UE7 2020 Sujet
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UE7 2020 Sujet
UE 7 – MANAGEMENT
SESSION 2020
Avertissement
Si le texte du sujet, de ses questions ou de ses annexes vous conduit à formuler une
ou plusieurs hypothèses, il vous est demandé de la (ou de les) mentionner
explicitement dans votre copie.
« LDC » est né en 1968 du rapprochement des familles Lambert, Dodard et Chancereul. À cette
date, la S.A. « LAMBERT », située à Sablé-sur-Sarthe (Sarthe), a en effet fusionné avec la S.A.
« DODARD CHANCEREUL », implantée à Saint-Denis d’Anjou (Mayenne). Ces deux entreprises
locales exerçaient une activité identique d’abattage de volailles dans des secteurs géographiques
complémentaires. Constatant l’évolution de la consommation et l’émergence de la grande
distribution, ce rapprochement permit à la nouvelle entité alors composée de 90 personnes de
croître et d’accompagner les besoins naissants de consommation. Dès lors, son activité se
développera et continuera d’évoluer au fil des années, vers la découpe de volailles, les élaborés de
volailles, puis vers le marché du traiteur.
Deux autres familles rejoindront ensuite le groupe : en 1989, la famille Guillet vient renforcer
l’activité de « LDC » en l’ouvrant à des secteurs géographiques complémentaires (l’entreprise était
implantée à Daumeray dans le Maine et Loire) ; puis en 2001, l’arrivée de la famille Huttepain
permet au groupe « LDC » de se développer en amont dans la production intégrée de volailles,
l’alimentation animale et les œufs.
Près de 50 ans plus tard, le groupe « LDC » est fort de plus de 20 000 salariés et de 77 sites de
production avec un chiffre d’affaires proche de 4 Mds €. Cette progression a en grande partie été
réalisée par croissance organique et croissance externe. Les marques ont également contribué à ce
développement.
Vous venez d’être embauché comme cadre financier par « LDC ». La performance du groupe ne doit
pas masquer que le marché de la volaille est difficile, avec une concurrence mondiale exacerbée et un
questionnement sur le bien-être animal. Le DRH lors de votre intégration, vous a demandé de lui
présenter un dossier sur vos « 100 premiers jours ». L’exercice doit vous permettre de mieux connaître
l’organisation, et d’apporter votre regard neuf sur sa stratégie. Il s’agit de donner votre sentiment,
extérieur car vous venez d’arriver, sur le fonctionnement de l’entreprise.
Votre mission consiste à réaliser une analyse pour le dossier demandé. Pour y parvenir vous
devez :
1. Repérer et justifier les évolutions stratégiques de « LDC ».
2. Caractériser et identifier la forme organisationnelle de « LDC ».
3. Analyser la pertinence du management du risque chez « LDC ».
4. Expliquer la façon dont les activités de « LDC » concourent à la création de valeur.
Dans le cadre de votre dossier, la direction générale vous consulte et attend votre réflexion
concernant le problème suivant :
Comment la prise en compte des parties prenantes peut-elle permettre à « LDC » de
construire une performance globale ?
Note au candidat
En réponse à cette question, il est attendu, une argumentation structurée s’appuyant sur le
contexte, vos compétences et vos connaissances (théoriques et factuelles).
Source : https://www.ldc.fr
Le conseil comporte cinq femmes (hors madame Aurélie Royer qui n’est pas comptabilisée pour le
calcul de la parité) en son sein. Les règles en vigueur depuis la promulgation de la loi n° 2011-103
du 27 janvier 2011 dite loi « Copé-Zimmermann » relative à « la représentation équilibrée des
femmes et des hommes au sein des conseils d’administration et de surveillance et à l’égalité́
professionnelle » qui requièrent que la proportion de membres de chaque sexe au sein du Conseil
ne puisse être inferieure à 40 % sont ainsi respectées.
Politique de diversité.
Le conseil poursuit les objectifs de maintenir la diversité et la complémentarité des profils tant en
termes d’expertise, d’expériences, d’équilibre femmes hommes, que d’un point de vue international.
Dimension internationale :
Pôle amont : achat, abattage, découpe de volailles certifiées « volaille française », achat
d’œufs de consommation et filière porc-bovin.
Pôle volaille : commercialisation des volailles à travers une offre variée en termes d'origine
géographique, de cahier des charges (label, certifiés, classique, bio, etc.) et de présentation
(carcasses entières, découpées, charcuterie de volaille, panés, produits élaborés, etc.).
Pôle traiteur : fabrication et commercialisation de plats cuisinés et produits exotiques
(Marie, Traditions d’Asie, Régalette, etc.).
Pôle International : exportation des produits du groupe. L'étranger (principalement
l'Espagne et la Pologne) constituait 2 % du chiffre d'affaires en 1999, et représente
aujourd'hui 10 % du chiffre d'affaires.
Source : Wikipédia.
« Vous êtes ici dans le cœur historique de « LDC », c’est là que tout a commencé ». Les yeux rivés
sur les photos en noir et blanc accrochées près de son bureau, Denis Lambert fixe l’abattoir de
volaille construit par son père, ici même, à Sablé-sur-Sarthe, cinquante ans plus tôt. « À l’époque, ils
étaient à peine 70 salariés… » raconte le patron, dans son QG à la déco terriblement seventies. «
Je n’ai jamais changé le mobilier, sourit le PDG en chemisette. Disons qu’on préfère investir dans
les machines ! » Un coup d’œil par la fenêtre, et on voit le résultat. Autour du siège, s’étalent
désormais 100 000 mètres carrés de production sur plus de 20 hectares. Un abattoir, un atelier de
découpe, deux usines, ou encore une immense plateforme logistique : chaque jour, plus de 100
camions en partent remplis de plats cuisinés « Marie », de poulets « Le Gaulois » ou d'œufs
« Loué ».
Car, si les trois lettres « LDC » ne vous disent probablement rien, vous connaissez forcément ses
marques. Avec « Traditions d’Asie » ou « Marie », le sarthois est d’abord un poids lourd des repas
tout prêts. Mais c’est surtout le roi du poulet. En supermarché, il se cache derrière trois des plus
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En France, en janvier 2013, des traces de viande de cheval sont retrouvées dans des lasagnes, du hachis
Parmentier et autres moussakas de différents industriels.
Cette méthode permet de mettre en synergie une stratégie d’évitement des risques (maîtrise ou
suppression) et une stratégie d’amélioration des performances. La méthodologie a été la suivante :
Identification des risques à partir d’un travail de recherche multisectoriel et au travers du filtre
des 7 thématiques de la norme ISO 26000, à savoir :
– gouvernance et performance économique ;
– loyauté des pratiques ;
– consommateur ;
– droits de l’homme ;
– relations et conditions de travail ;
– environnement ;
– communauté et développement local validé par un comité de pilotage RSE, constitué
de représentants des directions fonctionnelles et opérationnelles du groupe.
Évaluation avec le Comité de Direction (CODIR) Groupe, les directions fonctionnelles et
opérationnelles du groupe, des principaux risques identifiés au regard des activités du
groupe, de leur impact, de leur fréquence potentielle de survenance et/ou d’exposition et de
la maîtrise du groupe.
Évaluation avec le CODIR Groupe, les directions fonctionnelles et opérationnelles du
groupe, des principaux enjeux identifiés au regard des activités du groupe, de l’importance
potentielle pour le groupe et pour son écosystème et de la performance actuelle du groupe.
Consolidation des enjeux et des risques prioritaires.
Sélection et validation des thématiques prioritaires par le comité de pilotage RSE puis par le
CODIR Groupe.
Source : https://www.ldc.fr/wp-content/uploads/2016/06/Rapport-Financier-annuel-2018-2019.pdf
Le groupe LDC s’appuie sur des valeurs fortes, communes dès l’origine, et qui s’enrichissent au fur et
à mesure de la croissance du Groupe :
– le travail : nous aimons le travail bien fait, bien organisé, les actions concrètes qui
permettent de régler les difficultés au quotidien par l’implication de l’encadrement et des
salariés ;
– l’innovation : depuis toujours, nous créons, nous inventons dans tous les domaines :
produits, technique, social. Nous avons toujours le même objectif : améliorer les équilibres
matière, la qualité et les conditions de travail ;
– la responsabilité : être responsable, c’est agir et décider dans l’intérêt de l’entreprise. C’est
investir pour l’avenir, la sécurité et la santé de nos collaborateurs, ainsi que la pérennité du
Groupe, tout en préservant l’environnement ;
– le respect : ce respect, c’est lui que nous avons notamment pour les clients, les salariés et
les éleveurs. Respecter, c’est écouter, accepter l’erreur, privilégier le travail en équipe,
fonder notre richesse sur nos différences et nos complémentarités ;
– la performance : être performant, c’est partager les bonnes pratiques et favoriser les
démarches d’amélioration continue. C’est également promouvoir la culture du résultat, tout
en acceptant la remise en cause ;
– la simplicité : l’humilité est un des fondements de cette simplicité caractéristique de notre
Groupe. Il est également important pour chacun de rester accessible, d’aller à l’essentiel.
Enfin être simple, c’est bien entendu avoir du bon sens.
La vision du groupe « LDC » repose sur une ambition forte - être un groupe qui développe de la
valeur dans les territoires dans lesquels il est implanté. L’écoute des clients et de son écosystème a
toujours fait partie intégrante de la stratégie du groupe. Le groupe « LDC » est un catalyseur auprès
de ses filiales pour les encourager à proposer des produits toujours plus innovants, plus sains et
plus durables. Le projet du groupe « LDC » s’articule au travers de trois axes fondamentaux :
– bien nourrir les consommateurs avec des produits de qualité, accessibles, sains et
respectueux de l’environnement, issus de filières responsables qui contribuent au
développement des territoires ;
– satisfaire les besoins de nos clients en leur apportant durablement qualité, service, proximité
et innovation ;
– faire que les femmes et les hommes, qu’ils soient collaborateurs ou partenaires de la filière
se sentent bien au contact de l’entreprise en privilégiant écoute, respect et partage des
performances.