Systeme de Fichier Linux

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Université Abdelmalek Essaadi

Ecole Nationale des Sciences Appliquées Al Hoceima

Partie 2: Système de fichiers linux

Mohamed CHERRADI
Ingénieur d’Etat en Informatique
Email: [email protected]

Année Universitaire 2022 / 2023


2

Système de fichiers linux


Plan
3

2. L’arborescence du système de fichiers

6. La gestion des droits d'accès


7. Les flux de redirection
8. les systèmes de fichiers
Description du système de fichiers
4

 Les données sont normalement présentées à l'utilisateur et aux


programmes selon une organisation structurée, sous la forme de
répertoires et de fichiers.
 Pour pouvoir stocker ces données structurées sur un périphérique, il
faut utiliser un format qui les représente sous la forme d'une succession
de blocs de données : c'est ce qu'on appelle un système de fichiers.
L’arborescence du système de fichiers
5

Il s'agit d’une structure de données hiérarchique du type


arbre.
L’arborescence du système de fichiers
6

Voici l’arborescence typique d’un système GNU/LINUX


L’arborescence du système de fichiers
7

Quelques fichiers sensibles


 Ces fichiers sensibles sont des fichiers particulièrement importants, sur
lesquels repose une grande partie de la stabilité du système, voire de son
simple fonctionnement. Il est donc vivement recommandé de ne pas
modifier, encore moins d'effacer, ces fichiers, sans un luxe de précautions
et sans savoir très précisément ce que l'on fait.
 /etc/passwd Le fichier des utilisateurs et des mots de passe associés. Supprimez ce
fichier, et il vous sera impossible d'utiliser votre système !
 /etc/inittab Précise le mode de démarrage du système et les actions associées. La
suppression ou une altération malheureuse de ce fichier peut rendre le système
impossible à démarrer.
 /etc/fstab Liste des partitions utilisées par le système et selon quelle méthode il les
utilise. A ne pas toucher sans savoir ! Vous pourriez rendre votre système très instable.
L’arborescence du système de fichiers
8

 Différent symbole sont utilises pour designer des


répertoire
 Le « . » : Répertoire courante
 Le « .. » : Répertoire parent
 Le « ~ » : Répertoire personnel de l’utilisateur courant

 Les commandes pour parcourir et lister les


répertoires
 La commande « cd » permet de changer de répertoire
 La commande « ls » permet de lister un répertoire
 La commande « pwd » permet de connaître le rép. courant
L’arborescence du système de fichiers
9

 Exemple :

répertoire Se déplacer vers


personnel /etc/apache2

Root@ubuntu: ~# cd /etc/apache2 se déplacer vers le


Root@ubuntu: / etc/ apache2# cd .. dossier parent (/etc)
Root@ubuntu: /etc/# cd ~ Retourner dans le
Root@ubuntu: ~# pwd repertoire
/home/utilisateur personnel(/etc)
Montre le nom du
dossier de travail
courant
Les commandes de base pour les répertoires et les fichiers
10

Les commandes de base pour gérer les répertoires


 mkdir : créer un dossier.
ex: mkdir /truc/machin/toto  Créer le répertoire toto dans le répertoire /truc/machin/
mkdir -p /truc/machin/dede Forcer la création de la hiérarchie parente si elle n’existe pas
 rm -r : supprimer un dossier.

ex: rm –r toto  supprimer le dossier "toto" dans le répertoire courant.


rm -r /home/user1/documents/toto  Supprimer le dossier "toto" placé dans le répertoire
"/home/user1/documents".
cp -r /répertoire_source /répertoire_destination: copier des répertoires.
ex: cp -r /home/user1/document/test /home/cuser1/bureau/
 rmdir : supprimer un dossier vide (plus sûre que rm).

ex: rmdir Certification  La suppression du dossier vide nommé "Certification"


Les commandes de base pour les répertoires et les fichiers
11

Chemin absolu et Chemin relatif

 Chemin absolu: Le chemin absolu désigne la succession des répertoires à parcourir


depuis la racine pour accéder au fichier spécifié.

Exemple : /home/hetie00/tpC/tp3.c

 Chemin relatif : Le chemin relatif désigne la succession des répertoires à parcourir depuis
le réperoire courant pour accéder au fichier spécifié.

Exemple: ../monprog.c

pour accéder au fichier monprog.c lorsqu'on se trouve dans le répertoire tpC. La présence du répertoire
parent dans ce chemin relatif permet de remonter dans l'arbre.
Les commandes de base pour les répertoires et les fichiers
12

Les commandes de base pour gérer les fichiers


 touch nom_du_fichier : Créer un fichier dans le répertoire courant
ex: touch toto.txt Créer toto.txt dans le répertoire courant
 rm nom_du_fichier: Supprimer un fichier du répertoire courant.
ex: rm toto.txt supprimer le fichier toto.txt dans le répertoire courant.
rm /home/user1/documents/mimi.txt Supprimer le fichier "mimi.txt" dans le dossier
"/home/user1/documents".
 cp nom_fichier_à_copier nouveau_nom_de_fichier: une copie d'un fichier sous un autre nom.

ex: cp toto.txt toto.bak  une copie du fichier "toto.txt" en "toto.bak".


cp /répertoire_source/nom_fichier_à_copier /répertoire_destination/nom_fichier : une copie d'un
fichier depuis un répertoire vers un autre
ex: cp /home/user1/toto.txt /home/titi  une copie du fichier "toto.txt" du répertoire "/home/user1"
vers "/home/titi«.
 cat :habituellement utilisée pour regarder le contenu d'un fichier

ex: cat /home/user1/test.txt pour afficher le contenu de test.txt.


Les commandes de base pour lesystème de fichier
13

La commande find


 La commande find permet de retrouver des fichiers à partir de certains critères.

 La syntaxe est la suivante :find <répertoire_de_recherche> <critères_de_recherche>


 Les critères de recherche sont les suivants :
 -name recherche sur le nom du fichier,
 -perm recherche sur les droits d'accès du fichier,
 -links recherche sur le nombre de liens du fichier,
 -user recherche sur le propriétaire du fichier,
 -group recherche sur le groupe auquel appartient le fichier,
 -type recherche sur le type (d=répertoire, c=caractère, f=fichier normal),
 -size recherche sur la taille du fichier en nombre de blocs (1 bloc=512octets),
 -atime recherche par date de dernier accès en lecture du fichier,
 -mtime recherche par date de dernière modification du fichier,
 -ctime recherche par date de création du fichier.
Lescommandes de base pour les répertoires et les fichiers
14

La commande find


 Exemple:

 Pour chercher un fichier dont le nom contient la chaîne de caractères toto à partir du
répertoire /usr,
find /usr -name toto
 Pour afficher la réussite dans la recherche, La commande find doit être utilisé avec l'optio
-print
 Exemple:

find /usr -name toto –print


En cas de réussite, si le(s) fichier(s) existe(nt), nous aurons comme sortie :toto
En cas d'échec, nous n'avons rien.
Les commandes de base pour les répertoires et les fichiers
15

 Les expressions régulières


Les expressions régulières sont aussi des suites de caractères
permettant de faire des sélections
 ^ début de ligne

 . un caractère quelconque

 $ fin de ligne

 [...] plage de caractères permis

 [^...] plage de caractères interdits


Lescommandes de base pour les système de fichier
16

 La commande grep
La commande grep permet de rechercher une chaîne de caractères

dans un fichier. Les options sont les suivantes :


 -v affiche les lignes ne contenant pas la chaîne
 -c compte le nombre de lignes contenant la chaîne

 -n chaque ligne contenant la chaîne est numérotée

 -x ligne correspondant exactement à la chaîne

 -l affiche le nom des fichiers qui contiennent la chaîne


Lescommandes de base pour les répertoires et les fichiers
17

 La commande grep
 Exemple avec le fichier

On peut utiliser les expressions régulières avec grep.


grep ^[a-d] carnet-adresse
carnet-adresse :
olivier:29:0298333242:Brest On va obtenir tous les lignes commençant par les caractères
marcel:13:0466342233:Gardagnes
myriam:30:0434214452:Nimes
compris entre a et d. Dans notre exemple, on n'en a pas, d'où
yvonne:92:013344433:Palaiseau l'absence de sortie.
grep Brest carnet-adresse
Permet d'obtenir les lignes contenant la chaîne de caractère
Brest, soit :
olivier:29:0298333242:Brest
Identifiant d'un fichier
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 Un fichier est identifié et décrit sur un disque dur par son numéro d’inode
(index node) et non pas par son nom
 Un inode est une structure du système de fichier, qui contient toutes les
informations sur un fichier :
 Utilisateur et groupe propriétaires
 Type de fichier (ordinaire, répertoire, lien symbolique, etc.)
 Droits d'accès
 Dates de dernier accès, de dernière modification, etc.
 Taille du fichier
 Etc.
 Lorsqu’un fichier est ouvert, le noyau copie la structure inode en mémoire
 Il y a en plus l'état de l’inode (verrouillé, lecture seule, etc.)
Identifiant d'un fichier
19

 Exemple:

Root@ubuntu: # ls -l
drwxr-xr-x 2 toto phy03 512 Jan 16 10:02 fiches/
-rw-r--r-- 1 toto phy03 72008 Oct 2 2003 article.dvi
-rw-r--r-- 1 toto phy03 145905 Oct 2 2003 article.pdf
Droits d'accès
20

 Les permissions sont indiquéesdans la colonne de


gauche, suivant un format bien particulier :
Droits d'accès
21

 Le 1er caractère indique la nature du fichier:


– : représente un fichier normal
 d : représente un répertoire (directory)
 l : représente un lien (link). Il s’agit donc ici d’un dossier

 Les 9 attributs suivants correspondent aux 3 catégories


d’utilisateur du fichier et les droits qu’ils ont sur notre
dossier :
Droits d'accès
22

 On a pour chaque groupe :


 u : fixe les droits accordés au propriétaire du fichier
 g : fixe les droits accordés aux utilisateurs faisant partie du
groupe auquel appartient le fichier
 o : fixe les droits des autres utilisateurs.
 Pour chaque groupe d’utilisateurs il y a 3 types de droits :
 r : lecture (read)
 w : écriture (write)
 x : execution (execute)
Droits d'accès
23

 Exemple
drwxr-xr-x 4 linux linux 4096 2021-06-22 19:54 Documents
 Le propriétaire à tous les droits (rwx).
 le groupe à les droits de lecture et d’exécution (r-x).
 les autres utilisateurs à les droits de lecture et d’exécution (r-x).

 Le nom du propriétaire du fichier (linux)


 Le nom du groupe propriétaire (linux)
 La taille du fichier en Ko (4096. Un dossier fait toujours 4096…)
 La date de la dernière modification (2014-06-22)
 Le nom complet du fichier (Documents)
La gestion des droits d'accès
24

 Chmod: Permet de changer les permissions de lecture, d'écriture et


d'exécution d'un fichier ou d'un répertoire pour le propriétaire, son
groupe et les autres.
 Un utilisateur a le droit de faire un chmod sur un fichier :
 s'il est root ;

 ou s'il est le propriétaire du fichier en question.

 Il existe 2 notations différentes pour données des droits:


 Notation symbolique

 Notation numérique
La gestion des droits d'accès
25

 Notation symbolique
 Cette notation consiste à associer un ou plusieurs degrés de propriété, une action
et un ou plusieurs types d'accès.
 On l'utilise généralement pour ajouter ou retirer des permissions par rapport à la
normale (-rw-r--r--pour un fichier, drwxr-xr-x pour un répertoire).
La gestion des droits d'accès
26

 Notation symbolique
chmod [u g o] [+ - =] [r w x] nom_du_fichier
Exemple1:
 Ajouter le droit l’éxecution au propriétaire du fichier rapport.txt:
chmod u+x rapport.txt
 Ajouter les droits d'écriture au groupe et supprimer le droit de
lecture aux autres du fichier test.txt:
chmod g+w o-r test.txt
 Donner tous les droits à tout le monde pour le fichier livre.txt:
chmod o+rwx livre.txt
La gestion des droits d'accès
27

 Notation symbolique
Exemple2:
 Ajouter le droit l’éxecution au propriétaire du fichier rapport.txt:
chmod u+x rapport.txt
 Ajouter les droits d'écriture au groupe et supprimer le droit de lecture aux
autres du fichier test.txt:
chmod g+w test.txt
chmod o-r test.txt
 Donner tous les droits à tout le monde pour le fichier livre.txt:
chmod o+rwx livre.txt
 Allouer au propriétaire les droits en lecture et en écriture:
chmod u=rw temps.txt
Lagestion des droits d'accès
28

 Notation numérique
 Elle se fonde sur le principe suivant : considérons un bloc de permissions, rw-r--
r--. Quand une lettre est présente, ça veut dire que l'accès est autorisé, quand elle
est absente (-), il est refusé. On peut traduire ceci de façon binaire :

 Représentation de la commande:
La gestion des droits d'accès
29

 Notation numérique
 Exemple:

rwx r-x r--


Représentation binaire 111 101 100

Représentation décimal 7 5 4
La gestion des droits d'accès
30

 Notation numérique
 Chacun de ces types de droits a une valeur :
 "r" à la valeur 4.
 "w" à la valeur 2.
 "x" à la valeur 1.
Exemple: chmod 755 test.txt
La gestion des droits d'accès
31

 Notation numérique
Exemple:
Si on a un fichier nommé "personnel" dont on veut que seul le
propriétaire puisse l'ouvrir et le modifier
Ouvrir: read  r=4
Pour propriétaire=4+2=6
Modifier: writeW=2

chmod 600 personnel


La gestion des droits d'accès
32

 Masque de protection des fichiers (umask)


Umask fixe les droits par défaut pour les fichiers nouvellement
créés.
Sa valeur usuelle est 022. Cette valeur par défaut signifie que les
droits de tout nouveau fichier (créé avec la commande touch,
disons) seront masqués par ce nombre.
Le système Linux affecte à un fichier les droits globaux résultant
de la soustraction des droits max 777 pour dossiers(666 pour les
fichiers) par le masque de protection
 Syntaxe : umask droits
La gestion des droits d'accès
33

 Masque de protection des fichiers (umask)


 Exemple : umask 037

777 = rwx rwx rwx = 111 111 111


-
037 = --- -wx rwx = 000 011 111
=
740 = rwx r-- --- = 111 100 000
Tout nouveau dossier aura les droits 740 (rwxr-----) car le
masque de protection vaudra 037 (----wxrwx).
La gestion des droits d'accès
34

 Masque de protection des fichiers (umask)


 Exemple : umask 037

 Utilisation:
Les flux de redirection
35

 Les entrées-sorties
L’exécution d’une commande shell va créer un processus qui ouvrira trois flux
correspondants à trois canaux (ou file descriptors):
 L’entrée standard STDIN dans lequel le processus va lire les données.
Par défaut STDIN correspond au clavier.
STDIN est identifié par le numéro 0.
 La sortie standard STDOUT dans lequel le processus va écrire les données.
Par défaut STDOUT correspond à l’écran.
STDOUT est identifié par le numéro 1.
 La sortie d’erreur standard STDERR dans lequel le processus va écrire les messages d’erreur.
Par défaut STDERR correspond à l’écran.
STDERR est identifié par le numéro 2
Par défaut les canaux d'entrées et de sorties communiquent avec le clavier et l'écran
:les commandes et les programmes qui ont besoin de données les attendent en
provenance du clavier et expédient leurs résultats pour affichage sur le moniteur.
Les flux de redirection
36

 Les entrées-sorties
Les flux de redirection
37

 Les entrées-sorties
Les flux de redirection
38

 Redirections des entrées-sorties


Il est possible de les détourner pour les rediriger vers des
fichiers ou même vers les entrées-sorties d'autres commandes
Les symboles utilisées sont :
 Sortie standard: sdtout »:
 > redirection de la sortie standard en direction d'un fichier (et non vers l'écran
clavier)
 Syntaxe: ma-commande > mon-fichier
 Exemple : ls > liste
 >> redirection de la sortie standard à la fin du fichier s'il existe déjà
 Syntaxe: commande >> fichier
 Exemple : pwd >> liste
echo “Bonjour’’>> liste
Les flux de redirection
39

 Redirections des entrées-sorties


 Sortie d’erreur standard: sdterr
 2> rediriger la sortie d’erreur vers la sortie standard.
 Syntaxe: commande 2> fichier
 Exemple : ls /root 2> erreur

 2>> rediriger la sortie d’erreur à la fin du fichier s'il existe déjà


 Syntaxe: commande 2>> fichier
 Exemple : cat fich1 2>> erreur
Les flux de redirection
40

 Redirections des entrées-sorties

 Entrée standard: sdtin


< permet d’utiliser des données provenant d’un fichier au lieu du clavier
 Syntaxe: ma-commande < mon-fichier
 Exemple : cat < toto.txt
Avant de lancer cat, Bash fait en sort que son entrée ne soit plus le clavier mais
que soit toto
Les flux de redirection
41

 Redirections des entrées-sorties


 Exemples
Exemple1: Exemple2: Redirection des erreurs
homel% pwd home% ls -l bar
/h ome/enseign/marquet
. bar not found
homel% pwd > pwd.out home% ls -l bar 2> foo
homel% cat pwd.out home% cat foo
/home/enseign/marquet bar not found
homel% pwd >> pwd.out
homel% cat pwd.out
/home/enseign/marquet
/home/enseign/marquet
Les flux de redirection
42

Les filtres
 La commande sort
 La commande sort permet d’effectuer des tris sur des lignes de texte dans l’ordre:
 Lexicographique (par défaut).
 Trie inverse(-r) .
 Trie de type dictionnaire(-d).
 Trie par ordre numérique (-n).
 Trie chronologiquement les mois (-M).

 Options principales de la commande sort:


 - k permet de spécifier les colonnes de tri (la numérotation commence à 1)
 -t: Trie suivants les champs séparés par les caractères deux points (`` :'').
Les flux de redirection
43

Les filtres
 La commande sort
 Exemple :
 /usr1$ sort -n < /etc/passwd tri le fichier /etc/passwd par ordre
numérique
 /user1$ sort -nt : -k 3 < /etc/passwd  tri le fichier passwd par
ordre numérique sur le 3éme champ avec : comme d´élimiteur de
champs
 /usr2$ sort -nrt : -k 3 < /etc/passwd même type de tri en
présentant les résultats inverse
Les flux de redirection
44

Les filtres
 La commande wc
 La commande wc permet de compter le nombre de lignes, de
mots et de caractères dans un fichier.
 Parmi les options, il y a :
 -lqui affiche le nombre de lignes,
 -w qui affiche le nombre de mots,
 -c qui affiche le nombre de caractères.

 Syntaxe : wc option nomFichier


Les flux de redirection
45

Les filtres
 La commande wc
 Exemple:
 user1# wc –l /etc/passwd compte le nombre de lignes dans
/etc/passwd.
 user1# wc -c /etc/passwd compte le nombre de caractère dans
/etc/passwd.
Les flux de redirection
46

Les filtres
 La commande head
 La commande head permet de n'afficher que les premières
lignes d'un fichier (10 par défaut). En voici les options :
 -n le nombre de lignes
 -c le nombre de caractères

 Les autres options:


-q n'affiche pas le nom du fichier
 - v affiche le nom du fichier avant d'en afficher l'entête.

 Syntaxe : head nomFichier


Les flux de redirection
47

Les filtres
 La commande head
 Exemple:
 user1# head -c 1000 /etc/passwd  Afficher a l’écran les 1000
premiers caractères du fichier
 user1 # head -n 10 /etc/passwd Afficher les 10 premières lignes
du fichier
Les flux de redirection
48

Les filtres
 La commande tail
 La commande tail permet de n'afficher que les dernières lignes
d'un fichier (10 par défaut). Elle est homologue à head et
possède les mêmes attributs.
 Syntaxe : tail nomFichier
Les flux de redirection
49

Les filtres
 La commande tail
 Exemple:
 usr1# tail -c 15 /etc/passwd  afficher les 15 derniers caractères de
/etc/passwd
 user1# tail -n 5 /etc/passwd  afficher les 5 dernières lignes de
/etc/passwd
 usr1#tail +5 -n /etc/passwd  afficher la fin de /etc/passwd à partir
de la 5éme ligne
Les flux de redirection
50

Les filtres
 La commande more
 Bien sûr, il y’a la possibilité d’ouvrir les fichiers dont
l’affichage dépasse la taille d’un écran avec un éditeur de texte
simple. Avec un système Linux, pour voir le contenu de ce
type de fichie, il faut d’abord utiliser un pager(Le
visualiseur).
 Le visualiseur more affiche le fichier spécifié en argument en
remplissant exactement un écran, puis il s’arrête.
 Syntaxe : more nomFichier
Les flux de redirection
51

Les filtres
 La commande more
 Pour voir le reste du fichier, vous avez le choix entre :
 appuyer sur Entrée pour avancer ligne par ligne ;
 utiliser la touche Espace pour progresser page par page ;
 ou appuyer sur Q (comme quit ou “quitter”) pour sortir du mode de
visualisation.
 Exemple: user1# more /etc/services
Les flux de redirection
52

Les filtres
 La commande LESS
 less est un programme similaire à more, mais qui permet aussi
bien des mouvements en arrière qu'en avant dans les fichiers.
 Syntaxe : less nomFichier

 Ensuite, l'utilisateur peut contrôler le déroulement de

l'affichage en entrant des commandes.


Les flux de redirection
53

Les filtres
 La commande LESS
 Les commandes les plus utiles sont:
 q <=> quitter
 z <=> avancer d’une page
 w <=> reculer d’une page
 retour <=> avancer une ligne
 espace <=> avancer une page
 y <=> reculer une ligne
 b <=> reculer une page
 / chaîne <=> chercher les lignes d’après qui contiennent la chaîne.
 ? chaîne <=> chercher les lignes d’avant qui contiennent la chaîne.
Les flux de redirection
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 Les tubes (ou pipe)


 Le symbole |, appelé encore ”tube” ou ”pipe”, est utilisé pour relier 2 commandes
entre elles.
 La sortie standard de la commande à gauche du symbole sera utilisée comme entrée
standard de la commande de droite.
Commande1 | commande2

 Explication:

P1 > TEMP
P1 | P2
P2 < TEMP
Les flux de redirection
55

Les tubes (ou pipe)


 Exemple:
 ls -al | sort: la sortie standard de la commande ls -al est envoyée sur le
programme sort chargé de trier le résultat par ordre alphabétique.

 ls -l /usr/bin | wc –l: Connaître le nombre de fichiers du répertoire /usr/bin.

 ls -l | grep zip | wc –l:Affiche tous les fichiers du répertoire courant, sélectionne


les lignes contenant le mot "zip" (grâce à la commande grep) et compte le nombre
de lignes total.
les système de fichiers
56

 Le système d'exploitation Linux support officiellement les type de


partition Ext2, Ext3 et Ext4. Grâce à ses types de partitions, il est
possible d'entreposer de fichiers de type système, d'application et de
données allant ajouter, modifier ou supprimer sur un périphérique
comme un disque dur par exemple.
 Le système de fichiers est divisé en deux segments afin
d'offrir la possibilité d'effectuer l'entreposage de données
utilisateurs et des métadonnées.
Les systèmes de fichiers
57

Ext2 - Second Extended File System


 Ce type de partition a été introduit en 1993, lequel a été développé
par Rémy Card. Il fut d'abord développé afin de surmonté les
limitations hérité du type de partition «Ext». Voici les
caractéristiques de ce type de partitions:
 Il s'agit du premier système de fichiers par défaut de nombreuses distribution
Linux comme RedHat et Debian.
 La taille maximal d'un fichier individuel peut être de 16 Go à 2 To.
 La taille globale d'un système de fichier de la partition peut être de 2 To à 32
To.
Les systèmes de fichiers
58

Ext3 - Third Extended File System


 Ce type de partition a été introduit en 2001, lequel a été développé par Stephen
Tweedie. Il fut d'abord disponible à partir des noyaux de Linux version 2.4.15. Voici
les caractéristiques de ce type de partitions :
 Ce type de partition support la journalisation. On entend par journalisation, la possibilité
d'effectuer un suivi des modifications par le système de fichiers. Grâce à cette avantage, lorsque
ce système bloque (panne de courant ou autre), la corruption pouvant en résulté est moins
importante puisqu'il est possible de résoudre les éléments manquants.
 Les trois types de journalisations supportés sont Journal (journalisation physique:les
métadonnées et le contenu sont enregistrées dans le journal), Ordered (seul les métadonnées sont
enregistrées dans le journal) et Writeback (la journalisation logique:seul les métadonnées sont
enregistrées dans le journal mais peuvent être journalisé avant ou après que l'écriture du contenu
sur disque).
 La taille maximal d'un fichier individuel peut être de 16 Go à 2 To.
 Un répertoire peut contenir un maximum 32 000 sous-répertoire.
 La taille globale d'un système de fichier de la partition peut être de 2 To à 32 To.
Les systèmes de fichiers
59

Ext4 - Fourth Extended File System


 Ext4 est une évolution du système de fichier ext3

 Ce type de partition a été introduit en 2008. Il fut d'abord disponible à partir


des noyaux de Linux version 2.6.19. Voici les caractéristiques de ce type de
partitions :
 La taille maximal d'un fichier individuel peut être de 16 Go à 16 To.
 La taille globale d'un système de fichier de la partition peut être de 1024 Po (1 048 576
To). En terme d'espace gérable, elle peut donc rivalisé avec la GPFS d'IBM.
 Un répertoire peut contenir un maximum 64 000 sous-répertoire.
 Compatibilité ascendante : Vous pouvez monter un système de fichier Ext3 existant
avec un Ext4 sans avoir besoin de la mettre à jour.
 Nouvelle fonctionnalité : Sub Directory Scalability, Multiblock Allocation, Delayed
Allocation, Fast FSCK,..

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