Cours Hydraulique Générale 2
Cours Hydraulique Générale 2
Cours Hydraulique Générale 2
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+ #$ +
&'
=
!
+ #) +
&' Hydraulique
Générale II
(3èmeLicence
Hydraulique)
Ce cours est destiné aux étudiants de 3ème année licence de la filière d’hydraulique. L’objectif
de cette matière est de fournir les bases nécessaires à la compréhension et au calcul des
phénomènes présents en hydraulique, au génie de l’eau et de l’environnement, en particulier
ceux rencontrés en assainissement, en canaux et en rivière et dans les réseaux de de collecte et
distribution.
Le contenu de ce cours est conforme au canevas 2018/2019 dont les chapitres sont donnés ci-
dessous.
Chapitre I :
Equation des quantités de mouvement
I.1 Théorème de la quantité de mouvement "Théorème d’Euler"………. 01
I.2 Équation intégrale de la quantité de mouvement …………………….. 01
I.3Coefficient de correction de la quantité de mouvement………………. 03
I.4 Application du théorème de quantité de mouvement…………………. 04
I.4.1Action d’un jet sur une plaque…………………………………... 04
I.4.2 Action d’un jet sur un coude……………………………………. 08
Chapitre II :
Ecoulement à travers les orifices et les ajutages
II.1 Écoulement à travers les orifices……………………………………... 12
II.1.1 Définition………………………………………………………… 12
II.1.2 Classification des orifices……………………………………… 12
II.1.3 Calcul du débit à travers l’orifice…………………………….. 14
II.1.3.1 Orifice dénoyé…………………………………………… 14
II.1.3.2 Orifice no yé.…………………………………………….. 18
II.1.4 Vidange d’un réservoir muni d’un orifice……………………. 19
II.1.4.1 Cas général………………………………………………. 19
II.1.4.2 Cas d’un réservoir cylindrique vertical………………. 20
II.2 Écoulement à travers les ajutages…………………………………….. 21
II.2.1 Définition………………………………………………………… 21
II.2.2 Calcul du débit à travers l’ajutage…………………………….. 21
II.2.2.1 Ajutages cylindriques extérieurs………………………. 21
II.2.2.2 Ajutages cylindriques intérieurs (rentrants)…………. 22
II.2.2.3 Ajutages conique convergent…………………………... 23
II.2.2.4 Ajutages conique divergent……………………………. 23
Chapitre III
Ecoulements dans les conduites en charge
III.1 Définition………………………………………………………………. 25
III.2 Calcul h ydraulique d’écoulements dans les conduites en charge… 25
III.2.1 Conduite simple………………………………………………… 25
III.2.2 Conduite en série……………………………………………….. 25
III.2.3 Conduite en parallèle………………………………………….. 26
III.3 Les réseaux de distribution……………………………………………. 27
III.3.1 réseaux ramifies………………………………………………… 27
III.3.2 Réseaux mailles………………………………………………… 28
III.4 Réseaux de conduites comportant une pompe ou une turbine……. 32
III.4.1 Pompes…………………………………………………………. 32
III.4.1.1 Définition……………………………………………… 32
III.4.1.2 Classification des pompes…………………………... 33
III.4.1.3 Caractéristiques générales des pompes……………. 34
III.4.1.4 Couplage des pompes………………………………… 38
III.4.2 Turbine………………………………………………………….. 39
III.4.2.1 Définition……………………………………………... 39
III.4.2.2 Les différents t ypes de turbines…………………….. 40
III.4.2.3 Caractéristiques générales des turbines……………. 40
Chapitre IV
Ecoulement à surface libre
IV.1 Définition……………………………………………………………….. 44
IV.2 Classification des écoulements a surface libre……………………… 44
IV.3 Paramètres h yd rauliques de la section transversale des canaux….. 46
IV.3.1 Définition……………………………………………………….. 46
IV.3.2 Type de canaux…………………………………………………. 46
IV.3.3 Géométrie des canaux …………………………………………. 47
IV.4 Equation de base d’un écoulement a surface libre…………………. 48
IV.4.1 Equation de continuité…………………………………………. 48
IV.4.2 Equation de l’énergie………………………………………….. 50
IV.4.3 Conditions d’écoulement uniforme………………………….. 54
IV.4.4 Equation du régime uniforme………………………………… 55
IV.4.4.1 L’équation de Chéz y………………………………….. 55
IV4.4.2 L’équation de Manning ……………………………….. 56
IV4.4.3 Autres formules d’écoulements………………………. 57
IV.4.4.4 L’écoulement critique………………………………… 57
IV.4.4.5 La hauteur critique…………………………………….. 59
IV.4.4.6 La pente critique………………………………………. 59
IV.4.4.7 Calcul de la hauteur normale………………………… 60
Chapitre I : Equation des quantités de mouvement 1
Chapitre I
Equation des quantités de mouvement
∑ = (I.01)
Avec :
- : quantité de mouvement ;
- v : vitesse ;
- Fex : force extérieure du système solide ;
- m : masse du système solide.
Ce théorème permet de déterminer les efforts exercés par le fluide en mouvementsur les
objets qui les environnent.
= − (I.02)
Ou : dFxest la force nette exercée sur le fluide dans la direction X.
Si [u2–u1]> 0 ; la quantité de mouvement sortant est plus grand que la quantité de
mouvement entrant dans le tube de courant dans la direction X. Il en résulte une force positive
dFx exercée de gauche à droite.
On peut écrire de manière identique l’équation de la variation de la quantité de mouvement
dans les autres directions Y et Z :
= −
= −
= −
(I.03)
= = − = # $ − # $
" " " " "
! ! ! ! !
= = − = # $ − # $ (I.04)
" " " " "
! ! ! ! !
= = − = # $ − # $
" " " " "
Avec : dS1 et dS2 sont les surfaces élémentaires des sections des tubes de courant aux coupes
A-A et B-B respectivement; et V1 et V2 sont les vitesses moyennes à l’entrée et à la sortie du
volume de contrôle.
Pour un fluide incompressible, et si la vitesse et ses différentes composantes ne varient pas
d’une manière signifiante à l’entrée et à la sortie du volume de contrôle; les expressions (I.04)
peuvent être écrites sous la forme :
= #$ − #$ = −
= #$ − #$ = − % = # −#
= #$ − #$ = −
(I.05)
Remarque :
Les forces exercées par le fluide sur son entourage dans les directionsX, Y et Z sont selon la
troisième loi de Newton égales en magnitude mais opposées en direction à Fx, Fy et
Fzrespectivement.
Eqalant les deux expression (I.06) et (I.07), on obtient pour un fluide incompressible :
!
1
+= - . $
$ ̅
(I.08)
"
/
=+ 1# − # 2
0
(I.09)
Dans la pratique, les écoulement sont souvent turbulents, une approximation de β≈1 se
justifie donc.
Figure I.02 : Poussée d’un jet horizontal sur une plaque plane inclinée sur l’axe du jet.
Appliquons le théorème d’Euler à la portion de fluide comprise entre deux sectionsS1 et S2
situées respectivement à l’amont et à l’aval du point d’impact du jet et suffisamment éloignées de
celui-ci pour que la pression y soit égale à la pression atmosphérique (en supposant β=1).
La résultante des forces appliquées à cette portion de fluide est équivalente au système des
forces suivantes :
/
=− #
0
(I.10)
appliquée en S1 et opposée à# ;
/
=− #3456
0
(I.11)
/
− #3456 = −7
0
(I.12)
/
7= #3456
0
(I.13)
/
7= #
0
(I.14)
/ #
7= $# = 2 / $
0 20
(I.15)
7 #
= 2/
$ 20
(I.16)
R/S constitue, en quelque sorte, la pression dynamique par unité de section du jet. Cette
pression unitaire du jet est donc égale au double de la pression due à la vitesse.
Figure I.03 : Poussée d’un jet horizontal sur une plaque plane normale à l’axe du jet.
Figure I.04 : Poussée d’un jet horizontal sur une plaque courbe.
La poussée totale se calcule comme dans le cas d’une plaque plane, mais les forces F1 et
F2sont maintenant parallèles, de même sens et égales (en supposant toujours β =1).
/
= =− #
0
(I.17)
/
avec :
= ′ + ′′ = −2 #
02
(I.18)
/ #
7=2 # = 4/ $
0 20
(I.19)
La pression unitaire du jet R/S est donc le quadruple de la pression due à la vitesse (au lieu
du double pour une plaque plane).
Si la plaque se déplace avec une vitesse v<Vet parallèle à V, l’effort exercé par le jet est égal
à:
/
=2 #−
0
(I.20)
/
=>=2 #−
=
0
(I.21)
#
>? = /
20
(I.22)
Figure I.05 :Les vitesses d’un jet horizontal sur une plaque courbe.
/
7 =F # + E $G
0
(I.24)
7
7=
cos
J (I.25)
/
7 = 2F # + E $G sin 6
0
(I.26)
/
7=F # + E $G √2
0
(I.27)
E $ − 7 − E $L%3 6 (I.28)
/
# cos 6 − 1 = E $ − 7 − E $L%3 6
0
(I.29)
/
7 = $ E − E L%3 6 + # cos 6 − 1
0
(I.30)
/
#345 6 = 7 − E $ 345 6
0
(I.31)
/
7 = E $ sin 6 + #345 6
0
(I.32)
avec :
E ME #
=N =O
/ M
20
(I.33)
o Exemple 01 :
Un jet percute une plaque plane verticale
(d’épaisseur uniforme) au milieu (Fig I.08).
La plaque est suspendue par une articulation à la
partie supérieure. La masse de la plaque est de 10kg.
- Quelle est la force A à appliquer sur la plaque
pour qu’elle reste verticale.
- Si maintenant la plaque est libre, quel serait
l’angle α d’inclinaison de la plaque.
On donne : le diamètre du jet 25mm, avec une
vitesse de 10m/s, les dimensions de la plaque 20x20cm
Figure I.08 : Exemple 01.
et la masse volumique ρ= 1000 kg/m3.
o Solution :
- La force A à appliquer sur la plaque pour qu’elle reste verticale A = 24.53 N.
- L’angle α d’inclinaison de la plaqueα = 30°.
o Exemple 02 :
Un jet d’eau vertical de diamètre de D=8cm et de vitesse
V=10m/s frappe un disque pesant 17Kgf. Le jet est ensuite
dévie horizontalement dans toutes les directions (Fig I.09).
Déterminer la distance y à laquelle le disque se trouve en
équilibre.
o Solution :
- La distancey = 4.62m.
Chapitre II
Ecoulement à travers les orifices et les ajutages
a) b)
Figure II.02 :a) orifice à paroi mince ;b) orifice à paroi épaisse.
Suivant leurs formes les orifices sont classés en orifice circulaire, triangulaire,
rectangulaire ou carré.
a) b) c) d)
Suivant l’écoulement qui se fait à travers on distingue : orifice dénoyé, orifice noyé
partiellement et totalement noyé.
L’orifice est dit partiellement noyé quand le niveau de l’eau en aval est compris entre
le bord supérieur et le bord inférieur de l’orifice (Fig. II.04.b).
Un orifice est dit complétement noyé quand le niveau de l’eau en anal est supérieur
au point le plus haut de l’orifice (Fig.II.04.c).
a) b)
c)
Figure II.04 : a) Orifice dénoyé ; b) orifice noyé partiellement ; c) orifice totalement noyé.
On applique l’équation de Bernoulli le long d’une ligne de courant passant par un point1
quelconque à la surface libre du réservoir et par un autre point2quelconque situé près de l’orifice
dans le jet. En admettant que l’écoulement est permanent et que le liquide est parfait.
+ + = + +
2 2
(II.01)
= 2 (II.02)
Cette relation est connue sous le nom de formule de Torricelli, elle exprime que la
vitessethéorique du jet sortant d’un orifice ne dépend pas des propriétés de ce liquide, comme par
exemple son poids volumique γmais uniquement de la hauteur de la colonne de liquide au-dessus
de cet orifice H1.
= 2 (II.03)
La vitesse réelle Uréélest alors inférieure à la vitesse théorique Uth et le rapport φ est le
quotient de la vitesse réelle sur la vitesse théorique :
2
= =
é
2
(II.04)
Le débit réel du liquide au niveau de la section réelle du jet est cependant déterminé par la
relation :
é = (II.05)
Le coefficient de contraction (m<1) est défini par le rapport de la section du jet S2sur la
section de l’orifice S0.
= = (II.06)
= . (II.07)
é = 2 (II.08)
Ou
é = ! 2 (II.09)
Avec :
Cd : coefficient de débit,
! = . (II.10)
! = é / (II.11)
supprimée, le coefficient Cdˉ à appliquer serait lié, d’après les expériences de Bidone, au
coefficient Cdvalable pour une contraction complète, par les relations suivantes :
- Si l’orifice est rectangulaire :
= ! $1 + 0,15 )*
#
! (II.12)
= ! $1 + 0,13 )*
#
! (II.13)
Il est à noter que si l’on fait θ= 1 c’est-à-dire si l’on supprime toute contraction, on devrait
avoir Cdˉ≈ 1 en donnant à Cd les valeurs courantes.
Or dans le second cas (orifice circulaire) avec Cd0,62 on a Cdˉ=0,62 x 1,13 = 70.
La courbe Cdˉ (θ) donnée par la formule de Bidone est la droite D alors qu’en fait la courbe
Cdˉ a plutôt l’allure de Dˉ (Fig. II.07).
Il y a donc quelques réserves à faire sur l’emploi de ces formules, aussi pratiquement, pour
les vannes non noyées on adapte des formules déduites de l’expérience.
Voici par exemple celles de Poncelet valables pour des orifices non noyés réglés par des
vannes de fond en supposant la contraction supprimée sur le fond et les deux côtes (Fig. II.08).
a) b) c) d)
Dans le cas d’une vanne verticale on peut également utiliser la formule plus précise suivante
(Fig. II.09).
2
= ! . ,. - . .
1+
(II.13)
/0
Avec :
- : débit (m3/s) ;
- m: Coefficient de débit = 0,61 pour une vanne verticale avec contraction sur le bord
inferieur de la vanne ;
- e : force extérieure du système solide ;
- L : masse du système solide ;
- H1 : profondeur amont (m).
= !. . 2 (II.13)
Avec : H= H1 – H2
Si la section transversale est toujours assez grande pour que les vitesses des molécules
liquides à l’intérieur du réservoir soient constamment négligeables quand le niveau s’abaisse, on
a constamment pour toute hauteur d’eau h :
= !
̅. 2 ℎ (II.14)
Pendant le temps dt le niveau s’abaisse de dh ; soit Sh l’aire de la surface libre pour cette
hauteur h. L’équation de continuité s’écrit :
. 3=− . ℎ (II.15)
ℎ
Ou
!
̅. 2 . 3 = − .
√ℎ
(II.16)
!
̅. 2 . 3 = − 6 . ℎ
√ℎ
(II.17)
/
/
1
3= 6 . ℎ
d’ou
̅. 2 √ℎ
(II.18)
! /0
ℎ
!
̅. 2 . 3 = − .
√ℎ
(II.20)
1
!
̅. 2 . 3 = −2. √ℎ + (II.21)
1
!
̅. 2 . 3 = −2. 8√ − √ℎ9 (II.22)
2. .
7=
̅
! . 2
(II.23)
a) b) c) d)
Figure II.12 :ajutage : a) cylindrique extérieur, b) cylindrique intérieur
c) conique convergent, d) conique divergent.
+ + = + + + ∆;
2 2
(II.24)
Avec :
- V1 : la vitesse dans le plan 1-1 ;
- V2 : la vitesse dans le plan 2-2 ;
- ∆J : la perte de charge totale.
Dans ce cas la perte de charge totale∆J se réduit pratiquement à la perte de charge due au
rétrécissement brusque :
∆; = ;< = 0,5.
2
(II.25)
= !.
̅. 2. . avec Cd = 0,82 (II.27)
a) b)
o Exemple 01 :
o Solution :
- Le temps de vidange sera t = 258 s
o Solution :
- Q3= 0,0025 m3/s ;
- H1= 1,143 m ;
- H2= 0,303 m ;
- H3= 1,654 m.
Chapitre III
Ecoulements dans les conduites en charge
III.1 Définition :
Les écoulements en charge sont des écoulements confinés à l’intérieur d’un contenant, en
général une conduite. La pression à l’intérieur de ces écoulements peut être de beaucoup plus
élevé que la pression atmosphérique ou encore s’abaisser à des valeurs aussi faibles que la
pression de vapeur saturante. Même si la pression à l’intérieur de ce type d’écoulement peut
atteindre la pression atmosphérique, en aucun cas nous considéreronsla présence de surface libre
dans cette catégorie d’écoulement.
Dans ce cas, le débit ainsi que la vitesse de l’eau qui transite par cette conduite sont
constants d’un bout à l’autre.
8
− = ∆ = (III.01)
La perte de charge totale doit se répartir sur les trois pertes de chaque conduite :
− = ∆ +∆ +∆ (III.02)
= = = (III.03)
Sachant que :
∆ = avec = (III.04)
On a :
8
∆ = =
2
(III.05)
− = + + → − =( + + )
D’où :
−
= %
+ +
(III.06)
Se sont des conduites en liaison parallèles dont les longueurs et les diamètres sont différents,
comme le montre l’exemple de la figure III.03 :
− = ∆ =∆ =∆ (III.07)
Le débit se devise entre les trois conduites, comme l’équation III.02 ; de la relation entre ∆
et Qi (Eq. III.03), on trouve :
1 1 1 1
= '∆ → = '∆ + '∆ + '∆
' ' ' '
Donc :
1 1 1
=( + + )' −
' ' '
(III.08)
Le calcul d’un réseau ramifié s’effectue à partir des données de départ et qui sont : les
longueurs des tronçons du réseau, les débits en chaque tronçon et données topographiques.
Durant le calcul en doit assurer des pressions suffisantes et des vitesses optimales dans tout
le réseau. Dans le cas général, le débit d’une tuyauterie peut se composer du débit de transit Qtet
du débit de distribution continue Qd(Fig.III.05).
Débit de calcul :
III.3.2Réseaux mailles :
Comme dans le cas des réseaux ramifiés, le problème consiste à déterminer le débit dans
tous les tronçons qui, une fois connues, permettrons de calculer les charges en chaque point du
réseau. Il y a plusieurs méthodes de calcul parmi eux « la méthode de Hardy-Crosse ».
Méthode de Hardy-Cross :
Cette méthode repose sur l’approximation successive et elle se base sur les deux lois
suivantes :
- Première loi :
En un nœud quelconque des conduites, la somme des débits qui entrent à ce nœud est égale à
la somme de débit qui en sortent (Fig. III.07).
D’après le schéma :
= + 23 4 = + (III.10)
Cette loi est évidente est et est approchée de la loi de Krich-Hoff en électricité.
- Deuxième loi :
Le long d’un par cours orienté et fermé, la somme algébrique des pertes de charges est nulle
(ΣΔH = 0).
Cette loi appliquée au contour ABCD, ou l’orientation positive est donnée par le sens du
déplacement des aiguilles d’une montre, donné pour le sens d’écoulement de l’eau indiqué par les
flèches :
∆ , ,4 −∆ , ,4 =0
La méthode de Hardy-Cross consiste tout d’abord à se fixer dans chaque maille une
répartition arbitraire des débits ainsi qu’un sens supposé d’écoulement.
Ensuite, un diamètre arbitraire est choisi (optimal) et l’on calcul les pertes de charges
correspondante. Soit la maille suivante (Fig.III.08) :
= + = 4 (III.11)
Choisissons donc le diamètre avec les débits Q1 et Q2 qui engendreront les pertes de charges
ΔH1 sur ADC et ΔH2 sur ABC.
On doit alors vérifier, d’après la deuxième loi et compte tenu de l’orientation d’une maille :
Ordinairement, cette égalité n’est pas vérifier du premier est il est nécessaire de modifier la
répartition initiale supposée des débits Q1 et Q2 afin de rectifier en conséquence la valeur de ΔH1
et ΔH2.
Soit ΔQ1 la valeur dont il est nécessaire de modifier le débit. Pour arriver à ce but, si on
ajoute ΔQ1à Q1 par exemple il faudra la déduire de Q2 afin que la somme QA reste la même.
Par ailleurs on a :
5 = 23 5 = (III.13)
( +∆ ) − ( +∆ ) =0 (III.14)
− +
∆ =
2( + )
(III.15)
Et puisque :
5 5
= 23 = (III.16)
On obtient :
5 −5
∆ = − 78 78
26 :9 + ;
(III.17)
9 :
Puisque (ΔH1- ΔH2) c’est la somme des pertes de charges, en tenant compte du signe.
5 5 5
2< + = = 2> (III.18)
On aura définitivement :
∑5
∆ = −
2∑
78 (III.19)
:
En conséquence, dans une première approximation les nouveaux débits deviennent dans
l’exemple choisis :
+∆ 23 −∆ (III.20)
Si dans ce cas ces conditions, la deuxième loi n’est pas encore satisfaite, il faudra de
nouveau corriger les débits d’une valeur de ∆ calculée de la façon que nous venons de voir.
III.4.1.1 Définition :
Une pompe est une machine hydraulique qui aspire et refoule un liquide (l’eau, l’huile,
l’essence, etc …….) d’un point à un endroit voulu. La pompe est destinée à élever la charge du
liquide pompé.
a) b) c)
d)
= @ . B = @.
4
(III.21)
La hauteur manométrique Hm :
Considérons une pompe A refoulant un liquide de poids volumiqueγ avec un débit Q à une
hauteur Hgà l'aide d’une canalisation de longueur L et de diamètre D.
L'écoulement considéré va provoquer le long de la canalisation une perte de charge
∆HTrésultant des frottements le long de la canalisation et des pertes de charge locales (coudes,
robinets-vannes, crépine, clapets, etc….).
E @ E @
D + + + =D + + +∆
F 2 G-
F 2 -H-+, (III.22)
Avec : PA = PB = Patm , VA ≈ VB ≈ 0 et ZA – ZB = Hg
On trouve :
G- = +∆ -H-+, (III.23)
∆ -H-+, = ∆ +∆ I
Soit : (III.24)
:
Avec :∆ = et ∆ I = J 2 4
Rendement de la pompe η :
Le rendement η d’une pompe se calcule comme le rapport de la puissance utile Pu (puissance
hydraulique) et la puissance absorbée Pa (Puissance fournie sur l’axe de la pompe).
EL
K=
E+
(III.25)
EL = F G- (III.26)
NPSHrequis : la hauteur générée par la pompe chute alors, ainsi que la puissance absorbée,
les vibrations et le bruit augmentent, et on peut constater une érosion, principalement dans
la roue, sous forme de cratères caractéristiques. Un maintien de la pompe dans ces
conditions de fonctionnement peut entraîner sa destruction.
Où
- Patm : la pression atmosphérique (10 m.c.e).
- Hga : la hauteur géométrique d'aspiration.
- ∆Ha : la perte de charge dans la conduite d'aspiration.
En pratique, pour qu’une pompe fonctionne sans cavitation, il faut vérifier que le
NPSHdisponible et supérieure du NPSHrequis(NPSHdisponible>NPSHrequis).
Point de fonctionnement :
= = =⋯= (III.29)
S = + + + ⋯+ (III.30)
Pompe en parallèle :
Des pompes en parallèle fournissent la même hauteur de refoulement. Le débit total donné
par toutes les pompes est la somme des débits(Fig. III.16):
= = =⋯= (III.31)
S = + + + ⋯+ (III.32)
a) b)
Figure III.18 :a) Turbines à réaction (Turbines Kaplan), b) Turbines à action (Turbine Pelton).
E @ E @
+ +D − = + +D +∆
F 2 G-
F 2 -H-+,
(III.33)
ET = F G-
(III.34)
ET
EQ =
K
(III.35)
o Exemple 01 :
Soit deux conduites montées en parallèles.
Déterminer les débits Q1 et Q2.
On donne ; Q=Q1 + Q2 =25l/s, L=30m, D1=50mm, λ1=0,04, L2=50m, D2=100mm, λ2=0,03, Kv=3
o Solution :
- Q1= 0,005 m3/s.
- Q2= 0,020 m3/s.
o Exemple 02 :
Deux réservoirs de stockage A et B
alimentent un troisième réservoir C suivant
le schéma ci-après :
o Solution :
- la cote du plan d’eau du réservoir C : ZC= 675,83 m.
o Exemple 03 :
Soit le réseau ramifie représenté la figure ci-dessous.
Calculer le débit de calcul Qcal.
o Solution :
Tableau III.02 :
Qcal (l/s)
Tronçon Qd (l/s) Qt (l/s)
Qcal= Qt+ 0,55Qd
o Exemple 04 :
Une pompe P alimente un château d’eau
à partir d’un puits à travers une conduite de
diamètre D= 200mm.
On donne :
- les altitudes :ZB=20 m, ZA= - 7 m,
- les pressions P1=P2=Patm ;
- la vitesse d’écoulement V = 0.6 m/s,
- l’accélération de la pesanteur g=9,81 m/s2
Travail demandé :
1) Calculer le débit Qde la pompe.
2) Calculer la puissance utile Pu de la pompe.
3) En déduire la puissance Pa absorbée par la
pompe sachant que son rendement est de
85%. Figure III.23 :Exemple 04.
o Solution :
- 1) le débit Q de la pompe = 0,019 m3/s.
- 2) la puissance utile Pu de la pompe = 5032,33 W.
- 3) la puissance Pa absorbée par la pompe = 6290,66 W.
Chapitre IV
Ecoulement à surface libre
IV.1 Définition :
Les écoulements à surface libre sont écoulements qui comportent une surface libre en
contact avec l’air, généralement soumise à la pression atmosphérique.
Cet écoulement peut se faire soit dans des canaux naturels tels que les (rivières,
ruisseaux,….etc.) ou dans des canaux artificiels qui sont réalisés par l’homme tels que les canaux
de drainage et d’évacuation.
. = (IV.01)
a) b)
Le mouvement est non permanent si la profondeur, Dh(t), ainsi que la autres paramètres
varient avec le temps. Par conséquent, le débit n’est pas constant.
Au sens strict, l’écoulement dans les canaux est rarement permanent. Néanmoins, les
variations temporelles sont souvent suffisamment lentes pour que l’écoulement puisse être
considéré comme permanent, du moins dans un intervalle de temps relativement court.
• Variabilité dans l’espace: le mouvement est uniforme si la profondeur, Dh, ainsi que les
autres paramètres, restent invariables dans les diverses sections du canal. La ligne de la pente
de fond Jjest donc parallèle à la ligne de la surface libreJw et l’on a Jj = Jw.
Le mouvement est non uniforme ou varié si la profondeur, Dh(x), ainsi que les autres
paramètres, changent d’une section à l’autre. La pente de fond diffère alors de celle de la
surface libre, ≠ .
Un mouvement varié peut être accéléré, ⁄ > 0, ou décéléré, ⁄ < 0, suivant que
la vitesse croit ou décroit dans le sens du mouvement.
Lorsque le mouvement est rapidement varié, la profondeur, , ainsi que les autres
paramètres changent brusquement, parfois avec des discontinuités. Cela se manifeste en général
au voisinage d’une singularité, telle qu’un déversoir, un rétrécissement, un ressaut hydraulique ou
une chute brusque.
Les types d’écoulement qu’on rencontre en hydraulique fluviale (Fig. IV.01 et IV.02)
peuvent être résumés ainsi :
uniforme 55555555
(
&
Ecoulement parmanent 0
' graduel
& non uniforme , // 0
% rapide
uniforme rare
( 1
&
Ecoulement non parmanent 0
' graduel
&non uniforme , // 0
% rapide
Les propriétés géométriques et hydrauliques des canaux naturels sont généralement assez
irrégulières.
Les canaux artificiels :sont les cours d’eau réalisés par l’homme sur ou sous terre tels
que : les canaux découverts construits au ras du sol (canaux de navigation, d’adduction et
d’évacuation, d’irrigation et de drainage) ou les canaux couverts dans lesquels les liquides
ne remplissent pas toute la section (tunnels hydrauliques, drains,……).
Les propriétés hydrauliques des canaux artificiels sont généralement assez régulières.
2 =
3
(IV.02)
4=
ℎ
(IV.03)
=
4
(IV.04)
On définit la pente d’un canal comme étant la tangente de l’angle d’inclinaison du lit par
rapport à l’horizontale. Comme cet angle est généralement très petit (La pente J varie
environ de quelque %).
Un canal prismatique est un canal dont la pente et la rugosité est la géométrie de la section
restent constantes dans la direction longitudinale du canal.
6 .ℎ
6 + 2ℎ 6 .ℎ 6 + 2ℎ
Rectangle
6 + :ℎ . ℎ
6 + 2ℎ . 91 + :; 6 + :ℎ . ℎ
6 + 2ℎ . √1 + :;
Trapèze
:. ℎ
2ℎ . 91 + :; : . ℎ;
2 . √1 + :;
Triangle
1 1 1 @AB =
=. = − @AB = ; D1 − E.
2 8 4 =
Cercle
8 ℎ; 2 24 ; . ℎ
4+ . 4 .ℎ 34 ; + 8ℎ;
3 4 3
Parabole
L’équation de continuité, qui est une des équations fondamentales de la mécanique des
fluides, exprime le principe de conservation de la masse.
La variation de la masse fluide contenue dans un volume donné pendant un certain temps
doit être égal à la somme des masses fluides qui y entrent, diminuées de celles qui en sortent.
Nous allons étudier l’écoulement non permanent, non uniforme et presque rectiligne d’un
fluide incompressible dans un canal à surface libre avec une faible pente de fond, entre deux
sections proches (Fig. IV.05) ; Q sera le débit entrant.
G
I J
G
(IV.05)
Cette variation de volume est le résultat d’une modification de la surface libre Gℎ⁄G entre
les deux sections pendant le temps dt, ce qui correspond à :
Gℎ
4
G
(IV.06)
G G
+ =0
G G
(IV.07)
Où dS = Bdh
On peut écrire la relation suivante pour une section donnée :
Q = US (IV.08)
G Gℎ G G Gℎ
+4 = + +4 =0
G G G G G
(IV.09)
G G Gℎ
+ + =0
G G G
(IV.10)
GK Gℎ G Gℎ Gℎ
+ =ℎ + + =0
G G G G G
(IV.11)
=0
(IV.12)
Si un débit supplémentaire sort (ou entre) dans le canal entre les deux sections, il faut
modifier l’équation IV.07 ainsi :
G G
+ ± KM = 0
G
(IV.13)
Q; R 3U
+ + ST = =V W
2P N N
(IV.14)
XY
;Z
- : la hauteur due à la vitesse.
T
[
- : la hauteur due à la pression.
- ST : la cote.
+ ST =
\] \∗
[ [
- :la hauteur piézométrique.
S
` = tan a = − ≈ sin a
Si h est la profondeur d’eau, la hauteur due à la pression sur le fond du canal est :
3
I J = ℎ cos a
N `
Pour des pentes faibles, soit α< 6° où Jf< 0.1, on prend cos a ≈ 1. Le système des
coordonnées xzest alors quasiment confondu avec le système de coordonnées x’z (Fig.
IV.06)
Dans un fluide parfait, chaque élément du fluide se déplace donc à la même vitesse,
c.-à-d. la vitesse moyenne dans la section U.
En utilisant ces approximations raisonnables, l’énergie totale dans une section est donnée par :
;
+ℎ+S =^
2P
(IV.15)
Pour l’écoulement à surface libre non permanent et non uniforme (graduellement varié) d’un
liquide réel, la différence de la charge totale entre deux sections d’une distance dx (Fig. IV.07)
est :
; ; ;
ac + ℎ + S = dac + eac fg + hℎ + ℎ] + hS + S]
2P 2P 2P
1G 1 ij 3
(IV.16)
+ +
PG PO
k lm
Z lU
- : le terme de l’énergie due à l’accélération dans la direction selon x.
= ℎs
k no q\
Z p qr
- le terme de la perte de charge due au frottement.
Les forces dues au frottement font apparaitre une dissipation de l’énergie totale en énergie
thermique. dP est le périmètre de l’élément de surface dSet τ0est la tension due aux forces de
frottement agissant sur la surface dPdx. Le terme intégral qui représente l’effet dû au frottement
s’écrit couramment hr.
; ;
ac =
2P 2P
(IV.17)
Où U est la vitesse moyenne dans la section. L’équation de l’énergie (équation IV.16) s’écrit
ainsi :
;
1G
e + ℎ + Sf = −ℎs +
2P PG
(IV.18)
1G G Gℎ
+ + − = −
PG PG G ` c
(IV.19)
L’équation IV.19 est l’équation dynamique pour un écoulement non permanent et non
uniforme dans un canal découvert.
La perte de charge hr doit être déterminée au moyen d’une formule du type Weisbach-Darcy,
Chézy ou autre. Ces formules sont strictement valables pour l’écoulement permanent uniforme,
mais il est en général admis qu’elles sont aussi valables pour l’écoulement non permanent ou non
uniforme.
G Gℎ
+ − = −
PG G ` c
(IV.20)
` = c
(IV.21)
La pente de fond Jf se confond avec la pente énergétique Je mais aussi avec la pente
piézométrique Jw. La vitesse moyenne U et la profondeur d’eau h sont constantes ; l’équation de
continuité est donnée par l’équation IV.12.
L’équation dynamique du mouvement (équation IV.19) peut aussi être obtenue en utilisant le
théorème de quantité de mouvement. On obtiendra pratiquement le même résultat, c.-à-d.
l’équation IV.19.
` = = c
(IV.22)
Donc on peut dire qu’un écoulement uniforme est possible si les conditions suivantes sont
assurées :
Le débit du canal est constant (Q = Cte).
Le canal est prismatique.
La profondeur du courant hest constante en toute sa longueur.
La pente du fond Jf est constante.
La rugosité du fond et des parois du canal est constante en longueur (n= Cte).
Les résistances locales sont absentes.
Il découle de ces conditions que l’écoulement uniforme doit remplir les égalités suivantes :
= V 92 `
(IV.23)
Où :
- U: La vitesse d’écoulement.
- C: Coefficient de Chézy.
- R: Le rayon hydraulique.
- Jf : La pente du fond du canal.
= V 92 `
(IV.24)
Où :
- λ : Coefficient de frottement qui dépend de la rugosité du canal et du nombre de
Reynolds de l’écoulement (d’une façon similaire au diagramme de Moody).
A partir de données expérimentales, Manning a développé une expression pour le coefficient
de Chézy où le coefficient de frottement intervient sans dimension :
a2 k⁄z
V =
B
(IV.26)
Où :
- n: La rugosité de la paroi de Manning et αest un coefficient d’unité qui vaut 1 en
système international.
IV4.4.2 L’équation de Manning :
1 ;⁄|
= 2 9
B { `
(IV.27)
1
= 2{; 9
⁄|
B `
(IV.28)
Description n
- Planches avec des joints mal soignés, enduits ordinaires, grès. 0,0125
- Terre très irrégulière avec des herbes, rivières régulières en lit 0,020
rocheux.
- Terre en mauvais état, rivières en lit de cailloux. 0,025
- Terre complètement à l’abandon, torrents transportant de gros blocs. 0,05 à 0,0667
Formule de Manning-Strickler :
= }~ 2{; 9
⁄|
`
(IV.29)
= }~ 2{; 9
⁄|
`
(IV.30)
1 k⁄z
}~ = 26 I J
(IV.31)
z€
Où :
Formule de Darcy-Weisbach :
Parfois, pour les conduites d’égout, on utilise cette forme de l’équation de Darcy-Weisbach :
8P2
= •
`
u
(IV.32)
; ;
‚ =ℎ+ =ℎ+
2P 2P ;
(IV.33)
En observant la figure IV.09, on constate que l’énergie spécifique est minimale lorsque la
hauteurd’écoulement est égale àhc la hauteur critique. Cette valeur peut être obtenue par
annulation de ladérivée de l’énergie spécifique par rapport à h.
‚ ;
= 1−
ℎ P | ℎ
(IV.34)
Sachant que :
=4 ℎ ℎ
(IV.35)
; |
=
P 4
(IV.36)
Ou encore :
;
=
2P 24
(IV.37)
;
= 1 = ƒs
9P
(IV.38)
Ce qui signifie bien, qu’un régime critique le nombre de Froude est égal à 1. Au-delà de
cette valeur, l’écoulement est en régime torrentiel et en deçà, il est en régime fluvial (Fig.IV.09).
S = b hc et B = b
D’où :
6 | ℎ„|
; ; k⁄|
= …B† ℎ„ = e ; f
P 6 P6
(IV.39)
Dans le cas général, il faut résoudre l’équation : IV.36 et IV.37 pour hcpar une méthode
itérative de type Newton-Raphson.
B; ;
= ; ; ‡⁄|
a 2
„
(IV.40)
Plusieurs volumes d’hydraulique proposent une méthode par essais et erreurs. Bien que
cetteméthode soit utilisable pour faire une évaluation rapide, il est difficile de l’introduire dans un
calculsystématique, surtout si l’on fait effectuer les calculs par un ordinateur.
o Exemple 01 :
Un canal à section rectangulaire doit
transporter un débit Q=0.40m3/s sans dépasser une
profondeur h=0.60m. Le canal, dont le coefficient
de Manning est n=0.016, est installé selon une pente
Jf = 0.05% Figure IV.10 :section de canaux –Rectangle-
Déterminer la largeur b du fond d’un canal.
o Solution :
- La largeur b du fond d’un canal : b = 1,1m.
o Exemple 02 :
Un canal ayant une section en forme de trapèze a
une largeur au fond b=5m et une pente longitudinale
Jf= 0.2%. La pente des berges est m=1. Le coefficient
de Manning est n=0.02. Calculer le débit Q
d’écoulement si la profondeur d’eau ne doit pas
Figure IV.11:section de canaux –Trapèze-
dépasser h=1m.
o Solution :
- le débit d’écoulement :Q= 11,23m3/s.
2. Carlier, M., " Hydraulique générale et appliquée ", Collection de la direction des
études et recherches d’électricité de France, Volume 14, 2emeEdition, Eyrolles, Paris,
France.1980.
4. Zella, L., " Hydraulique générale - Hydrostatique et hydrodynamique ", 2éme Edition
OPU, Algérie. 2015.
5. Kreme, N., Schthrenliht D., Alychey, Y., Yakovleva, L., "Hydraulique", 1ere Edition,
Traduction française édition MIR, Moscou. 1984.
6. Graf Walter, H., Altinakar, M,."Hydrodynamique une introduction", Volume 14, 2eme
Edition, Eyrolles, Paris, France. 1998.
7. Graf Walter, H., Altinakar, M,." Ecoulement permanent uniforme et non uniforme ",
Volume 16, 1ere Edition, Presse polytechnique universitaire romandes, Paris, France.
1993.