Les Associations

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Les associations

Définitions

Association Convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en


commun, d’une façon permanente, leurs connaissances ou leur
activité dans un but autre que de partager des bénéfices. Elle est
régie, quant à sa validité, par les principes généraux du droit
applicables aux contrats et obligations.

Sociétaire Membre d'une association (ne pas utiliser le terme “associé”).

Bénévole Il travaille pour l'association mais sans lien de subordination, ni


salaire.

Points de vigilance avant l’examen

Ne pas confondre… - La définition de l'association avec celle de la fondation.


- L’association reconnue d’utilité publique ; l’association
d’intérêt général et l’association d’utilité sociale.

Mesurer… … les avantages et inconvénients de chaque forme d’association.

L’article 3 de la loi de 1901 indique que l’association doit avoir un


objet et une cause licites (alors que l’article 1833 du Code civil
aux sociétés ne parle que d’un objet licite).

L’emploi du terme association est libre et connaît bien des


Attention ! synonymes (club, amicale, confrérie, etc.) alors que celui de
Fondation est encadré par la loi.

Les règles relatives aux procédures collectives s’appliquent aux


associations déclarées (le Tribunal de commerce du ressort du
siège social de l’association sera compétent si l’association
réalise des actes de commerce, sinon il s’agira du Tribunal
judiciaire).

Il existe trois formes principales d'associations. Elles doivent respecter des règles
communes mais possèdent aussi un régime juridique ainsi que des avantages et
inconvénients propres :
- l’association “de fait” (ou “non déclarée) ;
- l’association déclarée ;
- l’association (déclarée et) reconnue d’utilité publique.
I. Les règles communes à toutes les associations

La liberté prévaut à condition de ne pas poursuivre un but lucratif ni de partager les


bénéfices.

Pluralité de Elle doit comporter plusieurs membres : personnes physiques (au


sociétaires moins une) et/ou morales de droit privé ou public.

- Chacun est libre d'adhérer ou pas à une association.


Liberté d’association - Le droit d'association a valeur constitutionnelle.
- Même lorsqu'elle se déclare, l'association n'effectue pas
une demande d'autorisation pour se créer.

Liberté de quitter Chacun est libre de quitter l'association (nullité absolue de toute
l’association clause statutaire contraire) après paiement des cotisations
échues et de l'année courante.

- Une association ne peut ni avoir de but lucratif, ni


organiser un partage de bénéfices (pas même au moment
de sa dissolution).
- Toutefois, certaines associations peuvent avoir une
Absence de but activité économique.
lucratif et de partage - Une association peut toutefois réaliser des bénéfices du
des bénéfices moment que ceux-ci sont intégralement utilisés pour la
poursuite de son objet.
- Il est un bénéfice indirect que de profiter d'économies
induites par une association : celle qui ne serait constituée
que pour bénéficier d'économies pourrait être requalifiée
en société avec les conséquences fiscales qui en
découlent.

- La capacité :
● À partir de 18 ans (et pour ceux bénéficiant d'une
émancipation) : liberté de création et
d'administration sauf pour certaines professions.
● Avant 18 ans :
❖ Le mineur de moins de 16 ans a besoin de
l'autorisation écrite de ses parents pour
Respect des créer une association. Il ne pourra
principes cependant opérer des actes de disposition.
fondamentaux du ❖ Le mineur de plus de 16 ans est libre de la
droit des contrats créer sans autorisation et d'être chargé de
son administration (donc de faire partie
d'une instance de direction). L'association
en informe sans délai les représentants
légaux.
- La cause et l’objet de l’association : ils ne doivent pas être
illicites, contraires aux lois, aux bonnes mœurs, ou porter
atteinte à l’intégrité du territoire national et à la forme
républicaine du gouvernement. Sinon la création de
l’association et ses effets seraient nuls.
II. L’association “de fait” (ou “non déclarée”)

A. La naissance

- Elle ne nécessite aucun particulier : ni contrat écrit


Conditions (même si la rédaction de statuts est possible), ni
constitutives déclaration.
- Son existence se déduit du comportement de ses
membres.

Personnalité morale ? Non (mais elle a une existence légale).

- Elle n’en possède pas et ne peut être assignée en justice.


Étendue de la - Conséquences : elle ne peut contracter en son nom (ou
capacité juridique ? nullité absolue de l’acte), protéger son nom, obtenir un
agrément, posséder de compte bancaire, signer de
contrat…

B. Le fonctionnement

Modalités de Elles sont choisies librement par les membres.


fonctionnement

- Elle peut être responsable civilement (certaines


assurances sont obligatoires, d’autres optionnelles) et
pénalement des actes commis pour son compte par ses
organes ou représentants.
- Chaque membre est responsable à titre personnel des
activités de l’association puisque l’association ne réalise
Responsabilités pas d’acte en propre.
- Un contrat signé au nom de l’association engagerait la
responsabilité de la personne physique l’ayant passé pour
elle. Si elle a agi en qualité de mandataire, tous les
membres seront solidairement responsables.
- Si elle se déclarait ultérieurement : ses actes passés par
un représentant pourraient être repris sous la
responsabilité de la personne morale créée.

C. Le financement

- Elle ne peut recevoir ni cotisations, ni dons, ni legs, ni donations, ni subventions


publiques.
- Elle ne possède pas de patrimoine propre.
D. Les règles sociales applicables à l’association

Règles applicables Pas de salarié possible.


aux salariés

Règles applicables Pas de salariat possible.


aux dirigeants

Règles applicables Les personnes agissant au sein de ce type d’association le font


aux bénévoles forcément à titre bénévole.

E. La dissolution

Décision(s) Aucun formalisme.

Formalités Aucune (le partage de bénéfices est bien entendu interdit).

Conséquences Les biens (mobiliers et immobiliers) acquis sont la propriété


indivise de ses membres.

III. L’association “déclarée”

A condition d’accomplir un léger formalisme, elle acquiert la personnalité morale à compter


de sa publication, ce qui lui confère notamment le droit d’ester en justice et de recevoir
certaines sources de financement.

A. La naissance

Plusieurs étapes :
Conditions 1. Rédaction de statuts (par acte authentique en cas
constitutives d’apports de biens immobiliers). Seules mentions
obligatoires prévues à l’article 5 de la loi : titre et objet de
l’association, siège de ses établissements, noms,
professions et domiciles et nationalités de ceux qui, à un
titre quelconque, sont chargés de son administration. La
rédaction des autres articles est libre (en particulier ceux
relatifs à l’administration de l’association, à l’adhésion et
exclusion de membres).
2. Déclaration sur papier libre (accompagnée d’un
exemplaire des statuts) à déposer par les fondateurs à la
Préfecture du Département ou à la sous-préfecture de
l’arrondissement du lieu où l’association aura son siège
social. Le greffe des associations l’inscrit au “Répertoire
National des Associations”.
3. Délivrance d’un récépissé de déclaration dans les 5 jours
à compter de la remise du dossier complet.
4. Sur production du récépissé, insertion au J.O. rendant
publique l’association.
Sans que cela ait un caractère obligatoire (sauf exceptions),
l’association peut se doter d’un règlement intérieur précisant ses
règles de fonctionnement.

Personnalité morale ? Oui, à compter de la publication au J.O., elle est dotée d’une
“petite personnalité” (par comparaison à la “grande” réservée aux
associations reconnues d’utilité publique).

B. Le fonctionnement

- Les statuts définissent librement les organes de direction


dont l’association souhaite se doter (y compris pour la
représenter vis-à-vis des tiers) mais les personnes en
charge de son administration doivent être déclarées au
greffe des associations.
- Classiquement, l’association se dote :
● d’un Bureau composé d’un(e) Président(e), d’un(e)
secrétaire et d’un(e) trésorier(ère) ayant en charge
Organes de direction la gestion courante de l’association ;
● d’une A.G. (obligation pour demander l’octroi d’une
reconnaissance d’utilité publique, statuer sur le
rapport du CAC en cas de déclenchement d’une
procédure d’alerte) ;
● d’un C.A. pour préparer et suivre le budget,
préparer les assemblées et mettre en œuvre les
décisions prises.

- Elle peut être responsable civilement (certaines


assurances sont obligatoires, d’autres facultatives).
- Elle peut être responsable pénalement des actes commis
Responsabilités pour son compte (dans le cadre de son objet statutaire)
par ses organes ou représentants. Les personnes
physiques peuvent également être condamnées en tant
qu’auteurs ou complices.

Toute modification (dans l’administration ou les statuts) doit faire


Modifications l’objet d’une notification dans les 3 mois au greffe des
associations pour être opposable aux tiers.

C. Le financement

- Elle peut, dès sa création, recevoir des dons manuels, des dons d’établissements
d’utilité publique, des cotisations de ses membres.
- Elle peut, après 3 ans d’existence, accepter des libéralités ; posséder et administrer
des immeubles acquis à titre gratuit.
- Elle peut, si elle fonctionne depuis au moins 2 ans et est immatriculée au R.C.S., du
fait de ses activités économiques, émettre des emprunts obligataires.
- Elle peut acquérir des biens immobiliers pour se réunir ou nécessaire à
l’accomplissement de son but.
- Les associations qui soutiennent une cause scientifique, sociale, familiale,
humanitaire, philanthropique, éducative, sportive, culturelle ou concourant à la
défense de l’environnement, peuvent faire appel à la générosité publique mais
doivent en faire une déclaration préalable lorsqu’au cours des 2 exercices
précédents ou de celui en cours, elles ont collecté plus de 153 000 €.

D. Les règles sociales applicables à l’association

Règles applicables - L’association peut embaucher des salariés.


aux salariés - L’association est notamment tenue à leur égard (comme à
celle des bénévoles) d’une obligation de “santé/sécurité”.

La légalité de la rémunération éventuelle d’un ou plusieurs


dirigeants est conditionnée à plusieurs critères :
● Dans toutes les associations, les dirigeants peuvent
percevoir une rémunération mais qui ne doit excéder les
¾ du Smic.
● Dans les associations disposant de revenus financiers
importants, 1 à 3 dirigeants de droit peuvent être
Règles applicables rémunérés dans la limite de 3 fois le plafond de la sécurité
aux dirigeants sociale en fonction de leurs qualités et sujétions
notamment en termes de temps de travail.

Revenus annuels Nombre de dirigeants pouvant


être rémunérés

200 000 à 500 000 € 1

500 000 à 1 000 000 € 2

Plus de 1 000 000 € 3


Les 2 régimes de rémunération ne sont pas cumulatifs.

Règles applicables - Absence de rémunération mais possibilité de


aux bénévoles remboursement des frais engagés.
- L’association peut décider volontairement d’affilier ses
bénévoles à une assurance couvrant les risques liés aux
accidents du travail et aux accidents professionnels.
- Ils peuvent engager la responsabilité sociale pénale de
l’employeur, de salariés victimes d’actes de harcèlement
de leur part.

E. Les règles fiscales applicables à l’association

En l’absence L’association n’est pas soumise à l’IS, à la TVA ou à la CET.


d’activités
commerciales

En présence L’association n’est pas soumise aux impôts commerciaux. Les


d’activités lucratives “activités lucratives accessoires” sont celles réalisées : par des
accessoires associations dont la gestion est désintéressée, qui restent
mineures (en termes de recettes, effectifs et moyens liés) et dont
les recettes annuelles d’exploitation ne dépassent pas 72 000 €.
Afin de déterminer si une association peut être considérée
comme redevable d’impôts commerciaux, parce qu’exerçant une
activité économique jugée concurrentielle aux entreprises
commerciales, l’administration fiscale va procéder par 3 étapes
en se posant les questions suivantes :
1. L’association présente-t-elle une gestion désintéressée ?
2. L’association concurrence-t-elle le secteur commercial ?
3. Dans quelles conditions exerce-t-elle cette concurrence
dans une zone géographique similaire au regard de la
règle des 4P ?
En présence
d’activités Règle des 4P
commerciales 1. Produit : il répond à une utilité sociale faiblement ou non
prise en compte par le marché.
2. Public : “défavorisé”, il n’accède habituellement pas
facilement à ces services.
3. Prix : il est plus faible que celui pratiqué par les
entreprises commerciales et variable en fonction du public
afin d’assurer au plus grand nombre l’accès aux services
proposés.
4. Publicité : si l’association opère une communication
relative à ses services, elle ne s’apparente pas à une
publicité visant à convaincre les prospects ou clients
d’entreprises commerciales.

En présence de Les associations sont redevables de l’IS relativement à certains


revenus patrimoniaux de leurs revenus patrimoniaux non rattachés à leurs activités
lucratives.

Taux Nature des revenus

Produits d’obligations, titres


10% participatifs, de créances
négociables, de parts de
fonds communs de créances

15% Dividendes de sociétés


françaises ou étrangères.

24% Intérêts de livrets et comptes


à terme, créances non
négociables, revenus de
locations d’immeubles…
F. Les organes de contrôle

- Toutes les associations sont libres dans leurs statuts de


choisir de se doter d’un CAC, ne serait-ce que pour
afficher leur volonté de transparence financière, faciliter
plus tard l’obtention d’une reconnaissance d’utilité
publique ou vérifier la qualité de leurs modes de contrôles
internes.
- Les associations se trouvant dans l’une des situations
suivantes doivent, quant à elles, obligatoirement se doter
d’un CAC :
● celles recevant au moins 153 000 € de
subventions (sauf européennes) ou de dons
Commissaire aux annuels donnant droit à réduction d’impôts pour
comptes les donateurs,
● celles rémunérant au moins un dirigeant,
● celles dépassant 2 des 3 seuils suivants :
1 550 000 € de total de bilan ; 3 100 000 € de
CAHT ; 50 salariés. Les nouveaux seuils induits
par la loi PACTE ne sont pas applicables aux
associations.
Remarques :
- le CAC établira un “rapport sur les comptes annuels” ;
- il peut être amené à rendre un “rapport spécial” sur les
conventions réglementées ;
- l’absence de CAC, lorsqu’il est obligatoire, fait encourir
une sanction de 2 ans de prison et 30 000 € d’amende.

Ministère de Ils doivent recevoir annuellement les comptes de l’association


l’Intérieur et afin notamment de contrôler l’usage qu’elle fait de ses différentes
Préfecture du lieu du sources de financement.
siège social

G. La capacité à agir en justice

Pour défendre ses Lorsqu’elle subit un dommage propre.


propres intérêts

Pour défendre Au civil :


d’autres intérêts - pour défendre l’objet pour lequel elle s’est constituée et
lorsque ses statuts prévoient la possibilité d’actions
judiciaires pour cela ;
- lorsqu’une loi l’habilite pour cela (comme des associations
de consommateurs).
Au pénal :
- seules certaines associations de “défense d’intérêts
collectifs de portée générale” peuvent se porter partie
civile.
H. La dissolution

Volontaire (ou Par un vote réalisé en AG selon les conditions statutaires (en cas
amiable) de silence dans les statuts quant au quorum, l’unanimité est
nécessaire).

- Au terme d’une période prévue ou lorsque son objet est


Statutaire réalisé ;
- elle deviendrait une association de fait en poursuivant,
malgré tout, ses activités.

Elle peut être demandée :


● par toute personne intéressée (sociétaire, créancier, etc.)
ayant un intérêt direct et personnel à agir (auprès du
Tribunal judiciaire du siège de l’association) ;
Judiciaire ● par le procureur de la République en cas de nullité
résultant d’un objet illicite. Le maintien ou la reconstitution
de l’association ou la fourniture d’un local à cette intention
fait encourir une peine de 3 ans de prison et de 45 000 €
d’amende.

Elle intervient par décret pris en conseil des ministres lorsqu’en


Administrative particulier l’association incite à la violence, à la haine, à la
discrimination, cherche à porter atteinte à la forme républicaine
du gouvernement.

Formalités et Sans être obligatoire, la publicité de la dissolution est


publicités relatives à recommandée et peut être effectuée par déclaration au greffe des
la dissolution associations puis publication au J.O.A.F.E.

- La dissolution de l’association entraîne la liquidation et la


transmission de son patrimoine (la personnalité morale
subsiste pour les besoins de la liquidation).
- Le partage de bénéfices est interdit pour les personnes
physiques et/ou morales membres.
- Les statuts ou l’AG peuvent prévoir la reprise des apports.
- Quel que soit le mode de dissolution, les biens de
Conséquences l’association doivent être dévolus en respectant les
dispositions statutaires, ou à défaut, selon les modalités
décidées en AG.
- L’éventuelle dévolution des biens de l’association (son
“boni de liquidation”) peut avoir été encadrée par les
statuts. A défaut de disposition spécifique dans ceux-ci,
l’AG devra statuer. Le boni pourra être donné à une autre
association ou à un établissement d’intérêt public. Si la
bénéficiaire accepte d’accorder des contreparties, il ne
s’agira pas d’une libéralité.
IV. L’association “reconnue d’utilité publique”

Sous plusieurs conditions, l’association déclarée peut obtenir une “reconnaissance d’utilité
publique” qui va lui conférer une “grande” personnalité morale dopant sa capacité de
financement mais également source de plus de contraintes.

A. La naissance

- Préalablement être publiée et fonctionner en tant que telle


depuis au moins 3 ans (à moins qu’elle puisse prouver un
équilibre financier pour les 3 années à venir).
- Adopter des statuts-types émanant du Conseil d’Etat. Si
elle se dote d’un règlement intérieur, elle devra le faire
approuver par le ministère de l’Intérieur.
- Avoir un fonctionnement démocratique (en disposant
Conditions notamment d’une AG).
(cumulatives) de la - Être d’intérêt général (elle n’exerce pas d’activité lucrative,
reconnaissance sa gestion est désintéressée et elle ne profite pas
uniquement à un nombre restreint de personnes
membres).
- Bénéficier d’un rayonnement dépassant le cadre local.
- Comprendre au moins 200 adhérents.
- Disposer d’une capacité financière annuelle d’au moins
46 000 €.

- Dépôt de la demande sur papier libre auprès du Bureau


des associations et des fondations du ministère de
l’Intérieur.
- Remise d’un récépissé.
Modalités de la - Avis éventuels des ministères concernés par les activités
reconnaissance de l’association.
- Avis du Conseil d’Etat.
- La reconnaissance d’utilité publique est octroyée par un
décret du ministère de l’Intérieur.
NB : à compter de cette reconnaissance, l’association jouit d’une
“grande” personnalité morale.

B. Le fonctionnement

Organes de direction - Cf. supra la rubrique relative à l’association déclarée.


- A noter toutefois que leurs statuts imposés les obligent à
réunir une AG.

Responsabilités Cf. supra la rubrique relative à l’association déclarée.

- Toute modification des statuts doit être approuvée par


décret ou arrêté du ministère de l’Intérieur.
- Tout changement dans son administration, comme
Modifications l’acquisition de biens immobiliers, doit être signalé au
même ministère.
- L’association peut perdre son statut : à son initiative (pour
redevenir une simple association déclarée) sur proposition
du CA ou du 10 e de ses membres ou à titre de sanction, si
elle ne respecte plus les obligations liées à son statut.

C. Le financement

- Elle peut recevoir des dons manuels mais aussi des donations et des legs qu’elle
déclare en préfecture.
- Les donateurs peuvent bénéficier de réductions d’impôts :
● pour les personnes physiques : 66% dans la limite de 20% du revenu
imposable ; 75% des dons faits aux organismes d’aide aux personnes en
difficulté dans la limite de 538 € pour 2019 ;
● pour les personnes morales via le mécénat : 60% dans la limite de 5‰ du
CA. Toutefois l’article 134 de la loi de finances pour 2020 a abaissé le taux à
40% pour les versements supérieurs à 2 millions d’euros.

D. Les règles sociales applicables à l’association

Règles applicables Une ou plusieurs personnes peuvent être salariées.


aux salariés

Règles applicables Cf. supra la rubrique relative à l’association déclarée.


aux dirigeants

Règles applicables Absence de rémunération ou risque de requalification en contrat


aux bénévoles de travail.

E. Les règles fiscales applicables à l’association

En l’absence Cf. supra la rubrique relative à l’association déclarée.


d’activités
commerciales

En présence Cf. supra la rubrique relative à l’association déclarée.


d’activités
commerciales

F. Les organes de contrôle

CAC Cf. supra la rubrique relative à l’association déclarée.


G. La capacité à agir en justice

Pour défendre ses Cf. supra la rubrique relative à l’association déclarée.


propres intérêts

Pour défendre Cf. supra la rubrique relative à l’association déclarée.


d’autres intérêts

H. La dissolution

- Par un vote réalisé en AG selon les conditions statutaires.


- Une demande d’approbation doit ensuite être adressée au
Volontaire (ou ministère de l’Intérieur.
amiable) - La décision doit être ensuite approuvée par décret du
Conseil d’Etat ou sur avis conforme de ce dernier par
arrêté du ministère de l’Intérieur.
- L’association redevient alors une simple association
déclarée.

Conséquences - La dissolution de l’association entraîne la liquidation et la


transmission de son patrimoine.
- Le partage de bénéfices est interdit.
- L’actif net pourra être attribué à : un ou plusieurs
établissements poursuivant une finalité analogue, publics
ou reconnus publics, ou à une collectivité territoriale dans
les compétences de laquelle entre l’objet de l’association.

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