7.2.4 Oa V2
7.2.4 Oa V2
7.2.4 Oa V2
SOMMAIRE
A - CONCEPTION...................................................................................... 9
7.2.4.2.1.1 Préambule................................................................................ 11
7.2.4.2.2.1 Ponts-routes............................................................................. 14
7.2.4.2.3.1.1 Définitions............................................................................ 17
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7.2.4.2.4 FONDATIONS.................................................................................. 22
7.2.4.2.5 ÉTANCHÉITÉ................................................................................... 23
7.2.4.2.7.1 Préambule................................................................................ 23
Plan d'implantation................................................................................ 24
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7.2.4.2.7.5.6 ............................................................................................. 37
B - RÉALISATION .................................................................................... 38
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7.2.4.4.9.1 Définition........................................................................................ 49
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7.2.4.4.11.7 Murs............................................................................................. 58
7.2.4.4.13 ÉTANCHÉITÉ................................................................................. 68
7.2.4.4.14.5 Caniveaux.................................................................................... 70
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7 .2.4.4.14.8.1 Ponts-rails......................................................................... 70
7.2.4.4.20 TUNNELS....................................................................................... 73
C - ANNEXES .......................................................................................... 74
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A - CONCEPTION
Les gabarits horizontaux, verticaux et les sections d'air à retenir sont définis dans le
chapitre 6 du cahier des charges techniques: tracé, profil en long, gabarit.
Le biais d'un franchissement ou d'un rétablissement de voirie est l'angle formé par
l'intersection de l'axe de la ligne ferroviaire avec l'axe de la voirie.
Le biais de l'ouvrage est l'angle formé par l'intersection de son axe longitudinal et la
direction des appuis.
Au. droit de certains ouvrages d'art, notamment dans les ouvrages souterrains ou sur
des viaducs équipés d'écrans acoustiques, la sécurité du personnel appelé à intervenir
à proximité des voies peut se trouver engagée par des effets de souffle. Sous certaines
conditions, les ouvrages doivent être équipés d'une main-courante ainsi que,
éventuellement, de niches.
Le profil en travers routier sur ouvrage est caractérisé par sa largeur utile (LU) pour un
pont à tablier unique (cas général), c'est la largeur droite comptée entre nus intérieurs
des garde-corps ou des barrières de sécurité.
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Lors de présence de barrières sans trottoir, la largeur utile est définie entre nu de
bordure de longrine de barrière.
Le profil en travers sous pont-rail est caractérisé par son ouverture utile (OU) : distance
entre nus intérieurs des appuis de l'ouvrage, et par son gabarit, fonction de la classe de
l'itinéraire.
Comme pour les PRO, largeur de chaussée, ouverture utile, gabarit et vitesse de base
sont négociés avec l'autorité gestionnaire de la voirie franchie.
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7.2.4.2 ÉTUDES
7.2.4.2.1.1 Préambule
Dans le cas des ouvrages d'art, les objectifs généraux de qualité énoncés ci-dessus se
traduisent par un certain nombre d'exigences liées :
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• La fiabilité, non seulement des structures définitives, mais également des procédés
de construction :
• La durabilité, qualité traditionnelle des ouvrages ferroviaires, qui doivent avoir une
longue durée de vie et ne pas exiger de réparations susceptibles d'entraîner une
gène pour la circulation des trains.
Ce premier groupe d'exigences peut, en grande partie, être satisfait par la recherche de
dispositions propres à assurer une excellente qualité d'exécution et, aussi, par la
simplicité -voire la "rusticité"- des structures et de leur fonctionnement.
Cette simplicité de la conception -qui facilite la réalisation des ouvrages et réduit les
aléas de chantier- doit prévoir les dispositions nécessaires à l'inspection et à la
maintenance des ouvrages en service : surveillance, entretien, remplacement des
appareils d'appui, etc...
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REFERENTIEL TECHNIQUE 30/11/2005
• Coût réduit, obtenu dans le respect des critères ci-dessus non seulement par la
simplicité de conception, mais aussi par un effort de standardisation des éléments
constitutifs des ouvrages (permettant par exemple la réutilisation « d'outils » tels
qu'étaiements, coffrages, etc.) et par la préfabrication, notamment des éléments
d'équipement.
Outre les solutions de référence décrites dans les paragraphes suivants, il peut être
intéressant de recourir à des solutions à éléments structurants préfabriqués tels que les
tabliers :
Ces solutions peuvent s'envisager aussi bien pour les ponts-routes que pour les ponts-
rails.
Les fascicules 2.01, 2.02, 2.21 et 2.32 visés au présent chapitre 7.2.4 et à l'annexe C
énoncent les règles de conception et de dimensionnement qui conduisent à la
satisfaction des objectifs fixés.
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Il s'agit des cadres et des portiques, des ponts à tablier(s) à dalle -BA1 ou BP**- ou
multipoutres -BA, BP ou mixtes-, de biais modéré, dont le mode de construction n'a pas
d'incidence sur le dimensionnement.
• Tous les ouvrages ne répondant pas à la définition ci-dessus sont répertoriés "non
courants".
7.2.4.2.2.1 Ponts-routes
Les conditions dans lesquelles sont effectuées la plupart des rétablissements routiers
au-dessus des lignes à grande vitesse (strict dégagement en hauteur du gabarit
ferroviaire, possibilité de réduire le biais du franchissement de certaines routes
départementales et de la majorité des voiries secondaires (VC et CR ou CE) permettent
de limiter les portées des ponts-routes à des valeurs situées dans le domaine d'emploi
des dalles pleines en béton armé ou en béton précontraint.
Le type d'ouvrage le plus couramment choisi comporte un tablier constitué d'une dalle
pleine continue à travées multiples (généralement trois : éventuellement jusqu'à sept,
par exemple dans le cas d'un jumelage de la ligne avec une autre infrastructure
nouvelle), en béton coulé en place, qui respecte le confort visuel du conducteur de la
rame et répond aux critères de :
- Fiabilité et durabilité,
1
BA = Béton Armé; ** BP = Béton précontraint
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structure - permettant leur inspection et, à long terme, leur remplacement sans
interférence avec le trafic ferroviaire.
Le principe du choix d'une structure continue à travées multiples reste valable en cas
d'accroissement de la hauteur libre disponible (tranchée relativement profonde), les
dalles pleines faisant alors place soit aux tabliers à dalle précontrainte, soit aux tabliers
à poutres par dessous en béton armé, en béton précontraint ou mixte acier-béton.
Le recours à des ouvrages à une travée est réservé à des cas particuliers (ouvrage très
biais, passages supérieurs à grande faune, où un effet d'entonnement est recherché,
etc...
7.2.4.2.2.2 Ponts-rails
a) Franchissements routiers
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Les phases de réalisation des travaux et les conditions d'exécution font l'objet
d'études préalables pour définir les contraintes et les mesures particulières de
sécurité à observer.
C'est le cas des sauts de mouton construits au-dessus des voies des branches
déviées de la ligne à grande vitesse pour lesquels le recours à des structures du
type cadre ou portique est à privilégier.
En raison des angles de franchissement souvent très faibles, les ouvrages atteignent
des longueurs importantes; dans de telles galeries, les caractéristiques
géométriques à respecter sont précisées à l'article 7.2.4.2.3.2.1 ci après.
d) Rétablissements hydrauliques
Ces ouvrages, satisfaisants du point de vue hydraulique, robustes, dans une certaine
mesure peu sensibles aux tassements du fait des dispositions de leurs joints, se
prêtent à la standardisation de leurs procédés de construction et de leurs formes.
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ouvrages enterrés du type cadre, sous réserve du respect des critères définis dans
le chapitre "Principes directeurs". Ces types d'ouvrages sont soumis aux conditions
du cahier des charges spéciales utilisé pour la validation du procédé.
Pour les ouvrages de soutènement construits le long des voies ferrées - et tout
particulièrement le long de la ligne à grande vitesse - qu'ils soutiennent des talus de
remblai ou de déblai, la mise en œuvre de matériaux et d'éléments susceptibles de se
dégrader à court ou moyen terme (pertes de caractéristiques, déformations importantes,
fissuration, etc. ... ) ou nécessitant de trop fréquentes inspections, auscultations,
mesures de déplacements et de déformations, etc., n'est pas autorisée sans validation
préalable par un organisme mandaté par la SNTF.
Il en est de même pour certains procédés de construction et types d'ouvrages tels que
les petits cadres, dalots, tuyaux rectangulaires entièrement préfabriqués qui peuvent
être une alternative aux ouvrages de dimensions modestes réalisés en place.
Il s'agit d'ouvrages ferroviaires non courants dont la longueur totale dépasse 90 mètres
ou dont les portées sont supérieures à 30 mètres. Leur tablier peut être en béton
précontraint, en métal ou mixte acier-béton.
On distingue deux familles: les ouvrages dont le tablier est hyperstatique, dénommés
"viaducs", et les ouvrages à plusieurs travées isostatiques alors dénommés "estacades".
Chaque fois que cela est possible les tabliers sont continus. Leur conception doit être
menée en considérant l'armement de la voie ferrée.
1. Si la longueur dilatable d'un tablier dépasse 90 m, le long rail soudé (L.R.S.) doit être
coupé à l'extrémité mobile et un appareil de dilatation de la voie (AD) est mis en
place.
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Les règles concernant l'implantation des appareils de dilatation de la voie sont précisées
dans le chapitre 6 du cahier des charges techniques "Géométrie de la voie".
La conception des ouvrages doit intégrer les dispositions qui s'avèrent nécessaires pour
assurer la maintenance (visites des différentes parties d'ouvrages et interventions
minimes) sans entraîner des perturbations de l'exploitation ferroviaire. Les règles à
respecter pour assurer la maintenance dans des conditions satisfaisantes sont définies
dans le chapitre Maintenance.
Les formes générales sont conditionnées par les études architecturales et les critères de
stabilité et de résistance.
Les têtes d'appuis sont conçues de manière à faciliter l'exécution des diverses
opérations intéressant les appareils d'appui :
• prévoir l'accès aux appareils d'appui et aux têtes des appuis depuis les fabliers.
Dans le cas d'une plate-forme à double voie, le tablier unique supportant les deux voies
sera retenu.
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Les ponts de type "arcs", les ponts à haubans, les ponts à béquilles, les ponts à
tabliers comportant des cantilevers, etc. .. doivent faire l'objet d'une validation
technique par un organisme mandaté par la SNTF, au cas par cas, avant les études
de conception détaillées.
- les ouvrages mixtes avec poutres principales sous hourdis en béton armé
supportant les deux voies. Les poutres sont impérativement entretoisées sur
appuis. Le nombre de poutres (deux ou plus) est déterminé en fonction de
l'espace disponible pour l'inscription du tablier; un entretoisement inférieur
horizontal peut s'avérer nécessaire.
Un autre type d'ouvrage peut être envisagé pour les grandes brèches contraintes en
nivellement et zones d'appuis possibles, il s'agit du "bowstring". Le recours à ce type
de structure ne peut être qu'exceptionnel et doit faire l'objet d'une validation
technique par un expert mandaté par la SNTF.
Toute liberté est laissée pour étudier des solutions qui dans le cadre des règles en
vigueur permettent des dispositions pratiques de réalisation et de maintenance.
Ainsi :
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DISPOSITIONS INTERDITES
- restant ouverts en tête (au butonnage éventuel près), s'il s'agit simplement de
limiter les emprises,
Des pistes de circulation du personnel sont à prévoir latéralement pour chaque sens de
circulation des voies; selon la distance de l'axe des voies aux parois, des mains-
courantes et des niches de refuge sont à prévoir.
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Deux grandes familles de solutions peuvent être envisagées pour réaliser ce type
d'ouvrage :
1. structure en béton armé réalisée à ciel ouvert à l'abri éventuel d'un blindage
provisoire mis en œuvre sur tout ou partie de la hauteur de la fouille ; dans ce cas les
structures adoptées sont les structures classiques de soutènement ou les cadres et
portiques.
2. structure intégrant, en situation définitive, le soutènement des fouilles, qui doit alors
être conçu en conséquence, en vue notamment de satisfaire les exigences de
durabilité, de monolithisme et d'homogénéité de l'ouvrage. Dans ce cas la technique
"parois moulées" est la plus couramment adoptée pour constituer les piédroits de
cadres ou portiques. L'utilisation de panneaux verticaux préfabriqués est également
admise.
Les solutions faisant appel à des tirants actifs définitifs sont interdites.
Par ailleurs une préférence doit être accordée aux structures massives.
7.2.4.2.3.3 Tunnels
Les dispositions et les spécifications concernant les tunnels font l'objet du Chapitre 8 du
cahier des charges techniques.
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7.2.4.2.4 FONDATIONS
Dans un souci de durabilité des ouvrages, sont exclus ou utilisés sous certaines
conditions, les systèmes dont la mise en œuvre est difficile à contrôler ou qui sont
susceptibles de voir leurs caractéristiques se dégrader par vieillissement.
- sont exclus tous systèmes de fondations profondes non armés sur toute leur
hauteur, ou ne nécessitant pas une excavation préalable de volume
sensiblement égal à celui de la fondation.
- L'emploi des tirants actifs à titre définitif est prohibé. Toutefois, ils peuvent être
utilisés, à titre provisoire, lors de la construction des ouvrages.
- Les micropieux n'étant pas conçus pour reprendre des efforts de flexion, leur
justifiant par l'analyse de la multiplicité des facteurs qui conditionnent leur
comportement.
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La réalisation de fondations de types différents pour les appuis d'un même ouvrage est
à écarter; des dispositions contraires seraient à soumettre à la validation de la SNTF
dans le cadre des études d’exécution.
7.2.4.2.5 ÉTANCHÉITÉ
Les complexes d'étanchéité à disposer sur l'extrados des tabliers d'ouvrages doivent
être choisis parmi les systèmes décrits dans les "Spécifications relatives à l'étanchéité
des tabliers en béton armé, béton précontraint ou en métal", visées au fascicule 2.43.
Leur mise en œuvre se fait en application du même document.
On entend par éléments d'équipement les corniches, les garde-corps, les écrans de
protection acoustique, les protections garde-ballast, les dispositifs de protection de la
voie ferrée (glissières, barrières, fils détecteurs de chute de véhicules ou de leur
chargement, écrans anti-vandalisme ... ), les caniveaux à câbles, les accessoires de
collecte des eaux, les réservations pour installations "caténaires", les repères de
nivellement, les couvre-joints longitudinaux et d'extrémité de tablier, etc. ..
Afin de conférer la plus grande homogénéité possible à la fonction des éléments, à leur
durabilité et à leur aspect le recours à une standardisation de ces éléments est
nécessaire ce qui implique une validation technique par expertise avant emploi.
Certains éléments de sécurité, tels les glissières et barrières qui font l'objet
d'homologation nationale ou européenne, sont intangibles.
7.2.4.2.7.1 Préambule
Pour tous les ouvrages, des dessins définissent complètement les cotes fonctionnelles,
toutes les parties d'ouvrage, y compris les éléments d'équipement.
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Ils représentent le détail des dispositions propres aux raccordements entre réseaux de
drainage des ouvrages et réseaux de drainage général, au raccordement avec le lit des
cours d'eau, au maintien des berges, etc...
Plan d'implantation
Il est précisé que pour chaque ouvrage un plan particulier d'implantation doit être établi.
Ce plan doit permettre de réaliser sur le terrain le repérage complémentaire
matérialisant la position de l'ouvrage, d'implanter et d'exécuter toutes les parties
constitutives.
Plan d'ensemble
Il est établi un plan d'ensemble pour chaque ouvrage qui définit celui-ci dans son
environnement et indique toutes les cotes fonctionnelles et synthétise toutes les
données.
Chaque partie d'ouvrage est définie par des plans qui lui sont propres.
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Appuis - murs
La réalisation de colonnes pour les fûts des appuis situés dans les emprises
ferroviaires est interdite.
Les piles palées, piles culées des ponts-rails courants sont à dimensionner à
partir de la méthode de détermination des actions contenues dans l'Annexe 9 à la
NG EF 9 C2 N°1 de la SNCF. Pour les appuis des ponts-routes, les règles
complémentaires contenues dans la pièce 1.3.2 du dossier PP73 du SETRA sont
applicables.
Tabliers
Le Train Dynamique Universel A est défini sur la figure et dans le tableau suivant.
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L'étude comporte:
c) le calcul des flèches, des gauches et des accélérations maximales dans l'axe
des 2 voies fixées dans chaque travée aux différentes vitesses : vitesse
nominale de la ligne, vitesse potentielle ainsi qu'aux trois vitesses les plus
critiques déterminées par l'analyse modale.
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d) le calcul des rotations maximales des sections d'appui du tablier sur chaque
culée aux mêmes vitesses.
Ponts-Routes
Il peut être fait application des dossiers pilotes du SETRA moyennant les diverses
adaptations imposées par les pièces du présent référentiel technique (dossiers
guides et règlement de calcul en particulier).
Les armatures passives utilisées dans les tabliers en béton précontraint sont justifiées
avec des aciers ayant une limite élastique plafonnée à :
. la diffusion de la précontrainte
Ces spécifications s'appliquent aux tabliers mis en place par poussage par
l'intermédiaire de dispositifs de glissement du type élastomère - Téflon sur acier
inoxydable et le porte à faux comportant un avant-bec. Les dispositifs de glissement sur
bancs de poussage peuvent être remplacés par des dispositifs en acier sur acier
graissé. Tout autre dispositif de glissement est à proscrire.
Charges permanentes
Les charges permanentes à prendre en compte dans les calculs sont celles apportées
par l'ouvrage proprement dit et ses équipements éventuels (en totalité ou partiellement)
lorsque ceux-ci sont mis en place avant poussage du tablier.
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Précontrainte
Température - gradient
Dénivellations d'appui
1. Dénivellation positive ou négative d'une ligne d'appui par rapport aux lignes
d'appui encadrantes.
3. Sur une même ligne d'appui, dans le cas de 2 appuis, dénivellation de l'un des
appuis par rapport à l'autre.
f) 0,03 ± 0,02 pour les dispositifs en élastomère - Téflon sur acier inoxydable.
Pour ces derniers, la qualité des aciers, l'état des surfaces ainsi que le graissage
permettant d'obtenir ces coefficients doivent être justifiés.
La répartition des charges sur les poutres principales de l'avant-bec est de 40 à 60%
pour tenir compte d'éventuels problèmes de géométrie et de dissymétrie des charges.
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avec:
Quelle que soit la situation de poussage ou de repos, les états limites d'équilibre
statique à considérer sont :
La détension des câbles ou des barres de bridage (avant-bec - tablier, tablier - tablier)
doit faire l'objet de toutes les justifications nécessaires. Pour le cas de désaccouplement
des tabliers une dénivellation éventuelle des appuis est à prévoir, pour réduire le
moment de continuité avant d'enlever les câbles de « brélage ».
Les justifications sous les sollicitations tangentes sont menées conformément aux
indications du fascicule 2.01 et du chapitre correspondant du B.P.E.L.
Compte tenu du fait que la contrainte normale représente une valeur moyenne de la
contrainte (de compression en principe) σx peut être calculée à partir de la valeur
moyenne de la précontrainte et non de la valeur caractéristique la plus défavorable.
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La sollicitation de torsion engendrée par une éventuelle dénivellation d'un appui par
rapport à l'autre sur une même ligne d'appui, bien que le BPEL n'en impose pas la prise
en compte (Art. 7.6.2), doit être combinée avec la sollicitation concomitante d'effort
tranchant. La contrainte de cisaillement cumulée est alors limitée à 1,25 τlim (τlim calculée
selon BPEL 7.2.2).
Justification des zones d'introduction des efforts concentrés induits par le système de
construction
Charges permanentes
Les charges permanentes à prendre en compte dans les calculs sont celles apportées
par l'ouvrage proprement dit, les équipements mis en place et tous les moyens de mise
en œuvre ou de construction des voussoirs
La précontrainte de clouage du fléau sur les piles est à prendre en compte dans le
calcul.
Température - gradient
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REFERENTIEL TECHNIQUE 30/11/2005
Les actions variables comprennent les charges variables assimilables à une charge
d'exploitation Qex. Les charges mal connues sont représentées forfaitairement par une
charge de 500N / m2 à reporter sur la surface du tablier et sur une longueur telle qu'elle
donne l'effet le plus défavorable pour le phénomène considéré. Cette charge n'est
susceptible d'aucune majoration dynamique.
A cette charge répartie doit être ajoutée une charge ponctuelle de 100 kN placée de
façon à produire l'effet le plus défavorable.
La dissymétrie éventuelle des charges est à prendre en compte dans les calculs que le
bétonnage soit prévu simultanément ou non (à l'état limite de service comme à l'état
limite ultime).
La charge du dernier voussoir mis en œuvre est à considérer comme une action
variable Qpra.
L'intensité du vent est définie par le fascicule 2.02, les règles NV65 et le bulletin
technique n°7 du SETRA. Elle s'applique aux éléments en cours de construction ou de
mise en place et à tous dispositifs nécessaires à la construction (équipage mobile,
poutre de lancement, etc.). Elle s'applique de façon dissymétrique sur le fléau en
construction.
Pour les justifications d'un fléau en construction les combinaisons d'action à considérer,
pour la prise en compte de la chute d'un voussoir, sont:
Gmax et Gmin représentant les variables éventuelles du poids propre des deux demi
fléaux. Ces valeurs sont obtenues en appliquant les coefficients de 1,02 et 0,98 à la
valeur moyenne.
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Lorsque cette action accidentelle est envisagée, elle n'est pas à cumuler avec la
combinaison d'actions vérifiant l'équilibre statique. Il ne sera considéré que la plus
défavorable des deux.
Si des déformations sont introduites dans l'ouvrage au moment du clavage pour aligner
le fléau avec la partie déjà construite, il doit en être tenu compte dans les calculs, tant
en phase provisoire (fléau bridé sur la pile) qu'en situation définitive.
Lorsque le fléau est cloué sur la pile par des câbles de précontrainte, les forces
apportées par ces câbles sont à considérer comme une action permanente au titre des
combinaisons d'actions.
Si le fléau n'est pas cloué sur la pile mais repose et remplit les conditions d'équilibre
statique uniquement par son propre poids, il pourra être utile de vérifier l'état limite de
translation, notamment sous des forces dissymétriques pouvant faire tourner le fléau
dans un plan horizontal (effet dû à des vents tourbillonnants par exemple).
Les appuis des appareils d'appui provisoires sont à vérifier à l'état limite ultime.
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REFERENTIEL TECHNIQUE 30/11/2005
Il n'y a pas lieu d'appliquer les règles propres à la fatigue en situation provisoire.
Aux états limites de service, pour les tabliers constitués de voussoirs préfabriqués à
joints conjugués, la contrainte de compression minimale dans les zones de joints est de
1 MPa quelle que soit la combinaison d'action considérée.
Aux états limites ultimes, dans les zones voisines des appuis, les sections des
joints restent comprimés sur une hauteur suffisante pour assurer la transmission
de l'effort tranchant jusqu'aux appareils d'appui.
Les ancrages des câbles de bridage du fléau sur la pile doivent être situés sur
l'extrados du tablier. Il ne sera pas admis de câbles ancrés au niveau de la partie
inférieure de l'entretoise.
L'ancrage de ces câbles sera tel que ceux-ci puissent être détendus à l'aide des
vérins ayant servi à leur mise en tension. Il est proscrit de couper les câbles au
chalumeau.
Les efforts amenés par l'ancrage des câbles de bridage (ou la boucle) dans la
pile devront être repris par des aciers passifs suffisants et ancrés sur une
longueur suffisante.
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REFERENTIEL TECHNIQUE 30/11/2005
Pour obtenir un tablier dont la géométrie soit aussi proche que possible de la
géométrie théorique, compte tenu de la fiabilité des calculs, il faut s'assurer de la
meilleure connaissance possible de l'historique de construction et de chargement.
Les principaux efforts transmis aux voussoirs de clavage et aux appuis sont des
efforts dus aux effets thermiques. Il est impératif que l'étude soit établie en
prenant en compte précisément la programmation des tâches.
Accotements
En complément des actions déjà définies dans le fascicule 2.01 ou dans le Titre II
du fascicule 61, il Y a lieu de prendre en compte, également, les efforts en pied
de poteau "caténaire".
Pour le calcul des écrans de rive des ponts, leur tenue sous les charges statiques
et dynamiques (effets du souffle, mouvement des divers éléments lors du
passage des convois, séisme, etc.) doit être justifiée.
Engins de chantier
Les efforts à prendre en compte sont ceux des engins de travaux appelés à
circuler sur les ouvrages.
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REFERENTIEL TECHNIQUE 30/11/2005
Dans les zones ou le béton est fissuré sous les charges permanentes, il n'est pas pris
en compte dans l'inertie (on admet que le béton est fissuré si la contrainte de traction
dépasse ftj).
Cette étude dynamique du tablier est effectuée à l'aide d'un programme de calculs de
structures par la méthode des éléments finis. La modélisation du tablier peut être
simplifiée dans le cas d'un ouvrage droit avec tablier mixte bipoutre.
La modélisation des tabliers à poutres Warren et à poutres latérales à âme pleine type
RaPL est à priori spatiale.
7.2.4.2.7.5.2 Fatigue
Les spécifications du fascicule 2.01 relatives à la fatigue sous convoi UIC sont à
appliquer. Les précisions suivantes sont apportées :
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REFERENTIEL TECHNIQUE 30/11/2005
prendre en compte,
Dans les zones où le béton est fissuré sous les charges permanentes, il n'est pas pris
en compte dans les calculs de déformation (on admet que le béton est fissuré si la
contrainte de traction dépasse ftj).
Les poutres sont dimensionnées et justifiées du point de vue de leur résistance sans
tenir compte d'une participation à la flexion de la dalle inférieure.
En ce qui concerne les calculs de déformations les règles appliquées sont celles de
l'EC4 -2.
Etude dynamique
Hourdis
Le ferraillage suivant l'axe longitudinal de l'ouvrage est celui prescrit par l'article
17 de la circulaire n° 81.63 du 28 juillet 1981 mais avec la même quantité d'acier
pour les deux lits d'armatures.
Longerons
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REFERENTIEL TECHNIQUE 30/11/2005
Pièces de pont
7.2.4.2.7.5.6
Quel que soit le procédé de soudage utilisé (à pénétration garantie ou non), l'épaisseur
théorique des cordons à prendre en compte dans les calculs s'entend à partir du
sommet de l'angle du dièdre, sans tenir compte de la pénétration formée par les pièces
destinées à être assemblées, cette pénétration ne pouvant pas être contrôlée.
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B - RÉALISATION
7.2.4.3.4 CIMENTS
Les adjuvants, additions et ajouts sont soumis aux spécifications du fascicule 2.21.
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7.2.4.3.6 ACIERS
Le fascicule 2.32 du présent dossier indique la nuance et la qualité des aciers utilisés
dans les diverses parties ou éléments d'ouvrages. L'utilisation des aciers
thermomécaniques S420, S460 peut être envisagée.
On entend par béton immergé le béton entrant dans une structure destinée à être située
fréquemment ou en permanence dans l'eau, ou destiné à la confection d'un bouchon de
batardeau.
Ce béton peut être soit coulé dans l'eau (cas du béton non armé) soit coulé dans une
enceinte maintenue à sec jusqu'à la prise du béton. La composition du béton immergé
doit être identique à celle définie à l'article 1.7.4.1 lorsque le béton fait partie intégrante
de la structure définitive.
II peut être nécessaire de recourir à des formulations spéciales dans le cas d'utilisation
dans de fortes circulations d'eau ou dans le cas d'ouvrages uniquement provisoires.
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Ces bétons sont dosés à 400 kg de ciment par m3 de béton mis en œuvre.
Pour les ciments utilisés, seuls les ciments CLK CEM III C PMES et CHF CEM III PMES
sont autorisés.
Ces bétons sont dosés à 350 kg minimum de ciment par m3 de béton mis en œuvre. Le
choix des ciments est effectué conformément aux stipulations du chapitre 3 du fascicule
2.21.
Le béton drainant est dosé au minimum à 350 kg de ciment par m3 de béton. Les
granulats utilisés sont constitués uniquement par des gravillons de dimensions 10/20.
L'utilisation de ciment CP A CEM J est interdite.
7.2.4.3.7.7 Mortiers
La dimension maximale des granulats destinés aux mortiers est limitée à 5mm.
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Ph : 8 à 11
Densité : <1,10
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REFERENTIEL TECHNIQUE 30/11/2005
Ne .doivent être utilisés que des systèmes homologués certifiés ACQPA * de classe :
q) C3ANV (comportant une couche primaire riche en zinc) pour les surfaces
traitées par système de peinture,
Les complexes d'étanchéité sont choisis dans l'annexe A (liste des complexes
d’étanchéité agrées) au fascicule 2.43 (Spécifications relatives à l'étanchéité des
ouvrages d'art entrant dans le patrimoine ferroviaire) annexé au présent chapitre 7.2.4
*
ACQPA = Association pour la certification et la qualification en peinture anticorrosion
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REFERENTIEL TECHNIQUE 30/11/2005
Les crépines utilisées doivent être métalliques (fonte, alliage d'aluminium, acier
inoxydable ou acier galvanisé à chaud à raison de 5 g / dm² sur chaque face).
Les produits d'imperméabilisation destinés à protéger les parements en contact avec les
dispositifs drainant ou les terres, doivent être inscrits sur la liste d'aptitude des produits
pour les ouvrages d'art entrant dans le patrimoine ferroviaire.
Les dispositifs à mettre en œuvre sur les parements en contact avec les terres sont
constitués :
Ces dispositifs drainants doivent être inscrits sur la liste d'aptitude des produits pour les
ouvrages d'art entrant dans le patrimoine ferroviaire.
Les joints entre murs ou plots de maçonnerie, ou entre tronçons d'ouvrages, sont
équipés de bandes d'arrêt d'eau adaptées aux déformations et aux efforts résultant des
mouvements relatifs prévisibles des diverses parties d'ouvrage.
Ces produits, les mastics, boudins plastiques, et couvre-joints doivent bénéficier du label
SNJF.
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w) ne pas contenir d'éléments dont la plus grande dimension est supérieure à cent
millimètres (D ≤ 100 mm),
Les matériaux extraits des fouilles dont les caractéristiques, avec ou sans élaborations
complémentaires (aération, arrosage, traitement, écrêtage à 100 mm) permettent la
réutilisation en remblayage de fouilles, sont mis en dépôt provisoire à proximité de la
zone des travaux.
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7.2.4.4.2.1 Bétons
Dans le cas de parties d'ouvrages semi-enterrées ou en contact partiel avec les terres
(culées, piédroits, murs en retour, ... ) d'autres ciments que ceux préconisés, peuvent
être utilisés sous réserve que soit justifiée la non agressivité du milieu environnant et de
l'eau vis-à-vis du béton.
Les "spécifications techniques des bétons de ciment blanc - BETOCIB" sont applicables
tant que ces demi ères ne sont pas en contradiction avec les spécifications du marché
de travaux.
Parements
Les dessins fixent pour chaque partie d'ouvrage la catégorie de parement prescrite.
Les écarts de rectitude et de verticalité des motifs en relief ou en creux ne doivent pas
dépasser ± 0,5 mm/m.
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z) les joints verticaux doivent être invisibles. Ils sont à réaliser au droit des motifs
en creux de préférence ou sinon au droit des motifs en relief,
aa) les joints horizontaux doivent être réalisés au même niveau pour chaque partie
d'ouvrage concernée.
Les arrêts de bétonnage doivent être indiqués sur les documents d'exécution validés par
le Titulaire. Il est rappelé que tous les coffrages doivent être parfaitement étanches.
Le classement en catégorie, lié au niveau de risques, est précisé dans une notice de
sécurité établie pour la conduite du chantier.
Tous les ouvrages provisoires et toutes les opérations de construction réalisés dans le
domaine ferroviaire circulé de la SNTF sont classés en première catégorie. Les
dispositions retenues et leurs justifications sont soumises à la validation de la SNTF au
moment des études d’exécution.
Les tolérances d'exécution à prendre en compte sont celles définies dans les fascicules
2.21 et 2.32.
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La consistance des travaux préparatoires est précisée dans chaque marché de travaux.
Lorsqu'il est prévu de réaliser préalablement à l'exécution des ouvrages d'art ou durant
ceux-ci, des traitements de terrain, notamment:
La nature et la consistance de ces traitements, ainsi que les documents généraux qui
leur sont applicables, sont précisés.
Avant mise en œuvre des injections, un état contradictoire des lieux et des ouvrages
existants est réalisé entre tous les intervenants
Pour tous les ouvrages y compris voies exploitées un système de suivi en continu de
l'absence de soulèvement et de la permanence de la stabilité est à mettre en œuvre
pendant les injections.
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REFERENTIEL TECHNIQUE 30/11/2005
7.2.4.4.8 FOUILLES
Les fouilles pour l'exécution des diverses parties d'ouvrages comprennent notamment :
- toutes reprises de terres et tous transports nécessaires pour leur mise en dépôt
provisoire ou définitif.
Les fouilles sont descendues aux niveaux indiqués sur les dessins d'exécution en
respectant les spécifications de l'article
Pour l'application des spécifications des alinéas ci-dessus, il est précisé que :
- pour les fouilles des ouvrages en site terrestre, les blindages sont étanches et les
épuisements éventuels et l'évacuation des eaux sont réalisés de telle sorte que la
fouille ne soit ni détrempée ni dégradée par les eaux,
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fond de fouille remaniés par la pluie ou le gel, les matériaux risquant de former des
points durs, les poches de remblai existantes ou les lentilles compressibles sont
obligatoirement purgés et les vides comblés, de telle sorte que le fond de fouille
présente une compressibilité uniforme,
- dès la fin de chaque phase d'excavation, toutes les précautions sont prises afin
d'éviter une dégradation du terrain du fond de fouille en particulier en mettant
immédiatement en œuvre un béton de propreté.
7.2.4.4.9 SOUTÈNEMENTS
7.2.4.4.9.1 Définition
Les travaux de soutènements provisoires ou blindages, comprennent la réalisation de
tous les ouvrages, quels que soient leurs éléments constitutifs (bois, métal, palplanches,
béton projeté, ancrages, ...) destinés à maintenir les parois des déblais et fouilles durant
le temps nécessaire à la réalisation des ouvrages définitifs.
Dans certains cas, les soutènements (parois moulées notamment) peuvent être intégrés
aux ouvrages sous forme définitive.
Toutes les précautions doivent être prises pour assurer la sécurité des circulations
maintenues aux abords, ou celle des constructions adjacentes.
Pour tous les soutènements provisoires, les spécifications applicables figurent dans le
fascicule 2.02 joint présent chapitre.
7.2.4.4.9.2 Batardeaux
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L'ossature métallique des parois berlinoises est réalisée sous forme de profilés en H qui
sont, soit battus, soit descendus et réglés d'aplomb dans un forage tubé réalisé à la
tarière ou par carottage, dans ce cas la base des profilés doit être scellée à l'aide de
béton sur la longueur de la fiche, et le forage rempli de béton maigre sur le reste de sa
hauteur, avant utilisation du blindage.
La stabilité de la berlinoise peut être assurée par des tirants actifs ou par des butons.
Les liernes, tirants et butons sont directement fixés sur les profilés.
Lorsque la réalisation de parois moulées est envisagée, que ce soit à titre provisoire ou
définitif, les dispositions de l'article 7.2.4.4.10.5, ci-après, sont applicables.
7.2.4.4.9.5 Butons
Les butons qui auraient été déformés accidentellement doivent être remplacés ou
doublés dans les meilleurs délais.
Toutes les dispositions doivent être prises pour qu'en cas de mouvements excessifs des
blindages, quelle que soit la constitution de ceux-ci, des butons puissent être rajoutés
immédiatement.
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Pour les terrains susceptibles de fluer (Ip > 20), les essais préalables comprennent un
palier de longue durée ≥ 24 heures.
Relaxation
Tolérances
Les positions extrêmes des tirants, liées à ces tolérances, et tenant compte du relevé
exact des réservations sur la paroi, sont précisées sur tous les dessins d'exécution et
plus particulièrement, à proximité des ouvrages enterrés.
7.2.4.4.10FONDATIONS
7.2.4.4.10.1 Généralités
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L'attention de l'entrepreneur doit être attirée sur le fait que l'exécution de forages en
bordure de voies exploitées ou de constructions fait l'objet de précautions prescrites
dans la notice de sécurité particulière contenue dans le marché de travaux.
Une galette de propreté en béton ordinaire, d'une épaisseur minimale de 10 cm, est à
prévoir sous les radiers et semelles des murs, culées, palées et piles.
La galette est coulée sur un fond propre et éventuellement compacté, lorsqu'il s'agit de
matériaux sableux notamment.
Les semelles de fondation et les radiers sont en béton armé, le béton étant de catégorie
B 28 minimum.
Elles sont coulées à pleine fouille dans le cas général. Dans le cas de terrain ne le
permettant pas, elles sont coffrées sur tous les côtés.
Il convient dans tous les cas d'éviter les eaux de ruissellement et de précipitation aux
abords immédiats des constructions. Il y a lieu par conséquent de prévoir une forme de
pente à la périphérie des ouvrages, sur un remblai correctement compacté.
Les massifs ou plots situés hors nappe sont constitués de béton ordinaire. Seuls les
ciments autorisés sont ceux définis à l’article 7.2.4.3.7.2.
Dans le cas où la cote de fondation est telle que le fond de fouille se trouve sous le
niveau de la nappe d'eau, en particulier lorsqu'il est nécessaire de réaliser un massif
coulé sous l'eau destiné à former bouchon étanche pour permettre la confection à sec
de la semelle, le béton utilisé est du type béton immergé défini à l’article 7.2.4.3.7.3 ci-
dessus.
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REFERENTIEL TECHNIQUE 30/11/2005
- 4 cm pour les pieux ou parties de pieux exécutés avec un tube définitif ou une
chemise,
- 7 cm pour les pieux, parties de pieux ou barrettes exécutés sans tube ou avec un
tubage provisoire.
A cet effet, des centreurs dont la résistance à la compression est au moins égale à celle
du béton de la fondation sont mis en place.
Avant mise en place de la cage d'armature, il doit être procédé à un curage soigné et au
renouvellement complet du fluide de foration et de maintien.
Bétonnage
Le bétonnage est exécuté par gravité, à l'aide de tubes plongeurs métalliques rigides et
étanches de diamètre intérieur minimum égal à 15 cm et au moins 6 fois la dimension
maximale des agrégats.
Leur longueur est au moins égale à celle de la fondation. Avant bétonnage, les tubes
sont descendus au fond puis relevé de 15 cm au plus. Lors de la remontée, la longueur
immergée des tubes plongeurs dans le béton doit être supérieure à 3,00 m. Si le niveau
du béton est connu avec précision, la profondeur maximale d'immersion peut être
réduite à 2,00 m.
- un pour les panneaux de paroi dont la plus grande dimension en plan est
inférieure ou égale à 3,50 m,
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REFERENTIEL TECHNIQUE 30/11/2005
- deux pour les panneaux de paroi dont la plus grande dimension en plan est
supérieure à 3,50 m et inférieure à 7,00 m.
Sont interdites :
Si l'on utilise un tube provisoire de forage, la garde minimale de béton est fixée au
moins à 2,00 m, ou 3 fois le diamètre du tubage.
Tolérances d'exécution
L'implantation et la réalisation des pieux, puits, barrettes, parois moulées doit respecter
les spécifications et tolérances suivantes :
- la tolérance sur le nivellement des armatures est de dix centimètres (± 0,05 m).
En toute section, les fondations ne peuvent admettre de réductions qui les conduisent à
présenter une section inférieure à celle portée sur les dessins "bon pour exécution".
Les tolérances sont telles que les systèmes de fondations ne puissent être soumis à des
sollicitations plus défavorables que celles pour lesquelles ils ont été justifiés.
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REFERENTIEL TECHNIQUE 30/11/2005
La tolérance sur le décalage entre deux panneaux voisins est fixée à plus ou moins
deux centimètres (± 2 cm).
Après terrassements, les hors profils existants sont à repiquer dans les conditions
suivantes:
- dans les zones destinées à recevoir des contre-voiles, l'épaisseur est ramenée à
une cote compatible avec la mise en place des contre-voiles.
Foration
Pour tous les pieux, la mise en place d'une virole est obligatoire.
Les joints entre panneaux doivent présenter un embrèvement ou une technique similaire
de façon à assurer une continuité des parois et à garantir une étanchéité se traduisant
par une absence de suintement.
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REFERENTIEL TECHNIQUE 30/11/2005
La classification des types de micropieux est issue de celle du fascicule 62 (annexe 05)
en tenant compte des spécifications ci-dessous. Les types l et II sont interdits. Les
micropieux sont des pieux forés.
Le forage est équipé d'un tube métallique ou d'une ou plusieurs armatures et d'un
système d'injection qui est un tube à manchettes (espacées au maximum de 0,50 m)
mis en place dans un coulis de gaine. En cas d'utilisation d'armatures tubulaires, le tube
est obligatoirement à manchettes. Les clapets sont proscrits.
Dans le cas d'un type IV, on procède à l'injection à l'obturateur double d'un coulis à une
pression supérieure ou égale à la pression limite des terrains. L'injection, manchette par
manchette est répétitive et sélective.
Aciers
Il est pris en compte une diminution de section par corrosion en retenant une. durée de
vie de 100 ans et un milieu fortement corrosif.
Tolérances et contrôle
Des auscultations de type sonique sont effectués selon la norme NF P 94160.1, avant
de recéper les fondations, sur toutes les fondations profondes définitives, quel que soit
le système.
L'arase supérieure du bétonnage des pieux, puits, barrettes ou parois moulées est
située à au moins 0,70 m au-dessus du niveau prévu de recépage, de manière à
pouvoir éliminer le béton contaminé jusqu'à l'obtention du béton sain. Le recépage du
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REFERENTIEL TECHNIQUE 30/11/2005
béton doit être conduit de manière à dégager les aciers de liaison sans les blesser, ni
les tordre et à préparer une surface de reprise parfaitement saine. Il doit être exécuté au
moins sept (7) jours après le bétonnage au moyen de marteaux piqueurs dont l'énergie
est inférieure à 250 joules par coup.
Toutefois, l'utilisation d'éclateur chimique est tolérée sous réserve de laisser une garde
minimale de 0,30 m par rapport à la sous-face des semelles, le complément de
recépage étant terminé au marteau piqueur manuel tel que défini ci-dessus.
Toutes les fondations sont relevées en x, y, z (béton et armatures) après recépage, ainsi
que pour toute partie d'ouvrages provisoires laissées en place. Ces relevés sont
reportés sur les plans de récolement des ouvrages.
7.2.4.4.11APPUIS ET MURS
7.2.4.4.11.1 Généralités
Les travaux sont exécutés suivant les spécifications du fascicule 2.21, complétées par
celles qui suivent.
Toute l'attention doit être portée sur la chronologie de réalisation de certains éléments
constituant les piles culées d'ouvrages courants:
bb) les murettes de retenue des terres non solidarisées aux structures d'appui sont
à mettre en place après mise en œuvre du remblai autour des fûts,
cc) des éléments préfabriqués de blindage sont à mettre en œuvre à l'arrière des
fûts, sur toute la longueur du chevêtre, après réalisation d'une première phase
de remblai méthodiquement compacté jusqu'au niveau où les engins de
compactage ne peuvent plus passer sous Je chevêtre. L'achèvement du
remblai sous le chevêtre ne doit être réalisé qu'après solidarisation des plaques
à la pile culée et réalisation du remblai à l'extérieur de l'ouvrage jusqu'au niveau
correspondant à celui de la sous-face du chevêtre.
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Des dispositions visant à mettre "hors d'eau" les appareils d'appui, les bossages ou en
gravures à l'emplacement de ces appareils, sont à prévoir.
Les sommiers sont frettés dans les zones d'appareils d'appui provisoires et définitifs.
7.2.4.4.11.6 Butées
Ces butées doivent respecter les dispositions réglementaires (BAEL 91) ; elles sont
réalisées avec le même béton que les sommiers.
7.2.4.4.11.7 Murs
Toutes les dispositions nécessaires sont prises pour que l'aspect des reprises de
bétonnage éventuelles réponde aux critères de réception de la catégorie de parement
exigé.
Les joints entre mur de front des culées ou piédroits et murs adjacents, entre plots de
maçonnerie (culées, piédroits, murs) sont des joints secs à embrèvement réalisés par
interposition d'un produit anti-adhésif, équipés d'une bande d'arrêt d'eau mise en œuvre
suivant les spécifications du fournisseur.
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REFERENTIEL TECHNIQUE 30/11/2005
A l'arrière des culées et des murs, le drainage des eaux provenant de la plate-forme est
assuré par un dispositif drainant mis en œuvre suivant les recommandations du
fabriquant. Cet ensemble repose sur une forme en béton. De même, il est nécessaire de
drainer efficacement et de collecter le plus rapidement possible les eaux de
ruissellement en provenance du tablier en mettant en œuvre un dispositif drainant
résistant au poinçonnement du ballast et évacuant les eaux transversalement hors de la
plate-forme ferroviaire.
7.2.4.4.12TABLIERS
Pour les ponts à poutres des entretoises sont à prévoir systématiquement au droit des
lignes d'appuis et si nécessaire en travées.
Les câbles sont constitués de torons ordinaires enfilés dans une gaine épaisse en
polyéthylène à haute densité (P.E.H.D.). Le conduit est continu d'un ancrage à l'autre, il
traverse librement les entretoises intermédiaires et les déviateurs en béton grâce à un
double chemisage métallique évasé aux extrémités et mis en place avant le bétonnage
de l'ouvrage. Les zones d'ancrage sont également équipées d'un tube métallique
spécial. Ces tubes métalliques de diamètre et d'épaisseur constants doivent respecter
les spécifications de la réglementation en vigueur et recevoir une protection
anticorrosion par galvanisation.
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REFERENTIEL TECHNIQUE 30/11/2005
Le raccord est effectué par «slippage» pour les tubes métalliques et par manchons
thermo-rétractables ou par thermo-soudage pour les gaines. Pour les gaines P.E.H.D.
l'étanchéité aux raccordements avec les tubes est assurée par manchons thermo-
rétractables.
La protection des torons en zone courante s'effectue à l'aide d'un coulis de ciment agréé
par la SNTF. Préalablement à l'injection sous vide du coulis, les vides entre les clavettes
et le toron ainsi que l'environnement immédiat des clavettes, de part et d'autre de la tête
d'ancrage sont remplis de produits souples (cire) agréés et mis en place à une
température adéquate pour assurer la bonne mise en œuvre.
En tout état de cause, il y a lieu d'éviter toute pénétration de coulis dans la trompette
plastique et le tube coffrant métallique.
La tête d'ancrage est protégée par un capot qui peut être aménagé pour permettre
l'injection du coulis et/ou l'évacuation de l'eau qui peut s'accumuler au point haut du
capot.
La conception des déviateurs est définie au dossier d'exécution. Les tubes coffrant
évasés aux deux extrémités sont mis en place avec précision de façon à éviter à leur
sortie des cassures angulaires des câbles de précontrainte. Le bétonnage doit être
réalisé en même temps que le reste du tablier.
La longueur libre des câbles doit être limitée à 10 m. Un dispositif capable de bloquer
les vibrations, doit être intercalés entre les déviateurs, si ceux-ci sont distants de plus de
10 m.
- les conduits de précontraintes sont munis en chacun de leur point haut de deux
évents débouchant. Ces évents sont équipés d'un dispositif de fermeture en bout.
Une attention particulière doit être apportée à l'étanchéité du système «conduit
évent ». Ces évents ont un diamètre intérieur minimal de 20 mm.
- l'injection est effectuée d'un seul côté. Tous les évents du conduit doivent être
fermés. Dès l'arrivée du coulis d'injection à l'autre extrémité de la gaine, cette
dernière doit être obturée. Les évents sont alors ouverts et l'injection continue
jusqu'à remplissage complet des évents.
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Voussoirs préfabriqués
Le fascicule 2.21 est complété par les éléments suivants concernant les voussoirs
préfabriqués.
- une proposition sur l'identification des voussoirs produits et leur suivi in situ (pose
et service).
Lors de la pose des voussoirs préfabriqués, chacun d'eux fait l'objet d'une "fiche
technique de voussoir" comprenant :
- le numéro de la travée,
- la date d'exécution.
- la date de pose,
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REFERENTIEL TECHNIQUE 30/11/2005
Les joints sont conjugués et collés. Ces joints sont perpendiculaires à la ligne moyenne
des tabliers sauf pour les premiers voussoirs disposés contre les VSP. Les voussoirs
reçoivent un «brélage» provisoire qui permet d'assurer une compression quasi uniforme
de la colle pendant sa polymérisation.
- le traitement préalable des surfaces de contact doit éliminer toutes les souillures,
les traces de laitance et plus généralement toutes les parties friables,
- les pots de résine ont une contenance telle que le mélange de la quantité de
résine nécessaire à un joint soit toujours obtenu par utilisation de pots entiers. Le
matériel utilisé pour la fabrication et l'application doit être parfaitement propre,
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REFERENTIEL TECHNIQUE 30/11/2005
Conditions de stockage
Les éléments préfabriqués sont stockés sur une aire dont la capacité portante a été
contrôlée.
Il n'est pas permis de stocker plus de deux voussoirs préfabriqués l'un sur l'autre.
Les dates de décoffrage et de manutention des voussoirs après leur coulage doivent
figurer à la procédure "fabrication, transport, stockage et mise en œuvre des éléments
préfabriqués" ainsi que les résistances nominales escomptées pour le béton. La fiche
d'identification du voussoir fixée au béton d'une manière durable doit permettre de
retrouver, par le biais de codes spécialisés, l'ensemble du suivi de la fabrication.
Cette fiche d'identification, qui constitue une plaque d'identité du voussoir, comporte au
moins les éléments suivants :
- date de fabrication,
- numéro moule,
- numéro de voussoir.
Les voussoirs stockés doivent être soigneusement calés, et toutes précautions doivent
être prises pour éviter leur fluage précoce. En particulier, ils ne pouvant être superposés
que moyennant l'interposition de systèmes aptes à ramener les efforts verticaux au
droits des âmes.
Des précautions sont prises pour éviter que le transport des bennes à béton au-dessus
des voussoirs stockés ou en cours de séchage ne puisse endommager la face
supérieure des voussoirs.
Tolérances géométriques
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REFERENTIEL TECHNIQUE 30/11/2005
- avant la préfabrication de chaque fléau : les courbes représentant le fléau tel qu'il
devrait être préfabriqué d'après le calcul des contre flèches,
La comparaison de ces deux séries de courbes pour chaque voussoir du fléau sert
de base aux réglages à effecteur pour la réalisation du voussoir suivant.
- avant la pose: les courbes représentant le fléau tel qu'il doit être au cours des
étapes successives de la construction. Ces courbes sont déduites de celles
résultant de la préfabrication et des calculs des déformations phase par phase de
l'ouvrage en construction,
- au cours de la pose : les courbes représentant le fléau tel qu'il est réellement au
cours des étapes successives de la construction.
La comparaison de ces deux séries de courbes sert de base aux corrections qu'il y
aurait éventuellement lieu d'apporter aux réglages prévus.
Repères
Les mesures et relevés sont effectués au moyen de repères caractérisant pour chaque
tablier son profil en long et son dévers (repères de nivellement) ainsi que son tracé en
plan (repères du tracé en plan).
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REFERENTIEL TECHNIQUE 30/11/2005
Ces repères sont scellés à la surface du hourdis supérieur. Ils doivent présenter des
caractéristiques de précision et de robustesse suffisantes pour être utilisés efficacement
durant toute la construction de l'ouvrage : du bétonnage des voussoirs à la réception de
la surface du tablier prévue.
- leur densité est de trois (3) par profil en travers à chaque extrémité du voussoir
au droit des âmes et un au centre. Il doit exister au moins deux profils en travers
par voussoir implantés à deux centimètres des joints,
- ils sont constitués d'une réservation conique dans un insert métallique noyé dans
le hourdis supérieur.
Les travaux sont exécutés conformément aux spécifications du fascicule 2.32 pour la
partie métallique et à celles du fascicule 2.21 pour les parties en béton armé.
- : Montage à blanc non nécessaire pour la totalité des éléments mais peut être
exigé à titre de contrôle.
x : Assemblage interdit.
- : Les dispositions de soudage non habituelles telles que les lunules sont à
éviter au maximum.
Le diamètre de perçage des trous d'assemblage par boulons à haute résistance peut
être de ∅+2 (au lieu de ∅+ 1) pour un boulon de diamètre∅, sauf pour les raboutages
de poutres principales.
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REFERENTIEL TECHNIQUE 30/11/2005
Description du tablier
Le tablier est constitué de 2 poutres à âme pleine, reliées entre elles par :
Dans le cas où les semelles inférieures des poutres doivent être munies de goussets
horizontaux pour l'attache des pièces de pont principales, ceux-ci peuvent être soit
rapportées par soudage, soit découpés avec les semelles.
Les montants principaux, sauf au droit des appuis, sont disposés exclusivement du côté
intérieur des poutres. Dans les zones d'appui, les âmes et les raidisseurs verticaux sont
ajustés sur les semelles inférieures des poutres.
Pour limiter la fissuration du béton, le ferraillage des relevés en béton doit être renforcé
de manière importante.
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REFERENTIEL TECHNIQUE 30/11/2005
L'étanchéité entre le béton des relevés et les âmes métalliques des poutres est assurée
par un cordon de mastic polyuréthanne à élasticité permanente coulé dans une feuillure
réservée à cet effet.
Les infiltrations d'eau sur les faces supérieures des relevés latéraux en béton sont
évitées par l'application sur celles-ci de deux couches de résine, la dernière étant
sablée.
La circulation du personnel est prévue à l'extérieur des poutres, sur les éléments
d'accotements préfabriqués en béton armé. Les joints entre éléments sont placés entre
deux consoles.
Ces tabliers sont constitués de deux poutres latérales à treillis WARREN supportant un
système de pièces de pont longerons sur lequel est coulée une dalle en béton armé.
Celle-ci reçoit les voies ballastées.
Les membrures sont constituées par des éléments tubulaires à section rectangulaire,
composés de tôles assemblées par des cordons de soudure continus. Ces éléments
sont fermés à leurs extrémités par des diaphragmes les rendant étanches et empêchant
leur oxydation. Les caissons sont raidis par des diaphragmes soudés à intervalles
réguliers ainsi qu'au droit des appuis de vérinage.
Les pièces de pont sont constituées, en principe, de profilés reconstitués soudés à l'aide
de tôles d'acier. Ces pièces de pont sont fabriquées avec une contre flèche annulant les
effets des charges permanentes et surcharges.
La dalle est solidarisée aux longerons, pièces de pont par des connecteurs.
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REFERENTIEL TECHNIQUE 30/11/2005
La circulation du personnel est prévue à l'extérieur des poutres, sur des éléments
d'accotement préfabriqués en béton armé. Les joints entre éléments sont placés entre
deux consoles.
7.2.4.4.13 ÉTANCHÉITÉ
Le fascicule 2.43 indique les modalités de mise en œuvre des étanchéités pour
ouvrages d'art entrant dans le domaine ferroviaire.
Il est précisé que les chapes d'étanchéité mises en place sur les tabliers des ponts-rails
et des ponts-routes doivent être protégées par une contre chape lourde (asphalte
porphyré ou béton bitumineux).
Les conditions de circulation d'engins sur les chapes et complexes d'étanchéité sont
précisées dans le fascicule 2.43.
7.2.4.4.14.1 Généralités
- les corniches,
- les attentes éventuelles pour dispositifs de retenue tels que glissières de sécurité
venant compléter les barrières,
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Les tolérances de pose doivent être telles que le tracé et le nivellement ne présentent
aucune anomalie décelable à l'œil.
- que la platine d'ancrage doit être galvanisée à chaud sur toutes ses faces,
- que les quatre vis Ø 22 de fixation du poteau de BN4 dans la pièce d'ancrage
prennent appui sur quatre plaquettes de 45 x 45 x 5 mm percées au centre par un
trou de Ø 24 et entièrement galvanisées. Les rondelles plates, grower, ou autre,
sont interdites,
- après pose des BN4 l'obturation des lumières avec du mastic polyuréthanne à
élasticité permanente est obligatoire.
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7.2.4.4.14.5 Caniveaux
Les gargouilles éventuelles sont mises en place dans le hourdis ou la dalle avant
bétonnage. Toutes les précautions sont prises pour assurer une bonne étanchéité au
raccordement du caniveau et de l'entrée d'eau, et pour éviter les contre-pentes ou
autres obstacles à l'écoulement des eaux dans ce raccordement. Les dessins
d'exécution doivent indiquer les dispositions adoptées.
II est tenu compte des éléments d'équipements propres aux installations caténaires :
Des couvre-joints sont à mettre en œuvre en fonction des longueurs dilatables des
tabliers.
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particulièrement à l'interface voies sur ouvrages - voies sur plate-forme côté appui
mobile,
Ces dispositions de détails sont définies dans le marché de travaux qui précise les types
de couvre-joints à mettre en œuvre en fonction des longueurs dilatable des tabliers (L).
Lorsque, d'une part, la brèche doit être franchie par plusieurs voies posées sur ballast et
que, d'autre part, il est prévu un tablier par voie, les joints longitudinaux entre tabliers
doivent être protégés par des profilés en élastomère ou par tout autre système obturant
le joint et absorbant les dénivellations verticales entre tabliers (l'amplitude maximum
étant la flèche sous surcharge majorée d'un tablier).
Lorsque l'épaisseur de ballast au droit des joints est faible, le joint sera remonté afin de
le rendre apparent.
7.2.4.4.14.8.2 Ponts-routes
Les diverses opérations de mise en œuvre des joints de chaussée sont conduites
suivant les spécifications correspondantes incluses dans le document intitulé "Joints de
chaussées" du SETRA, complété par les avis techniques.
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7.2.4.4.15PROTECTION ANTI-CORROSION
Les travaux de protection anticorrosion des structures métalliques sont exécutés suivant
les spécifications du fascicule 2.59.
*
La certification ACQPA des opérateurs est exigée pour ces travaux avec les niveaux
suivants :
Lorsque des longrines sont à prévoir dans le prolongement des ouvrages pour assurer
le fonctionnement des BN4, les spécifications applicables à la pose des montants de
BN4 sont identiques à celles à mettre en œuvre sur l'ouvrage. Les dispositions à prévoir
(fondations, ferraillage, ...) définies par le dossier GC 77 du SETRA et ses compléments
sont à respecter scrupuleusement.
Dalles de transition
Ces dalles de transition sont à réaliser conformément aux dispositions du dossier type
"dalles de transition" du SETRA.
Certains dispositifs de protection contre le bruit à installer en tête des talus de remblais,
ou éventuellement de déblais, peuvent être constitués, dans des zones bien
déterminées, d'écrans verticaux, à réaliser en béton armé, ou de murs, également en
béton armé, associés à des merlons de terre.
*
Association pour la certification et la qualification en peinture anticorrosion.
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La traversée d'un champ captant nécessite des précautions particulières afin d'éviter
toute pollution.
Seuls les engins nécessaires à la construction des appuis sont admis sur le site à
protéger. Les fondations profondes sont réalisées à sec, à l'intérieur de tubes étanches
abandonnés ou non.
Lors du bétonnage, les eaux remontant dans le tube sont pompées et évacuées au fur
et à mesure.
Les longrines ou semelles de liaison de fondation sont coulées dans les mêmes
conditions que les fondations superficielles.
7.2.4.4.19 EPREUVES
Les épreuves des ouvrages sont réalisées conformément aux spécifications du chapitre
12 du fascicule 2.01. Les modalités pratiques de leur exécution sont détaillées dans le
fascicule "Nivellement des ouvrages d'art et modalités pratiques des épreuves
d'ouvrages d'art" joint au présent dossier.
7.2.4.4.20 TUNNELS
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C - ANNEXES
DOCUMENTS APPLICABLES EN PRIORITÉ
Fascicule 2.01
Fascicule 2.02
Fascicule 2.21
Fascicule 2.32
Fascicule 2.59
Fascicule 2.43
Fascicule 2.61
Les autres fascicules (2.02, 2.21, 2.32, 2.59) définissent des règles de conception et de
réalisation, y compris les contrôles, qui ne sont pas données dans les EUROCODES.
leurs conditions d'utilisation et les essais à réaliser pour s'assurer de leur conformité aux
spécifications,
Nota : Ces documents sont à se procurer dans les conditions indiquées au chapitre 5.
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EUROCODES
Lorsqu'ils ont le statut de pré-norme européenne (ENV) et s'ils ont été transposés en
normes françaises expérimentales
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DOCUMENTS DU SETRA
Dalles en béton armé PSI-DA - Dossier guide et calcul automatique selon les
règles du BAEL
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Règles NV 65 et N 84 modifiées 95
DTU P92.704 Règles FPM88 - Comportement au feu des poteaux acier + béton
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DOCUMENTS DIVERS
Tirants et clouage :
- Clouterre 91
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