L'Homme - Préhistorique - Revue - Mensuelle - (... ) - bpt6k6101955t
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L'HOMME PREHISTORIQUE
OBJETS EN BRONZE
TROUVÉS
=
" De nombreux objets en bronze, représentant les diverses-
'époques, ont été trouvés dans les départements de la Seine
| et de Seine-et-Oise. Les dragages de la Seine et les travaux :
^construction de ponts, d'écluses et de quais, ont fourni le
".plus grand nombre de pièces. Le lit du fleuve était surtout
riche aux endroits où ont existé jadis des gués, comme au
s
JPas-de-Grigny ; en amont de Villeneuve-Saint-Georges ;
jprès de- Corbeil; entre Bligny et le Coudray ; à Paris au
jpont Saint-Michel. D'autres objets-ont été découverts iso-
lément,, dans le sol, sur divers points. Mais les trouvailles
kles plus importantes sont les cachettes,
au nombre de sept,
|trouvées dans quatre arrondissements de Seine-et-Oise.
Voici une liste, qui n'a pas la prétention d'être complète,
:
|es pièces qui ont été signalées. Bien des renseignements
font été pris dans l'important travail d'Ernest Chantre :
'Recherches
sur Torigine de la métallurgie en France,
K
.
? ' DÉPARTEMENT DE LA SEINE
k•
Objets recueillis
dans le lit de la Seine à Paris :
| iépées (Coll. John Evans).
T Cépées à soie plate et à rivets (Coll. Greenwelet Franks).
I %ée à poignée pleine et pommeau rond, lame brisée,
iipe Scandinave (Musée d'Epinal).
S: 15
226 — 1
—
Épée à poignée pleine, pommeau plat et concave (Cabi- I
net des médailles à la Bibliothèque nationale).
rie).
Long poignard avec trous de rivets à la poignée. Trouvé ;
94). i
Mortillet).
Grande pointe de lance à douille, avec portion de la
hampe en bois, 2 rivets (Musée d'Artillerie).
1. Pointe de lance à douille très courte, avec gros rivet,
2. Pointe de lance à douille longue, sans trou de rivet.
3. Fragment de pointe de lance à forte arête arrondie,
douille courte et rivet.
4. Fragment de pointe de lance, arête médiane seule-
ment.
8. Pointe de lance à grande douille.
6 et 7. Pointes de lances avec renflement près delà
douille. Douilles courtes à rivets.
8 et 9. Pointes de lances ou de javelots, courtes, à fortes
arêtes médianes, douilles courtes à rivets.
10. Pointe de lance analogue aux précédentes, mais plus
grande.
11 et 12. Pointes de lances de forme allongée, douilles à
rivets.
Ces 12 pointes de lances et de javelots ont été trouvées
dans la Seine au pont Saint-Michel (Musée d'Artillerie). ;
Pig. 67. Morgien, Epée pistilliforme avec filets sur la lame. Dragages
—:
jde la Seine à Bligny.
Fîg-68;— Larnaudien. Épée à soie
avec bouton à la base. Dragages de
;. a Seine à Paris.
fig. 69.
_ Larnaudien. Lame d'épée à languette avec six rivets.Dragages
fdelaSeinéen amont de Villeneuve-Saint-Georges.
— 230 —
2 haches à douille avec anneau latéral, trouvées au pont
Saint-Michel (Musée d'Artillerie). Larnaudien.
Hache à douille, avec anneau latéral, trouvée dans la
Seine, à Paris (Musée d'Artillerie). Larnaudien. ]
DÉPARTEMENT DE SEINE-ET-OISE
I. Arrondissement de Versailles.
Épée à rivets à la poignée, trouvée entre Argenteuil et -
Épinay. 1
— 231 —
Larnaudien.
; Fig, 70. — Pointe de lance à longue douille, avec fragment de la hampe
;'- entais. Dragages de la Seine à Villeneùve-Saint-Georges.
IL Arrondissement de Corheil.
Fig. 74. — Pointe de lance à oeillets sur la douille. Dans la Seine, entre
Andrésy et Poissy.
Fig. 75. — Pointe de lance à douille courte et large. Dragages de la Seine.
(Seine-et-Oise).
Fig. 76. — Pointe de flèche fondue, à grandes barbelures et long pédon-
cule. Dragages de la Seine (Seine-et-Oise).
Larnaudien.
Fig.77.—Lame de poignard à deux rivets. Dragages delà Seine, en
amont de Villeneuve-Saint-Georges.
f Fig. 80.
— Larnaudien. Lame de poignard à douille, avec fragment de
! manche en bois. Dans la Seine, à Paris.
î; Fig. 81.
— Larnaudien. Bouterolle à section ovale. Dragages de la Seine,
f. en amont de Villenèuve-Saint-Georges.
— Larnaudien. Lame de poignard à languette et à crans.
Fig. 82.
s
t dragages de la Seine, en amont de Villeneuve-Saint-Georges.
— Morgien. Pommeau en bronze à courte douille. Cachette de
j.Fig. 83.
l. fondeur de Luzarches.
g
Rg. 84.— Larnaudien. Trancheta soie. Carrière de Beauvais, à Champcueil.
gien.
Pointe de flèche de 41 millimètres de longueur, trouvée ;
1/3 gr.
Fig. 90. —• Larnaudien. Hache à ailerons très courts, tout à fait médians;
sommet lunule, les pointes des évents rabattues en croissant. Dragages
de la Seine, au Pas-de-Grigny. 1/3 gr.
I Larnaudien.
i?. M; — Hache à douille, avec ailerons figurés sur les côtés. Dragages
-de la Seine,
en amont de Villeneuve-Saint-Georges.
!8.92.
—
Epingle à tête conique. Dragages de la Seine, à Bligny.
ij. 93. — Epingle annelée, dite à collerettes. Dragages en amont de Ville-
.neuve-Saint-Georges.
;;
Hache à talons trouvée à Neauphle-le-Château (Musée
pePontoise). Morgien.
|; Epée de 70 centimètres de longueur, poignée à 7 rivets.
trouvée dans la commune de Rochefort-en-Yveline.
I 2 bracelets trouvés en 1875 et plusieurs haches à talons
— 244
— i
Pointe de lance à douille courte et large (fig. 75). Lar-
naudien.
Pointe de lance, à douille très ornée (fig. 72). Larnaudien.
Ces trois pièces proviennent des dragages de la Seine
en Seine-et-Oise. Elles appartiennent au Musée de Saint-
Germain.
Hache à talons, sans anneau, .trouvée dans le départe-[
ment de Seine-et-Oise (Ancienne coll. Clément Rubbens),
Morgien.
2 épées à soie plate et à rivets. Environs de Paris
(Ancienne coll. Reboux).
Comme on peut le voir par la liste ci-dessus, tous les
types de haches ont été rencontrés dans le département de
Seine-et-Oise. Pour l'époque morgienne nous voyons la
hache plate représentée par une seule pièce, la hache à
bords droits par 11, la hache à talons, la plus nombreuse,
par plus de 60, de formes variées, depuis le talon à peine
prononcé, jusqu'au talon tout à fait à angles droits. L'époque
larnaudienne comprend 9 haches à ailerons et 11 haches à;
douille. Les deux types se rencontrent avec ou sans anneau
latéral.
Les cachettes d'objets de bronze se divisent en cachette
de marchand composée d'objets neufs ou en bon état,
destinés à la vente ou à l'échange ; et les cachettes de fon-
deur, réunion d'objets cassés, hors d'usage, recueillis uni-
quement pour le métal. A la première catégorie appar-
tiennent les cachettes découvertes à Plaisir, à Ville-d'Avray.
à Sucy-en-Brie et à Galhuis-la-Queue. Dans cette dernière,
plusieurs haches a talons paraissaient sortir du moule et en
conservaient encore les barbelures. Dans la deuxième caté-
gories il faut classer les cachettes deLuzarches, Champcueil;
et Boutigny qui contenaient des objets cassés, et des lingots,
ou culots de bronze destinés à la fonte.
FONDS DE CABANES
ET CÉRAMIQUE PRÉHISTORIQUES
A LA GRANDE-PAROISSE
PBÉS MONTEREAU
(Seiné-et-Marrie)
[•; La
commune de la Grande-Paroisse, canton de Monte-
|;reau,est située sur la rive droite de la Seine, à 5 kilomètres de
iMbntereau et à 20 kilomètres de Fontainebleau sapopula-
;
pioiiestde 950 habitants ; son nom primitif était La Celle,
Ijmis ensuite Celleste et Saint-Germain-de-Celles, enfin et
|âuxviie siècle La Grande-Paroisse.
I'Cette commune fut jadis la Villa favorite des leudes
piérovingiens.
|: Sur l'étendue de son territoire, on a trouvé : armes en
pierre de toute nature, poteries grossières, grottes artifi-
piëlles renfermant des squelettes, monnaies romaines, etc.
|; Jusqu'à l'époque mérovingienne on a extrait et travaillé
lie fer
au lieu dit: les Sept-Grès.
| Dés 545, on constate l'existence d'une église qui aurait
îëté donnée
par Théodebert, roi de Metz, à saint Germain,
jevêqùe de Paris.
! C'est sans doute là l'origine de la seigneurie de la
[Grande-Paroisse qui, jusqu'à la Révolution, appartenu
a au
fÇhapitre Notre-Dame de Paris. A citer baronnie de
:
Juihrette, Tavers, Brimbois, Champigny-L'Hopitau (a
appartenu aux Templiers) ; les roturiers payent : rentes,
jcorvées, grosse dîme, dîme verte, impôt du roi. Des
gardes «Plaisirs de
sa Majesté » demeuraient à la Grande-
faroisse.
I
Restent encore Maison des Messieurs
:
Prieurée
£'.''-
s
S Sentier du Chapitre
'—246.— 1
La Garenne J
La Pigeonnerie j
Champigny-L'Hopitau. ,
]
Mpntgelard. i
_
Les sources sont nombreuses, et leur eau est très >
bonne. ;
gaires.
La commune de la Grande-Paroisse est riche en instru-
ments préhistoriques, car certains collectionneurs doivent
la majeure partie de leur collection à son territoire. Onjj
trouve toutes les époques mélangées ; néanmoins je ne
_249 —
connais pas d'instruments en métal provenant de cette
localité.
Il y a une dizaine d'années, un cultivateur avait dans son
champ une énorme, roche qui le gênait pour ses labours, il
la fit sauter, et dessous on découvrit une quinzaine de
squelettes, ayant à leurs côtés des objets divers, outils et
armes en silex, et, paraît-il, comme parure, des colliers faits
en coquilles percées ; la plupart,
de ces objets auraient été
dispersés aussitôt leur découverte.
Aujourd'hui l'exploitation toujours croissante des extrac-
tions de terre et de sable se poursuit avec activité et se
développe de toutes parts sur ce territoire.
Il faut espérer qu'avec ces travaux nous aurons l'heureuse
fortune de découvrir les traces et les objets d'industrie lais-
sés par les hommes qui ont vécu depuis la plus haute anti-
quité dans notre région.
LIEUX DITS
DU DÉPARTEMENT DE L'AISNE
PAR Pol BAUDET
CHIVY-BEAULNE (Craonne).
—
La Grosse Pierre.
CORBENY (Craonne).
— La Haute Borne.
COUBTECON (Craonne).
— Les Hautes Bornes.
COUVBON (Crécy-sur-Serre).
— La Haute Borne.
CRAONNE (chef-lieu de canton).
— Les Dames Sibylles (pierres à
légendes)
CBAONELLE (Craonne).
— La Pierre Quarite.
CUIVBY-LES-CHAUDABDES (Craonne).
— La Haute Borne.
EBOULEAU (Sissonne).
— La Blanche Pierre.
GENY (Craonne). La Pierre aux Bellois.
•—
LIEBVAL (Craonne).
— La Grosse Pierre.
MABTIGNY (Craonne).
— La Haute Borne.
MoNTiGNY-suR-CRÉcY(Crécy-sur-Serre). — Champ à Grès ouïes
Gens Morts.
MORTIEBS (Crécy-sur-Serre).
— La Haute Borne.
OULCHES (Craonne). La Haute Borne.
—
PAISSY (Craonne).
— La Grosse Borne.
ROZOY-SUB-SEBRE (chef-lieu de canton). — La Haute Bonde.
j
:
Champ à Grès.
La Petite Borne
...........' 2
2.
£ La Longue Borne. 1
S La Pierre Quarite 1
'- ' La Blanche Pierre....,.. 1
;
— 252 —
La Grosse Borne.... ; 1
La Pierre Trouée 1
La Grand'Pierre :.... 1
Les Bondes 1
Les Hautes Bornes 1
Les Gros Grès 1
La Pierre Pouilleuse 1
La Borne d
,. ,
Pierres à Légendes.
Les Dames Sibylles 1
La Pierre aux Bellois ,
1
Les Hautes Gonailles. 1
La Pierre de Saint-Marcoul I
Les Belles Diseuses 1
La Pierre Henri 1
NOUVELLES
Préhistoire et Instituteurs
On lit, dans la Démocratie vendéenne du 9 juillet dernier, l'entrefi-
let suivant, qui
nous paraît digne d'être reproduit dans cette
revue:
A l'occasion d'une réunion d'instituteurs, qui a eu lieu à Saint-
Gilles-sur-Vie (Vendée), M. le Dr Marcel Baudouin, présent, prié
par
ces dévoués fonctionnaires de leur parler de ses recherches en Ven-
dée, a profité de cette occasion
pour leur exposer ce qu'est la
Sciencepréhistorique. Dans
une improvisation inattendue, où il a mis
tout son coeur,
ses convictions, son enthousiasme et son ardeur, il
sestefforcé démontrer à nos éducateurs quelle est la partie morale
M sociale de la Science, dont il s'est fait le champion et le vulgarisa-
teur dans
son pays.
;
B à prouvé qu'elle seule peut élucider le problème des origines de
~ihuma.niu et de la civilisation ! Paraphrasant la parole célèbre d'un
jeune ministre,qui est
son député à Paris, il a dit que ce n'était pas
;lèC(ei-- dont les lumières n'ont à
ce point de vue jamais été allu-
— 254 —
mées — qu'il fallait fouiller, pour savoir quelle était la fin ou le but
de l'homme ; mais bien dans le vieux sol français, où sont enfouis
les restes des premiers travaux de nos ancêtres ; dans ce sol, auquel
il nous faut toujours retourner, malgré les automobiles et les aéro-
planes, parce que c'est dans ses entrailles que gisent la vie féconde
et la fortune, source du bien-être ici-bas !
Comme Secrétaire général et l'un des fondateurs de l&Société préhis-
torique de France, qui est le groupement des savants s'occupant de
cette spécialité, il a rappelé ses tentatives en haut lieu pour faire
enseigner la Science nouvelle dans les Écoles normales d'instituteurs;
et il a insisté sur le rôle considérable que ces fonctionnaires peuvent
tirer de ces matières, puisqu'ils, sont, au milieu de nos campagnes,
en contact direct avec ledit sol, par l'intermédiaire de leurs élèves,
presque tous fils d'agriculteurs et de travailleurs delà terre, c'est-à-
dire de ceux qui font, sur le terrain, les plus importantes décou-
vertes.
Il les a priés de soumettre à leurs élèves ces restes précieux, au
même titre que les monuments artistiques modernes, parce que ces
vestiges, quoique parfois informes, montrent quels efforts nos An-
ciens ont dû réaliser pour nous conduire à l'étape où nous sommes
aujourd'hui; et de leur indiquer, par des exemples et des leçons de
choses, comment on travaillait autrefois.
Enfin, en terminant, il a souligné la portée philosophique et
sociale de cette Science de l'homme primitif, qui le montre partant
de l'animalitépure et s'élevant, parla seule puissance d'un travail
répété pendant des siècles, à la hauteur morale, qu'il peut désormais
atteindre, sans le secours d'aucune des religions modernes.
Et le spectacle de cet effort est véritablement plus réconfortant
que toutes les théories enfantines de jadis sur la création du monde!
Y a-t-il rien de plus honorable, pour l'homme, que d'avoir accompli,
avec les seules données de la nature, une Évolution aussi belle; y
a-t-il rien de plus consolant et de plus moralisateur à la fois que la
constatation de ce travail continu, suivi d'aussi beaux résultats?
Nous pouvons être fiers de nous !
MM. les Instituteurs ont parfaitement compris le sens de la vibrante
et savante allocution de celui qui, dans cette région, représente le
Progrès et les idées philosophiques les plus élevées. Sa pensée libre
et indépendante, sa haute culture intellectuelle, alliée à la science la
plus profonde et à un don de vulgarisateur reconnu de tous ; son
amour très averti de son pays' natal, son incomparable compétence
dans les choses, de la Vendée, ont frappé ces auditeurs instruits
capables de le comprendre. Aussi ne lui ont-ils pas ménagé leurs
sympathiques appplaudissements.
Collectionneur volé
Nous trouvons dans un journal du commencement; du mois de
juillet dernier le fait divers suivant :
Un archéologue bien connu, M. Charles Magne, membre de la
— 255 —
Société des antiquaires de France, quittait tout récemment un appar-
tement qu'il occupait, 37, rue Le Brun, pour aller habiter 47, avenue
des Gobelins. En procédant à sa nouvelle installation, le savant cons-
tata douloureusement que de nombreuses pièces de la riche collection
qu'il a réussi à se monter au prix de nombreuses peines et de doctes
recherches, avaient disparu. Ces objets, des vases précieux, des
monnaies anciennes d'une grande Valeur, avaient été vraisemblable-
ment volés en cours de route, pendant le déménagement.
L'archéologue se désespérait quand, hier, il reçut une lettre signée
d'un soi-disant antiquaire en chambre, M. Bougeot, demeurant rue
Saint-Médard, dans laquelle ce dernier l'informait qu'il tenait à sa
disposition des «documents » très intéressants.
M. Charles Magne se rendit sans tarder à l'adresse indiquée. Quelle
fut sa surprise quand il vit dans les mains du prétendu antiquaire les
pièces qui lui avaient été dérobées.
ne laissa rien deviner, cependant, de son étonnement, discuta,
11
marchanda, et finalement se retira en jouant une adroite indécision.
A peine sorti, il héla un fiacre et se fit conduire au commissariat
de la Salpétrière, où il raconta l'aventure.
Le magistrat, M. Yendt, manda immédiatement le détenteur des
objets volés et après l'avoir habilement « cuisiné », réussit à lui arra-
cher une partie de la vérité.
Bougeot déclara en effet qu'il avait acheté vases et monnaies à un
inconnu qui s'en disait le propriétaire. Mais il ne put ou ne voulut
donner le moindre signalement sur ce mystérieux vendeur.
Il se prétendit de bonne foi, mais de nombreuses irrégularités
ayant été relevées dans sa comptabilité, une perquisitionayantétabli
qu'il se livrait avantageusement au métier de receleur, il a été
invité à se tenir à la disposition de la justice.
.Quant à M. Charles Magne, il rentra en possession de son bien et
remit les vases et les monnaies à leurs places anciennes, en bénissant
le hasard qui, dieu des policiers, semblait vouloir devenir aussi celui
des archéologues.