Centrale MP 2020-Correction
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n
Ainsi f ∗ δ = f et f = δ ∗ f car (δ ∗ f ) (n) = δ(1)f
X
n
1 + δ(d)f = f (n)
d
d|n,d6=1
3. Soit f, g ∈ A. Soit n ∈ N∗ .
Cn −→ Cn
L'application est bijective de bijection réciproque elle-même. Ainsi
(d1 , d2 ) 7−→ (d2 , d1 )
X X
(f ∗ g)(n) = f (d1 )g(d2 ) = g(d2 )f (d1 ) = (g ∗ f )(n)
(d1 ,d2 )∈Cn (d2 ,d1 )∈Cn
De plus, ∗ est commutative (3), associative (4) et admet un élément neutre (1).
Soit f, g, h ∈ A. Soit n ∈ N∗ . On a :
X n X n X n
[(f + g) ∗ h] (n) = (f (d) + g(d)) h = f (d)h + f (d)h = [(f ∗ h) + (f ∗ g)] (n)
d d d
d|n d|n d|n
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i=1 i=1
En conclusion f = g
7. bien dénie : Soit (d1 , d2 ) ∈ Dn × Dm .
On peut écrire n = d1 q1 et m = d2 q2 avec q1 , q2 ∈ N∗
donc nm = (d1 d2 )(q1 q2 )
d'où d1 d2 | nm et ainsi d1 d2 ∈ Dmn
donc π est bien dénie.
injective : Soit (d1 , d2 ) et (e1 , e2 ) ∈ Dn × Dm tels que π(d1 , d2 ) = π(e1 , e2 )
On a d1 d2 = e1 e2 ainsi e1 | d1 d2
Comme n ∧ m = 1, donc n et m n'ont aucun facteurs premiers en commun
comme e1 | n et d2 | m, alors e1 et d2 n'ont aucun facteurs premiers en commun
donc e1 ∧ d2 = 1. Ainsi avec le théorème de Gauss, e1 | d1
et de façon analogue d1 | e1
comme d1 ∈ N et e1 ∈ N, on a e1 = d1
puis on obtient (d1 , d2 ) = (e1 , e2 )
Ce qui prouve l'injectivité de π
surjective : Soit d ∈ Dmn .
r s
On écrit les décompositions en facteurs premiers de n et m : n = pαi i et m = qiβi
Y Y
i=1 i=1
Comme n ∧ m = 1, les pi sont distincts des qi et on peut écrire
r s
! !
α0 β0
avec 0 6 αi0 6 αi et 0 6 βi0 6 βi
Y Y
d= pi i qi i
i=1 i=1
r s
α0 β0
Je pose d1 = pi i et d2 = qi i de sorte que d = d1 d2 , d1 | n et d2 | m
Y Y
i=1 i=1
d'où (d1 , d2 ) ∈ Dn × Dm et π(d1 , d2 ) = d
Ce qui prouve la surjectivité de π
En conclusion π est bien dénie et réalise une bijection entre Dn × Dm et Dmn
8. On suppose que f et g sont deux fonctions multiplicatives. Alors f (1) = 1 = g(1) d'après 6 d'où
X 1
(f ∗ g)(1) = f (d)g = f (1)g(1) = 1 6= 0
d
d|1
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r
Y
g(n) = g (pαi i ) (∗)
i=1
k
Conclusion : On a bien une fonction g multiplicative vériant ∀k ∈ N∗ , ∀p ∈ P , g(pk ) = −
X
f (pi )g(pk−i )
i=1
On remarque que l'unicité a été établie.
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11. On a µ(1) = 1 6= 0.
Soit n, m ∈ N∗ tels que n ∧ m = 1. Montrons µ(nm) = µ(n)µ(m).
Si n = 1, alors on a bien µ(nm) = µ(m) = µ(n)µ(m). Si m = 1, c'est analogue.
Si n ou m n'est pas produit de nombres premiers distincts, alors il en est de même pour nm et on a
µ(nm) = µ(n)µ(m).
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et
k
X
(µ ∗ I) (pk ) = µ(pi )I pk−i = µ(1)I pk + µ(p)I pk−1 + 0 = pk − pk−1
i=0
15. Je note d0ij respectivement n0ij le terme général de D> respectivement M0 D> . On a
n
X n
X X X
n0ij = m0ik d0kj = m0ik djk = g(k) = g(k) = (g ∗ 1) (i ∧ j)
k=1 k=1 k|j,k|i k|(i∧j)
n
Ainsi le déterminant de M vaut bien det(M) =
Y
g(k)
k=1
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On remarque que la série h(k) converge absolument donc h tend vers 0 en +∞ d'où h est bornée.
X
+∞
h(k)
Ceci nous fournit M > 0 tel que ∀k ∈ N, |h(k)| 6 M et on rappelle que ∀s > 0, Lh (s) = = 0.
X
ks
k=1
étape 2 : Un résultat asymptotique.
+∞
h(k)
Pour p > 1, on pose Rp : s 7→
X
ks
k=p
Pour s > 1 et p > 2, à l'aide d'une comparaison série/intégrale, on a existences des membres et l'inégalité :
+∞ Z +∞
X M M
|Rp (s)| 6 6 dt
ks p−1 ts
k=p
M
car t 7→ est continue, positive, décroissante et intégrable sur [1, +∞[
ts
M(p − 1)1−s
donc |Rp (s)| 6 et ainsi Rp (s) = o ((p − 1)−s ).
s−1 s→+∞
1
On conclut que pour tout p ∈ N∗ , on a Rp+1 (s) = o s et donc
s→+∞ p
ps Rp+1 (s) −−−−→ 0
s→+∞
d'où h(1) = 0.
Hérédité : Soit p ∈ N∗ tel que ∀k ∈ [[1, p]], h(k) = 0. Montrons h(p + 1) = 0.
h(p + 1)
On a ∀s > 1, 0 = Lh (s) = + Rp+2 (s)
(p + 1)s
À l'aide de la relation asymptotique, on trouve
0 = (p + 1)s Lh (s) = h(p + 1) + Rp+2 (s) −−−−→ h(p + 1)
s→+∞
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d'où h(p + 1) = 0.
f (k) − g(k)
Conclusion : On a bien établi par récurrence que ∀k ∈ N∗ , = 0.
kR
On peut alors conclure que f = g
19. Soit s > max(Ac (f ), Ac (g)).
X f (p) X g(k)
Les séries et convergent absolument.
ps ks
p>1 k>1
+∞
!
X |f (p)g(k)| |g(k)| |f (p)|
Soit p > 1. La série converge par linéarité, de somme : (i)
X
k s ps ks ps
k>1 k=1
+∞
!
|g(k)| |f (p)|
Par linéarité la série converge (ii)
X X
ks ps
p>1 k=1
f (p)g(k)
Avec (i) et (ii), la famille est sommable
(pk)s (p,k)∈(N∗ )2
f (p)g(k)
en menant un calcul analogue avec la famille sommable on trouve :
X
= Lf (s)Lg (s)
(pk)s
(p,k)∈(N∗ )2
+∞
De plus, avec les Cn introduits avant 2,(N∗ )2 = Cn (union disjointe dénombrable)
[
n=1
Ainsi en eectuant une sommation par paquets on a (avec convergence absolue)
+∞
X X f (p)g(k)
Lf (s)Lg (s) =
(pk)s
n=1 2
(p,k)∈Cn
Soit n ∈ N. On a :
X f (p)g(k) X f (d)g (n/d) (f ∗ g)(n)
s
= s
=
2
(pk) n ns
(p,k)∈Cn d|n
+∞
(f ∗ g)(n)
donc Lf (s)Lg (s) = avec convergence absolue
X
ns
n=1
ainsi pour tout s > max(Ac (f ), Ac (g)), on a Lf (s)Lg (s) = Lf ∗g (s) et zôssi s > Ac (f ∗ g)
On ne s'est pas servi du fait que f ou g étaient multiplicatives.
donc
qij = 0 ⇔ i 6= σ σ 0 (j) ⇔ i 6= σσ 0 (j) et q(σσ0 (j))j = 1
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En remarquant que PIdn = In , on a donc Pρ Pρ−1 = PIdn = In . Ainsi Pρ ∈ GLn (K) et (Pρ )−1 = Pρ−1 .
On suppose que σ et τ sont des permutations conjuguées dans Sn . Ceci nous fournit ρ ∈ Sn tel que τ = ρσρ−1 .
Ainsi Pτ = Pρ Pσ Pρ−1 = Pρ Pσ P−1 ρ et Pσ et Pτ sont semblables
21. Soit k ∈ [[1, 7]]. On va établir que ργ1 (k) = γ2 ρ(k).
Premier cas : on a k 6∈ {1, 3, 7}. Alors ργ1 (k) = ρ(k)
Comme ρ(k) 6∈ {2, 6, 4} car ρ est injective, on a γ2 ρ(k) = ρ(k)
Deuxième cas : on a k = 1. Alors ργ1 (k) = ρ(3) = 6
et γ2 ρ(1) = γ2 (2) = 6.
Troisième cas : on a k ∈ {3, 7}. Alors de manière analogue au cas précédent ργ1 (k) = γ2 ρ(k).
Ainsi on a montré ργ1 = γ2 ρ et ainsi ργ1 ρ−1 = γ2
22. On considère γ = a1 a2 · · · a` et γ 0 = b1 b2 · · · b` deux cycles de Sn de même longueur ` > 2.
Il existe une bijection ψ : [[1, n]] \ {a1 , . . . , a` } −→ [[1, n]] \ {b1 , . . . , b` } car ces ensembles ont pour même cardinal
n − `. On dénit alors ρ sur [[1, n]] par
où γi(`) et βi(`) sont des cycles de longueur ` et avec la convention qu'un produit vide est Idn .
⇒ : On suppose que σ et τ sont conjugués dans Sn . Ceci nous fournit ρ ∈ Sn tel que ρσρ−1 = τ .
Pour un cycle γ = a1 a2 · · · a` , on a ργρ−1 = ρ(a1 ) ρ(a2 ) · · · ρ(a` ) .
Par ailleurs, l'application θ 7−→ ρθρ−1 est un automorphisme du groupe (S, ◦). donc
n c` (σ)
(`)
Y Y
τ= ργi ρ−1
`=2 i=1
où les ργi(`) ρ−1 sont des cycles de longueurs ` à supports disjoints car ρ est bijective. Ainsi
∀` ∈ [[2, n]], c` (τ ) = c` (σ)
et n n
X X
c1 (σ) = n − c` (σ) = n − c` (τ ) = c1 (τ )
`=2 `=2
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n
On a bien montré que χσ (X) = (X` − 1)c` (σ)
Q
`=1
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n n
26. On suppose que Pσ et Pτ sont semblables ainsi (X` − 1)c` (σ) = χσ (X) = χτ (X) = (X` − 1)c` (τ )
Q Q
`=1 `=1
2πi
Soit q ∈ [[1, n]]. Soit ω = exp ∈ Uq .
q
Soit ` ∈ [[1, n]].
Le théorème de la divisioneuclidienne
nous fournit (b, r) ∈ N tels que ` = bq + r et 0 6 r 6 q − 1.
r2πi
On a ainsi ω ` = ω r = exp donc ω ` − 1 = 0 ⇐⇒ r = 0 ⇐⇒ q | `
q
De plus les racines de X` − 1 sont au nombres de ` (les éléments de U` ), elles sont donc toutes simples.
donc ω est racine de X` − 1 si et seulement si q | ` et dans ce cas la multiplicité est 1
n n
Ainsi la multiplicité de ω dans (X` − 1)c` (σ) est
Q X
c` (σ)
`=1 `=1
q|`
n n
et il en est de même pour τ d'où
X X
c` (σ) = c` (τ )
`=1 `=1
q|` q|`
n
X n
X
xq = cj (σ)djq = c` (σ)
j=1 `=1
q|`
Par conséquent Tσ D = Tτ D
Or la matrice D est inversible car det(D) = 1 selon 16.
donc Tσ = Tτ et ainsi σ et τ sont conjugués d'après la remarque qui suit 22.
On a bien établi la propriété (S)
28. Soit u ∈ L(E). On remarque que pour une base B = (e1 , . . . , en ) de E et une permutation σ ∈ Sn , on a
MB (u) = Pσ ⇐⇒ ∀j ∈ [[1, n]], u(ej ) = eσ(j)
ainsi un endomorphisme est de permutation si et seulement il est représenté par une matrice de permutation
29. Il existe une base dans laquelle u est représentée par Pσ avec σ ∈ Sn . D'après 25, Pσ est semblable à une
matrice diagonale par blocs dont les blocs sont des matrices de la forme Γ` (` > 1), où Γ` est dénie ci-dessus
si ` > 2 et où Γ` = (1) si ` = 1.
Ceci nous fournit une base B, tel que MB (u) = diag(Γ`1 , . . . , Γ`p ) avec `1 , . . . , `p ∈ N∗ .
De plus on a vu en II que pour tout ` ∈ N∗ , la matrice Γ` a pour polynôme caractéristique X` − 1 qui est scindé
à racines simples dans C[X].
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Ceci nous fournit Q1 , . . . Qp matrices inversibles tel que pour i ∈ [[1, p]], Q−1
i Γ`i Qi est diagonale.
En posant Q = diag(Q1 , . . . , Qp ) ∈ Mn (C) et Q = diag(Q1 , . . . , Qp ),
0 −1 −1
Réciproquement on suppose que les matrices A et B diagonalisables ont même polynôme caractéristique.
A (respectivement B) est semblable à une matrice diagonale D = diag(λ1 , . . . , λn ) (respectivement
D0 = diag(µ1 , . . . , mun ) ) avec λ1 , . . . , λn , µ1 , . . . , mun ∈ C. Ainsi
n
Y n
Y
(X − λi ) = χD = χA = χB = χD0 = (X − µi )
i=1 i=1
Par unicité des racines et de leurs multiplicités dans un polynôme, il existe σ ∈ Sn tel que ∀i ∈ [[1, n]], λσ(i) = µi
Je considère d, l'endomorphisme canoniquement associé à D et B = (e1 , . . . , en ) la base canonique de Cn de
sorte que MB (d) = D. Je note B0 = (eσ(1) , . . . , eσ(n) ) qui est une nouvelle base de B.
On a MB0 (d) = diag λσ(1) , . . . , λσ(n) = D0
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On a alors n1 + n2 j + n3 j ∈ N.
En regardant la partie imaginaire puis la partie réelle, on a n2 = n3 puis n1 > n2 .
Ainsi la matrice de u dans une certaine base est diagonale par blocs avec des blocs de la forme diag 1, j, j
ou In1 −n2
Pour conclure comme ci-dessus, il sut de montrer que diag 1, j, j est semblable à une matrice de per-
mutation.
On considère σ = 1 2 3 ∈ S3 cycle de longueur 3.
ce qui permet de conclure comme ci-dessus que u est une matrice de permutation.
⇐ et k = 4 : On suppose que Tr(u) ∈ N et u4 = IdE .
Si n = 1, alors la matrice d'une homothétie de rapport λ ∈ N tel que λ4 = 1 donc en λ = 1 et toute
matrice de u est (1) matrice de Id{1} ∈ S1 .
On se place dans le cas où n > 2.
On considère u dont la matrice dans une base de E est la matrice diagonale diag(i, −i, 1, . . . , 1).
On a u4 = IdE et Tr(u) = n − 2 ∈ N
Par l'absurde si u était un endomorphisme de permutation notée σ .
Alors avec 25, on a
n
Y c` (σ)
(X − i)(X + i)(X − 1)n−2 = χu (X) = χσ (X) = X` − 1
`=1
Si c` (σ) 6= 0, alors comme −1 n'est pas de X` − 1, d ` est impair et donc i n'est pas racine de X` − 1.
Il y a là une contradiction. Ainsi u n'est pas un endomorphisme de permutation.
Conclusions :
Si u3 = IdE alors, u est un endomorphisme de permutation si et seulement si Tr(u) est un entier naturel
Si n = 1 et u4 = IdE alors u est un endomorphisme de permutation si et seulement si Tr(u) est un entier naturel
mais si n > 2 il existe un endomorphisme u qui n'est pas de permutation tel que u4 = IdE et Tr(u) ∈ N
Remarque : en temps limité, pour le cas k = 4, je me serais contenté du contre-exemple avec n = 2 ce qui est
largement susant.
33. On suppose que u est un endomorphisme de permutation.
Alors u est représenté dans une certaines base par la matrice Pσ avec σ ∈ Sn et donc
n
Y c` (σ)
χu = χσ = X` − 1
`=1
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On peut alors trouver une base de vecteurs propres de u dans laquelle les matrice est diagonale par blocs de
matrices diagonales tailles ` (1 6 ` 6 n) dont le polynôme caractéristique
est X` − 1.
Pour conclure , il sut de montrer que pour ` ∈ N∗ , la matrice diag (ω)ω∈U` est semblable à une matrice de
permutation (comme dans les questions précédentes)
On peut remarquer comme précédemment que tout cycle γ de longueur ` de S` convient.
En eet Pγ ∈ M` (C) et χγ (X) = X` − 1.
ainsi u est un endomorphisme de permutation si et seulement s'il vérie (a) et (b)
où (a) et (b) sont les deux conditions suivantes :
n
(a) il existe des entiers naturels c1 , . . . , cn tels que χu = (X` − 1)c` .
Q
`=1
(b) il existe N tel que uN = IdE .
34. Comme χu et χv sont dans C[X], ces polynômes sont scindé d'après d'Alembert-Gauss.
Ainsi u et v sont trigonalisables.
On note Sp(u) ∪ Sp(v) = {λ1 , λ2 , . . . , λp }
On note m1 , . . . , mp les multiplicités associées dans χu respectivement à λ1 , . . . , λp .
p p
On remarque que mi = n et χu (X) = (X − λi )mi et les mi ∈ N.
X Y
i=1 i=1
Alors u est représentable par une matrice triangulaire dans une base B avec mi occurrences de λi pour i ∈ [[1, p]].
Ainsi pour k ∈ N, uk est représentable par une matrice triangulaire dans une base B avec mi occurrences de
p
pour i ∈ [[1, p]] donc ∀k ∈ N, Tr mi λki .
X
λki uk
=
i=1
p p−1
X − λj
Soit j ∈ [[1, p]]. Je note Lj = ak Xk où les ak ∈ C.
Y X
=
λi − λj
i=1 k=0
i6=j
On a ∀i ∈ [[1, p]], Lj (λi ) = δi,j (symbole de Kronecker). Ainsi
p−1 p−1 X
p p p−1 p
!
X X X X X
k
ak Tr u = mi λki = mi ak λki = mi Lj (λi ) = mj
k=0 k=0 i=1 i=1 k=0 i=1
p p
donc χu (X) = (X − λi ) = (X − λi )ni = χv (X)
Y Y
mi
i=1 i=1
d'où u et v ont même polynôme caractéristique
Autre méthode : On peut aussi le faire avec la matrice de Vandermonde de λ1 , . . . , λp et remarquer que
(m1 − n1 , . . . , mp − np ) est dans le noyau d'icelle.
C'est sans doute plus court.
35. ⇒ On suppose que u est un endomorphisme de permutation.
Alors u peut être représenter par une matrice diagonale par blocs dont les blocs diagonaux sont de la
forme Γ` avec ` ∈ [[1, n]] selon 28 et 25.
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Pour ` ∈ [[1, n]], je note c` le nombre d'occurrences du bloc Γ` = Pγ où γl ∈ S` est un cycle de longueur `
n
Ainsi Tr(uk ) =
X
c` Tr Γk`
`=1
Si ` | k, alors comme Γk` = I` et dans ce cas Tr Γk` = `.
Si ` 6 |k, alors Γ` a pour polynôme caractéristique X` − 1 ainsi Γ` est semblable à diag(1, ω, . . . , ω `−1 ) où
`
1 − ωk
2πi
ω = exp . Comme ω 6= 1, on a Tr Γ` =
k k =0
` 1 − ωk
n
donc Tr(uk ) = `c` où les c` ∈ N.
X
`=1
`|k
n
⇐ On suppose l'existence des entiers naturels c1 , . . . , cn tels que, pour tout k ∈ N, Tr(uk ) = `c` .
X
`=1
`|k
n n
Pour k = 0, on trouve n = Tr(IdE ) =
X X
`c` = `c`
`=1 `=1
`|0
On peut alors considérer alors la matrice de permutation A ∈ Mn (C) diagonale par blocs dont les blocs
diagonaux sont les Γ` (avec ` ∈ [[1, n]]) avec une occurrence de c` .
On note B la matrice représentant u dans une base militaire.
Avec le travail fait dans le sens direct, on a
n
X
k
∀k ∈ N, Tr(A ) = `c` = Tr uk = Tr Bk
`=1
`|k
En utilisant 34 avec les endomorphismes canoniquement associés, A et B ont même polynôme caractéris-
tique.
or A est diagonalisable car A est une matrice de permutation et B l'est car u l'est.
donc selon 30, A et B sont semblables
donc A représente u dans une nouvelle base.
ainsi u est une matrice de permutation.
En conclusion :
n
u est un endomorphisme de permutation si et seulement si ∃c1 , . . . , cn ∈ N, ∀k ∈ N, Tr(uk )
X
= `c`
`=1
`|k
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n
Si i > 1 et j > 1 : alors ci,j =
X
aik hkj = 1hij + 0 = hij
k=1
donc ci,j = 1 si et seulement si i|j et sinon ci,j = 0
On remarque dans ce cas si i > j , ci,j = 0 et que si i = j , alors ci,j = 1.
Si i = 1 et j > 1 : alors en utilisant la partie I et en particulier la question 12 :
n
X n
X X
c1,j = a1k hkj = µ(k)hkj = µ(k)1(j/k) = δ(j) = 0
k=1 k=1 k|j
En développant le déterminant la matrice Hn selon cette ligne, on a det (Hn ) = M(n) det(T) où T = (cij )26i,j6n ∈
Mn−1 (C)
À l'aide des calculs des coecients de Cn , la matrice T est triangulaire supérieure avec 1 comme seuls coecients
diagonaux
ainsi det Hn = M(n)
n n
37. Je note Bn (λ)(λIn − Hn ) = (rij )16i,j6n de sorte que : ri,j = bik hkj .
X X
bik (δk,j λ − hkj ) = λbij −
k=1 k=1
n n n
Si i = j = 1 : alors r1,1 = λb1,1 −
X X X
b1k hk1 = λb(1) − b(k)hk1 = λ − b(k)
k=1 k=1 k=1
n
Si i > 1 et j = 1 : alors ri,1 = λbi1 −
X
bik hk1 = 0 − hi1 − 0 = −1
k=1
n
Si i > 1 et et : alors ri,j = λbij −
X
j>1 i 6= j bik hkj = λδij − hij − 0 = λδij − hij = −hij
k=1
donc ri,j = −1 si et seulement si i|j et sinon ri,j = 0
On remarque dans ce cas si i > j , ri,j = 0.
Si i = j > 1 : ri,i = λ − hii = λ − 1
n
λ
Si i = 1 et j > 1 : r1,j = λb(j) −
X X X
b(k)hkj = b(d) − b(k) − b(j) = 0
λ−1
k=1 d|j, d6=j k|j, k6=j
Ainsi en calculant le déterminant de la matrice Bn (λ)(λIn −Hn ), on a un calcul analogue à la question précédente,
les coecients diagonaux de la matrice triangulaire de taille n − 1 devenant λ − 1. Ainsi
n
!
X
det (Bn (λ)(λIn − Hn )) = λ− b(k) (λ − 1)n−1
k=1
La matrice Bn (λ) étant triangulaire, on a det (Bn (λ)) = b(1) × 1n−1 = 1 car b(1) = 1
n
Ainsi : χn (λ) = 1 det (λIn − Hn ) = (λ − 1)n − (λ − 1)n−1
X
b(j)
j=2
38. Soit n ∈ N∗ . On a :
X X X X
(f ∗ b) (n) = f (d)b(n/d) = (1 + w) δ(d)b(n/d) − w 1(d)b(n/d) = (1 + w)b(n) − w b(n/d)
d|n d|n d|n d|n
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Comme d ∈ Dn 7→ n
d ∈ Dn est une bijection de bijection réciproque elle même, on
X X
(f ∗ b) (n) = (1 + w)b(n) − w b(d) = b(n) − w b(d)
d|n d|n ,d6=n
k>2
Hérédité : Soit m X
∈ tel que la propriété
N∗ soit vraie.
Alors les séries w1 D1 (p)p−s et wm Dm (q)q −s convergent de sommes respectives A(s) et A(s)m .
X
p>2 q>2
Pour p > 2, la série wm+1 D1 (p)Dm (q)(pq)−s converge de somme A(s)m w1 D1 (p)p−s par linéarité
X
q>2
p>2
Comme la famille m+1 D1 (p)Dm (q)(pq)−s p,q>2 est à terme positifs, cette famille est sommable de somme
w
X
wm+1 D1 (p)Dm (q)(pq)−s = A(s)m+1
p>2
q>2
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Centrale Mathématiques 1 Un corrigé 2020
k=2
Ainsi par théorème de sommation par paquets : on a
+∞ X
X +∞ X
X
−s
A(s) m+1
= w m+1
D1 (p)Dm (q)(pq) = wm+1 D1 (p)Dm (q)k −s
k=2 (p,q)∈Ik k=2 (p,q)∈Ik
Pour décomposer un entier k > 2 en m + 1 facteurs > 2, on commence par choisir un diviseur p > 2 et tel
que k/p > 2. Puis on décompose k/p en m facteurs > 2. On obtient alors
X X X
Dm+1 (k) = Dm (k/p) = D1 (p)Dm (k/p) = D1 (p)Dm (q)
p|k p|k (p,q)∈Ik
26p6k/2 26p6k/2
+∞
donc wm+1 Dm+1 (k)k −s et on a bien la convergence de
X X
A(s)m+1 = wm+1 Dm+1 (k)k −s
k=2 k>2
+∞
Conclusion : On a bien ∀m ∈ N∗ ,
X
A(s)m = wm Dm (k)k −s
k=2
Comme ∀k > 1, ∀m > 2, m−s wk Dk (m) > 0, la famille est sommable et on peut donc appliquer Fubini :
+∞ X
+∞ +∞ +∞
1 X X X
=1+ m−s wk Dk (m) = 1 + m−s wk Dk (m)
Lf (s)
m=2 k=1 m=2 k=1
+∞ blog2 mc
1
donc
X X
−s
=1+ m wk Dk (m)
Lf (s)
m=2 k=1
1
Dans le cas où λ < 1 et w < 0, on travaille avec λ0 = 2 − λ et w0 = 0 = |w| pour établir les sommabilité
λ −1
des diérentes familles doubles. Ensuite la sommabilité étant acquise, les calculs (sommation par paquets et
Fubini) restent valables et on a bien, dans tous les cas :
+∞ blog2 mc
1
pour s réel susamment grand,
X X
−s
=1+ m wk Dk (m)
Lf (s)
m=2 k=1
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blog2 mc
41. Je dénis c ∈ A par c(1) = 1 et pour m > 2, c(m) =
X
wk Dk (m)
k=1
1
De sorte que d'après la question précédente, pour s réel susamment grand, on a = Lc (s).
Lf (s)
En reprenant les notations du I.E et à l'aide de 19 (valable pour toute fonction arithmétique), on a Ac (Lc ) < +∞
et pour s assez grand
Lδ (s) = 1 = Lf (s)Lc (s) = Lf ∗c (s)
Dans la question 18, on remarque que l'égalité ci-dessus pour s assez grand, sut à obtenir l'égalité : δ = f ∗ c
donc comme l'anneau (A, +, ∗) est commutatif, f est inversible d'inverse c.
Or d'après 38, f est inversible d'inverse b.
Par unicité de l'inverse, on a donc
blog2 mc
X
∀m > 2, b(m) = wk Dk (m)
k=1
blog2 nc
donc χn (λ) = (λ −
X
1)n − (λ − 1)n−k−1 Sk (n)
k=1
42. Comme deux polynômes qui coïncident sur une innités de valeurs sont égaux, on a alors
blog2 nc blog2 nc
X X
χn = (X−1)n − (X−1)n−k−1 Sk (n) = (X−1)n−blog2 nc−1 (X − 1)blog2 nc+1 − (X − 1)blog2 nc−k Sk (n)
k=1 k=1
blog2 nc
Je note Q(X) = (X −
X
1)blog2 nc+1 − (X − 1)blog2 nc−k Sk (n)
k=1
De sorte que χn (X) = (X − 1)n−blog 2 nc−1 Q(X)
blog2 nc−1
et on a Q(1) = 0 −
X
0 − Sblog2 nc (n) = −Sblog2 nc (n)
k=1
n
Enn Sblog2 nc (n) = Dblog2 nc (m) or n > 2 donc 2 6 2blog2 nc 6 n. Ainsi
X
m=2
Sblog2 nc (n) > 0 + Dblog2 nc 2blog2 nc = 1
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