Decret - No - 2-75-839 - Du - 30121975.pdf CED

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Décret n° 2-75-839 du 27 hija 1395 (30/12/1975) relatif au contrôle des engagements de

dépenses de l'Etat. B.O. n° 3297 du 07/01/1976. Page 2

LE PREMIER MINISTRE,

Vu la constitution et notamment son article 62 ;

Vu le dahir n° 1-72-260 du 9 chaoual 1392 (18 septembre 1972) portant loi organique des
finances ;

Après examen par le conseil des ministres, réuni le 1er hija 1395 (4 décembre 1975),
DECRETE :

Chapitre premier: Mission et organisation

Article premier
1
Les engagements de dépenses de l’Etat sont soumis à un contrôle de régularité
budgétaire assuré par le contrôleur général des engagements de dépenses et par les
contrôleurs.

Au sens du présent décret, on entend par le ou les contrôleurs, les contrôleurs centraux,
régionaux, préfectoraux et provinciaux des engagements de dépenses.

Article 2
2
Le contrôle des engagements de dépenses s’exerce dans le cadre des rubriques
budgétaires de la loi de finances ou, le cas échéant, des programmes plus détaillés établis,
pour certaines rubriques, sur les prescriptions du ministre des finances et du ministre
intéressé.

Article 3
3
Le contrôle des engagements de dépenses a pour objet :

1- de contrôler la régularité budgétaire des propositions d’engagement de dépenses


conformément aux dispositions de l’article 11 ci-après ;

2° D'informer le ministre des finances sur les conditions d'exécution du budget ;

3° D'apporter son concours et son aide aux services de gestion et notamment aux services de
marchés.

1
L’article 1er du décret n°2-75-839 du 30-12-1975 est abrogé et remplacé par le décret n° 2-01-
2678 du 31-12-2001. B.O n° 4965 bis du 31-12-2001. Date d’effet : 30-06-2002
2
L’article 2 du décret n°2-75-839 du 30-12-1975 est modifié par le décret n° 2-01-2678 du 31-12-
2001. BO n° 4965 bis du 31-12-2001. Date d’effet : 30-06-2002
3
L’article 3 du décret n°2-75-839 du 30-12-1975 est modifié par le décret n° 2-01-2678 du 31-
12-2001. BO n° 4965 bis du 31-12-2001. Date d’effet : 30-06-2002.

11/1
Article 4
4
Le contrôle des engagements de dépenses intervient préalablement à tout
engagement. Il s’exerce :

- par un visa donné sur la proposition d’engagement de dépenses ;

- Par un visa avec observations porté sur la proposition d’engagement de dépenses,


à charge pour l’ordonnateur ou le sous-ordonnateur d’en tenir compte, sans que
ce visa avec observations ne soit suspensif du paiement de la dépense concernée.
Le visa avec observations est accordé dans le respect des dispositions de l’article
11 ci-après ; ces observations sont formulées de manière précise :

- 5 par un visa donné sur la demande d’autorisation d’engagement à l’effet de réserver


les crédits sur lesquels seront imputés les engagements de dépenses au fur et à mesure
des besoins exprimés par les ordonnateurs ou sous-ordonnateurs et ce dans les
conditions prévues à l’article 5 bis ;

-ou par un refus de visa motivé.

Article 5

Toutefois, les dépenses payées Sans Ordonnancement préalable en application de l'article 35


du décret royal n° 330-66 du 10 moharrem 1387 (21/04/1967) portant règlement général de
comptabilité publique, ne sont pas soumises pour visa au contrôle des engagements de
dépenses 6 sauf lorsqu'elles concernent les rémunérations des personnels civil et militaire
de l'Etat.
7
Article 5 bis
8
1- Sous réserve des dispositions de l’article 5 ter ci-après et à l’exclusion des
propositions d’engagement de dépenses portant sur des opérations d’ordre comptable,
ne sont pas soumis pour visa au contrôle des engagements de dépenses :

les engagements de dépenses dont le montant ne dépasse pas vingt mille dirhams
(20.000,00 DH).

Toutefois, pour les engagements de dépenses relatifs à la rémunération et aux


indemnités servies aux personnels de l’Etat, le seuil précité est ramené à cinq mille
dirhams (5.000 DH).

4
L’article 4 du décret n°2-75-839 du 30-12-1975 est abrogé et remplacé par le décret n° 2-01-
2678 du 31-12-2001. BO n° 4965 bis du 31-12-2001. Date d’effet : 30-06-2002
5
L’article 4 du décret n°2-75-839 du 30-12-1975 tel qu’il a été abrogé et remplacé par le décret
n° 2-01-2678 du 31-12-2001 est modifié par le décret n° 2-04-796 du 24-12-2004. BO. n° 5278
bis du 31-12-2004. Date d’effet : 01-01-2005.
6
L’article 5 du décret n°2-75-839 du 30-12-1975 est complété par le décret n° 2-89-584 du 18-
12-1989.BO n° 4025 du 20-12-1989.Date d’effet : 01-01-1990
7
L’article 5 du décret n°2-75-839 du 30-12-1975 est complété par les articles 5 bis, ter, quater du
décret n° 2-01-2678 du 31-12-2001. BO n° 4965 bis du 31-12-2001. Date d’effet : 30-06-2002
8
L’article 5 bis du décret n°2-75-839 du 30-12-1975 tel qu’il a été complété par le décret n° 2-01-
2678 du 31-12-2001, est abrogé et remplacé par le décret n° 2-04-796 du 24-12-2004. BO. n°
5278 bis du 30-12-2004. Date d’effet : 01-01-2005.

11/2
-les demandes d’autorisation de paiement ayant pour effet de bloquer les crédits sur
lesquels sont imputées les dépenses payables par voie de régie.

2 - En ce qui concerne les deux catégories de dépenses prévues au § I du présent article,


les ordonnateurs et les sous - ordonnateurs, dans la limite des crédits de paiement
disponibles, doivent établir une demande d’autorisation d’engagement qui fait ressortir
par imputation budgétaire le montant global desdites dépenses, qu’ils sont tenus
d’inscrire dans leur comptabilité administrative relative aux engagements.

La demande d’autorisation d’engagement est adressée au contrôleur des engagements


de dépenses concerné qui, après s’être assuré de l’existence des crédits sur les rubriques
budgétaires concernées, appose son visa et rend indisponibles les crédits réservés sur
lesquels elle porte.

La demande d’autorisation d’engagement visée est renvoyée à l’ordonnateur ou au sous-


ordonnateur qui la dépose ensuite chez le comptable assignataire pour servir de support
aux sommes ordonnancées ou mandatées à ce titre.

Article 5 ter

- Les dépenses permanentes créées au moyen d’actes visés ne comportant pas de


limitation de durée et dont l’effet ne peut cesser qu’au moyen d’actes y mettant fin, sont
engagées dès le début de l’année budgétaire. A cet effet, les ordonnateurs ou les sous-
ordonnateurs doivent soumettre au visa, à l’appui de la fiche d’engagement prévue à
l’article 18 ci-après, un état récapitulatif d’engagement regroupant par ligne budgétaire
les actes en cours de validité.

Article 5 quater

- L’ordonnateur et le sous-ordonnateur sont tenus, avant toute exécution de travaux ou


services ou livraison de fournitures, de notifier avec l’approbation, quand l’acte
requiert celle-ci, à l’entrepreneur, fournisseur ou prestataire de services, les références
du visa du contrôle des engagements de dépenses apposé sur les bons de commandes,
les marchés, les conventions, les contrats ainsi que leurs avenants éventuels. Ces
références de visa seront réclamées, le cas échéant, par l’entrepreneur, le fournisseur
ou le prestataire de services concerné.

Article 6
9
1 - Le contrôleur général des engagements de dépenses est nommé par dahir sur
proposition du ministre chargé des finances.

2- Les contrôleurs sont désignés sur proposition du ministre chargé des finances par
décret parmi les fonctionnaires appartenant aux cadres classés dans l’échelle de
rémunération numéro 11 ou cadres assimilés, justifiant au moins de la licence en droit
ou d’un diplôme ouvrant accès aux cadres classés à l’échelle de rémunération n° 10 ou
cadres assimilés. Ces fonctionnaires doivent au préalable avoir assuré la fonction
d’intérim ou de remplacement des contrôleurs pendant une période de deux années au
minimum.

9
L’article 6 du décret n°2-75-839 du 30-12-1975 est abrogé et remplacé par le décret n° 2-01-
2678 du 31-12-2001. BO n° 4965 bis du 31-12-2001. Date d’effet : 30-06-2002.

11/3
A titre exceptionnel, les contrôleurs pourront également être désignés, dans la
même forme parmi les fonctionnaires en service au contrôle des engagements de
dépenses qui, à la date d’entrée en vigueur du présent décret, appartiennent à un cadre
classé dans les échelles de rémunération n° 10 ou 11 ou un cadre assimilé et ont assuré
l’intérim ou le remplacement des contrôleurs pendant une période de deux années au
minimum.
10
Les fonctionnaires appelés à assurer l’intérim ou le remplacement des
contrôleurs sont désignés sur proposition du ministre chargé des finances par décret
parmi les fonctionnaires appartenant aux cadres classés dans l’échelle de rémunération
numéro 11 ou cadres assimilés, justifiant au moins de la licence en droit ou d’un
diplôme ouvrant accès aux cadres classés à l’échelle de rémunération n° 10 ou cadres
assimilés. Ils doivent également justifier de quatre années de service au moins.
A titre exceptionnel, les fonctionnaires appelés à assurer l’intérim ou le
remplacement des contrôleurs peuvent également être désignés, dans la même forme,
parmi les fonctionnaires justifiant au moins de quatre années de service au contrôle des
engagements de dépenses et qui, à la date d’entrée en vigueur du présent décret,
appartiennent à un cadre classé dans les échelles de rémunération n° 10 ou 11 ou à un
cadre assimilé.

Article 7

- Le contrôleur général dirige les services du contrôle des engagements de dépenses,


coordonne l'activité des contrôleurs et veille à l'unité d'application et d'interprétation des
textes 11 par ces contrôleurs.

Article 8
12
La compétence des contrôleurs centraux est fixée par décision du contrôleur général
des engagements de dépenses. La compétence des contrôleurs régionaux, préfectoraux
et provinciaux s’étend à tous les crédits délégués aux sous-ordonnateurs des services
extérieurs des départements ministériels et aux crédits ouverts dans les budgets des
services de l’Etat gérés de manière autonome, auprès desquels ils exercent leur fonction
de contrôle.

Article 9

- Le contrôleur général et les contrôleurs ne peuvent être chargés, outre leurs fonctions,
d'aucun service comportant engagement ou liquidation de dépenses.

10
L’article 6 du décret n°2-75-839 du 30-12-1975 tel qu’il a été abrogé et remplacé par le décret
n° 2-01-2678 du 31-12-2001,est modifié par le décret n° 2-04-796 du 24-12-2004. BO n° 5278
bis du 30-12-2004. Date d’effet : 01-01-2005
11
L’article 7 du décret n°2-75-839 du 30-12-1975 est modifié par le décret n° 2-01-2678 du 31-
12-2001. BO n° 4965 bis du 31-12-2001. Date d’effet : 30-06-2002
12
L’article 8 du décret n°2-75-839 du 30-12-1975 est abrogé et remplacé par le décret n° 2-01-
2678 du 31-12-2001. BO n° 4965 bis du 31-12-2001. Date d’effet : 30-06-2002

11/4
Article 10

- Le ministre des finances fixe l'organisation interne des services du contrôle des engagements
de dépenses et leur fournit les moyens nécessaires à leur fonctionnement.

Chapitre II Procédure et arbitrage

Article 11
13
1- Sous réserve des dispositions de l’article 5 bis ci-dessus, le contrôleur général et les
contrôleurs vérifient :

- que les propositions d’engagement de dépenses sont faites sur un crédit disponible
;

- que les propositions d’engagement de dépenses ont une nature conforme à la


rubrique budgétaire sur laquelle il est proposé de les imputer ;

- que les calculs des propositions d’engagement de dépenses sont exacts ;

- que les propositions d’engagement de dépenses sont régulières au regard des


dispositions législatives et réglementaires d’ordre financier.

2- Le contrôleur général et les contrôleurs vérifient que l’engagement proposé porte


bien sur le total de la dépense à laquelle l’administration s’oblige pour toute l’année
d’imputation.

3- Ils examinent la répercussion éventuelle de l’engagement sur l’emploi total du crédit


de l’année en cours et des années ultérieures.

Article 12

- Le contrôleur général et les contrôleurs disposent d'un délai de cinq jours ouvrables francs, à
compter de la date du dépôt de la proposition d'engagement pour donner leur visa, le refuser
ou faire connaître leurs observations. 14 Ce délai est fixé à vingt quatre heures en ce qui
concerne les demandes d’autorisation d’engagement prévues à l’article 5 bis ci-dessus.

Toutefois, en ce qui concerne les marchés de l'Etat pour lesquels aucune observation n'a été
formulée et transmise dans un délai de 15 jours ouvrables francs à partir de la date de dépôt
des dossiers par les administrations, la proposition d'engagement est réputée admise ; les
contrôleurs doivent, en conséquence, apposer leur visa et faire retour du dossier à
l'administration concernée le lendemain de la date d'expiration de ce délai.
15
Les dispositions du présent article ne peuvent être opposables au contrôle des
engagements de dépenses que par l'ordonnateur de l'administration concernée.

13
L’ article11 du décret n°2-75-839 du 30-12-1975 est abrogé et remplacé par le décret n° 2-01-
2678 du 31-12-2001. BO n° 4965 bis du 31-12-2001. Date d’effet : 30-06-2002
14
Le 1er alinéa de l’article 12 du décret n°2-75-839 du 30-12-1975 tel qu’il a été modifié par le
décret n° 2-01-2678 du 31-12-2001,est modifié par le décret n° 2-04-796 du 24-12-2004. BO. n°
5278 bis du 30-12-2004. Date d’effet : 01-01-2005.
15
L’article 12 du décret n°2-75-839 du 30-12-1975 est complété par le décret n°2-96-875 du 10-
07-1998.BO n° 4604 du 16-07-1998 Date d’effet : 16-07-1998.

11/5
Article 13

- Le contrôleur général et les contrôleurs peuvent se faire communiquer tout document,


demander tous éclaircissements relatifs aux propositions d'engagement soumises à leur visa et
faire-part à l'ordonnateur ou au sous-ordonnateur des observations qu'appelle la proposition
d'engagement.

Les observations et demandes d'explications sont groupées et font l'objet d'une seule
communication à l'ordonnateur ou sous-ordonnateur intéressé.

Article 14
16
- En cas de refus de visa prononcé par le contrôleur, si l’ordonnateur ou le sous-
ordonnateur qui a présenté la proposition d’engagement de dépenses la maintient, le
ministre intéressé saisit le contrôleur général pour infirmation ou confirmation dudit
refus de visa.

Si le contrôleur général, dans le cadre de la mission qui lui est impartie par
l’article 7 ci-dessus, infirme le refus de visa, il prescrit au contrôleur de viser la
proposition d’engagement de dépenses, s’il le confirme, le ministre concerné peut
solliciter l’intervention du Premier ministre.

Dans ce cas, sauf si le refus de visa est motivé par l’indisponibilité de crédits ou
de postes budgétaires ou par le non respect d’une disposition législative, le Premier
ministre peut, par décision, passer outre à ce refus du visa. Toutefois, il peut au
préalable consulter :

- la commission des marchés, lorsqu’il s’agit d’une proposition d’engagement de


dépenses résultant d’un marché, convention ou contrat passé pour le compte de l’Etat ;

- une commission présidée par le secrétaire général du gouvernement ou la


personne désignée par lui à cet effet et comprenant les représentants du ministre
concerné, du ministre chargé des finances, du ministre chargé de la fonction publique
et du contrôleur général des engagements de dépenses, lorsque la proposition
d’engagement de dépenses résulte d’un acte relatif au personnel de l’Etat.

La procédure prévue ci-dessus est également applicable au refus de visa


prononcé par le contrôleur général à l’encontre de la proposition d’engagement de
dépenses qui relève directement de sa compétence.

Article 15

- Si, à l'occasion de leur visa, les contrôleurs ont des doutes sur l'intérêt ou l'utilité de la
dépense engagée, ils en avisent, à toutes fins utiles, le ministre intéressé et le ministre des
Finances, sans que cet avis soit suspensif du visa.

16
L’article 14 du décret n°2-75-839 du 30-12-1975 est abrogé et remplacé par le décret n° 2-01-
2678 du 31-12-2001. BO n° 4965 bis du 31-12-2001. Date d’effet : 30-06-2002.

11/6
Chapitre III Comptabilité des engagements

Article 16
17
1- Les contrôleurs centraux des engagements de dépenses tiennent, pour l’ensemble
des crédits ouverts par les lois de finances, et selon les rubriques budgétaires de ces lois
et des programmes d’emploi, une comptabilité des engagements de dépenses des
départements ministériels ou des services dont ils contrôlent les propositions
d’engagement de dépenses.

Cette comptabilité fait ressortir :

- Les crédits ouverts par les lois de finances et les modifications qui leur sont
apportées en cours d’année ;

- Les engagements faits sur ces crédits par les ordonnateurs ;


- Les dépenses sans ordonnancement préalable qui leur sont notifiées à la fin de
chaque mois par les comptables assignataires ;
- Les dépenses engagées et non soumises au visa du contrôle des engagements
de dépenses en vertu des articles 5 bis et 22 bis.

2 – Les contrôleurs centraux des engagements de dépenses tiennent une


comptabilité des engagements de dépenses des sous-ordonnateurs de l’administration
centrale et des services dont ils contrôlent les propositions d’engagements de dépenses.

Cette comptabilité fait ressortir :

- les crédits délégués et les réductions effectuées sur ces crédits en cours d’année ;

- les engagements faits sur ces crédits par les sous-ordonnateurs intéressés ;
- les dépenses sans ordonnancement préalable qui leur sont notifiées à la fin de chaque
mois par les comptables assignataires.

- les dépenses engagées et non soumises au visa du contrôle des engagements de dépenses
en vertu des articles 5 bis et 22 bis

3 - Les contrôleurs centraux des engagements de dépenses tiennent une


comptabilité des effectifs budgétaires ouverts par la loi de finances de l’année.

Cette comptabilité fait ressortir :

- les effectifs budgétaires ouverts ;

- les emplois budgétaires occupés ;

- les emplois budgétaires vacants.

17
L’article 16 du décret n°2-75-839 du 30-12-1975 tel qu’il a été abrogé et remplacé par le décret
n° 2-01-2678 du 31-12-2001, est modifié par le décret n° 2-04-796 du 24-12-2004. BO n° 5278
bis du 30-12-2004. Date d’effet : 01-01-2005.

11/7
Article 17
18
1 - Les contrôleurs régionaux, préfectoraux et provinciaux tiennent, pour l’ensemble
des crédits délégués et selon des rubriques budgétaires et des programmes d’emploi,
une comptabilité des engagements de dépenses des services extérieurs auprès desquels
ils exercent leur fonction de contrôle.

Cette comptabilité fait ressortir :

- les crédits délégués et les réductions effectuées sur ces crédits en cours d’année ;

- les engagements faits sur ces crédits par les sous-ordonnateurs intéressés ;
19
- les dépenses sans ordonnancement préalable qui leur sont notifiées à la fin de chaque
mois par les comptables assignataires ;

- les dépenses engagées et non soumises au visa du contrôle des engagements de dépenses
en vertu des articles 5 bis et 22 bis.

2 – Les contrôleurs régionaux, préfectoraux et provinciaux tiennent une


comptabilité des engagements de dépenses des services de l’Etat gérés de manière
autonome auprès desquels ils exercent leur fonction de contrôle.

Cette comptabilité fait ressortir :

- les crédits ouverts par les budgets des services de l’Etat gérés de manière
autonome et les modifications qui leurs sont apportées en cours d’année ;

- les engagements faits sur ces crédits par les ordonnateurs ou les sous-
ordonnateurs des services de l’Etat gérés de manière autonome ;
20
- les dépenses sans ordonnancement préalable qui leur sont notifiées à la fin de
chaque mois par les comptables assignataires.

- les dépenses engagées et non soumises au visa du contrôle des engagements de dépenses
en vertu des articles 5 bis et 22 bis.

3 - Les contrôleurs régionaux, préfectoraux et provinciaux tiennent une


comptabilité des effectifs budgétaires des personnels de l’Etat dont ils assurent le suivi.

Cette comptabilité fait ressortir :

- les effectifs budgétaires ouverts ;

- les emplois budgétaires occupés ;

18
L’article 17 du décret n° 2-75-839 du 30-12-1975 est abrogé et remplacé par le décret n° 2-01-
2678 du 31-12-2001. BO n° 4965 bis du 31-12-2001. Date d’effet : 30-06-2002
19
L’article 17 du décret n° 2-75-839 du 30-12-1975 tel qu’il a été abrogé et remplacé par le
décret n° 2-01-2678 du 31-12-2001, est modifié par le décret n° 2-04-796 du 24-12-2004. BO n°
5278 bis du 30-12-2004. Date d’effet : 01-01-2005.
20
L’article 17 du décret n° 2-75-839 du 30-12-1975 tel qu’il a été abrogé et remplacé par le
décret n° 2-01-2678 du 31-12-2001, est modifié par le décret n° 2-04-796 du 24-12-2004. BO. n°
5278 bis du 30-12-2004. Date d’effet : 01-01-2005.

11/8
- les emplois budgétaires vacants.

Article 17 bis
21
- Les contrôleurs adressent au contrôleur général des engagements de dépenses la
situation mensuelle des effectifs budgétaires et des crédits ouverts aux ordonnateurs ou
délégués aux sous-ordonnateurs et des dépenses engagées dans le mois sur ces crédits
après avoir vérifié la conformité des chiffres avec ceux des ordonnateurs et des sous-
ordonnateurs. En procédant à la dite vérification, les contrôleurs continuent à recevoir
les propositions d’engagement de dépenses.

Article 18
22
- Les comptabilités prévues aux articles 16 et 17 ci-dessus sont tenues au vu des
propositions d’engagement de dépenses établies par l’ordonnateur ou le sous-
ordonnateur concernés.

Ces propositions d’engagement de dépenses sont accompagnées d’une fiche


d’engagement rappelant l’imputation et la rubrique budgétaire correspondantes dans
la loi de finances ou le programme d’emploi ou le budget du service de l’Etat géré de
manière autonome et, le cas échéant, le montant des engagements déjà réalisés sur ces
rubriques budgétaires.

Article 19
23
- Les comptabilités prévues aux articles 16 et 17 ci-dessus font ressortir distinctement
:

- les crédits délégués par les ordonnateurs ;

- les engagements de dépenses sur crédits d’engagement ;

- les engagements de dépenses permanentes ;


24
- les crédits bloqués au titre des régies de dépenses ;

- les engagements relatifs aux dépenses d’investissement reportés de l’année


précédente à la nouvelle année budgétaire.

Article 20
25
En ce qui concerne les dépenses sans ordonnancement préalable, les comptables
assignataires tiennent la comptabilité des crédits ouverts ou délégués et des dépenses
effectuées.

21
L’article 17 du décret n°2-75-839 du 30-12-1975 est complété par l’article 17 bis du décret n°
2-01-2678 du 31-12-2001. BO. n° 4965 bis du 31-12-2001. Date d’effet : 30-06-2002.
22
L’article 18 du décret n°2-75-839 du 30-12-1975 est abrogé et remplacé par le décret n° 2-01-
2678 du 31-12-2001. BO n° 4965 bis du 31-12-2001. Date d’effet : 30-06-2002
23
L’article 19 du décret n°2-75-839 du 30-12-1975 est abrogé et remplacé par le décret n° 2-01-
2678 du 31-12-2001. BO n° 4965 bis du 31-12-2001. Date d’effet : 30-06-2002
24
Dispositions abrogées par le décret n° 2-04-796 du 24-12-2004. BO. n° 5278 bis du 30-12-
2004. Date d’effet : 01-01-2005.

11/9
Article 21
26
1 - Le contrôleur général des engagements de dépenses centralise les situations
mensuelles visées à l’article 17 bis ci-dessus.

2 - La situation d’ensemble des crédits ouverts et des engagements de dépenses que le


contrôleur général doit adresser au ministre chargé des finances, conformément aux
dispositions de l’article 22 ci-après, tient compte :

- des engagements de dépenses visés dans le mois sur les crédits ouverts aux
ordonnateurs ou sur les crédits délégués aux sous-ordonnateurs ;

- des dépenses sans ordonnancement préalable effectuées dans le mois par les
comptables assignataires.
27
- des dépenses engagées et non soumises au visa du contrôle des engagements
de dépenses en vertu des articles 5 bis et 22 bis.

3 - La situation mensuelle des effectifs budgétaires tient compte :

- des effectifs budgétaires ouverts ;

- des emplois budgétaires occupés ;

- des emplois budgétaires vacants.

Article 22
28
Le contrôleur général des engagements de dépenses adresse mensuellement au
ministre chargé des finances la situation des effectifs budgétaires et la situation
d’ensemble des crédits ouverts et des dépenses engagées. Il lui adresse annuellement un
rapport sur le fonctionnement de ses services.
29
Article 22 bis

Par dérogations aux dispositions du présent décret, ne sont pas soumis pour visa au
contrôle des engagements de dépenses les marchés passés par les administrations
publiques dans le cadre des programmes et projets bénéficiant de fonds de concours
extérieurs accordés sous forme de dons par l’Union européenne.

Toutefois, les ordonnateurs et les sous-ordonnateurs doivent adresser, à la fin de chaque


mois, au contrôleur des engagements de dépenses concerné, un état établi sous leur
responsabilité, faisant ressortir la référence du marché, son titulaire, son objet, le
25
L’article 20 du décret n°2-75-839 du 30-12-1975 est abrogé et remplacé par le décret n° 2-01-
2678 du 31-12-2001. BO n° 4965 bis du 31-12-2001. Date d’effet : 30-06-2002
26
L’article 21 du décret n° 2-75-839 du 30-12-1975 est abrogé et remplacé par le décret n° 2-01-
2678 du 31-12-2001. BO n° 4965 bis du 31-12-2001. Date d’effet : 30-06-2002
27
L’article 21 du décret n° 2-75-839 du 30-12-1975 tel qu’il été abrogé et remplacé par le décret
n° 2-01-2678 du 31-12-2001, est modifié par le décret n° 2-04-796 du 24-12-2004. BO. n° 5278
bis du 30-12-2004. Date d’effet : 01-01-2005.
28
L’article 22 du décret n° 2-75-839 du 30-12-1975 est abrogé et remplacé par le décret n° 2-01-
2678 du 31-12-2001. BO n° 4965 bis du 31-12-2001. Date d’effet : 30-06-2002
29 L’article 22 du décret n° 2-75-839 du 30-12-1975 est complété par l’article 22 bis du décret n°
2-03-706 du 13-11-2003. BO n° 5166 du 04-12-2003. Date d’effet : 04-12-2003.

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montant de la dépense devant être imputée sur les crédits de paiement de l’année en
cours et l’imputation budgétaire.

Article 23

Les autorités gouvernementales compétentes, visées par les dispositions qui précèdent sont
chargées, chacune en ce qui la concerne, de l'exécution du présent décret qui prendra effet
deux mois après la date de sa publication au Bulletin officiel.

Fait à Rabat, le 27 hija 1395


(30 décembre 1975).
Ahmed OSMAN.
Pour contreseing :
Le ministre des finances,
Abdelkader BENSLIMANE.

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