Notification Admission ARE 20181004
Notification Admission ARE 20181004
Notification Admission ARE 20181004
M. BONIN JEREMY
LE VAL DE PROVENCE 1 BAT B1
144 AV PIERRE SEMARD
06130 GRASSE
Références à rappeler
numéro identifiant 5068103H
numéro de dossier 977 GRASSE, le 04 octobre 2018
numéro d'action 95
TC34T4A1 ECBM
Monsieur BONIN,
Après étude de votre dossier, vous allez percevoir l'allocation d'aide au retour à l'emploi.
Vos droits
Le montant net de l'allocation qui vous sera versée est de 48,25 euros par jour.
Votre indemnisation débutera au plus tôt le 25 octobre 2018.
Le montant de votre 1er versement sera de 337,75 euros pour le mois de octobre et vous sera
payé en novembre après votre actualisation mensuelle, si aucun événement (formation, reprise
d'emploi, maladie, retenues diverses ...) ne vient modifier ce calcul.
Votre versement mensuel correspond au nombre de jours dans le mois (28, 29, 30 ou 31) multiplié
par le montant net de votre allocation journalière. Pour un mois de 30 jours, le montant mensuel de
l'allocation sera au maximum de 1447,50 euros si aucun événement (formation, reprise d'emploi,
maladie, retenues diverses …) ne vient modifier ce calcul.
Le paiement de vos allocations interviendra au plus tôt sous un délai de 3 jours ouvrés après votre
actualisation mensuelle.
La durée de votre indemnisation sera au maximum de 730 jours.
Vos allocations seront versées sur votre compte :
FR76 1659 8000 0105 6695 2000 133 FPELFR21.
Vos obligations
Afin de percevoir votre allocation, vous devez être inscrit et :
Actualiser tous les mois votre situation sur www.pole-emploi.fr , au 3949, sur l'application mobile
« Mon espace » ou sur les bornes, pour maintenir votre inscription sur la liste des demandeurs
d'emploi (article L. 5411-2 du code du travail). Seules les activités déclarées lors de l'actualisation
pourront être prises en compte pour une prochaine ouverture de droits aux allocations.
Justifier de démarches actives et répétées en vue de retrouver un emploi, créer ou reprendre une
entreprise (article L. 5421-3 du code du travail).
Signaler tout changement de situation (notamment en cas de changement d'adresse, d'entrée en
formation, de reprise de travail, maladie, maternité, liquidation d'une retraite, contrat de service
civique, d'évolution de votre pension d'invalidité) dans un délai de 72 heures par téléphone,
internet, borne ou par courrier (article R. 5411-7 du code du travail).
Si, après cette première lecture, vous avez des questions complémentaires à nous poser sur votre propre
demande d'allocations, vous y trouverez également un formulaire de contact via le lien : « nous contacter ».
Le Directeur de l'agence
Afin de faciliter vos démarches et de mieux gérer vos droits, les organismes qui vous servent des
prestations sociales communiquent au Répertoire national commun de la protection sociale les informations
relatives à la nature des prestations sociales qui vous sont versées et l'adresse que vous avez déclarée à
chacun de ces organismes.
Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978, modifiée, vous disposez d'un droit
d'accès à ces informations auprès de la CNAV et d'un droit de rectification auprès des organismes qui vous
versent les prestations.
* Ce pourcentage tient compte des déductions faites au titre d'une pension d'invalidité ou d'un avantage
vieillesse éventuels.
**Article R. 5312-44 du code du travail
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Références : 5068103H
Notice d'information
Le calcul du droit
Votre allocation est un revenu de remplacement qui vise notamment à soutenir votre recherche d'emploi.
Pour en bénéficier, vous devez justifier d'une durée d'affiliation d'au moins 88 jours travaillés ou 610 heures
travaillées :
dans les 28 derniers mois précédant la fin de votre contrat de travail si vous êtes âgé de moins de
53 ans ;
ou dans les 36 derniers mois précédant la fin de votre contrat de travail si vous avez au moins 53
ans à cette date.
Seules les périodes d'affiliation n'ayant pas déjà servi à ouvrir des droits sont prises en compte. Un jour
couvert par plusieurs contrats de travail vaut pour un jour travaillé.
Le nombre de jours travaillés est décompté à raison :
de 5 jours par semaine civile pour chaque période d'emploi égale à une semaine civile ;
du nombre de jours travaillés par semaine civile, dans la limite de 5 jours, lorsque la période
d'emploi est inférieure à une semaine civile.
Les périodes de suspension du contrat de travail ou de mise en disponibilité ne donnant lieu ni à
rémunération ni à indemnisation ne sont pas prises en compte (Fin de contrat de travail à compter du 1er
janvier 2018).
Votre allocation journalière est calculée à partir des salaires des 12 mois civils précédant le dernier jour
travaillé payé dès lors qu'ils n'ont pas déjà servi pour un précédent calcul.
Votre allocation est établie sur la base des éléments fournis par votre (vos) employeur(s), à partir de vos
anciens salaires bruts.
La durée minimale d'indemnisation est de 122 jours calendaires sauf en cas de rechargement.
Lorsque la condition d'affiliation minimale est remplie uniquement en heures, sans qu'il soit justifié du
nombre de jours travaillés minimum requis, la durée d'indemnisation est portée à 122 jours calendaires
(sauf en cas de rechargement). Dans ce cas, le salaire journalier de référence, permettant de calculer le
montant de votre ARE, est adapté afin de tenir compte de l'écart entre le nombre de jours travaillés
minimum fixé par la réglementation et le nombre de jours effectivement travaillés.
L'allocation cesse d'être versée dès lors que vous atteignez l'âge légal de départ à la retraite et que vous
justifiez du nombre de trimestres requis pour bénéficier d'une retraite à taux plein, ou lorsque vous
bénéficiez d'une retraite à taux plein pour carrière longue, inaptitude ou invalidité, même si la durée de vos
droits n'est pas épuisée.
Le point de départ de l'indemnisation
Un différé d'indemnisation est calculé en fonction des indemnités compensatrices de congés payés et des
indemnités de rupture supra légales versées par l'employeur.
Pôle emploi calcule :
Un différé congés payés correspondant aux congés payés non pris de la manière suivante :
*La valeur de ce diviseur est indexée sur l'évolution du plafond du régime d'assurance vieillesse de la
sécurité sociale visé à l'article L. 241-3 du code de la sécurité sociale et actualisé au 1er janvier de chaque
année.
Ce différé ne tient pas compte des sommes allouées par le juge.
Ce différé spécifique est plafonné à :
75 jours calendaires pour les ruptures de contrat pour motif économique ;
150 jours calendaires dans les autres cas.
S'il s'agit de votre première prise en charge dans les 12 derniers mois (ouverture de droit ou reprise de vos
anciens droits), un délai d'attente de 7 jours est ajouté à ce ou ces différés d'indemnisation.
Si vous remplissez les conditions d'ouverture d'un nouveau droit, aucune demande de réexamen ne sera
recevable tant que vous avez des droits en cours, excepté dans les situations suivantes :
Le droit d'option
Si le montant de votre allocation actuelle est inférieur ou égal à 20 euros ou si la nouvelle allocation
à laquelle vous pourriez prétendre est supérieure d'au moins 30% à l'ancienne, vous pouvez, sur
demande écrite, choisir entre continuer à percevoir vos allocations restantes ou bénéficier d'une
nouvelle ouverture de droit tenant compte de vos reprises d'activités.
Si votre droit actuel a été ouvert à la suite d'un contrat d'apprentissage ou de professionnalisation,
vous bénéficiez d'un droit d'option. A chaque nouvelle fin de contrat de travail, si les conditions sont
remplies, vous pouvez choisir entre continuer à percevoir vos allocations restantes ou bénéficier
d'une nouvelle ouverture de droit tenant compte des périodes de travail effectuées postérieurement
à votre contrat d'apprentissage ou de professionnalisation.
Dans les deux cas, si vous choisissez le nouveau droit, l'option est irrévocable et entraîne la perte
de votre ancien droit, y compris l'allongement acquis au titre des périodes de formation
indemnisées dont peuvent bénéficier les demandeurs d'emploi âgés de 53 à 54 ans à la date de la
fin du contrat de travail.
Une démission non légitime a pour effet d'interrompre le versement de votre allocation sauf :
si vous justifiez de moins de 65 jours travaillés ou 455 heures travaillées depuis la date de la
dernière ouverture de droit ou depuis la dernière date à laquelle les allocations vous ont été
refusées ;
ou si votre dernière activité a duré moins de 6 jours travaillés ou représente moins de 17 heures par
semaine ;
ou si vous disposez d'un reliquat d'une période d'indemnisation vous donnant droit au versement
des allocations jusqu'à l'âge auquel vous avez le droit à la retraite à taux plein, et au plus tard
jusqu'à l'âge prévu au 2e de l'article L. 5421-4 du code du travail.
Toute démission non opposée dans les conditions ci-dessus ne peut l'être ultérieurement.
En cas de démission non légitime, vous pouvez saisir l'instance paritaire à compter du 122e jour suivant la
date de votre démission ou la date du dernier jour indemnisé, sauf si vous justifiez d'au moins 65 jours
travaillés (ou 455 heures travaillées) au titre d’une activité perdue depuis cette démission.
Si l'instance paritaire rend une décision favorable, la reprise du versement de vos allocations prendra effet
au 122e jour, si vous êtes inscrit comme demandeur d'emploi.
L'exercice d'une activité professionnelle en cours d'indemnisation vous permet, sous certaines conditions,
de cumuler votre allocation avec vos rémunérations et de vous constituer de nouveaux droits à l'assurance
chômage si cette activité est salariée.
Dans ce cas, 70% de votre rémunération mensuelle d'activité reprise sont déduits du montant mensuel brut
de votre allocation. Les conditions pour bénéficier de ce cumul sont les suivantes :
vous devez rester inscrit sur la liste des demandeurs d'emploi et déclarer mensuellement votre
situation et les activités exercées dans la période ;
le cumul du salaire issu de l'activité reprise et de l'allocation ne peut pas dépasser le salaire
antérieur brut ayant servi au calcul de l'allocation.
Un outil de simulation du complément de l'ARE est disponible dans votre espace personnel et dans
l'application mobile « Mon espace ».
A compter du 1er janvier 2018, en cas de reprise d'une activité professionnelle non salariée le cumul de
votre allocation avec vos rémunérations s'effectuera selon les modalités suivantes :
lorsque les rémunérations tirées de cette activité sont connues (et déclarées mensuellement lors de
l'actualisation), vous pouvez prétendre à un paiement provisoire. A réception de vos justificatifs de
rémunération, une régularisation sera effectuée ;
lorsque les rémunérations tirées de cette activité ne sont pas connues, l'allocation mensuelle
correspond à 70% de l'allocation mensuelle normalement due. A réception de vos justificatifs de
rémunération, une régularisation sera effectuée.
Cette aide peut vous être versée si vous justifiez de l'obtention de l'aide aux chômeurs créateurs ou
repreneurs d'entreprise (ACCRE).
Le premier versement de l'aide est effectué à l'expiration des différés d'indemnisation et du délai d'attente.
Cette aide ne peut être servie simultanément au cumul d’une allocation d'aide au retour à l'emploi.
A la date d'épuisement de vos droits, vous pourrez éventuellement bénéficier d'un rechargement à
condition de justifier à cette date d'au moins 150 heures travaillées au titre d'une activité salariée perdue.
Si à cette date vous totalisez moins de 150 heures travaillées, vos droits à l'allocation de solidarité
spécifique seront examinés.
Vous pourrez toujours bénéficier d'une nouvelle ouverture de droits à l'ARE postérieurement à votre fin de
droits si vous justifiez notamment d'au moins 88 jours travaillés ou 610 heures travaillées.
* Sauf pour les allocataires dont l'indemnisation relève d'une convention de gestion conclue entre son
ancien ministère et Pôle emploi.
** Sauf pour les allocataires relevant de l'Annexe 9 chapitres 2 et 3 au règlement général de l'assurance
chômage.