommaire
INTRODUCTION .......................................................................................................................................... 2
1 IDENTITE DU DEMANDEUR................................................................................................................10
2 PRESENTATION DU SITE ....................................................................................................................11
2.1.1 LOCALISATION DU SITE ................................................................................................................... 11
2.1.2 ENVIRONNEMENT DU SITE ............................................................................................................. 11
3 CAPACITÉS TECHNIQUES ET FINANCIÈRES .........................................................................................13
3.1.1 CAPACITÉS TECHNIQUES ................................................................................................................ 13
3.1.2 CAPACITÉS FINANCIÈRES ................................................................................................................ 15
4 OBJET DE LA DEMANDE .....................................................................................................................16
5 ACTIVITE DE L’ÉTABLISSEMENT .........................................................................................................18
5.1.1 PRÉSENTATION DE L’ACTIVITE ........................................................................................................ 18
5.1.2 L’ENTREPOT NEWCOLD ........................................................................................................................ 19
5.1.3 Installations connexes ................................................................................................................ 20
5.1.4 DESCRIPTION DU CLASSEMENT ...................................................................................................... 23
5.1.5 Situation au regard du classement ICPE .................................................................................... 23
5.1.6 Situation de l’établissement au titre de l’article R122-2 du code de l’environnement .............. 25
5.1.7 Situation de l’établissement au regard des législations IED, SEVESO et LOI SUR L’EAU ............ 25
6 EMISSIONS LIÉES AU PROJET .............................................................................................................27
9
1 IDENTITE DU DEMANDEUR
10
2 PRESENTATION DU SITE
La société New Cold prévoit la construction d’un entrepôt froid grande hauteur sur la commune de
Montauban-de-Bretagne au niveau de la Zone d’Activités de la Brohinière. Le projet est localisé sur
les parcelles de la section cadastrale AI suivantes : 180, 270, 468, 473, 512 ,495, 496, 499, 505, 508,
509, 171, 172, 173, 270, 490, 492, 495, 496, 500, 504, 514, 516. La surface totale du projet est de
13,0585 ha.
Les entreprises suivantes sont déjà implantées sur la zone (cf. figure suivante) :
Agroalimentaires
- Lacto production : production de lait de remplacement pour le bétail ;
- Coopérative Garun-Paysanne : nutrition animale (fabrication d’aliments), collecte de
céréales, agronomie, santé animale et distribution verte ;
- Coopagri Bretagne (Triskalia) – Le Gouessant : fabrication d'aliments pour animaux de
ferme
- AOC Transit (distance de 25 m au PLU) : entreposage et stockage non frigorifique de
produits agricoles notamment.
Logistiques :
- Baudron GCA (dépôt de voitures) ;
- Loire-Entrepôts transports : prestations de transport de matières dangereuses pour des
marques leaders Butagaz, Air Products, Campingaz, Leroy Merlin, Jardiland… ;
- E. Leclerc - Bretagne Multi Energies livre des combustibles partout en Bretagne: Fioul, bois
de chauffage, pellets, granulés de bois, bûches de bois densifié, gasoil non routier…
Agriculture :
- A 300 m au sud, se trouve un bâtiment d’élevage de volailles.
Les habitations recensées dans l’environnement proche sont situées aux lieux-dits suivants :
- Tréguenot à 340 m des bâtiments vers l’est (70m des limites de propriété Sud-Est),
- Le Prastel à l’ouest, à 400 m des bâtiments à l’ouest (exploitation agricole),
- La Brohinière, au nord à 430 m des bâtiments.
11
Gare SNCF
Boutique
Habitations
La Brohinière
Coopérative le
LACTO Coopérative Gouessant
PRODUCTION Garun Paysanne
Le Prastel Triskalia
Alliance
Ouest
Baudron Céréales
GCA
Tréguenot
E.Leclerc
Loire
Entrepôts
Transports
12
3 CAPACITÉS TECHNIQUES ET FINANCIÈRES
La mise en service de la plate-forme logistique est prévue pour Juillet 2020, car NewCold a signé un
contrat avec son client FRONERI pour un démarrage à cette date sous peine de pénalités par de
jour de retard.
Le siège de la société NewCold est aux Pays-Bas, mais est détenu en partie par un « private equity
» américain. La société est spécialisée dans la logistique d’entrepôts automatisés de grandes
capacités pour le stockage et la livraison de produits surgelés à -20°C. NewCold est déjà implanté
en France à Argentan, Allemagne, Pologne, Royaume Uni et vient d’ouvrir de nouveaux entrepôts
aux USA et en Australie.
NewCold est implanté depuis 2012 à Argentan dans l’Orne au travers d’un entrepôt d’une capacité
de stockage de 40 000 palettes que la société a construit. Les clients de la société NewCold sont des
industriels de l’agro-alimentaire qui produisent des produits surgelés et des crèmes glacées.
Les simulations de coûts de transports liés à l’implantation de clients potentiels en Bretagne et les
implantations existantes des plates-formes de la grande distribution les ont conduits à situer le
barycentre à l’Ouest de Rennes. Dans ce contexte, les recherches ont abouti à identifier une parcelle
d’environ 14 hectares sur la commune de Montauban de Bretagne - P.A. de La BROHINIERE 35560.
NewCold a rencontré à plusieurs reprises la communauté de communes Saint-Méen Montauban-
de-Bretagne actuellement propriétaire de la parcelle avec qui ils ont engagé des discussions et vont
signer un compromis de vente d’ici quelques jours. Une attestation autorisant NewCold à porter
son projet (demande de permis de construire et autorisation au titre des Installations classées) est
donnée en annexe 1.
Le projet consiste à stocker tous les produits Froneri dans un entrepôt central situé en France. La
simulation du meilleur emplacement a pris en compte :
• Le projet industriel européen de Froneri et les coûts de transport (navette et distribution) ;
• Les coûts de transport (navette et distribution) ;
• Le potentiel des autres clients est autour de Rennes en Bretagne.
Les techniques de stockage (-20°C et teneur en oxygène réduite) prévues à Montauban de Bretagne
sont les mêmes que celles mises en place sur les installations de la société New Cold, à l’étranger
et à Argentan en France.
Le stockage à Montauban de Bretagne est prévu dans les trois cellules de grande hauteur
(transtockeur) nommé High Bay pour 96 600 palettes de crème glacée. Il est considéré un taux de
remplissage à 90% (86 940 palettes stockées).
Après avis de la DGPR (Direction Générale de la Prévention des Risques au Ministère de la Transition
écologique et solidaire) sollicité par les Services départementaux de l’Etat et avis du Préfet d’Ille et
Vilaine du 1er octobre 2018, le principe retenu pour ces trois cellules est celui d’une structure R15
avec une surface de cellule n’excédant pas 6000 m2 abritant les racks de stockage intérieurs.
13
La partie High Bay sera alimentée et alimentera la zone de réception/préparation/expédition
constitué d’une cellule (Low Bay), de moindre hauteur et à deux niveaux.
La future organisation de la zone de réception / expédition est présentée sur le schéma suivant
(Low Bay) :
14
Figure 5 Exemple de configuration de la zone de préparation des Figure 4 Exemple de configuration d'un
camions transtockeur de grande hauteur
Cet investissement sera réalisé par une nouvelle entité juridique française filiale de la maison mère
néerlandaise qui sera créée à dessein et qui exploitera l’entrepôt.
Le nombre de personnes nécessaires à la gestion de cet entrepôt est de 66 selon les qualifications
ci-dessous :
QUALIFICATION NOMBRE
Caristes 28
Préparateurs de commande 19
Chef d'équipe 3
Planning Reception-Expedition 8
Operateur Informatique 3
Customer service 1
Ingénieur maintenance 3
Responsable de site 1
TOTAL 66
Une attestation de capacités financières est donnée en annexe 2.
15
4 OBJET DE LA DEMANDE
La demande d’autorisation pour la construction et l’exploitation de cet entrepôt réfrigéré de grande
hauteur est l’objet de ce dossier ; y seront présentés :
- l’activité de l’entreprise,
- les impacts sur l’environnement,
- les mesures prises ou envisagées pour diminuer les impacts avérés.
Cette demande d’autorisation est principalement portée par la législation des Installations classées
pour l’environnement.
Description du projet :
Localisation
Caractéristiques physiques
Pièce 3 – Partie 1 : Notice de
2° Caractéristiques de la phase
renseignements
opérationnelle
Estimation des types et des
quantités de résidus attendus
Emissions :
Émission de polluants,
Émission du bruit et de la
vibration
5°c Pièce 3 – Partie 2 - EI Chapitre 4
Émission lumineuse
Émission de chaleur
Elimination et valorisation des
déchets
Pièce 3 – Partie 3 - Evaluation des
Risque pour la santé humaine
risques sanitaires
5°d Risque pour le patrimoine Pièce 3 – Partie 2 - EI Chapitre 3, 3.2.3 et
culturel 3.2.4
Risque pour l’environnement
16
Art R122-5 - II Éléments nécessaires Dossier NewCold
Cumul des incidences avec
5°e Pièce 3 – Partie 2 - EI Chap 8
d’autres projets
Incidences sur le climat
5°f Vulnérabilité du projet au Pièce 3 – Partie 2 - EI Chap 4 -4.1.2
changement climatique
Technologie et substances Pièce 3 – Partie 1 _ Notice de
5°g
utilisées renseignements – Chap 5
Incidences du projet résultant
de la vulnérabilité du projet à
6° Pièce 4- Étude des dangers -
des risques d’accidents ou de
catastrophes majeures
Descriptions des solutions de
7° substitution Pièce 3 – Partie 2 - EI - Chap 9
Raisons des choix
Mesures ERC prévues
8° Pièce 3 – Partie 2 - EI - Chap 6 et 11
Estimation des dépenses
17
5 ACTIVITE DE L’ÉTABLISSEMENT
Les clients de la société NewCold sont des industriels de l’agro-alimentaire qui produisent des
produits surgelés et des crèmes glacées. Au sein de l’entrepôt de Montauban de Bretagne, la
mission consiste à :
- Recevoir et stocker les palettes produites des industriels agro-alimentaires (crèmes
glacées exclusivement) ;
- Recevoir par lien informatique les commandes de leurs clients (Carrefour, Intermarché,
Leclerc …) ;
- Expédier à destination des plates-formes de la grande distribution les commandes reçues.
L’objectif de projet est de proposer aux clients une organisation de leurs flux amont (productions
usines vers entreposage) et de leur flux aval (entreposage vers les plates-formes de la grande
distribution). Cette organisation des flux logistiques permettra une solution économique et
environnementale la plus adaptée en diminuant de manière significative le nombre de kilomètres
parcourus par les camions.
Le principe est un stockage de masse en transtockeur de grande hauteur (36 m au plus haut) sous
atmosphère appauvrie en oxygène alimentant une zone d’expédition/réception à 1 étage avec
picking, de hauteur plus faible (17,7 m au plus haut).
18
Le froid sera produit par une installation de réfrigération à l’ammoniac (4,6 tonnes).
Les autres équipements seront :
- Deux locaux de charge d’accumulateurs pour les engins de manutention ;
- Une installation d’appauvrissement de l’air en oxygène.
High Bay
Les 3 cellules High Bay (à-20°C) suivront les dimensions suivantes :
Cellules HB HB 1&3 HB 2
L 158,62 158,62
l 36,18 36,93
h 35,93 35,93
Surface m2 5739 5858
Volume m3 206202 210472
19
86940x1,824=158 579 m3 quand l’entrepôt sera rempli de palettes de glaces, à la capacité maximale
de remplissage.
Low Bay
L’entrepôt d’expédition/réception (à-20°C) suivra les dimensions suivantes :
- longueur : 121,05 m avec une largeur variable autour de 36 m
- hauteur maximum à l’acrotère : 17,7 m.
Soit une surface de 4 358 m2 au rez-de-chaussée et 4 480 m² dans la zone picking à l’étage. Le
plancher est à 8,5 m du sol.
Il comporte un étage où sera situé le picking, alimentant la zone de préparation située au rez-de-
chaussée.
La zone picking à l’étage comporte 1585 emplacements.
En plus des High et Low Bay, l’entrepôt comportera les annexes suivantes :
- deux locaux de charge d’accumulateurs,
- un atelier pour la maintenance des équipements automatisés (transtockeurs,
convoyeurs,…),
- salle des machines pour la réfrigération à l’ammoniac,
- installation de réduction de l’oxygène de l’air,
- un local pour les transformateurs et le TGBT,
- une réserve d’eau de 1 000 m3 pour le sprinklage de la cellule Low Bay et le local associé,
- des bureaux, des vestiaires, des sanitaires pour les employés et les chauffeurs.
Synthèse
Le nombre maximal total de palettes stockées en simultané sera de 86 940 (High Bay) + 1585 (Low
Bay – picking) soit 88 525 palettes et 161 470 m3 (arrondi à 165 000 m3 )
On peut considérer que la capacité sera au-dessus de la limite de 150 000 m3, seuil du régime de
l’autorisation de la rubrique 1511. Il n’y a pas de texte de prescriptions spécifique au régime de
l’autorisation pour les entrepôts frigorifiques. L’Arrêté du 15 avril 2010 relatif aux prescriptions
générales applicables aux entrepôts frigorifiques relevant du régime de l’enregistrement au titre de
la rubrique n° 1511 de la nomenclature des installations classées pour la protection de
l’environnement sera pris en référence. Un tableau de conformité à ces prescriptions est donné en
annexe 3.
Le plan de masse de l’ensemble du site est présenté en annexe (cf. Plan ICPE 2) et les vues en plan
de l’intérieur des entrepôts en annexe (cf. Plan ICPE 4).
20
Alimentation électrique
L’alimentation électrique sera réalisée à partir du réseau E.D.F.
Le site disposera de transformateurs électriques permettant l’alimentation des équipements.
Ces installations ne sont pas visées par la nomenclature des Installations Classées.
Installations de réfrigération
Les besoins en froid de l’entrepôt seront fournis par une installation de réfrigération à l’ammoniac
(NH3).
Il a été fait le choix d’une technologie hybride dérivée du régime dénoyé.
La quantité maximale d’ammoniac susceptible d’être présente dans l’installation sera de 4 600kg.
La salle des machines sera équipée de 3 groupes moto-compresseurs à vis, aspirant en parallèle sur
une bouteille BP à -38°C, avec une suralimentation depuis une bouteille ECO. Les compresseurs
refouleront dans 3 condenseurs à air installés en toiture de la salle des machines.
L’emploi d’ammoniac, dans une installation de réfrigération, relève de la rubrique 4735 de la
nomenclature des installations classées. La quantité susceptible d’être présente étant supérieure à
1 500 kg, le site sera soumis à autorisation (cf. annexe 4 Tableau 4735).
Installations de compression
Les équipements techniques seront regroupés dans une salle des machines avec rétention dédiée.
La puissance électrique absorbée des compresseurs étant de l’ordre de 1,6 MW, soit inférieure à
au seuil de la rubrique.
Les installations de compression de fluides toxiques ne sont donc pas classées sous la rubrique
2920.
Installations de combustion
Il n’y aura pas usage d’installation de combustion sur site. En effet, le site bénéficiera d’un contrat
particulier avec EDF lui garantissant la fourniture d’électricité. En cas de panne technique sur
l’alimentation, NewCold a prévu un contrat de location de groupes électrogènes de forte puissance
permettant le fonctionnement des installations électriques (froid, équipements de sécurité…) dans
un délai de quelques heures. Les dispositions constructives retenues permettent en effet de
maintenir la température de l’enceinte pendant une durée suffisante.
Un groupe motopompe de faible puissance alimentera l’installation de sprinklage. Cette installation
n’est pas classable.
Condenseurs et aéroréfrigérant
Les installations de réfrigération seront équipées :
- De 3 condenseurs à air sur le circuit ammoniac (réfrigération des cellules)
- D’un aéroréfrigérant pour le refroidissement d’huile.
Aucune tour aéroréfrigérante avec dispersion d’eau ne sera donc présente. Les installations ne sont
pas classées.
21
Un système de réchauffage du sol sous l’entrepôt sera mis en place par eau glycolée chauffée par
récupération de chaleur sur les installations de réfrigération (mise en place d’un échangeur).
La concentration cible en oxygène dans le transtockeur sera fixée à l’issue d’un test palette selon le
protocole de la norme NF EN 16750 [test en cours]. Cette concentration devrait être équivalente à
une altitude de 2800 m.
Ces installations ne sont pas classées.
Le système est décrit dans l’étude de dangers et en annexe 5.
Stockage de bois
Un total de 1 000 palettes en bois sera susceptible d’être stocké en extérieur sur le site NewCold.
Les dimensions de ces palettes sont : 1,2 *0,8*0,2 m, soit environ 200 m3 de bois stocké.
Le stockage de bois est non classé au titre de la législation des ICPE.
22
La société NEWCOLD a pour projet d’implanter un entrepôt frigorifique de grande hauteur sur la
commune de Montauban-de-Bretagne.
L’entrepôt de New Cold sera classé sous les rubriques récapitulées dans le tableau suivant.
Capacité Rayon
Rubrique de la
Activité caractéristiques ou Régime * d’affichage
nomenclature
volume des activités
Entrepôts frigorifiques, à l'exception des dépôts utilisés au
stockage de catégories de matières, produits ou substances
relevant par
1511 ailleurs, de la présente nomenclature.
165 000 m³ A 1 km
Le volume susceptible d’être stocké étant :
1. Supérieur ou égal à 150 000 m3
Ammoniac.
La quantité susceptible d’être présente dans l’installation étant
:
4735-1-b) 4 600 kg A 3 km
1. Pour les récipients de capacité unitaire supérieure à 50 kg
:
a) Supérieure ou égale à 1,5 t
Accumulateurs (ateliers de charge')
2925 La puissance maximale de courant continu utilisable pour cette 100 kW D
opération étant supérieure à 50 kW
1531 Stockage de bois 200m3 NC
Il n’y a pas de texte de prescriptions pour les entrepôts soumis à autorisation sous la rubrique 1511.
L’arrêté de prescriptions du 15 avril 2000 pour les stockages réfrigérés soumis à Enregistrement
peut être pris en référence. Pour les prescriptions non respectées, l’étude d’impact, l’étude de
dangers apportent puis les études d’ingénierie et audits techniques apporteront la garantie du
respect du même niveau de sécurité.
Les installations de réfrigération à l’ammoniac sont soumises à l’arrêté du 16 juillet 1997.
Les locaux de charge sont soumis aux dispositions de l’arrêté du 29 mai 2000.
Les communes situées dans un rayon de 3 km des limites de propriété sont les suivantes :
- Montauban de Bretagne
- Quédillac
- Médréac
- Saint M’Hervon
- Boisgervilly
- Saint Onen la Chapelle
- Le Crouais
- Saint-Méen-le-Grand
23
Figure 8 Communes dans le rayon d'affichage(3km)
Projet
24
Pour ce qui concerne le classement Installations Classées, NewCold a pris le parti de présenter une
étude d’impact dans le cadre d’une autorisation environnementale.
Jusqu’au 5 juin 2018, le point 39 de l’article R122-2 du code de l’environnement disposait que : les
Travaux, constructions et opérations constitués ou en création qui créent une surface de plancher
supérieure ou égale à 40 000 m2 ou dont le terrain d'assiette couvre une superficie supérieure ou
égale à 10 hectares, sont soumis à autorisation environnementale. La demande de permis de
construire associée au présent a été jugée complète le 30/04/2018.
Toutefois, « Les composantes d'un projet donnant lieu à un permis d'aménager, un permis de
construire, ou à une procédure de zone d'aménagement concerté ne sont pas concernées par la
présente rubrique si le projet dont elles font partie fait l'objet d'une étude d'impact ou en a été
dispensé à l'issue d'un examen au cas par cas »
En l’espèce, le site d’implantation couvre une superficie supérieure à 10 ha et crée une surface de
plancher inférieure à 40 000 m3. La demande de permis de construire serait soumise à autorisation
environnementale, mais elle s’inscrit comme composante d’un projet soumis à autorisation
environnementale : la demande d’autorisation au titre des ICPE.
Le permis de construire a été délivré le 7 juin 2018. Il ne pourra être exécuté avant la délivrance de
l'autorisation mentionnée au I de l'article L. 214-3 du code de l'environnement (autorisation
environnementale).
RUBRIQUES GÉNÉRIQUES
25
Le site n’est pas classé SEVESO d’après la règle de dépassement direct. Il n’y a pas d’autres
substances visées par des rubriques 4xxx : la règle des cumuls n’est pas à vérifier.
La surface de bassin versant considérée est celles alimentant le bassin eaux pluviales de la zone
d’activités.
Le site est soumis à autorisation au titre de la Loi sur l’Eau.
26
6 EMISSIONS LIÉES AU PROJET
Au terme de la présentation du projet, les émissions peuvent être recensées ainsi que leur type
d’effet.
Tableau 6-1 Synthèse des émissions à effets temporaires et permanents dans les différents compartiments du
milieu
Poussières (chantier)
Sols Déblais
Déchets Déchets (chantier) Déchets (manutention)
Eau Eaux pluviales phase chantier Eaux pluviales
Eaux de dégivrage
27
CONSEIL INDEPENDANT
EN ENVIRONNEMENT
AGENCE OUEST AGENCE NORD AGENCE EST AGENCE SUD-EST-CENTRE AGENCE SUD-OUEST
Z.I des Basses Forges 80 rue Pierre-Gilles de Gennes 870 avenue Denis Papin La Chapelle - 42155 Forge
35530 NOYAL-SUR-VILAINE 02000 BARENTON BUGNY 54715 LUDRES ST-JEAN ST-MAURICE/LOIRE 79410 ECHIRÉ
0
Tél. 02 99 04 10 20 Tél. 03 23 23 32 68 Tél. 03 83 26 02 63 Tél. 04 77 63 30 30 Tél. 05 49 79 20 20
Fax 02 99 04 10 25 Fax 09 72 19 35 51 Fax 03 26 29 75 76 Fax 04 77 63 39 80 Fax 09 72 11 13 90
e-mail : [email protected] e-mail : [email protected] e-mail : [email protected] e-mail : [email protected] e-mail : [email protected]
www.ges-sa.fr - GES S.A.S au capital de 150 000 € - Siège social : L’Afféagement 35340 LIFFRE - RCS Rennes B 330 439 415 - NAF 7219Z
Sommaire
INTRODUCTION METHODOLOGIQUE ET REALISATION DE L’ETUDE .......................................................... 3
1.1 ANALYSE DES MÉTHODES UTILISÉES ET DIFFICULTÉS RENCONTRÉES .................................................... 3
1.2 SYNTHÈSE DES ÉLÉMENTS DE L’ÉTUDE D’IMPACT (ART 122-5) .............................................................. 4
1.3 NOMS, QUALITÉ ET QUALIFICATIONS DES EXPERTS ............................................................................... 6
2 PRESENTATION DU PROJET ET CONTEXTE REGLEMENTAIRE .................................................................... 7
2.1 PRÉSENTATION DU PROJET ET OBJET DE L’ÉTUDE ................................................................................. 7
2.2 SCÉNARIOS SUR L’ÉVOLUTION PROBABLE DE L’ENVIRONNEMENT ....................................................... 7
2.2.1 Etat actuel ......................................................................................................................................... 7
2.2.2 Scénario de référence ........................................................................................................................ 8
2.2.3 Scénario en cas d’absence de mise en place du projet ...................................................................... 8
2.3 DESCRIPTION DE L’ACTIVITÉ ET DU CLASSEMENT .................................................................................. 9
2.3.1 Situation au regard du classement ICPE ............................................................................................ 9
2.3.2 Classement SEVESO ......................................................................................................................... 10
2.3.3 Classement Loi sur l’eau .................................................................................................................. 10
2.3.4 Classement au titre de l’article R122-2 ........................................................................................... 10
3 PRESENTATION DE L’ETAT ACTUEL DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT ............................................. 12
3.1 PRÉSENTATION DU MILIEU NATUREL .................................................................................................. 12
3.1.1 Localisation du projet ...................................................................................................................... 12
3.1.2 Climatologie .................................................................................................................................... 15
3.1.3 Qualité de l’air ................................................................................................................................. 16
3.1.4 Relief de la zone............................................................................................................................... 18
3.1.5 Caractérisation des sols de la zone .................................................................................................. 20
3.1.6 Contexte géologique et hydrogéologique ....................................................................................... 20
3.1.7 Le paysage et les sites d’intérêt culturel .......................................................................................... 22
3.1.8 La biodiversité ................................................................................................................................. 24
3.1.9 Contexte hydrographique ................................................................................................................ 31
3.2 ENVIRONNEMENT HUMAIN................................................................................................................. 33
3.2.1 Contexte sanitaire ........................................................................................................................... 33
3.2.2 Population recensée autour du site ................................................................................................. 34
3.2.3 Urbanisme ....................................................................................................................................... 36
3.2.4 Archéologie...................................................................................................................................... 37
3.2.5 Les sites classés, inscrits, les monuments historiques ..................................................................... 37
3.2.6 Circulation ....................................................................................................................................... 37
3.2.7 Le bruit ............................................................................................................................................ 38
3.2.8 Contexte lumineux ........................................................................................................................... 45
3.2.9 Risques ............................................................................................................................................ 46
4 ANALYSE DES IMPACTS DE L’ENTREPOT NEW COLD ............................................................................... 47
4.1 IMPACT DES INSTALLATIONS ............................................................................................................... 47
4.1.1 Insertion environnementale du projet ............................................................................................. 47
4.1.2 Impact sur la biodiversité ................................................................................................................ 50
4.1.3 Impact sur le climat ......................................................................................................................... 50
4.1.4 Émissions atmosphériques .............................................................................................................. 51
4.1.5 Impact sur le bruit ........................................................................................................................... 52
4.1.6 Impacts sur les sols .......................................................................................................................... 53
4.1.7 Impact de la production de déchets ................................................................................................ 54
4.1.8 Impact sur l’eau ............................................................................................................................... 56
4.1.9 Impact lumineux .............................................................................................................................. 59
4.2 TABLEAU RÉCAPITULATIF DES ÉMISSIONS LIÉES AU PROJET ................................................................ 60
1
4.3 COMPATIBILITÉ DU PROJET AVEC LES DISPOSITIONS DU SDAGE ET DU SAGE...................................... 62
4.4 LES INTERACTIONS ENTRE LES FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX ....................................................... 64
5 MESURES D’ÉVITEMENT, REDUCTION, COMPENSATION ........................................................................ 66
5.1 ÉVITER, REDUIRE, COMPENSER (ERC) .................................................................................................. 66
5.2 PHASE DE TRAVAUX ............................................................................................................................. 66
5.3 AMENAGEMENTS PAYSAGERS - BIODIVERSITE .................................................................................... 66
5.4 IMPACT LUMINEUX .............................................................................................................................. 68
5.5 BRUIT ................................................................................................................................................... 68
5.6 CLIMAT................................................................................................................................................. 68
5.7 ÉNERGIES — RESSOURCES NATURELLES .............................................................................................. 68
5.8 EAUX SUPERFICIELLES .......................................................................................................................... 68
5.9 SYNTHÈSE DES MESURES ERC .............................................................................................................. 69
5.10 MESURES D’ACCOMPAGNEMENT ET DE SUIVIS ................................................................................... 70
6 LIENS AVEC L’ETUDE DES DANGERS ....................................................................................................... 71
6.1 DANGERS EXTERNES ............................................................................................................................ 71
6.2 DANGERS INTERNES............................................................................................................................. 71
7 ÉTUDE D’INCIDENCE NATURA 2000 ........................................................................................................ 72
8 RECENSEMENT DES PROJETS SUSCEPTIBLES D’INDUIRE DES EFFETS CUMULES AVEC LE PROJET DE
NEWCOLD ...................................................................................................................................................... 73
9 RAISONS DES CHOIX............................................................................................................................... 74
10 UTILISATION RATIONNELLE DE L’ENERGIE .............................................................................................. 75
11 ÉVALUATION DES INVESTISSEMENTS DESTINES A EVITER, REDUIRE ET COMPENSER LES IMPACTS SUR
L’ENVIRONNEMENT ....................................................................................................................................... 76
12 MESURES PRISES EN CAS DE CESSATION D'ACTIVITE .............................................................................. 77
2
Introduction méthodologique et réalisation de l’étude
1.1 ANALYSE DES MÉTHODES UTILISÉES ET DIFFICULTÉS RENCONTRÉES
Les méthodes d'analyses utilisées pour l'élaboration de la présente étude résultent de l'application de
la réglementation sur les études d'impact (article R122-5 du Code de l’Environnement) :
- description du projet, avec établissement de l'inventaire des caractéristiques du projet en
concertation avec le pétitionnaire
- recueil de données avec recoupements,
- description des aspects pertinents de l’état actuel de l’environnement (scénario de référence),
- description des facteurs susceptibles d’être affectés et des incidences du projet (effets directs et
indirects, temporaires et permanents),
- description des mesures et dispositions adoptées pour éviter, réduire ou compenser (mesures
« ERC » pour « Éviter, Réduire et Compenser » et rendre acceptable l'impact résiduel sur le milieu
- et expliciter les raisons des choix.
Ce travail s'appuie donc sur la description du milieu naturel à partir des données existantes (cartes
topographiques IGN1, cartes géologiques BRGM2, documents météorologiques Météo France, données
sur le milieu naturel de l’Agence de l’Eau, AirBreizh pour les données sur la qualité de l’air, de
l’Inventaire National du Patrimoine Naturel (zone Natura 2000), DDPP, du Service Départemental
d'Architecture…), des études préalables (faune-flore - biodiversité, zones humides) et des observations
de terrain (prospection, mesures de bruit, relevés floristiques et faunistiques, etc.). Les données locales
sur l’urbanisme et l’occupation du sol (PLU, zones humides…) ont été recensées auprès des communes.
Les observations de terrain ont permis de décrire l’environnement proche du site (habitat, faune,
flore…).
Concernant l'impact sur le milieu aquatique, l'étude s'appuie sur l'analyse de l'existant et notamment
les données de la qualité de l’eau auprès de l’Agence de l’Eau Loire Bretagne (Osurweb).
Des mesures de bruits ont été effectuées afin de constituer le point de référence avant implantation
de l’activité. Les équipements futurs de l’entrepôt et leurs impacts sonores potentiels ont été
appréhendés.
Les données sur les quantités des déchets et le trafic routier ont été recensées.
Enfin, l’Évaluation des Risques Sanitaires « ERS » liée au projet fait l’objet d’une partie spécifique à la
suite de l’étude d’impact. Elle est rédigée conformément aux guides INERIS de 2003 et 2013.
Les situations accidentelles et leurs conséquences éventuelles sont décrites dans l’étude des dangers.
1
IGN : Institut Géographique National
2
BRGM : Bureau de Recherches Géologiques et Minières
3
1.2 SYNTHÈSE DES ÉLÉMENTS DE L’ÉTUDE D’IMPACT (ART 122-5)
Tableau 1-1 Complétude de l’étude d’impact
Art R122-5
Éléments nécessaires Dossier NewCold
— II
1° Résumé non technique Pièce 2 — Mémoire Résumé Non Technique
Description du projet :
Localisation
Caractéristiques physiques
Pièce 3 — Partie 1 : Notice de
2 Caractéristiques de la phase
renseignements
opérationnelle
Estimation des types de quantités de
résidus attendus
Description des aspects pertinents de
3 Pièces 3 — Partie 2 EI Chap. 3 : 3,1 ; 3,2
l'état actuel de l'environnement
Description des facteurs susceptibles Pièce 3 — Partie 1 : Notice de
4°
d’être affectés renseignements
Pièce 3 — Partie 1 : Notice de
Utilisation des ressources naturelles :
renseignements
5° b
Eau Pièce 3 – Partie 2 - EI 4.1.6
Électricité
Emissions :
Émission de polluants,
Émission du bruit et de la vibration
5° c Pièce 3 – Partie 2 - EI Chapitre 4
Émission lumineuse
Émission de chaleur
Élimination et valorisation des déchets
Pièce 3 – Partie 3 - Evaluation des risques
Risque pour la santé humaine
sanitaires
5° d
Risque pour le patrimoine culturel Pièce 3 – Partie 2 - EI Chapitre 3, 3.2.3 et
Risque pour l’environnement 3.2.4
Cumul des incidences avec d’autres
5° e Pièce 3 – Partie 2 - EI Chap 8
projets
Incidences sur le climat
5°f Vulnérabilité du projet au changement Pièce 3 – Partie 2 - EI Chap 4 -4.1. 2
climatique
Pièce 3 – Partie 1 _ Notice de
5° g Technologie et substances utilisées
renseignements – Chap 5
Incidences du projet résultant de la
6° vulnérabilité du projet à des risques Pièce 4 — Étude des dangers
d’accidents ou de catastrophes majeures
Descriptions des solutions de substitution
7° Pièce 3 – Partie 2 - EI — Chap 9
Raisons des choix
Mesures ERC prévues
8° Pièce 3 – Partie 2 - EI — Chap 6 et 11
Estimation des dépenses
4
Art R122-5
Éléments nécessaires Dossier NewCold
— II
EI : Étude d’Impact — ERS : Evaluation des Risques Sanitaires – ED : Etude des Dangers
5
1.3 NOMS, QUALITÉ ET QUALIFICATIONS DES EXPERTS
L’étude a été réalisée par les ingénieurs du GES3, bureau d’études indépendant, sous la direction d’un
expert sénior. GES est un bureau d’études privé et indépendant, spécialisée dans l’environnement,
créé en 1984 et représenté par son Président Christian Buson. Le dossier a été constitué à partir
d’informations fournies par la société NewCold, de visites et de mesures de terrain, de données
disponibles sur les sites Internet appropriés.
L’étude faune-flore et l’étude des zones humides ont été réalisées par le Cabinet spécialisé AXE. La
visite hivernale pour la faune et la flore a été réalisée par GES. De nouvelles visites au printemps et
en période estivale (31/05/2018 et 14/06/2018) ont été réalisées par GES afin de compléter l’étude
faune flore, et zones humides.
Les plans ont été fournis par l’industriel et son architecte Nicot Architectes.
La société NEWCOLD est spécialisée dans la construction et l’exploitation d’entrepôts froids de grande
hauteur, afin de fournir un service complet du stockage à ses clients. Elle exploite plusieurs entrepôts
de ce type dans le monde.
La présente étude d’impact décrit l’état actuel des lieux et appréhende l’état après modifications liées
au projet. L’étude permet de déduire les impacts potentiels liés au projet de création de l’entrepôt
réfrigéré de grande hauteur. Cette étude présentera les mesures d’évitement, de réduction et de
compensation (mesures ERC) ainsi que des mesures de suivis des impacts mis en évidence.
Parcelle d’implantation
Ces parcelles sont d’anciennes parcelles agricoles qui ne sont aujourd’hui plus cultivées.
Le projet comporte (cf. plans en annexe):
- Une partie High Bay de 3 cellules réfrigérées de grande hauteur,
- Une cellule de réception, picking, expédition « Low Bay »
- Des bureaux, vestiaires et locaux de maintenance,
- Deux locaux de charge,
- Une salle des machines ammoniac
- Un local technique pour l’appauvrissement en oxygène.
8
2.2.3 Scénario en cas d’absence de mise en place du projet
La parcelle d’implantation du projet a pour vocation d’accueillir une ou plusieurs entreprises dans le
plan de zonage de la ZA de la Brohinière.
Si le projet NewCold venait à ne pas être mis en œuvre, la parcelle resterait cultivée par son exploitant
jusqu’à ce qu’une autre entreprise de logistique ou agroalimentaire élabore un projet similaire.
L’entrepôt de New Cold sera classé sous les rubriques récapitulées dans le tableau suivant.
Capacité
Rubrique de la Rayon
Activité caractéristique ou Régime
nomenclature d’affichage
volume des activités
Entrepôts frigorifiques, à l’exception des dépôts utilisés
au stockage de catégories de matières, produits ou
substances relevant par ailleurs, de la présente
1511 165 000 m³ A 1 km
nomenclature.
Le volume susceptible d’être entreposé étant :
1. Supérieur ou égal à 150 000 m3
Ammoniac.
La quantité susceptible d’être présente dans l’installation
étant :
4735-1-b) 4 600 kg A 3 km
1. Pour les récipients de capacité unitaire supérieure à
50 kg :
a) Supérieure ou égale à 1,5 t
Accumulateurs (ateliers de charge)
2925 La puissance maximale de courant continu utilisable pour 100 kW D
cette opération étant supérieure à 50 kW
Il n’y a pas de texte de prescriptions pour les entrepôts soumis à autorisation sous la rubrique 1511.
L’arrêté de prescriptions du 15 avril 2010 pour les stockages réfrigérés soumis à enregistrement peut
être pris en référence. La comparaison du projet aux prescriptions est donnée en annexe 3.
Les installations de réfrigération à l’ammoniac sont soumises à l’arrêté du 16 juillet 1997. La
vérification de la conformité des installations de réfrigération à l’ammoniac aux prescriptions de cet
arrêté est donnée en annexe 4.
Les locaux de charge sont soumis aux dispositions de l’arrêté du 29 mai 2000 (déclaration).
9
2.3.2 Classement SEVESO
Les tableaux suivants permettent de rendre compte du statut SEVESO de l’entrepôt au regard des
règles applicables de dépassement direct et indirect (règles de cumul). Cette vérification ainsi que le
classement ICPE de l’établissement ont été établis conformément aux préconisations des 3 guides
(règles générales et substances, mélanges, déchets) publiés par l’INERIS en 2014 et 2015.
RUBRIQUES GÉNÉRIQUES
Le site n’est pas classé SEVESO d’après la règle de dépassement direct. Il n’y a pas d’autres substances
visées par des rubriques 4xxx : la règle des cumuls n’est pas à vérifier.
10
(applicable au 30/04/2018) – une surface de plancher supérieure ou d'aménagement constitués ou en création
égale à 40 000 m2 ou dont le terrain qui soit
permis de construire) – 1– d'assiette couvre une superficie crée une surface de plancher supérieure
supérieure ou égale à 10 hectares ou égale à
10 000 m2 et inférieure à 40 000 m2 et
dont le
terrain d'assiette ne couvre pas une
superficie
supérieure ou égale à 10 hectares, soit
couvre un
terrain d'assiette d'une superficie
supérieure ou
égale à 5 ha et inférieure à 10 ha et dont
la
surface de plancher créée est inférieure à
40 000
m2.
Les composantes d'un projet donnant lieu à un permis d'aménager, un
permis de construire, ou à une procédure de zone d'aménagement
concerté ne sont pas concernées par la présente rubrique si le projet
dont elles font partie fait l'objet d'une étude d'impact ou en a été
dispensé à l'issue d'un examen au cas par cas
– 1– : date de début d’instruction de la demande de PC
Le site est soumis à autorisation sous les rubriques 1511 et 4735 sous le régime de l’autorisation sans
relever de l’article L 515.28 du code de l’environnement, la demande d’autorisation était donc soumise
à évaluation à examen au cas par cas avec avis de l’Autorité environnementale qui décide de la
nécessité d’une étude d’incidence ou d’une étude d’impact.
Pour ce qui concerne le classement Installations Classées, NewCold a pris le parti de présenter une
étude d’impact dans le cadre d’une autorisation environnementale.
Le terrain d’assiette du projet est supérieur à 10 ha, le projet de construction est donc soumis à
évaluation systématique au titre de l’annexe de l’article R122-2 selon sa rédaction au 30/04/2018 ;
date à laquelle la demande de PC a été jugée complète, mais est une composante de s’inscrit comme
composante d’un projet soumis à autorisation environnementale : la demande d’autorisation au titre
des ICPE.
Le permis de construire a été délivré le 7 juin 2018. Il ne pourra être exécuté avant la délivrance de
l'autorisation mentionnée au I de l'article L. 214-3 du code de l'environnement (autorisation
environnementale).
11
3 Présentation de l’état actuel du site et de son environnement
3.1 PRÉSENTATION DU MILIEU NATUREL
Voies ferrées
N12
Emplacement du
futur entrepôt
Le Garun
Figure 3-1 Emplacement du futur entrepôt New Cold à Montauban de Bretagne (35)
La zone d’activités de la Brohinière est spécialisée dans les activités agroalimentaires et logistiques.
12
Le site dispose d'une liaison routière existante, adaptée aux poids lourds. La Longuerais, qui donne
accès à la N12-E50 et à la N164 reliant Rennes à l'ouest de la Bretagne. Sa position est stratégique pour
son utilité de stockage-expédition de glaces.
Les habitations recensées dans l’environnement proche sont :
- Tréguenot à 340 m des bâtiments vers l’est
- Le Prastel à l’ouest, à 400 m des bâtiments à l’ouest (exploitation agricole)
- La Brohinière, au nord à 430 m des bâtiments.
Les entreprises suivantes sont déjà implantées sur la zone (cf. figure suivante) :
Agroalimentaires
- Lacto production : production de lait de remplacement pour le bétail ;
- Coopérative Garun-Paysanne : nutrition animale (fabrication d’aliment), collecte de céréales,
agronomie, santé animale et distribution verte ;
- Coopagri Bretagne – Le Gouessant : fabrication d'aliments pour animaux de ferme ;
- AOC Transit (distance de 25 m au PLU) : entreposage et stockage non frigorifique de produits
agricoles notamment.
Logistiques :
- Baudron GCA (dépôt de voitures) ;
- Loire-Entrepôts transports : prestations de transport de matières dangereuses pour des
marques leaders Butagaz, Air Products, Campingaz, Leroy Merlin, Jardiland… ;
- E.Leclerc — Bretagne Multi Energies livre des combustibles partout en Bretagne : Fioul, bois
de chauffage, pellets, granulés de bois, bûches de bois densifié, gasoil non routier.
Agriculture :
- À 300 m au sud se trouve un bâtiment d’élevage de volailles.
En dehors de ces établissements, l’environnement proche du site est composé de parcelles agricoles
au Sud, à l’Est et au Nord.
Un entreposage de bric-à-brac est implanté au niveau du rond-point de la Brohinière à plus de 500 m
au nord-ouest du bâtiment.
L’habitation la plus proche est celle de Tréguenot à 70 m de la limite de propriété sud-est et à 340 m
des bâtiments prévus.
Le contexte est dominé par la présence de la voie ferrée Brest-Rennes avec circulation de TGV et d’une
circulation locale (TER). Une activité fret est également pratiquée. Ceci contribue à un niveau sonore
épisodiquement soutenu.
13
Gare SNCF
Boutique
Habitations
La Brohinière
Coopérative le
LACTO Coopérative Gouessant
PRODUCTION Garun Paysanne
Le Prastel Triskalia
Alliance
Ouest
Baudron Céréales
GCA
Tréguenot
E.Leclerc
Loire
Entrepôts
Transports
14
3.1.2 Climatologie
Les données suivantes présentées dans ce chapitre sont fournies par Météo France pour la station
Rennes Saint-Jacques. Les données recueillies sont les suivantes :
- Températures et précipitations : 1981-2010
Les températures moyennes quotidiennes sont comprises entre 5,8°C (janvier) et 19,1°C (juillet et
août).
La période la plus froide s’étend de novembre à mars avec des températures moyennes comprises
entre 5,8 et 8,8 °C.
Les précipitations moyennes apparaissent assez homogènes sur l’ensemble de l’année. Les
précipitations maximales sont observées de septembre à janvier.
15
Figure 3-3 Rose des vents — station Rennes, Saint-Jacques (Fréquence des vents en fonction de leur provenance
en %)
Sont distinguées :
• 4 classes de vitesse :
o < 1,5 m/s,
o 1,5 à 4,5 m/s,
o 4,5 à 8 m/s,
o > 8 m/s,
• 18 classes de direction : la direction est exprimée en degrés comptés dans le sens des aiguilles
d'une montre, depuis le nord géographique. Il s'agit de la direction d'où vient le vent soit, Est
= 90° ; Sud = 180° ; ouest = 270° et Nord = 360°.
Le signe + indique une fréquence non nulle, mais inférieure à 0.1 %.
Les vents dominants sont de secteur sud-ouest, et dans une moindre mesure, de secteur nord.
Le suivi de la qualité de l’air dans la région Bretagne est réalisé par l’association Air Breizh.
Les données présentées ci-dessous sont issues du rapport des mesures 2016 sur l’ensemble de la
région. Il existe en Bretagne 19 stations de mesures.
Les stations de mesures les plus proches se situent à Rennes, à 30 km au sud du site. Les stations de
Rennes ne sont pas totalement représentatives, car elles sont situées dans la ville, la zone étudiée
étant plus rurale. La station rurale est localisée à Guipry (à 50 km du site).
16
Aucune concentration de dioxyde d’azote (NO2) n’a dépassé la valeur limite de 40 µg/m — dans la
région Bretagne (cf. figure suivante).
En moyenne annuelle (cf. graphique ci-dessous), la valeur limite (40µg/m3) et l’objectif qualité
(30µg/m3) concernant les particules fines (PM10) sont respectés.
Dans le département d’Ille-et-Vilaine, les concentrations en PM10 (particules fines) ont dépassé durant
18 jours sur l’année, les 50 µg/m3 en moyenne journalière, mais sont en dessous du seuil des 40 µg/m3
en moyenne annuelle.
17
L’évolution des concentrations moyennes annuelles en Ozone en Bretagne est récapitulée sur le
graphique ci-dessous.
La valeur cible de l’ozone, 120 μg/m3 en maximum journalier de la moyenne 8h, à ne pas dépasser plus
de 25j/an en moyenne sur 3 ans, a été respectée.
Chaque dépassement prévu ou constaté des seuils horaires de 180 μg/m3 (seuil d’information) puis de
240 μg/m3 (seuil d’alerte) fait l’objet respectivement de procédure d’information/recommandation et
d’alerte envers les services de l’état.
Ces seuils n’ont pas été dépassés en 2016 pour l’ensemble de la région. La moyenne horaire la plus
élevée (155 μg/m3) a été mesurée à Saint-Brieuc le 19/07.
L’air en Bretagne est de bonne qualité et le milieu est considéré comme peu sensible. Les valeurs
limites pour chaque paramètre ne sont jamais dépassées en moyenne.
18
Le coteau au sud du ruisseau le Garun abritant le site de la Brohinière est caractérisé par un relief
relativement peu marqué. La pente globale du site est orientée sud-ouest/nord-ouest,
perpendiculairement au ruisseau du Garun. Le site est localisé entre les ruisseaux de Pélineuc et de la
Ville-Eon.
Le caractère d’un faible relief est un atout pour l’implantation de grands bâtiments, les travaux de
terrassement sont dans ce cas moins importants.
Le projet porté par la société NEWCOLD est envisagé sur une parcelle dont la topographie montre une
pente orientée vers le Sud-Ouest. L’altitude du site est en moyenne de +88 m NGF.
19
3.1.5 Caractérisation des sols de la zone
Figure 3-9 Localisation des sondages pédologiques (source : étude zones humides)
Les 24 profils réalisés déterminent principalement un sol limon sableux sans traces d’hydromorphie
sur 50 à 60 cm, puis un sol limon argileux avec des pseudogleys peu marqués sur 10 à 40 cm selon la
profondeur du sol.
L’étude préalablement citée permet de conclure d’une absence de sols caractéristiques de zones
humides, au sens de l’Annexe I table A de l’arrêté du 24 juin 2008 modifié.
Le sol est donc considéré comme un milieu peu sensible et aux caractéristiques banales.
L’étude est donnée en annexe 7.
3.1.6.1 Géologie
Après consultation des cartes géologiques au 1/50 000 du BRGM (feuille n°136 — Monfort), le projet
est implanté sur des limons éoliens. Ces limons sont des sédiments meubles de couleur brun -clair.
Leur composition est principalement silteuse avec une faible fraction sableuse.
20
Figure 3-11 Carte géologique du projet (Source : IGN)
3.1.6.2 Hydrogéologie
Après consultation de la Base de données Lisa, la commune de Montauban est localisée dans le socle
du Massif armoricain dans le bassin versant de la Vilaine (17AA).
Après consultation des cartes de la base de données Infoterre (BGRM), il n’existe aucun captage pour
l’alimentation en eau potable sur le secteur d’étude. En outre, la zone n’est pas protégée par des
périmètres de protection d’ouvrages destinés à la consommation humaine.
21
3.1.7 Le paysage et les sites d’intérêt culturel
Les haies existantes sont localisées sur la photo aérienne suivante. Il s’agit de haies peu denses, avec
une strate arborée souvent discontinue.
Les espèces sur ces haies sont communes : saules, chênes, bouleaux…
22
Figure 3-13 : Recensement du linéaire de haies – situation mai 2018
23
3.1.7.2 Les sites classés, inscrits, les monuments historiques, les sites archéologiques
D’après les données de la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement,
aucun site classé ou inscrit n’est localisé sur la commune de Montauban de Bretagne. Les sites classés,
inscrits les plus proches de la zone sont présentés dans le tableau suivant :
3.1.8 La biodiversité
Le site du projet correspond à un paysage agricole bocager. Aucune espèce floristique rare ou
patrimoniale n’est présente sur le site. Le potentiel écologique du site repose sur la présence de haies
et de prairies pouvant servir d’habitat à la faune locale. Le projet, en détruisant 890 ml, pourrait
affecter les espèces faunistiques présentes.
Afin de compléter les inventaires environnementaux déjà réalisés, deux nouvelles prospections ont été
effectuées fin Mai et mi-Juin (le 31/05/2018 et le 14/06/2018), dates correspondant à la période
d’inventaire la plus propice pour les amphibiens (de Mars à Juin). Le site du projet a été parcouru à la
recherche d’habitat potentiel pour les amphibiens. Malgré les fortes pluies survenues ces derniers
temps, aucun point d’eau ou zone humide n’a été caractérisé sur le site. Les dernières prospections
ont permis d’observer, à nouveau, deux mâles chanteurs de l’espèce Grenouille verte (Pelophylax
kl.esculentus) au niveau du bassin de rétention Nord-Ouest, ce fait ayant déjà été mentionné dans
l’étude Faune-Flore-Habitat réalisée par AXE en 2017. Cette espèce ne dispose pas d’une protection
particulière et n’est présente qu’au niveau du bassin de rétention en dehors du site du projet.
L’emprise du projet n’accueille donc pas d’amphibiens ni d’habitat potentiel, l’impact du projet sur les
amphibiens ne sera pas significatif.
25
3.1.8.2 Sites protégés à proximité du site
Figure 3-14 Carte de localisation des sites protégés à proximité du site (source : géoportail.gouv.fr)
26
Dans un rayon de 10 km autour du projet de la société NEWCOLD (cf. carte ci-avant), il n’est pas
recensé de :
- Zone Natura 2000.
- ZNIEFF de type I.
- ZNIEFF de type II.
- Arrêté de protection de biotope.
- ENS (Espace Naturel Sensible).
- Parc Naturel Régional.
- Zones humides d’importance internationale (sites Ramsar).
Projet
27
À la lecture de ce document, le projet de la société NEWCOLD est localisé au sein d’un grand ensemble
de perméabilité présentant un niveau de connexion des milieux naturels faible. Le projet n’est pas
situé dans un espace à forte densité de réservoirs régionaux de biodiversité.
Le présent projet est concerné par le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) du Pays de Brocéliande.
Ce schéma intègre, dans les éléments cartographiques du document d’orientations et d’objectifs, une
cartographie de la Trame Verte et Bleue (cf. figure).
La carte du SCoT permet de constater que le projet New Cold est localisé en dehors de corridors
écologiques, ou d’un réservoir de biodiversité.
Le projet de la société NEWCOLD s’inscrit dans un environnement bocager, industrialisé par la
présence de la zone d'activités de la Brohinière et de la gare ferroviaire. La carte ci-après permet
d’apprécier les corridors biologiques présents dans l’environnement local du projet.
28
Figure 3-16 Carte de report de la trame verte et bleue à proximité du projet
Un corridor écologique est présent en limite Ouest et Sud de l’aire d’étude. Il est lié au cours d’eau du
Garun et de ses affluents ainsi qu’au maillage de haies plus développé au Sud du secteur d’étude.
29
3.1.8.4 Les zones humides
Le PLU de la commune de Montauban de Bretagne ne recense aucune zone humide sur la commune
de Montauban de Bretagne.
L’extrait cartographique ci-après localise les zones humides potentielles dans le secteur d’étude du
projet.
Le Réseau Partenarial des Données sur les Zones Humides - RPDZH permet de consulter les données
cartographiques mises à disposition par les partenaires du réseau sans prétention d’exhaustivité et
n'est en aucun cas un outil réglementaire. Cette cartographie est issue de la prélocalisation des zones
humides de Bretagne. Elle fait apparaître des zones potentiellement humides sur le secteur
d’implantation prévue. Les zones humides potentielles sont localisées au Sud-Ouest de l’emprise du
projet.
Cette prélocalisation n’a pas été confirmée par l’étude de terrain (étude AXE et retour sur le terrain
GES hiver 2017-2018).
En effet, l’étude sur les zones humides réalisée à la demande de New Cold a démontré les points
suivants (se référer à l’étude complète en annexe 7), selon une approche :
- botanique : l’étude révèle l’absence d’espèces indicatrices de zones humides au sens de
l’annexe II table A de l’arrêté du 24 juin 2008 modifié.
- pédologique : Absence de sols caractéristiques de zones humides au sens de l’Annexe I table
A de l’arrêté du 24 juin 2008 modifié.
Au sens de l’arrêté du 24 juin 2008, modifié par l’arrêté du 1er octobre 2009 et la note technique du
26 juin 2017, un espace peut être considéré comme « une zone humide » si les deux critères suivants
sont présents :
- des sols correspondant à un ou plusieurs types pédologiques parmi ceux mentionnés dans la
liste figurant à l’Annexe I de l’arrêté du 24 juin 2008 modifié. Il s’agit de sols présentant des
traces d’hydromorphie débutant à moins de 25 cm et se prolongeant ou s’intensifiant au-delà :
classes d’hydromorphie Va à Vb et suivantes du GEPPA (Groupe d’Études des problèmes de
Pédologie Appliquée – 1981).
- d’une végétation caractérisée :
o soit par des espèces indicatrices des zones humides, listées à l’Annexe II table A de
l’arrêté du 24 juin 2008 modifié,
30
o soit par des communautés d’espèces végétales (habitats), caractéristiques des zones
humides (Annexe II table B de l’arrêté du 24 juin 2008 modifié).
Le projet porté par NEWCOLD ne présente aucun de ces critères. En effet, le site ne comporte aucune
espèce floristique ni de sol indicateur de zones humides.
L’étude des zones humides réalisée par AXE spécifiquement pour le site et ses abords confirme cette
approche.
Les prospections de terrain menées en complément en mars et mai ont confirmé cette évaluation.
En conséquence, le projet porté par NEWCOLD n’est pas localisé en zone humide.
Hydrographie
L’emprise du projet se situe entre deux ruisseaux :
- Le ruisseau de Pélineuc, alimenté par une source située légèrement en amont de la zone du
projet,
- Le ruisseau de la Ville-Eon, qui borde la limite Est de la zone d’activités de la Brohinière.
Ces ruisseaux sont des affluents du Garun. Le Garun traverse le secteur d’étude du Nord-ouest vers le
Sud Est, parallèlement à la voie ferrée. Le Garun est un affluent du Meu, lui-même affluent de la
Vilaine.
Le site est localisé sur le bassin versant du Garun.
Tableau 3-3 Masses d'eau et orientations données par le SDAGE Loire Bretagne et SAGE Vilaine
Code de Etat
Cours Nom de la masse Etat chimique Etat global
la masse écologique
d’eau d’eau
d’eau Objectif Délai Objectif Délai Objectif Délai
Le Garun et ses
affluents depuis
Bon
Garun FRGR0116 la source jusqu’à 2027 Bon état ND Bon état 2027
état
la confluence
avec le Meu
Le Meu depuis la
confluence du
Bon
Meu FRGR0114 Garun jusqu’à la 2021 Bon état ND Bon état 2021
état
confluence avec
la Vilaine
ND : Non déterminé
Qualité du Garun
Le Garun est classé rivière de seconde catégorie piscicole. Il n’existe pas de données piscicoles sur ce
cours d’eau selon le CSP (Conseil Supérieur de la Pêche).
Dans le cadre du Contrat de Restauration-Entretien des berges, le Syndicat Mixte du Bassin Versant du
Meu a réalisé des indices biologiques (IBGN et IBD) ainsi que des pêches électriques (IPR) avant et
après travaux sur différentes stations du Bassin Versant du Meu en 2009 et 2011.
Les résultats de ces deux campagnes sont résumés dans le tableau suivant :
Tableau 3-4 Campagnes de mesures réalisées par le Syndicat Mixte du Bassin Versant du Meu
Les travaux de restauration des habitats ont favorisé localement les habitats du cours d’eau qui restent
encore fragilisé. La poursuite de ces différentes actions est nécessaire pour que le Bassin Versant du
Meu retrouve une bonne adéquation entre les activités et usages liés à l’eau et le bon fonctionnement
des milieux aquatiques et associés.
Il existe une seule station de mesure de la qualité sur le Garun, à Bédée. Il n’y a pas de données sur la
qualité du Garun en amont de Montauban. Les données issues du site Internet de l’Agence de l’Eau
Loire Bretagne (Osurweb) sont présentées dans le tableau suivant.
32
3.2 ENVIRONNEMENT HUMAIN
À défaut de données spécifiques de la population locale, les données ont été recueillies dans les
publications de l’Observatoire Régional de Santé de Bretagne et de l’INSEE.
En 2016, la mortalité des hommes (10 ‰) est toujours supérieure à la mortalité féminine (9,5 ‰).
En 2016, l’espérance de vie à la naissance en Bretagne est de 78,5 ans pour un homme et de 85 ans
pour une femme, soit une durée de vie moyenne régionale inférieure à la moyenne nationale (79,3
ans pour un homme et 85,4 ans pour une femme en France métropolitaine).
Avec 33 200 bébés en 2016, le taux de natalité a baissé par rapport à 2008 avec 37 659 naissances. La
baisse de la natalité s’inscrit dans un mouvement de repli observé depuis 2010 au niveau national. Sur
la période 2010-2016, le nombre de naissances a diminué de 7 % en France métropolitaine et de 11 %
en Bretagne.
De 2010 à 2012, pour les trois principales causes de mortalité (tumeurs, maladie de l’appareil
circulatoire, cause externe) et pour chaque sexe, la Bretagne enregistre une surmortalité significative
par rapport au niveau national, à l’exception des tumeurs chez les femmes, pour lesquelles la mortalité
est comparable. Les tumeurs représentent la première cause de mortalité tous sexes confondus. Elles
couvrent 29 % des décès et devancent les maladies de l’appareil circulatoire qui représentent 28 %.
Chez les hommes bretons, les causes de décès sont les mêmes que pour l’ensemble de la population
(tumeurs à 33 %, maladie de l’appareil circulatoire à 25 %, causes extérieures de traumatisme et
empoisonnement comme les accidents de la circulation, les chutes, les suicides à 10 %). Chez les
femmes, les maladies de l’appareil circulatoire (31 %) devancent les tumeurs (23 %) et les maladies du
système nerveux (8 %).
Le contexte sanitaire régional est légèrement différent de la moyenne Française, avec une mortalité
plus importante et une espérance de vie légèrement plus faible.
33
3.2.2 Population recensée autour du site
Les populations étudiées sont les populations susceptibles d'être exposées aux nuisances générées par
le site et son exploitation. Il s'agit des populations avoisinantes et d'éventuels promeneurs, donc
généralement des personnes habitant ou travaillant dans les zones les plus proches de l’installation.
Cependant, l’aire d’étude a été étendue à un rayon de 3 kilomètres (rayon correspondant au rayon
d’affichage de l’activité de la plate-forme logistique).
Figure 3-18 Localisation des communes limitrophes à Montauban de Bretagne (rayon 3km)
34
Les données démographiques des communes concernées par le rayon d’affichage sont synthétisées
au tableau suivant.
Tableau 3-6 Données démographiques (SOURCE INSEE)
Les structures des communes sont diversifiées avec des surfaces et des densités très variables.
En moyenne, la zone est peu urbanisée et la densité moyenne d’habitants au kilomètre carré est
inférieure à la moyenne nationale (116,5 hab./km2).
Quelques habitations sont recensées dans un rayon de 300m autour des limites de propriété de la
plateforme logistique. 12 personnes sont susceptibles d’habiter au sein de ce périmètre (4 habitations)
dans un rayon de 300 m.
Outre les résidents, les salariés des établissements voisins peuvent être impactés lors de leurs heures
de travail.
On relève aussi la présence d’une boutique de bric-à-brac au rond-point de la Brohinière et d’un centre
religieux et d’une chapelle à Saint-Maurice (sédévacantistes) recevant du public.
Au-delà des 300 m, la gare de La Brohinière (ligne Rennes-Brest, desservie par des TER et du fret
ferroviaire et la ligne de fret La Brohinière-Gaël-Mauron). Le trafic est d'environ 60 trains par jour dans
les deux sens de circulation dont 17 TGV, 29 TER, et 6 trains de fret. En outre, 20 trains s'arrêtent
chaque jour dans cette gare. Elle est fréquentée par environ 2 000 voyageurs par semaine. C'est aussi
la troisième gare marchandises de la région Bretagne en 2006.
35
Par ailleurs, en fonction de la nuisance étudiée, les populations à prendre en compte diffèrent :
▪ les populations les plus exposées aux nuisances transférées par inhalation sont celles situées sous
le panache des émissions atmosphériques, en fonction de la rose des vents, et celles à proximité de
l’installation ;
▪ par contre, les populations les plus exposées dans le cadre d’une transmission par voie cutanée
peuvent être plus éloignées. Il peut s’agir de personnes situées d’une part sous le panache des
émissions atmosphériques ou en contact avec une rivière dans le cadre d’un transfert via un cours
d’eau.
Le recensement des activités et des usages pratiqués aux abords du site permet d’appréhender les
populations exposées, et notamment les populations sensibles.
Dans l’environnement proche du site, la gare susceptible d’accueillir temporairement des populations
sensibles est située à 430 m au nord de la limite de propriété.
Les écoles maternelles, collèges et lycées, ainsi que les Ehpad sont situés dans les agglomérations de
Montauban de Bretagne et de Saint-Méen-le-Grand, à plus de 3 km du site.
Il existe un centre hospitalier et un Foyer d'Accueil Médicalisé pour Adultes Handicapés à Saint-Méen-
le-Grand. Également localisé à plus de 3km du futur site NewCold.
Les autres établissements sensibles les plus proches sont recensés dans le tableau suivant.
Aucun établissement sensible n’est implanté dans un rayon de moins d’1 km depuis les limites de
propriété du site.
3.2.3 Urbanisme
Figure
3-19 :
Extrait du
PLU
Le site est en zone AU3a3 du PLUde la commune de Montauban de Bretagne. Le secteur UA3
correspond à un secteur spécifique d’activités industrielles.
36
La zone 1AU est ouverte à l'urbanisation dans les conditions définies par les orientations
d’aménagement. Les constructions y sont autorisées lors de la réalisation d'une opération
d'aménagement d'ensemble ou au fur et à mesure de la réalisation des réseaux.
Le coefficient d’emprise au sol des constructions de toute nature ne peut excéder 70 % de la surface
du terrain
Dans la zone UA3 de la Brohinière, il n’est pas fixé de règle concernant la hauteur maximale au faîtage
des constructions. L’architecture, les dimensions ou l’aspect extérieur des bâtiments ne doivent pas
porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou
urbains ainsi qu’à la conservation des perspectives monumentales.
3.2.4 Archéologie
3.2.6 Circulation
37
Source DIRO
Figure 3-20 : Circulation moyenne journalière (2016)
3.2.7 Le bruit
Ces prescriptions concernent notamment les émissions sonores au droit des tiers, les émissions
sonores en limite de propriété du site, la présence de tonalités marquées.
L’émergence est définie comme étant la différence entre les niveaux de pression acoustique continus
équivalents pondérés du bruit ambiant (établissement en fonctionnement) et du bruit résiduel (en
l’absence du bruit généré par l’établissement).
38
Les émissions sonores de l’établissement ne doivent pas générer une émergence supérieure aux
valeurs admissibles ci-après, dans les zones réglementées :
Limite de propriété 65 55
➢ Tonalités marquées
L’arrêté du 23 janvier 1997 définit également que « Dans le cas où le bruit particulier de l'établissement
est à tonalité marquée (…), de manière établie ou cyclique, sa durée d'apparition ne peut excéder 30 %
de la durée de fonctionnement de l'établissement dans chacune des périodes diurne ou nocturne ».
Tonalité marquée, détectée dans un spectre non pondéré de tiers d’octave quand la différence entre
la bande de tiers d’octave et les quatre bandes de tiers d’octave les plus proches atteint ou dépasse
les niveaux suivants
50 Hz à 315 Hz 400 Hz à 1 250 Hz 1 600 Hz à 8 000 Hz
10 dB 5 dB 5 dB
Cette campagne a pour objectif de caractériser les niveaux d’émissions sonores actuels avant la
construction du projet afin de déterminer les niveaux sonores de référence.
39
Protocole de mesurage
Ces mesures ont été effectuées conformément aux prescriptions de la norme NFS 31-010
« Caractérisation et mesurages des bruits de l’environnement - Méthodes particulières de mesurage »
selon la méthode expertise.
Le paramètre de mesure a été le niveau acoustique continu équivalent court intégré sur 1 seconde.
▪ Le Leq : Niveau de pression acoustique continu équivalent pondéré. Le Leq est utilisé pour
obtenir une répartition fine de l'évolution temporelle des événements acoustiques pendant
l'intervalle de mesurage.
▪ Le L50 : par analyse statistique du Leq, on peut déterminer le niveau de pression acoustique
pondéré A qui est dépassé pendant 50 % de l'intervalle de temps considéré, dénommé
« niveau acoustique fractile ».
Les durées d’acquisition ont été déterminées de façon à représenter dans leur globalité les niveaux de
bruit existants de la période de fonctionnement de l’installation.
Les sonomètres étaient installés sur des trépieds de 1,5 m de haut, à plus de 2 m de toute paroi
réfléchissante.
Les fichiers de données contenus dans le sonomètre ont fait l’objet d’un traitement différé au moyen
de logiciels de la société 01 dB.
Appareillage
Le matériel utilisé lors de ces mesures comprend :
Contrôle de l’appareillage
Un calibrage des appareils de mesure a été réalisé avant et après chaque série de mesurage. Ce
calibrage inclut un contrôle acoustique du microphone à l’aide du calibreur à une fréquence de 1000
Hz.
Ces matériels font l’objet d’une vérification réglementaire au LNE. La méthode d’autocontrôle des
matériels est celle définie dans l’annexe 1 de la norme NFS 31-010.
Environnement sonore
Le futur entrepôt sera implanté au sein de la ZA de la Brohinière.
40
Les principales sources sonores de l’environnement proche du site sont liées à :
• la circulation routière sur la N12,
• la soufflerie de la Coopérative Garun
• la circulation liée à la coopérative (VL et PL),
• la circulation routière sur la route de Saint-Maurice,
• circulation liée à l’entreprise Baudron,
• circulation de camions liée à Loire Entrepôts Transports,
• circulation de trains,
• d’éventuels travaux agricoles sur les parcelles à proximité.
Les entreprises suivantes sont déjà implantées sur la zone (cf. figure suivante) :
Agroalimentaires
- Lacto production : production de lait de remplacement pour le bétail
- Coopérative Garun-Paysanne : nutrition animale (fabrication d’aliment), collecte de céréales,
agronomie, santé animale et distribution verte.
- Coopagri Bretagne – Le Gouessant : fabrication d'aliments pour animaux de ferme
- AOC Transit (distance de 25 m au PLU) : entreposage et stockage non frigorifique de produits
agricoles notamment.
Logistiques :
- Baudron GCA (dépôt de voitures)
- Loire-Entrepôts transports : prestations de transport de matières dangereuses pour des
marques leaders Butagaz, Air Products, Campingaz, Leroy Merlin, Jardiland
- E.Leclerc — Bretagne Multi Energies livre des combustibles partout en Bretagne : Fioul, bois
de chauffage, pellets, granulés de bois, bûches de bois densifié, gasoil non routier
Agriculture :
- À 300 m au sud, se trouve un bâtiment d’élevage de volailles.
En dehors de ces établissements, l’environnement proche du site est composé de parcelles agricoles
au Sud, à l’Est et au Nord.
Une boutique (bazar) est implantée au niveau du rond-point de la Brohinière à plus de 500 m au nord-
ouest du bâtiment.
L’habitation la plus proche est celle de Tréguenot à 70 m de la limite de propriété sud-est et à 340 des
bâtiments prévus.
Le contexte est dominé par la présence de la voie ferrée Brest-Rennes avec circulation de TGV et d’une
circulation locale (TER). Une activité fret est également pratiquée. Ceci contribue à un niveau sonore
épisodiquement soutenu.
L’installation n’étant pas construite, aucune dégradation de l’ambiance sonore ne peut lui être
attribuée au niveau de l’état actuel.
Nous présentons ci-après le résultat des mesures de bruit résiduelles réalisées avant implantation et
qui caractérisent l’ambiance sonore actuelle.
41
3.2.7.3 Localisation des mesures
Une campagne de mesure visant à déterminer l’état initial avant construction a été réalisée.
42
- La période diurne de 7h à 9h.
Les enregistrements ont été effectués en l’absence de précipitations et de vent.
Les conditions météorologiques présentées ci-dessous répondent aux critères de validité de la norme
NFS 31-010.
Référentiel
normatif
Ensoleillé
Temps
Pas de précipitation
Mesures diurnes U3T1
Vent Nul
Ciel dégagé
Temps
Pas de précipitation
Mesures nocturnes U3T5
Vent Nul
Les graphiques d’évolution temporelle complets des mesures sont présentés en annexe 8.
43
Tableau 3-12 : Niveaux sonores (mesures du 21 mars 2018)
RESULTATS en dB(A)
Leq Lmin Lmax L50
Jour 48,9 43,3 68,8 47,4
T1
Nuit 47,9 38,0 72,4 43,7
Jour 57,1 47,6 71,8 52,3
T2
Nuit 52,7 44,9 74,6 48,7
Jour 49,8 42,3 64,8 47,1
T3
Nuit 48,6 42,3 64,4 46,7
RESULTATS en dB(A)
Leq Lmin Lmax L50
Jour 48,4 43,6 63,2 47,6
L1
Nuit 43 38,2 60,3 42
Jour 48,9 43,3 68,8 47,4
L2
Nuit 42,6 38,7 57,6 42,0
Jour 49,4 43,2 61,8 48,4
L3
Nuit 46,6 39,5 65,2 45,6
Jour 52,3 45,8 73,1 49,3
L4
Nuit 45,0 39,3 54,5 44,3
Les niveaux limites admissibles de bruit en dB (A) en période diurne (65 dB (A)) et en période nocturne
(55 dB(A)) sont respectés au 4 points de limites de propriété.
Les niveaux sonores des points situés au nord du site d’implantation (L2, L3, L4 T1, T2, T3) sont
fortement influencés par la circulation de la N12, de jour comme de nuit.
La soufflerie de la Coopérative Garun influence le bruit mesuré le jour et la nuit sur tous les points.
Au Tiers 3 et au point L4, le bruit est marqué en période diurne par l’activité de chargement et
déchargement de camions de Baudron. Au point T3, en périodes diurne et nocturne par la circulation
sur la Route Le Feuil.
44
3.2.8 Contexte lumineux
L’association AVEX a établi une cartographie de la pollution lumineuse en France afin d’évaluer cet
impact.
La carte utilisée est une carte de pollution lumineuse classique comportant une indication de la
pollution lumineuse grâce à une échelle de couleurs. (Cf. figure suivante)
Figure 3-22 Carte de pollution lumineuse du secteur d'étude
NewCold
Légende :
0-50 étoiles visibles : Pollution lumineuse très puissante et omniprésente ; typique des grandes
Blanc
métropoles nationales et régionales
Magenta 50-100 étoiles visibles : les principales constellations commencent à être reconnaissables
Rouge 100-200 étoiles : les constellations et quelques étoiles supplémentaires apparaissent.
200-250 étoiles : la pollution est omniprésente, mais dans de bonnes conditions, quelques coins
Orange
de ciel plus noir apparaissent ; typiquement moyenne banlieue
250-500 étoiles : pollution lumineuse encore forte, mais dans de très bonnes conditions, la Voie
Jaune
lactée peut apparaître
500-1000 étoiles : la Voie lactée souvent perceptible, mais très sensible aux conditions
Vert
climatiques ; typiquement grande banlieue et faubourg des métropoles
Cyan 1000-1800 étoiles : la Voie lactée est visible la plupart du temps, mais sans éclat
Bleu 1800-3000 étoiles : Bon ciel, la Voie lactée se détache
Bleu nuit 3000-5000 étoiles : Bon ciel, Voie lactée présente et assez puissante
Le terrain d’implantation se situe en zone Cyan ; la zone est influencée par la zone d’activité de la
Brohinière.
45
3.2.9 Risques
Après consultation de la fiche du PPRI de Montauban de Bretagne, la zone d’emprise du futur entrepôt
est localisée hors de la zone réglementaire du PPRI.
46
4 Analyse des impacts de l’entrepôt New Cold
4.1 IMPACT DES INSTALLATIONS
4.1.1.1 Paysage
L’entrepôt va être intégré dans un espace à vocation de zone d’activité. L’entrepôt sera entouré de 7
entreprises industrielles, et probablement plus à l’avenir.
L’insertion paysagère de l’entrepôt respecte les prescriptions du Plan Local d’Urbanisation.
L’ensemble des constructions présentes sur cette zone se caractérise par la spécificité des activités :
stockage de produits agricoles en grands volumes et silos ou stockage de carburants et bouteilles de
gaz.
Le terrain d’assise du projet, d’origine agricole (prairies), présente des vestiges de haies bocagères
(arbres à hautes tiges/46 unités, et cépées de végétations) sur une surface totalement enherbée, plus
ou moins exploitée.
Les principales limites nord (limites mitoyennes) sont déjà clôturées par un grillage en treillis soudés
maintenus par des poteaux métalliques.
Dans le cadre du projet, un des accès existants au terrain sera modifié pour intégrer deux entrées sur
la parcelle : l’une de 12 mètres pour les poids lourds et une autre de 7 mètres pour les automobiles et
cycles. Le deuxième, de 7 mètres de large, sera créé pour accéder aux locaux techniques et à la voie
pompiers périphérique. Ces accès seront réalisés de la même manière que ceux existants. Le profil du
terrain actuel sera modifié afin de satisfaire les différents niveaux d’accès aux bâtiments (niveau des
quais de déchargement et accès de plain-pied), mais restera identique au pourtour de la parcelle en
raccord avec son environnement. Une partie des arbres sera conservée, toutefois quelques-uns seront
supprimés (11 unités) en raison de leur position centrale sur le terrain.
La situation du projet dans cette ZA correspond bien aux entités déjà existantes sur le site, c’est-à-dire
des constructions de grand volume et des éléments de grandes hauteurs.
La configuration de l’entrepôt a été entreprise dans une démarche globale de prise en compte de
l’impact du projet par rapport au voisinage : éloigner au maximum le volume principal du domaine
public.
Les 3 cellules High Bay de forme parallélépipédique ont un parement en panneaux métalliques
isothermes et couvert par une toiture à faible pente masquée par les acrotères. Le bâtiment Low Bay
et les locaux techniques seront de même facture.
La façade est des quais est rythmée par la répétition des portes industrielles métalliques et des sas de
déchargement. Le volume administratif est constitué de deux façades vitrées encadrées par une arche
en panneaux métalliques plans. Le choix de la cote altimétrique de la plateforme de la construction
sera en accord avec la connexion à la voie publique, au plus près du terrain naturel et des différents
accès au bâtiment.
47
La totalité des bâtiments, sauf la partie bureaux, administration, sera de couleur blanche (cf. figures
suivantes). L’ensemble des portes sectionnelles métalliques seront blanches et les sas de
déchargement en toile souple seront noirs. La toiture sera une membrane d’étanchéité grise (avec en
partie une bande de protection). Le bâtiment « administration » aura un parement en panneaux
métalliques plans noirs (RAL 9005) et deux façades vitrées en menuiserie aluminium noire (RAL 9005)
et vitrage clair ou opaques (type Emalit) de couleur grise. La toiture sera une membrane d’étanchéité
gris clair. Les cuves aériennes seront réalisées en tôle d’acier finition galvanisée.
La propriété sera clôturée. Mises à part les clôtures existantes, une clôture périphérique sera mise en
place suivant les codes actuels de la zone. Elle sera constituée de grillage en treillis soudés verts d’une
hauteur de 2 mètres maintenus par des potelets métalliques de même couleur. Les accès au site seront
fermés par des portails coulissants métalliques verts avec barreaudage vertical et portillons
métalliques.
48
Figure 4-2 Vue de la route de la Brohinière
49
4.1.1.2 Patrimoine culturel
Le site d’implantation est situé en dehors des périmètres de protection de 500 m des monuments
historiques répertoriés sur le territoire des communes du rayon d’affichage.
L’implantation de l’entrepôt NewCold sur ces terrains n’est donc pas susceptible d’impacter le
patrimoine archéologique.
Selon l’étude Faune Flore réalisée par AXE (2017) complétée par la prospection réalisée par GES en
2018, les plantes recensées sont communes à très communes en Bretagne. L’aire d’étude du projet
présente des enjeux floristiques faibles.
Au niveau de la faune, les amphibiens, les reptiles, les insectes, les mammifères terrestres et les
chiroptères ne constituent pas un enjeu important. Aucune espèce n’est recensée ou les espèces
recensées sont communes. En particulier le scarabée pique-prune n’a pas été identifié. Cependant les
haies présentes sur la parcelle d’implantation peuvent être d’intérêt pour les reptiles, écotones
favorables ou pour les oiseaux, ces haies pouvant accueillir la reproduction d’oiseaux protégés (Buse
variable, Faucon crécerelle).
Des mesures seront prises pour limiter l’impact de la suppression des haies (cf. mesures ERC) avec une
compensation à hauteur de 1/1.
La partie est de la parcelle d’implantation ne sera pas modifiée par le projet. Les haies sur ce terrain
seront maintenues.
Au vu de la taille modérée des installations et des techniques mises en œuvre, l’activité de l’entrepôt
NewCold, n’aura aucun impact perceptible ni mesurable sur le climat. Le fluide de réfrigération choisi
est sans impact sur le climat.
50
4.1.4 Émissions atmosphériques
En fonctionnement normal de l’installation, il n’y aura aucun dégagement de fluide frigorigène (NH3)
sous forme gazeuse ou liquide.
Seuls un cas de rupture de canalisation ou une fuite pourraient avoir pour conséquence l’émission de
fluide frigorigène vers l’atmosphère : cet aspect, d’une faible probabilité, est abordé dans l’étude des
dangers.
Compte tenu de ces éléments, les émissions d’hydrogène et d’oxygène du site ne sont pas retenues
dans la suite de l’étude.
Compte tenu de ces éléments, les émissions olfactives du site ne sont pas retenues dans la suite de
l’étude.
Toutefois, en considérant que l’ensemble du trafic lié au projet est nouveau et en le comparant aux
données disponibles (38 212 véhicules/jour, dont 5082 poids lourds en 2016), l’augmentation du trafic
sur la N12 ne sera guère perceptible.
Localement, les circulations de poids lourds seront plus importantes, notamment sur la voie sud qui
contourne le site. Sur la D28, la circulation en 2016 était de 908 véhicules jours en moyenne : elle
passera donc à 1230 véhicules en supposant que tous les camions arriveront et repartiront par la N12.
Ces débits sont tout à fait classiques sur des voies départementales.
L’impact des émissions liées à la circulation générée par l’activité de NewCold ne sera donc pas
susceptible d’engendrer localement une dégradation sensible de la qualité de l’air ni un impact
atmosphérique significatif, compte tenu de l’éloignement des tiers.
Une gestion optimisée des camions sera mise en place afin de limiter au maximum le nombre de
camions nécessaires. NewCold dispose d’une forte expertise sur ces sujets.
51
4.1.5 Impact sur le bruit
Les niveaux sonores au droit des tiers en situation future sont présentés ci-dessous. Ils ont été évalués
pour la situation future sur la base de l’activité pratiquée.
En se basant sur des mesures effectuées sur des installations équivalentes, on prendra en compte dans
les calculs les niveaux sonores suivants :
Tableau 4-1 : Sources de bruit sur site
3 Condenseurs 64 dB(A) à 10 m
Aéroréfrigérant 59 dB(A) à 10 m
Nous présentons ci-après le calcul des niveaux sonores au niveau des 3 tiers identifiés lors des mesures
de bruit.
i =1
52
Les calculs ont été réalisés de la même façon pour les deux autres points, avec les distances au point
de mesure modifiées. Les résultats sont récapitulés dans le tableau suivant.
En période nocturne comme diurne, les émergences seront faibles et inférieures aux valeurs
réglementaires pour tous les points de mesure.
Les produits dangereux seront placés sur rétention dans des locaux spécifiques.
En cas de rupture de contenant à l’extérieur des bâtiments, le bassin de rétention prévu permettra de
retenir les produits au sein du site pour traitement adéquat.
L’entretien des espaces verts sera réalisé par des procédés mécaniques, sans utilisation de désherbants
chimiques.
Au vu de la conception du projet, des substances présentes sur le site et des modalités de gestion, les
risques de pollution des sols sont très faibles, voire nuls.
53
4.1.7 Impact de la production de déchets
La production de déchets en phase de travaux devra être bien suivie et encadrée par des mesures
adéquates (cf. mesures ERC). Une partie des terres sera réemployée sur site (merlon au nord).
Cette liste unique permet de classer les déchets sous un code à 6 chiffres, dont les deux premiers
donnent l’activité d’origine.
Elle distingue les déchets dangereux, signalés par un astérisque des déchets non dangereux qui
constituent l’essentiel de cette liste.
Les déchets dangereux sont ceux qui présentent, dans certaines conditions, une ou plusieurs des
propriétés suivantes : explosif, comburant, facilement inflammable, inflammable, irritant, nocif,
toxique, cancérogène, corrosif, infectieux, toxique pour la reproduction, mutagène, écotoxique.
NB : le charbon actif utilisé par l’unité d’appauvrissement en O2 est recyclé par le fournisseur puis
réutilisé.
54
Mode de génération des déchets, stockage et destination
Les tableaux ci-après présentent l’estimation des quantités de déchets produits, les modalités de
stockage sur le site et les filières de traitement prévues.
Le traitement des déchets non dangereux sera effectué par des prestataires agréés.
Toutes les entreprises reprenant les déchets sont agréées avec une préférence pour :
• des filières de valorisation et de recyclage lorsque cela était réglementairement ou
économiquement acceptable.
• des filières locales afin de réduire l’impact lié au transport.
55
➢ le code du traitement qui va être opéré dans l’installation vers laquelle le déchet est expédié
(code D1 à 15 et R1 à R13) ;
➢ la qualification du traitement final vis-à-vis de la hiérarchie des modes de traitement définie
à l’article L. 541-1 du code de l’environnement.
Risque de pollution
Les modalités de stockage seront prévues pour éviter tout risque d’écoulement de lixiviats, car la
majorité des déchets sera stockée dans des locaux dédiés et couverts ou en containers.
Sur cette base, il est possible d’estimer les flux polluants issus des eaux sanitaires qui seront dirigés
vers la station d’épuration.
Tableau 4-5 : Estimation des flux polluants liés aux usages sanitaires
Flux pour 50 EH
Paramètres
(kg/j)
MES 3,5
DCO 6,8
DBO5 3,0
NK 0,8
Pt 0,2
Volume 6 m³/j
La station réceptrice est la station communale de Montauban de Bretagne suivie par la DDTM 35. La
capacité de cette station est de 17 000 EH, avec aujourd’hui une charge entrante actuelle de 9 600 EH.
La station communale dispose donc bien de la capacité de traiter les 50 équivalents habitants présents
sur le site.
Des eaux résultant du dégivrage des installations de réfrigération seront épisodiquement rejetées
après contrôle de leur qualité au réseau pluvial. En effet, l'air ambiant contient de l'eau, cette eau givre
au contact des surfaces froides des installations de réfrigération. Le dégivrage périodique permet de
maintenir l’efficacité énergétique des installations. En marche normale, il s’agit d’eau propre (humidité
de l’air condensée).
56
4.1.8.4 Gestion des eaux pluviales
Les eaux pluviales sont constituées des eaux de voiries et des eaux de toiture.
Les eaux de voieries seront traitées sur un séparateur à hydrocarbures en sortie du bassin de
régulation.
Les eaux de dégivrage seront collectées depuis les siphons jusqu’à la fosse de rétention en salle des
machines, pour contrôle de leur qualité (absence de fuite d’ammoniac) puis rejetées au réseau pluvial.
Composition max.
Paramètres
mg/l
pH 5,5-8,5
MES <100
DCO 300
DBO5 100
Hydrocarbures <10
Volume 4 m³/j
Conformément aux dispositions de l’arrêté préfectoral du 28 mai 2009 autorisant au titre du code de
l’environnement (loi sur l’eau) les aménagements prévus pour l’assainissement des eaux pluviales du
parc d’activités « La Brohinière », une gestion globale et équilibrée est assurée.
57
Huit sous bassins versants de collecte des eaux de ruissellement sont interceptés par des ouvrages
dimensionnés pour recevoir des événements pluviaux de fréquence décennale et pour un débit de
fuite de 3 l/s/ha.
Pour les sous-bassins versants (n°1, 7, 8) qui correspondent aux terrains à aménager, le réseau EP
collecte et dirige les eaux de pluie vers un ouvrage de régulation des débits spécifique, placé au point
bas de chaque secteur. Ainsi, 3 bassins de rétention sont mis en place, afin de réguler la totalité des
eaux de pluie collectées sur les terrains à aménager.
Sous bassin 5.40 1 022 16.2 159 Bassin à sec Ruisseau le Pélineuc rive
n°1 gauche
Sous bassin 23.39 4 444 70.2 276 Bassin Ruisseau le Pélineuc rive
n°7 (réserve droite
incendie)
Sous bassin 6.64 1 224 19.9 172 Bassin à sec Cours d’eau le Garun
n°8
Le bassin de la zone d’activité, situé à proximité immédiate du site, est non étanche, NewCold souhaite
construire son propre dispositif de rétention/confinement des eaux pluviales. En effet, il ne permet
pas le confinement.
Le bassin de régulation collectant les eaux pluviales sera construit afin de maintenir le débit de fuite
forfaitaire imposé, soit 3 l/s/ha pour la pluie décennale, conformément aux indications du SDAGE
Loire-Bretagne 2016-2021. Le volume ainsi calculé est de 1 300 m3. Il sera équipé en sortie d’un
séparateur à hydrocarbures.
58
Tableau 4-7 Dimensionnement du bassin de régulation des eaux pluviales (méthode des pluies)
100600 m²
Emprise totale :
10,06 ha
Coefficient de ruissellement : 0,505
Surface active : 5,08 ha
Longueur hydraulique maximale : 300 m
Pente : 0,0119 m/m
Objectif de débit de fuite 30,18 l/s
3 l/s/ha
Temps de concentration : 26,9 minutes
Station météorologique : Rennes
Fréquence : 10 ans
Pluie de : 6 minutes à 6 heures
a = 6,892
Coefficients de Montana : Hauteur (mm)
b = 0,713
Volume de bassin calculé 1257 m³
Volume retenu 1300 m3
Durée de vidange : 11,6 heures
Le dimensionnement à retenir tient compte de la capacité nécessaire pour le confinement des eaux
d’extinction, capacité nettement supérieure au calcul pour la régulation des seules eaux pluviales.
L’impact hydraulique du projet sera donc maîtrisé.
Tableau 4-8 Dimensionnement des bassins de rétention en cas de sinistre (cas Majorant avec High Bay)
En cas d’accident et comme justifié dans l’étude de dangers (cf. tableau 4.8), le dispositif de régulation
permettra également de confiner les eaux souillées en cas de déversements accidentels et les eaux
d’extinction d’un incendie et donc de préverser la qualité du milieu récepteur. Les calculs détaillés sont
donnés en annexe 11.
Afin d’assurer la sécurité du personnel travaillant sur le site, celui-ci sera équipé d’un réseau d’éclairage
en extérieur.
L’éclairage extérieur sera limité au strict besoin (quais et voies de circulation) et réalisé par des
équipements placés sur mâts dirigés vers le sol et utilisant une technologie LED. Les émissions
lumineuses dirigées vers le ciel seront limitées.
59
L’entrepôt, de par son fonctionnement 24h/24, nécessitera un éclairage permanent, pour la sécurité
du personnel et des manœuvres. Des mesures ERC compléteront la réduction de l’impact lumineux du
bâtiment.
Les effets structurels dus à la construction même du projet (consommation d’espace sur l’emprise du
projet et de ses dépendances tels que sites d’extraction ou de dépôt de matériaux), disparition
d’espèces végétales ou animales et d’éléments du patrimoine culturel, modification du régime
hydraulique, atteinte au paysage, nuisances au cadre de vie des riverains, effets de coupures des
milieux naturels et humains.
- Effets indirects : Les effets indirects résultent d'une relation de cause à effet ayant à l'origine un effet
direct. Ils peuvent concerner des territoires éloignés du projet ou apparaître dans un délai plus ou
moins long, mais leurs conséquences peuvent être aussi importantes que celles des effets directs.
Les effets permanents sont dus, dans la grande majorité des cas, à l’exploitation même du projet et à
ses effets fonctionnels qui se manifesteront tout au long de sa vie,
Les effets temporaires sont dus, dans la grande majorité des cas, à la phase travaux. Ils sont la plupart
du temps des effets limités dans le temps, qu'ils disparaissent immédiatement après cessation de la
cause ou que leur intensité s'atténue progressivement jusqu'à disparaître. Leur caractère temporaire
n’empêche pas qu’ils puissent avoir une ampleur importante, nécessitant alors des mesures de
réduction appropriées.
60
Tableau 4-9 : Synthèse des impacts et de leur intensité
Impact du projet
Incidence potentielle
Type Durée Intensité
Modérée
Insertion environnementale du Insertion dans un environnement de zone
Direct et
projet (paysage et biodiversité) Permanent d'activité
indirect
Compatibilité du projet avec le PLU* Projet compatible avec le PLU
Insertion d'un entrepôt de 40m de hauteur
Direct et
Pollution des sols Permanent Faible à nulle
indirect
Emissions Nulle
Direct Permanent
Hydrogène et oxygène Rejet sans conséquence sur l’environnement
Émissions gaz d’échappement Direct Permanent Faible
Modérée
Temporaire
Bruit lors du chantier
Faible
Environnement olfactif sur le milieu
Direct Permanent Pas de processus de fabrication entraînant la
humain
production de composés olfactifs
Production de déblais Direct Temporaire Modérée
Faible
Traitement des déchets non Temporaire
Direct Création de très peu de déchet
organiques Permanent
Gérés par des prestataires agréés
Faible à nulle
Direct et Pas de production donc pas de pollution de
Rejets des eaux usées Permanent
indirect l'eau à part l'eau à usage sanitaire rejetée à la
station d’épuration communale
Faible
Traitement des eaux pluviales Direct et Les eaux pluviales sont collectées par un réseau
Permanent
susceptibles d’être polluées indirect spécifique et traitées à l’aide d’un déshuileur
débourbeur.
Modérée
Direct et
Impact lumineux Permanent Mats dirigés vers le sol
indirect
Gestion centralisée
61
4.3 COMPATIBILITÉ DU PROJET AVEC LES DISPOSITIONS DU SDAGE ET DU SAGE
Le projet, par la maîtrise des débits restitués au milieu récepteur, participe à la limitation des risques
d’inondation à l’aval.
Seules des eaux pluviales traitées et périodiquement des eaux de dégivrage sont rejetées au milieu
récepteur. Les eaux sanitaires sont reliées au réseau d’assainissement collectif. Le projet ne contribue
donc pas à la dégradation du milieu récepteur.
Ces différentes mesures sont en accord avec les dispositions du SAGE Vilaine.
63
4.4 LES INTERACTIONS ENTRE LES FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX
Le tableau suivant présente les interactions entre les différents facteurs environnementaux.
Tableau 4-10 Interactions avec les autres thématiques et entre les effets du projet
64
Tableau 4-11 Interrelations avec les autres thématiques et entre les effets du projet — suite
65
5 Mesures d’Évitement, Réduction, Compensation
5.1 ÉVITER, REDUIRE, COMPENSER (ERC)
Les atteintes aux milieux naturels, qu’est susceptible d’avoir un projet de travaux ou d'aménagement,
doivent être évitées, à défaut réduit, et en dernier recours compensées. C'est la séquence « éviter,
réduire et compenser » (ERC), apparue en 1976 et qui vise la conservation globale de la qualité
environnementale des milieux. Depuis le cadre législatif a évolué du fait de la transposition du droit
communautaire en droit français et de la loi Grenelle II (2010). Il est essentiel que les projets soient
conçus de façon à éviter les impacts, puis à les réduire par des choix ou des mesures et seulement
quand ces deux solutions ne sont pas possibles, compenser les impacts non évités.
Pendant la phase de travaux de réalisation de l’entrepôt New Cold, les mesures de précaution
suivantes seront prises :
- Tous les déchets produits sur le chantier seront stockés dans des bennes et évacués par des
sociétés spécialisées conformément à la réglementation en vigueur.
- Aucun entretien de véhicule ou d’engin de travaux publics ne devra être réalisé sur le chantier
en dehors d’une aire aménagée à cet effet et qui devra être située le plus loin possible des
cours d’eau.
- Aucun stockage de produits dangereux ou brûlage ne pourra être fait.
- Les bassins devront être réalisés au démarrage des travaux. Des dispositifs provisoires de type
filtre en bottes de paille ou géotextile seront mis en place afin d’éviter tout départ de
sédiments vers le milieu naturel en période pluvieuse pendant la phase travaux.
- Aucun remblai ni dépôt, même temporaire, ne devra être effectué en zone humide ou
inondable.
- La société New Cold s’engage à ne pas impacter les zones humides situées dans le périmètre
du projet, à savoir le long des ruisseaux Le Pelineuc et La Ville Éon.
La société NewCold s’attache notamment à conserver les arbres déjà présents lorsque cela est
possible. Les haies seront en partie conservées (cf. plan ci-après). De nouveaux arbres vont être plantés
pendant la construction de l’entrepôt.
Le projet ne présente pas de construction sur les limites du terrain. Sur les 3/4 du périmètre de la
propriété, des plantations d’arbres d’essence locale (chêne, hêtre, frêne…/90 unités) seront créées.
Elles seront complétées par la création d’une haie d’arbustes et cépées type haie bocagère (charme,
noisetier, cornouiller, fusain…).
Ces plantations viendront conforter l’impact dû à la suppression d’une partie des arbres existants. Les
talus créés lors du projet seront enherbés afin de favoriser leurs maintiens. À terme, ces écrans
végétaux participeront à réduire l’impact visuel sur l’environnement.
66
L’ensemble des espaces libres sera enherbé et planté de haies et d’arbres à haute tige comme décrit
au plus haut). La création des entrées VL et PL entraîne la suppression de 11 unités d’arbres. Une des
mesures de compensation consistera en la replantation de 11 unités d’arbres autour du parking VL
(chêne, hêtre, frêne). Ces plantations agrémenteront l’espace environnant.
La conservation des haies au sud-ouest et à l’est pourra éventuellement abriter des scarabées pique-
prune, dont la présence avait été signalée en 2005, dans une autre partie de la zone d’activité.
Afin de limiter et de réduire au maximum cet impact, la société NEWCOLD a prévu de préserver 300
ml de haies et de recréer 950 ml de haies bocagères en limite de site. Les cartographies suivantes
permettent de localiser ces haies. Ces haies seront constituées d’espèces locales (Chêne pédonculé,
Châtaignier commun, Prunellier…) bien adaptées au climat de la région. Les plantations seront
effectuées sur un talus à l’automne, afin d’assurer une meilleure reprise. Outre son rôle écologique,
cet aménagement contribuera également à limiter les émissions sonores et la propagation des
poussières dans l’environnement local.
Dans le cadre de la réalisation des travaux d’aménagement du site, les opérations de défrichement et
coupe du bois seront réalisées hors période de nidification et de reproduction des espèces, soit entre
septembre et février.
Des pierriers et des hibernacula artificiels seront mis en place dans la partie préservée à l’Est de
l’entrepôt pour servir de refuge aux reptiles, micromammifères ou insectes. Ces pierriers seront mis
en place avec l’aide d’un écologue et permettront de favoriser la biodiversité.
67
5.4 IMPACT LUMINEUX
La technologie choisie possède un taux ULOR de 0 %, évitant ainsi toute pollution lumineuse directe.
Les optiques des luminaires seront choisis afin de n’éclairer que ce qui sera nécessaire pour les besoins
de sécurité du personnel.
Les voiries du site seront réalisées en enrobé noir, surface peu réfléchissante.
5.5 BRUIT
Des mesures de bruit de contrôles seront effectuées dans les 3 mois après la mise en exploitation. En
cas de dépassement des valeurs réglementaires, les équipements les plus bruyants (installations de
production de froid par exemple) seront équipés d’un système d’atténuation sonore si nécessaire.
5.6 CLIMAT
Le choix de l’ammoniac comme fluide frigorigène permet d’éviter tout effet sur la couche d’ozone.
L'ammoniac se caractérise par :
- un potentiel d’appauvrissement de l’ozone (ODP) nul,
- un potentiel de réchauffement très faible à nul (GWP<1).
La rétention en salle des machines permet la collecte de la totalité de l’ammoniac présent dans le
circuit de réfrigération.
Les eaux pluviales de parking, voiries et toitures ainsi que les eaux d’extinction seront rejetées vers les
bassins de régulation/confinement. Ces eaux transiteront au préalable par un séparateur
d’hydrocarbures en sortie du bassin.
Une vanne martelière asservie à la détection incendie (ou dispositif équivalent) sera installée en amont
du point de rejet.
68
5.9 SYNTHÈSE DES MESURES ERC
Compartiments Mesures
Éviter Maintien des haies lorsque cela est possible
Limitation de la puissance des éclairages et adaptation
Population, biens matériels
Réduire de l’orientation
Paysage et patrimoine culturel,
Technologie LED
biodiversité, impact lumineux
Compensation des haies séparatives détruites
Compenser
11 unités + 90 unités plantées
Limitation maximale des terrassements et des volumes
de matériaux excédentaires à évacuer
Sol, sous-sol et terres Réduire Dispositifs de maîtrise des ruissellements sur les
parcelles de stockage des déblais : bandes enherbées,
talus et/ou bassins
Système de régulation de débit d’eaux pluviales,
Réduire
Eaux superficielles Obturation automatique
Réduire Traitement par séparateur hydrocarbures
69
5.10 MESURES D’ACCOMPAGNEMENT ET DE SUIVIS
Un suivi du bon déroulement de la phase de plantation de haies sera notamment effectué pour
s’assurer de la bonne reprise des plantations et du respect des linéaires nécessaires à la compensation.
Ce suivi sera confié aux entreprises de paysagistes spécialisés qui seront retenues par NewCold au
terme des appels d’offres restant à réaliser.
70
6 Liens avec l’étude des dangers
Les éléments synthétisés ci-après sont développés dans l’étude des dangers.
Aucun potentiel de danger externe étant n’a été retenu dans l’étude des dangers.
Les potentiels de danger interne susceptibles d’engendrer un impact sur l’environnement sont les
suivants :
• Risque d’incendie des entrepôts.
• Risque de fuite d’ammoniac dans l’installation de réfrigération.
Les mesures prévues permettant de prévenir ou limiter les impacts sur l’environnement sont décrites
ci-après.
Prévention
• Surveillance du site.
• Consignes d’exploitation et d’intervention en cas de travaux.
• Contrôle des installations électriques et des équipements (appareil de manutention, extincteurs,
RIA, détecteurs incendie, sprinklage, portes coupe-feu, désenfumage, équipements de protection
contre la foudre, sondes de détection, installations frigorifiques).
• Gestion centralisée des alarmes.
• Mise en place d’un plan de défense incendie et d’un POI.
• Formation des salariés à l’utilisation des moyens de secours.
Protection/Intervention
• Compartimentage des entrepôts avec des murs séparatifs coupe-feu.
• Installation d’extinction automatique sur l’ensemble des entrepôts.
• Installations d’extinction automatique à gaz inerte sur les armoires électriques stratégiques et
surveillance des moteurs des transtockeurs par caméra thermique.
• Réseau de bornes incendie et de réserves complémentaires.
• Bassin de rétention pour contenir les eaux d’extinction.
71
7 Étude d’incidence Natura 2000
Pas de zone Natura 2000 dans le périmètre d’affichage de 10 km du site.
Aucun impact potentiel du projet sur ces zones.
72
8 Recensement des projets susceptibles d’induire des effets
cumulés avec le projet de NewCold
Après consultation, les projets ayant donné lieu à un avis de l’Autorité Environnementale ou ayant
nécessité au titre de la loi sur l’eau, une étude d’incidence Natura 2000 avec enquête publique sur la
période 2015-2017 sont listés ci-dessous. Ces informations ont été collectées sur le site Internet de la
DREAL (http://www.bretagne.developpement-durable.gouv.fr/).
Un seul projet a donné lieu à avis de l’autorité environnementale et situé sur les communes proches :
- L’extension d’un élevage de volailles au lieu-dit La Ville es Vaidie à Montauban de Bretagne.
La ZA de la Brohinière étant actée dans la précédente version du PLU, sa révision en 2016 n’induit donc
aucun effet cumulé avec le projet.
73
9 Raisons des choix
L’augmentation d’activité de la société NewCold nécessite qu’elle augmente sa capacité de stockage,
par un deuxième entrepôt.
La société a fait le choix de ne pas augmenter son entrepôt actuel à Argentan. Après étude, il s’avère
que la barycentre logistique se situe à l’Ouest de Rennes.
Le choix s’est donc porté sur la ZA de la Brohinière du fait des terrains disponibles en adéquation avec
la vision à long terme de la société NewCold et de la situation de la ZA à proximité d’un axe routier
important (N12).
La société NewCold a par ailleurs fait le choix de construire un entrepôt de grande hauteur pour limiter
l’emprise au sol du bâtiment : une capacité de stockage équivalente en entrepôt traditionnel aurait
nécessité un bâtiment de plus de 100 000 m², contre une cellule de 17 336 m2 — dans le projet.
Du fait de cette hauteur, le stockage se doit d’être entièrement automatisé, le travail à cette hauteur
pour du personnel n’étant pas envisageable.
74
10 Utilisation rationnelle de l’Energie
L’entrepôt NewCold porte une attention particulière à la consommation d’énergie avec une
optimisation constante des réglages des équipements et des méthodes de travail.
La principale source d’énergie qui sera utilisée sur le site sera l’électricité.
Les équipements qui seront installés seront récents et bénéficieront des dernières technologies en
matière d’optimisation énergétique.
En raison de la destination de stockage froid (-20°C) de ces locaux et de la technicité des panneaux de
façades utilisés, il est impératif d’utiliser des panneaux de couleur blanche pour leur faible dilatation
et leur pouvoir d’étanchéité à l’air de ces locaux. L’utilisation d’une autre couleur aurait pour effet
d’absorber plus de chaleur donc se dilater beaucoup plus, d’être moins étanche et énergivore.
Le bâtiment sera équipé d’un système de réfrigération efficace. Le COP (coefficient de performance)
de l’installation sera supérieur à 2.
Une attention particulière sera apportée à l’installation de réfrigération qui comportera de nombreux
équipements d’optimisation (HP et BP flottantes, compresseurs et condenseurs à vitesse variable) ainsi
que des systèmes de récupération de chaleur. Par exemple, la chaleur produite sera utilisée pour
chauffer le sol du transtockeur.
La technologie d’éclairage (LED) a aussi été choisie afin de réduire au maximum la consommation
énergétique de ce poste et sera couplée à un système de gestion centralisée.
75
11 Évaluation des investissements destinés à éviter, réduire et
compenser les impacts sur l’environnement
Les investissements liés aux mesures de protection afin de réduire ou supprimer l’impact de l’activité
sur l’environnement sont synthétisés ci-dessous.
Les coûts correspondants sont intégrés au budget global d’investissement (76 millions d’euros).
L’ensemble sera opérationnel à la mise en service.
76
12 Mesures prises en cas de cessation d'activité
Conformément aux dispositions de l’article L 512-6-1 du code de l’Environnement, l’exploitant doit
présenter les mesures de remise en état de son site en cas de cessation d’activité qui permettent un
usage futur du site déterminé conjointement avec le maire ou le président de l’établissement public
de coopération intercommunale compétent en matière d’urbanisme.
Au vu des documents d’urbanisme actuels et de l’implantation du futur entrepôt en zone classée 1AU3
par le PLU.
Cet usage a été confirmé par le service compétent en matière d’urbanisme (courrier fourni en annexe
9).
En cas de cessation définitive d’exploitation, les sources potentielles d’impact seraient les suivantes :
• Impact visuel : dégradation des structures et des bâtiments,
• Impact sur la qualité de l’eau : pollution des eaux superficielles ou profondes par des
déversements accidentels de produits chimiques, d’eaux résiduaires…,
• Sécurité :
o dégradation importante des bâtiments pouvant entraîner leur écroulement et un
danger pour les personnes,
o risque électrique : courts-circuits, électrocution, risques d’incendie
Le cas échéant et au vu des sources potentielles d’impact, la société NewCold retiendrait les mesures
suivantes :
• Évacuation et élimination des déchets et des produits dangereux,
• Enlèvement de toutes substances potentiellement polluantes : déchets, huiles usagées…,
• Vidange des ouvrages de traitement des eaux pluviales (déshuileur/débourbeur),
• Maintien en état des structures et mise en œuvre de dispositif évitant toute intrusion ou mise
en œuvre du démontage après obtention d’un permis de démolition et remise en état du site
permettant les usages prévus par les documents d’urbanisme,
• Suppression des risques incendie et explosion (coupure de toutes les alimentations en
électricité et en eau par les services autorisés),
• Études et analyses des sols et des eaux avec engagement des procédures nécessaires de
dépollution des sols ou des eaux souterraines éventuellement polluées,
• Entretien des abords du site et de la clôture,
• Surveillance périodique du site.
et informerait le Préfet dans les conditions et délais fixés par l’article R 512-74 et suivant du Code de
l’Environnement.
Ces conditions réglementaires intègrent la réalisation d’un mémoire sur l’état du site. La cessation
d’activité serait notifiée au Préfet au moins trois mois avant celle-ci.
La remise en état éventuelle du site (en cas de cessation définitive d’exploitation sans reprise par un
autre exploitant) serait définie en fonction des usages prévus par les documents d’urbanisme.
77
Les travaux de démontage et d’évacuation des équipements et des substances polluantes
éventuellement présentes seraient confiés à des entreprises spécialisées et agréées pour la
récupération et le traitement de ces déchets ou substances polluantes.
Suite à l’arrêt de l’activité, une visite approfondie des installations et du site serait menée afin de
détecter tout élément susceptible de présenter un risque de pollution ou un danger pour les
populations environnantes. Une attention particulière serait portée aux réseaux de collecte des eaux
(regards, canalisations).
78
CONSEIL INDEPENDANT
EN ENVIRONNEMENT
AGENCE OUEST AGENCE NORD AGENCE EST AGENCE SUD-EST-CENTRE AGENCE SUD-OUEST
Z.I des Basses Forges 80 rue Pierre-Gilles de Gennes 870 avenue Denis Papin La Chapelle - 42155 Forge
35530 NOYAL-SUR-VILAINE 02000 BARENTON BUGNY 54715 LUDRES ST-JEAN ST-MAURICE/LOIRE 79410 ECHIRÉ
0
Tél. 02 99 04 10 20 Tél. 03 23 23 32 68 Tél. 03 83 26 02 63 Tél. 04 77 63 30 30 Tél. 05 49 79 20 20
Fax 02 99 04 10 25 Fax 09 72 19 35 51 Fax 03 26 29 75 76 Fax 04 77 63 39 80 Fax 09 72 11 13 90
e-mail : [email protected] e-mail : [email protected] e-mail : [email protected] e-mail : [email protected] e-mail : [email protected]
www.ges-sa.fr - GES S.A.S au capital de 150 000 € - Siège social : L’Afféagement 35340 LIFFRE - RCS Rennes B 330 439 415 - NAF 7219Z
III - Etude d’impact : Evaluation du risque sanitaire
SOMMAIRE
1
III - Etude d’impact : Evaluation du risque sanitaire
2
III - Etude d’impact : Evaluation du risque sanitaire
Objectifs
PRINCIPE
L'article 1er de la Charte de l’Environnement, adoptée lors de la réunion du Congrès du Parlement, le
28 février 2005, a instauré un nouveau droit, celui de vivre dans un environnement qui répond à
certains critères qualitatifs et précise notamment que « chacun a le droit de vivre dans un
environnement équilibré et respectueux de la santé ».
L’objectif de cette évaluation des risques sanitaires est de recenser et de quantifier les conséquences
potentielles de l’activité de NewCold sur la santé humaine et de proposer le cas échéant les mesures
compensatoires nécessaires pour en limiter ou en éliminer les effets.
L’impact potentiel de l’activité sur la santé des populations est étudié en fonctionnement normal et
dégradé des installations.
L’évaluation des risques sanitaires liés à l’activité de la société NewCold a été élaborée suivant les
références suivantes :
• Circulaire du 9 août 2013, relative à la démarche de prévention et de gestion des risques
sanitaires des installations classées soumises à autorisation,
• Guide INERIS d’août 2013 : Démarche intégrée pour l’évaluation de l’état des milieux et des
risques sanitaires,
• Préconisations de l’observatoire des pratiques de l’évaluation des risques sanitaires dans les
études d’impact.
L’étude des risques sanitaires est fondée sur le principe de proportionnalité, le contenu de ce volet
santé étant en relation directe avec la dangerosité des substances émises et à l’importance de la
population exposée à proximité du site.
Ces mécanismes se produisent sur des échelles de temps très variables, pouvant aller de quelques
minutes ou quelques heures à des durées exprimées en années, décennies, voire en siècles. Pour
l’homme, les effets d’une dégradation de l’environnement peuvent donc se manifester à court terme,
à moyen terme ou à long terme.
Ils peuvent toucher de façon identique l’ensemble de la population, ou seulement certaines personnes
selon leur sensibilité et leur comportement.
Ces effets pourront être très apparents et assez facilement détectables ou au contraire nécessiter des
investigations médicales lourdes pour permettre leur diagnostic.
3
III - Etude d’impact : Evaluation du risque sanitaire
Ainsi, les risques susceptibles d’atteindre l’homme vont dépendre de nombreux facteurs qu’ils
convient d’identifier le plus précisément possible afin d’adapter les moyens d’évitement et de
prévention.
Depuis les années 1960, à la suite d’incidents majeurs, des mesures de prévention et de contrôle
importantes (et les réglementations associées) ont permis de diminuer la plupart des risques
biologiques ou toxiques liés à des expositions à des fortes doses de contaminants.
Aujourd’hui, les risques sont surtout liés à l’exposition à des faibles doses, et à long terme.
METHODOLOGIE
L'approche proposée consiste en une démarche d'analyse de risque qui comporte quatre étapes,
conformément au référentiel INERIS (Evaluation de l’état des milieux et des risques sanitaires –
démarche intégrée pour la gestion des émissions de substances chimiques par les installations classées
; août 2013), en tenant compte des indications de la circulaire du 9 août 2013, relative à la démarche
de prévention et de gestion des risques sanitaires des installations classées soumises à autorisation.
Etape 2 - Évaluation des enjeux et des voies d’exposition, sélection des substances d’intérêt
Cette partie décrit les populations et usages, après avoir délimité la zone d’étude, intégrant les
principaux centres de populations et les autres enjeux d’importance locale.
Les substances d’intérêt sont sélectionnées en tenant compte des critères de flux émis, de toxicité, de
concentrations mesurées dans l’environnement, en fonction du devenir de la substance dans
l’environnement (mobilité, accumulation, dégradation, etc.), du potentiel de transfert, et de la
vulnérabilité des populations et ressources.
Un schéma conceptuel vient ensuite présenter les vecteurs de transfert des substances d’intérêt
sélectionnées.
4
III - Etude d’impact : Evaluation du risque sanitaire
La poursuite de l’étude par l’évaluation prospective des risques sanitaires (étape 4) reste nécessaire si
le projet prévoit une augmentation significative des flux.
5
III - Etude d’impact : Evaluation du risque sanitaire
Cette sélection des substances considérées comme déterminants essentiels du risque repose sur :
▪ L’identification des substances dangereuses susceptibles d’être émises par l’établissement,
▪ La définition des flux d’émission disponibles,
▪ La définition des populations concernées,
▪ L’identification des installations et des aménagements présents dans la zone d’influence du site,
▪ Le recensement des caractéristiques physiques du site pouvant favoriser la mobilité des polluants,
et la définition des voies de transfert des polluants
▪ L’évaluation des milieux.
L’ensemble des données relatives à la caractérisation du site (process, produits utilisés, environnement
du site) a été décrit dans les parties I et II de l’étude d’impact intégrées au dossier ICPE. Nous y
renvoyons le lecteur. Seuls les principaux éléments sont repris dans cette partie.
L’évaluation des milieux doit porter sur les milieux récepteurs ou voies de transfert potentielles (air,
eaux, sol) à partir d’un inventaire des données disponibles localement (données de l’exploitant, des
services de l’Etat, des organismes locaux ou nationaux en charge de la surveillance des milieux…), pour
le site même, et son voisinage. En complément de ces données locales, des valeurs environnementales
indicatives nationales ou régionales pourront être utilisées si elles sont pertinentes à l’échelle de
l’étude.
Démarche
Les tableaux ci-après synthétisent les produits, les substances, les procédés et les opérations mis en
œuvre sur le site et susceptibles de présenter un risque sanitaire pour les populations.
Outre les produits obtenus au terme de chaque fonction, cette dénomination intègre également
l’ensemble des composés émis ou intervenant au cours de chaque fonction.
6
III - Etude d’impact : Evaluation du risque sanitaire
Recensement
SOURCES DE RISQUES
EMISSIONS EN FONCTIONNEMENT NORMAL
PRODUITS EN JEU PRODUITS EN JEU
MOYENS PRINCIPAUX OU DEGRADE
POUR LA FONCTION A L’ISSUE DE LA FONCTION
Gaz d’échappement
Gaz d’échappement
LIVRAISONS Camions de transport Produits prêts à décharger Bruit
Hydrocarbures (réservoirs des camions)
Hydrocarbures (eaux pluviales)
Quais de réception Produits déchargés
DECHARGEMENT Produits prêts à décharger Bruit
Engins de manutention Déchets (DIB)
SOURCES DE RISQUES
EMISSIONS EN FONCTIONNEMENT NORMAL
PRODUITS EN JEU PRODUITS EN JEU
MOYENS PRINCIPAUX OU DEGRADE
POUR LA FONCTION A L’ISSUE DE LA FONCTION
STOCKAGE Cellules de stockage Produits déchargés Produits stockés Aucune
Quais de réception Produits chargés
CHARGEMENT Produits stockés Bruit
Engins de manutention Déchets (DIB)
Gaz d’échappement
Gaz d’échappement
EXPEDITION Camions de transport Produits chargés Bruit
Hydrocarbures (réservoirs des camions)
Hydrocarbures (eaux pluviales)
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III - Etude d’impact : Evaluation du risque sanitaire
SOURCES DE RISQUES
EMISSIONS EN FONCTIONNEMENT NORMAL
PRODUITS EN JEU POUR PRODUITS EN JEU
MOYENS PRINCIPAUX OU DEGRADE
CHAQUE UTILITE APRES UTILITE
Alimentation du site (réseau public) Risque sanitaire (eaux uses sanitaires)
UTILISATION EAU Eau potable Eau usée sanitaire
Sanitaires Odeurs
PRODUCTION Installation de réfrigération à l’ammoniac
NH3, eau glycolée NH3, eau glycolée, eau de dégivrage Bruit
DE FROID (NH3)
Eau
LAVAGE DES SOLS Autolaveuses Eaux usées Emissions aqueuses (eaux de lavage)
Produis lessiviels
Poste de transformation Electricité Rejets atmosphériques liés au fonctionnement
ENERGIE Production d’énergie
Motopompes surpresseurs eau incendie Fuel domestique des motopompes
REDUCTION OXYGENE Filtration air ambiant - - Oxygène
Les dispositions qui seront mises en place sur le site pour l’exploitation des installations de réfrigération (contrôle, maintenance, organes de sécurité) limiteront tout
risque de rejet de fluide frigorifique en fonctionnement normal ou dégradé. Les rejets de ce fluide ne pouvant être qu’accidentels, ils ne sont pas pris en compte dans
cette étude des risques sanitaires, mais dans l’étude de dangers.
8
Synthèse des substances potentiellement émises par l’établissement
L’étude détaillée du process et des produits mis en œuvre présentée ci-dessus permet de définir la liste des
agents ou substances présents et qui sont potentiellement émis par les installations de NewCold.
L’ensemble des composés est repris dans le tableau suivant.
Parmi tous les composés listés ci-dessus, certains ne présentent pas de risques toxiques pour les
populations, notamment du fait de leur caractère non toxique, de l’absence de voie d’exposition des
populations, ou de leur émission en faibles quantités.
La définition des flux d’émissions et de l’environnement du site doit donc permettre de ne retenir que les
substances caractéristiques de l’activité et susceptibles de présenter un risque pour les populations
exposées.
Sur la base de ces éléments (cf. ci-après), les critères de sélection ou non des substances recensées dans le
tableau précédent seront définis.
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III - Etude d’impact : Evaluation du risque sanitaire
Cette partie présente, pour les différentes substances émises par l’établissement, les résultats de mesures
et d’analyses disponibles ou attendues. A défaut de valeurs disponibles, les valeurs limites réglementaires
applicables aux installations sont précisées.
Gaz d’échappement
Aucune donnée n’est disponible concernant les flux d’émissions de gaz d’échappement des véhicules
liés à l’activité future du site.
Oxygène
L’installation de réduction d’oxygène de l’air dans le transtockeur émettra un flux d’oxygène.
Le taux d’oxygène de l’air traité passera de 21 % à 5 %.
L’air enrichi en azote (95 % N2) sera injecté dans le transtockeur. L’air enrichi en oxygène sera rejeté à
l’extérieur du local de production d’azote.
Rejet d’effluents
Les 66 employés présents à terme sur le site et les chauffeurs en transit représenteront environ 50
personnes soit équivalents habitants (un salarié représente 0,3 EH).
Sur cette base, il est possible d’estimer les flux polluants issus des eaux sanitaires qui seront dirigés
vers la station d’épuration.
Tableau 3-5 : Estimation des flux polluants liés aux usages sanitaires
Flux pour 50 EH
Paramètres
(kg/j)
MES 3,5
DCO 6,8
DBO5 3,0
NK 0,8
Pt 0,2
Volume 6 m³/j
Les eaux pluviales sont constituées des eaux de voiries et des eaux de toiture.
Les eaux de voieries seront traitées sur un séparateur à hydrocarbures avant de rejoindre le bassin de
régulation.
Les eaux de dégivrage seront collectées depuis les siphons jusqu’à la fosse de rétention en salle des
machines, pour contrôle de leur qualité (absence de fuite ammoniac) puis rejetées au pluvial.
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III - Etude d’impact : Evaluation du risque sanitaire
Composition
Paramètres
max.mg/l
pH 5,5-8,5
MES <100
DCO 300
DBO5 100
Hydrocarbures <10
Volume 4 m³/j
Emissions sonores
Les niveaux sonores au droit des tiers en situation actuelle sont présentés ci-dessous. Ils ont
été évalués pour la situation future sur la base de l’activité pratiquée (groupes froid des
camions en stationnement, manutention) et des émissions des installations techniques
(condenseurs à air et aéroréfrigérant en toiture de la salle des machines).
Tableau 3-7: Estimations des niveaux sonores au droit des tiers après projet
Emission de poussières
Les émissions de poussières se limitent aux circulations. Les voiries étant enrobées, les émissions de
poussières ne seront pas notables.
Agents biologiques
Aucune donnée analytique ou réglementaire n’est disponible sur les émissions potentielles du site. Il
s’agit uniquement d’agents liés aux eaux usées sanitaires.
11
III - Etude d’impact : Evaluation du risque sanitaire
Pour les rejets aqueux, les usages sensibles recensés en aval des rejets du site seront pris en compte.
Localisation et environnement
Localisation du site
Le futur entrepôt de NewCold sera implanté au sein de la Zone d’Activités de la Brohinière, sur la
commune de Montauban de Bretagne (35), dans sa partie Ouest.
La société NewCold prévoit la construction d’un entrepôt froid grande hauteur (3 cellules de 36m de
haut) sur la commune de Montauban-de-Bretagne au niveau de la ZAC de la Brohinière. Le projet est
localisé sur les parcelles de la zone AI suivantes : 180, 270, 514, 468, 473, 512 ,495, 496, 499, 505, 508,
509, 171, 172, 173, 270, 490, 492, 495, 496, 500, 504, 514, 516. La surface totale du projet est estimée
à 13,06 ha (10,06 ha clôturés).
Le site dispose d'une liaison routière existante, La Longrais, via la D28, qui donne accès à la E50 et à la
N164 reliant Rennes à l'ouest de la Bretagne.
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III - Etude d’impact : Evaluation du risque sanitaire
Gare SNCF
Boutique
Habitations
La Brohinière
Coopérative le
LACTO Coopérative Gouessant
PRODUCTION Garun Paysanne
Le Prastel Triskalia
Alliance
Ouest
Baudron Céréales
GCA
Tréguenot
E.Leclerc
Loire
Entrepôts
Transports
Logistiques :
- Baudron GCA (dépôt de voitures)
- Loire-Entrepôts transports : prestations de transport de matières dangereuses pour des
marques leaders Butagaz, Air Products, Campingaz, Leroy Merlin, Jardiland;
- E. Leclerc - Bretagne Multi Energies livre des combustibles partout en Bretagne : Fioul, bois de
chauffage, pellets, granulés de bois, bûches de bois densifié, gasoil non routier.
14
III - Etude d’impact : Evaluation du risque sanitaire
En dehors de ces établissements, l’environnement proche du site est composé de parcelles agricoles
au Sud, à l’Est et au Nord.
Un entreposage de bric-à-brac est implanté au niveau du rond-point de la Brohinière à plus de 500 m
au Nord-Ouest du bâtiment.
L’habitation la plus proche est celle de Tréguenot à 70 m de la limite de propriété Sud-Est et à 340m
des bâtiments prévus.
Le contexte est dominé par la présence de la voie ferrée Brest-Rennes avec circulation de TGV et d’une
circulation locale (TER). Une activité fret est également pratiquée. Ceci contribue à un niveau sonore
épisodiquement soutenu.
Contexte sanitaire
A défaut de données spécifiques de la population locale, les données ont été recueillies dans les
publications de l’Observatoire Régional de Santé de Bretagne et de l’INSEE.
En 2016, la mortalité des hommes (10 ‰) est toujours supérieure à la mortalité féminine (9,5 ‰).
En 2016, l’espérance de vie à la naissance en Bretagne est de 78,5 ans pour un homme et de 85 ans
pour une femme, soit une durée de vie moyenne régionale inférieure à la moyenne nationale (79,3
ans pour un homme et 85,4 ans pour une femme en France métropolitaine).
Avec 33 200 bébés en 2016, le taux de natalité a baissé par rapport à 2008 avec 37 659 naissances. La
baisse de la natalité s’inscrit dans un mouvement de repli observé depuis 2010 au niveau national. Sur
la période 2010-2016, le nombre de naissances a diminué de 7 % en France métropolitaine et de 11 %
en Bretagne.
De 2010 à 2012, pour les trois principales causes de mortalité (tumeurs, maladie de l’appareil
circulatoire, cause externes) et pour chaque sexe, la Bretagne enregistre une surmortalité significative
par rapport au niveau national, à l’exception des tumeurs chez les femmes, pour lesquelles la mortalité
est comparable. Les tumeurs représentent la première cause de mortalité tout sexe confondu. Elles
couvrent 29% des décès et devancent les maladies de l’appareil circulatoire qui représentent 28%.
Chez les hommes bretons les causes de décès sont les mêmes que pour l’ensemble de la population
(tumeurs à 33%, maladie de l’appareil circulatoire à 25%, causes extérieures de traumatisme et
empoisonnement comme les accidents de la circulation, les chutes, les suicides à 10 %). Chez les
femmes, les maladies de l’appareil circulatoire (31%) devance les tumeurs (23 %) et les maladies du
système nerveux (8%).
Le contexte sanitaire régional est légèrement différent de la moyenne française, avec une mortalité
plus importante et une espérance de vie légèrement plus faible.
15
III - Etude d’impact : Evaluation du risque sanitaire
Les populations étudiées sont les populations susceptibles d'être exposées aux nuisances générées par
le site et son exploitation. Il s'agit des populations avoisinantes et d'éventuels promeneurs, donc
généralement des personnes habitant ou travaillant dans les zones les plus proches de l’installation.
La première habitation se situe à 70 m des limites de propriété du site.
Cependant, l’aire d’étude a été étendue à un rayon de 3 kilomètres (rayon correspondant au rayon
d’affichage de l’activité de la plateforme logistique).
Les données démographiques des communes concernées par le rayon d’affichage sont synthétisées
au tableau suivant.
16
III - Etude d’impact : Evaluation du risque sanitaire
Les structures des communes sont diversifiées avec des surfaces et des densités très variables.
En moyenne, la zone est peu urbanisée et la densité moyenne d’habitants au kilomètre carré est
inférieure à la moyenne nationale (116,5 hab./km2).
Quelques habitations sont recensées dans un rayon de 300m autour des limites de propriété de la
plateforme logistique. 12 personnes sont susceptibles d’habiter au sein de ce périmètre (4 habitations)
dans un rayon de 300 m.
Outre les résidents, les salariés des établissements voisins peuvent être impactés lors de leurs heures
de travail.
On relève aussi la présence d’une boutique au rond-point de la Brohinière et d’un centre religieux et
d’une chapelle à Saint-Maurice (sédévacantistes) recevant du public.
Au-delà des 300 m, La gare de La Brohinière (ligne Rennes-Brest, desservie par des TER et du fret
ferroviaire et ligne de fret La Brohinière-Gaël-Mauron). Le trafic est d'environ 60 trains par jour dans
les deux sens de circulation dont 17 TGV, 29 TER et 6 trains de fret. En outre, 20 trains s'arrêtent chaque
jour dans cette gare. Elle est fréquentée par environ 2 000 voyageurs par semaine. C'est aussi la
troisième gare marchandises de la région Bretagne en 2006.
Par ailleurs, en fonction de la nuisance étudiée, les populations à prendre en compte diffèrent :
17
III - Etude d’impact : Evaluation du risque sanitaire
▪ les populations les plus exposées aux nuisances transférées par inhalation sont celles situées sous le
panache des émissions atmosphériques, en fonction de la rose des vents, et celles à proximité de
l’installation ;
▪ par contre, les populations les plus exposées dans le cadre d’une transmission par voie cutanée peuvent
être plus éloignées. Il peut s’agir de personnes situées d’une part sous le panache des émissions
atmosphériques ou en contact avec une rivière dans le cadre d’un transfert via un cours d’eau.
Le recensement des activités et des usages pratiqués aux abords du site permet d’appréhender les
populations exposées, et notamment les populations sensibles.
Dans l’environnement proche du site, la gare susceptible d’accueillir temporairement des populations
sensibles est située à 430 m au Nord de la limite de propriété.
Les écoles maternelles, collèges et lycées, ainsi que les Ehpad sont situés dans les agglomérations de
Montauban de Bretagne et de Saint-Méen-le-Grand, à plus de 3 km du site.
Il existe un centre hospitalier et un Foyer d'Accueil Médicalisé pour Adultes Handicapés à Saint-Méen-
le-Grand, également localisé à plus de 3km du futur site NewCold.
Les autres établissements sensibles les plus proches sont recensés dans le tableau suivant.
Tableau 4-2 : Localisation des établissements sensibles
Aucun établissement sensible n’est implanté dans un rayon de moins d’1 km depuis les limites de
propriété du site.
18
III - Etude d’impact : Evaluation du risque sanitaire
Géologie, hydrogéologie
Après consultation des cartes géologiques au 1/50 000 du BRGM (feuille n°136- Monfort), le projet est
implanté sur des lœss (limons éoliens). Les lœss sont des sédiments détritiques meubles de couleur
brune. Leur composition est principalement silteuse avec une faible fraction sableuse.
Après consultation de la Base de données LISA, la commune de Montauban est localisée dans le socle
du massif armoricain dans le bassin versant de la Vilaine (17AA).
19
III - Etude d’impact : Evaluation du risque sanitaire
D’après les cartes de la base de données Infoterre (BGRM), il n’existe aucun captage pour
l’alimentation en eau potable sur le secteur d’étude. En outre, la zone n’est pas protégée par des
périmètres de protection d’ouvrages destinés à la consommation humaine.
Hydrographie
Vents
Figure 5 Rose des vents - station Rennes, Saint Jacques (Fréquence des vents en fonction de leur provenance en %)
Sont distinguées :
• 4 classes de vitesse :
o < 1,5 m/s,
o 1,5 à 4,5 m/s,
o 4,5 à 8 m/s,
o > 8 m/s,
• 18 classes de direction : la direction est exprimée en degrés comptés dans le sens des aiguilles
d'une montre, depuis le Nord géographique. Il s'agit de la direction d'où vient le vent soit, Est
= 90° ; Sud = 180° ; Ouest = 270° et Nord = 360°.
Le signe + indique une fréquence non nulle mais inférieure à 0.1%.
Les vents les dominants sont de secteur sud-ouest, et dans une moindre mesure, de secteur nord.
20
III - Etude d’impact : Evaluation du risque sanitaire
Les voies d’exposition des populations aux émissions du site peuvent être directes ou indirectes :
-voie directe :
➢ par voie digestive,
➢ par voie respiratoire : inhalation de poussières ou de gaz,
➢ par voie cutanée.
-voie indirecte :
➢ par l’intermédiaire de médias qui ont été contaminés par transfert depuis l’air, l’eau et le sol
➢ par voie digestive : ingestion de l’eau (souterraine, superficielle ou d’adduction) ou d’aliments
bio-accumulateurs,
➢ par voie respiratoire,
➢ par voie cutanée : contact de la peau avec de l’eau souillée.
Les émissions atmosphériques (gazeuses, particulaires et olfactives) et les bruits sont transférés en direct
via l’atmosphère.
L’exposition des populations aux émissions atmosphériques des installations peut être directe (par
inhalation) ou indirecte (par ingestion d’aliments ou de produits souillés par des dépôts).
Dans le cadre du volet sanitaire, il n’est pas pris en compte de transfert de pollution vers l’homme par
le sol ou le sous-sol au niveau du site.
En effet, en fonctionnement normal, il n’y a pas de risque de pollution du sol et du sous-sol ; les
transferts et les stockages des matières et des divers produits utilisés sur le site se font sous couvert
de structures étanches ou sur des voiries imperméabilisées.
Les déchets, produits en faibles quantités, sont stockés dans des contenants adaptés, sans risque de
lessivage par les eaux météoriques.
Compte tenu du stockage en froid négatif, il n’y a pas de produits de nettoyage.
De plus, tout déversement accidentel (substances polluantes, eaux d’extinction incendie…) pourra être
confiné sur le site.
21
III - Etude d’impact : Evaluation du risque sanitaire
Les eaux pluviales et les eaux de dégivrage du site seront collectées par un réseau spécifique, régulées,
traitées par un déshuileur/débourbeur et dirigées vers le réseau de la ZAC puis le Garun après transit
par le bassin de confinement régulation.
Les eaux sanitaires générées seront dirigées vers la station d’épuration de Montauban de Bretagne
pour y être traitées.
Aucun captage public d’eau souterraine n’est situé à proximité immédiate du site et aucun captage
d’eau superficielle n’est situé en aval immédiat des exutoires de rejets du site.
La totalité des eaux sanitaires est traitée avant rejet vers le milieu naturel.
Les eaux pluviales sont régulées et traitées avant d’être rejetées vers le Garun via le réseau de la ZA.
Une des possibilités de transfert serait la pollution d’un point d’eau à proximité de l’installation, via
l’air (par les dépôts des émissions atmosphériques).
Cependant la faible densité des émissions atmosphériques fait que ce mode de transfert par pollution
indirecte ne peut être considéré comme significatif.
Le site sera aménagé de façon à ce qu’aucune pollution des sols (par infiltration, ruissellement) ne soit
possible ; aussi, il n’y a pas de risque de pollution d’une nappe phréatique via la pollution du sol au niveau
du site.
Conclusion
Ce bilan des voies de transfert possibles met en avant que l’air et l’eau peuvent être considérés comme
des voies de transfert depuis le site.
Les populations riveraines des routes empruntées par les véhicules de la société sont également
potentiellement exposées, principalement via l’air.
22
III - Etude d’impact : Evaluation du risque sanitaire
Schéma conceptuel
Le volet santé s’intéresse à l’action des agents sources de dangers sur l’homme, récepteur final.
Milieux de transfert
Sources Cible
Cibles intermédiaires
Bruit
Air
Combustion
Animaux
Végétaux
Sol
et sous-sol
23
III - Etude d’impact : Evaluation du risque sanitaire
La liste des composés susceptibles d’être émis par les installations figure au paragraphe 3.2.2.3.
Compte tenu des caractéristiques de l’environnement du site et des flux d’émissions développés ci-dessus,
tous ces composés ne s’avèrent pas pertinents à l’évaluation du risque sanitaire lié à l’activité de la plate-
forme logistique. Notamment, certains composés ne sont pas toxiques ou ne sont susceptibles d’être émis
qu’en cas de fonctionnement accidentel des installations (et non en marche normale ou dégradée). Nous
rappelons que l’étude sur la santé ne concerne que le fonctionnement normal ou dégradé des installations.
La sélection des substances ou des agents dangereux pertinents s’appuie sur les critères suivants :
➢ Toxicité des substances,
➢ Connaissance des effets principaux et secondaires associés aux substances en présence,
➢ Conditions d’émission de la substance (émission en fonctionnement normal ou en fonctionnement
dégradé),
➢ Connaissance de la relation dose-effet attribuable à la substance et du degré de confiance qui lui
est associé,
➢ Présence constatée de la substance dans l’environnement de l’installation et quantité émise par
l’installation,
➢ Spécificité de la substance par rapport à la source étudiée,
➢ Comportement de la substance dans l’environnement (bioaccumulation dans la chaîne alimentaire,
persistance dans l’environnement, synergie avec d’autres polluants),
➢ Sensibilité particulière d’un groupe d’individus existant dans la population exposée.
Ainsi, toutes les substances ou composés recensés précédemment ne sont pas retenus dans la suite de
l’étude.
Les raisons des choix effectués pour les substances à retenir dans la suite de l’étude sont discutées ci-
dessous.
Toutefois, en considérant que l’ensemble du trafic lié au projet est nouveau et en le comparant aux
données disponibles (38 212 véhicules/jour dont 5082 poids-lourds en 2016), l’augmentation du trafic
sur la N12 ne sera pas perceptible.
Localement, les circulations de poids-lourds seront plus importantes, notamment sur la voie sud qui
contourne le site. Sur la D28, la circulation en 2016 était de 908 véhicules jours en moyenne : elle
passera donc à 1230 véhicules en supposant que tous les camions arriveront et repartiront par la N12.
Ces débits sont tout à fait classiques sur des voies départementales.
L’impact des émissions liées à la circulation générée par l’activité de NewCold ne sera donc pas
susceptible d’engendrer localement une dégradation sensible de la qualité de l’air ni un impact
atmosphérique significatif, compte tenu de l’éloignement des tiers.
Dans ces conditions, les émissions de gaz d’échappement liées aux véhicules de l’entreprise ne sont
pas retenues dans la suite de l’étude.
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III - Etude d’impact : Evaluation du risque sanitaire
Hydrogène et oxygène
Pour rappel, le rejet d’hydrogène et d’oxygène dans l’environnement est sans conséquence (pas de
toxicité).
Hydrocarbures
Les hydrocarbures présents ou émis sur le site seront principalement liés à la circulation des véhicules
sur les voiries du site (particules d’hydrocarbures dans les gaz d’échappements et éventuelles fuites
de réservoirs).
Les eaux de ruissellement des voiries seront collectées par un réseau spécifique et transiteront par un
déshuileur/débourbeur régulièrement curé.
Les eaux ainsi traitées rejoindront le réseau de la ZAC puis le milieu naturel.
Au vu de la faible quantité d’hydrocarbures susceptible d’être rejeté vers le milieu naturel, les
hydrocarbures ne sont pas retenus dans la suite de l’étude.
Bruits
Les équipements de l’établissement (installations frigorifiques de l’entrepôt) et les véhicules généreront
des émissions sonores, variables dans le temps et selon la position de la cible.
Compte tenu de la présence d’habitations à proximité du site, cela constitue un impact potentiel.
Poussières
Les aires de circulation sur le site seront goudronnées et régulièrement entretenues. Les espaces non
goudronnés seront en pelouse ou recouverts de végétation.
Les données présentées dans la partie II de l’étude d’impact ont mis en le très faible flux issu de
l’activité de NewCold, sans impact sur le fonctionnement de la station d’épuration réceptrice.
En conséquence, la pollution résiduelle des eaux usées rejetées n’est pas retenue dans la suite de
l’étude.
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III - Etude d’impact : Evaluation du risque sanitaire
Emissions odorantes
Seules les eaux usées seraient susceptibles de générer des nuisances olfactives en cas de stagnation
sur le site. Aucun déchet odorant n’est produit.
Compte tenu de ces éléments, les émissions olfactives du site ne sont pas retenues dans la suite de
l’étude.
Parmi les composés ou agents susceptibles d’être émis par l’établissement en fonctionnement normal ou
dégradé, certains n’ont pas été retenus.
Les choix effectués ont été justifiés ci-dessus.
Un agent nécessite une évaluation plus précise et est retenu pour la suite de l’étude. Nous le rappelons
dans le tableau suivant.
Tableau 4-4 : Caractéristiques des polluants traceurs ou des familles de polluants retenus
Bruit
Niveaux d’émission Moyenne
Spécificité au site Moyenne
Dangerosité :
Gêne, réduction, voire perte des
Non Cancérogène
capacités auditives
Cancérogénicité Non
Répartition dans
Air
l’environnement
Bioaccumulation
Nulle
Bioamplification
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III - Etude d’impact : Evaluation du risque sanitaire
L’environnement local témoin retenu correspond au secteur d’étude précédemment caractérisé dans
le cadre de l’étude d’impact.
Ambiance sonore
Le tableau suivant présente les mesures réalisées en situation actuelle au niveau des tiers les plus
proches du futur site d’implantation.
Tableau 5-1 : Niveaux sonores actuels au droit des tiers (situation actuelle)
Les niveaux sonores sont fortement influencés par la circulation routière proche, lointaine et les trains.
L’habitation située le long de la voie ferrée est plus particulièrement exposée. Le profil sonore est
plutôt régulier, avec un écart Leq-L50 toujours inférieur à 5 dBA.
Qualité de l’air
Sur site
Il n’y a pas de données disponibles au niveau du site
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III - Etude d’impact : Evaluation du risque sanitaire
Données locales
Le suivi de la qualité de l’air dans la région Bretagne est réalisé par l’association Air Breizh.
Les données présentées ci-dessous sont issues du rapport des mesures 2016 sur l’ensemble de la
région. Il existe en Bretagne 19 stations de mesures.
Les stations de mesures les plus proches se situent à Rennes, à 30 km à l’Est du site. Les stations de
Rennes ne sont pas totalement représentatives car elles sont situées dans la ville, la zone étudiée étant
plus rurale. La station rurale est localisée à Guipry (à 50 km du site).
Aucune concentration de dioxyde d’azote (NO2) n’a dépassé la valeur limite de 40 µg/m³ dans la région
Bretagne (cf. figure suivante).
En moyenne annuelle (cf. graphique ci-dessous), la valeur limite (40µg/m3) et l’objectif qualité
(30µg/m3) concernant les particules fines (PM10) sont respectés.
Dans le département d’Ille et Vilaine, les concentrations en PM10 (particules fines) ont dépassé durant
18 jours sur l’année, les 50 µg/m3 en moyenne journalière mais sont en-dessous du seuil des 40 µg/m3
en moyenne annuelle.
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III - Etude d’impact : Evaluation du risque sanitaire
L’évolution des concentrations moyennes annuelles en Ozone en Bretagne sont récapitulées sur le
graphique ci-dessous.
La valeur cible de l’ozone, 120 μg/m3 en maximum journalier de la moyenne 8h, à ne pas dépasser plus
de 25j/an en moyenne sur 3 ans, a été respectée.
Chaque dépassement prévu ou constaté des seuils horaires de 180 μg/m3 (seuil d’information) puis de
240 μg/m3 (seuil d’alerte) fait l’objet respectivement de procédure d’information/recommandation et
d’alerte envers les services de l’état.
Ces seuils n’ont pas été dépassés en 2016 pour l’ensemble de la région. La moyenne horaire la plus
élevée (155 μg/m3) a été mesurée à St Brieuc le 19/07.
L’air en Bretagne est de bonne qualité. Les valeurs limites pour chaque paramètre ne sont jamais
dépassées en moyenne.
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III - Etude d’impact : Evaluation du risque sanitaire
Eaux superficielles
Qualité du Garun
Le projet se situe entre deux cours d’eau : le Pélineuc et la Ville-Eon. Tous deux se jettent dans le Garun.
Le Garun est classé rivière de seconde catégorie piscicole. Il n’existe pas de données piscicoles sur ce
cours d’eau selon le CSP (Conseil Supérieur de la Pêche).
Dans le cadre du Contrat de Restauration-Entretien des berges, le Syndicat Mixte du Bassin Versant du
Meu a réalisé des indices biologiques (IBGN et IBD) ainsi que des pêches électriques (IPR) avant et
après travaux sur différentes stations du Bassin Versant du Meu en 2009 et 2011.
Les résultats de ces deux campagnes sont résumés dans le tableau suivant :
Tableau 5-2 : Campagnes de mesures réalisées par le Syndicat Mixte du Bassin Versant du Meu
Les travaux de restauration des habitats ont favorisé localement les habitats du cours d’eau qui restent
encore fragilisé. La poursuite de ces différentes actions est nécessaire pour que le Bassin Versant du
Meu retrouve une bonne adéquation entre les activités et usages liés à l’eau et le bon fonctionnement
des milieux aquatiques et associés.
Il existe une seule station de mesure de la qualité sur le Garun à Bédée. Il n’y a pas de données sur la
qualité du Garun en amont de Montauban. Les données issues du site Internet de l’Agence de l’Eau
Loire Bretagne (Osurweb) sont présentées dans le tableau suivant.
Tableau 5-3 Qualité du Garun à Bédée
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III - Etude d’impact : Evaluation du risque sanitaire
Sur site
Lors de la réalisation de l’étude Axe sur les zones humides, les sols ont été caractérisés.
Les 24 profils réalisés déterminent principalement un sol limono-sableux sans traces d’hydromorphie
sur 50 à 60 cm puis un sol limono-argileux avec des pseudogleys peu marqués sur 10 à 40 cm selon la
profondeur du sol (cf. figure suivante).
La base de données sur les sites pollués BASOL a été consultée : aucun site présentant des sols pollués
n'est recensé sur les communes environnantes de Montauban de Bretagne.
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III - Etude d’impact : Evaluation du risque sanitaire
Sur site
Aucune donnée analytique n'est disponible sur les eaux souterraines au droit du site.
Données locales
Le SDAGE Loire Bretagne 2016-2021 défini les objectifs de qualité suivants pour le Garun et le Meu. La
section concernée par le projet New Cold correspond au n° FRGR0116.
Tableau 5-4 : Objectifs de qualité des cours d’eau
L’installation n’étant pas construite, aucune dégradation de l’ambiance sonore ne peut lui être
attribuée au niveau de l’état actuel.
Nous rappelons ci-après le résultat des mesures de bruit résiduelles réalisées avant implantation et qui
caractérisent l’ambiance sonore actuelle.
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III - Etude d’impact : Evaluation du risque sanitaire
Les niveaux sonores actuels sont compris entre 49,2 dB(A) et 54,2 dB(A) de jour et 46,2 dB(A) et 50,8
dB(A) de nuit.
L’AFSSE a établi un classement qualitatif permettant d’établir une relation dose-réponse en fonction
des critères de fréquence et d’intensité des bruits perçus. Ces échelles sont données ci-dessous.
Tableau 5-6 : Exemple d’échelle de bruit avec indication des temps d’exposition
(source : AFSSE – Impact sanitaire du bruit, mai 2004)
NIVEAUX SONORES en
EXEMPLES DE BRUIT TEMPS MAXIMAL D’EXPOSITION*
dB(A)
130 à 140 Turboréacteur d’avion 1/10 de seconde
SEUIL DE DOULEUR (SURDITE CERTAINE)
120 Presse à emboutir 30 secondes (sans protection)
115 Discothèque, concert rock ¼ d’heure par jour (2 concerts /mois)
110 Baladeur à pleine puissance 3 à 4 heures (1/2 heure par jour)
105 Klaxon à 5 mètres 7 heures (1 heure par jour)
100 Scie à ruban 14 heures (2 heures par jour)
95 Baladeur assez fort 28 heures (4 heures par jour)
SEUIL DE DANGER DE SURDITE
90 Circulation automobile intense
20 à 40 heures (3 à 6 heures par jour)
85 Radio très forte
SEUIL D’ALERTE DE SURDITE
82 Hall d’une grande gare
80 Sonnerie du téléphone à 2 mètres
70 Restaurant bruyant
65 Conversation normale
50 Rue calme Illimité (pas de danger auditif)
40 Bureau tranquille
30 Trombone tombant sur du marbre
25 Voix chuchotée
15 Bruissement des feuilles par vent très léger
* la sensibilité aux bruits varie selon les individus, les durées indiquées sont des moyennes qu’il est conseillé de respecter.
L’ambiance sonore actuelle est légèrement plus élevée que celle d’une rue calme et le milieu n’est pas
considéré comme dégradé.
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III - Etude d’impact : Evaluation du risque sanitaire
Ambiance sonore
A partir des mesures de bruit réalisées, il est possible d’estimer les niveaux sonores futurs au droit
des tiers les plus proches.
L’estimation des niveaux sonores futurs repose sur les calculs suivants :
- Recensement des sources et de leur contribution en dB(A) sur la base de données
constructeurs ou de mesures sur des installations similaires.
- Estimation du niveau sonore de ces sources au droit des tiers (formule d’atténuation du bruit
par la distance)
- Recomposition du bruit ambiant futur avec le bruit résiduel actuel et les futures sources
(formule d’addition des niveaux sonores)
- Comparaison avec les niveaux de bruit résiduel actuel et calcul de l’émergence
Ces hypothèses sont majorantes sachant que sont prévus des systèmes permettant de brancher
directement les groupes frigorifiques des camions sur le réseau électrique (évitant ainsi des
démarrages de ces groupes) et qu’il est très improbable que tous les quais et toutes les aires d’attente
soient occupés simultanément.
La méthode de calcul est décrite dans l’étude d’impact, au chapitre Impact sur le bruit. Les résultats
sont reportés dans le tableau suivant.
Tableau 5-7 : Estimations des niveaux sonores au droit des tiers après projet (dBA)
Les estimations réalisées montrent que l’activité future ne créera pas d’émergences supérieures aux
valeurs limites réglementaires au droit des tiers.
La contribution de l’activité de NewCold au niveau sonore local restera limitée. Les niveaux sonores
induits ne seront pas à l’origine d’un danger auditif.
L’augmentation du niveau sonore apparaît par ailleurs modérée et l’ambiance sonore restera similaire
à l’actuelle.
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III - Etude d’impact : Evaluation du risque sanitaire
Les données disponibles sur la qualité de l’eau, de l’air, de l’eau souterraine, des sols n’ont pas mis en
évidence une sensibilité particulière du milieu vis-à-vis des substances susceptibles d’être émises par
l’activité de NewCold mais non retenues dans le cadre de l’étude.
Ambiance sonore
Les estimations réalisées sur les niveaux sonores au droit des tiers après projet montrent que
l’évolution sera faible et que l’ambiance sonore actuelle sera peu modifiée.
Le risque sanitaire lié aux émissions sonores peut donc être considéré comme négligeable.
Suivant les orientations du guide INERIS de 2013, la démarche d’évaluation du risque sanitaire peut
donc être arrêtée pour ce paramètre.
Vus les éléments ci-avant, des substances susceptibles d’être émises par les entrepôts n’ont pas été
retenues au vu de leur absence de toxicité ou de leur faible émission (à la source ou à la suite des
mesures compensatoires).
La qualité actuelle de l’environnement n’a pas identifié de milieux très sensibles qui pourraient être
dégradés ou impactés même par de faibles rejets ou émissions.
La sélection des substances réalisée dans le cadre de cette évaluation est donc validée.
35
III - Etude d’impact : Evaluation du risque sanitaire
C’est donc le principe de prudence qui prévaut afin d’aboutir à un risque considéré comme minimal et
acceptable.
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III - Etude d’impact : Evaluation du risque sanitaire
Conclusions
L’évaluation des risques sanitaires menée dans le cadre de la demande d’autorisation d’exploiter de
NewCold a permis de recenser les émissions du site susceptibles de présenter un impact sanitaire pour
les populations voisines.
Parmi les composés ou substances émises, seules les émissions sonores ont été retenues.
Le projet de NewCold ne sera pas de nature à augmenter le risque sanitaire pour les populations
voisines.
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